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Gestern — 08. März 2025Haupt-Feeds

BH Leasing annonce une hausse de 26% de son résultat net pour l’exercice 2024

08. März 2025 um 11:50

BH Leasing a enregistré un résultat net de 3,9 millions de dinars (MD) pour l’exercice 2024, marquant une augmentation de 26% par rapport à l’exercice précédent, selon les états financiers arrêtés par le conseil d’administration lors de sa réunion du 25 février 2025.

Le conseil d’administration de BH Leasing a également convoqué une Assemblée générale ordinaire pour le jeudi 17 avril 2025 à 11h et communiquera ultérieurement le lieu exact. Il a aussi précisé que la société affectera le résultat de l’exercice en résultat reporté afin d’absorber les pertes antérieures.

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STAR Assurances annonce un dividende de 8,397 dinars par action

08. März 2025 um 10:26

La compagnie d’assurance STAR a enregistré une progression notable de ses principaux indicateurs financiers en 2024, selon les états financiers arrêtés lors de la réunion de son conseil d’administration le 7 mars 2025.

Les primes émises ont atteint 431,2 millions de dinars tunisiens (MDT) en 2024, contre 388,9 MDT en 2023, soit une augmentation de 11%. Le résultat net individuel s’établit à 29,8 MDT, en hausse de 10% par rapport à l’année précédente (27 MDT en 2023). Le résultat net consolidé, quant à lui, affiche 27,5 MDT, contre 23,3 MDT en 2023, marquant une croissance de 18%.

Le conseil d’administration a également décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire pour le 22 avril 2025 à 09h30 au siège social de la société, afin d’approuver la distribution d’un dividende de 8,397 dinars par action.

Une Assemblée générale extraordinaire est également prévue le même jour à 10h30 pour valider deux opérations majeures :

  • Un split des actions, réduisant la valeur nominale des titres de 10 à 5 dinars.
  • Une augmentation de capital par incorporation des réserves, à raison de sept actions nouvelles gratuites pour six actions anciennes, avec une date de jouissance fixée au 1er janvier 2025.

Ces décisions s’inscrivent dans la stratégie de la STAR visant à optimiser la structure de son capital et à renforcer sa croissance.

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Moez Ben Omar nommé PDG de l’Office national de l’huile

07. März 2025 um 08:40

Moez Ben Omar a été nommé Président directeur général de l’Office national de l’huile (ONH), en remplacement de Hamed Daly Hassen, selon un décret du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime publié jeudi dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Hamed Daly Hassen, professeur de l’enseignement supérieur agricole, a été déchargé de ses fonctions de PDG de l’ONH par un décret paru dans le JORT n°26 du 6 mars 2025. Moez Ben Omar, qui occupait jusqu’à présent le poste d’administrateur général, prend ainsi la tête de l’organisme.  Cette décision s’inscrit dans le cadre des récentes nominations et réorganisations au sein des institutions publiques tunisiennes.

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Fitch Ratings prévoit une chute de 14 % des bénéfices des banques tunisiennes

06. März 2025 um 17:08

Les banques tunisiennes font face à un défi majeur de rentabilité en 2025, selon un récent rapport de l’agence de notation Fitch Ratings. Deux mesures clés, entrées en vigueur récemment, pèsent lourdement sur leurs résultats financiers : la révision des taux d’intérêt sur certains prêts et l’augmentation de la fiscalité sur les revenus bancaires. Ces changements pourraient réduire les bénéfices nets des dix plus grandes banques du pays de 14 % en 2025, selon les estimations de l’agence.

Une double pression sur les bénéfices bancaires

La première mesure, permettant aux emprunteurs de réviser les taux d’intérêt sur certains crédits à taux fixe, devrait coûter aux banques environ 170 millions de dinars en 2025, soit 11 % de leurs bénéfices nets annualisés au premier semestre 2024. Fitch Ratings précise que cet impact pourrait s’étaler sur plusieurs années. La seconde mesure, l’introduction de prêts sans intérêt pour les PME, représente quant à elle une perte supplémentaire de 50 millions de dinars, équivalant à 3 % des bénéfices nets du premier semestre 2024.

Ces nouvelles règles s’ajoutent à une augmentation du taux d’imposition sur les revenus bancaires, passé de 35 % à 40 %, ainsi qu’au plafonnement de certaines commissions. Autant de facteurs qui mettent sous tension la rentabilité du secteur bancaire tunisien, déjà fragilisé par un environnement économique difficile.

Un environnement opérationnel difficile

Fitch Ratings attribue la note « CCC+ » à l’environnement opérationnel du secteur bancaire en Tunisie, soulignant que le rendement des fonds propres des banques reste faible par rapport à l’inflation. Malgré une croissance économique modérée depuis 2022, la croissance du crédit n’a atteint que 2 % au cours des neuf premiers mois de 2024. Toutefois, l’agence note que le profil de crédit des banques reste résilient, grâce à des conditions de liquidité adéquates et à des ressources suffisantes pour répondre aux besoins de financement de l’État.

Mesures de la Banque centrale pour préserver les capitaux

Face à ces défis, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a pris des mesures pour protéger les capitaux bancaires. Parmi elles, la limitation de la distribution des dividendes à 35 % est jugée positive par Fitch Ratings. Cette décision devrait atténuer l’impact des nouvelles règles de prêt sur les fonds propres des établissements bancaires.

Lire aussi: Gestion des risques: La BCT annonce la publication de deux nouvelles circulaires

En résumé, si les notations des banques tunisiennes ne devraient pas être affectées à court terme, leur rentabilité sera clairement mise à mal par ces réformes. Dans un contexte économique volatile, le secteur bancaire tunisien devra faire preuve de résilience pour maintenir sa stabilité financière.

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Le PDG de l’ONH démis de ses fonctions

06. März 2025 um 15:11

Dans un décret présidentiel publié ce jeudi 6 mars 2025, Hamed Daly Hassen, président-directeur général  de l’Office national de l’huile, a été officiellement démis de ses fonctions. Cette décision, prise par le décret n°2025-161 en date du 4 mars 2025, a été rendue publique dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) n°26.

Hamed Daly Hassen, également professeur d’enseignement supérieur agricole, a ainsi été remplacé à la tête de cette institution stratégique. Les raisons précises de son limogeage n’ont pas été dévoilées dans le décret.

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Benetton quitterait la Tunisie : quels impacts pour les 570 employés ?

06. März 2025 um 14:26

Le groupe italien Benetton, implanté en Tunisie depuis plusieurs décennies sous le cadre légal de 1972, a récemment annoncé son retrait du pays pour le mois prochain. Cette décision impactera directement environ 570 employés, comme l’a rapporté Echaab News, le média de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT),  jeudi 6 mars 2025.

Selon Habib Hazami, secrétaire général de la Fédération du textile, de l’habillement, du cuir et des chaussures, les discussions entre les représentants syndicaux et la direction de Benetton ont permis de garantir les droits des salariés. Ces derniers bénéficieront d’indemnités de licenciement, et une réunion est prévue pour formaliser ces accords par la signature d’un document officiel. Hazami a également mentionné qu’un nouvel investisseur prendra le relais des infrastructures de Benetton, ce qui pourrait sauvegarder une partie significative des emplois existants.

Cependant, le départ de Benetton suscite des craintes pour les unités de sous-traitance situées à Gafsa, Kasserine et Monastir, qui dépendaient fortement du groupe italien. Ces structures risquent de rencontrer des problèmes économiques sérieux, pouvant aller jusqu’à la fermeture, en l’absence de ce partenaire stratégique.

Fermetures d’usines : une tendance alarmante ?

Par ailleurs, Echaab News a fait état de la fermeture de l’entreprise étrangère DBH, basée à Ksar Saïd, qui emploie environ une centaine de personnes. Un liquidateur a été désigné, et des pourparlers sont en cours pour assurer le versement des indemnités dues aux employés ou pour trouver un repreneur susceptible de relancer les activités.

Concernant l’usine Martek à Menzel Bourguiba, spécialisée dans la production de chaussures et comptant 4.500 employés, Hazami a apporté des précisions. Il a indiqué que les 250 travailleurs récemment concernés par des licenciements n’ont pas été renvoyés, mais que leurs contrats temporaires de trois mois sont arrivés à expiration. Ces contrats, liés aux variations de la demande, permettent aux employés d’être prioritaires pour une réembauche dès que la production reprend.

Un secteur textile en difficulté

Interrogé sur la multiplication des fermetures d’usines en Tunisie, Habib Hazami a tenté de rassurer, soulignant que plus de mille entreprises exportatrices sont toujours actives dans le pays et qu’un départ massif n’est pas à prévoir. Toutefois, il a reconnu que certaines entreprises familiales rencontrent des difficultés, notamment en raison de problèmes de succession.

Le syndicaliste a également pointé du doigt les politiques économiques tunisiennes, qu’il juge dépassées. Selon lui, les avantages accordés par l’État depuis des années ne correspondent plus aux réalités actuelles et profitent à certains investisseurs au détriment d’autres. Il a plaidé pour une réforme en profondeur de ces politiques afin de dynamiser le secteur et d’instaurer une concurrence plus équitable.

En résumé, si les droits des employés de Benetton et de DBH semblent protégés, le retrait de ces investisseurs étrangers met en évidence les défis structurels du secteur textile tunisien. Une modernisation des politiques économiques et un soutien renforcé aux sous-traitants pourraient s’avérer indispensables pour prévenir une crise plus large dans cette industrie.

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Les transferts des TRE atteignent 1,26 milliard de dinars, en hausse de 6,70 %

05. März 2025 um 16:00

Les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) et les recettes touristiques ont enregistré des hausses respectives de 6,70 % et 5,72 % à la fin du mois de février 2025, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés mercredi 5 mars 2025 par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ces performances reflètent une dynamique positive pour l’économie tunisienne.

Transferts de la diaspora : une hausse de 6,70 %

Les transferts de la diaspora tunisienne ont atteint 1,26 milliard de dinars fin février 2025, contre 1,18 milliard de dinars un an auparavant, soit une augmentation de 6,70 %. Cette progression souligne l’importance des contributions financières des Tunisiens résidents à l’étranger, qui continuent de jouer un rôle clé dans le soutien à l’économie nationale.

Recettes touristiques : une croissance de 5,72 %

De son côté, le secteur touristique a également affiché une performance positive, avec des recettes passant de 887,9 millions de dinars en février 2024 à 938,7 millions de dinars en février 2025, soit une hausse de 5,72 %. Cette amélioration confirme la reprise progressive du tourisme, un pilier essentiel de l’économie tunisienne.

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Bolt investit 34 millions de dinars en Tunisie

05. März 2025 um 12:47

Bolt, leader de la mobilité partagée en Tunisie, a annoncé un investissement de 34 millions de dinars tunisiens depuis son entrée sur le marché local. Cet engagement financier massif vise à renforcer les solutions de transport tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois à travers le pays.

La plateforme opère dans des villes clés telles que Tunis, Sousse, Sfax, Nabeul et Monastir.

Impact économique et social

Bolt a permis à plus de 5 000 conducteurs de générer des revenus flexibles, tout en offrant des opportunités économiques accrues. Un récent sondage commandé par Bolt révèle l’impact significatif de ses services sur la vie quotidienne des Tunisiens :

  • 85 % des utilisateurs considèrent que les services de transport à la demande complètent efficacement les transports publics, offrant une alternative fiable lorsque ces derniers sont limités.
  • 78 % estiment que Bolt a amélioré leur accès à des zones auparavant difficiles d’accès, renforçant ainsi la connectivité entre les villes.
  • 82 % affirment que la plateforme leur a permis de gagner du temps sur leurs trajets quotidiens, augmentant leur productivité et leur flexibilité.

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« Complot contre la sécurité de l’État » : le SNJT exige une couverture juste et respectueuse des droits des accusés

04. März 2025 um 13:56

Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a exprimé sa préoccupation concernant le traitement médiatique du dossier judiciaire de l’affaire dite du « complot contre la sécurité de l’État », en soulignant plusieurs manquements éthiques et juridiques. Le communiqué, publié ce mardi 4 mars 2025, intervient à la suite des premières audiences de ce dossier très médiatisé, dans lequel plusieurs opposants politiques, hommes d’affaires et anciens responsables de l’État sont poursuivis.

Le syndicat a notamment critiqué l’interdiction préalable de publication qui avait été imposée par la justice tunisienne en juin 2023, soulignant qu’elle avait contribué à un flou entourant l’affaire. Cette décision avait facilité la propagation de rumeurs et de fuites, remettant en question la présomption d’innocence des accusés. À cet égard, le SNJT a exprimé sa satisfaction quant à l’autorisation récente de couvrir l’ouverture du procès. Tout en rappelant que la couverture médiatique des procès doit respecter plusieurs principes fondamentaux.

Censure et manque de transparence

Le syndicat a insisté sur l’importance de respecter la liberté de la presse et le droit du public à l’information. Il a rappelé que la Constitution tunisienne interdit toute censure préalable, notamment à l’article 37, qui garantit la liberté d’expression et d’information. Selon le SNJT, les restrictions imposées auparavant par le ministère de la Justice avaient « dissimulé les développements de l’affaire », accentuant les soupçons de manipulation de la justice en faveur du régime en place.

Le SNJT a également dénoncé l’absence de diversité dans la couverture médiatique du dossier, notamment après la diffusion du programme « Rendez-vous Attasiâa » sur la chaîne « Attessia », qui a abordé le dossier du complot le 28 février dernier. Le syndicat a jugé ce programme non conforme aux principes éthiques du journalisme, notamment en raison du manque de respect pour la présomption d’innocence et du traitement biaisé réservé aux accusés.

Manquements éthiques et professionnels

Le programme de la chaîne privée a été accusé de plusieurs dérives éthiques. Le SNJT a dénoncé le non-respect de la présomption d’innocence, principe fondamental du droit international, et a critiqué la manière dont les accusés étaient dépeints sans la possibilité d’être représentés. Ce qui viole le principe d’équilibre de l’information. La couverture du programme a également omis de distinguer les faits des opinions, conduisant ainsi à une vision unilatérale de l’affaire.

Le syndicat a mis en garde contre ce qu’il appelle une « justice parallèle » dans les médias. Tout en soulignant que seuls les tribunaux sont compétents pour juger des accusés, après avoir respecté toutes les procédures légales. Le programme de la chaîne « Attessia » a, selon le SNJT, pris la forme d’un procès médiatique à sens unique. Ce qui va à l’encontre des principes de la justice et du rôle fondamental du journalisme dans une démocratie.

Un appel à la responsabilité

Enfin, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a appelé à une révision du traitement médiatique de ce dossier sensible, en insistant sur la nécessité de respecter l’éthique journalistique. Il a demandé à la chaîne « Attessia » et aux responsables du programme de présenter des excuses pour ce qu’il considère comme une « grave erreur professionnelle » et de cesser d’utiliser les médias à des fins politiques.

Au final le SNJT a conclu en publiant une note d’orientation pour aider les journalistes à couvrir les procès. Et ce, afin de garantir un équilibre entre la liberté de la presse et le respect des principes légaux et éthiques. Cette note vise à assurer une couverture juste et transparente des affaires judiciaires. Tout en préservant la présomption d’innocence et les droits fondamentaux des accusés.

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STAR Assurances tiendra son assemblée élective

04. März 2025 um 10:20

La Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances (STAR) tiendra une assemblée élective le mercredi 26 mars 2025 à 12 heures. Elle est destinée exclusivement à ses actionnaires minoritaires. La réunion se déroulera au siège social. L’objectif principal de cette assemblée est l’élection d’un administrateur représentant les actionnaires minoritaires au sein du Conseil d’Administration pour un mandat de trois ans (2025-2027).

L’administrateur élu représentera les intérêts des actionnaires minoritaires, définis comme les personnes physiques détenant individuellement au plus 0,5 % du capital et les institutionnels détenant jusqu’à 5 % du capital. Son mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les états financiers de l’exercice 2027. Cette élection revêt une importance stratégique pour la gouvernance de la STAR, l’un des acteurs majeurs du secteur des assurances en Tunisie.

Conformément à l’article 22 de la Décision Générale du Conseil du Marché Financier n°23 du 10 mars 2020, la liste des candidats retenus, accompagnée des informations requises, est mise à la disposition des actionnaires minoritaires au siège de la société. Cette démarche s’inscrit dans une logique de transparence et de respect des droits des actionnaires.

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Usine de cuir à Menzel Bourguiba : 250 travailleurs licenciés sans préavis

03. März 2025 um 13:25

Le propriétaire de l’usine de cuir à Menzel Bourguiba aurait licencié de 250 ouvriers et ouvrières, suscitant l’indignation et des appels à l’intervention des autorités. Ces travailleurs, dont les contrats ont été rompus sans préavis, dénoncent une décision injuste et réclament des solutions pour leur situation.

L’usine, qui emploie environ 4 000 personnes, est au cœur d’une polémique concernant ses pratiques de recrutement. L’usine engage la majorité des employés avec des contrats de courte durée, renouvelables mensuellement, les privant ainsi de stabilité et de garanties professionnelles.

La députée Majda Ourgui a vivement critiqué la gestion de ces licenciements, qualifiant l’affichage des photos des employés licenciés sur les murs de l’usine comme une « humiliation ». Elle a contacté le ministre des Affaires sociales, le ministre de l’Emploi et le gouverneur de Bizerte pour les alerter sur cette situation.

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Ridha Chkoundali : « La Tunisie doit recourir à des réformes courageuses pour consolider sa notation »

03. März 2025 um 11:56

La Tunisie vient de voir sa notation financière relevée par l’agence Moody’s passer de CAA2 (risque spéculatif élevé) à CAA1; tout en maintenant des perspectives stables. Une décision qui, selon l’économiste Ridha Chkoundali, reflète une « légère amélioration » de la capacité du pays à honorer ses dettes extérieures, mais qui ne change pas fondamentalement la donne. « La Tunisie reste classé dans la catégorie des pays à très haut risque, loin d’être considéré comme un investissement sûr », souligne-t-il.

Selon la méthodologie de Moody’s, la Tunisie a démontré une meilleure gestion de ses obligations financières internationale. Cette progression s’explique notamment par le remboursement de trois tranches d’euro-obligations depuis octobre 2023, pour un montant total de 2,4 milliards de dollars.

En parallèle, l’absence de nouvelles émissions a permis de réduire la dette extérieure du secteur privé à 6 % de la dette gouvernementale totale en décembre 2024; contre 25 % en 2019. Un autre facteur clé réside dans la stabilité des réserves de devises étrangères, maintenues par la Banque centrale tunisienne au cours des deux dernières années. Cette stabilité a également permis de contenir les fluctuations du taux de change face au dollar et à l’euro. Enfin, le déficit du compte courant a atteint un niveau historiquement bas en 2023 et 2024, à 2 % du PIB, contre une moyenne de 8 % entre 2011 et 2022. Cette amélioration est principalement portée par la reprise du tourisme et les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger.

Malgré ces avancées, la Tunisie conserve une notation spéculative, synonyme de risques très élevé pour les investisseurs. L’économiste explique que le passage de CAA2 à CAA1 ne change pas fondamentalement la donne. « Le pays reste classé parmi les États de « mauvaise qualité », avec une incapacité à rembourser ses dettes à court terme et des risques majeurs sur le long terme », précise Ridha Chkoundali.

Pour sortir de cette zone rouge, la Tunisie devra gravir six échelons dans la notation de Moody’s. Et ce, un défi de taille qui nécessitera des réformes structurelles et une confiance accrue des investisseurs internationaux.

Les risques qui pèsent sur l’avenir

Il convient de rappeler que Moody’s met en garde contre plusieurs menaces persistantes qui pourraient faire rechuter la notation tunisienne. Parmi elles :

  1. La dépendance au financement local : le gouvernement tunisien éprouve des difficultés à accéder aux marchés financiers internationaux. Ce qui le pousse à dépendre davantage de la Banque centrale et des sources de financement locales.
  2. La rupture avec le FMI : la Tunisie a mis fin à son programme avec le Fonds monétaire international sans trouver d’alternative viable. Seulement 2 % des budgets prévus sont réalisés. Ce qui limite les réserves en devises étrangères.
  3. Les déséquilibres budgétaires : les dépenses publiques, notamment les salaires du secteur public et les subventions énergétiques, pèsent lourdement sur les finances de l’État.
  4. La faible croissance économique : bien que Moody’s prévoie une légère amélioration à 2,4 % en 2025, ce taux reste insuffisant pour absorber la demande d’emplois et réduire les tensions sociales.
  5. Les défis climatiques : la Tunisie est vulnérable aux changements climatiques, avec 80 % de sa production concentrée dans les zones côtières exposées à la montée des eaux et à la désertification.

Les recommandations de l’économiste Ridha Chkoundali

Interrogé sur les solutions possibles, Ridha Chkoundali plaide pour une politique économique axée sur l’investissement privé, seul moyen de stimuler la croissance et de créer des richesses durables. Il recommande également une révision de la politique monétaire, notamment une hausse des taux d’intérêt pour réduire le coût de l’investissement.

L’économiste insiste sur la nécessité de réformes courageuses, comme l’intégration des fonds de l’économie informelle dans les circuits régulés grâce à une amnistie fiscale. Il propose également des mesures pour relancer des secteurs clés comme les phosphates et moderniser les infrastructures, notamment le réseau ferroviaire.

Enfin, il appelle à une clarification du discours gouvernemental : « Soit la Tunisie se conforme aux exigences des agences de notation et du FMI; soit elle se concentre sur les indicateurs de l’économie réelle pour rassurer sa population. »

En conclusion, si la notation de Moody’s offre une lueur d’espoir, elle rappelle surtout que la Tunisie reste confrontée à des défis majeurs. Sans réformes profondes et une vision claire, le pays risque de stagner dans la zone rouge, avec des conséquences économiques et sociales potentiellement dévastatrices.

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Tunisie – BERD : une croissance économique de 2,2 % prévue en 2026

03. März 2025 um 09:23

La Tunisie devrait enregistrer une croissance économique de 2,2 % en 2026; contre 1,8 % en 2025 et 1,2 % en 2024. C’est ce qu’il ressort du rapport Perspectives Économiques dans la région sud et orientale de la Méditerranée (Semed), publié fin février 2025 par la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD). 

Selon la BERD, cette amélioration progressive serait portée par une reprise des exportations, une hausse des recettes touristiques et la poursuite de l’assainissement budgétaire.

Un déficit budgétaire en baisse, mais des défis subsistent

Le déficit budgétaire tunisien devrait se réduire à 6,3 % du PIB en 2025, contre 82,2 % en 2024. Et ce, grâce à une meilleure mobilisation des recettes et à la diminution des subventions sur les produits de base. La BERD souligne que le plan d’assainissement budgétaire à moyen terme vise un déficit de 5,5 % du PIB et une masse salariale de 13,3 % du PIB.

Par ailleurs, la dette publique devrait légèrement reculer à 80,5 % du PIB en 2025, contre 82,2 % en 2024. La part de la dette extérieure dans la dette publique a également diminué, passant de 70 % en 2019 à environ 50 % en 2025, reflétant une gestion plus prudente des finances publiques.

Inflation et chômage : des indicateurs contrastés

L’inflation moyenne a atteint 7,1 % entre janvier et novembre 2024, contre 9,5 % sur la même période en 2023, marquant une nette amélioration. Cependant, le chômage a légèrement augmenté, passant à 16 % au deuxième trimestre 2024, soulignant les difficultés persistantes sur le marché du travail.

La BERD note que la position extérieure de la Tunisie reste vulnérable aux chocs externes, malgré des progrès récents. Le déficit du compte courant s’est réduit à 1,6 % du PIB entre janvier et novembre 2024, contre 2,3 % en 2023, grâce à une contraction des importations liée à la baisse des prix des produits de base et à une croissance des exportations, notamment dans les secteurs mécaniques, électriques et de l’huile d’olive.

Des réserves de change stables, mais limitées

Les réserves de change tunisiennes sont restées stables à 25 milliards de dollars en novembre 2024, couvrant environ 3,7 mois d’importations. Bien que cette stabilité soit un point positif, elle reste insuffisante pour faire face à des chocs économiques majeurs, selon les analyses de la BERD.

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Abderrazak Hachani : « L’entreprise de demain sera agile et résiliente  grâce à l’IA »

03. März 2025 um 07:00

L’intelligence artificielle (IA) est en train de redéfinir les contours de notre monde, transformant les industries, les économies et même notre quotidien. Dans cette interview exclusive, Abderrazak Hachani, chargé de mission Innovation au Groupe Esprit et expert international en IoT, nous plonge au cœur des enjeux de l’IA. De la définition de cette technologie révolutionnaire et son impact sur l’entreprise de demain, en passant par les défis éthiques et les opportunités pour la Tunisie et la région MENA, il nous livre une vision éclairée et prospective. Découvrez comment l’IA, entre promesses et défis, façonne déjà l’avenir et ce que cela signifie pour les entreprises, les travailleurs et la société dans son ensemble.

Quel est l’état des lieux de l’IA en Tunisie et son positionnement dans la région MENA ?

L’intelligence artificielle en Tunisie connaît une progression significative. Depuis les années 70, le  Pays a commencé à travailler sur ce domaine (traitement d’image et contrôle de systèmes automatiques dans les finances), bien que l’IA elle- même ait vu ses premières avancées dès les années 2000 sous d’autres cieux. Aujourd’hui, elle s’intègre de plus en plus dans divers secteurs, principalement la finance, l’éducation et certaines industries. Selon une étude récente, environ 60% des entreprises tunisiennes prévoient d’investir dans l’IA d’ici 2025. Cet essor est stimulé par la démocratisation des outils d’intelligence artificielle accessibles aux petites et moyennes entreprises, ainsi que par le développement des centres de recherche et des startups spécialisées. Par ailleurs, l’apparition de nouveaux programmes de formation destinés à la maîtrise de l’IA, à la conception de modèles et à l’analyse des données constitue un pilier essentiel pour préparer une nouvelle génération d’ingénieurs et de chercheurs capables de répondre aux besoins du marché.

Toute fois, il est important de noter que cette montée en puissance nécessite une infrastructure technologique robuste, capable de supporter des milliards de paramètres et d’accélérer les calculs d’exécution. L’absence d’une telle infrastructure pourrait freiner, à un certain moment, le développement de solutions efficaces. À cet égard, l’école Esprit s’est dotée d’une station de calcul NVIDIA DGX-100 pour soutenir les startups, les entreprises, les centres de recherche et les étudiants. Un autre défi majeur réside dans la fuite des cerveaux ainsi que dans l’absence d’une stratégie nationale claire regroupant les différents acteurs des secteurs public et privé. Une telle stratégie permettrait d’identifier les faiblesses du système et d’établir un cadre de collaboration efficace.

Je pense que l’innovation ouverte (Open Innovation) est la clé du succès dans ce domaine. En ce qui concerne le positionnement de la Tunisie dans la région MENA, notre pays n’est pas encore en tête, mais il est sur la bonne voie. D’autres nations, comme les Émirats arabes unis, ont marqué les esprits dès 2023 avec le lancement de leur modèle de langage IA Falcon, un modèle open source qui a surpassé à l’époque ceux de Meta et de Google. Actuellement, l’Arabie saoudite est le leader dans la région avec des investissements massifs de 14,9 milliards de dollars dans l’IA.

Quels sont les domaines les plus prometteurs de l’IA ?

L’intelligence artificielle est en train de révolutionner de nombreux secteurs, en apportant des solutions innovantes et en repoussant les limites de ce qui était, autrefois, possible. Plusieurs domaines sont particulièrement prometteurs et devraient connaître un impact majeur dans les années à venir. Dans le domaine de la santé, l’IA contribue à l’amélioration du diagnostic médical en permettant une analyse plus rapide et plus précise des images médicales. Elle favorise également le développement d’une médecine personnalisée en adaptant les traitements aux caractéristiques génétiques des patients, tout en facilitant la robotique chirurgicale pour des interventions plus précises et moins invasives. L’automatisation industrielle bénéficie également de l’IA, notamment à travers la maintenance prédictive, qui permet d’anticiper les pannes et d’optimiser l’entretien des machines, et l’optimisation des processus de production, garantissant ainsi une meilleure efficacité et une réduction des coûts.

Dans le secteur financier, l’intelligence artificielle joue un rôle clé en matière de détection des fraudes, en analysant les transactions en temps réel pour repérer les anomalies. Elle est également utilisée dans le trading algorithmique, permettant une prise de décision rapide sur les marchés financiers,  et dans la gestion des risques pour aider les entreprises à mieux anticiper les fluctuations économiques. Le commerce de détail est un autre domaine où l’IA transforme l’expérience client en rendant les recommandations plus personnalisées et en optimisant la gestion des stocks grâce à des prévisions plus précises.

Dans la logistique ou encore la chaîne d’approvisionnement, l’IA améliore l’efficacité en optimisant les flux de marchandises et en anticipant la demande, ce qui permet de réduire les coûts et les délais de livraison. La cybersécurité profite également des avancées en intelligence artificielle, qui permet de détecter les cyberattaques en temps réel et de renforcer la protection des infrastructures  Numériques ou encore cyberphysiques face aux menaces croissantes. Enfin, la robotique et la mobilité constituent des secteurs où l’IA joue un rôle majeur, avec l’essor des véhicules autonomes et des drones de livraison, qui promettent de transformer les transports et la logistique.

Pour découvrir la suite de cette interview , rendez-vous dans le numéro 914 de L’Economiste Maghrebin, en kiosque du 26 février au 12 mars 2025. 

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