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FITA 8 : L’Afrique, sera-t-elle au Rendez-vous de l’IA ?

13. Mai 2025 um 10:00

Le continent entend aller du digital à l’intelligence Artificielle, en toute souveraineté. Il s’agit d’une course d’obstacles. L’Afrique doit déjà se réapproprier sa Data logée à 85 %  sur cloud hors de ses frontières.

Le parcours que doit effectuer le Continent pour aller du digital, qu’il ne maitrise pas totalement, vers l’IA qu’il découvre à peine, est au cœur de sa transformation. Et c’était l’une des priorités figurant à l’agenda de TABC.

FITA 8 a réservé à cette thématique deux panels. Le premier évoque la manière ‘’d’exploiter le numérique pour stimuler l’innovation et la compétitivité’’. Le second s’intéresse à la façon d’aller ‘’vers un nouveau modèle de développement agile et résilient’’. Deux exercices de méthodologie portant sur l’art et la manière de triompher du défi de la Tech’.

L’Etat de l’art sur le continent

L’affaire se présente mal pour l’Afrique, les classements internationaux, ne lui sont pas favorables. L’île Maurice, en pointe du Continent arrive 169 ème sur 193 pays ! Nous occupons les derniers wagons. C’est sans surprise diront certains panélistes. Ils y voient la résultante du retard de nos universités et de la faiblesse de notre tissu économique.

« Encore un domaine où nous ne dérogeons pas à la malédiction du statut postcolonial : preneurs de solutions et non entrepreneurs de Tech’. »

 

Misère ! Encore un domaine où nous ne dérogeons pas à la malédiction du statut post colonial : Preneurs de solutions et non entrepreneurs de Tech’. Le plus rageant est que la formation en IA est en open source. C’est-à-dire qu’elle est accessible et gratuite. Réveillons-nous il va falloir en mettre un coup ! D’autant que le temps de maturité des nouvelles technologies se raccourcit, creusant davantage la fracture numérique. Il faut se hâter.

Pas d’IA sans Data !

Des préalables à la conquête de l’IA, il n’en manque pas. Le premier est  la disponibilité de la Data. Or celle-ci est faiblement collectée et peu traitée. Un handicap de taille. Pire que tout le cloud sur le continent est à 85 % entre les mains d’opérateurs internationaux.

Le Continent a de quoi s’inquiéter pour sa souveraineté si cette première ressource lui échappe en grande majorité. Pour s’en sortir, les états africains, doivent lancer les registres publics essentiels tel le registre d’état civil, le cadastre, le Registre des Entreprises, pour ne citer que ceux-là.

« Le cloud sur le continent est à 85 % entre les mains d’opérateurs internationaux. »

 

Et dans tous les cas de figure il faudra y aller méthodiquement en lançant les use cases indispensables en entreprises. Et hâter le ‘’e-Gov’’ ainsi que ‘’l’open-Gov’’ pour les services publics. La décision est d’ordre stratégique. C’est l’affaire des premiers dirigeants. Aux DSI de transformer l’essai.

Une autorité continentale pour la Tech’ ?

L’on voit qu’il y a un peloton d’une dizaine de pays qui s’activent sur la voie de transformation numérique. Toutefois, les performances en la matière ressemblent à nos classements internationaux.

Le Continent compte 54 pays mais si peu de licornes. Votre serviteur est bien incapable d’en citer une en dehors d’Insta Deep, laquelle a d’ailleurs été raflée par Bion’Tech.  Les observateurs sévères soutiennent que le continent traine, à ce jour, les séquelles de sa politique inappropriée en matière d’électrification de ses territoires. Gare à ne pas reproduire la même faille. C’est un challenge existentiel.

« SMART Africa sert déjà de coach technologique : faut-il lui conférer un véritable statut d’autorité continentale ? »

 

Tous les pays peuvent se doter de stratégies numériques. Le tout est de savoir les optimiser sur terrain. La maitrise d’œuvre est une chose redoutable. En la matière SMART Africa logée au Ruwanda, a été d’un bel apport de discipline et de convergence pour les normes technologiques. Elle sert de coach aux pays africains. Ne faut-il pas lui conférer un statut d’autorité continentale pour harmoniser la transformation numérique du Continent ?

Chiffres clés

  • 85 % : part des données africaines hébergées hors du continent.
  • 169ᵉ/193 : classement de l’île Maurice en matière de numérique (meilleure performance africaine).
  • 54 : nombre de pays africains, mais très peu de licornes technologiques.
  • 0 € : coût d’une formation en IA en open source, pourtant encore sous-utilisée.
  • 10 : nombre de pays africains vraiment engagés dans la transformation numérique.

 

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FITA – VIIIème édition : L’Afrique, à l’épreuve de sa transformation

Von: hechmi
12. Mai 2025 um 07:30

LOGO TABCTABC* aura eu le mérite, en 10 ans d’activité, d’ancrer dans les esprits la nécessité d’aller vers un panafricanisme économique. L’objectif d’une planification concertée à l’échelle du continent devient plausible.

FITA, le rendez-vous incontournable du continent

FITA**, qui en est à sa huitième édition, s’est tenue à Tunis, les 6 et 7 mai. Pendant deux jours, Tunis a été, grâce à FITA, en quelque sorte the marketplace to be pour le continent.
TABC, organisateur de l’événement, lequel célèbre son dixième anniversaire, ne lâche pas prise. Il continue son combat pour le renforcement des échanges intra-africains. Et son appel fait écho. Ils étaient plus de 1 000 dirigeants du public et du privé à faire le déplacement.

Une volonté de transformation et de souveraineté

L’Afrique veut s’auto-explorer. Elle garde de mauvais souvenirs de ses précipitations lors de son décollage économique improvisé, avec une regrettable inexpérience. Elle a été longtemps raillée par les observateurs malveillants, lesquels ironisaient sur « un continent mal parti ».

Longtemps terre promise et conquise pour les opérateurs internationaux, peu partageux, le continent entend impulser sa transformation. En toute souveraineté ! Cette expression peut à elle seule symboliser ce qui tient lieu d’Appel de Tunis.

Maîtriser les transitions globales

L’ambition est légitime. Par conséquent, l’Afrique manifeste son souci de maîtriser ses transitions globales. Cela vaut pour l’énergie, l’agriculture et l’environnement autant que pour la diversité et le digital. Cri du cœur deviendrait-il cri de guerre ?

Une vaste prise de conscience collective

L’affluence à FITA 8 était abondante et variée. L’Afrique était majoritairement représentée. L’avantage est que le privé et le public font chorus. Ils deviennent accros à l’objectif d’un destin africain partagé. Cela devient leur credo. Ils le rallient avec engagement et passion.

Vers un nouveau statut pour le continent

Si le continent sait se donner une taille critique, il immuniserait son émancipation, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Le « Temps de l’Afrique » appelle à un upgrading du statut du continent longtemps convoité. Et longtemps minoré dans ses intérêts vitaux. Logé à l’enseigne de l’échange inégal, il cherche à se joindre au tour de table afin de maîtriser la dynamique de sa transformation.

Un potentiel à valoriser, une gouvernance à définir

Oui, imposer sa souveraineté pour rester responsable de sa feuille de route est une résolution lucide. Les moyens sont abondants. Il reste à trouver la gouvernance dédiée.
L’Afrique jouit actuellement du profil idéal. Une population jeune à hauteur de 60 %. Des terres rares et parmi les plus précieuses, notamment pour le lithium. Et des superficies abondantes. Un Eldorado, en somme !

Avec une communauté d’affaires gagnée à l’idée d’une planification concertée.

Une ouverture à un partenariat équitable

Jusque-là, le continent s’est embourbé dans des flux d’échanges déséquilibrés. Sans la moindre intention de se fermer à la coopération internationale, il plaide pour un partenariat juste et équitable. Qu’il veut superviser, en souveraineté.

Le continent, étant à la croisée des transitions globales, cherche à commander sa transformation. La démarche est toute de discernement. Et, elle est recevable.

Unir les Africains autour d’une vision commune

FITA s’emploie à unir les Africains quant à la philosophie de sa mise en œuvre. Mal partie, l’Afrique ? Qu’importe ! La voilà qui s’implique à corriger le tir. Outre que cela fait sens, accrochez-vous, cela pourrait faire boom économique.

Ali Driss

EN BREF
Pour ses 10 ans, le TABC a organisé à Tunis la 8ᵉ édition de FITA, rassemblant plus de 1000 décideurs africains. L’événement marque un tournant : l’Afrique entend reprendre en main ses choix économiques, en affirmant sa souveraineté face aux déséquilibres des échanges mondiaux. Le continent, riche de sa jeunesse (60 %) et de ressources stratégiques, veut piloter ses transitions – énergétiques, numériques, agricoles – en toute autonomie. L’appel de Tunis résonne comme un manifeste pour un partenariat équitable et une gouvernance panafricaine concertée. Un élan qui pourrait bien amorcer un véritable boom économique continental.

*TABC : Tunisian African Business Council
**FITA : ‘’Financing Investment and Trade in Africa’’

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Alliance TAA – TABC │Pour un hub automobile africain en Tunisie

09. Mai 2025 um 07:29

La Tunisian Automotive Association (TAA) et le Tunisia Africa Business Council (TABC) ont signé, à Tunis, le 6 mai 2025, un partenariat stratégique à l’occasion de la Fita 2025. Cette alliance vise à renforcer le rayonnement du secteur automobile tunisien sur le continent africain et à consolider la position de la Tunisie comme plateforme industrielle de référence en Afrique.

Ce partenariat repose sur une vision partagée de développement industriel et de coopération Sud-Sud, en tirant parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

Ensemble, la TAA et le TABC s’engagent à promouvoir l’expertise tunisienne dans l’automobile, notamment dans les domaines de la mobilité électrique, de la fabrication intelligente et des composants innovants.

Des engagements opérationnels concrets

La convention, signée par Myriam Elloumi, présidente de la TAA, et Anis Jaziri, président du TABC, prévoit notamment la mise en place d’un accompagnement export via une plateforme dédiée aux entreprises tunisiennes du secteur0;0 l’intégration des chaînes de valeur africaines et le développement de projets structurants à fort impact; l’organisation conjointe d’événements, de missions B2B, et de formations certifiantes en partenariat avec des institutions académiques; et l’échange régulier d’informations sur les opportunités de marché, les tendances industrielles et les partenariats potentiels.

«Ce partenariat avec le TABC nous permet d’aligner nos ambitions industrielles avec les besoins croissants du marché africain. Il incarne une volonté claire de faire de la Tunisie une base industrielle compétitive, tournée vers l’Afrique», a déclaré Myriam Elloumi, présidente de la TAA.

«Ensemble, nous œuvrons à faire émerger une vision panafricaine de l’industrie automobile, portée par les savoir-faire tunisiens et une stratégie d’intégration continentale», a déclaré Anis Jaziri, président du TABC.

Le secteur de l’industrie automobile tunisienne regroupe aujourd’hui plus de 280 entreprises, dont une grande majorité exportatrices prêtes à accompagner l’implantation de nouveaux constructeurs, équipementiers et investisseurs étrangers. Grâce à un écosystème dynamique et compétitif, le pays capitalise sur ses atouts technologiques, sa main-d’œuvre qualifiée et ses infrastructures avancées, lui conférant un positionnement de hub stratégique continental, offrant une plateforme industrielle moderne, durable et intelligente pour le marché africain.

Communiqué.

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Partenariat stratégique entre la TAA et la TABC pour conquérir le marché africain de l’automobile

Un partenariat stratégique vient d’être signé entre l’Association tunisienne de l’automobile (Tunisian Automotive Association – TAA) et le Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC). Et ce, à l’occasion du Forum international sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique (FITA 2025).

Cette alliance vise à renforcer le rayonnement du secteur automobile tunisien sur le continent africain. De même qu’à consolider la position de la Tunisie comme plateforme industrielle de référence en Afrique.

Ce partenariat repose sur une vision partagée de développement industriel et de coopération Sud-Sud, en tirant parti de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et du Marché commun de l’Afrique oriental et central (COMESA). Il marque l’engagement des deux structures à promouvoir l’expertise tunisienne dans l’automobile; notamment dans les domaines de la mobilité électrique, de la fabrication intelligente et des composants innovants.

Signée par la présidente de la TAA, Myriam Elloumi, et le président du TABC, Anis Jaziri, la convention prévoit notamment la mise en place d’un accompagnement export via une plateforme dédiée aux entreprises tunisiennes du secteur et l’intégration des chaînes de valeur africaines et le développement de projets structurants à fort impact.

Elle prévoit également l’organisation conjointe d’événements, de missions B2B, et de formations certifiantes en partenariat avec des institutions académiques et l’échange régulier d’informations sur les opportunités de marché, les tendances industrielles et les partenariats potentiels.

A cette occasion, Myriam Elloumi a déclaré : « Ce partenariat avec le TABC nous permet d’aligner nos ambitions industrielles avec les besoins croissants du marché africain. Il incarne une volonté claire de faire de la Tunisie une base industrielle compétitive, tournée vers l’Afrique.»

De son côté, Anis Jaziri a souligné : « Ensemble, nous œuvrons à faire émerger une vision panafricaine de l’industrie automobile, portée par les savoir-faire tunisiens et une stratégie d’intégration continentale ».

Le secteur de l’industrie automobile tunisienne regroupe aujourd’hui plus de 280 entreprises en majorité exportatrices et prêtes à accompagner l’implantation de nouveaux constructeurs, équipementiers et investisseurs étrangers. Grâce à un écosystème dynamique et compétitif, le pays capitalise sur ses atouts technologiques, sa main d’œuvre qualifiée et ses infrastructures avancées, lui conférant un positionnement de hub stratégique continental, offrant une plateforme industrielle moderne, durable et intelligente pour le marché africain.

Avec TAP

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