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Gestern — 17. Januar 2025Haupt-Feeds

La SMADEA réalise un bénéfice 2024 de 5,975 Mtnd

17. Januar 2025 um 09:00

La Société Marja de développement de l’élevage et de l’agriculture (SMADEA) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année comptable pour la société commence le 1erseptembre et s’achève le 31 août. La SMADEA a pour vocation la création et l’exploitation des projets agricoles et industriels intégrés. Le domaine où s’exerce son activité se situe à Bousalem et s’étend sur une superficie de l’ordre de 4 070 hectares.

Les revenus 2024 se sont établis à 27,260 MTND, en hausse de 11,8% en glissement annuel. Les revenus de l’élevage ont totalisé 24,250 MTND, provenant essentiellement de la vente du lait (22,455 MTND). Les revenus de l’agronomie se sont élevés à 3,005 MTND. Les produits d’exploitation totaux sont de 31,611 MTND. En parallèle, les charges d’exploitation ont reculé à 24,697 MTND, contre 25,757 MTND l’exercice précédent.

Le résultat d’exploitation est de 6,913 MTND, un bond de 158,1%. La société est peu endettée, avec une dette financière brute de 0,787 MTND et nette de 4,956 MTND. Les charges financières nettes sont de 0,190 MTND. L’année a soldé son activité par un bénéfice net de 5,975 MTND contre 1,945 MTND en 2023.

Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le 20 janvier 2025. Le montant du dividende à distribuer n’a pas été fixé et sera décidé par l’AGO. Les sommes distribuables sont de 11,578 MTND.

En 2023, une Assemblée générale extraordinaire avait décidé d’augmenter le capital par incorporation des résultats reportés pour un montant de 8,371 MTND. La santé financière de la SMADEA est très bonne et prouve que l’investissement dans le secteur agricole demeure une activité très rentable si les moyens nécessaires y sont mis.

 

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L’ATL booste son PNL 2024 de 10% à 55,120 Mtnd

17. Januar 2025 um 08:44

L’ATL a réalisé des approbations de 97,840 Mtnd au cours du quatrième trimestre 2024, en repli de 16,0% en rythme annuel. Tous les segments d’activité ont connu un recul, notamment le Tourisme (-25,3% à 20,531 Mtnd) et les Services & Commerce (-6,1% à 48,803 Mtnd). Idem pour l’Agriculture (-24,1% à 9,713 Mtnd) et le BTP (-25,2% à 6,156 Mtnd). Nous n’avons pas idée si cette baisse de régime traduit une morosité de la demande ou un choix délibéré de l’ATL dans le cadre de sa politique de gestion des risques.

Sur toute l’année, les approbations ont totalisé 425,870 Mtnd, +11,1% par rapport à 2023. Pour les mises en force, elles ont progressé de 18,2% à 92,123 Mtnd sur le dernier quart de l’exercice, et de 14,9% à 381,896 Mtnd pour l’ensemble de l’exercice. Tous les secteurs d’activité ont participé à cette performance, à l’exception de l’Agriculture qui a enregistré une légère baisse de 1,0% à 41,775 Mtnd.

Grâce à ce rythme, les engagements ont augmenté de 10,8% pour totaliser 618,690 Mtnd. Les créances classées n’ont évolué que de 0,4% à 53,370 Mtnd, soit un taux de 7,9%. 

Côté endettement, les ressources sont restées quasiment stables à 440,175 Mtnd. Cela a contribué à la maîtrise des charges financières nettes et à réaliser une croissance rapide du PNL, qui s’est établi à 55,120 Mtnd (+10,0% en glissement annuel).

Tous les indicateurs montrent que l’ATL réalisera un bon résultat net au titre de l’exercice 2024. Le premier semestre s’est déjà soldé par un résultat net de 10,188 Mtnd, ce qui promet une bonne rémunération en dividendes au moins équivalente à l’année dernières, qui était de 0,300 Tnd par action.

 

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Le CMF rappelle les règles des conventions de pension livrée

17. Januar 2025 um 08:28

Dans un communiqué publié hier, le Conseil du marché financier a rappelé aux gestionnaires et aux dépositaires des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) qu’en vertu de la réglementation en vigueur, ces véhicules d’investissement ne peuvent conclure des conventions de pension livrée de titres d’emprunt de l’État que dans la limite de 10% de leur actif. Les gestionnaires et les dépositaires sont tenus de respecter cette limite quotidiennement et dès le premier jour d’entrée en activité de l’OPCVM, sous peine des sanctions prévues par les dispositions légales régissant le marché financier.

Cela indique que certains OPCVM ont occasionnellement franchi ces limites. La plupart du temps, c’est le résultat des opérations de rachat qui interviennent après que le gestionnaire a fixé son plan d’investissement. Les corrections interviennent généralement dès la journée suivante.

Les conventions de pension livrée sont très rentables et donnent un coup de pouce significatif au rendement global. Ce contrat permet à l’OPCVM de céder à une autre personne morale ou OPCVM des valeurs mobilières et/ou des effets de commerce. La particularité de ce contrat est l’engagement irrévocable de la part du cédant à reprendre les actifs sous-jacents et du cessionnaire à les lui rétrocéder à un prix et à une date convenus à la date de cession. Il s’agit donc d’une opération de prêt pour le cessionnaire et d’emprunt pour le cédant, mais avec un taux d’intérêt librement fixé entre les deux parties. Bien évidemment, plus la liquidité manque, plus les taux augmentent. Et c’est effectivement le cas en Tunisie.

En 2024, l’ensemble du marché a réalisé 13 735 transactions de ce type, contre 9 589 en 2023. La hausse a également concerné le volume qui a atteint un record de 70 110,475 Mtnd. L’essentiel des transactions a concerné la maturité 8 – 90 jours, représentant 76,2% du volume global.

 

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Les pertes assurées à Los Angeles avoisinent le PIB de la Tunisie

16. Januar 2025 um 10:26

Los Angeles affronte, de nouveau, des conditions critiques en matière d’incendies de forêt. Des vents secs balaient le sud de la Californie, créant un risque d’incendies supplémentaires. Et ce, à la suite d’une catastrophe qui a fait au moins 25 morts, chassé des milliers de personnes de leurs maisons et provoqué des luttes politiques intestines.

Le coût des incendies de forêt qui ont ravagé des pans entiers de Los Angeles ne cesse d’augmenter. Les nouvelles estimations des pertes totales pour le secteur de l’assurance s’élèvent désormais à 40 milliards de dollars. Le scénario le plus optimiste prévoit des pertes de 25 milliards de dollars.

Le changement climatique est passé par-là

Les deux incendies les plus importants, Eaton et Palisades, sont parmi les plus graves de l’histoire de la Californie. Les flammes ont bouleversé la vie dans la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis. Plus de 31 000 foyers et entreprises du comté de Los Angeles sont toujours privés d’électricité. Alors que de nombreuses écoles ont été détruites ou gravement endommagées. Les évacuations ont contraint de nombreux habitants à s’installer chez des parents ou des amis, à se disputer des locations onéreuses ou à quitter temporairement la région.

L’alerte aux incendies considérés particulièrement dangereux n’est habituellement observée qu’une fois tous les cinq ans. Celle actuelle est la quatrième au cours des trois derniers mois. Des incendies avaient éclaté dans le comté de Ventura en novembre 2024, puis à Malibu en décembre 2024 et enfin la semaine dernière dans toute la région.

Comme il n’a pratiquement pas plu à Los Angeles depuis le mois de juillet 2024 et que la sécheresse s’aggrave dans tout le sud de la Californie, toute menace d’incendie suscite l’inquiétude des habitants. Les experts craignaient, depuis des mois, une recrudescence des incendies, car les pluies et la neige abondantes de ces deux dernières années ont laissé les collines, les montagnes et les vallées de Californie pleines d’herbe fine et de végétation, qui s’est desséchée et s’est transformée en combustible pour les incendies. Ces cycles aigus de changements climatiques ont significativement contribué à ce qui s’est passé.

Facture salée

Au moins 25 personnes sont mortes et plus de 12 000 bâtiments ont été réduits en cendres sur plus de 40 000 hectares dans les quartiers de Pacific Palisades et d’Altadena. L’incendie d’Eaton est devenu le cinquième plus meurtrier de l’histoire de l’État, tuant au moins 17 personnes et consumant plus de 7 000 structures. L’incendie de Palisades, plus important, a fait au moins huit morts.

Les assureurs mondiaux de dommages commencent à reconnaître l’impact de la catastrophe, ceux d’habitation supporteront l’essentiel des coûts. Les 40 milliards de dollars sont, désormais, une réalité pour le secteur, mais il n’y a pas de risque sur les compagnies qui ont bien réparti les risques grâce aux politiques de réassurance.

Le commissaire aux Assurances de Californie a publié un avis demandant, à toutes les compagnies d’assurance, d’arrêter les non-renouvellements ou les annulations en cours pour les propriétés situées à proximité des incendies, si elles ne sont pas protégées par un moratoire obligatoire déjà promulgué. Cela inclut les non-renouvellements émis jusqu’à 90 jours avant le 7 janvier, mais prenant effet après le début des incendies. Le moratoire sur le non-renouvellement et l’annulation des polices d’assurance durera six mois, le temps que les communautés touchées entament le processus de rétablissement.

Le même avis a demandé aux assureurs d’offrir un délai de grâce plus long que les 60 jours prévus par la législation en vigueur aux assurés des zones immédiatement touchées par les incendies, afin qu’ils puissent payer leurs primes d’assurance habitation, compte tenu des difficultés rencontrées par de nombreux assurés dans ces zones.

Le grand problème maintenant est qu’une nouvelle série de vents, prévue pour le début de la semaine prochaine, met les autorités sur les dents. À l’heure actuelle, les perspectives ne sont pas claires quant à l’intensité de ces vents, mais le risque reste élevé.

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FCPR Smart Turn Around, un nouveau véhicule d’investissement qui voit le jour

16. Januar 2025 um 09:51

Les souscriptions publiques des parts du Fonds commun de placement à risque bénéficiant d’une procédure allégée, FCPR Smart Turn Around, débuteront demain 17 janvier 2025. Le fonds est créé pour une durée de 10 ans à compter de sa date de constitution, prorogeable deux fois par périodes successives d’une année. Le montant ciblé est de 20 MTND, et la valeur nominale d’une part est de 1 000 TND.

La période d’investissement commence dès le premier jour de souscription et s’étend jusqu’à la clôture du cinquième exercice du fonds depuis sa création. La société de gestion procèdera à des investissements dans des sociétés pour une durée de 3-5 ans en moyenne. Elle pourra céder des participations pendant cette période. Après cela, il est possible de réaliser des investissements sans dépasser Ia clôture du 7e exercice, si ces investissements correspondent à la mise en œuvre d’engagements fermes contractés pendant la période d’investissement.

Le fonds peut également réinvestir les produits de cessions pendant cette période, sans dépasser la clôture du 7e exercice, afin de réaliser des investissements dans des sociétés cibles, et après la période d’investissement, afin de réaliser des investissements complémentaires dans les sociétés en portefeuille.

FCPR Smart Turn Around est tenu, dans un délai ne dépassant pas la fin des deux années qui suivent celle au cours de laquelle a eu lieu la libération des parts, d’employer 80% au moins de ses actifs dans des sociétés établies en Tunisie et non cotées en Bourse, à l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif à l’habitat. Les actions nouvellement émises sur le marché alternatif de la BVMT sont également prises en compte pour le calcul du taux d’emploi de 80%, et ce, dans la limite de 30% dudit taux.

Le fonds investira au moins 65% de son actif dans la prise de participation dans des sociétés objet de restructuration et les entreprises transmises d’une manière volontaire à la suite du décès ou de l’incapacité de gestion ou à la retraite. Il peut investir également de manière résiduelle (inférieure ou égale à 10%) dans les entreprises ouvrant droit aux avantages fiscaux prévus par la réglementation en vigueur au titre du réinvestissement et dans les startups labellisées.

Les secteurs ciblés comportent notamment:

– Les industries manufacturières, agroalimentaires et chimiques,

– La santé et l’industrie pharmaceutique,

– Les technologies de l’information et de la communication,

– L’éducation et la formation,

– Les énergies renouvelables.

Le fonds pourra se positionner sur d’autres secteurs stratégiques viables et profitables tels que le secteur de l’agriculture.

Le reliquat de l’actif non investi, dans le champ règlementaire de 80%, est placé dans des valeurs mobilières et produits du marché monétaire ou tout autre actif financier adapté à l’objectif du fonds en termes de maturité, de rendement et de risque.

Après la période d’investissement, celle de pré-liquidation commence. La société de gestion arrête d’investir dans de nouvelles sociétés et prépare la cession des titres détenus dans le portefeuille. Il est possible de procéder à la distribution de revenus et produits de cession aux porteurs de parts au fur et à mesure de la cession des participations.

La dissolution interviendra au plus tard à la 9e année, et la liquidation ne peut pas dépasser la 12e année. Les porteurs des parts auront droit à un rendement prioritaire équivalant à un TRI de 10%. Les plus-values sont partagées à hauteur de 20% pour la société de gestion et 80% pour les porteurs de parts. Une opportunité intéressante pour les amateurs d’investissements à long terme et de risques calculés.

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Les achats d’immobilier en Espagne par les non-résidents de l’UE taxés à 100%

16. Januar 2025 um 09:16

Vous vous rappelez bien l’affaire de la quarantaine de Tunisiens accusés d’avoir illégalement acquis des biens immobiliers et des appartements dans la ville espagnole d’Alicante en 2020. Avoir un bien à l’étranger n’est pas un crime en lui-même, mais le grand problème concerne la façon dont l’argent a quitté le pays. Avec les nouvelles idées du gouvernement à Madrid, une telle opération n’aurait pas été possible.

En fait, la forte demande a créé une crise de logement dans la péninsule Ibérique et le gouvernement a fini par adopter une solution radicale: imposer une taxe de 100% sur les logements achetés par des non-résidents de l’Union européenne.

Les Espagnols souffrent d’une pénurie de logements, de loyers élevés et de la hausse des prix de l’immobilier. Les acheteurs étrangers et le tourisme de masse sont accusés d’être les principaux facteurs contribuant à la pression sur le secteur. Les prix des logements avaient augmenté de 48% au cours de la dernière décennie, soit presque deux fois plus que les revenus des ménages. Les non-résidents de l’Union européenne ont acheté 27 000 appartements en Espagne en 2023 dans l’objectif de spéculer. Le problème est grave car il a des implications sociales et économiques.

Le gouvernement avait déjà fait part de son intention d’essayer de limiter l’accession à la propriété des étrangers, en annonçant l’année dernière qu’il abolirait le programme «Golden Visa», introduit en 2013, qui accordait des droits de résidence aux étrangers qui investissaient dans des biens immobiliers espagnols d’une valeur d’au moins 500 000 euros.

Revenons en Tunisie, où nous avons autorisé l’acquisition de biens à nos voisins libyens et algériens sans passer par l’autorisation du gouverneur. L’autorisation n’est pas requise pour toutes les nationalités dans les zones touristiques. Un impact inflationniste a été observé entre 2011 et 2014, lorsque les Libyens ont acheté massivement des maisons, surtout dans la banlieue nord de Tunis et les zones limitrophes. Les prix du loyer se sont également envolés dans certains quartiers et cela continue jusqu’à aujourd’hui. Pour le moment, nous faisons des efforts pour sauver les promoteurs immobiliers, mais il faut surtout préserver l’espoir du Tunisien d’avoir une maison dans son pays.

 

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Les pertes cumulées de Tunisair atteignent 1 547 Mtnd fin 2020

16. Januar 2025 um 08:53

Tunisair a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le mardi 4 février 2025 afin de statuer sur les comptes de 2020. Le projet de résolutions fait état d’une perte de 231,916 Mtnd, portant les résultats reportés à -1 547,390 Mtnd.

Selon le dernier rapport sur les entreprises publiques, le résultat de la compagnie aérienne était estimé à -234 Mtnd. Ce qui vient d’être publié n’est donc pas une surprise. Selon le même rapport, les résultats nets de 2021 et 2023 seraient respectivement de -413,500 et -218,500 Mtnd. Autrement dit, Tunisair a besoin d’une recapitalisation de 2 179 Mtnd, une mission impossible pour son actionnaire de référence.

Autre résolution importante, celle relative à la composition du conseil d’administration pour la période restante du mandat, qui se termine avec la tenue de l’Assemblée générale ordinaire relative aux états financiers 2022:

– Sihem Ben Dali, administrateur représentant la présidence du gouvernement, à la place de Habib Dridi,

– Mourad Abdessalem, administrateur représentant la Banque centrale de Tunisie, à la place de Sonia Sehli,

– Majid Elouni, administrateur représentant la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale, à la place de Tawfik Katrou,

– Habib Mekki, administrateur représentant le ministère du Transport, à la place de Sonia Jlassi,

– Helmi Hassine, administrateur représentant l’Office national tunisien du tourisme, à la place de Nizar Slimene,

– Mohamed Mellassi, administrateur représentant les petits porteurs, à la place de Mansour Nasri.

Et comme l’exige la réglementation, les actionnaires doivent voter la continuité de l’exploitation, ce qui fera l’objet d’une assemblée générale extraordinaire le même jour. Il faut une solution durable pour que la compagnie puisse retrouver ses niveaux de profitabilité. Un effort est fourni pour la préserver et pour qu’elle joue son rôle. Mais jusqu’à quand l’État va la soutenir? Il est temps d’arrêter l’hémorragie.

 

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42 Mtnd pour promouvoir le tourisme tunisien en 2025

16. Januar 2025 um 08:27

Après une saison touristique positive, les préparatifs sont en cours pour réussir celle de 2025. Parmi les actions à entreprendre, il y a celle relative à la promotion de la destination dans les marchés cibles. Selon les données de la loi de finances 2025, le budget publicitaire s’élève à 42 Mtnd. Bien que la destination Tunisie soit installée, il faut toujours investir, car les concurrents le font. Soutenir l’image du pays s’impose pour protéger un secteur plus que jamais clé pour l’économie nationale et pour la balance des paiements.

Le plus dur sera l’indentification de campagnes de communication créatives, innovantes et disruptives pour promouvoir les histoires inspirantes de la Tunisie. Ces récits doivent fournir une narration positive du pays et le positionner en tant que destination privilégiée dans l’esprit des futurs voyageurs.

Le choix des canaux de communication est également important. Nous pensons qu’il faut limiter la présence dans les médias classiques, comme les chaînes télé européennes, les stations de métro parisien ou dans certains journaux. Il serait plus utile de se diriger vers les médias alternatifs et les réseaux sociaux qui sont devenus le principal facteur d’influence sur les consommateurs. Il faut bien travailler cet axe, à travers des campagnes payantes et un choix réfléchi des influenceurs.

Il convient aussi de faire attention à ce qu’on raconte sur le pays sur le net. Les touristes se renseignent sur la réputation des établissements et des destinations, non pas auprès des tour-opérateurs, mais via les applications et les forums communautaires. Les voyageurs font part directement de leur expérience en notant et en commentant sur les sites et forums. Près d’un voyageur sur deux décide de changer sa destination initiale après consultation des sites et différentes sources d’information sur la toile. Occuper cet espace virtuel et l’influencer est une obligation et tous nos concurrents de la région le font. 

Il y a du pain sur la planche pour les responsables de cette campagne. Nous comptons sur eux pour maximiser les recettes touristiques. Chaque euro compte.

 

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Tunisie : les médecins entre l’enclume de la pression fiscale et le marteau des réseaux sociaux 

15. Januar 2025 um 12:00

Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a décidé la suspension de l’application de la nouvelle tarification qu’il a décidé deux semaines auparavant. Il s’est engagé dans une démarche de dialogue avec les différentes parties prenantes pour assurer le droit d’accès aux soins pour les citoyens et la juste rémunération pour les médecins.

La décision d’augmenter la tarification était largement contestée par les Tunisiens sur les réseaux sociaux. La justification de la mesure était logique, mais déconnectée du quotidien de la majorité d’une population qui souffre financièrement.

Le leitmotiv de la hausse de la tarification était la hausse des impôts, d’une part, et la dégradation du pouvoir d’achat des médecins, de l’autre. L’inflation a eu un impact sur toutes les catégories socio-professionnelles du pays, sans exception. Toutefois, lorsque la moyenne des rémunérations est de 1 000 dinars dans le meilleur des cas, l’explication donnée ne passe pas même si elle est véridique.

Quant au volet de la pression fiscale, les médecins sont, pour de bon, dans le viseur de l’administration. Dans la loi des finances 2025, leurs prestations dans les polycliniques et en faveurs des bénéficiaires d’“Assurance Groupe Maladie“ feront l’objet d’un examen minutieux tous les six mois. Sans doute, il y aura des dégâts matériaux pour un certain nombre d’entre eux.

Mais où se situe le juste milieu? Dans le cas tunisien, c’est difficile de le trouver. Le médecin est faiblement rémunéré par rapport à ce que les médecins gagnent ailleurs. Ce qui explique la fuite des jeunes diplômés des facultés de médecines à l’étranger. A court terme, il faudra augmenter, dans la même proportion, la tarification des médecins et le remboursement de la CNAM, de sorte que cela soit un jeu à somme nulle pour le patient.

Et pour ce qui est de la pression fiscale, les médecins devraient utiliser mieux les leviers légaux de défiscalisation et qui leur permettent de gagner considérablement sur tous les plans.

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Fusionner des établissements pour une meilleure action publique, une piste à explorer

15. Januar 2025 um 06:10

Le débat s’est installé depuis que le président de la République a donné ses instructions pour procéder à un inventaire des établissements qui n’ont pas de réelle utilité et qui ne réalisent qu’une partie infime des objectifs pour lesquels ils ont été créés et représentent un fardeau pour le budget de l’État et les fonds publics.

La grande interrogation est de savoir si l’inventaire ordonné par le président va ouvrir la porte à la privatisation de certaines entreprises publiques. Cette dernière (la privatisation) représente, en elle-même, un grand thème où les avis divergent. Nous pensons que la réalité est plus simple que cela.

Objectif : efficacité

La fibre sociale du président de la République est forte. La dernière décision d’intégrer des milliers d’enseignants en 2025 et 2026 en est l’illustration. De ce fait, il est peu probable qu’un virement se fasse en quelques jours dans les positions.

Lire aussi : Le chef de l’Etat décide l’intégration des enseignants suppléants

La question débattue lundi 13 janvier avec quelques ministres évoque deux dimensions. La première est l’efficacité de l’action publique. Nous le savons tous, l’administration tunisienne ressemble plutôt à un labyrinthe, et souvent la lenteur du service n’est pas la conséquence d’une mauvaise qualité de prestation du service, mais de la complexité du cadre réglementaire et la multiplication des vis-à-vis. Avec une dose d’attention et de méfiance de la majorité absolue des fonctionnaires, qui n’interprètent plus les textes que dans une manière restrictive, ne voulant pas engager leurs responsabilités futures. Le blocage est donc devenu plus aigu.

La seconde est l’allocation des ressources. Au lieu de dépenser de l’argent sur des établissements à faible valeur ajoutée, il serait mieux de les orienter vers d’autres priorités. D’ailleurs, avec la rareté des ressources, cette approche devrait être la ligne directrice de l’action publique.

Il est évident que la privatisation peut être une solution, mais ce n’est valable que pour les entreprises dont l’activité peut être assurée par un privé. Nous pensons que le message envoyé par Kaïs Saïed couvre plutôt les entités de services administratifs.

D’ailleurs, il suffit de consulter la liste des ministres présents lors de cette réunion pour comprendre que cela concerne tout sauf des entreprises de transport à titre d’exemple.

Changer d’angle de tir

Penser uniquement à la privatisation est une approche tunisienne classique. Il y a bien d’autres moyens pour augmenter l’efficacité de l’action publique, à savoir les fusions-absorptions. Deux administrations indépendantes qui offrent des services complémentaires pourront être fusionnées en une seule entité. Les rapprochements de ce type ont l’avantage d’offrir de meilleures prestations, tout en épargnant les frais de fonctionnement et de masse salariale.

Et où les fonctionnaires en surplus vont aller ? Ils ne seront pas mis à la porte suivant l’approche sociale de l’Etat. Ils pourraient servir dans d’autres administrations qui offrent un poste similaire et, au moins, les mêmes avantages.

Sauf qu’ici il y a une difficulté pratique : les différentes grilles salariales des administrations. Il y a aussi les avantages que certains peuvent obtenir d’une structure, comme les crédits sur fonds sociaux à titre d’exemple, et pas d’une autre. Tout cela est à tenir en considération si cette approche est choisie.

Si nous sommes encore à la traîne, c’est que l’Homme a toujours résisté aux changements. Il faut savoir gérer, sur le plan humain, toutes ces transformations. Autrement, c’est toujours le même résultat qui nous attend en fin de compte.

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La Société Bouzguenda Frères bâtira les hôpitaux de Sbiba et d’El Jem

14. Januar 2025 um 09:09

Le ministère de la Santé avait annoncé la construction de deux nouveaux hôpitaux à Sbiba et El Jem pour une enveloppe totale de 116 MTND. Le financement est obtenu auprès de l’Arabie saoudite, précisément le Fonds saoudien pour le développement. Les deux établissements couvriront 11 000 mètres carrés et auront une capacité de 105 lits, de quoi améliorer considérablement l’accès aux soins pour les habitants de ces régions et celles limitrophes. La pression s’allégera également sur les centres hospitalo-universitaires, permettant de meilleures conditions de soins et un traitement plus rapide pour les patients.

Le constructeur retenu est la Société Bouzguenda Frères (SBF). Le projet durera 20 mois, ce qui est un délai très acceptable pour ce type de chantiers, s’alignant sur les normes internationales en la matière. Le Groupe détient les compétences humaines et techniques nécessaires pour livrer des hôpitaux modernes et performants, équipés des dernières technologies médicales.

SBF a déjà réalisé une longue liste de projets de référence en Tunisie, comme la centrale électrique à cycle combiné bi-arbres à Radès, la céramique de Jebel El Oust, la centrale laitière de Sidi Bouzid, le centre Azur City, la station de dessalement des eaux de mer à Djerba, la Cité de la Culture à Tunis, la Bibliothèque nationale, le stade Olympique de Radès et l’ambassade des USA à Tunis. Dans le domaine de la santé, elle a assuré la construction de la clinique Amen à Bizerte et à Nabeul.

 

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Habib Bouaziz aurait liquidé sa position dans la CIL au profit de sa famille

14. Januar 2025 um 08:48

Une série de déclarations d’opérations significatives a été publiée hier concernant le titre CIL. Les transactions ont eu lieu le 10 janvier 2025 et se résument comme suit:

– Cession de 145 378 actions, au prix moyen de 24,500 TND l’action, par Habib Bouaziz,

– Achat de 72 689 actions, au prix moyen de 24,500 TND l’action, par Hend Bouaziz,

– Achat de 72 689 actions, au prix moyen de 24,500 TND l’action, par Selma Bouaziz.

Ce n’est pas la première opération de cette nature. Le 24 octobre 2024, une opération identique avec les mêmes actionnaires a été réalisée, mais portant sur la vente de 189 593 actions par Habib Bouaziz, toujours au profit des membres de sa famille.

Habib Bouaziz est l’un des principaux actionnaires historiques de la CIL. Selon nos calculs, il ne détient plus d’actions aujourd’hui dans la compagnie. Toutefois, la famille est présente via Hend et Selma Bouaziz.

La CIL est l’une des meilleures compagnies de leasing. Solide commercialement et financièrement, elle a distribué entre 2021 et 2024 un dividende cumulé total de 7,995 TND par action. De plus, elle a distribué des actions gratuites en 2023. C’est un titre peu dynamique sur le marché, car il assure à son détenteur un excellent rendement récurrent. Le secteur bénéficie toujours d’un taux de sortie élevé et d’une clientèle fidèle et solvable. Fin juin 2024, il a réalisé un bénéfice net de 11,253 MTND, de quoi confirmer la confiance en des comptes positifs pour l’ensemble de l’exercice.

 

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Un déficit commercial de 18 927 Mtnd, en dépit d’une excellente saison oléicole

14. Januar 2025 um 08:29

Les échanges commerciaux de la Tunisie avec l’étranger se sont soldés par un déficit de 18 927,6 MTND en 2024 contre 17 069 MTND une année auparavant. Cela demeure toujours inférieur au record de 2022, année durant laquelle le déséquilibre avait atteint 25 231,4 MTND. Le taux de couverture a perdu 180 points de base à 76,6%. Par régime, les sociétés off-shore ont sauvé la mise, puisqu’elles affichent un taux de couverture de 173,6% contre 33,7% seulement par celles opérant dans le cadre du régime général.

Géographiquement, la balance est profondément perdante avec la Chine (-9 071,4 MTND). Elle devance la Russie (-5 384,4 MTND), l’Algérie (- 4 357 MTND), la Turquie (-2 844,3 MTND), l’Inde (-1 470,3 MTND) et l’Ukraine (-1 343,4 MTND). Les pays avec lesquels nous affichons un gain net sont essentiellement la France (5 163,5 MTND), l’Allemagne (2 362,6 MTND), l’Italie (1 955,3 MTND), la Libye (2 299,6 MTND) et le Maroc (267,8 MTND).

Par produit, nous avons toujours un problème d’énergie, puisque la balance énergétique affiche un déficit de 10 869,5 MTND contre 9 665,7 MTND l’année dernière. Hors énergie, le gap s’élève à -8 058,1 MTND. 

Les exportations ont totalisé 62 077,6 MTND, stables par rapport à 2023. Il y a eu une nette hausse des exportations alimentaires de 15,8%, à 8 474 MTND, ainsi que des biens d’équipement (+6,0% à 11 754,4 MTND). En contrepartie, les exportations des matières premiers et demi-produits ont bien reculé de 6,9%, à 19 837,3 MTND, ainsi que celles des biens de consommation (-2,0% à 18 163 MTND). Il y a quelques activités qui inquiètent, comme le textile et habillement, qui ont vu leurs exportations reculer de 5,1%, à 9 181,1 MTND. Idem pour les cuirs et chaussures (-3,6% à 2 182,1 MTND), les industries électriques (-1,6% à 17 229 MTND) et les autres industries manufacturières (-3,6% à 6 975,4 MTND). Nous avons été sauvés par la saison exceptionnelle de l’huile d’olive, sinon les exportations en volume auraient été en baisse.

Les importations ont augmenté de 2,3%, à 81 005,2 MTND. La hausse provient essentiellement des produits d’énergie et lubrifiants (+9,1% à 14 718,5 MTND) et des autres industries mécaniques (+6,0% à 21 161,9 MTND).

Pour cette année, les choses s’avèrent peu favorables. Nous risquons sérieusement une baisse des exportations, car nous allons perdre l’aubaine de l’huile d’olive de 2024 alors que nous voyons mal comment les autres activités pourraient combler ce manque. En même temps, nos importations vont augmenter, car les achats des matières énergétiques resteraient soutenus. Nous sommes donc avertis.

 

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La consommation publique, un autre levier pour faire respirer l’économie

14. Januar 2025 um 06:10

La structure classique du PIB comprend la consommation privée, l’investissement, les exportations, les importations, la variation des stocks et la consommation publique. Nous allons nous intéresser en particulier à cette dernière composante car elle peut jouer un rôle clé dans la croissance.

La consommation publique regroupe deux types de dépense. La première concerne celles liées à consommation collective (État, collectivités locales, défense, justice, etc.) qui bénéficient à la société dans son ensemble et que l’on qualifie souvent de « biens et services publics ».

La seconde comprend les dépenses de consommation individuelle (soins de santé, logement, éducation, etc.) qui reflètent les dépenses engagées par les administrations pour le compte des ménages individuels.

Accélération, décélération

En chiffres, la consommation publique représente 19,4 % du PIB. Ce qui est dans la moyenne observée dans plusieurs pays. Sur les dernières années, elle a baissé, comme la tendance mondiale. Lors de la crise sanitaire, l’Etat a supporté des charges additionnelles. Ce qui avait porté la contribution au PIB de 18,8 % en 2019 à 21,6 % en 2020 et 20,8 % en 2021. Mais il faut bien se rappeler aussi que le PIB a chuté depuis, et nous sommes encore en dessous du PIB de 2019. Cela a aussi un rôle dans la montée rapide de la part de la consommation publique.

Source des données : INS

Pour mieux analyser, nous devons compléter cette image côté demande par celle de la production non-marchande. Cette dernière a enregistré un taux de croissance annuelle moyenne de 7,1 % entre 2015 et 2023. Ce qui demeure assez proche des 7,7 % de la consommation publique sur la même période. Et comme les rémunérations sont l’essentiel de la valeur ajoutée des activités non marchandes, nous comprenons que la consommation publique provient réellement du fonctionnement de l’appareil de l’Etat beaucoup plus que de la consommation de biens et services auprès des autres agents économiques.

 

Source des données : INS

Il est évident que l’essentiel de la consommation publique est composé des services de protection sociale, la santé, la défense, la sécurité et l’enseignement. Nous y trouvons aussi le transport. La hausse de 2020 provient de la santé, puisque tous les efforts étaient concentrés sur cette activité. La décélération poste crise sanitaire n’est autre qu’une normalisation.

Une croissance freinée

Si nous relançons la croissance, il faut de l’investissement public et privé. L’investissement des entreprises et des ménages est bloqué pour des raisons qui vont au-delà des taux. C’est une grande transformation de l’économie mondiale qui pose des défis. Alors que la majorité du tissu industriel est composée de PME qui exploitent des niches d’exportation, l’intégration de l’Intelligence artificielle a rendu l’outil utilisé obsolète en quelques mois. Les critères environnementaux, qui exigent aussi de l’attention et des ressources, ont compliqué davantage l’horizon des entrepreneurs qui sont menacés de perdre les marchés et sont aussi incapable de se financer. Une bonne partie d’entre eux ont épuisé leurs capacité d’endettement, car ils n’ont plus de garantir à offrir.

L’investissement public devrait prendre la relève, mais l’Etat a aussi d’autres chats à fouetter. La période 2023-2026 est consacrée à la préservation des grands équilibres macroéconomiques et au remboursement de la dette externe. Au passage, c’est une maîtrise des charges qui est à la clé. Ce qui signifie la réduction automatique de l’investissement public.

Qu’est-ce que tout cela nous enseigne? La croissance de 2025 et 2026 seraient modestes. En dehors de l’agriculture, qui est assez volatile, la croissance ne devrait pas dépasser le cap de 2 % dans le meilleur des cas. Ce que nous souhaitons est qu’à défaut de pouvoir mettre de l’argent, il faut préparer le terrain pour l’avenir. La révision et la simplification de toute la réglementation sur deux années est un objectif réalisable et capable de nous offrir une vraie opportunité pour repartir. Autrement, nous n’allons pas connaître l’essor tant espéré.

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Le gazoduc TransMed apporterait 1 250 Mtnd en 2025

13. Januar 2025 um 09:04

Le gazoduc TransMed, qui relie l’Algérie à l’Italie à travers la Tunisie, a vu son importance augmenter ces dernières années. Sur les onze premiers mois de l’année, 196,3 MTND ont été encaissés contre 1 894,1 MTND sur la même période en 2023. Néanmoins, et sauf surprise et des éléments qui nous échappent, il y aura du rattrapage dans les chiffres du mois de décembre. Dans la loi de finances 2024, les recettes attendues pour l’ensemble de l’année sont de 1 369 MTND et les ajustements évoquent 1 223 MTND.

En contrepartie des 400 kilomètres de pipeline qui traversent son territoire, la Tunisie perçoit une redevance de 5,25% sur le gaz transporté, sous forme de dollars ou de gaz.

Cette aubaine provient de l’accord qui a été signé entre l’Italie et l’Algérie, et qui consiste en un accroissement des volumes de gaz transporté via TransMed de 9 milliards de mètres cubes supplémentaires par an en 2023-2024. Les deux pays ont profité de la capacité de transport additionnelle offerte par le gazoduc dont la capacité annuelle peut aller jusqu’à 32 milliards de mètres cubes.

Pour 2025, les recettes attendues s’élèveront à 1 250 MTND. Le gouvernement s’attend à ce que 21 milliards de mètres cubes transitent par le gazoduc l’année prochaine. Ces chiffres sont réalistes surtout que les marchés internationaux tablent sur une baisse du prix du GNL tout au long de l’exercice. Nous pourrons, toutefois, bénéficier d’un effet volume, surtout avec les perturbations d’approvisionnement par la Russie.

Reste à préciser que les autorités tunisiennes pourraient préférer obtenir des quantités de gaz plutôt que des devises, au vu du grand besoin de GNL. Cela dépendra de l’évolution de la saison touristique et de la bonne tenue de la balance des paiements, surtout du premier semestre.

 

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Tunisie: désendettement extérieur agressif de 6 milliards de dinars fin novembre 2024

13. Januar 2025 um 08:50

Bien que l’exercice budgétaire 2024 soit derrière nous, il y a quelques chiffres intéressants qui peuvent mettre en évidence quelques réalités qui seront utiles pour 2025.

Parmi les chiffres les plus importants, il y a ceux de l’endettement extérieur, et précisément celui net. Alors que le projet initial parlait d’un endettement net de 6 701 MTND, nous avons terminé les onze premiers mois de l’exercice avec un désendettement net de – 6 004,9 MTND. Nous avons remboursé 8 880,9 MTND contre de nouveaux prêts de 2 876 MTND.

Est-ce qu’il y aura du rattrapage avec les 1 581 MTND encaissés grâce à l’Afreximbank fin décembre? Là, il faut aussi tenir compte de remboursements aux alentours de 863 MTND. Donc, nous finirons l’année avec un désendettement net aux alentours de 5 000 MTND. L’encours de la dette externe baisse rapidement et il est à 60 648 MTND, son plus bas niveau depuis 2020.

L’impact de tout cela n’est pas tout à fait positif. Certes, nous serons moins contraints au niveau de la balance des paiements lors des prochaines années, mais cela nous a privés de ressources précieuses pour gagner des points de croissance. Sans un financement extérieur qui nous permet d’augmenter les dépenses d’investissement, il serait difficile d’atteindre les niveaux de croissance souhaités, surtout que l’investissement étranger n’a pas connu un bond.

De plus, nous avons dû compenser ce manque par un recours excessif au marché local, dont les conséquences sont bien connues. L’encours des dettes libellées en dinar est à son haut niveau historique, à 69 270,7 MTND, soit 2,18x son niveau de fin 2020. Il faut faire très attention pour ne pas déraper.

 

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762 Mtnd de titres émis sur le marché primaire en 2024

13. Januar 2025 um 08:39

L’année 2024 a été peu dynamique en émission de titres de capital. Les émissions ont totalisé 265,839 Mtnd, dont 100,735 par les sociétés cotées et 165,104 par celles hors cote.

En numéraire, il n’y a eu que des émissions de 130,143 Mtnd, réparties en 3 opérations: la BTE (24,099 Mtnd) et la Société d’assurances El Amana Takaful (6,043 Mtnd) et la Tunisian Saudi Bank (100 Mtnd). Cette dernière est encore en cours. 

Les incorporations des réserves ont totalisé 76,636 Mtnd, effectuées par la BIAT (25,500 Mtnd), la SFBT (20,625 Mtnd), Amen Bank (23,280 Mtnd) et Smart Tunisie (7,231 Mtnd). 

Enfin, il y a eu un coup d’accordéon par la Banque de financement des petites et moyennes entreprises, avec une réduction de 90,000 Mtnd contre une recapitalisation par compensation de créances de 59,060 Mtnd.

En tout, et si nous tenons compte des titres de créances, dont les émissions ont atteint 496,400 Mtnd fin décembre, le marché a pu rapporter 762,239 Mtnd aux entreprises en 2024. Par rapport aux 5 100 Mtnd collectés par l’Emprunt obligataire national, ce montant ne peut être considéré que comme modeste au meilleur des cas.

L’année prochaine est prometteuse. Bien que le Trésor continue ses sorties importantes sur le marché primaire, les deux IPO programmées (BNA Assurances et Taraji Holding), outre la présence croissante des institutions de microfinance côté corporate, devraient déjà instaurer une dynamique positive. Magasin général pourrait concrétiser l’autorisation obtenue lors de sa récente Assemblée générale pour émettre des obligations. La liquidité sera fortement sollicitée, et il faut offrir un bon rendement pour convaincre ses détenteurs.

 

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Quel serait l’impact sur le budget si les cours du Brent s’envolaient ? 

11. Januar 2025 um 10:02

Les prix du pétrole ont terminé la semaine sur une note positive. La raison ? L’annonce par le département du Trésor américain de sanctions radicales à l’encontre de l’industrie pétrolière russe.

 

Le Brent (livraison mars 2025) a évolué au-dessus des 78 dollars tout au long de la journée du vendredi 10 janvier pour terminer les échanges à 79,76 dollars. Le Brent avait même dépassé les 80 dollars le baril pour la première fois depuis octobre lors des échanges intra-journaliers, atteignant un sommet de 80,75 dollars.

L’effet Trump

Les sanctions visent les compagnies pétrolières russes Gazprom Neft et Surgutneftegas et leurs filiales, plus de 180 pétroliers et plus d’une douzaine de responsables et de dirigeants russes du secteur de l’énergie.

Selon le département du Trésor, les navires sanctionnés sont pour la plupart des pétroliers qui font partie de ce qu’il appelle la « flotte fantôme » de la Russie, laquelle a échappé aux sanctions existantes sur les exportations énergétiques du pays.

Maintenant, les raffineurs indiens et chinois, qui ont importé du pétrole russe, devront faire des pieds et des mains pour obtenir des barils du Moyen-Orient.

L’administration Biden a cherché à accroître la pression sur la Russie et à fournir une aide à l’Ukraine avant que le président élu Donald Trump ne prenne ses fonctions. La prime de risque matérielle d’aujourd’hui pour le Brent se maintiendra, dans l’attente de signaux de l’équipe du nouvel héritier du bureau ovale quant à la poursuite de ces sanctions.

Le marché est également soutenu par un temps très froid aux Etats-Unis, ce qui devrait entraîner une augmentation de la demande en combustibles de chauffage.

Double impact potentiel

Revenons à la Tunisie. Pour le moment, et en dépit de cette reprise, les attentes convergent encore vers une année en faveur des importateurs. Certes, il y a des événements qui poussent le marché vers le haut, mais le vrai problème de croissance mondiale est toujours d’actualité. Nous sommes encore dans les deux premières semaines de 2025 et les cycles de hausse et de baisse seraient innombrables.

La pression sur le budget de l’État provient de deux sources. La première est la hausse elle-même des cours du baril. Par rapport au prix moyen retenu pour l’ensemble de l’année 2025, qui est de 77,4 dollars, une hausse de 1 dollar nous coûtera 162 millions de dinars (MT) supplémentaires dans l’enveloppe de la subvention.

Nous rappelons que nous ne pouvons constater l’impact réel que vers la fin de l’année, car nous raisonnons ici par prix moyen. Au vu des cycles de cours, nous allons alterner les gains et les pertes, pour trouver un solde en fin de période.

La seconde pression est le taux de change USD/TND. Tous les économistes sont unanimes pour dire que le billet vert gagnera en puissance en 2025 face à toutes les autres devises. L’augmentation attendue sous l’administration Trump des droits de douane sur les produits européens, en particulier les produits automobiles et pharmaceutiques, nuira à la compétitivité des exportations du Vieux Continent.

De plus, la hausse des prix aux États-Unis pourrait inciter la Fed à maintenir ses taux élevés plus longtemps.

Par contre, une croissance modeste en Europe pourrait pousser la Banque centrale européenne (BCE) à assouplir les conditions monétaires pour stimuler la demande. Les positions politiques divergentes pourraient faire baisser la monnaie unique. L’impact pour nous est de 52 MTND pour tout 10 millimes de dépréciation face au dollar.

Il est encore très tôt pour se prononcer. Nous sommes encore dans les premiers jours de l’exercice budgétaire. Toutefois, il faut bien surveiller l’évolution des marchés, car ils sont déterminants pour la marge de manœuvre du gouvernement. L’année 2024 était favorable et nous a permis d’alléger les pressions sur la balance des paiements. Espérons que cela se réitère cette année.

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Lenovo choisit l’Arabie saoudite pour son nouveau site de production

10. Januar 2025 um 09:08

Si, dans quelques mois, vous constatez que votre ordinateur est “made in KSA”, ne soyez pas surpris. Le géant chinois de l’informatique Lenovo commencera à produire des millions de PC et de serveurs dans son usine en Arabie saoudite en 2026. C’est la contrepartie d’un investissement réalisé par le fonds d’investissement public Alat de 2 milliards de dollars dans l’entreprise chinoise. L’investissement a pris la forme de suscriptions dans des obligations à zéro coupon convertibles en actions. Si la conversion se réalise, le saoudien aura une participation de 11% dans Lenovo.

L’opération est win-win. Pour le chinois, il aura des ressources pour accélérer sa transformation et renforcer son empreinte mondiale. Pour l’Arabie saoudite, elle aura sa place dans une chaîne de valeur où il y a un transfert de technologie tout en créant des milliers d’emplois. Le royaume s’attend à ce que son investissement dans Lenovo crée 15 000 postes de travail directs et ajoute 10 milliards de dollars au PIB d’ici à 2030.

Outre l’installation d’une usine, le fabricant de PC et de serveurs IA prévoit de lancer un centre de R&D à Riyad, qui sera son siège régional pour le Moyen-Orient. Le royaume viendra s’ajouter au réseau de fabrication de l’entreprise basée à Pékin, qui comprend plus de 30 sites dans le monde, notamment en Argentine, au Brésil, en Chine, en Allemagne, en Hongrie, en Inde, au Japon, au Mexique et en Amérique.

Attirer de tels sociétés nécessite donc des moyens financiers importants. C’est une barrière d’entrée réelle pour un pays comme la Tunisie qui n’a pas les moyens d’offrir une telle proposition. Nous devons attirer les industriels de taille moyenne et qui sont en phase de croissance. Nos atouts de proximité et de faible coût de main-d’œuvre peuvent leur être précieux.

 

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