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Heute — 26. April 2025Haupt-Feeds

La BTK en confiance, malgré le retard de la recapitalisation

26. April 2025 um 09:15

La BTK Bank a publié ses comptes relatifs à l’exercice 2024, qui ont confirmé la progression de la banque sur le chemin de la profitabilité. Le résultat net s’est établi à 11,133 MTND, contre 8,048 MTND une année auparavant. 

 

Principaux chiffres

L’établissement de crédit a réalisé un PNB de 99,964 MTND, en hausse de 8,2% en glissement annuel. Sa marge d’intérêt a atteint 49,354 MTND, en légère hausse de 0,8% par rapport à 2023.

Les commissions nettes ont également enregistré une appréciation de 6,4% à 31,345 MTND. Les revenus des portefeuilles titres commercial et d’investissements ont totalisé 19,265 MTND.

Tous les composants du PNB se sont améliorés, une tendance rare dans le secteur en 2024.

La banque a maîtrisé son coût du risque, reculant à 15,354 MTND. Le résultat d’exploitation de 2024 s’est établi à 11,828 MTND, une hausse annuelle de 33,4%. Sur le front commercial, les dépôts de la clientèle ont totalisé 1 368,212 MTND, soit une collecte nette de 73,007 MTND.

Quant aux créances sur les clients, elles sont de 1 368,212 MTND (en net), en repli de 60,293 MTND.

Le conseil d’administration de la banque a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale le 29 avril 2025. Aucune distribution de dividende n’est prévue. Il ne faut pas oublier qu’il y a un encours de résultats reportés de -168,841 MTND qu’il faut absorber avant d’envisager une rémunération.

En ce qui concerne l’application des dispositions de l’article 412 ter (nouveau) du Code de commerce, la BTK a procédé à la réduction du taux d’intérêt fixe pour les demandes déposées. Durant l’exercice 2024, ces demandes ont été rattachées à un encours global restant de 32,875 MTND, entraînant un manque à gagner de 0,255 MTND sur la période.

L’augmentation de capital se fait toujours attendre

Cela ne peut être atteint que si la BTK parvient à recapitaliser et clôturer ce dossier qui s’est transformé en une saga.

Pour rappel, une réunion du conseil d’administration a été tenue le 21 octobre 2021 pour examiner un projet de restructuration du capital. À l’issue de cette réunion, il avait été décidé de convoquer une Assemblée générale extraordinaire (AGE) pour le 15 décembre 2021 à l’effet de se prononcer sur les modalités de l’opération envisagée. Néanmoins, elle n’a été suivie d’aucune résolution à ce sujet, la séance est restée ouverte jusqu’à la date du 26 juin 2023.

Lors de cette dernière réunion, les actionnaires détenant 40% du capital (État tunisien et Kuwait Investment Authority) ont voté contre les modalités de restructuration du capital proposée.

Ce qui a sauvé la banque, vis-à-vis de la réglementation, est le choix de profiter de la possibilité de réévaluer certains éléments de son actif. Cela a concerné ses terrains et constructions, donnant une plus-value de réévaluation pour un montant de 112,782 MTND figurant dans un compte d’écart de réévaluation parmi les capitaux propres au titre de l’exercice 2021.

En matière prudentielle, et en date du 1er septembre 2023, la Banque centrale de Tunisie a adressé un courrier à la BTK, dans lequel elle lui a rappelé la nécessité de consolider ses fonds propres et a souligné que sa situation pourrait être interprétée comme étant une situation de difficultés au sens de l’article 110 de la loi bancaire, nécessitant son traitement par la commission de résolution conformément aux dispositions de l’article 111 de la même loi.

Le conseil d’administration s’est réuni le 12 septembre 2023, pour examiner ce courrier, et a convoqué les actionnaires à une AGE pour le 16 octobre 2023 pour se prononcer sur une augmentation du capital social en numéraire d’un montant de 100 MTND, ce qui permettra à la banque de se conformer à la réglementation prudentielle en vigueur. Toutefois, le projet n’a pas été retenu. Les actionnaires détenant 40% du capital (État tunisien et Kuwait Investment Authority) s’y sont opposés, en soulignant que les décisions des actionnaires institutionnels relèvent d’instances décisionnelles gouvernementales et ont précisé que la décision nécessite un délai supplémentaire pour l’étude.

L’augmentation de capital reste donc d’actualité et le management a soumis au conseil d’administration des propositions et un plan d’action visant le renforcement des fonds propres. Son approbation ou l’entente sur un autre moyen de clôturer ce dossier fera du bien à la banque et à l’ensemble du secteur.

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Gestern — 25. April 2025Haupt-Feeds

Les Etats-Unis envisageraient de quitter le FMI et la Banque mondiale

25. April 2025 um 12:39

The Heritage Foundation, un centre d’analyse et de lobbying américain basé à Washington – qui a préparé le plan directeur du second mandat de Donald Trump – a recommandé le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Chose faite.

Mais ce n’est pas tout. Il a également conseillé au président américain de quitter le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Trump a effectivement ordonné un examen des relations des États-Unis avec les deux institutions sœurs et les résultats sont attendus au mois d’août prochain.

Et comme le locataire de la Maison Blanche n’hésite pas à prendre des décisions surprenantes, les deux institutions financières internationales semblent être inquiètes. Paradoxalement, elles constituent l’une des forces clé de l’influence mondiale des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Elles se préparent à l’impact anticipé du changement radical de Trump dans les relations internationales et tentent de convaincre son administration de la valeur qu’elles apportent à sa philosophie « America First ».

Mobilisation pour convaincre la Maison Blanche

De hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale ont rencontré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, pour expliquer comment leur travail bénéficie aux intérêts américains. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, ont présenté des arguments similaires à l’administration américaine lors de réunions séparées. Le message est le même : les États-Unis, en tant que premier contributeur (environ 16 % dans le FMI et près de 17 % dans la Banque mondiale), ont déjà le pouvoir de façonner les politiques qu’elles mettent en œuvre.

Ils ont également souligné que leurs missions (la stabilité financière mondiale pour le FMI et le développement pour la Banque mondiale) profitent à l’Oncle Sam, notamment en créant une demande pour les exportations et en évitant les crises financières.

Cette question devrait être soulevée lors des réunions annuelles de printemps, qui ont débuté le 21 avril. Evidemment, le scénario catastrophe serait que les États-Unis se rétractent.

The Heritage Foundation suggère que la meilleure option est de se retirer plutôt que de faire pression pour des réformes. Les deux institutions ont placé le changement climatique et ses effets au cœur de leurs travaux. Et ce, alors qu’il s’agit d’un sujet controversé pour l’administration Trump, qui a favorisé les combustibles fossiles au détriment des sources d’énergies renouvelables.

Historiquement, les secrétaires au Trésor américain présentaient les attentes ou les demandes de la Maison Blanche au FMI et à la Banque mondiale avant leurs réunions de printemps et d’automne, afin de fixer l’ordre du jour. Jusqu’à aujourd’hui, les Etats-Unis n’ont pas encore nommé un sous-secrétaire au Trésor chargé des Affaires internationales, qui gère les relations avec les deux institutions. Ils n’ont pas également désigné de cadres à leurs Conseils d’administration. Ce qui envoie déjà un mauvais signal. Sans l’engagement des Américains, l’économie mondiale sera moins stable et le développement plus faible.

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ENDA Tamweel cherche à mobiliser 60 MTND sur le marché obligataire

25. April 2025 um 11:07

ENDA Tamweel a lancé son premier emprunt obligataire en 2025 « ENDA Tamweel 2025-1 ». L’objectif est de lever 50 MTND susceptible d’être porté à 60 MTND. L’opération se fera avec appel public à l’épargne, avec l’objectif de consolidation des ressources à moyen et long terme de l’institution de microfinance et le soutien du développement de ses activités.

 

Le Conseil d’administration de l’établissement financier dispose d’une autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires, tenue le 22 mai 2024, pour émettre jusqu’à 450 MTND dans un délai ne dépassant pas la fin de l’exercice 2027.

 

Les souscripteurs pourront choisir entre l’une des catégories suivantes :

– Catégorie A : ayant une durée 5 ans au taux fixe de 10,0% brut l’an et/ou au taux variable de TMM + 2,5%. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année.

– Catégorie B : ayant une durée de 7 ans dont 2 années de grâce et au taux fixe 10,2% brut l’an et/ou au taux variable de TMM + 2,7%. Le remboursement prendra la forme d’un amortissement annuel constant qui commencera dès la troisième année.

 

Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 16 juin de chaque année.

 

Les souscriptions à cet emprunt subordonné seront ouvertes le 8 mai 2025. Toutefois, elles restent, cependant, tributaires de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence de notation Fitch Ratings a attribué en date du 08 avril 2025 une notation provisoire à long terme BBB (tun) (EXP) à l’emprunt obligataire « ENDA Tamweel 2025-1 ». Pour rappel, en octobre 2024, Fitch Ratings a relevé la note nationale à long terme attribuée à la société ENDA Tamweel la note BBB (tun) avec perspective stable. L’agence de notation a confirmé la note nationale à court terme à F3 (tun).

 

Si vous êtes à la recherche d’un bon placement à deux chiffres, vous avez une nouvelle opportunité offerte par le marché.

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Comar: une surperformance régulière

25. April 2025 um 10:08

La Compagnie méditerranéenne d’assurance et de réassurance (Comar) a réalisé un bénéfice net 2024 de 63,601 MTND, en hausse de 44,0% en rythme annuel. C’est la seconde année de suite que l’assureur affiche un tel rythme de croissance des profits, une rare performance dans le secteur. La compagnie a affiché des résultats techniques Non-Vie et Vie, respectifs, de 53,380 MTND (+48,7% en glissement annuel) 6,224 MTND (+34,6% par rapport à 2023).

L’assurance Non-Vie, le chiffre d’affaires 2024 s’est établi à 262,686 MTND contre 256,338 MTND une année auparavant. La sinistralité nette a augmenté à une cadence moins soutenue de 2,0% à 151,083 MTND. Les produits de placements alloués à l’état de résultat, qui se sont établis à 50,846 MTND, ont significativement contribué à la belle performance technique de la branche. Par segment, seul le Transport affiche des pertes de -2,091 MTND. L’Automobile est parvenue à atteindre un excédent technique de 32,977 MTND. Idem pour les Risques divers (15,079 MTND), l’Incendie (5,066 MTND) et Groupe (1,458 MTND).

L’activité Vie a bénéficié d’une sinistralité clémente, avec des charges de sinistres de 0,752 MTND seulement contre 2,144 MTND une année auparavant. Les primes nettes ont totalisé 7,901 MTND, en progression annuelle de 9,1%.

La santé bilancielle de Comar est excellente, avec des provisions techniques de 566,553 MTND et des placements nets de 827,760 MTND. Ces derniers lui ont permis de générer des revenus de placements bruts de 91,316 MTND en 2024. Le Conseil d’administration de l’assureur a proposé à l’Assemblée générale des actionnaires la distribution d’un dividende 38,000 MTND, une belle rémunération.

 

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STA: Kilani Holding soumis à une OPA obligatoire

25. April 2025 um 09:56

Suite à la demande déposée par Kilani Holding d’acquérir une participation majoritaire dans le capital de la Société Tunisienne d’Automobiles (STA), le Conseil du Marché Financier a accordé son autorisation. Toutefois, et comme la part du capital concernée dépasse le seuil de 40%, l’acquéreur du bloc de titres a été soumis à une Offre publique d’achat obligatoire portant sur le reste du capital de la STA. L’offre concernera 975 139 actions, représentant 48,76% du capital.

Le bloc est composé de 1 024 861 actions, représentant 51,24% du capital. Les cédants sont :

– Nouri Chaabane : 831 575 actions,

– Seifeddine Chaabane : 20 000 actions,

– Nedra épouse Nouri Chaabane : 14 000 actions,

– Le Consortium des Immobilières Maghrébines : 78 618 actions,

– La Société Hôtel Palace : 80 668 actions.

Le prix de la cession est fixé à 24,400 TND l’action. A travers cette opération, le Groupe Kilani cherche à élargir le réseau et de la marque Chery auprès des consommateurs et, éventuellement, développer l’activité d’assemblage en Tunisie, ce qui pourrait renforcer l’industrie automobile locale et créer des opportunités d’emplois. A notre avis, cette activité bénéficie d’un cycle d’exploitation qui dégage de la trésorerie, ce qui complète les autres activités du Groupe.

Les caractéristiques de l’offre publique d’achat seront fixées, par décision du Conseil du Marché Financier et feront l’objet d’un avis sur son Bulletin Officiel et ce, dès la réalisation de l’opération d’acquisition du bloc. Il est à noter que Kilani Holding compte renforcer sa position au capital de la STA, mais n’a pas l’intention de demander son retrait de la cote de la bourse même si elle parviendrait à détenir plus de 95% de son capital. La Bourse de Tunis ne risque donc pas de perdre un élément de sa Cote.

 

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Un premier trimestre sous le signe de la résilience pour la STB

25. April 2025 um 09:31

La STB a annoncé un PNB de 167,370 MTND pour le premier trimestre 2025, une hausse de 4,7% en rythme annuel. La marge d’intérêt a fortement baissé de 32,8% à 42,848 MTND. Il y a une baisse notable des intérêts encaissés bien que l’encours de crédits n’ait pas reculé sur la période et que les taux sont restés stables. Nous pensons que cela est dû à la révision des taux appliqués sur les prêts accordés à taux fixes et qui respectent les conditions de l’article 412.


Cette contraction a été compensée par des commissions nettes en produits de 29,644 MTND et, surtout, des revenus de portefeuilles titres – commercial et d’investissement qui ont drainé 94,878 MTND.


Le coefficient d’exploitation de la banque s’est situé à 48,34% à la fin du premier quart, contre 51,63% une année auparavant. Les charges opératoires ont reculé de 1,9% à 80,913 MTND, témoignant de la volonté de la banque de maîtriser ses coûts afin de soutenir sa profitabilité dans un cadre peu évident pour l’ensemble du secteur


La STB a enregistré un recul de son encours de crédits depuis le début de l’année de 144,106 MTND. Côté dépôts, la dynamique est inverse avec une collecte nette de 110,260 MTND.


Etant donnée la nouvelle approche pour les établissements de crédits, la mission de la STB est de soutenir l’économie nationale, même au détriment d’une plus grande profitabilité. Les résultats de 2024 étaient bons et la banque travaille sur le renforcement de ses fonds propres. La priorité devrait être la consolidation des fondamentaux de la STB et la préservation de la qualité de l’actif.

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La mise à jour de l’accord commercial tuniso-turc a-t-elle changé la donne?

24. April 2025 um 10:55

En décembre 2023, la Tunisie et la Turquie ont mis à jour leur accord commercial, révisant à la hausse les droits de douane d’une liste de produits turcs importés par la Tunisie. Ankara s’est montré flexible sur ce sujet, acceptant une démarche visant à réduire le déficit commercial que nous affichons dans nos échanges. L’accord initial a été signé en 2004 et entré en vigueur en 2005.

La révision dudit accord entre la Tunisie et la Turquie comprend des produits industriels équivalents à ceux fabriqués localement, en les soumettant à nouveau aux droits de douane qui varient entre 27 % et 37,5 %, et ce pour une période de cinq ans.

De plus, des concessions unilatérales ont été accordées par la partie turque pour soutenir les exportations tunisiennes sous forme de quotas annuels totalement exonérés de droits de douane.

Une année plus tard, il est temps de dresser un premier bilan. En 2024, le solde des échanges avec la Turquie s’est établi à -2 844,3 MTND, en baisse par rapport aux -3 395,2 MTND de 2023.

Lire aussi : Tunisie – Turquie : l’accord de libre-échange amendé

Pour rappel, le pic a été enregistré en 2022, avec un trou de -3 958,9 MTND. Le repli de 2024 était le résultat d’une baisse des importations de 8,9 % à 3 690,2 MTND, son plus bas niveau en trois ans. En parallèle, les exportations ont atteint 845,9 MTND, en hausse de 22,9 % en glissement annuel. Ces chiffres montrent qu’il y a un effet positif pour la mise à jour dudit accord. La dynamique est contraire à celle globale, le déficit commercial augmentant de 10,9 % à -18 927,6 MTND.

 

La dépréciation de la livre turque n’est pas en notre faveur

Cette analyse n’est pas définitive. Il faut encore attendre ce qui va se passer sur le reste de la période. Économiquement, l’exercice 2024 était compliqué pour la Tunisie, avec une activité industrielle et une consommation locale sous pression. La Turquie pèse toujours 15 % du déficit commercial total de la Tunisie, ce qui n’est pas rien. Sur les trois premiers mois de 2025, le solde des échanges bilatéraux s’est établi à -642,4 MTND, contre -636,4 MTND sur la même période en 2024. Ce chiffre se rapproche progressivement des -720,1 MTND affichés jusqu’à fin mars 2022, l’année record.

Autre élément dont il faut tenir  compte : l’effet change. Aujourd’hui, il faut payer 77,840 TND pour avoir 1 000 TRY, contre 104,037 TND fin 2023. En d’autres termes, la dépréciation de la livre turque face au dinar s’est élevée à 25,2 % sur cette période, couvrant une bonne partie des droits de douane additionnels imposés par la Tunisie. Bien que la dégradation se soit accélérée récemment sous l’impact des tensions politiques internes, il n’est pas surprenant que la somme de ces droits et du taux de change soit un jeu à somme nulle dès cette année.

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BIAT : tout pour séduire

23. April 2025 um 14:25

La BIAT a tenu une communication financière pour revenir sur les performances du premier établissement de crédit en Tunisie et éclairer le marché sur ses perspectives. La santé du leader du secteur donne des signes pour celle de toute l’industrie financière. 

Il y a un consensus parmi les économistes et les financiers : la situation actuelle demeure compliquée. Il y a des réglementations qui mettent la profitabilité de l’industrie financière sous pression. Elle est accusée de réaliser des superprofits au détriment de tous les opérateurs économiques et elle doit payer davantage d’impôts. Cela n’est pas une approche propre à la Tunisie, elle a été observée ailleurs, même dans les pays européens.

Néanmoins, la révision des taux appliqués sur des crédits à long terme octroyés à des taux fixes pose un problème qui doit être géré avec la plus grande attention afin de préserver les profits des banques, et derrière, les recettes fiscales de l’Etat.

Toujours de la croissance

La BIAT navigue donc dans cet environnement périlleux. Elle attaque 2025 avec de belles réalisations en 2024. Au terme de l’exercice précédent, la banque a pu s’appuyer sur des fondamentaux solides et une image de marque unique pour réaliser une belle année.

En termes d’attractivité et de compétitivité commerciale, la BIAT jouit d’une image extrêmement positive auprès des clients et du marché. Le meilleur proxy pour ce capital-confiance est l’accumulation des dépôts. Ils ont terminé l’année à plus de 20 814 MTND, un record dans l’histoire de l’établissement de crédit et du secteur.

Cela permet à la banque de se positionner confortablement sur le marché de distribution de crédits, en sélectionnant les meilleurs risques. En brut, l’encours des financements accordés s’est élevé à 14 060 MTND. En net, ils sont de 12 806 MTND.

L’établissement joue un rôle pionner dans le financement de l’économie, et notamment les PME, qui sont le nerf de la dynamique économique du pays. Elle accompagne également les industriels. En dépit de cet engagement, la BIAT affiche un taux de créances classées inférieur à 7 %. Ce qui témoigne d’une qualité d’actif supérieure à la moyenne du secteur. Le résultat est un coût de risque de 158,312 MTND fin 2024 contre 254,562 MTND une année auparavant.

Le Produit Net Bancaire s’est établi à 1 479,714 MTND, bénéficiant notamment de la performance du portefeuille d’investissement qui a drainé 544,824 MTND. Mais ce n’est pas tout. Les commissions nettes ont totalisé 276,837 MTND, en hausse de 9,0 % par rapport à 2023. En d’autres termes, la banque n’a pas été affectée par le plafonnement des tarifs bancaires depuis février 2024. Elle parvient à proposer à sa clientèle des services à forte valeur ajoutée qui justifient l’application de commissions qui correspondent à la nature et à la qualité des prestations offertes.

Le résultat net s’est établi à 357,754 MTND, affichant une progression de 7,9 % en rythme annuel. Le total bilan pèse 24 996 MTND, avec un ratio de solvabilité qui se maintient à un niveau confortable de 15,4%, confirmant la solidité de l’assise financière de l’établissement financier.

Un acteur national clé

Pour accompagner sa clientèle diversifiée et de plus en plus exigeante, le groupe BIAT compte aujourd’hui sur 3 600 collaborateurs et s’appuie sur la complémentarité de ses métiers. En 2024, le groupe BIAT a contribué de manière significative au développement durable, en générant et en distribuant des ressources financières importantes, notamment des impôts directs qui s’élèvent à 342 MTND.

En tant que leader du marché, la banque a étroitement collaboré avec la Banque centrale de Tunisie et la Société interbancaire de télécompensation (SIBTEL) dans le cadre du projet de la mise en place de la plateforme électronique des chèques.​ Une équipe dédiée d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Des efforts ont été également déployés pour accompagner les collaborateurs et les clients dans la compréhension et l’intégration des nouveautés. Ces efforts témoignent de l’engagement de la BIAT à soutenir ce projet d’envergure nationale en faveur d’un modèle bancaire moderne.

Par ailleurs, l’établissement de crédit s’est pleinement engagé dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Elle a mobilisé les moyens techniques et humains pour assurer le traitement de toutes les demandes de ses clients éligibles dans des délais très courts. Reste maintenant l’impact sur les comptes et les performances des années à venir. La BIAT est mieux armée que ses pairs, puisque ses revenus proviennent de plusieurs types de produits, sans oublier la maîtrise de son coût du risque qui devrait s’améliorer encore cette année.

Tous ces efforts lui ont permis de se faire remarquer à l’échelle internationale. La BIAT a ainsi été élue Meilleure banque en Tunisie par le prestigieux magazine Euromoney. Par ailleurs, Capital Finance International lui a décerné trois distinctions : Meilleure gouvernance bancaire en Tunisie, Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du Nord et Contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie.

Un début 2025 sur les chapeaux de roues

Pour 2025, la BIAT ambitionne de poursuivre la trajectoire de sa croissance dans la continuité de ses réalisations et d’affirmer son positionnement dans la collecte des ressources et l’octroi des crédits, tout en renforçant sa maitrise des risques.

Au terme du premier trimestre 2025, la BIAT a affiché un Produit Net Bancaire de 385,144 MTND, en appréciation de 4,8 % en glissement annuel. La banque a engrangé des intérêts de 373,917 MTND, une amélioration de 1,5 % par rapport à mars 2024. En même temps, les intérêts courus ont totalisé 223,465 MTND contre 198,139 MTND à la fin du premier quart 2024. Cette hausse traduit des dépôts d’épargne sur la période, qui ont augmenté de 524,681 MTND sur la même période. Ces ressources sont rémunérées par la banque à des taux élevés. La marge d’intérêt s’est établie à 150,452 MTND, en repli de 11,6 %. Le PNB de la banque a profité de la résilience des commissions nettes (63,466 MTND) et surtout des revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement et opérations financières qui ont drainé 171,225 MTND.

Les charges opératoires de la BIAT ont augmenté de 16,0 % à 172,845 MTND, une tendance qui trouve son explication dans l’expansion de l’activité de la banque. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 44,9 %.

La BIAT reste indétrônable sur le podium des dépôts, avec un encours de 20 336,009 MTND, un record absolu dans l’histoire du secteur bancaire tunisien. En parallèle, l’encours net de crédits s’est établi à 12 839,052 MTND.

Une banque responsable

La BIAT poursuit sa stratégie de responsabilité sociétale à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de projets à fort impact, portés par la banque et sa Fondation.

Dans le cadre de la politique nationale tunisienne, la banque a assuré la rénovation complète de la piscine municipale du Belvédère et de la place Pasteur, sites emblématiques de la capitale. La banque a financé et piloté les travaux, en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes. Ce projet a permis de restituer à la piscine son cachet historique, tout en garantissant sa mise aux normes de sécurité et de confort.

Sur le plan éducatif, la Fondation BIAT, en partenariat avec le ministère de l’Éducation, a réhabilité neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana au profit de 6300 élèves et lycéens.

Dans le cadre de son soutien au sport et à l’inclusion, l’établissement de crédit a également consolidé son engagement en faveur du handisport, à travers un partenariat avec la Fédération tunisienne des sports pour handicapés. Ce partenariat a permis à la banque de parrainer de jeunes athlètes et de les accompagner dans leur préparation et leur participation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Si vous êtes un actionnaire de la BIAT, vous devez en être fier et, surtout, confiant en son avenir. Vous n’avez qu’à calculer le rendement du titre sur la dernière décennie pour comprendre que mettre de l’argent dans des institutions n’a jamais déçu.

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Monoprix: de la croissance, en attendant la profitabilité

23. April 2025 um 11:55

La Société Nouvelle Maison de la Ville de Tunis (Monoprix) a réalisé un chiffre d’affaires (hors taxes) de 176,242 MTND, une hausse de 6,7% en glissement annuel. Retraitée des ventes exceptionnelles relatives à l’opération nationale de distribution d’huile d’olive, la croissance s’élève plutôt à 10,1%. Globalement, nous pensons que cette amélioration provient d’un double effet positif prix et volume.

L’enseigne de distribution a renforcé son empreinte géographique, avec l’ouverture d’un 86e point de vente aux Jardins de Carthage en décembre 2024. De plus, l’inflation qui continue a poussé les prix vers le haut, bien que la grande distribution ait fait un effort côté prix.

Le ratio de la masse salariale au chiffre d’affaires est passé de 10,1% fin mars 2024 à 9,5% une année plus tard. Cette tendance traduit la croissance du chiffre d’affaires, couplée à une légère baisse des effectifs (3 131 agents). L’efficacité demeure le principe poursuivi par la société.

La société n’a pas encore annoncé son résultat 2024. Pour rappel, le premier semestre est soldé par une perte de 3,242 MTND. Monoprix, comme l’ensemble du secteur, fait face à un contexte difficile. La concurrence est rude, formelle et informelle, et le pouvoir d’achat des Tunisiens est érodé par un cycle inflationniste qui n’est pas encore terminé. Stratégiquement, il faudra s’orienter vers un modèle qui exige de moindres charges d’exploitation, ce qui n’est pas si évident.

Sur le marché actions, le titre affiche un rendement de 11,2% depuis le début de l’année. Les chiffres publiés sont positifs, mais ils sont à confirmer par une meilleure profitabilité tout au long de l’exercice.

 

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Amen Bank: un début d’année rassurant

23. April 2025 um 11:43

Le premier trimestre s’est bien déroulé pour Amen Bank qui a pu réaliser un produit net bancaire de 150,134 MTND, en hausse de 6,5% en rythme annuel. Pourtant, la marge d’intérêt a reculé de 20,2% à 37,095 MTND. Cela peut être expliqué par un coût de ressources plus élevé et des intérêts encaissés en repli. La banque a compensé cette baisse des revenus de portefeuilles de 82,879 MTND.

Depuis le début de l’année, la banque a augmenté son encours net de crédits de 25,694 MTND, pour totaliser 7 325,187 MTND. Sur la même période, la collecte nette de dépôts s’est accélérée de 339,223 MTND, permettant aux dépôts d’atteindre 8 355,208 MTND,

Côté gestion, les charges opératoires se sont accrues de 7,2% à 57,048 MTND. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 68,0%, en légère hausse de 24 points de base par rapport à fin mars 2024.

Les chiffres sont rassurants. La banque poursuit sa stratégie de diversification, intégrant le réseau d’agents de RIA Money Transfert, qui offre des transferts d’argent mondiaux rapides et sécurisés. Elle a également lancé une nouvelle carte Visa Platinum Business, conçue pour répondre aux besoins des professionnels comme des particuliers souhaitant bénéficier de services premium. Elle est commercialisée selon le besoin des clients, une version nationale avec plafond ou bien à concurrence du solde ainsi qu’une version internationale selon la réglementation en vigueur. Ces actions devraient renforcer sa présence auprès d’une clientèle retail et corporate de plus en plus exigeante.

 

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Un excellent premier trimestre pour ARTES

23. April 2025 um 10:38

Après une excellente année 2024, ARTES est observée de près par le marché. Au terme du premier trimestre 2025, le concessionnaire a réalisé des revenus de 76,806 Mtnd, contre 29,669 Mtnd durant la même période en 2023. Les immatriculations ont subi une augmentation de 938 véhicules, en passant de 499 unités enregistrées au cours du premier trimestre 2024 à 1 437 unités pour la même période de 2025. Parmi les raisons de cette amélioration, il y a la disponibilité du produit 4 CV. Nous retrouvons l’impact de ce mix produit dans la marge brute qui s’est établie à 19,3% contre 23,3% l’année d’avant. Elle devrait s’améliorer d’ici la fin de l’année avec davantage de véhicules vendus qui ne bénéficient pas d’avantages fiscaux.

Le nombre de points de vente est resté stable à 28, employant un effectif moyen de 147 personnes. Les produits financiers ont nettement augmenté à 2,210 Mtnd. Nous n’avons pas encore d’idée sur les performances des filiales et le dividende qu’elles vont remonter à la société mère cette année, mais nous restons confiants quant aux produits financiers de l’ensemble de l’exercice 2025. La trésorerie est plus que confortable actuellement, grâce au rythme soutenu des ventes.

L’action affiche un rendement annuel de 28,9%, grâce à n dividende annoncé de 0,800 Tnd. En dépit de cette montée, le titre affiche offre toujours un rendement net dividende de 6,8%. C’est l’équivalent du rendement d’un placement bancaire à 8,5% brut, soit 200 points de base de plus que le Taux de rémunération de l’épargne. C’est l’une des meilleures offres actuellement sur le marché, surtout si nous tenons compte des perspectives de croissance de la société.

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Carthage Cement annonce un résultat net 2024 de 70,256 Mtnd

23. April 2025 um 09:28

Carthage Cement a annoncé hier ses états Financiers relatifs à l’exercice 2024 montrent un chiffre d’affaires de 421,573 Mtnd, contre 431,588 Mtnd en 2023, soit une légère diminution de 3%. Le résultat brut d’exploitation a enregistré une augmentation de 5,4% en glissement annuel, en passant de 156,334 Mtnd fin 2023 à 164,823 Mtnd une année plus tard. Le résultat net ressort bénéficiaire, en augmentation de 27,3% par rapport à l’année 2023, à 70,256 Mtnd.

Il faut dire que le cimentier ne fait que confirmer son excellent état de santé observé il y a bien des années. Le marché local n’est pas très porteur, surtout que le rythme des investissements publics a décéléré et que le secteur immobilier est quasiment en panne. Les opérations d’exploitation n’offrent pas une marge confortable, ce qui a poussé le management à réviser ces opérations. Mais le plus important est de regarder l’historique de la société qui était une structure endettée et une machine à perte. Aujourd’hui, elle est en train de réduire sa dette et de s’imposer comme un acteur majeur de la production du ciment.

Sur le marché, le titre affiche un repli de 4,1% depuis le début de l’année. Cela reflète la dynamique économique d’une manière générale plus que les fondamentaux de la société qui se sont nettement améliorés ces dernières années. Nous pensons que ce redressement de profitabilité est l’élément le plus important du moment que le projet de cession n’est plus, à notre avis, à l’ordre du jour. L’Etat est en train de conserver des entités en difficulté, que dire d’une société qui revient en force et est capable de devenir une source de revenus d’ici quelques années.

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La BIAT demeure solide sur ses objectifs

22. April 2025 um 13:56

Au terme du premier trimestre 2025, la BIAT a affiché un Produit Net Bancaire de 385,144 Mtnd, en appréciation de 4,8% en glissement annuel. La banque a engrangé des intérêts de 373,917 Mtnd, une amélioration de 1,5% par rapport à mars 2024. En même temps, les intérêts courus ont totalisé 223,465 Mtnd contre 198,139 Mtnd à la fin du premier quart 2024. Cette hausse traduit des dépôts d’épargne sur la période, qui ont augmenté de 524,681 Mtnd sur la même période. Ces ressources sont rémunérées par la banque à des taux élevés. La marge d’intérêt s’est établie à 150,452 Mtnd, en repli de 11,6%. Le PNB de la banque a profité de la résilience des commissions nettes (63,466 Mtnd) et surtout de revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement et opérations financières qui ont drainé 171,225 Mtnd.


Les charges opératoires de la BIAT ont augmenté de 16,0% à 172,845 Mtnd, une tendance qui trouve son explication dans l’expansion de l’activité de la banque. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 44,9%.


La BIAT reste indétrônable sur le podium des dépôts, avec un encours de 20 336,009 Mtnd, un record absolu dans l’histoire du secteur bancaire Tunisien. En parallèle, l’encours net de crédits s’est établi à 12 839,052 Mtnd.


Nous pensons que la BIAT est bien armée pour naviguer dans le contexte serré actuel qui entoure le secteur. La préservation de la profitabilité passe, à note avis, par la qualité de l’actif. Une maîtrise a été observée en 2024 et elle doit être encore réitérée en 2025.

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Banque mondiale et FMI : du pain sur la planche pour les réunions de printemps

22. April 2025 um 10:30

Le coup d’envoi des réunions de printemps a été donné. L’événement rassemble 191 pays membres du FMI. Dans son allocution d’ouverture, la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a rappelé les principales caractéristiques de l’économie mondiale actuellement : une croissance faible et une dette élevée. Certains pays affichent une résilience, mais elle est mise à l’épreuve par le trouble du système commercial mondial.

L’aggravation des tensions commerciales a fait chuter les cours des actions mondiales, rappelant que « nous vivons dans un monde de changements soudains et profonds ». La directrice du FMI lance un appel à réagir avec sagesse. Une économie mondiale mieux équilibrée et plus résistante demeure, toujours, à portée de main.

Un contexte mondial compliqué

Le FMI a qualifié les tensions commerciales actuelles comme « une marmite qui bouillonnait depuis longtemps et qui est en train de déborder ». Dans une large mesure, la situation actuelle est le résultat d’une érosion de la confiance aussi bien dans le système international qu’entre les pays.

Le constat est évident : l’intégration économique mondiale a permis à un grand nombre de personnes de sortir de la pauvreté et a amélioré la situation du monde dans son ensemble, mais tout le monde n’en a pas profité. Les communautés ont été vidées de leur substance par l’envoi de forces d’emplois à l’étranger; les salaires ont été comprimés par la disponibilité croissante d’une main-d’œuvre bon marché et les prix ont augmenté lorsque les chaînes d’approvisionnement mondiales ont été interrompues. Nombreux sont ceux qui accusent le système économique international d’être à l’origine de l’injustice qu’ils perçoivent dans leur vie.

Les distorsions commerciales, en particulier les barrières tarifaires, ont alimenté les perceptions négatives à l’égard d’un système multilatéral considéré comme n’ayant pas réussi à offrir des conditions de concurrence équitables. En parallèle, les barrières non tarifaires ont tendance à augmenter.

A cela s’ajoute un souci de sécurité nationale. Dans un monde multipolaire, l’endroit où les choses sont fabriquées peut avoir plus d’importance que leur coût. Cette logique veut qu’un large éventail de biens stratégiques, des puces informatiques à l’acier, soient fabriqués sur le territoire national, et que cela vaille la peine de payer pour cela.

La situation actuelle est que toutes ces préoccupations ont dépassé les bornes. L’industrie reçoit plus d’attention que le secteur des services ; les intérêts nationaux l’emportent sur les préoccupations mondiales; et les actions fermes déclenchent des réactions fermes.

Graves conséquences de la politique du FMI

Alors que les géants s’affrontent sur le sujet des tarifs douaniers américains, les petites économies sont prises dans les courants croisés. La Chine, l’Union européenne et les États-Unis sont les trois plus grands importateurs du monde, bien que leurs importations soient relativement faibles par rapport à leur PIB.

Principale conséquence : la taille compte. Leurs actions ont un impact sur le reste du monde. Les petites économies avancées et la plupart des marchés émergents dépendent davantage du commerce pour leur croissance et sont donc plus exposés, notamment au resserrement des conditions financières. Les pays à faible revenu sont confrontés au défi supplémentaire de l’effondrement des flux d’aide; alors que les pays donateurs s’efforcent de répondre à leurs préoccupations nationales.

L’incertitude est coûteuse. La complexité des chaînes d’approvisionnement modernes signifie que les intrants importés entrent dans la composition d’un large éventail de produits locaux. Le coût d’un article peut être affecté par les droits de douane appliqués dans des dizaines de pays. Dans un monde de tarifs douaniers bilatéraux, où chacun peut évoluer à la hausse ou à la baisse, la planification devient difficile. Les décisions d’investissement seront reportées, les marchés financiers deviendront volatils et l’épargne de précaution augmentera. Plus l’incertitude persiste, plus le coût est élevé.

L’augmentation des barrières commerciales frappe d’emblée la croissance. Les tarifs douaniers augmentent les recettes au prix d’une réduction et d’un déplacement de l’activité. Les importateurs en paient une partie sous la forme d’une baisse de leurs bénéfices et les consommateurs en paient une autre sous la forme d’une hausse des prix. En augmentant le coût des intrants importés, les droits de douane agissent d’emblée.

Bien entendu, si les marchés nationaux sont importants, ils incitent également les entreprises étrangères à répondre par des investissements à l’intérieur du pays. Ce qui permet de créer de nouvelles activités et de nouveaux emplois. Mais cela prend du temps.

En tout, le protectionnisme érode la productivité à long terme, en particulier dans les petites économies. Protéger les industries de la concurrence réduit les incitations à une allocation efficace des ressources. Les gains de productivité et de compétitivité obtenus par le passé grâce au commerce s’érodent. L’esprit d’entreprise cède la place à des plaidoyers spéciaux en faveur d’exemptions, de protection et de soutien de l’État. Cela nuit à l’innovation. Mais là encore, si les marchés nationaux sont vastes et la concurrence nationale dynamique, les effets négatifs peuvent être atténués.

En fin de compte, le commerce est comme l’eau : lorsque les pays dressent des obstacles sous la forme de barrières tarifaires et non tarifaires, le flux est détourné. Certains secteurs dans certains pays peuvent être inondés par des importations bon marché, d’autres peuvent connaître des pénuries. Le commerce se poursuit, mais les perturbations entraînent des coûts.

Que faire? 

Tous les pays doivent redoubler d’efforts pour mettre de l’ordre dans leur propre maison. Les économies font face aux nouveaux défis dans une position de départ plus faible, avec une dette publique beaucoup plus élevée qu’il y a quelques années. C’est pourquoi la plupart des pays doivent prendre des mesures budgétaires résolues pour reconstituer leur marge de manœuvre, en définissant des trajectoires d’ajustement progressives qui respectent les cadres budgétaires. Toutefois, certains pays peuvent subir des chocs nécessitant un nouveau soutien ciblé et temporaire.

Pour protéger la stabilité des prix, la politique monétaire doit rester souple et crédible. Les banquiers centraux doivent garder un œil vigilant sur les données, y compris sur les anticipations d’inflation plus élevées dans certains cas.

Dans le domaine financier, une réglementation et une surveillance rigoureuses restent essentielles pour assurer la sécurité des banques, et les risques croissants émanant des établissements non bancaires doivent être surveillés et maîtrisés.

En matière de politique commerciale, l’objectif doit être de parvenir à un accord entre les principaux acteurs qui préserve l’ouverture et offre des conditions de concurrence plus équitables, afin de relancer la tendance mondiale à la baisse des droits de douane, tout en réduisant les barrières non tarifaires et les distorsions.

Un grand travail attend les décideurs, essentiellement aux Etats-Unis, dans l’Union européenne et en Chine. Mais d’ici l’obtention de résultats concrets, l’incertitude restera élevée.

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La BNA affiche une résilience grâce à sa salle des marchés

22. April 2025 um 09:25

La BNA a signé un bon premier trimestre 2025. Les produits d’exploitation bancaire ont atteint 596,550 Mtnd, une hausse de 3,5% en rythme annuel. Pourtant, les intérêts encaissés ont reculé de 9,0 à 375,983 Mtnd. L’encours de crédits n’a pas reculé ni par rapport à mars 2024 (une hausse de 27,535 Mtnd), ni par rapport à décembre 2024 (un bond de 467,050 Mtnd). A notre avis, cela traduit les conséquences de l’application des dispositions de l’article 412, troisième paragraphe (nouveau) du Code de commerce. Cela a fortement impacté la marge d’intérêt qui s’est rétrécie de 68,5% à 33,776 Mtnd.


En revanche, les commissions en produits ont reculé de 7,7% à 41,874 Mtnd. Les revenus de portefeuilles titres-commercial et d’investissement ont permis de combler l’insuffisance des revenus, totalisant 177,457 Mtnd. Le portefeuille d’investissement pèse 8 430,404 Mtnd. Le PNB s’est établi à 253,107 Mtnd.


En parallèle, la banque a vu ses charges opératoires progresser de 3,3% à 93,228 Mtnd. Notons que l’activité commerciale de la banque est marquée par un encours de dépôts de 12 713,149 Mtnd.


Après les bonnes performances de l’exercice écoulé, le marché regardera avec attention les réalisations de la banque et les conséquences des retombées des nouvelles lois sur les chiffres. Bien qu’il soit clair que les revenus d’exploitation seront affectés, la profitabilité dépendra du coût du risque. A notre avis, l’année sera sous le signe de l’amélioration de la qualité d’actif de la BNA et du recouvrement.

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Al Baraka Bank signé un bénéfice 2024 de 41,563 Mtnd

22. April 2025 um 09:16

Al Baraka Bank a soldé son exercice 2024 par un bénéfice net de 41,563 Mtnd, en repli de 18,8% en glissement annuel. Pourtant, le PNB a légèrement progressé de 0,9% à 139,028 Mtnd. L’établissement a encaissé nettement plus d’intérêts et produits assimilés durant l’année écoulée, atteignant un record de 161,675 Mtnd (146,702 Mtnd en 2023). En même temps, du fait que les déposants des comptes d’épargne et d’investissement sont rémunérés en fonction de la rentabilité des actifs et que les taux sur le marché étaient élevés, la banque islamique a clairement dû servir une rémunération plus importante à ses clients. Cela n’a pas empêché la marge d’intérêt à afficher une résilience, gagnant 0,7% par rapport à 2023 à 92,578 Mtnd. Les commissions nettes ont reculé de 10,2% à 21,277 Mtnd, clairement à cause du plafonnement des tarifs bancaires par le régulateur durant 2024. Les portefeuilles titre-commercial et d’investissement et les opérations financières ont drainé des gains de 25,573 Mtnd.

Le coût du risque a nettement augmenté, passant de 0,517 Mtnd fin 2023 à 4,178 Mtnd une année plus tard. Néanmoins, la qualité de l’actif demeure largement meilleure que la moyenne du secteur. Le taux des créances classées s’est établi à 7% avec un taux de couverture de 61%. Le résultat d’exploitation s’est élevé à 59,208 Mtnd.


Les dépôts d’Al Baraka ont atteint 1 940,636 Mtnd. L’encours de créances est de 1 555,051 Mtnd. L’essentiel des financements a pris la forme de Mourabaha pour le donneur d’ordre (encours de 704,923 Mtnd) ou dans des marchandises (encours de 470,186 Mtnd). Les financements Ijara ont bien progressé durant 2024, leur encours atteignant 282,152 Mtnd.


Il est à noter que l’application des dispositions de l’article 412 de la Loi 41-2024 a engendré un coût de 0,129 Mtnd dans les comptes de 2024. L’estimation de la banque pour le coût total s’élève à 56,000 Mtnd au maximum. Les crédits susceptibles d’être concernés totalisent 198,000 Mtnd, obtenus par 1 834 clients. La banque estime que seuls 40% des clients déposeront des demandes pour bénéficier de ces dispositions, ce qui limiterait l’impact à 22,000 Mtnd.


Les comptes consolidés du Groupe ont affiché un bénéfice de 47,968 Mtnd. Globalement, ces performances confirment le positionnement d’Al Baraka comme un acteur de référence dans le secteur bancaire tunisien. Elle a encore un potentiel à saisir, même si le contexte actuel demeure difficile à tous les établissements.

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ABC Tunisie annonce un bénéfice net 2024 de 15,214 MTND

22. April 2025 um 09:11

Bank ABC Tunisie a annoncé un résultat net 2024 de 15,214 MTND, contre 13,892 MTND l’année d’avant. La banque a vu son Produit Net Bancaire progresser de 22,4% à 83,196 MTND. La marge d’intérêt s’est envolée de 34,4% à 54,723 MTND. Les commissions nettes se sont établies à 7,940 MTND, alors que les revenus des portefeuilles titres et des opérations financières ont totalisé 20,533 MTND.

 

De plus, le coût du risque de la banque est passé de 6,544 MTND fin 2023 à 3,322 MTND une année après. L’actif de la banque demeure très propre avec des créances classées de 37,887 MTND (32,519 MTND en 2023), soit un taux de CDL de 6,5% (7,3% en 2023).

 

L’activité commerciale de l’ABC a bien évolué durant 2024, avec un encours de dépôts de 1 555,3978 MTND, soit 390,558 MTND supplémentaires grâce aux dépôts à vue qui ont augmenté de 298,875 MTND. Cela permet à la banque de réduire son coût de ressources. Côté crédits sur la clientèle, ils ont atteint 534,995 MTND en net et 576,884 en brut. La banque a davantage de créances sur les établissements bancaires et financiers, avec un encours de créances de 1 004,148 MTND.

 

L’application des dispositions de l’article 412, troisième paragraphe (nouveau) du Code de commerce, a coûté des revenus d’intérêts de 0,009 MTND fin 2024. L’encours de crédits concernés s’est élevé à 2,012 MTND. L’impact sur les bénéfices futurs n’est pas déterminé avec précision, mais nous pensons qu’il serait plus significatif que celui observé l’année dernière. Cela n’empêche pas que la Bank ABC Tunisie demeure un établissement profitable et efficace, soutenu par une structure d’actionnariat de renommée internationale.

 

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Banque Zitouna: de la croissance, mais inquiétudes de l’article 412

22. April 2025 um 08:32

La Banque Zitouna a publié la semaine dernière ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’établissement de crédits a enregistré un bénéfice net de 74,168 MTND, contre 81,085 MTND l’année d’avant. Si nous éliminons les éléments extraordinaires de 2023, nous trouvons que la baisse n’était que de 1,8%.

La banque a dépassé, pour la première fois de son histoire, le seuil de 400 MTND au niveau du PNB, qui a affiché une hausse de 13,7% en rythme annuel. Les principes islamiques ne permettent pas à Zitouna de de s’engager dans l’activité de gestion d’actifs sur le marché Tunisien, du moment que ce dernier n’offre quasiment pas d’opportunités de placement conforme à la Chariâa. Les gains provenant des opérations financières et des portefeuilles titres-commercial et d’investissement n’ont pas dépassé 23,483 MTND. Par contre, la marge d’intérêt est importante, à 300,263 MTND. Les commissions sont également à 76,458 MTND, ce qui donne une structure de PNB différente du reste du secteur bancaire tunisien, avec la marge d’intérêt et les commissions nettes représentant 94,1% du PNB.

Toute cette amélioration a été absorbée par des dotations aux provisions sur créances de 74,786 MTND. De plus, les frais du personnel ont progressé de 8,9%, en ligne avec le développement du réseau de la banque. Le Résultat d’exploitation est ressorti stable, à 98,629 MTND. La Banque Zitouna dispose de dépôts de 6 320,671 MTND, contre un encours de crédits de 5 784,067 MTND en net et de 6 071,941 MTND en brut. Elle se place ainsi parmi les établissements financiers les plus importants du pays.

La banque a tous les moyens pour poursuivre son développement. Reste que le cadre réglementaire pourrait présenter un risque pour sa profitabilité. Selon les Commissaires aux Comptes, les dispositions de l’article 412-III (nouveau) de la loi N°41 de l’année 2024 (qui stipule que les banques doivent réduire les taux d’intérêt fixes appliqués aux crédits en cours de remboursement dont la durée initiale de remboursement est supérieure à 7 ans si la valeur totale des intérêts contractuels payés par le client au cours des trois années précédant la demande de réduction dépasse 8% de l’encours du capital restant dû) pourraient engendrer un impact significatif sur la rentabilité pour les prochains exercices. En conséquence, la Banque Zitouna s’attend à un impact sur ses états financiers futurs, sans donner une estimation chiffrée de l’impact.

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La STAR anticipe sa double assemblée générale de 2024 par de bons chiffres 2025

21. April 2025 um 09:51

Après les bonnes réalisations de 2024, la STAR a bien commencé l’exercice 2025. Les primes émises ont totalisé 148,419 MTND, en hausse de 8,8% en rythme annuel. L’activité Non-Vie reste le premier contributeur à ce volume, avec des primes de 134,212 MTND, dont 52,4% provenant de la branche Automobile. Il est à noter que cette proportion a diminué de 480 points de base en l’espace de deux années, ce qui prouve qu’il y a un effort de diversification dans des segments plus profitables. L’assurance vie affiche un chiffre d’affaires de 14,207 MTND, une amélioration de 21,8% par rapport à la même période en 2024, portée par l’activité épargne Temporaire Décès collectif. Le taux de cession est faible, au vu de la structure du portefeuille de la compagnie, et s’élève à 11,0%.

En matière de primes acquises, qui correspondent à la proportion des primes émises ayant été acquise au cours de la période comptable, elles ont augmenté de 7,2% à 101,075 MTND. La hausse a été quasiment généralisée.

En Non-Vie, cette tendance positive provient de la branche Santé, qui a augmenté de 10,6% par rapport à la même période en 2024, compte tenu du développement des souscriptions en affaires nouvelles et de la revalorisation des assiettes de cotisation. L’Automobile affiche, à son tour, un accroissement lié à un développement des souscriptions des contrats individuels, ainsi que des flottes. La branche Transport montre aussi un accroissement du chiffre d’affaires suite à la progression des souscriptions des principales polices abonnement.

Les indemnisations réglées ont fortement reculé de 15,9% à 59,915 MTND, grâce au contrôle de la sinistralité Automobile qui a reculé de 14,3% à 32,686 MTND. La tendance ne changerait pas durant les mois à venir puisque le nombre de sinistres déclarés durant le premier trimestre par les assurés Automobile a même diminué, passant 11 922 sinistres au premier quart 2024 à 10 271 cette année. Idem pour la branche Santé, qui a enregistré un repli du nombre de déclarations sinistres de 17,3% en glissement annuel.

En matière de produits de placement, la STAR a engrangé des revenus de 22,707 MTND depuis le début de l’année. Cette force financière, qui provient d’un large portefeuille de placements, offre à la compagnie une grande flexibilité dans la réalisation de ses objectifs de profitabilité. D’ailleurs, une plus-value de cession de 1,600 MTND a été annoncée par l’assureur.

La double assemblée générale sera tenue demain, avec une décision phare à voter: le split de la valeur nominale de 10 Tnd actuellement à 5 Tnd. Historiquement, le marché apprécie ce type de manœuvre, bien qu’elle n’ait aucun impact réel sur la valorisation. Une plus grande liquidité est attendue pour les titres d’un assureur très solide. 

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