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Heute — 23. Mai 2025Haupt-Feeds

Textile tunisien : 3 milliards de dinars d’exportations et une consommation d’eau maîtrisée

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 19:39

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a déclaré vendredi à Monastir que la consommation nationale d’eau par le secteur industriel tunisien, tous domaines confondus, ne dépasse pas 2 %. Elle a précisé que le secteur du textile-habillement a réalisé des investissements significatifs pour traiter et valoriser les eaux usées.
Prenant la parole à l’occasion de l’ouverture de la conférence nationale intitulée « Le secteur textile et la gestion permanente des ressources hydrauliques », la ministre a appelé les acteurs économiques à adopter une approche scientifique fondée sur la sensibilisation, la rationalisation de la consommation d’eau et la réutilisation des eaux traitées. Selon elle, cette démarche est essentielle pour réussir la transition vers une industrie textile plus durable et écologiquement responsable.
Fatma Thabet Chiboub a également insisté sur l’importance de mettre en place des mesures concrètes, telles que l’amélioration de l’efficacité des systèmes de production et la promotion de pratiques industrielles propres. Elle a rappelé que le secteur textile-habillement constitue l’un des piliers de l’économie nationale. Il joue un rôle déterminant dans le maintien des équilibres économiques et sociaux, tout en contribuant de manière significative à la balance commerciale, aux exportations et à l’attraction des investissements étrangers.
Actuellement, le secteur textile-habillement représente 30 % de l’emploi industriel en Tunisie, avec plus de 150 000 postes. Il regroupe 1 400 entreprises, soit 31 % de l’ensemble des entreprises industrielles du pays, dont 200 sont intégrées à l’échelle internationale. Il contribue également à hauteur de 15 % aux exportations industrielles nationales. Durant les quatre premiers mois de l’année 2025, ses exportations ont atteint environ 3 milliards de dinars, selon les données du ministère de l’Industrie.
Les travaux de la conférence ont permis de présenter plusieurs communications axées sur l’état actuel du secteur textile, les moyens de valoriser l’utilisation de l’eau dans l’industrie et les procédés de lavage, ainsi que les résultats de recherches scientifiques menées dans les centres de recherche tunisiens sur les technologies de recyclage. Des méthodes modernes d’économie d’eau ont également été exposées, soulignant la capacité d’innovation du secteur dans sa démarche vers la durabilité.

Bourse de Tunis: le Tunindex clôture la semaine sur une note positive

Le marché boursier a clôturé la semaine du 19 au 23 mai 2025 sur une note positive, lr Tunindex progressant de 0,5 % à 11 422,78 points. Depuis le début de l’année en cours, le Tunindex affiche une performance louable de +14,8%, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La semaine écoulée a été marquée par un rythme d’échanges assez soutenu, cumulant une enveloppe de 58,4 MDT. Quatre transactions de bloc d’une valeur totale de 6,1 MDT ont dynamisé les échanges. Ces transactions ont porté sur le titre PGH.

Analyse des valeurs

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING s’est offert la meilleure performance de la semaine. Drainant un flux de 1 MDT sur la semaine, l’action s’est envolée de 17,3 % à 21,250 D.

Le titre SOMOCER a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action du spécialiste en céramique a affiché un rebond

de 15,6 % à 0,740 D. Sur la semaine, la valeur a drainé un volume réduit de 152 mille dinars.

Le titre TUNINVEST s’est placé en lanterne rouge. L’action de la société d’investissement a reculé de -9,9 % à 8,100 D notant que la valeur a amassé un flux hebdomadaire quasi nul.

Le titre ASSAD s’est mal comporté sur la séance. L’action du producteur des batteries automobiles s’est effritée de -4,0 % à 1,920 D dans des échanges limités de 321 mille dinars.

PGH a été la valeur phare de la semaine faisant savoir que l’action du plus grand holding en Tunisie a particulièrement animé le marché, amassant un volume de 4,7 MDT, soit 16,7 % du volume total transigé sur la Cote. Le titre a progressé de 0,3 % à 15,040 D.

Avec TAP

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Météo : nuages et précipitations durant la nuit de 23 mai

Des nuages parfois denses seront enregistrées durant la nuit de 23 mai, sur les régions ouest et du centre et la région de Gafsa avec des cellules orageuses accompagnées de pluies localement intenses et de chutes de grêles par endroits.

Ces précipitations concerneront les régions est au cours de la nuit, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le vent soufflera de secteur nord au nord et au centre et de secteur Est au sud, relativement fort à fort près des côtes et sur le sud et modéré ailleurs.

La mer sera agitée à très agitée. Les températures seront comprises, cette nuit, entre 15 et 20 degrés dans le nord, et le centre, entre 21 et 25 degrés dans le reste des régions et atteignant 12 degrés sur les hauteurs ouest.

Avec TAP

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ARP: Un projet de loi pour plafonner les garanties des prêts bancaires

Un groupe de députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) vient de présenter une proposition de loi visant à fixer un plafond légal aux garanties exigées pour les prêts bancaires.

Cette initiative législative relative à la question des garanties bancaires a été déposée, alors que le système de crédit bancaire en Tunisie, fait face à de véritables problématiques liées aux conditions excessives imposées par les établissements financiers, avec des garanties qui dépassent souvent 150 % du capital emprunté (capital et intérêts). Les garanties bancaires exorbitantes qui sont à l’encontre du principe de proportionnalité implicitement prévu dans la législation tunisienne, constituent un fardeau pour les demandeurs de financement, en particulier, les propriétaires des petits et moyens projets.

Il s’agit, également, de l’absence de transparence dans la détermination de la valeur des garanties exigées. De plus, les banques ne sont pas obligées de justifier leurs choix auprès des clients, selon le document du projet de loi soumis à la commission des finances et du budget du Parlement. L’article 4 de ce projet de loi fixe un plafond légal clair pour les garanties qui ne dépasse pas 100 % du montant principal du prêt hors intérêts et commissions, concrétisant, ainsi, le principe de l’équilibre contractuel et préservant les droits du maillon le plus faible dans la relation bancaire. Le texte du projet de loi oblige, également, les institutions bancaires de justifier la valeur des garanties et d’informer le client et précise que toute clause contractuelle contraire serait annulée.

L’autorité réglementaire sera habilitée à définir les cas d’exception, selon cette proposition de loi qui qualifie cette mesure de  » nécessaire » pour protéger les emprunteurs et renforcer leur confiance dans le système bancaire. Le projet de loi vise, principalement, à organiser les garanties des prêts bancaires de manière à garantir l’équilibre entre les intérêts des établissements financiers et ceux des emprunteurs. Il s’agit, également, de garantir la durabilité du système financier et bancaire et de soutenir la croissance économique. A rappeler que l’Association nationale des petites et moyennes entreprises(ANPME) a déjà  appelé à la révision et à la modernisation du cadre législatif régissant le financement des PME, afin de garantir l’équité et l’efficacité dans l’orientation des crédits vers leurs bénéficiaires légitimes, en particulier, ceux classés dans les catégories 0, 1 et 2. Dans un communiqué publié le  8 avril 2025, l’association a exprimé sa préoccupation face aux difficultés rencontrées par les PME pour accéder au financement bancaire, malgré leur rôle crucial dans la relance économique et la réalisation d’un développement global et durable.

Avec TAP

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Crédit en Tunisie : bientôt un plafond légal pour les garanties exigées par les banques ?

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 18:51

Un groupe de députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a récemment présenté une proposition de loi visant à fixer un plafond légal pour les garanties exigées dans le cadre des prêts bancaires.
Cette initiative législative, qui porte sur la problématique des garanties bancaires, intervient dans un contexte où le système de crédit en Tunisie est confronté à de sérieuses difficultés, notamment en raison des conditions excessives imposées par les établissements financiers. Ces derniers exigent souvent des garanties dépassant 150 % du montant emprunté (capital et intérêts).

Ces garanties bancaires excessives vont à l’encontre du principe de proportionnalité, implicitement prévu par la législation tunisienne, et représentent un véritable fardeau pour les demandeurs de financement, en particulier les propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME).

La proposition de loi met également en lumière le manque de transparence dans l’évaluation des garanties exigées. Les banques ne sont actuellement pas tenues de justifier leurs exigences auprès des clients, selon le document présenté à la Commission des finances et du budget du Parlement.

L’article 4 de cette proposition de loi prévoit un plafond légal clair pour les garanties, qui ne pourrait dépasser 100 % du montant principal du prêt, hors intérêts et commissions. Cette mesure vise à instaurer un équilibre contractuel et à protéger les droits de la partie la plus vulnérable dans la relation bancaire.

Le texte impose également aux établissements bancaires l’obligation de justifier la valeur des garanties demandées et d’en informer leurs clients. Toute clause contractuelle contraire serait considérée comme nulle et non avenue.

Selon la proposition, l’autorité réglementaire serait habilitée à définir les cas d’exception. Le texte qualifie cette mesure de « nécessaire » pour protéger les emprunteurs et renforcer leur confiance dans le système bancaire.

L’objectif principal du projet est de mieux encadrer les garanties des prêts bancaires afin d’assurer un équilibre entre les intérêts des établissements financiers et ceux des emprunteurs. Il s’agit aussi de garantir la durabilité du système financier et de soutenir la croissance économique.

Il convient de rappeler que l’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a déjà appelé à une révision et à une modernisation du cadre législatif régissant le financement des PME, afin d’assurer l’équité et l’efficacité dans l’octroi des crédits aux bénéficiaires légitimes, notamment ceux classés dans les catégories 0, 1 et 2.

Dans un communiqué publié le 8 avril 2025, l’association a exprimé sa vive préoccupation face aux difficultés rencontrées par les PME pour accéder au financement bancaire, malgré leur rôle crucial dans la relance économique et le développement durable.

BH Bank, BEI et UE : Un programme commun pour renforcer la compétitivité des PME tunisiennes

23. Mai 2025 um 18:20

La BH Bank, la BEI et l’Union européenne ont organisé, hier à Tunis, une journée dédiée aux PME tunisiennes pour les aider à devenir plus compétitives, durables et prêtes à affronter les nouvelles exigences des marchés européens.

La Presse — La BH Bank, en coopération avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et grâce au soutien financier de l’Union européenne, a ainsi tenu une journée de sensibilisation et d’accompagnement destinée aux entreprises engagées dans l’export et la durabilité. L’événement s’inscrit dans le cadre du «Trade and Competitiveness Program» (TCP), qui ambitionne de hisser les entreprises locales au niveau des standards internationaux.

«Il ne s’agit plus seulement de produire mieux ou moins cher, mais de produire durablement. Donc, pour notre institution, investir dans la compétitivité verte des PME, c’est investir dans l’avenir de notre économie», a déclaré Lotfi Ben Hamouda, directeur général par intérim de la BH Bank.

La rencontre a également mis en lumière les défis posés par la transition énergétique, la décarbonation et les nouvelles réglementations européennes, comme la future taxe carbone aux frontières. Trois filières ont été spécifiquement ciblées : l’agroalimentaire, le textile et les composants automobiles, qui concentrent une large part des exportations tunisiennes vers l’Union européenne.

Dans ce contexte, le DG par intérim a précisé que la stratégie 2023–2026 de la banque repose sur trois axes fondamentaux : digitalisation, durabilité et proximité. À travers des lignes de financement vert, des produits adaptés et un appui technique renforcé, la banque entend faire émerger une nouvelle génération de PME capables de relever les défis environnementaux et économiques contemporains.

«Nos PME sont vulnérables, mais agiles. Elles peuvent devenir les champions de la transition écologique si elles sont soutenues, valorisées et accompagnées», a-t-il ajouté.

170 millions d’euros pour innover, se verdir et croître

Jean-Luc Revéreault, chef de la Représentation de la BEI en Tunisie, a de son côté annoncé le lancement opérationnel d’une ligne de crédit de 170 millions d’euros dédiée aux petites et moyennes entreprises tunisiennes.

Ce financement s’inscrit lui aussi dans le cadre du programme «Trade and Competitiveness», une initiative régionale portée par l’Union européenne pour aider les entreprises à répondre aux exigences internationales, notamment environnementales, et à mieux accéder aux marchés étrangers.

«Ce partenariat avec la BH Bank marque une étape importante. Nous voulons donner aux PME tunisiennes les moyens d’investir, de se moderniser et de répondre aux exigences croissantes en matière de durabilité, notamment avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières», a déclaré Jean-Luc Revéreault.

La ligne de crédit, conclue avec l’État tunisien en 2023, a été récemment activée par la Banque centrale de Tunisie. La BH Bank fait partie des institutions financières chargées de sa mise en œuvre, sous forme de crédits bonifiés et à conditions avantageuses, afin de faciliter l’investissement et d’encourager des pratiques responsables.

Parallèlement, la BEI prévoit de lancer une ligne de garantie, également financée par l’Union européenne, afin d’inciter les banques locales à appuyer des projets à fort potentiel, mais perçus comme plus risqués.

Un autre volet fondamental de cette initiative porte sur l’assistance technique. Plusieurs millions d’euros y sont alloués, permettant aux PME de bénéficier d’un accompagnement sur mesure : élaboration de business plans bancables, conseils pour la transition énergétique et mise en conformité avec les normes internationales.

«Le soutien aux PME est un pilier de notre engagement en Tunisie. Il s’agit de les aider à surmonter les défis liés à la crise climatique, aux tensions géopolitiques et à la compétitivité globale», a poursuivi Jean-Luc Revéreault, en soulignant que ce programme complète les efforts de l’Union européenne et de ses partenaires pour construire un tissu économique tunisien plus résilient et aligné sur les objectifs de développement durable.

L’UE mise sur une croissance inclusive en Tunisie

Un constat partagé par Marco Stella, chef de section Développement économique à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, qui a rappelé l’importance stratégique du soutien européen au secteur privé tunisien.

«Cette journée est très importante pour l’Union européenne. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de soutien à l’économie tunisienne, au-delà de l’appui financier apporté via la BEI et la BH Bank. Il s’agit de renforcer durablement la capacité des PME à innover, exporter et accéder au financement», a-t-il souligné.

Il a également précisé que l’UE mobilise un ensemble d’outils complémentaires : appui budgétaire direct à l’État tunisien, financement de projets dans des filières porteuses (agroalimentaire, textile, mécatronique) et soutien ciblé aux entreprises dirigées par des jeunes, des femmes ou localisées dans les zones défavorisées.

«Notre soutien vise à créer un écosystème favorable à l’innovation, à la transition verte et à l’inclusion économique. Ce programme est un exemple de ce que nous appelons «l’Équipe Europe» : une approche coordonnée et multisectorielle entre la Commission européenne, la BEI et les États membres», a-t-il expliqué.

Marco Stella a par ailleurs mis en avant le potentiel du secteur privé tunisien, moteur essentiel de l’emploi et de la croissance, tout en reconnaissant les freins existants : accès difficile au crédit, faible longévité des PME et inégalités territoriales.

«L’Union européenne est résolument engagée à renforcer le climat des affaires, à soutenir l’investissement vert et à accompagner les entreprises vers des chaînes de valeur durables et globales. Le programme «Trade and Competitiveness» constitue l’un de nos principaux leviers en ce sens», a-t-il conclu.

Il convient de rappeler que ce programme, mis en œuvre conjointement par la BH Bank, la BEI et l’Union européenne, vise à accélérer la transition énergétique des PME tunisiennes et à les préparer aux nouvelles normes européennes, en particulier dans les secteurs qui concentrent l’essentiel des exportations du pays.

La journée organisée à Tunis a permis de sensibiliser les entreprises aux enjeux liés à la durabilité et à la décarbonation, à travers des ateliers pratiques et des échanges directs avec des experts. Plus de 150 participants y ont pris part. L’assistance technique a été assurée par la «Frankfurt School of Finance & Management», mandatée par la BEI pour accompagner les entreprises tunisiennes vers une croissance plus verte et plus durable.

Des faits et des chiffres

23. Mai 2025 um 18:10

28,9 %

La chute de 28,9 % des recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne à 2.442,4 millions de dinars au cours des six premiers mois de la campagne 2024-2025, malgré une hausse de 40,1 % des volumes exportés, révèle une problématique préoccupante : la dévalorisation du produit sur les marchés internationaux.

Cette baisse de revenu, largement expliquée par un effondrement des prix moyens (-48,9 % en avril), met en lumière la forte dépendance du secteur à la vente en vrac, qui représente encore 88,1 % des volumes exportés. Seule une faible part des exportations (17,7 %) provient d’huile conditionnée, pourtant bien plus rémunératrice.

Le paradoxe est frappant : plus d’huile vendue, mais moins d’argent perçu. Cette situation met en évidence la nécessité stratégique de monter en gamme, en valorisant davantage l’huile tunisienne à travers le conditionnement, la labellisation (notamment biologique) et une meilleure présence sur les marchés haut de gamme. La faible part de l’huile conditionnée, même biologique (5 %), témoigne d’un manque de structuration dans la chaîne de valeur.

Face à cette dynamique défavorable, l’avenir du secteur passe par une transformation profonde de son modèle d’exportation, axée sur la qualité, la traçabilité et la marque « Tunisie ».

7.400

7.400 milliards de dollars, c’est la valeur attendue du marché mondial du e-commerce d’ici fin 2025, soit 24 % des ventes de détail mondiales. Ce chiffre spectaculaire illustre à quel point le commerce en ligne est devenu une force motrice de l’économie mondiale. En représentant près d’un quart des ventes de détail mondiales, le e-commerce dépasse aujourd’hui le simple canal de vente pour s’imposer comme un véritable écosystème économique, culturel et technologique.

Cette croissance fulgurante s’explique par une convergence de facteurs : l’essor de l’intelligence artificielle qui permet une personnalisation inédite, l’explosion du social commerce, ou encore l’adoption massive des smartphones dans les marchés émergents. Mais ce chiffre cache aussi une mutation des attentes consommateurs : rapidité, durabilité, fluidité et engagement. A l’échelle mondiale, ce sont les acteurs capables de s’adapter à ces nouvelles exigences qui façonneront l’avenir du commerce.

Il ne s’agit plus simplement de vendre en ligne, mais de réinventer l’expérience client dans un monde en transformation. Derrière ces 7.400 milliards se dessinent donc des opportunités colossales, mais aussi des défis stratégiques majeurs, notamment en matière de logistique, de respect de l’environnement et de souveraineté numérique.

687,1

687,1 millions de dinars est le montant des recettes générées par les exportations de dattes tunisiennes au cours des sept premiers mois de la campagne 2024-2025, marquant une baisse de 4,3 % par rapport à la campagne précédente.

Cette baisse, bien qu’elle puisse sembler modérée, révèle des tensions plus profondes dans un secteur stratégique pour l’économie agricole du pays. Avec 687,1 millions de dinars générés à fin avril 2025, les dattes demeurent une source de revenus importante, mais la baisse des quantités exportées (-6 %) signale un recul de la compétitivité sur certains marchés.

La variété «Deglet Ennour», fleuron de la production tunisienne, représente toujours 85,4 % des volumes exportés, mais son prix moyen de 7 DT le kilo ne suffit pas à compenser le recul des volumes. Autre indicateur préoccupant : la chute de 21,6 % des recettes issues des dattes biologiques, malgré une légère hausse des quantités exportées. Cela laisse penser à une pression sur les prix et à un positionnement insuffisamment valorisé à l’international, notamment face à une concurrence marocaine ou algérienne plus agressive.

Les principaux marchés — UE, Afrique et Asie — restent des débouchés essentiels, avec le Maroc en tête des importateurs. Toutefois, pour inverser cette tendance baissière, la filière devra miser sur la diversification des produits dérivés, l’optimisation logistique et une montée en gamme, notamment dans le segment bio.  

Démarchage téléphonique interdit en France… et des milliers d’emplois dans l’œil du cyclone en Tunisie!!!

23. Mai 2025 um 18:55
Démarchage téléphonique interdit en France… et des milliers d’emplois dans l’œil du cyclone en Tunisie!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Phénomène lucratif, en étant, toutefois, agaçant pour les citoyens français submergé par le porte-à-porte et les coups de téléphone à n’importe quelle heure de la journée, le démarchage commercial est devenu une industrie qui accapare un grand nombre de main d’œuvre, particulièrement en Tunisie, avec les nombreux centres d’appel qui y pullulent. Mais, voilà que le parlement français qui vient d’adopter mercredi 21 mai, après un ultime vote du Sénat, l’interdiction du démarchage téléphonique non consenti, une pratique qui exaspère les consommateurs constamment sollicités pour des propositions commerciales.

Dans le cadre d’une proposition de loi plus large sur la fraude aux aides publiques, la chambre haute a définitivement adopté ce dispositif, qui imposera à tous les démarcheurs d’obtenir au préalable le consentement des consommateurs avant de les solliciter, une logique inversée par rapport aux règles actuelles. La mesure entrera en vigueur en août 2026.

L’idée est simple : interdire aux entreprises de démarcher par téléphone « directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte » une personne « qui n’a pas exprimé préalablement son consentement » de manière « libre, spécifique, éclairée, univoque et révocable ». Ce sera à l’entreprise de prouver que le consommateur a exprimé clairement son accord pour être démarché par téléphone. Seule exception prévue : lorsque la sollicitation intervient « dans le cadre de l’exécution d’un contrat en cours ».

L’accord trouvé par députés et sénateurs en commission mixte paritaire « a été de dire que les acteurs auront un an pour s’organiser, mais qu’on ne mettrait aucune exception ». Raison pour laquelle ce nouveau dispositif n’entrera en vigueur que dans un an. Ce texte vient cependant renforcer les sanctions encourues par les entreprises qui seraient reconnues coupables d’abus de faiblesse devant la justice. Toute personne condamnée dans ce cadre est susceptible d’être condamnée à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 000 euros. Pour une entreprise, la sanction équivaut à « 20 % du chiffre d’affaires moyen annuel ».

Pour la Tunisie, les risques sont très importants, surtout en cette période au cours de laquelle les opportunités d’emploi ne courent pas les rues et il faut compter, aussi, avec ceux qui vont disparaitre, avec le départ ou la dissolution de certaines entreprises spécialisées comme Téléperformance et les deux cents sociétés qui opèrent dans le secteur et qui emploient plus de 25 mille personnes.

Sejnene : Avec Carrefour et l’AMC, des poupées pour briser le tabou du cancer du sein.

Sejnene, Tunisie. Dans les zones rurales de Tunisie, le cancer du sein reste un sujet tabou. Trop peu discuté, il est souvent diagnostiqué trop tard. Mais à Sejnene, village du nord-ouest tunisien, un espoir discret naît entre les mains de femmes potières. Ce savoir-faire ancestral, reconnu par l’UNESCO, est aujourd’hui réinventé au service d’une cause vitale, et devient le cœur battant d’une campagne de sensibilisation inédite, initiée par Carrefour en soutien à l’Association des Malades du Cancer (AMC), dans le prolongement d’un engagement solidaire construit au fil des années. Une campagne où l’artisanat se fait messager d’espoir, de prévention et de solidarité.

Ce savoir-faire va bien au-delà de l’artisanat : il incarne la transmission, la force des femmes, la mémoire vivante d’une communauté. Aujourd’hui, il est réinventé avec une profondeur nouvelle, mis au service d’un combat universel et intime à la fois, celui de la vie face au cancer du sein. Entre les mains de ces potières, l’argile devient langage, message, éveil. Une forme de résistance douce, modelée avec amour, pour éveiller les consciences et protéger les générations futures.

Carrefour Tunisie, en collaboration avec l’Association des Malades du Cancer (AMC), lance une initiative aussi poignante que symbolique : des poupées en terre cuite inspirées de vraies survivantes du cancer du sein. Chacune est façonnée à la main par une artisane de Sejnene, portant un détail presque invisible mais profondément significatif : une petite bosse sur la poitrine, reproduction fidèle de la première alerte qu’ont su détecter, à temps, les femmes qui ont survécu grâce à l’autopalpation.

Ces poupées racontent une autre histoire. Celle d’un savoir transmis de mère en fille, désormais porteur d’un nouveau message : celui de la prévention et du dépistage précoce.

Un film émouvant, dévoilé en ouverture de campagne, suit le geste précis et lent d’une artisane modelant l’argile. Au fil de la création, la bosse apparaît. Discrète. Importante. Elle devient symbole. Ce film est la première étape d’une campagne de sensibilisation nationale. Les poupées symboliques seront par la suite dévoilées aux journalistes, influenceurs et leaders d’opinion, afin de briser le silence autour de la maladie.

Une partie des poupées est également mise à disposition du public, grâce à l’appui logistique de Carrefour, pour collecter des fonds destinés au traitement du cancer du sein. Ainsi, chaque poupée devient un acte de solidarité, un appel à la vigilance, un outil de sensibilisation.

L’Association des Malades du Cancer met l’accent sur l’importance du dépistage précoce, en s’appuyant sur le patrimoine artisanal local comme fil conducteur de cette nouvelle campagne de sensibilisation.

Mme Zarrouk, présidente de l’association, explique :

« Le dépistage précoce du cancer du sein est un geste de vigilance, comparable au travail minutieux des femmes de Sejnene lorsqu’elles façonnent l’argile. Ce savoir-faire ancestral, précis et attentif, peut symboliquement nous inspirer : comme elles prennent soin de chaque détail, nous invitons chaque femme à prendre soin de sa santé. En réalisant régulièrement des examens, elles peuvent prévenir la maladie et éviter bien des souffrances. À travers cette campagne, nous voulons éveiller les consciences pour faire du dépistage un réflexe salvateur. C’est une campagne pour sauver des vies. »

 

Carrefour, initiateur de cette action, a également tenu à souligner son engagement à travers les mots du responsable marketing de cette opération, Mourad Naili :

« Derrière chaque projet solidaire que nous menons, il y a une conviction profonde : celle qu’une enseigne peut, et doit, jouer un rôle moteur dans les grandes causes sociétales. Ce n’est pas une démarche ponctuelle : Carrefour Tunisie a toujours agi et continuera d’agir pour accompagner les communautés, soutenir les plus fragiles et défendre des causes essentielles. Avec les femmes de Sejnene, nous avons uni nos forces pour que la tradition devienne un levier de sensibilisation.

Chaque poupée créée porte un double message : celui d’un patrimoine vivant et celui de l’espoir face au cancer. C’est un engagement de cœur, que nous assumons avec fierté à travers tout notre réseau. »

 

À Sejnene, la terre a toujours raconté des histoires. Aujourd’hui, elle sauve des vies.

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L’ESPAF Business School transforme la réflexion académique en agenda opérationnel pour l’assurance

23. Mai 2025 um 17:28

« L’École Supérieure Privée d’Assurance et de Finance -ESPAF- Business School a été fondée en 2016 par plusieurs grandes compagnies d’assurance tunisiennes », affirme son leadership intellectuel en initiant un débat stratégique sur la métamorphose du secteur assurantiel à l’ère des risques systémiques.

En orchestrant cette conférence d’envergure, l’institution académique va au-delà de son rôle traditionnel pour s’ériger en véritable think tank du secteur assurantiel. Elle ne se limite pas à un simple état des lieux, mais impulse une dynamique prospective en identifiant les tendances lourdes qui redéfiniront les fondamentaux de l’assurance dans la prochaine décennie. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique, qui intègre simultanément les
dimensions technologiques, environnementales et sociétales des mutations en cours.

La conférence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisée récemment à Tunis a constitué un moment phare de réflexion collective, réunissant quatre sommités : Serge Degallaix, diplomate et expert en développement international ; Stéphane Loisel, professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du risque ; Anis Matoussi, directeur de l’Institut du risque et de l’assurance (IRA) et de l’École d’actuariat du Mans ; et Rassem Ktata, président de l’Association tunisienne des actuaires et directeur général de Nextcare & Allianz Partners. Leurs expertises complémentaires, et c’est peu dire, ont permis d’appréhender la complexité des enjeux sous multiples facettes. Leur analyse convergente a mis en lumière une réalité incontournable : le secteur assurantiel doit opérer sa mue la plus radicale depuis sa création, sous peine de devenir obsolète face à l’ampleur des bouleverse
ments globaux.

L’effondrement des paradigmes traditionnels : vers une nouvelle ère actuarielle

L’unanimité s’est faite autour de la nécessité d’abandonner définitivement les modèles linéaires hérités du XXe siècle. Les intervenants ont démontré comment l’accélération du changement climatique invalide les projections basées sur des données historiques, rendant caduques les approches purement statistiques. Stéphane Loisel a particulièrement insisté sur le caractère exponentiel des cyber-risques, dont l’évolution échappe à toute modélisation traditionnelle.

Son analyse a révélé comment les technologies émergentes (blockchain, IoT, intelligence artificielle générative) offrent des solutions inédites pour cartographier ces risques multidimensionnels, tout en créant de nouvelles vulnérabilités nécessitant une vigilance accrue.

La quadrature du cercle technologique : innovation responsable et équilibre des pouvoirs

Le débat sur l’IA a montré des positions nuancées. Anis Matoussi a mis en garde contre le mirage technologique,
soulignant que l’IA n’est pas une solution miracle et doit rester sous contrôle humain, tout en alertant sur les risques de fracture algorithmique. Rassem Ktata a proposé une hybridation des compétences, mêlant expertise actuarielle et nouvelles technologies, surtout dans les économies émergentes pour des transitions plus progressives.

Réinventer l’écosystème assurantiel : alliances stratégiques et nouveaux modèles économiques

Serge Degallaix prône une refonte des relations entre acteurs de l’assurance, favorisant des écosystèmes collaboratifs pour affronter les risques climatiques via des outils financiers innovants. Anis Matoussi complète en soulignant l’importance d’intégrer des approches préventives, transformant les assureurs en acteurs clés de la résilience.

La spécificité tunisienne : handicaps structurels et opportunités uniques

Rassem Ktata a offert une analyse sans concession des lacunes du marché tunisien, tout en identifiant des leviers de
transformation uniques. Son plaidoyer pour une approche globale, combinant standards internationaux et solutions
locales adaptées, a ouvert des perspectives concrètes pour positionner la Tunisie comme laboratoire d’innovation assurantielle en Afrique. La qualité du capital humain et la flexibilité relative des infrastructures réglementaires constituent, selon lui, des atouts décisifs pour expérimenter des solutions avant-gardistes.

Un agenda transformationnel urgent

Cette conférence a transcendé le simple cadre académique pour proposer une feuille de route opérationnelle. Les conclusions appellent à une mobilisation immédiate autour de trois chantiers prioritaires : l’accélération maîtrisée de la transformation digitale, la refonte des mécanismes de solidarité face aux risques systémiques et la création de parcours de formation révolutionnaires pour les professionnels de demain. Il fallait que tout cela soit dit avec l’art et la manière.
Voilà qui est fait

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Tunisie–Afrique : un engagement renouvelé pour une coopération solidaire et multilatérale

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 15:35

La Tunisie réitère son engagement solennel en faveur d’une Afrique prospère, solidaire et résiliente : une Afrique où règne la justice, qui maîtrise les attributs de sa souveraineté, capable de gérer ses ressources naturelles, qui assure sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique, et où les technologies de l’information et de la communication évoluent au rythme de son développement. C’est ce qu’a souligné Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Il s’exprimait lors d’une rencontre organisée vendredi à l’Académie diplomatique internationale de Tunisie, sous le thème « Les défis de l’action africaine multilatérale dans une perspective africaine », dans le cadre de la commémoration de la Journée de l’Afrique, célébrée chaque année le 25 mai.

Soulignant l’engagement de la Tunisie en faveur d’une politique étrangère axée principalement sur le développement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sécurité et de développement solidaire, Nafti a rappelé l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, visant à proclamer l’année 2025 comme l’année du multilatéralisme et du renforcement du système onusien. Une initiative à forte portée symbolique, coïncidant avec le 80ᵉ anniversaire de la création de l’Organisation des Nations unies.

Le ministre a mis en avant les avancées multidimensionnelles ayant profité à l’humanité et à l’Afrique en particulier. Il a toutefois souligné que ces réalisations, aussi significatives soient-elles, ne doivent pas occulter les souffrances et injustices encore présentes dans le monde.

À ce propos, il a dénoncé le génocide perpétré par l’entité occupante à Gaza, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international, qualifiant la situation d’« alarmante », face à l’indifférence et au désengagement de la communauté internationale.

De son côté, l’ambassadrice de Guinée équatoriale et doyenne du Groupe africain en Tunisie, Nsang Ndong Nsuga Gertrudis, a souligné que la Journée de l’Afrique constitue une occasion de réaffirmer que l’avenir du continent repose sur la coopération et la solidarité entre les États africains. Elle a insisté sur la solidarité entre les peuples comme vecteur de prospérité et de valorisation de l’identité africaine.

La diplomate a salué l’engagement de la Tunisie en faveur du renforcement de la coopération avec les pays membres du Groupe africain et a appelé à la simplification des procédures de délivrance du titre de séjour pour les étudiants africains résidant en Tunisie.

La rencontre a permis d’engager un débat autour du développement des relations entre les États africains et les institutions onusiennes, dans une perspective multilatérale, afin de relever les défis géopolitiques et climatiques actuels.

Deux panels ont été organisés à cette occasion : Les défis de l’action multilatérale dans les domaines de la paix et de la sécurité et Les défis de la coopération multilatérale dans les domaines économique et financier

Des représentants de missions diplomatiques accréditées en Tunisie, des responsables onusiens ainsi que des hauts responsables tunisiens ont pris part à l’événement

En marge de cette manifestation, le ministre des Affaires étrangères a inauguré l’exposition philatélique « Le timbre-poste au service de l’Afrique », célébrant l’unité africaine à travers les timbres émis par la Tunisie.

98 jours d’importation pour 22,7 milliards de dinars

23. Mai 2025 um 15:12

La BCT a publié le jeudi 22 mai 2025 ses données sur les réserves en devises. Celles-ci s’établissent à 22,677 milliards de dinars, suffisantes pour couvrir 98 jours d’importation.

Par rapport à mai 2024, on observe :

  • Une baisse de 6 jours de couverture (104 jours en 2024)

  • Un recul de 0,6% en valeur monétaire (22,817 milliards en 2024)

Bien qu’en diminution, ces réserves restent au-dessus du seuil minimal de sécurité fixé à 90 jours d’importation.

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Agriculture durable : les femmes tunisiennes, gardiennes du patrimoine agroalimentaire, réclament plus de soutien

23. Mai 2025 um 15:42

Les femmes sont l’épine dorsale de l’économie rurale et de l’agriculture familiale en Tunisie, comme partout dans le monde. D’ailleurs, l’agriculture familiale qui assure 85% de l’alimentation dans le monde repose sur les femmes. Ces dernières devraient, compte tenu du rôle qu’elles jouent dans la garantie de la sécurité alimentaire, bénéficier de tout l’accompagnement et l’appui nécessaires et occuper la place qu’elles méritent dans les politiques et plans nationaux de développement, selon les intervenants au séminaire national qui s’est tenu, vendredi, à Tunis, sur le “renforcement du rôle des femmes dans la conservation dynamique des systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM) en Tunisie”.

Organisée à l’UTAP, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la biodiversité (22 mai 2025), cette conférence a réuni de nombreuses femmes agricultrices et responsables de GDA, venant de plusieurs régions du pays, des représentants des divers départements ministériels (Environnement, agriculture, femme…), des points focaux en plus du représentant de la FAO et des deux chambres parlementaires (ARP et CNRD).

Le monde compte actuellement, 95 Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial, définis par la FAO comme étant “des systèmes et des paysages remarquables d’exploitation de terres, riches en une diversité biologique d’importance mondiale et évoluant grâce à l’adaptation d’une communauté à son environnement, à ses besoins et à ses aspirations au développement durable”.

La Tunisie, qui projette de créer 5 sites de systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), d’ici 2030 et qui compte déjà trois inscrits dans la liste mondiale, soit les jardins suspendus de Djebba (Béja), les oasis historiques de Gafsa et les cultures Ramli, de Ghar El Melh, est actuellement le premier pays d’Afrique du nord et de la région MENA, en termes de nombre de SIPAM.

Promus par le pays dans le cadre de sa Stratégie et Plan d’action Nationaux sur la biodiversité (2018-2030), comme une priorité pour développer le savoir et valoriser le savoir-faire traditionnel (objectifs Aichi 18 et 19), est actuellement le premier pays d’Afrique du nord et de la région Mena, en termes de nombre de SIPAM.

Noureddine Nasr, expert international en développement rural et agricole a déclaré aux médias que la femme joue un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et des systèmes agricoles ingénieux menacés de disparition.” Ce rôle consiste par exemple à préserver et faire durer les traditions culinaires à partir d’ingrédients et de semences artisanale non importée comme c’est le cas pour le mais de Gafsa qui sert à préparer des plats et des soupes comme la “sliga” et “hsa” pendant l’hiver. A ghar El Melh à Bizerte, les cultures de pommes de terre et de haricot blanc spécifique à cette localité sont aussi jalousement gardées et conservées par les agricultrices. Ce sont elles qui assurent la conservation et la valorisation des produits et des savoirs-faire dans des sites et des écosystèmes fragiles”, a-t-il expliqué.

La Tunisie projette, dans le cadre d’un programme dédié à la conservation impliquant les Collectivités locales pour la valorisation des connaissances et des Savoir-faire traditionnels, de créer 5 sites SIPAM d’ici 2030, notamment à Ghar El Melh, Kerkennah, Djebba, Kesra et l’agrosystème Jessour. Mais, selon Nasr, il existe en Tunisie beaucoup plus que 5 sites SIPAM, “Il faut revenir à un recensement déjà élaboré en 2010-2011, des systèmes en Tunisie qui pourraient être inscrits sur la liste du patrimoine mondial, dont les Ksours de Matmata, Chnenni, Douiret (Sud de la Tunisie), les systèmes pastoraux et nomades à Medenine, les systèmes de pêche à la Charfia à Kerkennah et autres”.

Le porte-parole de l’UTAP, Fethi Ben Khelifa, a appelé les autorités à intégrer le plan d’action sur l’agriculture familiale, élaboré en coordination avec 5 départements ministériels au plan de développement national 2026-2030.

L’agriculture et les produits agro-alimentaire qui contribuent à 14% à la main d’œuvre nationale, 9% à l’exportation et 6% à l’investissement, ne bénéficie que de 3% des financements, a-t-il regretté.

Les femmes agricultrices représentantes des Groupements de développement agricole GDA et des sites SIPAM, sont unanimes à souligner que leur objectif est de préserver le patrimoine national tout en créant des moyens de subsistance et de garantir une vie décente pour leurs famille et aussi une dynamique économique pour les communautés locales.

Ferida Djebbi, présidente du GDA Kounouz Djebba, qui présentait les pratiques de valorisation des figues de Djebba à travers le séchage et la transformation en confitures a évoqué certains problèmes auxquels font face les femmes agricultrices. En plus des difficultés parfois d’écoulement des produits sur les marchés, elle a évoqué le coût de renouvellement des certificats bio, estimé à 2 mille dinars.

“Pour des GDA confirmés et des sociétés bien établies, ça ne pourrait pas poser de problème, mais pour des groupements de femmes dans un milieu rural, payer 2 mille dinars pour renouveler un certificat valorisant les produits locaux et de terroir, c’est aberrant”, a indiqué Djebbi.

Pour des femmes reconnues comme “conservatrices confirmées de patrimoine agricole artisanal national” et qui contribuent activement à la garantie de la sécurité alimentaire, un surcroit d’efforts est nécessaire, d’après les intervenants et intervenantes, pour préserver leurs droits, leur rendre hommage et leur témoigner gratitude.
Une exposition de produits de terroir et de produits valorisés par les GDAs et les sites SIPAM a été organisée à cette occasion, à l’UTAP.

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Manouba : la production céréalière 2025 en hausse de 50 %, avec 850 000 quintaux attendus

23. Mai 2025 um 15:27

La production céréalière dans le gouvernorat de Manouba, devrait atteindre, cette année, 850 mille quintaux, en hausse de 50% par rapport à l’année précédente (470 mille quintaux) dont 520 mille quintaux de blé dur.

Selon le commissariat régional au développement agricole, les superficies céréalières emblavées s’élèvent à 35 mille 500 ha avec un rendement moyen estimé de 24 quintaux par hectare.

La région compte 128 moissonneuses-batteuses, 5 centres de collecte d’une capacité de stockage de 200 mille tonnes, 160 faneuses à foin, 365 tracteurs et 200 citernes.

La saison des moissons au gouvernorat de Manouba devrait démarrer respectivement, les 1er et 11 juin, pour les superficies d’orge et du blé.

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Rencontres professionnelles dédiées aux produits du terroir et produits frais à Rome

23. Mai 2025 um 15:03
Rencontres professionnelles dédiées aux produits du terroir et produits frais à Rome | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise, les 11 et 12 juin 2025, au Centre Agroalimentaire de Rome (CAR), des rencontres professionnelles (B to B) dédiées aux produits du terroir et produits frais, et ce, en collaboration avec l’Ambassade de Tunisie à Rome, et en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et le projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT).

Selon le CEPEX, cet événement comprendra des rencontres professionnelles (B to B) entre les entreprises tunisiennes participantes et les grossistes du CAR ; un espace promotionnel pour l’exposition des produits tunisiens, ainsi que des séances de dégustations. L’objectif est de valoriser l’offre tunisienne auprès des grossistes du Centre Agroalimentaire de Rome et de nouer des collaborations stratégiques sur le marché italien.

Cet évènement est destiné aux professionnels tunisiens exerçants dans les filières des dattes et dérivés ; des tomates séchées et artichauts transformés ; et des fruits et légumes.

Les entreprises tunisiennes intéressées par cet évènement peuvent s’inscrire via le lien suivant : httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/380 au plus tard le 30 mai 2025.

Maghroum’IN : Une nouvelle initiative pour l’entrepreneuriat et l’emploi jeune en culture et sport

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:31

Maghroum’IN a célébré le lancement officiel du Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes, qui marque une étape majeure dans le soutien à l’inclusion économique des jeunes par l’entrepreneuriat culturel et sportif.

Maghroum’IN s’inscrit dans le programme EU4Youth de l’Union Européenne en Tunisie dans le cadre d’une convention avec le gouvernement tunisien. Il est mis en œuvre par l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID), le British Council et la Fondation pour l’Internationalisation des Administrations Publiques (FIAP), en partenariat avec les ministères tunisiens des affaires culturelles et de la Jeunesse et des Sports.

L’événement a réuni 136 jeunes entrepreneuses et entrepreneurs fraîchement sélectionnés, ainsi que les partenaires et les personnes influentes dans les domaines de la culture et des sports. Il a permis de célébrer leur engagement, de présenter les contours du programme, de favoriser les échanges entre jeunes, institutions et partenaires, et de tracer les grandes lignes d’une vision commune fondée sur l’innovation, la créativité et l’inclusion.

Une ambition pour la jeunesse tunisienne

Maghroum’IN s’inscrit dans une dynamique ambitieuse de transformation sociale, en plaçant les jeunes au cœur des dynamiques culturelles et sportives. Depuis 2022, il agit pour renforcer la participation des jeunes à la vie publique, en tenant compte des multiples formes d’exclusion et en valorisant leur potentiel d’expression et de transformation à travers la création, le sport et la culture.

C’est dans cette optique que le Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes a vu le jour. Conçu pour accompagner la création, le développement ou la relance de projets entrepreneuriaux portés par des jeunes dans les secteurs du sport et de la culture, il vise à générer de nouvelles opportunités professionnelles dans des filières souvent marginalisées mais porteuses. Il encourage l’adoption des tendances actuelles, stimule l’innovation et appuie les dynamiques locales

Le lancement du programme a suscité un engouement considérable. Pas moins de 553 candidatures ont été reçues, dont 445 pour le parcours Incubation et 108 pour le parcours Accélération. Après une première phase de sélection sur dossier, 242 candidatures ont été présélectionnées. Au terme d’entretiens individuels, 136 jeunes ont été retenus : 82 suivront le parcours Incubation, tandis que 54 bénéficieront du parcours Accélération.

Les projets sélectionnés témoignent de la diversité, de l’audace et de l’innovation des jeunes porteurs et porteuses d’idées. Dans le domaine du sport, on retrouve des initiatives autour des sports de plein air, des espaces de remise en forme modernisés, des outils numériques de suivi des performances, des plateformes en ligne dédiées à l’organisation d’événements sportifs et des projets fédérant les communautés autour de nouvelles pratiques inclusives. Côté culture, les projets portent sur la création d’espaces culturels hybrides, des centres de formation en arts vivants, la digitalisation du patrimoine, la production audiovisuelle innovante ou encore le développement d’applications mobiles pour démocratiser l’accès à la culture.

Un accompagnement complet et des soutiens essentiels

Tout au long du programme, les bénéficiaires seront accompagnés à travers un parcours structuré comprenant des formations ciblées, des ateliers pratiques, un coaching individualisé, du mentorat et une préparation approfondie à la recherche de financement. . La mise en œuvre de ce parcours s’appuie sur l’expertise de trois structures d’accompagnement reconnues : CEED Tunisia, la Westerwelle Foundation et RedStart Tunisia.

Une sélection finale déterminera les projets qui seront financés intégralement par le programme.

Il est à noter que l’événement de lancement a vu la présence de représentants des partenaires institutionnels, notamment Radhia Amri du Ministère des Affaires Culturelles et Foued El Ouni du Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’événement a également été honoré par des personnalités diplomatiques et institutionnelles de haut rang, dont Elizabeth Green, Ambassadrice adjointe à l’Ambassade du Royaume-Uni, Javier Puig, Ambassadeur d’Espagne en Tunisie, et Massimiliano Messi, Chef de section à la Délégation de l’Union Européenne.

La présence de ces personnalités a souligné l’importance stratégique que revêt l’entrepreneuriat jeune pour l’avenir du pays.

Des figures influentes du monde de la culture et du sport ont également pris la parole pour partager des messages inspirants, à l’image de Heykel Mgannem, El Seed et Saloua Abdelkhalek, réaffirmant la nécessité de croire dans le potentiel de la jeunesse tunisienne.

À travers cette initiative, Maghroum’IN réaffirme une conviction forte : la culture et le sport ne sont pas de simples terrains d’expression, mais des leviers puissants pour l’autonomie, l’inclusion et la construction d’un avenir professionnel durable pour les jeunes. Ce programme incarne une dynamique collective où l’innovation sociale et l’audace entrepreneuriale s’allient pour dessiner une société plus juste, plus créative et plus solidaire.

D’après communiqué

 

Forum de Kazan : coopération Russie-OCI en marche

Quelque 130 accords et mémorandums d’entente ont été signés au terme du « Kazan Forum 2025« , le XVIe Forum économique international « Russie – monde islamique », qui s’est tenu du 13 au 18 mai à Kazan, 6e plus grande ville de Russie et capitale de la République du Tatarstan.

Ont pris part à cet événement, 96 pays et 82 districts fédéraux russes ainsi que 8 500 invités dans le programme d’affaires de ce forum annuel de la Russie et des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Il a l’ambition d’être une plateforme pour booster la coopération entre la Russie et les États membres de de cette organisation dans une multitude de secteurs.

Les autorités russes ont indiqué que les relations commerciales entre la Russie et le monde islamique sont en progression tout autant que le nombre de projets d’investissements internationaux grâce à ce forum, insistant sur l’importance de « construire un dialogue international entre la Russie et les pays islamiques ».

Le Forum de Kazan a porté sur la numérisation de la coopération entre la Russie et les pays de l’OCI et a traité de domaines très diversifiés, se rapportant à la coopération internationale, l’industrie halal, le sport, le financement et l’investissement islamiques, le tourisme, la culture, le commerce, l’économie, les ressources humaines, les sciences et technologies et l’informatique.

Le chargé d’affaires ad interim à l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar, a déclaré à l’occasion de ce forum, à l’Agence TAP,  que la Russie oriente ses efforts vers le développement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

 Et d’expliquer: la Tunisie en tant que pays importateur net de céréales, de pétrole et dérivés et d’engrais, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie. L’ambassade de Tunisie à Moscou est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russes intéressées par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques.

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Japon : l’inflation ne faiblit pas

23. Mai 2025 um 14:00

L’inflation sous-jacente au Japon a accéléré en avril à son rythme annuel le plus rapide depuis plus de deux ans en raison de la hausse constante des prix des denrées alimentaires. C’est ce qui ressort des données qui viennent d’être publiées, augmentant la probabilité d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. 

Ces données sur l’inflation soulignent la difficulté de la Banque du Japon à équilibrer les pressions sur les prix dues à l’inflation alimentaire persistante et les vents contraires à la croissance provoqués par les tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) de base, qui exclut les produits frais mais inclut les prix du pétrole, a augmenté de 3,5 %, dépassant les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 3,4 % et s’accélérant par rapport à une hausse de 3,2 % en mars.

Il s’agit également du rythme de croissance annuel le plus rapide pour l’indice depuis la hausse de 4,2 % en janvier 2023, se maintenant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale (BoJ) pendant plus de trois ans.

« L’inflation sous-jacente est restée forte en avril malgré la réduction des frais de scolarité dans les lycées publics », a déclaré Marcel Thieliant, responsable de l’Asie-Pacifique chez Capital Economics. « Notre propre point de vue est que la force persistante de l’inflation convaincra la BoJ de relever à nouveau les taux d’intérêt en octobre ».

Un sondage Reuters, réalisé du 7 au 13 mai, a montré que la plupart des économistes s’attendent à ce que la BoJ maintienne ses taux stables jusqu’en septembre, une petite majorité prévoyant une hausse d’ici la fin de l’année.

La récente hausse de l’inflation est principalement due à une flambée des prix alimentaires de 7 %, signe que de nombreuses entreprises ont augmenté leurs prix au début du nouvel exercice fiscal japonais en avril. Le prix du riz a grimpé de 98,6 % le mois dernier par rapport à l’année précédente. Tandis que celui du chocolat a bondi de 31 %.

Un autre indice, excluant les prix du carburant et des produits frais et considéré par la Banque du Japon comme un meilleur indicateur de la pression sur les prix induite par la demande, a progressé de 3,0 % en avril par rapport à l’année précédente, selon les données. Cette hausse s’est accélérée par rapport à la hausse de 2,9 % enregistrée en mars.

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Mercedes-Benz Tunisie dévoile sa gamme 100 % électrique EQ

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:17

Dans le cadre d’un événement immersif baptisé “The New Code”, Mercedes-Benz Tunisie a inauguré sa gamme entièrement électrique EQ au sein de son showroom de La Charguia. Une étape historique pour la marque à l’étoile blanche, importée et distribuée en Tunisie par Le Moteur S.A., et un signal fort en faveur d’une mobilité durable, innovante et sensorielle.

Cinq modèles emblématiques ont été présentés : EQB, EQE, EQE SUV, EQS et EQS SUV. Chacun incarne une facette du luxe électrique : performance, autonomie impressionnante (jusqu’à 782 km pour l’EQS), technologies de pointe, et univers sensoriels sur mesure. Le showroom a été totalement repensé en zones immersives, intégrant réalité augmentée, projections et expériences artistiques, pour refléter la vision mondiale « Defining Electric ».

La soirée de lancement a réuni journalistes, experts, influenceurs et personnalités du monde culturel autour d’un cocktail dînatoire rythmé par des sons électroniques et des performances artistiques. Cette mise en scène souligne l’ambition de Mercedes-Benz : conjuguer esthétique, intelligence technologique et engagement environnemental, sans renoncer à son héritage de raffinement.

Avec cette nouvelle gamme, Mercedes-Benz Tunisie réinterprète les codes du luxe à l’ère électrique, entre puissance maîtrisée, autonomie optimisée et design futuriste. Plus qu’une évolution, c’est une révolution silencieuse, où chaque modèle devient un symbole de transition, et chaque conducteur, un acteur du changement.

La Presse avec Communiqué

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