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La Tunisie │ L’ensemencement des nuages pour améliorer les réserves en eau

14. Mai 2025 um 10:56

La Tunisie a réalisé le 16 avril sa première opération d’ensemencement artificiel de nuages, technique dite d’«ensemencement des nuages», dans le bassin du grand barrage de Sidi Salem (gouvernorat de Béja, nord-ouest), dans le but d’augmenter les précipitations et d’atténuer la pénurie d’eau qui frappe le pays depuis cinq années consécutives de sécheresse record.

L’annonce officielle a été faite par le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, lors des célébrations de la Journée nationale de l’agriculture, le 12 mai 2025.

L’opération, menée en collaboration avec les ministères de la Défense nationale et des Transports et entièrement conçue par l’expertise scientifique tunisienne, a vu un avion militaire libérer des noyaux de condensation à l’intérieur de monticules chargés d’humidité au-dessus du plus grand barrage du pays.

L’initiative, comme indiqué dans une note du ministère sur ses réseaux sociaux, fait partie d’un programme pilote de sécurité hydraulique qui, s’il est confirmé, sera étendu à d’autres zones stratégiques du nord et du centre.

Selon les informations publiées par le ministère, le cocktail utilisé comprend de l’iodure d’argent, de la glace sèche et du sel, des substances couramment utilisées dans des programmes similaires au Maroc, aux Émirats et en Chine, considérées comme ayant un faible impact environnemental si elles sont utilisées en quantités contrôlées.

Ben Cheikh a lui-même souligné que, grâce aux dernières pluies et aux interventions de rationalisation, les réserves globales des 37 barrages tunisiens ont atteint 927 millions de mètres cubes, soit une augmentation de 130 millions par rapport à l’année dernière.

Par ailleurs, l’été prochain, l’usine de dessalement de Sousse entrera en service pour soutenir celles de Sfax et de Zarat, à Gabès.

Parallèlement à l’ensemencement des nuages, le gouvernement prévoit de numériser entièrement la gestion de l’eau grâce à deux nouvelles plateformes : l’une pour l’aide à la décision en temps réel des opérateurs techniques et l’autre pour les autorisations électroniques d’utilisation des ressources publiques en eau. Par ailleurs, un projet est en cours pour couvrir les stations de pompage avec des panneaux photovoltaïques afin de réduire le coût énergétique du pompage de l’eau.

La Tunisie, où le taux de remplissage moyen des barrages oscille autour de 40%, enregistre un déficit pluviométrique de plus de 30% par rapport à la moyenne trentenaire.

Alors que le changement climatique fait grimper les températures estivales au-dessus de 45 degrés et assèche les nappes phréatiques, Tunis se tourne vers des solutions d’ingénierie météorologique déjà testées avec succès au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Une première évaluation technique des résultats de l’opération sera présentée d’ici juin : si le gain en eau dépasse 10%, l’ensemencement des nuages ​​deviendra partie intégrante du nouveau Plan national de gestion durable de l’eau (2025-2035).

Parallèlement, l’Institut national de météorologie a été chargé de cartographier les cellules cumulus appropriées et de définir des fenêtres opérationnelles compatibles avec les couloirs aériens civils.

Avec cette initiative, Tunis ambitionne de se positionner parmi les pays pionniers de la région dans l’utilisation des technologies de modification artificielle du climat, tout en poursuivant la course à la diversification des sources entre le dessalement, la réutilisation des eaux usées et la réduction des pertes du réseau. « Il s’agit d’une mesure d’urgence, et non d’une solution définitive. Nous continuerons de privilégier un ensemble d’innovations pour garantir la sécurité hydrique des générations futures », a assuré Ben Cheikh.

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Tunisie │ Vers la cession des terres domaniales aux entreprises communautaires

13. Mai 2025 um 11:04

Le président Kaïs Saïed qui affectionne les symboles a tenu à célébrer à sa manière le 61e anniversaire de la loi n° 5 du 12 mai 1964 relative à la propriété des terres agricoles en Tunisie.

A cette occasion, il a rencontré, hier, lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, pour souligner la portée symbolique de cette date et le rôle de cette loi dans la restriction de la propriété des terres agricoles aux seuls Tunisiens, selon un communiqué de la présidence. Il a aussi passé en revue les étapes historiques clés de la gestion des terres domaniales agricoles, déplorant la distribution de certaines d’entre elles et leur exploitation par des tierces personnes sans justification légale.

Le président Saïed a souligné la nécessité d’un audit complet de la situation de ces terres en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, en rappelant que les précédentes tentatives pour mener un tel audit, portant sur les terres agricoles et l’ensemble des biens de l’État, avaient échoué.

Le chef de l’État a également souligné la nécessité d’accélérer les procédures de transfert des terres domaniales vers le privé afin d’en faire bénéficier les fondateurs d’entreprises communautaires.

Ces terres, a-t-il noté, sont soit sous-utilisées, soit exploitées sans fondement juridique. La priorité devrait être donnée aux jeunes, aux personnes innovantes, désireuses de travailler et capables de générer une richesse agricole diversifiée. Cela permettrait non seulement de garantir l’autosuffisance alimentaire, mais aussi d’ouvrir l’accès aux marchés mondiaux, apportant ainsi la prospérité à l’ensemble de la nation, a-t-il déclaré selon le même communiqué.

I. B. (avec Tap).

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Première expérience tunisienne d’ensemencement des nuages

12. Mai 2025 um 14:21

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé que son département mène actuellement plusieurs projets pilotes, en partenariat avec des bailleurs de fonds internationaux, visant à optimiser la gestion des ressources en eau, qu’elles soient de surface ou souterraines. C’est ce qu’on apprend grâce à la Radio Nationale qui ajoute que l‘ensemencement fait partie des projets les plus importants du ministère de l’Agriculture.

Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie globale d’amélioration de l’exploitation des zones irriguées et de promotion de technologies avancées dans le secteur agricole. Lors d’un discours qu’il a fait à l’occasion de la Fête nationale de l’Agriculture et du 61ème anniversaire de l’évacuation agricole, placée sous le slogan, « Vers une agriculture intelligente pour une souveraineté alimentaire », Ezzeddine Ben Cheikh a déclaré que plusieurs programmes sont actuellement en cours d’élaboration, dont celui de l’ensemencement des nuages. Il a affirmé qu’une première expérience purement tunisienne a été réalisée le 16 avril dernier dans le bassin du barrage de Sidi Salem; et ce, en collaboration avec les ministères de la Défense et du Transport.

Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture a précisé que plusieurs programmes sont en cours : la réduction de l’évaporation en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique; la mise en place d’une plateforme numérique d’aide à la décision pour la gestion en temps réel des ressources en eau; la création d’une plateforme numérique dédiée aux autorisations d’exploitation du domaine public hydraulique; ainsi que la mise à jour de la carte des étages bioclimatiques.

Lire aussi: Le Maroc lutte contre la sécheresse avec l’ensemencement des nuages

En outre, des efforts sont actuellement déployés pour avoir recours davantage aux énergies renouvelables. Objectif : réduire le coût de production et de transformation de l’eau.

Ezzeddine Ben Cheikh a, de plus, affirmé que la station de dessalement de Sousse entrera en service d’ici le mois de juin 2025.

Définition de l’encensement des nuages 

L’ensemencement des nuages est une technique visant à stimuler les précipitations en modifiant la composition des nuages. Elle consiste à introduire dans l’atmosphère de fines particules, jouant le rôle de noyaux de congélation, pour favoriser la formation de gouttelettes d’eau ou de cristaux de glace.

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Atelier à Tunis pour un plan d’action contre criquet pèlerin

06. Mai 2025 um 07:38

Les travaux de l’atelier d’élaboration d’un plan d’action régional pour faire face à la résurgence exceptionnelle du criquet pèlerin dans la région occidentale incluant l’Afrique du Nord a démarré le 5 mai 2025 à Tunis.

Cet atelier organisé par la FAO à travers la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) a été marqué par la présence de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche lors de la cérémonie d’ouverture, et Mohamed Amrani, chargé des affaires courantes au bureau de la FAO en Afrique du Nord à Tunis.

L’atelier réuni les responsables des unités nationales de lutte antiacridienne des onze pays membres de la commission à savoir, l’Algérie, le Burkina Faso, la Gambie, la Libye, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie. Participent aussi des représentants du siège de la FAO, du Bureau régional pour l’Afrique, du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), ainsi que le secrétariat de la CLCPRO et de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région centrale (CRC).

M. Amrani, a souligné les efforts et l’engagement du gouvernement tunisien dans la lutte acridienne et témoigné du rôle clé que joue la Tunisie ainsi que celui de la FAO à travers la CLCPRO. La Tunisie fait preuve d’un soutien indéfectible pour la réussite des efforts communs pour faire face à la résurgence acridienne pour la période estivale 2025.

M. Ben Cheikh a affirmé qu’en tant que membre de la CLCPRO que «la Tunisie a toujours soutenu les efforts de la DLCA et des Etats membres dans la mise en œuvre des activités liées à la lutte préventive contre ce ravageur, même si elle ne rencontre pas de criquets chaque année en raison de sa classification en tant que pays d’invasion. Cependant, le 12 mars 2025, des groupes de criquets pèlerins ont été récemment enregistrés dans le sud de la Tunisie… Depuis le début de l’infestation par ce ravageur, environ 4 900 hectares ont été traités, dont environ 2 500 hectares par voie aérienne, sur les différents stades de l’insecte, des adultes aux nymphes. Le ministère a activé le Comité national de vigilance et de lutte antiacridienne et ses comités régionaux dans les provinces touchées. Tous les moyens et fournitures nécessaires à la lutte contre le ravageur (véhicules à quatre roues motrices, pulvérisateurs à dos, pulvérisateurs montés sur voiture et un hélicoptère) ont été mis à leur disposition.

De son côté, Mohamed Lemine Hamouni, secrétaire exécutif de la CLCPRO a précisé qu’il s’agit d’«une résurgence acridienne inhabituelle, marquée par des dynamiques de migration et de reproduction du criquet pèlerin qui n’ont plus été observées depuis plusieurs années. Les conditions écologiques favorables, combinées à l’inaccessibilité de certaines zones du Sahel, ont contribué à l’ampleur de cette situation». 

Les travaux de cet atelier ont pour ambition de franchir une nouvelle étape et établir collectivement un plan d’action régional, structuré de manière à se préparer pour faire face aux vols de retour des essaims et de groupes de criquets qui arriveront dans les pays du Sahel durant la période estivale où ils entameront leurs reproductions, augmentant ainsi leurs effectifs et causant plus de dégâts sur les zones fragiles de cultures. «Nous devons conjuguer nos forces, partager nos expertises, et coordonner nos interventions pour assurer une réponse régionale cohérente et efficace», a conclu le secrétaire exécutif de la CLCPRO.

Communiqué.

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Tunisie | L’administration publique ou l’art de noyer le poisson

03. Mai 2025 um 12:22

Pourquoi nos responsables publics, hier encore loués pour leur compétence supposée, donnent-ils aujourd’hui l’impression de ne plus savoir comment faire les choses ou de se noyer dans un verre d’eau. Ils donnent aussi parfois l’impression de vouloir noyer le poisson, gagner du temps (et nous en faire perdre) et fuir leur responsabilité, en attendant de transmettre la patate chaude à leurs successeurs?

Imed Bahri

Depuis son accession à la présidence de la république fin 2019, Kaïs Saïed ne cesse de se plaindre ou de dénoncer la lenteur que mettent les services publics à faire avancer les projets dont, pourtant, ne cesse-t-il de préciser aussi, les fonds sont disponibles et ne demandent qu’à être dépensés. Plus de 5 ans, et 5 Premiers ministres, après, on n’est pas encore sorti de l’auberge. Où se situe le hiatus ?

Le chef de l’Etat n’aime pas ce qu’il appelle «les méthodes traditionnelles qui consistent à créer des commissions et des sous-commissions dont les travaux restent sans effet ou résultat ou aggravent la situation sur le terrain», comme il l’a répété hier, vendredi 2 mai 2025, lors d’une réunion, au Palais de Carthage, avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar et le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh.

Des commissions à n’en plus finir

C’est pourtant ce que le gouvernement (l’actuel ou le précédent) a fait, en créant une Commission supérieure chargée de l’accélération de la réalisation des projets publics, laquelle, a-t-on appris, s’est réunie, vendredi, au palais du gouvernement à la Kasbah sous la présidence de la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, et qui, a-t-on appris, a autorisé (sic !) le lancement immédiat des travaux de réalisation de toutes les composantes du projet de réhabilitation de la ligne ferroviaire n° 6  reliant Tunis et Kasserine, ainsi que la première partie du projet de doublement de la ligne ferroviaire n° 22 dans sa partie reliant Moknine à la station de Sidi Messaoud, sur une longueur de 22km.

Ladite commission a également décidé, la prise des mesures juridiques nécessaires pour mettre fin aux dépassements constatés au niveau de la voie ferrée, afin de garantir les expropriations foncières nécessaires à sa réalisation et ce en coordination avec les différentes parties intervenantes.

La même commission a examiné le projet de réhabilitation de la ligne ferroviaire n°6 reliant la Tunisie et Kasserine et de doublement de la ligne ferroviaire n°22, dans sa partie reliant Moknine et Mahdia, ainsi que du projet d’acquisition de 18 wagons de la ligne Tunis-Goulette-Marsa (TGM), outre le projet de rénovation et de modernisation des chemins de fer pour le transport du phosphate.

C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence du gouvernement, ajoutant que la réunion d’hier a permis de passer en revue un ensemble de projets et de proposer des solutions aux problèmes rencontrés lors de leur mise en œuvre.

La cheffe du gouvernement a, dans ce cadre, souligné l’impératif d’assurer une coordination entre les différentes structures de l’Etat afin de surmonter les entraves, et ce conformément aux directives du président de la république appelant à consolider le transport public et le transport du phosphate ainsi que l’accélération des travaux afin d’améliorer le quotidien de la population et de promouvoir l’économie nationale.

Il s’agit également de tenir responsable des retards enregistrés les parties qui bloquent l’avancement des travaux, publics et privés, et qui privent les citoyens des bienfaits de ces réalisations dans les délais requis, ajoute le communiqué officiel, répétant presque mot pour mot d’anciennes déclarations du président de la république, déclarations dont beaucoup commencent à sérieusement se lasser.

Wishful thinkings et effets d’annonces

Voilà pour le patati et patata que nous sert le gouvernement depuis de nombreuses années, sans que l’on voit les paroles traduites en actes. Pourquoi doit-on penser que cette fois-ci les choses vont aller plus rapidement ou que le président de la république va pouvoir bientôt inaugurer tel hôpital (et ne parlons pas de celui des Aghlabides à Kairouan qui est en passe de devenir un véritable serpent de mer), telle autoroute ou telle ligne de chemin de fer?

Beaucoup (y compris l’auteur de ces lignes) pensent, à juste titre, que dans un an ou deux ou trois, une réunion similaire se tiendra presque dans les mêmes conditions, pour annoncer les mêmes mesures et nous servir les mêmes wishful thinkings et les mêmes effets d’annonces.

C’est comme si nos services publics ne savent plus comment faire les choses ou ont tendance à se noyer dans un verre d’eau, s’ils ne cherchent pas à noyer le poisson, à fuir leur responsabilité, à gagner du temps (et à nous en faire perdre), en attendant de transmettre la patate chaude à leurs successeurs?

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«Les ressources de la Tunisie sont importantes et ses richesses ignorées», estime Saïed

03. Mai 2025 um 09:58

Suite à sa visite à Dahmani, avant-hier, où il a constaté l’état de délabrement d’une minoterie qui employait des dizaines de citoyens dans cette petite ville du nord-ouest tunisien, Saïed a appelé à prendre des mesures urgentes pour sauver des établissements négligées à cause des décennies de corruption et de mauvaise gestion.

C’est ce qu’a indiqué le président de la république, en recevant hier, vendredi 2 mai 2024, au Palais de Carthage, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar et le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh.

Selon un communiqué de la présidence de la république, le chef de l’État a souligné, encore une fois, la nécessité de passer à la vitesse supérieure et de «rompre avec les méthodes traditionnelles qui consistent à créer des commissions et des sous-commissions dont les travaux restent sans effet ou résultat ou aggravent la situation sur le terrain».

Kaïs Saïed, qui semble prêcher dans le désert, tant ses recommandations tardent à être mises en application par une administration qui avance à pas de tortue, a plaidé pour «la mise en place de nouvelles méthodes de travail basées sur une pensée novatrice, permettant de raccourcir les délais et d’accélérer la mise en œuvre des réformes».

Il a, dans ce contexte, appelé à trouver des solutions urgentes aux établissements qu’il a visités, récemment, notamment la minoterie de Dahmani, l’usine de plastique de Mezzouna, «ainsi que d’autres infrastructures dans les régions longtemps marginalisées à cause de politiques injustes et inéquitables», indique le communiqué.

«Le diagnostic est clair, les causes sont connues, et les solutions doivent être rapides, transparentes et inspirées de la révolution et des attentes du peuple tunisien», a insisté le président, qui s’impatiente de voir ses paroles traduites en actes par un gouvernement qui conjugue mutisme et manque de réactivité.

Saïed a, en outre, indiqué – au cas où on aurait douté de sa maîtrise des sujets qu’il évoque – qu’il suit de près les moindres détails de plusieurs dossiers, et œuvre à mobiliser les financements nécessaires.

«Les ressources de la Tunisie sont importantes et ses richesses ignorées. Les bénéfices qui en sont tirés doivent revenir au peuple, après le démantèlement des réseaux de corruption qui gangrènent plusieurs structures administratives», a-t-il dit, selon le communiqué.

Il reste à espérer que ces «réseaux» soient mis hors d’état de nuire dans les meilleurs délais, car la machine administrative semble encore grippée et le président est le premier à s’en plaindre, sans que l’on sache s’il a vraiment une stratégie pour débloquer la situation. Car depuis le temps qu’il s’en plaint, sans que l’on entende la moindre explication de la part des membres du gouvernement des blocages ainsi constatés, les citoyens commencent à s’impatienter voire à désespérer.

I. B.

  

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