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Gestern — 26. April 2025Haupt-Feeds

Monoprix distribuera 0,150 TND par action au titre de l’exercice 2024

26. April 2025 um 13:03

Monoprix a annoncé un chiffre d’affaires (hors taxes) 2024 à 732,621 MTND, en augmentation de 7,1% par rapport à l’année 2023. La nouvelle information concerne le résultat net, qui s’est établi à 6,834 MTND. Au niveau consolidé, le résultat net part du groupe s’est élevé à 6,872 MTND.


A titre de rappel, l’enseigne de distribution a affiché une perte de -3,342 MTND au premier semestre, ce qui signifie une belle reprise au cours de la seconde moitié de l’année. Le management tente de bien choisir les zones de ses nouvelles implantations, en se rapprochant des zones à fort pouvoir d’achat. Récemment, ils ont innové signant un partenariat stratégique avec la Fintech Flouci. Cela a permis aux clients de simplifier les transactions financières à travers les wallets. L’année dernière, Monoprix a adopté l’intelligence artificielle pour gérer les dates de péremption des produits alimentaires, en offrant des remises aux clients. Cette initiative a un double bénéfice : lutter contre le gaspillage d’une part, ce qui peut être mis dans la case ESG, et réduire les pertes et les provisions d’une autre part.


Le Conseil d’Administration a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée Générale Ordinaire, le jeudi 12 juin 2025. Le dividende proposé est de 0,150 TND. L’année dernière, la société a ès repris la rémunération de ses actionnaires après cinq exercices d’abstention. Cette confirmation de la bonne tenue de profitabilité et le bon début de 2025 donneront du punch à l’action sur le marché, surtout que les investisseurs sont en mode recherche de nouveaux papiers intéressants.

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La BTS rassure sur tous les fronts en 2024

26. April 2025 um 12:56

La Banque Tunisienne de Solidarité – BTS vient de publier ses états financiers pour 2024. L’exercice de la banque publique a été marqué par un bénéfice net de 9,494 MTND, en repli de 3,5% en rythme annuel.


La banque a réalisé un PNB de 71,441 MTND, provenant essentiellement de la marge d’intérêt de 59,778 MTND, qui représente 83,6% de son produit net. Les commissions nettes se sont élevées à 8,567 MTND et la banque dispose d’un petit portefeuille-titres commercial et d’investissement qui lui a rapporté 3,096 MTND.


Cette structure particulière de revenus trouve son origine dans la raison d’être de l’établissement. La banque vise à ancrer la culture de l’auto-emploi et de la prise de l’initiative, à créer des offres d’emploi notamment pour les classes sociales les plus démunies, d’intégrer les petits projets dans le tissu économique et de consolider l’effort des associations pour le développement. Ces activités sont plutôt génératrices de dépenses et les services sont offerts à des coûts nettement inférieurs à la moyenne des autres banques commerciales.


La BTS commence à développer une politique de collecte de dépôts, qui ont totalisé 60,779 MTND fin 2024. La conversion de la totalité des 28 agences en agences commerciales donne d’excellents résultats. La banque dispose de 19 752 comptes de dépôts, 1 554 comptes d’épargne, outre 21 431 cartes délivrées aux clients. Cela vient renforcer les capacités de l’établissement financier qui a historiquement fonctionné grâce aux ressources d’emprunts de 1 717 MTND, dont 657,450 MTND accordés par l’Etat et 1 013,800 MTND de ressources gérées pour le compte de ses pourvoyeurs.


Le coût du risque de la banque s’est élevé à 2,641 MTND fin 2024, reflétant une bonne qualité d’actif. L’encours de crédits accordé par la banque s’élève à 1 555 MTND.


La banque est l’une des rares à ne pas souffrir du fameux article 412 ter (nouveau) du Code de Commerce. Le montant de l’encours concerné est de 5,508 MTND, dont 97,0% provenant de crédits accordés au personnel de la banque.

La BTS, qui n’a pas de soucis de fonds propres, pourrait faire beaucoup mieux si elle puisse accéder à davantage de ressources. Elle est sollicitée par les nouveaux promoteurs de projets. Elle pourra envisager de s’orienter vers le marché financier pour lever des fonds et élargir la base des bénéficiaires de ses services. Le savoir-faire unique qu’elle a cumulé dans le secteur doit être mieux capitalisé.

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L’ESG a-t-il une place dans la structure de la rémunération des dirigeants ?

26. April 2025 um 12:45

Pour favoriser les politiques en faveur du climat, la dernière décennie a été marquée par l’intégration des objectifs ESG dans les plans de rémunération des dirigeants des grandes entreprises internationales. Cela est devenu même la règle dans le Vieux continent et une pratique courante aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la hausse des coûts de cette approche et les positions radicales de la nouvelle administration américaine ont poussé une bonne partie de ces sociétés à faire marche arrière. Désormais, le poids ESG dans la mesure de la performance globale pèse moins.


En Tunisie, et dans la majorité des cas, les rémunérations sont liées à des objectifs plutôt commerciaux et financiers. Certes, quelques groupes et entités sortent du lot, mais elles restent l’exception dans un environnement où il y a un problème dans le Social et la Gouvernance.


En ce qui concerne le volet social, il suffit de suivre le débat autour du projet de la loi modifiant certains articles du Code du travail pour comprendre qu’en réalité, la relation employé-employeur est compliquée. Au-delà de l’efficacité ou non des mesures proposées, les sociétés préfèrent toujours de mettre les employés sous pression pour qu’ils augmentent leur productivité. De leur côté, ces derniers répliquent par fournir le moindre effort, avançant le fameux slogan “bosser à hauteur de la rémunération”. Ce climat n’est pas saint et ne peut pas aboutir à des bonnes performances. In fine, cela ouvre la porte à des pratiques de corruption, frappant de plein fouet le volet gouvernance.

L’entreprise tunisienne typique a toujours une vision concentrée sur la profitabilité. C’est légitime. La structure des charges fixes et incompressibles a tellement évolué que le seuil de rentabilité est devenu élevé. L’inflation n’a rien épargné : le taux d’imposition, les taxes, le salaire minimum, les cotisations sociales, le cout des financements, les télécommunications, l’électricité, etc. Bref, tous types de dépenses. Le bon manager est celui qui parvient à faire survivre son entreprise. L’oiseau rare, qui mérite un bonus, est celui qui réussit à dégager des gains. Et comme la vision est à court terme, la structure de ce bonus ne peut s’inscrire que dans le même horizon.


La faible capitalisation des entreprises contribue structurellement à ces résultats. Généralement, le capital social est faible et l’investissement se fait par le biais de crédits. La culture de s’engager dans le projet et d’y mettre les moyens nécessaires, surtout lorsqu’il s’agit de grosses sommes, n’est pas répandue et reflète une culture et un manque de confiance dans l’environnement. Cela explique toute cette philosophie de réduire son exposition à sa société, tout en tirant le maximum de bénéfices et d’avantages en nature. Pour comprendre ce que nous venons de décrire, vous pouvez consulter les rapports spéciaux des commissaires aux comptes des sociétés faisant appel public à l’épargne. Vous allez constater que les rémunérations des dirigeants progressent indépendamment des performances. C’est d’ailleurs un sujet chaud, soulevé par les minoritaires, et qui alimente des débats houleux dans les Assemblées générales des actionnaires.

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La morosité du marché local sanctionne les revenus de la SIAME

26. April 2025 um 12:41

Les revenus de la Société Industrielle d’Appareillage et de Matériels Electriques (SIMAE) se sont établis à 10,774 MTND au terme du premier trimestre 2025, en repli de 8,5% par rapport à la même période en 2024. Les exportations ont montré une résilience, en affichant une hausse de 4,4% à 3,829 MTND. Par contre, le marché local a reculé de 14,4% à 6,945 MTND. La demande par les opérateurs privés a reculé de 36,1%, à cause de la conjoncture économique et de l’avènement du mois de Ramadan qui s’est étalé sur tout le mois de Mars. Quant aux ventes à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz, elles ont progressé de 26,8% en glissement annuel.


Les investissements ont plus que triplé par rapport à fin mars 2024, totalisant 0,843 MTND. Outre 0,361 MTND dédiés à l’acquisition de nouveaux équipements de production et 0,082 MTND d’investissements immatériels, 0,400 MTND étaient alloués à des investissements financiers.


L’endettement bancaire de la SIAME a enregistré une augmentation de 0,904 MTND par rapport à son niveau à la fin de l’année 2024. Il est passé de 25,645 MTND à 26,548 MTND. Les financements à moyen et long terme sont de 0,950 MTND, alors que l’exploitation a mobilisé 25,598 MTND, alloués en grande partie par le paiement des dettes fournisseurs.


Sur le marché, le titre reste sur un rendement de -7,8% depuis le début de l’année. Pourtant, la société a annoncé un bénéfice 2024 de 3,325 MTND, en hausse de 64,7% en glissement annuel, et un dividende de 0,180 TND par action. Le niveau du cours actuel assure un yield net de 4,9%. Si le cours baisse encore, le titre devient intéressant non seulement à court terme, mais pour a détention à moyen terme.

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La BTK en confiance, malgré le retard de la recapitalisation

26. April 2025 um 09:15

La BTK Bank a publié ses comptes relatifs à l’exercice 2024, qui ont confirmé la progression de la banque sur le chemin de la profitabilité. Le résultat net s’est établi à 11,133 MTND, contre 8,048 MTND une année auparavant. 

 

Principaux chiffres

L’établissement de crédit a réalisé un PNB de 99,964 MTND, en hausse de 8,2% en glissement annuel. Sa marge d’intérêt a atteint 49,354 MTND, en légère hausse de 0,8% par rapport à 2023.

Les commissions nettes ont également enregistré une appréciation de 6,4% à 31,345 MTND. Les revenus des portefeuilles titres commercial et d’investissements ont totalisé 19,265 MTND.

Tous les composants du PNB se sont améliorés, une tendance rare dans le secteur en 2024.

La banque a maîtrisé son coût du risque, reculant à 15,354 MTND. Le résultat d’exploitation de 2024 s’est établi à 11,828 MTND, une hausse annuelle de 33,4%. Sur le front commercial, les dépôts de la clientèle ont totalisé 1 368,212 MTND, soit une collecte nette de 73,007 MTND.

Quant aux créances sur les clients, elles sont de 1 368,212 MTND (en net), en repli de 60,293 MTND.

Le conseil d’administration de la banque a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale le 29 avril 2025. Aucune distribution de dividende n’est prévue. Il ne faut pas oublier qu’il y a un encours de résultats reportés de -168,841 MTND qu’il faut absorber avant d’envisager une rémunération.

En ce qui concerne l’application des dispositions de l’article 412 ter (nouveau) du Code de commerce, la BTK a procédé à la réduction du taux d’intérêt fixe pour les demandes déposées. Durant l’exercice 2024, ces demandes ont été rattachées à un encours global restant de 32,875 MTND, entraînant un manque à gagner de 0,255 MTND sur la période.

L’augmentation de capital se fait toujours attendre

Cela ne peut être atteint que si la BTK parvient à recapitaliser et clôturer ce dossier qui s’est transformé en une saga.

Pour rappel, une réunion du conseil d’administration a été tenue le 21 octobre 2021 pour examiner un projet de restructuration du capital. À l’issue de cette réunion, il avait été décidé de convoquer une Assemblée générale extraordinaire (AGE) pour le 15 décembre 2021 à l’effet de se prononcer sur les modalités de l’opération envisagée. Néanmoins, elle n’a été suivie d’aucune résolution à ce sujet, la séance est restée ouverte jusqu’à la date du 26 juin 2023.

Lors de cette dernière réunion, les actionnaires détenant 40% du capital (État tunisien et Kuwait Investment Authority) ont voté contre les modalités de restructuration du capital proposée.

Ce qui a sauvé la banque, vis-à-vis de la réglementation, est le choix de profiter de la possibilité de réévaluer certains éléments de son actif. Cela a concerné ses terrains et constructions, donnant une plus-value de réévaluation pour un montant de 112,782 MTND figurant dans un compte d’écart de réévaluation parmi les capitaux propres au titre de l’exercice 2021.

En matière prudentielle, et en date du 1er septembre 2023, la Banque centrale de Tunisie a adressé un courrier à la BTK, dans lequel elle lui a rappelé la nécessité de consolider ses fonds propres et a souligné que sa situation pourrait être interprétée comme étant une situation de difficultés au sens de l’article 110 de la loi bancaire, nécessitant son traitement par la commission de résolution conformément aux dispositions de l’article 111 de la même loi.

Le conseil d’administration s’est réuni le 12 septembre 2023, pour examiner ce courrier, et a convoqué les actionnaires à une AGE pour le 16 octobre 2023 pour se prononcer sur une augmentation du capital social en numéraire d’un montant de 100 MTND, ce qui permettra à la banque de se conformer à la réglementation prudentielle en vigueur. Toutefois, le projet n’a pas été retenu. Les actionnaires détenant 40% du capital (État tunisien et Kuwait Investment Authority) s’y sont opposés, en soulignant que les décisions des actionnaires institutionnels relèvent d’instances décisionnelles gouvernementales et ont précisé que la décision nécessite un délai supplémentaire pour l’étude.

L’augmentation de capital reste donc d’actualité et le management a soumis au conseil d’administration des propositions et un plan d’action visant le renforcement des fonds propres. Son approbation ou l’entente sur un autre moyen de clôturer ce dossier fera du bien à la banque et à l’ensemble du secteur.

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Les Etats-Unis envisageraient de quitter le FMI et la Banque mondiale

25. April 2025 um 12:39

The Heritage Foundation, un centre d’analyse et de lobbying américain basé à Washington – qui a préparé le plan directeur du second mandat de Donald Trump – a recommandé le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Chose faite.

Mais ce n’est pas tout. Il a également conseillé au président américain de quitter le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Trump a effectivement ordonné un examen des relations des États-Unis avec les deux institutions sœurs et les résultats sont attendus au mois d’août prochain.

Et comme le locataire de la Maison Blanche n’hésite pas à prendre des décisions surprenantes, les deux institutions financières internationales semblent être inquiètes. Paradoxalement, elles constituent l’une des forces clé de l’influence mondiale des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Elles se préparent à l’impact anticipé du changement radical de Trump dans les relations internationales et tentent de convaincre son administration de la valeur qu’elles apportent à sa philosophie « America First ».

Mobilisation pour convaincre la Maison Blanche

De hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale ont rencontré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, pour expliquer comment leur travail bénéficie aux intérêts américains. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, ont présenté des arguments similaires à l’administration américaine lors de réunions séparées. Le message est le même : les États-Unis, en tant que premier contributeur (environ 16 % dans le FMI et près de 17 % dans la Banque mondiale), ont déjà le pouvoir de façonner les politiques qu’elles mettent en œuvre.

Ils ont également souligné que leurs missions (la stabilité financière mondiale pour le FMI et le développement pour la Banque mondiale) profitent à l’Oncle Sam, notamment en créant une demande pour les exportations et en évitant les crises financières.

Cette question devrait être soulevée lors des réunions annuelles de printemps, qui ont débuté le 21 avril. Evidemment, le scénario catastrophe serait que les États-Unis se rétractent.

The Heritage Foundation suggère que la meilleure option est de se retirer plutôt que de faire pression pour des réformes. Les deux institutions ont placé le changement climatique et ses effets au cœur de leurs travaux. Et ce, alors qu’il s’agit d’un sujet controversé pour l’administration Trump, qui a favorisé les combustibles fossiles au détriment des sources d’énergies renouvelables.

Historiquement, les secrétaires au Trésor américain présentaient les attentes ou les demandes de la Maison Blanche au FMI et à la Banque mondiale avant leurs réunions de printemps et d’automne, afin de fixer l’ordre du jour. Jusqu’à aujourd’hui, les Etats-Unis n’ont pas encore nommé un sous-secrétaire au Trésor chargé des Affaires internationales, qui gère les relations avec les deux institutions. Ils n’ont pas également désigné de cadres à leurs Conseils d’administration. Ce qui envoie déjà un mauvais signal. Sans l’engagement des Américains, l’économie mondiale sera moins stable et le développement plus faible.

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ENDA Tamweel cherche à mobiliser 60 MTND sur le marché obligataire

25. April 2025 um 11:07

ENDA Tamweel a lancé son premier emprunt obligataire en 2025 « ENDA Tamweel 2025-1 ». L’objectif est de lever 50 MTND susceptible d’être porté à 60 MTND. L’opération se fera avec appel public à l’épargne, avec l’objectif de consolidation des ressources à moyen et long terme de l’institution de microfinance et le soutien du développement de ses activités.

 

Le Conseil d’administration de l’établissement financier dispose d’une autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires, tenue le 22 mai 2024, pour émettre jusqu’à 450 MTND dans un délai ne dépassant pas la fin de l’exercice 2027.

 

Les souscripteurs pourront choisir entre l’une des catégories suivantes :

– Catégorie A : ayant une durée 5 ans au taux fixe de 10,0% brut l’an et/ou au taux variable de TMM + 2,5%. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année.

– Catégorie B : ayant une durée de 7 ans dont 2 années de grâce et au taux fixe 10,2% brut l’an et/ou au taux variable de TMM + 2,7%. Le remboursement prendra la forme d’un amortissement annuel constant qui commencera dès la troisième année.

 

Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 16 juin de chaque année.

 

Les souscriptions à cet emprunt subordonné seront ouvertes le 8 mai 2025. Toutefois, elles restent, cependant, tributaires de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence de notation Fitch Ratings a attribué en date du 08 avril 2025 une notation provisoire à long terme BBB (tun) (EXP) à l’emprunt obligataire « ENDA Tamweel 2025-1 ». Pour rappel, en octobre 2024, Fitch Ratings a relevé la note nationale à long terme attribuée à la société ENDA Tamweel la note BBB (tun) avec perspective stable. L’agence de notation a confirmé la note nationale à court terme à F3 (tun).

 

Si vous êtes à la recherche d’un bon placement à deux chiffres, vous avez une nouvelle opportunité offerte par le marché.

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Comar: une surperformance régulière

25. April 2025 um 10:08

La Compagnie méditerranéenne d’assurance et de réassurance (Comar) a réalisé un bénéfice net 2024 de 63,601 MTND, en hausse de 44,0% en rythme annuel. C’est la seconde année de suite que l’assureur affiche un tel rythme de croissance des profits, une rare performance dans le secteur. La compagnie a affiché des résultats techniques Non-Vie et Vie, respectifs, de 53,380 MTND (+48,7% en glissement annuel) 6,224 MTND (+34,6% par rapport à 2023).

L’assurance Non-Vie, le chiffre d’affaires 2024 s’est établi à 262,686 MTND contre 256,338 MTND une année auparavant. La sinistralité nette a augmenté à une cadence moins soutenue de 2,0% à 151,083 MTND. Les produits de placements alloués à l’état de résultat, qui se sont établis à 50,846 MTND, ont significativement contribué à la belle performance technique de la branche. Par segment, seul le Transport affiche des pertes de -2,091 MTND. L’Automobile est parvenue à atteindre un excédent technique de 32,977 MTND. Idem pour les Risques divers (15,079 MTND), l’Incendie (5,066 MTND) et Groupe (1,458 MTND).

L’activité Vie a bénéficié d’une sinistralité clémente, avec des charges de sinistres de 0,752 MTND seulement contre 2,144 MTND une année auparavant. Les primes nettes ont totalisé 7,901 MTND, en progression annuelle de 9,1%.

La santé bilancielle de Comar est excellente, avec des provisions techniques de 566,553 MTND et des placements nets de 827,760 MTND. Ces derniers lui ont permis de générer des revenus de placements bruts de 91,316 MTND en 2024. Le Conseil d’administration de l’assureur a proposé à l’Assemblée générale des actionnaires la distribution d’un dividende 38,000 MTND, une belle rémunération.

 

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STA: Kilani Holding soumis à une OPA obligatoire

25. April 2025 um 09:56

Suite à la demande déposée par Kilani Holding d’acquérir une participation majoritaire dans le capital de la Société Tunisienne d’Automobiles (STA), le Conseil du Marché Financier a accordé son autorisation. Toutefois, et comme la part du capital concernée dépasse le seuil de 40%, l’acquéreur du bloc de titres a été soumis à une Offre publique d’achat obligatoire portant sur le reste du capital de la STA. L’offre concernera 975 139 actions, représentant 48,76% du capital.

Le bloc est composé de 1 024 861 actions, représentant 51,24% du capital. Les cédants sont :

– Nouri Chaabane : 831 575 actions,

– Seifeddine Chaabane : 20 000 actions,

– Nedra épouse Nouri Chaabane : 14 000 actions,

– Le Consortium des Immobilières Maghrébines : 78 618 actions,

– La Société Hôtel Palace : 80 668 actions.

Le prix de la cession est fixé à 24,400 TND l’action. A travers cette opération, le Groupe Kilani cherche à élargir le réseau et de la marque Chery auprès des consommateurs et, éventuellement, développer l’activité d’assemblage en Tunisie, ce qui pourrait renforcer l’industrie automobile locale et créer des opportunités d’emplois. A notre avis, cette activité bénéficie d’un cycle d’exploitation qui dégage de la trésorerie, ce qui complète les autres activités du Groupe.

Les caractéristiques de l’offre publique d’achat seront fixées, par décision du Conseil du Marché Financier et feront l’objet d’un avis sur son Bulletin Officiel et ce, dès la réalisation de l’opération d’acquisition du bloc. Il est à noter que Kilani Holding compte renforcer sa position au capital de la STA, mais n’a pas l’intention de demander son retrait de la cote de la bourse même si elle parviendrait à détenir plus de 95% de son capital. La Bourse de Tunis ne risque donc pas de perdre un élément de sa Cote.

 

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Un premier trimestre sous le signe de la résilience pour la STB

25. April 2025 um 09:31

La STB a annoncé un PNB de 167,370 MTND pour le premier trimestre 2025, une hausse de 4,7% en rythme annuel. La marge d’intérêt a fortement baissé de 32,8% à 42,848 MTND. Il y a une baisse notable des intérêts encaissés bien que l’encours de crédits n’ait pas reculé sur la période et que les taux sont restés stables. Nous pensons que cela est dû à la révision des taux appliqués sur les prêts accordés à taux fixes et qui respectent les conditions de l’article 412.


Cette contraction a été compensée par des commissions nettes en produits de 29,644 MTND et, surtout, des revenus de portefeuilles titres – commercial et d’investissement qui ont drainé 94,878 MTND.


Le coefficient d’exploitation de la banque s’est situé à 48,34% à la fin du premier quart, contre 51,63% une année auparavant. Les charges opératoires ont reculé de 1,9% à 80,913 MTND, témoignant de la volonté de la banque de maîtriser ses coûts afin de soutenir sa profitabilité dans un cadre peu évident pour l’ensemble du secteur


La STB a enregistré un recul de son encours de crédits depuis le début de l’année de 144,106 MTND. Côté dépôts, la dynamique est inverse avec une collecte nette de 110,260 MTND.


Etant donnée la nouvelle approche pour les établissements de crédits, la mission de la STB est de soutenir l’économie nationale, même au détriment d’une plus grande profitabilité. Les résultats de 2024 étaient bons et la banque travaille sur le renforcement de ses fonds propres. La priorité devrait être la consolidation des fondamentaux de la STB et la préservation de la qualité de l’actif.

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La mise à jour de l’accord commercial tuniso-turc a-t-elle changé la donne?

24. April 2025 um 10:55

En décembre 2023, la Tunisie et la Turquie ont mis à jour leur accord commercial, révisant à la hausse les droits de douane d’une liste de produits turcs importés par la Tunisie. Ankara s’est montré flexible sur ce sujet, acceptant une démarche visant à réduire le déficit commercial que nous affichons dans nos échanges. L’accord initial a été signé en 2004 et entré en vigueur en 2005.

La révision dudit accord entre la Tunisie et la Turquie comprend des produits industriels équivalents à ceux fabriqués localement, en les soumettant à nouveau aux droits de douane qui varient entre 27 % et 37,5 %, et ce pour une période de cinq ans.

De plus, des concessions unilatérales ont été accordées par la partie turque pour soutenir les exportations tunisiennes sous forme de quotas annuels totalement exonérés de droits de douane.

Une année plus tard, il est temps de dresser un premier bilan. En 2024, le solde des échanges avec la Turquie s’est établi à -2 844,3 MTND, en baisse par rapport aux -3 395,2 MTND de 2023.

Lire aussi : Tunisie – Turquie : l’accord de libre-échange amendé

Pour rappel, le pic a été enregistré en 2022, avec un trou de -3 958,9 MTND. Le repli de 2024 était le résultat d’une baisse des importations de 8,9 % à 3 690,2 MTND, son plus bas niveau en trois ans. En parallèle, les exportations ont atteint 845,9 MTND, en hausse de 22,9 % en glissement annuel. Ces chiffres montrent qu’il y a un effet positif pour la mise à jour dudit accord. La dynamique est contraire à celle globale, le déficit commercial augmentant de 10,9 % à -18 927,6 MTND.

 

La dépréciation de la livre turque n’est pas en notre faveur

Cette analyse n’est pas définitive. Il faut encore attendre ce qui va se passer sur le reste de la période. Économiquement, l’exercice 2024 était compliqué pour la Tunisie, avec une activité industrielle et une consommation locale sous pression. La Turquie pèse toujours 15 % du déficit commercial total de la Tunisie, ce qui n’est pas rien. Sur les trois premiers mois de 2025, le solde des échanges bilatéraux s’est établi à -642,4 MTND, contre -636,4 MTND sur la même période en 2024. Ce chiffre se rapproche progressivement des -720,1 MTND affichés jusqu’à fin mars 2022, l’année record.

Autre élément dont il faut tenir  compte : l’effet change. Aujourd’hui, il faut payer 77,840 TND pour avoir 1 000 TRY, contre 104,037 TND fin 2023. En d’autres termes, la dépréciation de la livre turque face au dinar s’est élevée à 25,2 % sur cette période, couvrant une bonne partie des droits de douane additionnels imposés par la Tunisie. Bien que la dégradation se soit accélérée récemment sous l’impact des tensions politiques internes, il n’est pas surprenant que la somme de ces droits et du taux de change soit un jeu à somme nulle dès cette année.

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BIAT : tout pour séduire

23. April 2025 um 14:25

La BIAT a tenu une communication financière pour revenir sur les performances du premier établissement de crédit en Tunisie et éclairer le marché sur ses perspectives. La santé du leader du secteur donne des signes pour celle de toute l’industrie financière. 

Il y a un consensus parmi les économistes et les financiers : la situation actuelle demeure compliquée. Il y a des réglementations qui mettent la profitabilité de l’industrie financière sous pression. Elle est accusée de réaliser des superprofits au détriment de tous les opérateurs économiques et elle doit payer davantage d’impôts. Cela n’est pas une approche propre à la Tunisie, elle a été observée ailleurs, même dans les pays européens.

Néanmoins, la révision des taux appliqués sur des crédits à long terme octroyés à des taux fixes pose un problème qui doit être géré avec la plus grande attention afin de préserver les profits des banques, et derrière, les recettes fiscales de l’Etat.

Toujours de la croissance

La BIAT navigue donc dans cet environnement périlleux. Elle attaque 2025 avec de belles réalisations en 2024. Au terme de l’exercice précédent, la banque a pu s’appuyer sur des fondamentaux solides et une image de marque unique pour réaliser une belle année.

En termes d’attractivité et de compétitivité commerciale, la BIAT jouit d’une image extrêmement positive auprès des clients et du marché. Le meilleur proxy pour ce capital-confiance est l’accumulation des dépôts. Ils ont terminé l’année à plus de 20 814 MTND, un record dans l’histoire de l’établissement de crédit et du secteur.

Cela permet à la banque de se positionner confortablement sur le marché de distribution de crédits, en sélectionnant les meilleurs risques. En brut, l’encours des financements accordés s’est élevé à 14 060 MTND. En net, ils sont de 12 806 MTND.

L’établissement joue un rôle pionner dans le financement de l’économie, et notamment les PME, qui sont le nerf de la dynamique économique du pays. Elle accompagne également les industriels. En dépit de cet engagement, la BIAT affiche un taux de créances classées inférieur à 7 %. Ce qui témoigne d’une qualité d’actif supérieure à la moyenne du secteur. Le résultat est un coût de risque de 158,312 MTND fin 2024 contre 254,562 MTND une année auparavant.

Le Produit Net Bancaire s’est établi à 1 479,714 MTND, bénéficiant notamment de la performance du portefeuille d’investissement qui a drainé 544,824 MTND. Mais ce n’est pas tout. Les commissions nettes ont totalisé 276,837 MTND, en hausse de 9,0 % par rapport à 2023. En d’autres termes, la banque n’a pas été affectée par le plafonnement des tarifs bancaires depuis février 2024. Elle parvient à proposer à sa clientèle des services à forte valeur ajoutée qui justifient l’application de commissions qui correspondent à la nature et à la qualité des prestations offertes.

Le résultat net s’est établi à 357,754 MTND, affichant une progression de 7,9 % en rythme annuel. Le total bilan pèse 24 996 MTND, avec un ratio de solvabilité qui se maintient à un niveau confortable de 15,4%, confirmant la solidité de l’assise financière de l’établissement financier.

Un acteur national clé

Pour accompagner sa clientèle diversifiée et de plus en plus exigeante, le groupe BIAT compte aujourd’hui sur 3 600 collaborateurs et s’appuie sur la complémentarité de ses métiers. En 2024, le groupe BIAT a contribué de manière significative au développement durable, en générant et en distribuant des ressources financières importantes, notamment des impôts directs qui s’élèvent à 342 MTND.

En tant que leader du marché, la banque a étroitement collaboré avec la Banque centrale de Tunisie et la Société interbancaire de télécompensation (SIBTEL) dans le cadre du projet de la mise en place de la plateforme électronique des chèques.​ Une équipe dédiée d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Des efforts ont été également déployés pour accompagner les collaborateurs et les clients dans la compréhension et l’intégration des nouveautés. Ces efforts témoignent de l’engagement de la BIAT à soutenir ce projet d’envergure nationale en faveur d’un modèle bancaire moderne.

Par ailleurs, l’établissement de crédit s’est pleinement engagé dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Elle a mobilisé les moyens techniques et humains pour assurer le traitement de toutes les demandes de ses clients éligibles dans des délais très courts. Reste maintenant l’impact sur les comptes et les performances des années à venir. La BIAT est mieux armée que ses pairs, puisque ses revenus proviennent de plusieurs types de produits, sans oublier la maîtrise de son coût du risque qui devrait s’améliorer encore cette année.

Tous ces efforts lui ont permis de se faire remarquer à l’échelle internationale. La BIAT a ainsi été élue Meilleure banque en Tunisie par le prestigieux magazine Euromoney. Par ailleurs, Capital Finance International lui a décerné trois distinctions : Meilleure gouvernance bancaire en Tunisie, Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du Nord et Contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie.

Un début 2025 sur les chapeaux de roues

Pour 2025, la BIAT ambitionne de poursuivre la trajectoire de sa croissance dans la continuité de ses réalisations et d’affirmer son positionnement dans la collecte des ressources et l’octroi des crédits, tout en renforçant sa maitrise des risques.

Au terme du premier trimestre 2025, la BIAT a affiché un Produit Net Bancaire de 385,144 MTND, en appréciation de 4,8 % en glissement annuel. La banque a engrangé des intérêts de 373,917 MTND, une amélioration de 1,5 % par rapport à mars 2024. En même temps, les intérêts courus ont totalisé 223,465 MTND contre 198,139 MTND à la fin du premier quart 2024. Cette hausse traduit des dépôts d’épargne sur la période, qui ont augmenté de 524,681 MTND sur la même période. Ces ressources sont rémunérées par la banque à des taux élevés. La marge d’intérêt s’est établie à 150,452 MTND, en repli de 11,6 %. Le PNB de la banque a profité de la résilience des commissions nettes (63,466 MTND) et surtout des revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement et opérations financières qui ont drainé 171,225 MTND.

Les charges opératoires de la BIAT ont augmenté de 16,0 % à 172,845 MTND, une tendance qui trouve son explication dans l’expansion de l’activité de la banque. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 44,9 %.

La BIAT reste indétrônable sur le podium des dépôts, avec un encours de 20 336,009 MTND, un record absolu dans l’histoire du secteur bancaire tunisien. En parallèle, l’encours net de crédits s’est établi à 12 839,052 MTND.

Une banque responsable

La BIAT poursuit sa stratégie de responsabilité sociétale à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de projets à fort impact, portés par la banque et sa Fondation.

Dans le cadre de la politique nationale tunisienne, la banque a assuré la rénovation complète de la piscine municipale du Belvédère et de la place Pasteur, sites emblématiques de la capitale. La banque a financé et piloté les travaux, en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes. Ce projet a permis de restituer à la piscine son cachet historique, tout en garantissant sa mise aux normes de sécurité et de confort.

Sur le plan éducatif, la Fondation BIAT, en partenariat avec le ministère de l’Éducation, a réhabilité neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana au profit de 6300 élèves et lycéens.

Dans le cadre de son soutien au sport et à l’inclusion, l’établissement de crédit a également consolidé son engagement en faveur du handisport, à travers un partenariat avec la Fédération tunisienne des sports pour handicapés. Ce partenariat a permis à la banque de parrainer de jeunes athlètes et de les accompagner dans leur préparation et leur participation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Si vous êtes un actionnaire de la BIAT, vous devez en être fier et, surtout, confiant en son avenir. Vous n’avez qu’à calculer le rendement du titre sur la dernière décennie pour comprendre que mettre de l’argent dans des institutions n’a jamais déçu.

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Monoprix: de la croissance, en attendant la profitabilité

23. April 2025 um 11:55

La Société Nouvelle Maison de la Ville de Tunis (Monoprix) a réalisé un chiffre d’affaires (hors taxes) de 176,242 MTND, une hausse de 6,7% en glissement annuel. Retraitée des ventes exceptionnelles relatives à l’opération nationale de distribution d’huile d’olive, la croissance s’élève plutôt à 10,1%. Globalement, nous pensons que cette amélioration provient d’un double effet positif prix et volume.

L’enseigne de distribution a renforcé son empreinte géographique, avec l’ouverture d’un 86e point de vente aux Jardins de Carthage en décembre 2024. De plus, l’inflation qui continue a poussé les prix vers le haut, bien que la grande distribution ait fait un effort côté prix.

Le ratio de la masse salariale au chiffre d’affaires est passé de 10,1% fin mars 2024 à 9,5% une année plus tard. Cette tendance traduit la croissance du chiffre d’affaires, couplée à une légère baisse des effectifs (3 131 agents). L’efficacité demeure le principe poursuivi par la société.

La société n’a pas encore annoncé son résultat 2024. Pour rappel, le premier semestre est soldé par une perte de 3,242 MTND. Monoprix, comme l’ensemble du secteur, fait face à un contexte difficile. La concurrence est rude, formelle et informelle, et le pouvoir d’achat des Tunisiens est érodé par un cycle inflationniste qui n’est pas encore terminé. Stratégiquement, il faudra s’orienter vers un modèle qui exige de moindres charges d’exploitation, ce qui n’est pas si évident.

Sur le marché actions, le titre affiche un rendement de 11,2% depuis le début de l’année. Les chiffres publiés sont positifs, mais ils sont à confirmer par une meilleure profitabilité tout au long de l’exercice.

 

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Amen Bank: un début d’année rassurant

23. April 2025 um 11:43

Le premier trimestre s’est bien déroulé pour Amen Bank qui a pu réaliser un produit net bancaire de 150,134 MTND, en hausse de 6,5% en rythme annuel. Pourtant, la marge d’intérêt a reculé de 20,2% à 37,095 MTND. Cela peut être expliqué par un coût de ressources plus élevé et des intérêts encaissés en repli. La banque a compensé cette baisse des revenus de portefeuilles de 82,879 MTND.

Depuis le début de l’année, la banque a augmenté son encours net de crédits de 25,694 MTND, pour totaliser 7 325,187 MTND. Sur la même période, la collecte nette de dépôts s’est accélérée de 339,223 MTND, permettant aux dépôts d’atteindre 8 355,208 MTND,

Côté gestion, les charges opératoires se sont accrues de 7,2% à 57,048 MTND. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 68,0%, en légère hausse de 24 points de base par rapport à fin mars 2024.

Les chiffres sont rassurants. La banque poursuit sa stratégie de diversification, intégrant le réseau d’agents de RIA Money Transfert, qui offre des transferts d’argent mondiaux rapides et sécurisés. Elle a également lancé une nouvelle carte Visa Platinum Business, conçue pour répondre aux besoins des professionnels comme des particuliers souhaitant bénéficier de services premium. Elle est commercialisée selon le besoin des clients, une version nationale avec plafond ou bien à concurrence du solde ainsi qu’une version internationale selon la réglementation en vigueur. Ces actions devraient renforcer sa présence auprès d’une clientèle retail et corporate de plus en plus exigeante.

 

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Un excellent premier trimestre pour ARTES

23. April 2025 um 10:38

Après une excellente année 2024, ARTES est observée de près par le marché. Au terme du premier trimestre 2025, le concessionnaire a réalisé des revenus de 76,806 Mtnd, contre 29,669 Mtnd durant la même période en 2023. Les immatriculations ont subi une augmentation de 938 véhicules, en passant de 499 unités enregistrées au cours du premier trimestre 2024 à 1 437 unités pour la même période de 2025. Parmi les raisons de cette amélioration, il y a la disponibilité du produit 4 CV. Nous retrouvons l’impact de ce mix produit dans la marge brute qui s’est établie à 19,3% contre 23,3% l’année d’avant. Elle devrait s’améliorer d’ici la fin de l’année avec davantage de véhicules vendus qui ne bénéficient pas d’avantages fiscaux.

Le nombre de points de vente est resté stable à 28, employant un effectif moyen de 147 personnes. Les produits financiers ont nettement augmenté à 2,210 Mtnd. Nous n’avons pas encore d’idée sur les performances des filiales et le dividende qu’elles vont remonter à la société mère cette année, mais nous restons confiants quant aux produits financiers de l’ensemble de l’exercice 2025. La trésorerie est plus que confortable actuellement, grâce au rythme soutenu des ventes.

L’action affiche un rendement annuel de 28,9%, grâce à n dividende annoncé de 0,800 Tnd. En dépit de cette montée, le titre affiche offre toujours un rendement net dividende de 6,8%. C’est l’équivalent du rendement d’un placement bancaire à 8,5% brut, soit 200 points de base de plus que le Taux de rémunération de l’épargne. C’est l’une des meilleures offres actuellement sur le marché, surtout si nous tenons compte des perspectives de croissance de la société.

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Carthage Cement annonce un résultat net 2024 de 70,256 Mtnd

23. April 2025 um 09:28

Carthage Cement a annoncé hier ses états Financiers relatifs à l’exercice 2024 montrent un chiffre d’affaires de 421,573 Mtnd, contre 431,588 Mtnd en 2023, soit une légère diminution de 3%. Le résultat brut d’exploitation a enregistré une augmentation de 5,4% en glissement annuel, en passant de 156,334 Mtnd fin 2023 à 164,823 Mtnd une année plus tard. Le résultat net ressort bénéficiaire, en augmentation de 27,3% par rapport à l’année 2023, à 70,256 Mtnd.

Il faut dire que le cimentier ne fait que confirmer son excellent état de santé observé il y a bien des années. Le marché local n’est pas très porteur, surtout que le rythme des investissements publics a décéléré et que le secteur immobilier est quasiment en panne. Les opérations d’exploitation n’offrent pas une marge confortable, ce qui a poussé le management à réviser ces opérations. Mais le plus important est de regarder l’historique de la société qui était une structure endettée et une machine à perte. Aujourd’hui, elle est en train de réduire sa dette et de s’imposer comme un acteur majeur de la production du ciment.

Sur le marché, le titre affiche un repli de 4,1% depuis le début de l’année. Cela reflète la dynamique économique d’une manière générale plus que les fondamentaux de la société qui se sont nettement améliorés ces dernières années. Nous pensons que ce redressement de profitabilité est l’élément le plus important du moment que le projet de cession n’est plus, à notre avis, à l’ordre du jour. L’Etat est en train de conserver des entités en difficulté, que dire d’une société qui revient en force et est capable de devenir une source de revenus d’ici quelques années.

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La BIAT demeure solide sur ses objectifs

22. April 2025 um 13:56

Au terme du premier trimestre 2025, la BIAT a affiché un Produit Net Bancaire de 385,144 Mtnd, en appréciation de 4,8% en glissement annuel. La banque a engrangé des intérêts de 373,917 Mtnd, une amélioration de 1,5% par rapport à mars 2024. En même temps, les intérêts courus ont totalisé 223,465 Mtnd contre 198,139 Mtnd à la fin du premier quart 2024. Cette hausse traduit des dépôts d’épargne sur la période, qui ont augmenté de 524,681 Mtnd sur la même période. Ces ressources sont rémunérées par la banque à des taux élevés. La marge d’intérêt s’est établie à 150,452 Mtnd, en repli de 11,6%. Le PNB de la banque a profité de la résilience des commissions nettes (63,466 Mtnd) et surtout de revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement et opérations financières qui ont drainé 171,225 Mtnd.


Les charges opératoires de la BIAT ont augmenté de 16,0% à 172,845 Mtnd, une tendance qui trouve son explication dans l’expansion de l’activité de la banque. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 44,9%.


La BIAT reste indétrônable sur le podium des dépôts, avec un encours de 20 336,009 Mtnd, un record absolu dans l’histoire du secteur bancaire Tunisien. En parallèle, l’encours net de crédits s’est établi à 12 839,052 Mtnd.


Nous pensons que la BIAT est bien armée pour naviguer dans le contexte serré actuel qui entoure le secteur. La préservation de la profitabilité passe, à note avis, par la qualité de l’actif. Une maîtrise a été observée en 2024 et elle doit être encore réitérée en 2025.

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Banque mondiale et FMI : du pain sur la planche pour les réunions de printemps

22. April 2025 um 10:30

Le coup d’envoi des réunions de printemps a été donné. L’événement rassemble 191 pays membres du FMI. Dans son allocution d’ouverture, la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a rappelé les principales caractéristiques de l’économie mondiale actuellement : une croissance faible et une dette élevée. Certains pays affichent une résilience, mais elle est mise à l’épreuve par le trouble du système commercial mondial.

L’aggravation des tensions commerciales a fait chuter les cours des actions mondiales, rappelant que « nous vivons dans un monde de changements soudains et profonds ». La directrice du FMI lance un appel à réagir avec sagesse. Une économie mondiale mieux équilibrée et plus résistante demeure, toujours, à portée de main.

Un contexte mondial compliqué

Le FMI a qualifié les tensions commerciales actuelles comme « une marmite qui bouillonnait depuis longtemps et qui est en train de déborder ». Dans une large mesure, la situation actuelle est le résultat d’une érosion de la confiance aussi bien dans le système international qu’entre les pays.

Le constat est évident : l’intégration économique mondiale a permis à un grand nombre de personnes de sortir de la pauvreté et a amélioré la situation du monde dans son ensemble, mais tout le monde n’en a pas profité. Les communautés ont été vidées de leur substance par l’envoi de forces d’emplois à l’étranger; les salaires ont été comprimés par la disponibilité croissante d’une main-d’œuvre bon marché et les prix ont augmenté lorsque les chaînes d’approvisionnement mondiales ont été interrompues. Nombreux sont ceux qui accusent le système économique international d’être à l’origine de l’injustice qu’ils perçoivent dans leur vie.

Les distorsions commerciales, en particulier les barrières tarifaires, ont alimenté les perceptions négatives à l’égard d’un système multilatéral considéré comme n’ayant pas réussi à offrir des conditions de concurrence équitables. En parallèle, les barrières non tarifaires ont tendance à augmenter.

A cela s’ajoute un souci de sécurité nationale. Dans un monde multipolaire, l’endroit où les choses sont fabriquées peut avoir plus d’importance que leur coût. Cette logique veut qu’un large éventail de biens stratégiques, des puces informatiques à l’acier, soient fabriqués sur le territoire national, et que cela vaille la peine de payer pour cela.

La situation actuelle est que toutes ces préoccupations ont dépassé les bornes. L’industrie reçoit plus d’attention que le secteur des services ; les intérêts nationaux l’emportent sur les préoccupations mondiales; et les actions fermes déclenchent des réactions fermes.

Graves conséquences de la politique du FMI

Alors que les géants s’affrontent sur le sujet des tarifs douaniers américains, les petites économies sont prises dans les courants croisés. La Chine, l’Union européenne et les États-Unis sont les trois plus grands importateurs du monde, bien que leurs importations soient relativement faibles par rapport à leur PIB.

Principale conséquence : la taille compte. Leurs actions ont un impact sur le reste du monde. Les petites économies avancées et la plupart des marchés émergents dépendent davantage du commerce pour leur croissance et sont donc plus exposés, notamment au resserrement des conditions financières. Les pays à faible revenu sont confrontés au défi supplémentaire de l’effondrement des flux d’aide; alors que les pays donateurs s’efforcent de répondre à leurs préoccupations nationales.

L’incertitude est coûteuse. La complexité des chaînes d’approvisionnement modernes signifie que les intrants importés entrent dans la composition d’un large éventail de produits locaux. Le coût d’un article peut être affecté par les droits de douane appliqués dans des dizaines de pays. Dans un monde de tarifs douaniers bilatéraux, où chacun peut évoluer à la hausse ou à la baisse, la planification devient difficile. Les décisions d’investissement seront reportées, les marchés financiers deviendront volatils et l’épargne de précaution augmentera. Plus l’incertitude persiste, plus le coût est élevé.

L’augmentation des barrières commerciales frappe d’emblée la croissance. Les tarifs douaniers augmentent les recettes au prix d’une réduction et d’un déplacement de l’activité. Les importateurs en paient une partie sous la forme d’une baisse de leurs bénéfices et les consommateurs en paient une autre sous la forme d’une hausse des prix. En augmentant le coût des intrants importés, les droits de douane agissent d’emblée.

Bien entendu, si les marchés nationaux sont importants, ils incitent également les entreprises étrangères à répondre par des investissements à l’intérieur du pays. Ce qui permet de créer de nouvelles activités et de nouveaux emplois. Mais cela prend du temps.

En tout, le protectionnisme érode la productivité à long terme, en particulier dans les petites économies. Protéger les industries de la concurrence réduit les incitations à une allocation efficace des ressources. Les gains de productivité et de compétitivité obtenus par le passé grâce au commerce s’érodent. L’esprit d’entreprise cède la place à des plaidoyers spéciaux en faveur d’exemptions, de protection et de soutien de l’État. Cela nuit à l’innovation. Mais là encore, si les marchés nationaux sont vastes et la concurrence nationale dynamique, les effets négatifs peuvent être atténués.

En fin de compte, le commerce est comme l’eau : lorsque les pays dressent des obstacles sous la forme de barrières tarifaires et non tarifaires, le flux est détourné. Certains secteurs dans certains pays peuvent être inondés par des importations bon marché, d’autres peuvent connaître des pénuries. Le commerce se poursuit, mais les perturbations entraînent des coûts.

Que faire? 

Tous les pays doivent redoubler d’efforts pour mettre de l’ordre dans leur propre maison. Les économies font face aux nouveaux défis dans une position de départ plus faible, avec une dette publique beaucoup plus élevée qu’il y a quelques années. C’est pourquoi la plupart des pays doivent prendre des mesures budgétaires résolues pour reconstituer leur marge de manœuvre, en définissant des trajectoires d’ajustement progressives qui respectent les cadres budgétaires. Toutefois, certains pays peuvent subir des chocs nécessitant un nouveau soutien ciblé et temporaire.

Pour protéger la stabilité des prix, la politique monétaire doit rester souple et crédible. Les banquiers centraux doivent garder un œil vigilant sur les données, y compris sur les anticipations d’inflation plus élevées dans certains cas.

Dans le domaine financier, une réglementation et une surveillance rigoureuses restent essentielles pour assurer la sécurité des banques, et les risques croissants émanant des établissements non bancaires doivent être surveillés et maîtrisés.

En matière de politique commerciale, l’objectif doit être de parvenir à un accord entre les principaux acteurs qui préserve l’ouverture et offre des conditions de concurrence plus équitables, afin de relancer la tendance mondiale à la baisse des droits de douane, tout en réduisant les barrières non tarifaires et les distorsions.

Un grand travail attend les décideurs, essentiellement aux Etats-Unis, dans l’Union européenne et en Chine. Mais d’ici l’obtention de résultats concrets, l’incertitude restera élevée.

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La BNA affiche une résilience grâce à sa salle des marchés

22. April 2025 um 09:25

La BNA a signé un bon premier trimestre 2025. Les produits d’exploitation bancaire ont atteint 596,550 Mtnd, une hausse de 3,5% en rythme annuel. Pourtant, les intérêts encaissés ont reculé de 9,0 à 375,983 Mtnd. L’encours de crédits n’a pas reculé ni par rapport à mars 2024 (une hausse de 27,535 Mtnd), ni par rapport à décembre 2024 (un bond de 467,050 Mtnd). A notre avis, cela traduit les conséquences de l’application des dispositions de l’article 412, troisième paragraphe (nouveau) du Code de commerce. Cela a fortement impacté la marge d’intérêt qui s’est rétrécie de 68,5% à 33,776 Mtnd.


En revanche, les commissions en produits ont reculé de 7,7% à 41,874 Mtnd. Les revenus de portefeuilles titres-commercial et d’investissement ont permis de combler l’insuffisance des revenus, totalisant 177,457 Mtnd. Le portefeuille d’investissement pèse 8 430,404 Mtnd. Le PNB s’est établi à 253,107 Mtnd.


En parallèle, la banque a vu ses charges opératoires progresser de 3,3% à 93,228 Mtnd. Notons que l’activité commerciale de la banque est marquée par un encours de dépôts de 12 713,149 Mtnd.


Après les bonnes performances de l’exercice écoulé, le marché regardera avec attention les réalisations de la banque et les conséquences des retombées des nouvelles lois sur les chiffres. Bien qu’il soit clair que les revenus d’exploitation seront affectés, la profitabilité dépendra du coût du risque. A notre avis, l’année sera sous le signe de l’amélioration de la qualité d’actif de la BNA et du recouvrement.

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