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Omar Bouattay, un passionné de blockchain au service de l’innovation

10. März 2025 um 06:23

C’est un jeune entrepreneur souriant et chaleureux que nous avons rencontré dans un café du centre-ville de Tunis. Une véritable encyclopédie ambulante, passionné par la technologie, amoureux de l’art et fou de la vie.

Il s’agit de Omar Bouattay, Co-founder et CEO de Universa Hub Africa, surtout symbole d’une jeunesse innovatrice férue de savoir et d’espoir. Voici l’interview, exclusive, qu’il a accepté d’accorder à leconomistemaghrebin.com.

Parlez nous de votre parcours :

J’ai commencé mes études primaires à Boudebdelli, où j’ai suivi les trois premières années avant de partir en France, à Paris, en raison du travail de mes parents. J’y ai terminé ma scolarité primaire avant de revenir en Tunisie. J’ai ensuite étudié au collège Pierre Mendès France à Mutuelleville, puis au lycée Gustave Flaubert à La Marsa, où j’ai obtenu un baccalauréat scientifique.

Après le bac, j’ai poursuivi mes études aux États-Unis, à l’université de Boston, avec une dernière année en échange à Shanghai, à l’université USSI.

Ensuite, j’ai rejoint mes parents au Maroc pour une année sabbatique, avant de revenir en Tunisie pour effectuer mon stage de fin d’études.

En 2016, j’ai intégré Vneurone, une entreprise tunisienne spécialisée dans la digitalisation des processus métiers et la business intelligence, où j’ai travaillé pendant six mois. J’ai ensuite effectué un autre stage de six mois au Maroc, dans un cabinet de ressources humaines spécialisé dans le coaching professionnel, aussi bien pour les cadres exécutifs que pour les équipes de production.

C’est ainsi que j’ai progressivement intégré le monde professionnel. Puis, en septembre 2017, lors d’un workshop en ligne, j’ai fait la connaissance de mon associé actuel, Alexander Borodich. Il m’a parlé de son projet de développement de Universa et nous avons rapidement accroché. Nous avons échangé sur la manière dont je pouvais contribuer à son expansion en Afrique, un marché souvent négligé. Nous avons alors convenu de l’inviter en Tunisie, et il est venu à l’occasion de Bizerte Smart Cities, une conférence dédiée aux villes intelligentes.

 

Lire aussi: Bizerte abritera le premier forum régional d’Invest In The Future

Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser dans la blockchain ?

En 2011, lors de mes années d’études à Boston, j’ai été hébergé quelques jours par un ami qui poursuivait un master en développement technologique. Il m’a parlé du Bitcoin. À l’époque, il avait un Mac, mais aussi un PC sous Windows, car il était alors impossible d’accéder au Bitcoin depuis un Mac. La communauté étudiante en parlait déjà, et il m’a montré comment l’utiliser. Curieux, j’ai voulu comprendre son fonctionnement. À ce moment-là, le Bitcoin n’avait pas de valeur monétaire ; il s’apparentait plutôt à des tokens, comme des points de fidélité. Ce qui m’intéressait avant tout, c’était son aspect technique.

De retour en Tunisie pour les vacances, j’en ai parlé à mon père. Je lui ai expliqué qu’il s’agissait d’un jeton électronique basé sur la cryptographie. Quant à la blockchain, je la comparais à une recette de cuisine, comme une ojja, une chakchouka ou une paella : chacune a son histoire et sa propre manière d’être préparée.

La blockchain repose sur une combinaison de deux technologies fondamentales : la cryptographie asymétrique et les systèmes distribués. Ainsi, les informations sont à la fois partout et nulle part, infalsifiables et non falsifiées. Pour y accéder, l’utilisateur doit posséder une clé spécifique qui lui permet de les consulter ou de les modifier. Mon père a trouvé cela intéressant et m’a encouragé à approfondir le sujet. Puis est venu l’essor de la blockchain en 2017. Ce qui me fascine dans cette technologie, c’est sa capacité à créer des entités numériques uniques et à ouvrir la voie à des usages avancés, notamment dans la certification numérique.

Lorsque j’ai recroisé mon ami au moment de cette effervescence, mon intérêt pour la blockchain s’était déjà solidement ancré.

Quels sont les principaux services que vous proposez ?

Nous proposons une technologie blockchain brevetée, développée en interne, et mise à la disposition des entreprises ainsi que des institutions publiques. L’objectif est de leur permettre de créer leur propre réseau et d’y intégrer leurs services spécifiques.

Nous offrons également des services B2C destinés directement aux clients finaux, tels que My Document, une solution de signature électronique, ainsi que Uni Paiement, une solution de paiement électronique.

Ainsi, nous nous positionnons à la fois comme fournisseur de services et éditeur de solutions technologiques basées sur la blockchain.

Par ailleurs, nous développons des applications directement destinées aux clients, en exploitant pleinement le potentiel de cette technologie.

Comment la blockchain peut-elle contribuer au développement économique en Tunisie ?

A ce stade, cette question est aussi intéressante que complexe. La Tunisie ne dispose pas de grandes ressources minières ni tertiaires, et elle manque également d’infrastructures et de flux d’échanges commerciaux dynamiques. Nous produisons très peu et, surtout, nous ne fabriquons pas de produits hautement compétitifs à l’échelle régionale ou internationale.

Par ailleurs, nous faisons face à de nombreuses contraintes, notamment en matière d’infrastructures et de politique monétaire, puisque les échanges doivent se faire en devises étrangères, ce qui complique encore davantage les transactions internationales. Nous sommes souvent dévalorisés et contraints de brader nos prix pour vendre à l’étranger.

Je parlais hier à mes parents de cet exemple : une boîte de thon tunisienne coûte moins cher en France que chez un épicier tunisien. Les usines tunisiennes bradent leurs productions destinées à l’exportation pour obtenir des devises étrangères, car cela leur est plus avantageux, alors que les prix sur le marché local sont gonflés. Dans ce contexte, notre principal atout réside dans les services technologiques. Nous avons une population extrêmement bien éduquée, avec des avancées significatives dans le domaine de la technologie.

« Nous faisons face à de nombreuses contraintes, notamment en matière d’infrastructures et de politique monétaire, puisque les échanges doivent se faire en devises étrangères, ce qui complique encore davantage les transactions internationales. Nous sommes souvent dévalorisés et contraints de brader nos prix pour vendre à l’étranger ».

D’ailleurs, les trois plus grosses acquisitions de startups technologiques en Afrique concernent des entreprises tunisiennes : InstaDeep, Expensya et GoMyCode. Nous excellons dans la création de solutions de services et sommes des pionniers dans la technologie sur le continent.

 

Lire aussi: Exclusif: La startup tunisienne InstaDeep lève 100 millions de dollars auprès des plus grands investisseurs du monde !

 

Cependant, le Maroc nous a récemment dépassés, notamment grâce à de meilleures infrastructures et à une véritable volonté nationale d’aller de l’avant. En Tunisie, malgré de nombreuses initiatives, nous assistons aujourd’hui à un ralentissement du secteur.

Mais nous avons déjà jeté les bases d’un écosystème technologique. L’idéal serait de poursuivre dans cette voie en nous concentrant sur les services. La technologie est un levier puissant, car elle permet de créer de la valeur avec peu d’infrastructures et un investissement initial réduit.

De plus, nous ne sommes pas un pays très peuplé, ce qui limite notre force de travail industrielle, mais nous avons une main-d’œuvre hautement qualifiée sur le plan intellectuel. C’est là que la blockchain peut jouer un rôle clé. Nous pouvons devenir un véritable hub technologique, notamment dans la blockchain, en développant des services financiers, des solutions d’échange et de communication, ainsi que des systèmes de stockage sécurisés.

Il serait pertinent de lancer une initiative nationale pour intégrer la blockchain dans les administrations publiques et créer des applications basées sur cette technologie. Investir dans la blockchain, plus largement dans les services technologiques et l’intelligence artificielle, permettrait de réduire notre déficit commercial tout en proposant des services à forte valeur ajoutée, sans nécessiter d’industries lourdes ou d’importantes ressources initiales.

« Il serait pertinent de lancer une initiative nationale pour intégrer la blockchain dans les administrations publiques et créer des applications basées sur cette technologie ».

Je peux en témoigner par mon expérience personnelle : un investisseur étranger est venu en Tunisie avec l’objectif de déployer la blockchain en Afrique. Cela va créer des emplois, inspirer de nouveaux talents et favoriser l’émergence de solutions parallèles.

Un nouvel écosystème peut se mettre en place, avec des entrepreneurs qui développeront leurs propres applications et solutions innovantes. La blockchain représente donc une opportunité majeure pour l’économie tunisienne.

Comment la blockchain peut-elle contribuer au développement économique en Afrique ?

L‘Afrique est le continent où il y a le plus de transactions Blockchain au monde, chose que peu de gens connaissent. En effet, il y a un grand problème monétaire en Afrique. Il y a plusieurs régions, plusieurs pays, il existe Banque centrale de l’Afrique de l’Est (BEAC) et une Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCAO), il y a plusieurs monnaies dans de mêmes zones monétaires, etc.

Mais, il y a le Bitcoin. Tout le monde s’achète, se distribue au téléphone. Il y a aussi le grand problème du decashing et celui du cash. Tous les villages africains n’ont pas de banques et donc pas de comptes et pas de cash qui coûte d’ailleurs extrêmement cher en Afrique. Le Bitcoin remédie à tout cela.

On a eu en Afrique un gros boom du mobile payment. On était les leaders du mobiles payment. L’Afrique est le plus grand continent de transactions de cash. Avec 228 millions d’habitants, le Nigeria est le pays où il y a le plus de transactions blockchain au monde…

On peut créer notre blockchain puisque nous la consommons. Pourquoi ne pas baser nos monnaies africaines sur la blockchain et être plus compétitifs, et au même pied d’égalité avec les autres monnaies internationales ? Pourquoi dépendre d’autres systèmes tels que le FMI, la Banque mondiale, etc. ? Du coup, on pourrait avoir une valorisation financière monétaire avec les autres continents.

Vous avez signé un partenariat avec l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) en 2020. Quels ont été les résultats concrets de cette collaboration ?

Nous avons signé cette collaboration juste avant le début de la pandémie de Covid-19, ce qui nous a obligés à nous réadapter et à nous organiser différemment. Nous avons mis en place mydocument.tn, une solution de signature électronique basée sur la blockchain, en collaboration avec l’Agence nationale de certification électronique (ANCE) et Tuntrust. Cette initiative a permis de développer et de créer la signature électronique en Tunisie.

Nous avons également lancé l’esquisse et l’initiative du réseau national blockchain. Ce projet consiste à créer un réseau tunisien de blockchain, permettant aux intervenants (les stakeholders) et contributeurs de souscrire à un nœud, de s’intégrer au réseau et de créer leurs propres applications. Cela permet des échanges sécurisés, tant entre institutions publiques et privées qu’avec leurs utilisateurs finaux, tout en garantissant une plus grande fluidité et sécurité grâce à la blockchain.

Quels sont les projets futurs de Universa Hub Africa pour développer la blockchain sur le continent ?

C’est le genre de question à un million de dollars dans nos entreprises ! Les projets futurs de Universa Hub Africa pour développer la blockchain sur le continent se concentrent principalement sur la recherche et le développement. C’est un domaine très compétitif, donc nous ne pouvons pas trop en dire davantage pour le moment. Cependant, je peux vous donner un aperçu : nous nous focalisons sur l’intégration de l’intelligence artificielle avec la blockchain pour offrir des services de qualité et une meilleure expérience client. En d’autres termes, développer la blockchain en Afrique, c’est aussi tirer parti du potentiel de l’intelligence artificielle pour répondre aux besoins émergents du marché.

Vous partagez souvent cette citation sur vos réseaux sociaux : la nature est la source de toute vraie connaissance. Elle a sa propre logique, ses propres lois ; elle n’a pas d’effet sans cause ni invention sans nécessité. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Cette phrase de Léonard de Vinci incarne parfaitement ce qu’est l’innovation. Elle résume, à mes yeux, la conception de l’innovation par un grand maître de la Renaissance, pionnier en la matière. D’ailleurs, de nombreuses œuvres de Léonard de Vinci demeurent encore incomprises et non assimilées à ce jour.

Le principe même de l’innovation consiste à prendre quelque chose d’existant, à l’améliorer et à l’approfondir davantage. Cette définition de l’innovation me semble à la fois juste et pertinente. Et tout cela au XVIIe siècle, ce qui n’est guère anodin. À nous de nous mettre sur cette voie.

« Le principe même de l’innovation consiste à prendre quelque chose d’existant, à l’améliorer et à l’approfondir davantage. Cette définition de l’innovation me semble à la fois juste et pertinente ».

Quels sont les conseils que vous pourriez donner aux jeunes entrepreneurs passionnés du monde de la technologie ?

Allez-y ! Foncez ! Faites ce qu’il faut ! Utilisez l’IA ! Organisez-vous ! Utilisez des outils pertinents ! Faites des nuits blanches ! Ça vaut la peine d’investir. Vous aurez de l’avance sur les gens qui viendront demain. Allez-y ! C’est exponentiel. Si nous, on est comme ça par rapport à nos parents, qu’est ce que nos enfants auraient des outils encore plus poussés, encore plus avancés d’ici quelques dizaines d’années. Faites le nécessaire pour apprendre au maximum. Nous avons maintenant accès à l’information.

Avant on avait besoin d’être aisé, d’avoir fait les grandes écoles, de faire un cursus économique, aller à la librairie au risque de ne pas trouver le livre. Maintenant, vous avez accès à l’information et vous avez des assistants qui vous remettent toutes les informations nécessaires. Formez-vous beaucoup, même en ligne où de gens qui n’ont pas de crédibilité économique existent pour vous former, mais une crédibilité d’expérience pour vous former ! Expérimentez-vous et formez-vous !

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Gestern — 09. März 2025Haupt-Feeds

Météo : des passages nuageux sur l’ensemble du pays

09. März 2025 um 08:48

Le ciel sera partiellement couvert sur l’ensemble du pays, avec des périodes de passages nuageux plus ou moins denses ce dimanche 9 mars 2025, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le vent du secteur sud sera fort sur les côtes et les hauteurs, de faible à modéré ailleurs.

La mer sera agitée sur le nord et le Golfe de Hammamet, peu agitée ailleurs.

Les températures seront en légère hausse. Elles seront comprises entre 21 et 26 degrés sur le nord et le centre et entre 27 et 30 sur l’extrême sud.

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Fortes pluies à Tunis : routes bloquées et interventions de la Protection civile

07. März 2025 um 17:33

Le colonel Mounir Riabi, directeur régional de la Protection civile à Tunis, s’est exprimé sur Mosaïque FM ce vendredi 7 mars 2025 pour faire le point sur les interventions menées par ses équipes à la suite des fortes pluies qui ont touché la Tunisie.

Il a indiqué que la Protection civile a mis en place, depuis dimanche, toutes les mesures nécessaires pour intervenir rapidement en cas de fortes pluies.

Les équipes de la Protection civile ont commencé à pomper l’eau sur la ligne Tunis-Goulette-Marsa (TGM), en coopération avec la police de la circulation, et ont déplacé trois véhicules bloqués à Bab Allioua.

Il a, en outre, précisé que des interventions ont été faites pour porter assistance aux passants à Jbel Jloud, suite aux blocages causés par les fortes pluies. Ces intempéries ont affecté plusieurs zones de la capitale telles que La Goulette, l’Aouina, Sidi Bou Saïd et Le Bardo.

Le directeur régional de la Protection civile à Tunis a, également, souligné qu’aucune demande d’évacuation d’eau provenant de maisons inondées n’a encore été signalée à ses services.

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Météo : Les pluies se poursuivront, vendredi 7 mars, sur plusieurs régions

07. März 2025 um 16:01

Des pluies temporairement orageuses et localement intenses se poursuivront vendredi 7 mars après-midi sur le nord-est et concerneront, progressivement, le nord-ouest et ultérieurement le centre et le sud, indique un bulletin d’alerte météo publié par l’INM.

Les quantités les plus importantes varient entre 40 et 60 mm notamment sur les régions du nord avec une régression attendue de ces perturbations à partir de cette nuit.

Le ministère de l’agriculture exhorte ainsi les agriculteurs à prendre les précautions nécessaires en éloignant leur bétail, matériels et équipements des cours des oueds. Il a aussi recommandé aux pêcheurs de ne pas s’aventurer en mer en attendant le retour à la stabilité des conditions météorologiques.

Avec TAP

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Mohamed Jemî victime d’un accident lors de son transfert à l’hôpital

07. März 2025 um 09:56

Le mouvement politique Ennahdha a publié un communiqué le jeudi 6 mars, annonçant que son membre, Mohamed Jemî, a été victime d’un accident de la route alors qu’il était en route vers l’hôpital pour des examens médicaux.

D’après le communiqué l’accident est survenu alors que Mohamed Jemî se rendait à des examens médicaux en raison d’une aggravation de son état de santé, causée par sa grève de la faim.

Cette grève a été entamée par le Nahdhaoui en signe de protestation contre les conditions de sa détention et l’absence de soins adéquats pour la tumeur dont il souffre. Son état critique l’a même contraint à recevoir la visite de sa famille en prison, installé sur un fauteuil roulant.

Le mouvement Ennahdha a appelé les autorités à assumer la responsabilité de la sécurité physique de Mohamed Jemî. Elle exige sa libération immédiate.

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Qu’elle est la situation de Mourad Zeghidi ?

07. März 2025 um 09:36

Maître Mehdi Lahiani, avocat de Mourad Zeghidi, est intervenu sur les ondes de Diwan Fm, pour commenter la situation de son client dont la demande de libération a été rejetée le 5 mars 2025.

Selon l’avocat, la demande de libération du journaliste a été faite le 28 février, sauf que le comité de défense n’a pas reçu de réponse jusqu’au 3 février, ce qui est considéré comme un refus tacite. La défense a, donc, pu présenter une seconde demande de libération devant la chambre d’accusation.

Mahdi Lahiani a précisé que la demande de libération portait sur une affaire de blanchiment d’argent. Il a ajouté que son client avait déjà purgé une peine de huit mois de prison, liée à une procédure fondée sur le décret n°54. Il a ajouté que Mourad Zeghidi devait être libéré le 7 janvier. Cependant, un mandat de dépôt a été pris à l’encontre du journaliste pour blanchiment d’argent.

Selon Maître Lahiani, l’affaire avait initialement pour objet les modalités de financement d’une entreprise médiatique. Ce qui a entraîné l’examen de la situation de plusieurs journalistes, dont Mourad Zeghidi.

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Adoption du programme 2025-2030 pour la filière phosphate en Tunisie

06. März 2025 um 13:15

La page de la Présidence du gouvernement a annoncé à travers un communiqué qu’un Conseil ministériel restreint (CMR) a eu le lieu 5 mars 2025, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Madouri. Lors de cette réunion, un programme a été adopté pour le développement, la production, le transport et la transformation du phosphate pour le quinquennat 2025-2030. Un mécanisme permanent de suivi a également été mis en place pour garantir la mise en œuvre effective de ce programme.

Le Conseil ministériel a examiné le programme mentionné ci-dessus, ainsi que la situation actuelle et le plan d’action du Groupe Chimique Tunisien (GCT). Une nouvelle unité industrielle a été créée à Skhira, dédiée à la production de monophosphate fin et de monophosphate de calcium granulé, avec une capacité de production annuelle estimée à 250 000 tonnes.

Le CMR a pris la décision de rénover les unités de production d’acide sulfurique, d’en augmenter la disponibilité et de mettre en place un programme de maintenance pour les équipements lourds et les camions.

En outre, le Conseil a approuvé la création d’une nouvelle unité industrielle à Sakhira, dédiée à la production d’acide phosphorique purifié, avec une capacité de production annuelle estimée à 60 000 tonnes. Une unité de purification de l’acide phosphorique de cadmium sera également créée à El Mdhila, avec une capacité de production annuelle estimée à 180 000 tonnes.

Le Chef du Gouvernement a souligné l’importance stratégique du secteur du phosphate, en insistant sur la nécessité de promouvoir et de renforcer la gouvernance de ce secteur essentiel. Il a également mis en avant son impact majeur sur le développement social et économique, notamment en termes d’amélioration de la balance des paiements, des exportations et du PIB.

La seconde partie du Conseil ministériel a été consacrée à la situation actuelle du Groupe Chimique Tunisien (GCT) et à son plan d’action pour la période 2025-2030, ainsi qu’aux recommandations visant à renforcer la productivité du groupe.

Le programme d’action du GCT vise à augmenter de 80 % l’activité de ses usines d’ici 2028.

 

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Le président de la LTDH dénonce les accusations contre Mustapha Kamel Nabli

06. März 2025 um 10:37

Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), a réagi sur sa page Facebook aux accusations visant l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Mustapha Kamel Nabli.

Selon ces accusations, liées à l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, des décisions prises en 2011 et 2012 auraient pour objectif de nuire à l’image du gouvernement en place et de renverser le président. Bassem Trifi a qualifié ces allégations, impliquant M. Nabli et l’homme d’affaires Kamel Letaïef dans une prétendue conspiration pour accroître la dette tunisienne, de dénuées de fondement et artificielles.

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Tunisie – Algérie: entretien au Caire entre Nafti et Attaf

04. März 2025 um 17:13

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu avec son homologue algérien, Ahmed Attaf, au Caire en marge du sommet arabe d’urgence, rapporte APS

Lors de cet entretien, les deux ministres des Affaires étrangères ont échangé sur les différents obstacles auxquels la cause palestinienne est confrontée, tout en prenant en compte les conclusions attendues du sommet extraordinaire.

Mohamed Ali Nafti et Ahmed Attaf ont également évoqué les initiatives communes visant à renforcer le partenariat et la complémentarité entre les deux pays, en vue des prochaines échéances bilatérales.

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Le marché pharmaceutique tunisien estimé à plus de 5 milliards de dollars

04. März 2025 um 17:06

D’après le site de Maximize Market Research, le marché pharmaceutique tunisien pesait 2,15 milliards de dollars américains en 2023, et le revenu total devrait croître de 12,9 % entre 2024 et 2030, atteignant près de 5,03 milliards de dollars américains.

L’objectif du rapport ci-dessous est de présenter une analyse complète du marché tunisien aux parties prenantes de l’industrie. L’état passé et actuel de l’industrie ainsi que la taille du marché et les tendances prévisionnelles sont présentés dans le rapport, qui analyse des données complexes de manière simple. Le rapport couvre tous les aspects de l’industrie avec une étude dédiée des principaux acteurs, incluant les leaders du marché, les suiveurs et les nouveaux entrants.

Aperçu du marché pharmaceutique tunisien

La Tunisie est le plus petit pays d’Afrique du Nord. Elle est bordée à l’ouest par l’Algérie, au sud-est par la Libye et au nord et à l’est par la mer Méditerranée.

Il s’agit de l’un des rares pays d’Afrique à disposer d’un secteur pharmaceutique sophistiqué en termes de gestion et de technologies avancées, tant en matière de qualité de produits que de sécurité.

La production locale de médicaments génériques représente environ 49 % du marché, tandis que les importations représentent environ 51 %. Les principales villes de la Tunisie sont Tunis (capitale), Sfax, Sousse, Kairouan, Gabès. Tunis compte environ 39 entreprises pharmaceutiques.

Le pays encourage également la production locale de médicaments génériques.

Dynamique du marché pharmaceutique

La disponibilité de différentes installations établies et intégrées qui soutiennent la R&D et les fabricants pharmaceutiques dans le pays stimule le marché. Le système de santé tunisien est l’un des plus sophistiqués du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. C’est un marché attrayant pour les entreprises pharmaceutiques, avec une large base de consommateurs, des dépenses de santé croissantes et des revenus disponibles en expansion.

Le secteur pharmaceutique de la Tunisie repose principalement sur des joint-ventures avec des entreprises multinationales. Ces dernières investissent considérablement dans les acteurs locaux pour améliorer la R&D des produits pharmaceutiques.

Par exemple, Sanofi a investi massivement dans les entreprises locales. En conséquence, ces facteurs devraient avoir un impact positif sur la croissance du marché.

De plus, le secteur pharmaceutique a bénéficié de la présence de centres de R&D qui favorisent l’établissement de pôles de recherche et le progrès scientifique.

Le secteur pharmaceutique tunisien aspire à accroître ses exportations, notamment vers les marchés européens et ouest-africains, afin de capitaliser sur sa base de production bien développée et d’obtenir un accès facile à l’Europe et à l’Afrique.

La SAIPH (Société arabe des industries pharmaceutiques), par exemple, est devenue l’un des investissements attrayants pour renforcer les capacités de fabrication destinées à l’exportation. L’entreprise a déclaré avoir effectué des expéditions vers les pays maghrébins, notamment l’Algérie, la Mauritanie et la Libye, ainsi que vers l’Afrique de l’Ouest ces dernières années.

Le secteur a connu une croissance significative au cours des deux dernières décennies, selon le gouvernement. En août 2021, cette industrie avait reçu 105 millions de dollars d’investissements. En conséquence, les acteurs opérationnels intéressés par l’expansion de leurs entreprises dans la région disposent de perspectives attractives.

Les producteurs pharmaceutiques du pays étendent également leur portée d’exportation vers les pays européens et ouest-africains.

En 2023, Pfizer Inc. était le leader du marché pharmaceutique en Tunisie, suivi de Sanofi-Aventis Tunisie. Adwa est une autre entreprise pharmaceutique bien connue en Tunisie, contribuant à plus de 10 % de la production de médicaments du pays. Les Laboratoires UNIMED, Teriak, MEDIS, SIPHAT, OPALIA PHARMA, Taha Pharma et Cytopharma figurent parmi les entreprises qui comptent dans le secteur.

Analyse du marché pharmaceutique tunisien par segment

L’industrie pharmaceutique tunisienne est principalement stimulé par les médicaments sur prescription, en raison du besoin important de traitements pour les maladies chroniques et complexes. Des maladies telles que le diabète, l’hypertension, les problèmes cardiaques et le cancer nécessitent des plans de soins sur le long terme, parfois personnalisés, fournis par des professionnels de santé…

Cependant, les médicaments en vente libre (OTC) sont facilement accessibles et traitent des problèmes de santé plus bénins, comme les rhumes, les allergies, la douleur et les troubles digestifs. Les médicaments OTC offrent une option pratique et économique pour les personnes cherchant un soulagement rapide des maladies mineures sans avoir besoin d’une ordonnance. Leur disponibilité dans les pharmacies et les supermarchés réduit les coûts de santé, tout en permettant aux individus de gérer eux-mêmes leur santé. La large accessibilité à la fois des médicaments sur prescription et des médicaments OTC permet aux gens de gérer efficacement une variété de problèmes de santé.

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Vignettes : le 5 mars, dernier délai pour les immatriculations paires

04. März 2025 um 13:33

La date limite du paiement des vignettes des véhicules immatriculés avec des numéros pairs est le 5 mars. Celle des véhicules immatriculés avec des numéros impairs est le 5 avril 2025. 

Les délais suivants doivent être respectés en fonction des types de propriétaires et des numéros d’immatriculation :

  • Le 5 février 2025 pour les entreprises et les établissements publics.
  • Le 5 mars 2025 pour les particuliers possédant des véhicules immatriculés avec des numéros pairs.
  • Le 5 avril 2025 pour les particuliers dont les véhicules ont des numéros d’immatriculation impairs.

Pour rappel, les tarifs de la vignette automobile resteront inchangés en 2025, poursuivant ainsi l’application des montants fixés en 2022 pour la troisième année consécutive. Les délais de paiement resteront, en outre, les mêmes.

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Une Tunisienne obtient le César de la meilleure actrice

03. März 2025 um 10:43

Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice franco-tunisienne et algérienne, a remporté le César de la meilleure actrice. Et ce, pour son rôle dans le film Borgo, réalisé par Stéphane Demoustier.

Elle incarne dans ce film le rôle d’une gardienne récemment affectée à la prison de Borgo, qui, prise au piège d’un engrenage implacable, finit par devenir complice de deux meurtres.

« Je suis très émue, je ne m’y attendais pas », a-t-elle réagi. « Je pensais que j’allais rester assise comme l’année dernière, j’étais prête pour cela. […] J’ai immédiatement eu un coup de cœur pour l’histoire et le personnage. J’avais envie de relever ce défi artistique : rendre crédible le rôle d’une surveillante pénitentiaire. Ce n’était pas évident. Pendant le tournage, j’ai fait de nombreux cauchemars, car certaines scènes étaient vraiment angoissantes. Heureusement, en dehors du tournage, ce n’était pas aussi oppressant. Mais cela a été assez intense ».

Hafsia Herzi s’est fait connaître grâce à son rôle marquant dans La Graine et le Mulet (2007) d’Abdellatif Kechiche. Cette performance lui a valu plusieurs récompenses prestigieuses, dont le prix Marcello-Mastroianni à la Mostra de Venise et le César du meilleur espoir féminin.

Hafsia Herzi est née le 25 janvier 1987 à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Elle est d’origine tunisienne par son père et algérienne par sa mère. L’actrice est mariée à Nacer Bouhanni, ancien coureur cycliste. Le couple réside à Nancy et a un fils.

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