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Caravane Soumoud : forte mobilisations des jeunes Tunisiens pour Gaza

08. Juni 2025 um 17:00

Plusieurs Tunisiens, pour la plupart des jeunes, participent, à partir de lundi 9 juin, à la caravane terrestre « Soumoud » de Tunisie vers la frontière égypto-palestinienne, dans une tentative de briser le blocus imposé aux Palestiniens de Gaza. Ces derniers souffrent depuis des mois des conséquences des bombardements de l’Etat hébreu, ainsi que du siège qui empêche l’acheminement de l’aide alimentaire et médicale.

Ghassen El-Henchiri, porte-parole de la caravane « Soumoud », a annoncé l’itinéraire de la caravane qui partira de Tunisie. En effet, le départ est fixé pour lundi 9 juin à 6 heures du matin depuis l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Elle traversera les postes de péage de M’saken (Sousse), Agareb (Sfax), El-Mdhilla (Gafsa) et Hassi Amor (Médenine), avant d’arriver à la place du Soldat inconnu à Ben Guerdane, aux alentours de 21h30.

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Portrait de Moncef Chebbi, « Pile et face ! »

08. Juni 2025 um 14:08

La littérature comme moyen d’aborder les grandes questions de société ? Rien de plus juste. C’est précisément dans cette perspective que nous avons choisi d’explorer ce thème en allant à la rencontre de Moncef Chebbi — historien, militant, poète, romancier et éditeur — dont la plume et l’engagement offrent un éclairage précieux sur notre époque.

Parlez-nous de votre parcours.

Moncef Chebbi : Issu d’une famille ancrée dans l’opposition et dans le panarabisme, mon destin semblait, dès le départ, tracé en dehors des sentiers du pouvoir. Mon père, magistrat de carrière, a été chef de cabinet de Salah Ben Youssef au ministère de la Justice entre 1950 et 1952.

Youssefiste convaincu, il a connu de nombreuses entraves dans son parcours, mais cela ne l’a pas empêché d’atteindre les plus hauts sommets de la hiérarchie judiciaire. Cette filiation m’a transmis une posture naturellement méfiante vis-à-vis du système en place.

Lorsque j’ai été sollicité pour rejoindre un parti politique pour la première fois, j’ai immédiatement opté pour le parti Baath, sans vraiment comprendre les implications de ce choix. Ma famille, très arabisante, m’avait imprégné de cette culture, et mon adhésion tenait plus d’un réflexe identitaire que d’un véritable choix politique. C’était un acte de solidarité, un geste culturel davantage que militant. Un an plus tard, je me suis retrouvé en prison, sans savoir pourquoi.

C’est derrière les barreaux que j’ai reçu mes premiers rudiments de formation politique, aux côtés de figures aguerries comme feu Mokhtar Arbaoui, Messaoud Chebbi ou Ezzeddine Chebbi. Leur engagement m’a profondément influencé et a marqué le début de mon propre parcours militant. À ma sortie de prison, j’ai poursuivi mon engagement à l’université, au sein de l’UGET (Union générale des étudiants de Tunisie), me positionnant dans un camp d’opposition claire au régime de Bourguiba.

J’ai participé au célèbre congrès de Korba, qui a profondément marqué le mouvement étudiant. Par la suite, j’ai siégé au comité interfacultaire, un groupe de 25 étudiants chargé de préparer une nouvelle édition du congrès usurpé en août 1971, organisée sur le campus le 5 février 1972.

Face à la répression, j’ai dû me cacher à Tunis, avant de fuir à pied vers l’Algérie. J’ai ensuite poursuivi mon exil en France et dans plusieurs pays arabes, une traversée de douze ans que je qualifie d’« exil forcé ». À ce moment-là, mon engagement avait évolué : je m’étais éloigné du Baath pour intégrer le groupe marxiste-léniniste de Tunisie, en dialogue avec la direction de Perspectives.

 

Monchef Chebbi

 

J’ai également milité au sein de Al Aâmil Ettounsi, un groupe dont le journal, initialement publié en dialecte tunisien par un coiffeur de Belleville, a été arabisé avec ma participation.

Mon parcours m’a aussi conduit à m’impliquer dans la cause palestinienne, un engagement* constant dont je parle dans mon ouvrage « Chemins de traverse ». J’ai été en contact avec plusieurs courants de la résistance et j’ai œuvré pour diverses causes progressistes.

Après des années d’exil, j’ai négocié mon retour avec l’ambassadeur tunisien à Paris, Si Hedi Mabrouk. Mais à mon arrivée, j’ai de nouveau été incarcéré, quoique brièvement cette fois. J’ai repris mes activités militantes en Tunisie, toujours fidèle à mes convictions.

Pionnier de l’engagement partisan en Tunisie, j’ai appartenu ou contribué à la création de neuf partis politiques. Cela ne reflète pas une instabilité, mais plutôt une exigence de cohérence : à chaque fois que je me suis senti à l’étroit, je suis parti sans heurts.

Aux côtés d’Abderrahmène Tlili et Moncef Lassoued, nous avons créé l’Union Démocratique Unioniste. Ce projet visait à rassembler les différentes familles du nationalisme arabe. Une tentative qui, à certains égards, a porté ses fruits.

J’ai essayé tout au long de mon parcours d’être patriote, intègre, propre avec un penchant social très important, étant donné que j’ai été marxiste-léniniste et que je gardais cet élan irréductible vers la justice sociale.

J’ai été, en outre, membre de la Chambre des conseillers (la deuxième Chambre du Parlement tunisien). J’ai appris plus tard que cela était en lien avec le fait que le président de la République considérait qu’au sein de cette institution prestigieuse, il fallait qu’il y ait des voix autres que destouriennes. On m’a laissé m’exprimer comme je le voulais, et j’ai pu le faire sans la moindre entrave. Après la révolution, j’ai fondé un parti éphémère.

Votre engagement personnel a-t-il influencé la manière dont vous avez construit vos personnages dans votre nouveau roman « Pile et Face » ?

Évidemment, si j’ai créé les personnages de Hamid, de Zina et d’autres encore, c’est parce que ces injustices ont existé, et existent sans doute encore. Ce qui arrive à Hamid et à sa mère Beya dans mon récit s’inscrit dans une réalité culturelle profondément enracinée : celle d’un droit de cuissage tacite, d’un droit de s’en prendre à une femme sans défense, puis de l’écarter sans ménagement et sans conséquences.

Dans ce cas précis, cette violence prend la forme d’une fausse opportunité offerte à la victoire : poursuivre ses études en France, construire une carrière… une fuite vers l’avant. Mais dans bien d’autres situations, la victime est simplement détruite ou réduite au silence.

Il y a dans tout cela une note sociale, une fatalité arbitraire. Mais ce qui m’importe avant tout, c’est le drame humain. Peut-être est-ce lié à ma propre trajectoire : j’ai passé ma vie à gérer des drames politiques, des ruptures, des réconciliations, des alliances – presque des mariages – avec des partis. On pourrait dire que je suis polygame en politique.

Il y a eu des moments où j’avais un pied ici et l’autre ailleurs, tiraillé entre différents engagements. Cela fait partie de ce que je suis, parce que j’appartiens à une société elle-même morcelée, incomplète et ne sachant à quel dieu se vouer. Cela dit, j’ai toujours su entretenir de bonnes relations avec des militants ayant fait des choix différents des miens. L’adversité ne m’a jamais empêché de reconnaître la valeur des autres parcours.

S’agit-il d’un livre féministe ?

Il y a, bien sûr, un aspect féministe dans mon travail. Je crois profondément en la défense des femmes. D’ailleurs, les moments les plus forts, ceux qui m’ont ému jusqu’aux larmes, sont ceux où cette dimension humaine et féminine prend le dessus. La rencontre entre les deux Beya, par exemple – la fille de Hamid et la mère de ce dernier –, est, à mes yeux, le point culminant du livre. C’est son sommet émotionnel.

Cette scène n’a rien d’anodin. Je ne l’ai pas écrite par hasard. Elle symbolise la réconciliation, la sortie de l’isolement, la transmission silencieuse entre deux femmes marquées par l’histoire. Je lui ai consacré beaucoup de temps et d’espace.

C’est votre premier roman. Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir ce genre littéraire ?

Je n’étais pas monolithique en politique, pourquoi le serai-je en littérature ? Je suis à la base scientifique. J’ai écrit plusieurs livres d’histoire. Je garde, cependant, un côté romantique.

J’ai publié un recueil de poésie et je compte en publier un ou deux autres. J’écris beaucoup de poésie. Je suis toujours inspiré. J’aime faire ça. J’ai écrit plusieurs nouvelles qui paraîtront probablement dans des recueils qui seront publiés chez Arabesques ou une autre maison d’édition. Écrire un roman a été pour moi une sorte de pari. C’est au public de juger la valeur littéraire de ce que je publie. Je ne demande pas à être loué ou applaudi. Je demande juste à être lu et jugé.

Quel genre littéraire vous ressemble le plus ?

Je suis très poète en matière de littérature. En lisant mon roman, on peut constater que mon esprit est très poétique. Mon esprit ne fait que ça ! Je me sens plus poète que romancier.

Comment avez-vous trouvé le titre de votre livre ?

Écoutez ! La vie de chaque individu est faite de joies et d’amertumes. Elle est faite de rires et de larmes. Elle est même faite de rires aux larmes. Ainsi, cette amertume, qui a été le lot du personnage de Hamid pendant si longtemps, a basculé en retrouvailles joyeuses et émouvantes, constituant les deux faces d’une monnaie, les deux pages d’une feuille, le jour et la nuit, plutôt la nuit et le jour. Ce mot est tout de suite venu. Certains m’ont conseillé d’intituler le livre « images d’une vie ». J’ai refusé parce que j’ai voulu que le titre soit sec. Par contre, je ne sais pas s’il a déjà été utilisé dans la littérature internationale.

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Heurts migratoires : Trump mobilise la garde nationale à L.A

08. Juni 2025 um 12:21

Selon divers médias, le président américain, Donald Trump, a annoncé samedi 8 juin l’envoi de 2 000 soldats de la garde nationale en Californie, en réponse aux manifestations visant les forces anti-immigration.

2 000 membres de la Garde nationale ont été déployés à Los Angeles, annonce la Maison Blanche. Cette décision intervient alors que, depuis deux jours, des heurts entre des manifestants opposés aux expulsions de sans-papiers et des forces de l’ordre à Los Angeles ont lieu.

Revenons aux faits

Les affrontements ont éclaté vendredi 6 juin, lorsque des manifestants opposés aux expulsions de sans-papiers ont lancé des œufs sur des véhicules de l’ICE, la police de l’immigration, en réaction à une série d’arrestations. Samedi7  juin, des agents de l’ICE se sont rendus près d’un magasin Home Depot, un lieu connu pour rassembler des travailleurs sans-papiers en quête d’emplois journaliers. L’arrivée des forces de l’ordre a rapidement attiré des manifestants, qui ont lancé des projectiles et tenté de bloquer un véhicule de police…

Le président Donald Trump a fixé à la police de l’immigration un objectif de 3 000 arrestations quotidiennes de migrants en situation irrégulière. Plusieurs observateurs estiment que ces opérations donnent lieu à des débordements.

Bien entendu, le président américain s’est félicité de ces arrestations sur son réseau social Truth.

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Un séisme de magnitude 6,2 secoue la région sud de l’Océan Indien

08. Juni 2025 um 09:22

Un séisme d’une magnitude de 6,2 a été enregistré, samedi 7 juin au niveau de la dorsale Indo-Antarctique occidentale, selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), rapporte un média local.

Le tremblement de terre est situé dans une zone océanique isolée, localisée à 10 kilomètres de profondeur aux coordonnées 47,83° sud de latitude et 116,02° est de longitude. Il n’a pour l’instant entraîné ni alerte au tsunami ni signalement de dommages.

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Nabeul : Un fugitif rattrapé après son évasion du tribunal

08. Juni 2025 um 10:13

Les agents de la police judiciaire de Nabeul ont réussi, vendredi 6 juin 2025, à interpeller un détenu qui s’était échappé récemment du Tribunal de première instance de la région, a-t-on appris grâce à une source sécuritaire relayée par Mosaïque Fm.

D’après la même source, l’évasion du détenu, poursuivi dans une affaire de droit commun, a entraîné la mise à pied de deux agents de sécurité. Ces derniers ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête en cours.

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Assassinat de Hichem Miraoui : le Parquet antiterroriste saisi

03. Juni 2025 um 17:09

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire de l’assassinat de Hichem Miraoui, un citoyen tunisien tué samedi 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens, dans le département du Var. Une enquête préliminaire a été ouverte pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race ou de la religion », à la suite de vidéos de revendication évoquant des motivations terroristes et xénophobes.

L’information a été confirmée, mardi 3 juin, par l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, dans une publication sur la page Facebook de l’ambassade. « Ce crime raciste et prémédité nous frappe au plus profond de notre humanité commune », a-t-elle regretté.

Les faits se sont produits dans la soirée du 31 mai. Selon plusieurs médias français, un homme de 53 ans de nationalité française a ouvert le feu sur son voisin, un ressortissant tunisien de 45 ans, le tuant sur le coup. Un jeune homme de nationalité turque a également été blessé. L’agresseur a été immédiatement interpellé par la gendarmerie et placé en détention.

« À la suite de cet assassinat odieux, je tiens à adresser mes condoléances les plus sincères à la famille de la victime, à ses proches, à la communauté tunisienne en France, ainsi qu’aux autorités et au peuple tunisien », a ajouté Anne Guéguen.

Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lui aussi fermement condamné cet acte, le qualifiant de « raciste et terroriste ». Lors d’un entretien téléphonique, lundi, avec son homologue tunisien, Khaled Nouri, il lui a présenté ses condoléances au nom du gouvernement français. Il a assuré que les autorités judiciaires feront preuve de la plus grande rigueur et que l’auteur de cet acte inqualifiable sera sévèrement sanctionné. « Ce crime ne représente en rien la société française ni les valeurs de la République », a-t-il souligné.

De son côté, Khaled Nouri a condamné avec vigueur ce crime abject, qui a suscité une vive émotion et une profonde indignation en Tunisie. Il a appelé à renforcer la protection de la communauté tunisienne résidant en France, en insistant sur l’importance d’une approche préventive pour éviter la répétition de tels actes inhumains.

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Première livraison du triphosphate extra au Bangladesh

03. Juni 2025 um 17:05

L’usine Mdhila 1, du Groupe chimique tunisien (GCT), a transporté fin mai sa toute première cargaison de triphosphate extra vers le Bangladesh, via le port commercial de Sfax. C’est ce qu’a annoncé une source du GCT à Mosaïque FM.

La première cargaison de 27 000 tonnes de triphosphate extra a été expédiée dans le cadre d’un programme d’exportation totalisant 110 000 tonnes pour 2025. Une deuxième livraison est prévue d’ici fin juin 2025.

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Environnement : Menzel Bourguiba lance l’offensive verte!

03. Juni 2025 um 15:07

Une réunion s’est tenue au siège de la municipalité de Menzel Bourguiba (Bizerte) ce mardi 3 juin, pour discuter de la situation environnementale dans la région. Il a été décidé de constituer une équipe de travail regroupant des représentants de la municipalité, de la direction régionale de la santé, du conseil local et de la société civile. Elle se chargera d’élaborer un plan d’action concret pour la prise en charge de l’hôpital régional, à partir du 11 juin.

Un consensus a été établi pour changer l’image négative de la zone autour du rond-point, valoriser pleinement cet espace, renforcer les contrôles et appliquer strictement la loi contre ceux qui jettent des déchets. D’autres mesures contraignantes seront mises en place, et une nouvelle réunion sera organisée prochainement pour régler les problèmes en suspens, selon Jawhara Fm.

Le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yacoub, qui a présidé cette séance en présence du directeur chargé du suivi des projets municipaux au ministère de l’Intérieur, Ali Najeh, a souligné que la protection de l’environnement est un engagement quotidien indispensable pour garantir une vie décente aux citoyens et un cadre de développement sain. Il a rappelé l’importance d’agir sur les « points noirs » dans toute la région, notamment à Menzel Bourguiba. Et ce, via des programmes réguliers et des initiatives participatives municipales qui ont déjà montré leur efficacité. Il a encouragé toutes les parties à revoir leurs méthodes de travail et à intensifier les campagnes de sensibilisation.

Cette réunion a regroupé, entre autres, le chef de la délégation, Ziad Harzallah, la secrétaire générale de la municipalité, Samah Abbassi, ainsi que plusieurs représentants des administrations, des élus locaux et régionaux, et des membres de la société civile.

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Mort du Pr Étienne-Émile Baulieu, inventeur de la pilule abortive

31. Mai 2025 um 07:29

Le professeur Étienne-Émile Baulieu, pionnier de la pilule abortive, est décédé vendredi 30 mai à l’âge de 98 ans, rapporte l’AFP, citant son épouse.

Médecin et chercheur, Étienne-Émile Baulieu était mondialement reconnu pour ses travaux sur les hormones stéroïdes, aux répercussions scientifiques, médicales et sociétales majeures.

L’inventeur de la pilule abortive est né le 12 décembre 1926 à Strasbourg sous le nom d’Étienne Blum. Il adopte le nom d’Émile Baulieu à l’âge de 15 ans lorsqu’il s’engage dans la Résistance.

« Ses recherches étaient portées par sa foi dans le progrès scientifique, son engagement pour la liberté des femmes et son désir d’améliorer la vie de tous », a déclaré son épouse, Simone Harari Baulieu.

Le président Emmanuel Macron a salué, à travers une publication sur le réseau social X, un esprit de progrès : « Résistant, génie de la recherche, inventeur de la pilule abortive, il permit aux femmes de conquérir leur liberté. Nous perdons un éclaireur de courage ».

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a souligné que « l’exigence de la dignité humaine a été le fil conducteur de toute son existence ».

Et pour Rachida Dati, c’est « un homme profondément engagé », ajoutant que « les femmes lui doivent énormément ».

De son côté, le collectif Avortement en Europe l’a qualifié de « véritable défenseur des droits des femmes », en rappelant son rôle essentiel dans l’accès à l’avortement, qui permet aujourd’hui à de nombreuses femmes à travers le monde de faire ce choix.

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Les barrages remplis à 40%

30. Mai 2025 um 16:22

D’après l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage global des barrages s’élève à 40% au vendredi 30 mai.

La répartition par région est la suivante :

  • Nord : 47,8% (886,248 millions de m³ contre 725,132 millions de m³ en 2024)

  • Centre : 14,8% (66,545 millions de m³ contre 44,385 millions de m³ en 2024)

  • Cap Bon : 30% (18,530 millions de m³ contre 5,716 millions de m³ en 2024)

Le volume total d’eau stocké dans les barrages atteint ainsi 971,322 millions de m³, contre 775,233 millions de m³ à la même date en 2024.

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