Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 21. November 2024Haupt-Feeds

Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord

21. November 2024 um 13:22

La Commission des Finances et du Budget au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d’un vote, plusieurs articles clés du projet de budget 2025, provoquant des remous au sein du gouvernement.

Le vice-président de la commission, Abdeljalil Hani, a annoncé ce Jeudi lors de son passage sur une radio privée que l’article portant sur l’importation du café a été abandonné. Ce texte, qui visait à ajuster les conditions fiscales de l’importation de ce produit, a échoué à obtenir le soutien des membres de la commission.

De plus, une proposition visant à accorder aux fournisseurs de café les mêmes avantages fiscaux que ceux octroyés au Bureau national du commerce a été rejetée. Le gouvernement devra donc revoir ce volet du budget.

Par ailleurs, une autre disposition concernant l’importation des véhicules électriques et hybrides a également été rejetée. Cette mesure, qui proposait des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules plus écologiques, n’a pas convaincu les députés, bien que l’idée d’une transition vers une mobilité plus durable fasse écho aux préoccupations environnementales croissantes.

Ces rejets reflètent les tensions autour des priorités économiques du pays, alors que le gouvernement tente de concilier réformes fiscales, soutiens à l’industrie locale et objectifs de durabilité. La décision d’amender ces propositions pourrait redéfinir la trajectoire économique de la Tunisie pour les années à venir, mais laisse aussi entrevoir des débats plus vifs à venir sur la fiscalité et les choix stratégiques.

L’article Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie – Emploi 91 dossiers de suspicion de corruption soumis à la justice

Von: La Presse
21. November 2024 um 11:23

Le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a transmis à la justice 31 dossiers se rapportant à des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres dossiers relatifs à des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger, annonce le ministre de l’Emploi Riadh Chaoud.

S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre la lutte contre la corruption dans ce secteur afin de protéger les droits des demandeurs d’emploi. »Quiconque ose commettre des crimes contre le peuple sera porté responsable devant la loi », a-t-il averti.

Selon le ministre, le nombre des entreprises communautaires inscrites au Registre national des entreprises (RNE) s’élève aujourd’hui à 120. « Un conseil ministériel sera convoqué prochainement afin de réviser la loi sur les terres domaniales afin de conférer à ces entreprises la priorité dans l’exploitation de ces terres », a-t-il dit.

Il a ajouté que la Tunisie connaît actuellement une révolution législative, faisant état de plusieurs textes de loi en cours de révision afin de soutenir l’activité de ces entreprises, considérées comme un vecteur de développement et de croissance.

Et le ministre de souligner que l’instauration d’un nouveau modèle de développement n’est pas une œuvre facile à entreprendre. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessite d’opérer un changement au niveau des mentalités et des approches en vigueur.

Le département, a-t-il dit, ne ménage aucun effort en vue de réunir les conditions préalables à la réussite de ces entreprises en misant sur l’instauration d’un nouveau cadre législatif et structurel. Il a souligné que le ministère assure un accompagnement dans les espaces d’initiative destinés aux porteurs d’idées de projets d’entreprises communautaires, révélant la mise en place d’une ligne de financement trisannuelle de 20 MD au titre budget de l’État. Bien plus, il a ajouté que l’enveloppe globale allouée au financement de ces entreprises atteindra 60 MD, dont 9 MD seulement ont été consommés depuis début 2024.

En ce qui concerne la gouvernance des entreprises communautaires, le ministre a indiqué qu’un comité national de pilotage sera mis en place au niveau du secrétariat d’État, tandis que des comités régionaux présidés par les gouverneurs seront créés pour traiter cette question.

Volet formation professionnelle, le ministre a reconnu que le système a perdu beaucoup de son attrait, annonçant la révision imminente des conditions d’accès aux centres. Il a annoncé que d’ici février prochain, le certificat de compétences sera en vigueur, ce qui ne manquera pas de permettre aux candidats pressentis à la formation et qui sont sortis à des niveaux de formation inférieurs à la 9e année de base, d’intégrer les centres.

Cette mesure concernera également les titulaires d’un master, d’une licence et même d’un doctorat, qui, à leur tour, auront droit à bénéficier d’une formation complémentaire de six mois. Le ministre a annoncé que son département va réviser la nomenclature des formations et apporter des changements substantiels afin de s’aligner davantage sur les exigences du marché du travail.

L’article Tunisie – Emploi 91 dossiers de suspicion de corruption soumis à la justice est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie – Enseignement supérieur : Faire bénéficier les étudiants de la protection sociale

Von: La Presse
21. November 2024 um 10:51

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son département pour l’année 2025, que le ministère s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 pc des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées. Évoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département oeuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en oeuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

L’article Tunisie – Enseignement supérieur : Faire bénéficier les étudiants de la protection sociale est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Budget 2025: Les députés pour une réforme de la formation professionnelle

Von: walid
21. November 2024 um 10:11

Les programmes de formation professionnelle destinés aux jeunes devraient être soutenus par la création de nouvelles spécialisations dans les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables, ont recommandé, ce mercredi, les députés à l’occasion de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025.

Dans leurs interventions, les députés appellent à accorder un intérêt particulier au créneau de la formation dans les secteurs prioritaires comme la technologie, l’agriculture et les industries numériques.

Ils ont plaidé à revoir l’approche de la formation professionnelle pour augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes.

Dans ce contexte, ils ont recommandé de créer de nouveaux centres de formation qui répondent aux spécificités régionales et locales, soulignant que l’encouragement de l’initiative privée est une solution idoine au chômage.

Dans la perspective de booster davantage ce secteur, les députés ont passé en revue les insuffisances liées au dispositif de la formation professionnelle, citant notamment, les retards pris dans la réalisation de projets publics liés aux centres de formation.

Ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi, regrettant un déficit de communication entre le département de l’emploi et de la formation professionnelle et les demandeurs d’emploi dans les régions.

Budget 2025 : Le ministère de l’Enseignement supérieur mise sur la réforme et le soutien social

Von: walid
21. November 2024 um 09:49

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mondher Belaid a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’assemblée des représentants du peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, que son département s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52% des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les oeuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées.

Evoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en œuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

Logements et bourses universitaires : Les députés alertent sur la précarité des étudiants

Von: walid
21. November 2024 um 09:45

Les députés des deux chambres parlementaires ont souligné, mercredi, lors de l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires dans certaines régions et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de “déplorable”, notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, “surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité” ont-ils soutenu.

“Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement” ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6% du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2%.

Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

Enseignement supérieur et recherche scientifique : 53,25 % des étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires

Von: La Presse
20. November 2024 um 14:12

Les députés des deux chambres parlementaires ont entamé, mercredi, l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, estimé à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Mondher Belaid a précisé lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, que les dépenses de rémunération sont estimées à 71,13 % du budget total, les dépenses de gestion à 5 %, les interventions à 12,45 % et l’investissement à 11,38 %.Le projet de budget du ministère pour l’année 2025 a alloué 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27 %.

Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68 % du projet de budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.Selon le ministre de l’enseignement supérieur, le programme de l’enseignement supérieur vise à mettre en place un système de formation répondant aux normes internationales et jouant un rôle de premier plan dans le développement de la société, afin d’impulser l’employabilité des diplômés et l’appui de la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs nécessite l’élaboration d’un guide de référence des offres de formation, la reformulation de leur contenu et l’impulsion des filières prometteuses, la promotion de la culture de l’étudiant entrepreneur et l’activation des structures de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant à cet égard que la plupart des établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans le processus d’accréditation à l’instar de la plupart des facultés de médecine et d’ingénierie qui ont obtenu l’accréditation académique internationale.

Le ministère œuvrera à étudier les besoins des filières de formation et à résoudre les problèmes en suspens, ajoutant que les efforts de l’enseignement supérieur sont complétés par les efforts de la recherche scientifique en vue d’édifier une économie du savoir. Les allocations consacrées à la recherche scientifique sur le budget global du ministère en 2025 sont estimées à 204 millions et 787 mille dinars, soit 9% du projet de budget dont 38,7 millions de dinars seront alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.

Il a souligné qu’une stratégie doit être développée pour soutenir le secteur de la recherche scientifique en se basant sur une vision prospective, en soutenant la culture de la qualité et de l’évaluation et en établissant des partenariats avec des centres d’excellence. Il a, par ailleurs, relevé que 54 % du budget du ministère pour 2025 est alloué aux oeuvres universitaires, sans tenir compte des dépenses salariales.

Il a indiqué que 142 mille étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires, soit 53,25 % du total des étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer 223 millions de dinars aux bourses universitaires destinées aux étudiants, et de fournir 64 mille lits pour les logements universitaires, outre la distribution de 14 millions de repas universitaires annuellement, et la consécration d’une enveloppe de 51 millions 420 mille dinars à l’amélioration de l’infrastructure des établissements des oeuvres universitaires.

Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars a été alloué aux activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93 %.

Il a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.

L’article Enseignement supérieur et recherche scientifique : 53,25 % des étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Régularisation de la situation des enseignants contractuels : les textes réglementaires parachevés

Von: La Presse
20. November 2024 um 13:03

Le ministre de l’Education Noureddine Nouri a souligné mardi, que le budget du ministère de l’Education pour l’année 2025 s’élève à 8044 millions de dinars, soit 126 millions de dinars supplémentaires par rapport au budget de l’année 2024. Il a précisé, au cours d’une séance plénière commune entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le conseil des districts et des régions, consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’éducation, que la majeure partie du budget du ministère de l’éducation est destinée aux dépenses salariales et au développement des établissements scolaires.

Par ailleurs, Noureddine Nouri a annoncé le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des enseignants contractuels, selon une approche globale et des critères objectifs qui visent à préserver les droits et la dignité des enseignants. Il a souligné que son département s’emploie à assurer l’adéquation entre la promotion de la qualité de l’enseignement et le renforcement des ressources humaines à travers la formation continue des enseignants, afin d’améliorer le rendement du secteur éducatif en général. Le ministre de l’éducation a affirmé que le ministère de l’éducation a misé sur les prestations d’accompagnement des élèves sous ses différents aspects en particulier l’enseignement, le soutien psychologique et social et les activités culturelles et sportives.

Selon Nouri, le ministère de l’Education s’attelle à réaliser un certain nombre d’objectifs stratégiques pour garantir un enseignement équitable pour tous et mettre en place un système éducatif moderne qui répond aux besoins de la société. Parmi ces objectifs a-t-il dit, figurent nécessairement la promotion de la vie scolaire, la gestion des ressources humaines, la rationalisation des dépenses, le développement des contenus et des plateformes, la mise en oeuvre des projets de maintenance, outre la lutte contre les comportements à risque qui menacent la sécurité des établissements scolaires.

Au terme de son intervention, le ministre de l’Education a précisé que 37 nouveaux établissements scolaires ont été lancés en 2024, mise à part la réalisation des travaux d’aménagement et de réhabilitation pour palier les problématiques de l’encombrement, qui, selon ses propos, doivent être traitées par le biais de la révision de la carte scolaire, la répartition des élèves sur les différents établissements scolaires, les travaux d’extension ou de construction de salles de classes supplémentaires.

L’article Régularisation de la situation des enseignants contractuels : les textes réglementaires parachevés est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Enseignement supérieur : 2,29 milliards de dinars pour moderniser et développer le secteur en 2025

20. November 2024 um 14:35

Les députés des deux chambres parlementaires ont entamé, mercredi, l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, estimé à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mondher Belaid a précisé lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, que les dépenses de rémunération sont estimées à 71,13 % du budget total, les dépenses de gestion à 5 %, les interventions à 12,45 % et l’investissement à 11,38 %.

Le projet de budget du ministère pour l’année 2025 a alloué 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27 %.

Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68 % du projet de budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.

Selon le ministre de l’enseignement supérieur, le programme de l’enseignement supérieur vise à mettre en place un système de formation répondant aux normes internationales et jouant un rôle de premier plan dans le développement de la société, afin d’impulser l’employabilité des diplômés et l’appui de la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs nécessite l’élaboration d’un guide de référence des offres de formation, la reformulation de leur contenu et l’impulsion des filières prometteuses, la promotion de la culture de l’étudiant entrepreneur et l’activation des structures de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant à cet égard que la plupart des établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans le processus d’accréditation à l’instar de la plupart des facultés de médecine et d’ingénierie qui ont obtenu l’accréditation académique internationale.

Le ministère œuvrera à étudier les besoins des filières de formation et à résoudre les problèmes en suspens, ajoutant que les efforts de l’enseignement supérieur sont complétés par les efforts de la recherche scientifique en vue d’édifier une économie du savoir.

Les allocations consacrées à la recherche scientifique sur le budget global du ministère en 2025 sont estimées à 204 millions et 787 mille dinars, soit 9% du projet de budget dont 38,7 millions de dinars seront alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.

Il a souligné qu’une stratégie doit être développée pour soutenir le secteur de la recherche scientifique en se basant sur une vision prospective, en soutenant la culture de la qualité et de l’évaluation et en établissant des partenariats avec des centres d’excellence.

Il a souligné que 54 % du budget du ministère pour 2025 est alloué aux œuvres universitaires, sans tenir compte des dépenses salariales.

Il a indiqué que 142 mille étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires, soit 53,25 % du total des étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer 223 millions de dinars aux bourses universitaires destinées aux étudiants, et de fournir 64 mille lits pour les logements universitaires, outre la distribution de 14 millions de repas universitaires annuellement, et la consécration d’une enveloppe de 51 millions 420 mille dinars à l’amélioration de l’infrastructure des établissements des œuvres universitaires.

Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars a été alloué aux activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93 %.

Il a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.

Budget 2025 – Éducation : proposition pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse

20. November 2024 um 11:12

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers. Tels sont les dossiers soulevés par une bonne partie des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Éducation pour l’année 2025.

Tenue dans la soirée du mardi 19 novembre, cette plénière conjointe – Assemblée des représentants du peuple et Conseil national des régions et des districts – s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat et plus précisement du ministère de l’Éducation pour l’année 2025.

A l’occasion de cette discussion du budget 2025, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement. Tout en pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

A cet effet, ils ont vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

Ils appellent le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Puis, s’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, ils appellent à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ces fonctions. Et ce, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif

Ces appels, ont-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif. Mais aussi piur renforcer sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui, ont-ils estimé, est « en deçà des attentes ». Tout en pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Certains députés ont porté leur attention sur la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

S’attaquer aux causes des « cours particuliers »

Lors de la discussion du budget 2025, les députés estiment que l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps. Et où les élèves de « niveau moyen », ou souffrant de troubles d’apprentissage, sont interdits d’accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs ». Tout en appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

La solution radicale pour mettre fin au phénomène de cours particuliers serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Proposition de loi pour lutter contre la violence à l’école

Ainsi, les élus ont exigé : une profonde réforme pédagogique; l’assurance de la protection nécessaire dans le milieu scolaire; et une lutte contre l’abandon scolaire. Surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation a l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaires.

Enfin, les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Avec TAP

L’article Budget 2025 – Éducation : proposition pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Conseil supérieur de l’éducation : Un levier pour la réforme du système éducatif tunisien

Von: walid
20. November 2024 um 10:13

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri a déclaré, mardi soir, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission de l’éducation à l’horizon 2025, que des travaux vont bon train pour parachever l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette structure aura pour mission de dresser un état des lieux de la situation de l’éducation et de mener une étude approfondie sur les différents volets liés à la réforme de l’éducation, a-t-il encore expliqué.

Nouri a ajouté que le ministère va collecter les différentes recherches, études et évaluations menées au sujet de la réforme du système éducatif avant de les soumettre au regard du Conseil supérieur de l’éducation.

Répondant aux interrogations des députés sur la question du recrutement des enseignants, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens de l’éducation, le ministre a indiqué que des critères objectifs seront retenus lors de la régularisation de la situation des agents contractuels avec le ministère de l’Education, ajoutant que les catégories visées par cette opération ont été bel et bien identifiées.

Cette étape devra précéder une régularisation « progressive », a-t-il dit, de leur statut conformément aux budgets publics.

Dans ce contexte, il a annoncé que les textes juridiques régissant le dossier de régularisation du statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants sont fin prêts ainsi que des fonds nécessaires ont été alloués à cette fin.

Evoquant le dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires, le ministre a souligné que les travaux sont en cours au sein d’une commission relevant de la présidence du gouvernement afin de régler ce dossier sur la base des règles de justice et d’équité et conformément aux dispositions de la loi.

Il a également souligné que le département œuvre de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à élaborer un cadre réglementaire pour la création d’un master professionnel en sciences de l’éducation.

Ce master s’inscrit dans la lignée des efforts visant à développer les modes et les mécanismes de recrutement des enseignants du préparatoire et du secondaire, toutes disciplines confondues, afin de professionnaliser l’enseignement, d’optimiser les ressources, de renforcer la compétence des enseignants et promouvoir ainsi la qualité de leur formation.

Nouri a, en outre, indiqué que son département se fixera comme objectif de garantir une répartition équilibrée au niveau du personnel du corps enseignant, des cadres de gestion et de supervision pédagogique et des ouvriers opérant au sein des établissements éducatifs.

Il a promis à ce titre de mettre sur pied un système informatique intégré dédié aux ressources humaines afin d’assurer le traitement et le suivi au double plan central et régional.

S’attardant sur la situation du système éducatif malgré les nombreux acquis engrangés depuis des décennies, le ministre a avoué la nécessité d’une réforme globale pour ce secteur devenu en mal de pouvoir répondre aux besoins de l’individu et de la société et qui n’est plus au fait des mutations rapides que connaissent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui.

Oui. Une réforme s’impose. Elle est une « nécessité impérieuse », a fait savoir le ministre, plaidant en contrepartie en faveur d’une approche « systémique » selon une vision renouvelée qui soit en mesure de consacrer un système éducatif équitable et de qualité conforme aux standards internationaux en la matière.

Côté infrastructure, le ministre a promis de veiller à améliorer les services d’hébergement et d’accueil des élèves au sein des établissements éducatifs dans les différentes régions du pays, de développer les services de transport scolaire et de garantir la bonne gouvernance des offices et bureaux des services scolaires.

En réponse au phénomène de l’échec scolaire, le ministre a souligné que son département a élaboré un plan d’action selon une démarche participative centré sur la prévalence de l’intérêt supérieur de l’élève et l’encadrement des élèves à risque d’échec scolaire.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le département tâchera à renforcer la prise en charge psychosociale et à mobiliser des psychologues, citant à ce propos le recrutement de 31 psychologues au titre du budget de l’année 2025.

Volet lutte contre les déviances au sein du milieu scolaire, le ministre a affirmé que département œuvrera au renforcement du système de prévention contre ces fléaux qui menacent les institutions éducatives, dont notamment la montée en puissance de la violence scolaire et la drogue.

Dans ce contexte, il a souligné que tous les établissements éducatifs seront évalués selon les normes internationales en vigueur afin de décrypter les insuffisances et les lacunes qui font obstacle à l’amélioration de leur rendement administratif et financier.

Pour ce faire, il a dévoilé une stratégie visant à instaurer des mécanismes d’auto-évaluation des performances et à exploiter les rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes afin d’en tirer meilleur bénéfice des recommandations y contenues.

Budget 2025 : Priorité à la régularisation des enseignants et à la réhabilitation des écoles

Von: walid
20. November 2024 um 10:06

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers, autant de dossiers soulevés par la grande frange des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Education pour l’année 2025.

Tenue mardi soir sous l’hémicycle de Bardo, cette plénière conjointe, entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat pour l’année 2025.

Prenant la parole, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement, pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment, dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Ils ont dans ce cadre vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

S’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, appelant à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ses fonctions, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Ces appels, ont-t-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif, renforce sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui ont-ils estimé, est « en deçà des attentes », pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Dans le même ordre d’idées, certains députés ont porté leur attention à la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

Selon ces députés, l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps et les élèves de « niveau moyen » ou souffrant de troubles d’apprentissage sont interdits d’y accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs”, appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Les élus ont exigé une profonde réforme pédagogique et d’assurer la protection nécessaire dans le milieu scolaire et de de lutter contre l’abandon scolaire surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation ont l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaire.

Les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Tunisie : Le ministère des Affaires sociales veut mettre fin à la sous-traitance et au travail précaire

Von: walid
20. November 2024 um 09:53

“Le ministère des affaires sociales a finalisé le projet de loi relatif à l’amendement du code de travail pour mettre fin à la sous-traitance, qui sera présenté prochainement en conseil ministériel avant de le soumettre ” dans les meilleurs délais” au parlement, a indiqué le ministre des affaires sociales Issam Lahmar.

Dans ses réponses aux interrogations des députés, le ministre a souligné mardi, au cours d’une plénière commune entre l’assemblée des représentants du peuple et le conseil des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère des affaires sociales pour l’année 2025, qu’une série de réformes sera introduite pour renforcer le code de travail conformément aux instructions du président de la république Kais Saied, qui avait ordonné la révision de cette législation, en vue de rompre avec toutes les formes du travail précaire et de mettre fin aux contrats de sous-traitance et à durées déterminées.

Il a annoncé que son département a entamé l’élaboration d’un projet de loi portant création d’un fond d’assurance pour les travailleurs licenciés pour des raisons économiques, qui a été inséré dans le projet de loi de finances pour l’année 2025.

Par ailleurs, il a affirmé que son département poursuivra son appui aux associations de protection des handicapées, dans le cadre du financement public des associations, dévoilant que des fonds d’une valeur de 80 millions de dinars ont été versés au cours de l’année 2024 pour soutenir les centres d’éducation spécialisés, outre la distribution de 20 bus à ces associations pour favoriser un meilleur accès à l’éducation pour tous.

Dans ce contexte, il a précisé que le ministère s’est engagé à acquérir des appareils prothétiques permettant l’inclusion de 7 mille personnes handicapées et s’emploie en coordination avec le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées à intégrer les enfants autistes dans les établissements scolaires.

Par ailleurs, le ministre des affaires sociales a annoncé la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers de plus de 60 ans, précisant que leur pension de retraite a été versée le mois d’octobre dernier.

En réponse à une question des députés sur le rapprochement des services sociaux aux citoyens, Lahmar a indiqué que son département n’est pas en mesure d’assumer les frais de location pour l’ouverture de nouveaux bureaux régionaux, “sauf en cas de disponibilité de bâtiments appartenant aux établissements publics”, a-t-il ajouté.

“Le ministère s’oriente vers la révision du système d’assurance maladie, notamment au niveau de la prise en charge des médicaments et leur bénéficiaires” a-t-il noté, signalant qu’un projet de loi sera élaboré prochainement, pour venir à bout de toutes les difficultés dans ce secteur vital.

Par ailleurs, il a évoqué les difficultés liées à la numérisation de la sécurité sociale, notant le besoin de mettre en place un système de numérisation des documents pour s’affranchir de l’utilisation et la conservation de papier et assurer la pérennité des dossiers.

Le ministre des affaires sociales a abordé, dans son intervention, les questions liées à la réforme et la restructuration des caisses sociales, soulignant l’importance de préserver leur équilibres financiers.

Tunisie – Réforme éducative : le ministre trace les priorités pour 2025

Von: La Presse
20. November 2024 um 09:04

Lors d’une séance plénière tenue mardi soir consacrée à l’examen de la mission éducative à l’horizon 2025, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a annoncé l’avancée significative des travaux d’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette instance sera chargée de dresser un état des lieux du système éducatif et de conduire une analyse approfondie des différents aspects liés à sa réforme. « Toutes les recherches, études et évaluations sur ce sujet seront collectées par le ministère avant d’être soumises au Conseil pour un examen approfondi », a précisé le ministre.

Interpellé par les députés sur le recrutement des enseignants contractuels, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens, Noureddine Nouri a assuré que des critères objectifs seront appliqués pour régulariser leur situation. « Les catégories concernées par cette opération ont été clairement identifiées », a-t-il ajouté, promettant une régularisation progressive en tenant compte des limites budgétaires.

Les textes juridiques encadrant cette régularisation sont prêts, et des fonds ont été alloués pour cette initiative. Le dossier des conseillers, encadreurs et techniciens de laboratoire est également en cours de traitement par une commission gouvernementale, avec un engagement à respecter les principes de justice et d’équité.

Le ministère collabore avec celui de l’Enseignement supérieur pour créer un master professionnel en sciences de l’éducation. Cette initiative vise à professionnaliser l’enseignement, optimiser les ressources humaines et renforcer les compétences des enseignants, contribuant ainsi à une amélioration globale de la qualité de la formation pédagogique.

Reconnaissant les limites actuelles du système éducatif, le ministre a plaidé pour une réforme « globale et impérative » fondée sur une approche systémique. L’objectif est d’établir un système équitable et de qualité, aligné sur les standards internationaux, pour répondre aux besoins évolutifs de la société et des individus.

Noureddine Nouri s’est engagé à améliorer les infrastructures éducatives, incluant les services d’hébergement, de transport scolaire et la gestion des offices de services scolaires. Un plan d’action participatif a également été élaboré pour lutter contre l’échec scolaire, avec un accent sur l’encadrement des élèves à risque et le renforcement de la prise en charge psychosociale. À cet effet, 31 psychologues seront recrutés en 2025.

Le ministère entend intensifier les efforts pour lutter contre les fléaux menaçant les établissements éducatifs, notamment la violence et la consommation de drogues. Une stratégie d’évaluation des établissements selon des normes internationales sera mise en place, complétée par des mécanismes d’auto-évaluation et une meilleure exploitation des rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes.

L’article Tunisie – Réforme éducative : le ministre trace les priorités pour 2025 est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Budget 2025 : Les députés alertent sur le manque d’assistants sociaux et les défis des caisses sociales

19. November 2024 um 16:58

Les interventions des députés des deux chambres parlementaires se sont articulées, mardi dans le cadre de l’examen du budget de 2025 du ministère des affaires sociales autour de plusieurs questions liées au manque « flagrant » en spécialistes et assistants sociaux, à la nécessité de rapprocher les unités des médicaments spécifiques aux citoyens dans les régions, à l’unification des régimes de pensions de retraite au niveau de toutes les caisses sociales et à l’appui financier.

Lors de la plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil des districts et des régions, plusieurs députés ont évoqué le « manque flagrant » en assistants sociaux, appelant à soutenir ce corps avec les ressources humaines nécessaires dans les différentes régions et à les faire bénéficier de l’avancement professionnel.

Un certain nombre de députés ont transmis les doléances des citoyens concernant les difficultés de se rendre aux officines de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) qui délivrent les médicaments spécifiques, appelant également à rapprocher ces services des citoyens pour leur éviter les longues files d’attente et l’encombrement.

D’autres députés ont soulevé la question du refus par la Cnam de prendre en charge certains médicaments et traitements spécifiques après l’étude du dossier, notamment en ce qui concerne les maladies cancéreuses, appelant à cet égard à élargir la liste des médicaments pris en charge par la Caisse, à contrôler les prestataires de services et à exempter les familles nécessiteuses des dettes contractées dans les établissements de santé publics.

Les interventions des députés ont également porté sur la nécessité d’unifier le régime des pensions de retraite, appelant à réduire la charge fiscale des retraités et de revoir le cadre juridique relatif à l’indemnité accordée aux retraités sur la base de la loi n° 2 de 1972 en date du 15 février 1972.

En ce qui concerne la régularisation du statut des ouvriers des chantiers, un certain nombre de députés ont suggéré de les intégrer dans plusieurs spécialités et de renforcer leur capacités à travers des formations continues.

Un certain nombre de députés ont souligné la nécessité de réviser les cartes de soins gratuits et les allocations fournies aux familles démunies qui ne sont plus adaptés aux exigences économiques, appelant à améliorer la couverture sociale et la qualité des services pour les adapter à certaines professions.

Un certain nombre de députés ont également abordé le déficit des caisses sociales, suggérant de réviser le système de sécurité sociale, d’actualiser les textes juridiques et de diversifier les sources de financement pour assurer leur pérennité.

La question des personnes handicapées a été abordée par un grand nombre de députés qui ont appelé à la nécessité de fournir les outils de travail et de doter les centres de réhabilitation des personnes handicapées et les centres d’éducation spécialisée du personnel qualifié, soulignant l’importance d’améliorer la qualité des services, d’assurer le contrôle et le suivi dans ces centres et de les soutenir financièrement afin qu’ils assument leur rôle dans les meilleures conditions.

Tunisie – Budget 2025 des Affaires Sociales : une augmentation de l’ordre de 70 MD au profit du programme de retraite anticipée prolongé jusqu’à 2027

Von: La Presse
19. November 2024 um 13:55

Les membres des deux chambres parlementaires ont entamé, mardi matin, l’examen du projet de budget du ministère des affaires sociales pour l’année 2025, estimé à 3.468 millions de dinars (MD).

Présentant le projet de budget lors de la séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des districts et des régions, le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a indiqué que la valeur des interventions sociales a augmenté de 636 MD par rapport à 2024.

Le ministre des Affaires sociales a souligné que 91% du montant total des interventions du ministère est consacré aux programmes de sécurité et de protection sociales.

Selon le ministre, le projet de budget pour 2025 a connu une augmentation des fonds alloués au régime de sécurité sociale de 19 % par rapport à 2024 et que le programme d’el Amen social a connu une hausse de 19 % en plus de l’augmentation de l’enveloppe consacrée au programme de leadership et de soutien de 12,5 %.

En revanche, les allocations consacrées au programme de migration ont diminué de 16 % par rapport à 2024, outre la baisse des allocations allouées au programme d’emploi et de relations professionnelles de 10 % par rapport à 2024 en raison du manque constaté des agents et cadres de cette mission due au départ à la retraite d’un certain nombre d’entre eux, précisant qu’aucune nouvelle affectation au sein du ministère n’est prévue pour 2025.

Le ministre a indiqué que dans le projet de budget pour 2025, le montant des fonds alloués au fonctionnement des départements centraux et régionaux du ministère a été augmenté en raison de la hausse de l’inflation et des prix à la consommation. L’augmentation des interventions sociales (d’une valeur de 636 millions de dinars) comprend également une augmentation pour couvrir les dépenses des différents programmes du ministère aux niveaux central et régional, ainsi qu’une augmentation pour couvrir les dépenses des différents centres de protection sociale et des centres de prise en charge des personnes en situation de handicap , a-t-il dit.

Il a également souligné que le ministère couvrira les dépenses du programme de retraite anticipée avec une augmentation de l’ordre de 70 MD, étant donné que dans le projet de la loi de finances pour 2025, ce programme a été prolongé jusqu’à 2027.

Le ministre a souligné que des fonds de 5 millions de dinars ont été programmés l’année prochaine pour créer un compte relatif à la protection sociale des ouvrières agricoles en tant que contribution de l’Etat sans tenir compte des autres ressources, conformément au décret n°4 de 2024 relatif au régime de protection sociale des ouvrières agricoles.

Le ministre des affaires sociales a indiqué qu’une augmentation de 190 MD a été allouée par le projet de budget 2025 dans le cadre des subventions fixes accordées par le ministère aux familles pauvres et à faible revenu, expliquant que cette augmentation est due à l’élargissement de la base des bénéficiaires de ce programme, qui s’élève à 360.000 familles.

En outre, des fonds d’une valeur de 26,6 MD ont été alloués à l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire en faveur des élèves et étudiants des familles démunies outre les subventions pour la prise en charge des personnes handicapées.

En ce qui concerne les fonds alloués aux investissements dans le projet de budget 2025, le ministre des Affaires sociales a indiqué que des fonds ont été alloués pour construire le siège de l’Institut national du travail et des études sociales à la Manouba et à la rénovation des services de promotion sociale dans certains gouvernorats tels que Médenine et Kairouan.

Il a également abordé la question de la réforme des caisses sociales, rappelant la séance de travail conjointe organisée récemment entre les ministères de la santé et des affaires sociales pour examiner les moyens de réformer le système de santé publique et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

Quant au projet de création d’un fonds d’assurance pour la perte d’emploi pour des raisons économiques inscrit dans le projet de loi de finances pour 2025, le ministre a expliqué qu’un projet de loi est en cours de finalisation au sein du gouvernement et sera bientôt présenté à la Chambre des représentants du peuple.

L’article Tunisie – Budget 2025 des Affaires Sociales : une augmentation de l’ordre de 70 MD au profit du programme de retraite anticipée prolongé jusqu’à 2027 est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Budget 2025 des Affaires Sociales : Augmentation des interventions sociales de 636 MD

19. November 2024 um 12:36

Les membres des deux chambres parlementaires ont entamé, mardi matin, l’examen du projet de budget du ministère des affaires sociales pour l’année 2025, estimé à 3468 millions de dinars (MD).

Présentant le projet de budget lors de la séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des districts et des régions, le ministre des affaires sociales Issam Lahmar a indiqué que la valeur des interventions sociales a augmenté de 636 MD par rapport à 2024.

Le ministre des Affaires sociales a souligné que 91% du montant total des interventions du ministère est consacré aux programmes de sécurité et de protection sociales.

Selon le ministre, le projet de budget pour 2025 a connu une augmentation des fonds alloués au régime de sécurité sociale de 19 % par rapport à 2024 et que le programme d’el Amen social a connu une hausse de 19 % en plus de l’augmentation de l’enveloppe consacrée au programme de leadership et de soutien de 12,5 %.

En revanche, les allocations consacrées au programme de migration ont diminué de 16 % par rapport à 2024, outre la baisse des allocations allouées au programme d’emploi et de relations professionnelles de 10 % par rapport à 2024 en raison du manque constaté des agents et cadres de cette mission due au départ à la retraite d’un certain nombre d’entre eux, précisant qu’aucune nouvelle affectation au sein du ministère n’est prévue pour 2025.

Le ministre a indiqué que dans le projet de budget pour 2025, le montant des fonds alloués au fonctionnement des départements centraux et régionaux du ministère a été augmenté en raison de la hausse de l’inflation et des prix à la consommation.

L’augmentation des interventions sociales (d’une valeur de 636 millions de dinars) comprend également une augmentation pour couvrir les dépenses des différents programmes du ministère aux niveaux central et régional, ainsi qu’une augmentation pour couvrir les dépenses des différents centres de protection sociale et des centres de prise en charge des personnes en situation de handicap , a-t-il dit.

Il a également souligné que le ministère couvrira les dépenses du programme de retraite anticipée avec une augmentation de l’ordre de 70 MD, étant donné que dans le projet de la loi de finances pour 2025, ce programme a été prolongé jusqu’à 2027.

Le ministre a souligné que des fonds de 5 millions de dinars ont été programmés l’année prochaine pour créer un compte relatif à la protection sociale des ouvrières agricoles en tant que contribution de l’Etat sans tenir compte des autres ressources, conformément au décret n°4 de 2024 relatif au régime de protection sociale des ouvrières agricoles.

Le ministre des affaires sociales a indiqué qu’une augmentation de 190 MD a été allouée par le projet de budget 2025 dans le cadre des subventions fixes accordées par le ministère aux familles pauvres et à faible revenu, expliquant que cette augmentation est due à l’élargissement de la base des bénéficiaires de ce programme, qui s’élève à 360.000 familles.

En outre, des fonds d’une valeur de 26,6 MD ont été alloués à l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire en faveur des élèves et étudiants des familles démunies outre les subventions pour la prise en charge des personnes handicapées.

En ce qui concerne les fonds alloués aux investissements dans le projet de budget 2025, le ministre des Affaires sociales a indiqué que des fonds ont été alloués pour construire le siège de l’Institut national du travail et des études sociales à la Manouba et à la rénovation des services de promotion sociale dans certains gouvernorats tels que Médenine et Kairouan.

Il a également abordé la question de la réforme des caisses sociales, rappelant la séance de travail conjointe organisée récemment entre les ministères de la santé et des affaires sociales pour examiner les moyens de réformer le système de santé publique et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

Quant au projet de création d’un fonds d’assurance pour la perte d’emploi pour des raisons économiques inscrit dans le projet de loi de finances pour 2025, le ministre a expliqué qu’un projet de loi est en cours de finalisation au sein du gouvernement et sera bientôt présenté à la Chambre des représentants du peuple.

Budget 2025 -Santé : Prévention, télémédecine et infrastructures au cœur du plan stratégique

Von: walid
19. November 2024 um 10:31

Le plan stratégique de la politique nationale de santé 2035 accorde une priorité à la prévention et au dépistage précoce des maladies et des épidémies et à la promotion des services de santé de base, a annoncé le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, lors de son intervention à la séance plénière commune tenue, lundi soir, au palais de Bardo, entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national de Régions et des Districts (CNRD

Lors de cette plénière consacrée à l’examen de la mission du ministère de la Santé pour 2025, Mustapha Ferjani a souligné que son département œuvre à renforcer la carte sanitaire dans certaines régions de l’intérieur en procédant à la construction de nouveaux hôpitaux régionaux et des hôpitaux multi-spécialités, l’amélioration de l’infrastructure de santé et en veillant à faciliter l’accès des citoyens aux services de soins.

Dans ce contexte, le ministre a indiqué qu’un dispositif de textes réglementaires visant à réglementer la télémédecine sera bientôt publié afin de d’apporter des solutions à la pénurie de médecins dans des spécialités spécifiques, telle que la radiologie.

Ferjani a avoué l’existence d’une pénurie de radiologues, d’anesthésistes et de réanimateurs au sein des établissements de santé, promettant de trouver des solutions pour le reste des spécialités médicales et de hausser le quota des réanimateurs et des anesthésistes dans les recrutements prévus afin de pallier cette pénurie.

Il a indiqué qu’un certain nombre de chefs de services hospitalo-universitaires ont exprimé leur accord pour former des médecins dans le domaine de la télémédecine, notant que les pays avancés dans le système de santé ont établi l’expérience de l’hôpital virtuel, et qu’il est dans l’intérêt de la santé publique en Tunisie de tirer meilleur profit de cette spécialité pour le suivi des cas qui nécessitent des interventions bien pointues.

Il a souligné que la période à venir verra la création d’unités et de services de dialyse du sang dans un certain nombre d’hôpitaux régionaux, tout en veillant à ce qu’ils soient dotés des mécanismes et des équipements médicaux les plus sophistiqués et le développement d’un programme de soutien à la médecine spécialisée dans les zones prioritaires.

En ce qui concerne la santé de proximité, Ferjani a annoncé que le ministère a l’intention de mettre en place des salles d’opération pour la médecine ambulancière dans chaque région qui regrouperont un système intégré de toutes les ambulances et couvriront les besoins des imadats, des communes et des grandes villes.

Les salles d’opération seront reliées aux services d’urgence afin de répondre aux besoins des patients, a-t-il déclaré, notant que le ministère a alloué un budget pour améliorer l’infrastructure des hôpitaux et des centres de santé de base.

Le ministère installera temporairement des hôpitaux de campagne pour fournir des soins de santé dans les zones frontalières qui souffrent de l’état délabré des centres de santé primaire, a indiqué le ministre, ajoutant que l’intervention couvrira 30 zones dotées de centres de santé primaire, dont certains sont dans une situation lamentable ou ne disposent pas des conditions adéquates pour fournir des soins de santé appropriés aux patients.

Par ailleurs, le ministre a souligné que son département œuvre à lancer un programme de sensibilisation dans le milieu scolaire et universitaire pour éradiquer l’obésité à l’âge scolaire, insistant sur la nécessité de mettre en place des programmes de médecine préventive dans la perspective d’inclure la santé mentale et protéger les jeunes contre la tuberculose et la rage, pour lesquels le ministère a alloué près de 10,2 MD pour la vaccination en 2024.

Il a à cet égard formé le souhait de voir le rythme de la vaccination contre la rage se poursuivre jusqu’à son éradication et que la Tunisie en soit totalement débarrassée au cours des deux années à venir, dévoilant l’affectation de 8 MD pour le traitement du syndrome d’immunodéficience acquise.

Le ministre de la Santé a en outre indiqué que son département œuvrera également à renforcer le dépistage du cancer du sein chez les femmes et prévoit à ce titre ajouter une dose de rappel du vaccin contre la coqueluche pour les élèves de la première année de l’école primaire.

Répondant aux interrogations des députés sur l’avenir des projets bloqués, Ferjani a reconnu qu’il y a plusieurs raisons à l’origine du non achèvement de ces projets, dont certaines sont liées aux procédures administratives, soulignant qu’ils seront au final achevés et que des solutions seront trouvées pour les équiper afin qu’ils puissent fournir des services aux citoyens.

Sur un autre plan, il a mis l’accent sur le travail relatif à la gouvernance de l’élimination des médicaments selon une approche qui tient compte de la dimension économique et financière, en encourageant l’industrie pharmaceutique tunisienne et en soutenant la pharmacie centrale.

Il a dans ce contexte réaffirmé l’engagement à éradiquer le fléau de la corruption et à traquer tous ceux qui abusent du système de santé destiné en premier et dernier ressort à servir le citoyen.

La séance plénière a été levée et l’ARP reprendra ses travaux, mardi 19 novembre 2024, à partir de 9H, pour examiner respectivement les missions des Affaires Sociales et de l’Education au titre du projet de budget de l’Etat de 2025.

Budget 2025: “3500 nouveaux recrutements sont prévus au cours de l’année 2025” (ministre de la santé

Von: walid
19. November 2024 um 09:46

“Le budget du ministère de la santé pour l’année 2025 s’élève à 4 mille millions de dinars, enregistrant une hausse de 70 millions de dinars par rapport au budget de l’année 2024” a annoncé lundi, le ministre de la santé Mustapha Ferjani, lors d’une séance plénière commune entre l’assemblée des représentants du peuple et le conseil national des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère.

Selon le ministre de la santé, 70,8 pc de ce budget sera consacré aux salaires, vu l’importance des ressources humaines dans les prestations de soins de qualité.

Dans ce contexte, il a annoncé que 3500 nouveaux recrutements sont prévus au cours de l’année 2025 dont 1650 postes dans le secteur paramédical et 390 postes pour les médecins spécialistes.

Ferjani a indiqué que ce budget provient d’une subvention de l’état couvrant 78,9 pc des ressources globales du ministère, alors que la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) contribue à hauteur de 14,6 pc et les citoyens à 6,8 pc sous forme d’impôts directs.

Le budget du ministère de la santé repose sur une répartition de trois programmes destinées à trois catégories de services de santé selon le ministre, précisant que le tiers du budget (1342 MD) sera consacré aux soins de santé de base englobant plus de 2300 établissements de structures sanitaires.

Le premier programme comprend les hôpitaux locaux, l’office national de la famille et de la population, l’instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaire et l’agence nationale d’évaluation des risques.

Pour le second programme qui est destiné à 31 établissements de santé, le ministère a consacré une enveloppe d’environ 20 pc du budget (815 MD)

Le troisième programme qui porte sur la recherche et les services hospitaliers universitaires, bénéficie de 40 pc de la part du budget du ministère avec une enveloppe de 1563 millions de dinars pour couvrir 40 établissements dont notamment les établissements publics de la santé, les centres spécialisés, l’office des eaux thermales, les directions régionales de santé, le centre d’informatique du ministère de la santé et l’instance nationale d’évaluation dans le domaine de la santé.

❌
❌