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Heute — 24. März 2025Haupt-Feeds

Rafaa Tabib révèle les enjeux cachés de la crise migratoire

24. März 2025 um 06:50

L’expert en géopolitique Rafaa Tabib, lors d’une intervention récente sur les ondes d’Express FM, a analysé la question complexe de la migration irrégulière  en mettant en lumière les responsabilités historiques et géopolitiques.

Il souligne que les pays africains, dont la Tunisie, sont souvent perçus comme des victimes d’un système mondial inéquitable, où les puissances occidentales, notamment la France, ont joué un rôle central dans la déstabilisation économique et sociale de ces régions.

Rafaa Tabib insiste sur la nécessité de comprendre les racines historiques de ces crises, notamment le colonialisme et ses conséquences, avant de juger les réponses actuelles des pays africains.

Analyse de Rafaa Tabib sur la migration irrégulière 

L’ expert en géopolitique, a récemment abordé la question de la migration irrégulière en Tunisie à travers un contexte historique et géopolitique. 

Selon lui, il est essentiel de replacer cette problématique dans un contexte historique et géopolitique plus large. De plus, il  explique que les pays africains, y compris la Tunisie, ont été profondément affectés par des décennies de colonialisme et d’exploitation économique, principalement par des puissances occidentales comme la France. Ces actions ont entraîné une pauvreté structurelle et une déstabilisation sociale, poussant de nombreuses personnes à migrer vers l’Europe.

Rafaa Tabib critique l’approche actuelle de l’Europe, qui tente de se protéger en renforçant ses frontières tout en rejetant la responsabilité de la gestion des flux migratoires sur les pays africains. Il dénonce également le manque de coordination entre les pays africains eux-mêmes, ce qui affaiblit leur position dans les négociations avec l’Union européenne. Selon lui, une réponse efficace nécessiterait une solidarité régionale et une meilleure compréhension des dynamiques historiques qui ont conduit à cette crise.

En conclusion, Rafaa Tabib appelle à une réévaluation des responsabilités et à une approche plus équitable pour gérer la migration irrégulière, en tenant compte des intérêts et des droits des pays africains.

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Une redéfinition de la politique américaine, selon Elyes Kasri

24. März 2025 um 06:39

La présidence de Donald Trump, bien que marquée par des critiques souvent exacerbées par une presse libérale perçue comme alignée sur les intérêts mondialistes, a incontestablement introduit une rupture dans le paysage politique américain et international. C’est ce qu’a révélé l’ancien ambassadeur Elyes Kasri via son post Fb. 

Il estime via son analyse comme suit: « 

On a beau reprocher au président Donald Trump certains excès de caractère que la presse libérale, sous la coupe des milieux mondialistes et du complexe militaro-industriel, s’efforce de mettre en exergue et d’abreuver les commentateurs superficiels de la scène politique américaine à travers le monde surtout les milieux traditionnellement anti-américains pour de nombreuses considérations dont certaines sont légitimes et d’autres purement idéologiques.
Toutefois, la lutte du président Trump contre le gaspillage bureaucratique, la corruption et les abus de pouvoir judiciaire et administratif à des fins politiciennes ainsi que l’instrumentalisation du phénomène migratoire contre l’intérêt national méritent une attention particulière et devraient inspirer une nouvelle culture politique et une redéfinition du rôle de l’état et de l’exercice du pouvoir politique à travers le monde.
Il est incontestable qu’au bout de deux mois de son mandat, le président Trump est en train de révolutionner le système politique américain ainsi que l’ordre géostratégique mondial.
Il se permet même de défier l’omni puissant et redoutable lobby pro-israélien en remettant les pendules à l’heure et en soulignant en propos et en actions que la principale priorité de la diplomatie américaine est l’intérêt national américain avant tout autre pays contrairement à ses prédécesseurs et l’establishment politique qui ont pris l’habitude de subordonner l’intérêt national américain et sa diplomatie au diktat politique d’Israël et de son puissant lobby aux Etats-Unis et ailleurs.
De nombreux pays industrialisés et en développement gagneraient à méditer sérieusement la révolution menée par le président Trump et le courant politique « Make America Great Again » (rendre à l’Amérique sa grandeur). »

 

Autrement dit, l’un des piliers de l’action de Trump réside dans sa lutte contre le gaspillage bureaucratique et la corruption. En s’attaquant aux abus de pouvoir judiciaire et administratif, il a cherché à recentrer l’État sur ses missions essentielles, tout en limitant les manipulations politiciennes. Cette démarche, bien que controversée, a le mérite de questionner le rôle de l’État et d’inspirer une réflexion sur une nouvelle culture politique.

En conclusion, malgré les critiques et les polémiques, l’héritage de Donald Trump réside dans sa capacité à questionner les normes établies et à proposer une nouvelle vision de la politique, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

 

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Gestern — 23. März 2025Haupt-Feeds

L’ONU dénonce une vague d’arrestations arbitraires en Libye

23. März 2025 um 16:12

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a exprimé  son alarme face à la vague d’arrestations et de détentions arbitraires menées à travers le pays par des acteurs des forces de l’ordre et de sécurité. Ces derniers exploitent leurs pouvoirs pour cibler des individus en raison de leurs affiliations politiques présumées, réduire au silence les dissidents perçus et saper l’indépendance judiciaire. Ces pratiques illégales alimentent un climat de peur, restreignent l’espace civique et érodent l’état de droit. Telle est l’annonce de son communiqué. 

Les professionnels du droit et les membres du pouvoir judiciaire sont particulièrement touchés par des violences et des arrestations arbitraires. L’arrestation violente du juge Ali Al Shareef à Tripoli le 10 mars, ainsi que la détention continue de l’avocat Mounir Al-Orfi à Benghazi depuis le 12 mars et des procureurs militaires Mansour Da’aoub et Mohammed al-Mabrouk al-Kar depuis 2022 à Tripoli, mettent en lumière les menaces croissantes contre les acteurs de la justice et compromettent leur indépendance.

 

La MANUL s’inquiète également de l’utilisation croissante de « confessions » vidéo, où des individus sont détenus et contraints de « confesser » des crimes présumés dans des vidéos diffusées en ligne. Ces vidéos servent à intimider et humilier les personnes ciblées. La Mission insiste pour que de telles « preuves » soient déclarées inadmissibles et que les responsables soient tenus de rendre des comptes.

La détention arbitraire et son instrumentalisation ne font qu’étouffer l’espace civique, créer un climat de peur et d’intimidation, et doivent être activement découragées. Elles sapent l’environnement nécessaire à la transition démocratique en Libye et affaiblissent la confiance des Libyens envers les forces de l’ordre et les entités sécuritaires, qui devraient protéger et promouvoir les droits de tous les citoyens plutôt que de les compromettre.

 

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Le Tunisian Golf Open 2025 : un succès sportif et touristique pour la Tunisie

23. März 2025 um 14:00

Le golf en Tunisie, bien que peu populaire localement, est devenu une nouvelle tendance, contribuant au tourisme alternatif.

Cette dynamique est renforcée par l’organisation de tournois internationaux, comme le Tunisian Golf Open 2025, qui s’est déroulé du jeudi 20 au samedi 22 mars au Residence Golf Tunis. Ce tournoi, intégré à l’Alps Tour, circuit professionnel européen de golf masculin, a vu la victoire de l’Espagnol Álvaro Hernández Cabezuela avec un score total de 13 sous le par (69-62). Il s’agit de sa deuxième victoire en seulement quatre tournois cette saison. 

La cérémonie de remise des prix a été rehaussée par la présence du ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya,

Lors de la journée du samedi 22 mars, marquée par des vents modérés s’intensifiant vers les derniers trous, Cabezuela a livré la meilleure performance, devançant l’Italien Jacopo Vecchi Fossa et l’Espagnol Rocco Repetto, qui ont terminé ex æquo à la deuxième place avec un score de 11 sous le par. La cérémonie de remise des prix a été rehaussée par la présence du ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, soulignant l’importance de ce type d’événements pour le tourisme et le sport en Tunisie. 

Cette initiative s’inscrit dans les efforts promotionnels de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) pour diversifier l’offre touristique, rompre avec la saisonnalité et positionner la Tunisie comme une destination haut de gamme.

Après le succès du Tunisian Golf Open 2025, les 120 golfeurs de l’Alps Tour se sont dirigés vers Tabarka pour participer au La Cigale Golf Open 2025, qui se tiendra du mardi 25 au jeudi 27 mars. Ils auront l’occasion de découvrir le parcours exceptionnel de La Cigale Tabarka Golf, reconnu pour son excellence. 

Le golf, sport de précision se jouant en plein air, consiste à envoyer une balle dans un trou à l’aide de clubs, avec pour objectif d’effectuer le moins de coups possible sur un parcours défini. Né en Écosse au XVIIIe siècle et importé des Pays-Bas, il a connu un essor mondial au XXe siècle, notamment avec son retour aux Jeux olympiques en 2016 après une absence de 112 ans. En 2010, on comptait environ 82 millions de pratiquants dans le monde, bien que le sport reste moins médiatisé et moins accessible aux femmes.

En Tunisie, le golf, bien que peu pratiqué localement, représente un potentiel touristique significatif. Les efforts pour relancer cette activité, notamment à travers des tournois internationaux, visent à attirer des golfeurs étrangers et à renforcer l’image de la Tunisie comme destination golfique de choix. 

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Crises mondiales : Quel avenir pour l’économie tunisienne ?

23. März 2025 um 12:42

L’expert en développement économique, Walid Belhaj Amor a souligné les impacts des tensions économiques et géopolitiques mondiales sur l’économie du pays lors de son intervention récente sur les ondes d’Express FM.

Il estime que l’augmentation des coûts de production en Chine affecte la Tunisie, qui dépend fortement des importations chinoises. En outre, la baisse de la consommation en Europe impacte les exportations tunisiennes, notamment dans le secteur industriel.

De plus, les guerres commerciales initiées par Donald Trump, c’est-à-dire les conflits commerciaux entre les États-Unis, la Chine et l’Union européenne, perturbent les chaînes d’approvisionnement mondiales et augmentent la volatilité des prix du pétrole et des devises, ce qui aggrave les difficultés économiques tunisiennes.

Toutefois, il part du constat que l’économie tunisienne, fortement ouverte (importations et exportations représentant près de 100 % du PIB), est particulièrement vulnérable.

Ainsi, les secteurs industriels touchés comprennent les industries tunisiennes, comme celles produisant des câbles pour l’automobile destinés à l’Europe, qui souffrent de la baisse de la demande.

Il en va de même pour les réserves, qui sont insuffisantes. Selon lui, les faibles réserves en devises ne permettent pas à la Tunisie de résister à une crise prolongée.

Ainsi, Walid Belhaj Amor a mis en évidence plusieurs fragilités structurelles, à savoir : la dépendance économique (une dépendance excessive aux partenaires traditionnels, Europe et Chine, limite les capacités d’adaptation), le manque de diversification (l’absence de diversification des marchés d’exportation aggrave cette fragilité) et les crises successives (la Tunisie est continuellement affectée par les crises internationales, telles que la COVID-19 et la guerre en Ukraine).

Pour faire face à ces défis, il préconise entre autres la diversification des marchés en explorant le potentiel du marché africain, notamment en Afrique subsaharienne (plus de 1,5 milliard d’habitants en 2024), et les investissements stratégiques, via le renforcement des secteurs innovants comme l’industrie 4.0 et les technologies avancées. Cela amène à réviser le modèle économique pour adapter l’économie tunisienne aux mutations mondiales et attirer davantage d’investissements directs étrangers.

Dans son analyse sur Express FM, Walid Belhaj Amor a mis en lumière les défis majeurs auxquels fait face l’économie du pays dans un contexte mondial instable. Les tensions commerciales entre grandes puissances perturbent directement la Tunisie, qui subit une double pression liée à ses importations chinoises coûteuses et à la baisse de ses exportations vers l’Europe.

Il souligne que ces difficultés sont amplifiées par les faiblesses structurelles du pays : dépendance excessive aux partenaires traditionnels, manque de diversification des marchés et réserves insuffisantes. Cependant, il identifie aussi des opportunités dans le développement des relations commerciales avec l’Afrique subsaharienne et dans l’investissement dans des secteurs innovants.

En conclusion, Walid Belhaj Amor appelle à une prise de conscience collective et à des réformes profondes pour repositionner l’économie tunisienne dans un monde en mutation rapide. »

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Le réseau des droits réagit au retrait de la Tunisie de la Cour africaine

22. März 2025 um 16:04

Selon un communiqué du Réseau pour les droits et libertés, la décision de la Tunisie de retirer sa reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) constitue un « revers majeur » dans le domaine des droits et libertés. Cette annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères le 3 mars 2025, prive « désormais les citoyens et les ONG tunisiens de la possibilité de saisir directement la Cour pour dénoncer les violations des droits fondamentaux. « 

Le Réseau rappelle que la Tunisie avait adhéré au protocole de la CADHP en 2007 et déposé sa déclaration de l’article 34 en 2017, faisant de ce mécanisme l’un des acquis de 2011. Il souligne que ce retrait représente une « violation des engagements régionaux et internationaux » de la Tunisie et une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens.

Le communiqué insiste sur le fait que la possibilité pour les individus et les ONG de recourir à des instances judiciaires régionales indépendantes est une garantie essentielle pour l’instauration de la justice. Il appelle les autorités tunisiennes à revoir cette décision et à respecter leurs obligations en matière de droits de l’Homme.

Enfin, le Réseau tunisien pour les droits et libertés réaffirme que la protection des droits de l’Homme est une condition fondamentale d’une vie démocratique, marquée par le respect de la diversité, du pluralisme et des valeurs humaines.

 

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Le comité de la défense d’Abir Moussi annonce son boycott des audiences du 24 mars 2025

22. März 2025 um 15:20

Le comité de défense d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a tenu une conférence de presse ce samedi 22 mars 2025  pour dénoncer ce qu’il qualifie de « procès politique ». Cette affaire fait suite à une plainte déposée par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) après une conférence de presse tenue par Moussi en décembre 2022, où elle aurait critiqué le processus électoral. 

Le comité a annoncé son boycott des audiences du 24 mars 2025 Une demande de confrontation avec le représentant légal de l’ISIE a été rejetée, ce qui, selon les avocats, compromet l’équité du procès. Maître Karim Krifa, membre du comité, a affirmé : « L’affaire pour laquelle Abir Moussi est jugée est, j’en suis presque certain, une affaire politique où ils ont excellé dans la violation des procédures et ont adapté les faits comme ils le souhaitaient dans un seul but convenu par tous : l’empêcher de se présenter aux élections présidentielles »

Maître Krifa a également soulevé une question troublante concernant l’article 24 du décret 54, sur lequel reposent les accusations contre Moussi. Il a expliqué que l’article cité par le ministère public n’existe pas dans le texte officiel du décret. « Ils ont pris deux lignes du premier paragraphe, les ont combinées avec une ligne du deuxième paragraphe et ont terminé par une ligne du troisième paragraphe, créant ainsi un article de loi sur mesure pour Abir Moussi… », a-t-il déclaré

Nafaa Laribi, membre du  comité de défense a mis l’accent sur plusieurs irrégularités dans la procédure, notamment l’absence de preuves matérielles et la base juridique contestable du décret 54. Selon lui, le procureur aurait agi sur la base de déclarations d’une personne non habilitée, sans examen technique des faits. L’acte d’accusation repose sur un assemblage de différents extraits de textes, aboutissant à une peine disproportionnée et injustifiée. 

Il convient de noter que le procès a été dénoncé par plusieurs organisations internationales, dont le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, « qui a qualifié la détention de Moussi d’illégale. »

 Nafaa Laribi a également mis en lumière des dysfonctionnements graves au sein du système judiciaire, notamment la nomination des juges par des notes de service et la paralysie du Conseil supérieur de la magistrature, ce qui remet en question l’indépendance des décisions judiciaires. 

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Kaïs Saïed et Emmanuel Macron évoquent la Palestine et la lutte contre les réseaux criminels

22. März 2025 um 05:49

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron le vendredi 21 mars 2025, à l’occasion du 69ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Tunisie.

Selon le communiqué de la présidence de la République, Emmanuel  Macron a félicité le peuple tunisien, saluant les liens historiques entre les deux pays. 

Lors de cet échange téléphonique,  Kaïs Saïed a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat en Palestine, qualifiant la situation de « guerre d’extermination » contre le peuple palestinien. Il a critiqué les institutions internationales, jugées dépassées, et plaidé pour une révision des concepts diplomatiques traditionnels afin de mieux répondre aux crises actuelles.

Toujours selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a également insisté sur la nécessité de démanteler les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains et le trafic d’organes, notamment entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Il a réaffirmé que la Tunisie refusait d’être un point de transit ou de base pour ces activités illégales. Il a appelé à une coopération internationale pour mettre en place des ponts aériens humanitaires, permettant aux victimes de retourner volontairement et dignement dans leurs pays d’origine.

Concernant la récupération des fonds publics détournés, Kaïs Saïed a critiqué l’inefficacité des procédures judiciaires internationales, soulignant que les résultats obtenus restent insignifiants malgré des années d’efforts. Enfin,  il a mis l’accent sur l’importance de la création de mécanismes innovants pour restituer ces richesses aux Tunisiens.

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Kaïs Saïed réclame une réforme bancaire et de la BCT

22. März 2025 um 05:32

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré dans la journée du vendredi 21 mars 2025 au palais de Carthage, Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT). 

 

Au cours de cette réunion, le chef de l’État a insisté sur l’importance de faire respecter la loi par toutes les banques et de sanctionner les dérives potentielles, rappelant que la loi s’applique à tous et que les pratiques actuelles sont inacceptables et ne doivent pas rester impunies.

Selon le communiqué de la présidence de la République,  il a également souligné une contradiction observée : alors que les taux d’intérêt baissent, le montant principal de la dette augmente. 

Kaïs Saïed a également évoqué la nécessité de réviser la loi régissant la BCT pour renforcer son rôle dans la gestion des défis financiers et le soutien à l’économie nationale. Lors des discussions, des indicateurs économiques clés ont été abordés, notamment un taux d’inflation maîtrisé à 5,7 %. Le président a affirmé que ce chiffre aurait été bien plus élevé sans les choix économiques nationaux. 

Enfin, il a appelé à une réforme pour que la BCT puisse jouer un rôle plus actif dans la stabilisation économique et la lutte contre les pratiques bancaires abusives. 

 

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La réforme du Code du travail suscite des craintes pour les entreprises et les investisseurs

21. März 2025 um 13:15

La réforme du Code du travail suscite  des discussions et des débats. L’émission « Midi Eco » a consacré un épisode spécial, dans la journée du  jeudi 20 mars 2025, au projet de loi sur la réglementation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, qui a été renvoyé au Parlement. La discussion a porté sur les nouveaux changements proposés concernant les contrats de travail dans les secteurs privé et public, sur les sanctions financières et les peines d’emprisonnement; mais aussi sur la prise en compte par la loi de la situation des entreprises et de leurs éventuelles conséquences économiques; ainsi que sur les alternatives à la sous-traitance. Et ce, en présence de Hafedh Amouri ancien ministre de l’Emploi et ancien directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, Hamadi Chelouf, directeur des ressources humaines dans une entreprise internationale et Faouzi Abderrahmane, ancien ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.

L’objectif est de renforcer la protection des travailleurs, mais des préoccupations sont soulevées quant aux conséquences possibles sur la flexibilité économique et l’attractivité des investissements.

Hafedh Amouri met en avant le fait que le système actuel a permis l’exploitation de lacunes juridiques. Selon lui : « Cette loi offre une protection maximale aux salariés, car elle met fin à l’exploitation des vides juridiques. » Il considère que les réformes proposées permettront de mieux protéger les droits des travailleurs et de lutter contre les abus. Il insiste également sur l’importance de différencier la sous-traitance légitime des pratiques d’exploitation.

De son côté, Hamadi Chelouf exprime ses préoccupations quant à la rigidité de la loi et son impact potentiel négatif sur les entreprises. Il se questionne sur la praticité de certaines définitions, telles que « l’augmentation extraordinaire de la charge de travail ». Ainsi, il estime que la loi ne prend pas suffisamment en compte les besoins spécifiques de chaque secteur. Il plaide pour davantage de souplesse, tout en renforçant la protection des travailleurs.

De son côté, Faouzi Ben Abderrahman critique le processus législatif, estimant que les parties prenantes n’ont pas été suffisamment consultées. Il considère que la loi met trop l’accent sur des aspects politiques et juridiques, négligeant les implications économiques. Il défend un principe fondamental en matière d’emploi : « Chaque fois qu’il y a de la flexibilité dans les lois sur l’emploi, l’activité économique augmente. » Il soutient donc que la flexibilité ne doit pas nécessairement nuire aux droits des travailleurs, mais qu’il convient de trouver un équilibre pour stimuler la croissance économique. Il suggère aussi que le gouvernement renforce d’abord les contrôles et la surveillance de la loi pour assurer une meilleure protection des travailleurs plutôt que de pénaliser.

Ainsi le principal point de tension réside dans l’équilibre à trouver entre le renforcement des droits des travailleurs et la flexibilité nécessaire au bon fonctionnement et au développement des entreprises. Des inquiétudes sont exprimées quant au risque que les nouvelles régulations freinent l’investissement, notamment celui des entreprises étrangères. Certains estiment que le problème ne réside pas dans les lois elles-mêmes, mais plutôt dans l’absence de mise en œuvre efficace et de contrôles adéquats.

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Qui est Sarra Zaafrani Zenzri, la deuxième femme à diriger le gouvernement ?

21. März 2025 um 09:09

Le président de la République, Kaïs Saïed, a nommé Sarra Zaafrani Zenzri comme nouvelle cheffe du gouvernement, succédant ainsi à Kamel Maddouri, dont les fonctions ont pris fin récemment. Elle devient la deuxième femme à occuper ce poste en Tunisie, après Najla Bouden, qui a dirigé le gouvernement entre octobre 2021 et août 2023.

Qui est Sarra Zaafrani Zenzri?

Sarra Zaafrani Zenzri est une ingénieure générale spécialisée dans l’aménagement du territoire. Elle a occupé le poste de ministre de l’Équipement et a été chargée de gérer le ministère des Transports pendant une période.

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Qui est Salah Zouari, nommé nouveau ministre de l’Equipement?

21. März 2025 um 08:38

Nommé par le président de la République nouveau ministre de l’Equipement et de l’Habitat, en remplacement de Sarra Zaafrani Zenzri – qui, elle, prend la tête du gouvernement -, Salah Zouari est né le 2 novembre 1963 à Sfax.

Il est diplômé de l’ENIT en 1989 en tant qu’ingénieur principal et a obtenu un mastère spécialisé en Ponts à l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris en 1990.

Il a travaillé au Bureau d’études Bouygues Offshore de 1990 à 1993, puis chez SCET Tunisie en 1993.

Salah Zouari a occupé plusieurs postes de direction régionale de l’équipement ainsi que comme directeur général des ponts et chaussées en 2014, au ministère de l’Equipement et de l’Habitat.

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Kaïs Saïed mobilise le Conseil de sécurité nationale en évoquant l’héritage de la résistance

21. März 2025 um 07:21

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, le jeudi 20 mars 2025, une réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée à plusieurs sujets liés à la situation sécuritaire, à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic, la spéculation, le monopole et la résistance à la propagation des stupéfiants. 

Il a rappelé que la date du 20 mars, fête de l’indépendance, coïncide avec d’autres décisions majeures. Il souligne à cet effet : « Un jour, l’indépendance réelle et la pleine souveraineté ne seront jamais contestées par quiconque. Vous serez libres de choisir ce qui vous convient, conformément à ce que l’histoire a enregistré, avec des exemples nombreux qui méritent d’être rappelés. Par exemple, la résistance à l’oppression a commencé dans le nord-ouest, où un grand nombre de citoyens s’est réuni dans cette région avant de converger pour combattre les forces d’occupation partout. C’est ainsi que l’indépendance a été conquise. Les martyrs, les justes, ont sacrifié leur vie pour cette indépendance, qui est une confiance placée sur nos épaules et doit rester une confiance sacrée pour les générations futures. »

Tout comme il a mis l’accent sur l’importance du 17 décembre 2010 qui est un hommage à la lutte contre les réseaux de corrompus et de traîtres. en déclarant : « Ce choix est un appel au devoir national. La Tunisie, comme vous le savez, était alors engagée dans une lutte de libération nationale, une bataille plus intense et plus forte que jamais. »

Le Chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a fait face à des pressions fortes, internes et externes, mais que la volonté de poursuivre la bataille de libération nationale reste plus forte. Il a confirmé que les événements ont été traités avec prudence et patience, en priorisant la paix sociale et l’unité de l’État.

Lutte contre la corruption

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de stopper les bandes criminelles dans les établissements publics et de tenir responsables tous ceux impliqués, sans exception. Il précise dans ce contexte: “La Tunisie continuera à lutter contre la corruption et à œuvrer pour que la justice règne, tout en protégeant les intérêts du peuple et en défendant l’unité nationale.”

Le président a réaffirmé la détermination de la Tunisie à déjouer toutes les conspirations et à maintenir le drapeau national haut, sans jamais sacrifier une partie du territoire national.
En effet, les groupes de rébellion tentent désespérément de poursuivre leurs plans, tandis que certaines parties rejetées appellent à un dialogue national, mais cet appel a échoué car le peuple a rejeté ceux qui l’ont initié dans l’histoire.

Il a poursuivi en décrivant une série d’incidents qui se sont produits avant l’arrivée du mois de Ramadan, notamment une semaine d’incendies par immolation, une semaine de cas d’empoisonnement, des barrages routiers et une disparition soudaine de produits dans certaines régions, ainsi que des jets de pierres après le coucher du soleil, vers 21h15, dans plusieurs zones. Ces événements rappellent ceux de 2011 et 2012, lorsque des fusées étaient lancées à la même heure partout dans le pays, en même temps qu’une réunion dans une capitale occidentale qui n’a pas attiré l’attention.

Il a ajouté que ces incidents coïncident avec le procès des accusés dans l’affaire du complot contre la sécurité de l’État, et que la situation est évidente par elle-même.

Il a également souligné que les adversaires d’hier sont devenus des alliés, et que les ennemis, qui semblaient en désaccord en apparence, sont maintenant amis. L’ennemi implacable d’autrefois est aujourd’hui un ami chéri pour ceux qui n’étaient pas ses ennemis auparavant. Il a fait une analogie avec un accord historique à l’époque des guerres de l’apostasie, où il était prétendu “que la moitié de Quraych appartiendrait à celui qui prétendait être prophète, et l’autre moitié à celui qui acceptait sa femme.”

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Kaïs Saïed nomme Sarra Zaafrani Zenzri cheffe du gouvernement

21. März 2025 um 06:44

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé le jeudi 20 mars 2025 de mettre fin aux fonctions de Kamel Maddouri en tant que chef du gouvernement, et de nommer Sarra Zaafrani Zenzri pour le remplacer.

Parallèlement, le chef de l’État a procédé à la nomination de Salah Zouari comme ministre de l’Équipement et de l’Habitat, qui a prêté serment devant lui conformément aux dispositions de la loi n°14 du 25 février 1991.

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Rafaa Tabib dénonce une ingérence géopolitique derrière la crise migratoire

20. März 2025 um 20:45

L’expert en géopolitique et professeur universitaire Rafaa Tabib a révélé, lors d’une intervention radiophonique le 20 mars 2025 sur la Radio nationale, que la Tunisie subirait une manipulation démographique orchestrée par des puissances étrangères. Son analyse s’appuie sur des théories stratégiques attribuées à la CIA, notamment celles développées dans l’ouvrage Le monde en 2040” ( page 70), qui prévoit une reconfiguration identitaire des sociétés nord-africaines via des flux migratoires massifs.

 

Une bataille géopolitique, non humanitaire

Rafaâ Tabib a souligné que le dossier des migrants irréguliers originaires d’Afrique subsaharienne relève d’une logique politique, non d’une question sécuritaire. Il insiste sur la nécessité de comprendre les enjeux sous-jacents pour aborder ce phénomène, en combinant approche sécuritaire et dimension politique.

Il plaide pour la conclusion de partenariats avec des États africains afin de réadmettre les migrants par voie terrestre et garantir leur retour dans leurs pays d’origine.

 

En outre, il dénonce l’urgence de combattre les mafias de trafic humain, soulignant leur rôle dans l’instrumentalisation des flux migratoires. Tout en ajoutant: “des églises évangéliques et des mafias liées à certains pays sont derrière l’essor de la migration irrégulière vers la Tunisie. Il pointe du doigt le rôle des réseaux mafieux et des interventions étrangères dans la gestion des flux migratoires, comme le financement européen de milices en Libye pour bloquer les migrants subsahariens. Ce qui fait que l’Europe exerce une pression sur la Tunisie pour externaliser le contrôle migratoire, tout en stigmatisant les pays du Sud comme  en échec”.

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Tunisie : retrait de la reconnaissance de la compétence de la CADHP pour les saisines individuelles et ONG

20. März 2025 um 16:25

La Tunisie retire sa reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour recevoir des requêtes individuelles et des saisines d’ONG, a souligné Bassem Trifi, président de la LTDH.

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Exode des compétences : élites et intelligence collective

20. März 2025 um 15:36

Le match du mois organisé par l’Economiste Maghrébin a opposé Amine Aloulou et Karim Ben Kahla sur l’exode des compétences en Tunisie. Karim Ben Kahla, professeur à l’Ecole supérieure de commerce de Tunis, a souligné les défis du système éducatif tunisien et l’importance de repenser l’université pour qu’elle devienne une locomotive du développement national. Le débat a abordé l’exode massif d’ingénieurs et de médecins, causé par des problèmes politiques, économiques et sociaux, et a cherché des solutions pour retenir les compétences et attirer les investissements.

 

La relation entre l’élite et le reste de la société, telle que décrite par Karim Ben Kahla, peut être résumée à travers trois métaphores principales :

La locomotive et le train : Dans cette métaphore, la locomotive représente l’élite qui tire le train, symbolisant la société. Cependant, si la locomotive décide de partir seule, elle va plus vite mais ne forme plus une société. Cela illustre comment une élite qui se détache du reste de la société peut perdre son rôle moteur et ne plus contribuer au progrès collectif.

La fusée est poussée par ceux qui sont en bas, représentant les masses. Si ceux-ci décident de « décaper » pour aller plus vite, cela peut être comparé à la tendance de certains à se décharger de leurs responsabilités pour avancer plus rapidement. Cette métaphore souligne le risque que les efforts collectifs soient compromis par des actions individuelles égoïstes.

La chaîne : Dans cette dernière métaphore, la force d’une chaîne dépend de son élément le plus ferme.  Ainsi Karim Ben Kahla suggère que les élites devraient être cet élément fort, mais en servant la société plutôt que de chercher à s’en détacher. Cela met en avant l’importance de la solidarité et du service des élites envers les plus faibles pour renforcer la société dans son ensemble.

En résumé, Karim Ben Kahla souligne que les élites ont un rôle crucial à jouer dans le développement de la société, mais qu’elles doivent rester engagées et servir le bien commun plutôt que de chercher à avancer seules.

De son côté, Amine Aloulou, président de l’Atuge aborde également la question des élites et de leur rôle dans la société. Il souligne l’importance de développer l’intelligence collective, qui passe par le lien social et la révision des valeurs. Selon lui, l’intelligence ne se limite pas aux élites, mais doit être collective pour répondre aux défis sociétaux. La question de l’avenir des enfants et des valeurs à transmettre est également cruciale, car elle implique de réfléchir à ce que signifie être heureux et trouver un sens à nos actions. Le passé est souvent rappelé, mais il est important de regarder vers l’avenir. La Tunisie a attiré des gens animés par des rêves, notamment ceux liés à l’exploitation de nouvelles technologies. Il y a un désir de voir la Tunisie devenir un pays leader dans le domaine numérique, avec un rêve partagé par sa jeunesse.

Cependant, il existe des défis, tels qu’un manque de reconnaissance et des fluctuations dans les efforts des universitaires, intellectuels et artistes pour travailler sur l’histoire. Il est crucial de développer une fierté nationale et de renforcer l’appartenance à travers des initiatives culturelles et éducatives. Amine Aloulou, quant à lui, est connu pour son rôle dans le développement économique et innovant de la Tunisie, notamment à travers le Tunisia Global Forum, qui vise à connecter les talents tunisiens et à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation.

En outre, il  aborde la question de l’exode des compétences en Tunisie en mettant l’accent sur l’intelligence collective et la nécessité de repenser les valeurs sociétales. 

Intelligence collective et révision des valeurs

Amine Aloulou considère que l’intelligence ne doit pas être l’apanage des élites, mais un processus collaboratif impliquant l’ensemble de la société. Cette vision s’oppose à une logique verticale où les compétences élitistes seraient détachées du reste de la population. Il souligne que les défis sociétaux (transition numérique, crise économique) nécessitent une synergie entre acteurs plutôt qu’une dépendance à l’égard d’une minorité qualifiée.

La question de l’éducation des enfants et des valeurs à transmettre est centrale. Il insiste sur la nécessité de réfléchir à ce qui constitue le bonheur et le sens des actions, en évitant de se limiter à un héritage passé. Cette approche critique le système éducatif actuel, jugé inefficace pour former des citoyens engagés dans le développement national. Il dénonce les fluctuations dans les efforts des universitaires et intellectuels pour valoriser l’histoire et la culture tunisiennes, soulignant que cette mémoire collective est essentielle pour ancrer les compétences dans le pays.

Enfin, il promeut un modèle d’innovation basé sur la connexion des talents tunisiens (à l’intérieur et à l’extérieur du pays) et l’entrepreneuriat. Son approche vise à transformer la Tunisie en un hub numérique, en capitalisant sur les aspirations de la jeunesse à des rêves technologiques

 

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Le PDL lance un « pacte national » : entre héritage Bourguibiste et défis actuels

20. März 2025 um 13:48

Thameur Saad, membre du bureau politique du Parti Destourien Libre, a annoncé lors d’une conférence tenue ce jeudi 20 mars 2025, leur orientation vers l’élaboration d’un  » pacte national cadre commun  » visant à instaurer un système politique où « tous agissent avec pleine liberté « . Il a souligné que  » ceux qui signeront ce pacte seront rendus publics ».

Ce pacte, qualifié de projet politique et d’initiative, vise à offrir aux forces politiques un terrain d’entente pour  faire face à la situation actuelle , dans un contexte où le parti a entamé depuis février des contacts avec des composantes de la société civile, des partis politiques et des personnalités pour  » sauver le pays de la crise économique et sociale ».

Il a souligné lors de son intervention que l’objectif n’est pas de rassembler l’opposition ni d’effacer les divergences, mais de consacrer un système démocratique stable conforme à toutes les normes internationales, avec clarté et transparence, et de sortir la Tunisie de la crise.  Autrement dit, l’initiative, selon lui, « n’est pas réservée aux destouriens, mais à ceux qui croient en une République civique nationale ».

Et de poursuivre: « Entrer en contact avec les différentes composantes du paysage politique et des droits de l’homme, convaincues de la république civique démocratique, pour unir les rangs. »

L’objectif, a-t-il ajouté, est de produire un  » texte constitutionnel non modifiable, évitant l’instabilité politique « , en préparant prochainement une réunion avec des représentants des partis pour « fonder une république civique démocratique  » .Les contacts avec tous les partis se poursuivent, et une première version du pacte pourrait être annoncée dans environ deux mois. 

 

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