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Heute — 15. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Mondiaux de Kyokushinkai : L’or et l’argent pour la Tunisie

15. Dezember 2025 um 12:58

Avec une médaille d’or et une médaille d’argent, la sélection tunisienne de kyokushinkai signe une participation remarquée aux Mondiaux, portée par deux athlètes âgés de moins de 20 ans.

La Tunisie s’est illustrée aux Championnats du monde de Kyokushinkai, disputés en Arabie saoudite, en décrochant deux médailles grâce à de jeunes athlètes prometteurs. Abderrahmane Dridi et Rakia Mnasser ont porté haut les couleurs nationales dans leurs catégories respectives, confirmant la progression du karaté kyokushinkai tunisien sur la scène internationale.

Abderrahmane Dridi sacré champion du monde

À seulement 19 ans, Abderrahmane Dridi a remporté la médaille d’or dans la catégorie des moins de 90 kg, au terme d’un parcours maîtrisé face à une concurrence relevée. Sa performance lui permet de s’imposer comme l’un des nouveaux visages forts du kyokushinkai tunisien à l’échelle mondiale.

L’argent mondial pour Rakia Mnasser

De son côté, Rakia Mnasser, âgée de 20 ans, a décroché la médaille d’argent dans la catégorie des moins de 65 kg. La karatéka tunisienne a livré une prestation solide tout au long de la compétition, confirmant son potentiel et sa régularité au plus haut niveau.

Ces deux podiums témoignent de la montée en puissance du kyokushinkai en Tunisie, portée par une nouvelle génération d’athlètes compétitifs sur la scène internationale. Les résultats obtenus en Arabie saoudite renforcent les ambitions tunisiennes dans cette discipline exigeante du karaté.

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Alliance Française : Un grand débat autour de l’humanisme

15. Dezember 2025 um 12:32

L’Alliance Française de Tunis, sous la présidence de M. Mohamed Aissaoui, s’apprête à lancer le Programme ALECA, un acronyme pour « Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies ».

Ce projet ambitieux est dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat aura lieu aujourd’hui, lundi 15 décembre à 18h30 à l’auditorium de l’Institut français. Modérée par Ahlem Ghayaza, elle portera sur le thème « Exiger un humanisme relationnel ».

Les participants au débat sont :

  • François Dosse, épistémologue et historien des idées
  • Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales
  • Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien, figure majeure des humanités africaines

La soirée se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.
Cette première rencontre Inaugure un cycle de réflexion au cœur des enjeux culturels et géopolitiques d’aujourd’hui.

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Lassaad Dridi quitte Stade Tunisien après deux semaines et provoque la colère de la direction

15. Dezember 2025 um 11:48

Le Stade Tunisien a confirmé le départ soudain de son entraîneur Lassaad Dridi, nommé à la fin du mois de novembre, mettant fin à une collaboration éclair à peine deux semaines après sa prise de fonction.

Le club de Bardo dénonce une rupture unilatérale de l’engagement contractuel, alors que le technicien est annoncé en partance pour le championnat algérien.

Un départ précipité vers le championnat algérien

Selon les explications fournies par le porte-parole du Stade Tunisien, Badreddine Nacef à l’agence TAP, la direction du club a commencé à recevoir, dès vendredi, des informations persistantes faisant état d’un accord imminent entre Lassaad Dridi et un club algérien. Ces rumeurs se sont intensifiées jusqu’à hier soir, poussant les responsables stadistes à contacter directement l’entraîneur.

Ce dernier a alors confirmé son intention de quitter le Stade Tunisien, exprimant son désir pressant de rejoindre le Club Sportif Constantinois, seulement quelques jours après avoir officiellement signé avec le club tunisois.

La direction dénonce un manquement grave

Dans sa mise au point, le Stade Tunisien qualifie la décision de Lassaad Dridi de « manquement flagrant à l’engagement contractuel et moral » envers le club. La direction fait part de son profond mécontentement face à un départ jugé brutal, intervenu sans respect des délais ni des obligations professionnelles.

Badreddine Nacef souligne que cette attitude a suscité une vive indignation au sein de la famille élargie du club.

Arrivé le 28 novembre pour succéder à Chokri Khatoui, Lassaad Dridi devait s’inscrire dans un projet visant à consolider les résultats du club en championnat. Son départ prématuré oblige désormais la direction à revoir ses plans à l’approche d’échéances importantes, notamment la phase retour de la Ligue 1.

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JCC 2025 – Soirée hommage à Claudia Cardinale : la Tunisie dans le cœur

15. Dezember 2025 um 11:18

Dans le cadre de la 36ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), qui se tient du 13 au 20 décembre 2025, une soirée particulièrement émouvante a été consacrée à la mémoire de Claudia Cardinale, « la plus belle Italienne de Tunis », disparue il y a quelques mois. Présentée par Tarek Ben Chaabane, cette soirée-hommage a réuni un très large public venu saluer une icône du cinéma mondial, profondément attachée à la Tunisie, son pays de naissance et de cœur.

La soirée s’est articulée en trois volets : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, le court métrage qui marqua la première apparition de Claudia Cardinale à l’écran ; Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de MaMahmoud Ben Mahmoud ; et enfin Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri, consacré à l’actrice. Une superbe affiche avait été conçue spécialement pour cette célébration, symbolisant la beauté, la mémoire et l’éternité d’une actrice légendaire.

JCC 2025
Claudia Cardinale

Tarek Ben Chaabane a ouvert la soirée en évoquant la singularité du parcours de Claudia Cardinale et le lien indéfectible qui l’unissait à la Tunisie. Lotfi Bahri a ensuite pris la parole pour partager un souvenir personnel : « J’ai fait la connaissance de Claudia Cardinale alors qu’elle tournait Jésus de Nazareth (1977) de Franco Zeffirelli à Monastir. Depuis, une longue amitié nous lie. J’ai voulu que mon film parle de sa relation avec la Tunisie et de l’amour profond qu’elle lui portait. » Il a également souligné qu’il fêtait ce soir-là ses cinquante ans de carrière, un anniversaire qu’il a tenu à dédier à tous ceux qui l’ont accompagné au fil des années.

JCC 2025 
Claudia Cardinale Lotfi Bahri
JCC 2025 – Tarek Ben Chaabane et Lotfi Bahri

Mahmoud Ben Mahmoud a, quant à lui, présenté son film de 1994, un documentaire essentiel consacré à la communauté italienne de Tunisie. « Cette communauté ne se trouvait nulle part, ni dans les livres d’histoire, ni dans nos archives. J’ai voulu sauver une mémoire qui allait s’effacer », a-t-il expliqué. « J’ai commencé par filmer des Italiens vivant du côté de Radès, des personnes âgées dont le témoignage était précieux et dont la mémoire aurait disparu avec leur disparition. » Il a raconté avoir contacté Claudia Cardinale à cette occasion : « Je suis allé en Italie, j’ai rencontré Bruno Cardinale et d’autres membres de sa famille. Claudia était alors en tournage à l’étranger, mais je l’ai revue à Paris. Elle devait figurer dans ce documentaire de 52 minutes. »

Ce film avait été projeté pour la première fois lors d’un hommage aux JCC de 1994, en présence de Claudia Cardinale et de sa famille. « Nous avions organisé la projection à la cathédrale de Carthage. C’était un moment fort. J’ai découvert à cette occasion que Claudia était ma voisine à l’Aéroport, dans la banlieue nord de Tunis. Nous partagions des souvenirs communs », a-t-il ajouté. Lors d’un témoignage, Claudia révéla d’ailleurs que c’est dans cette même cathédrale qu’elle avait fait sa communion !

Le documentaire, initialement prévu pour être diffusé sur RAI 3, fut finalement programmé en prime time sur RAI 1. Il demeure un travail de mémoire essentiel sur une communauté italienne de Tunis longtemps oubliée. « Heureusement que j’ai eu le temps de filmer ces anciens membres avant que leurs voix ne disparaissent », a confié Ben Mahmoud. Pour la soirée des JCC, seule la partie du documentaire consacrée à Claudia Cardinale a été présentée.

JCC 2025 Claudia Cardinale 
Mahmoud Ben Mahmoud
JCC 2025 – Mahmoud Ben Mahmoud

La salle, presque comble, témoignait de l’émotion et de l’attachement du public tunisien à celle qui n’a jamais renié ses origines. Le film de Lotfi Bahri sera d’ailleurs diffusé aujourd’hui en prime time sur la télévision nationale.

À travers les images et les témoignages projetés, transparaissait un amour profond et sincère : celui que Claudia Cardinale portait à la Tunisie, pays de sa famille depuis trois générations. Dans toutes ses déclarations, elle en parlait avec une tendresse infinie, évoquant ses souvenirs d’enfance, sa famille, ses racines et son attachement à cette terre. Née à La Goulette, à une époque où ce quartier incarnait la coexistence harmonieuse de plusieurs communautés et religions unies par leur amour du pays, elle a grandi dans cet esprit d’ouverture et de tolérance. À cette époque, personne ne demandait à l’autre sa religion ni ses croyances.

Claudia a vécu ses dix-huit premières années à Tunis. Elle parlait alors le sicilien, l’arabe et le français, mais ne parlait pas italien — un détail qu’elle rappelait souvent avec amusement, précisant d’ailleurs qu’elle avait eu, lors de son premier voyage à Venise, des difficultés de communication pour cette raison.

« Je suis née sous une bonne étoile », disait-elle, et elle avait bien raison. Vers l’âge de seize ou dix-sept ans, elle fut engagée pour un petit rôle dans Les Anneaux d’or, tourné à Mahdia. Le film remporta d’ailleurs le Youth Film Award du Meilleur court métrage pour la jeunesse au Festival de Berlin 1959. Bien que son apparition y soit brève, Claudia y bénéficie d’un gros plan sur son visage lumineux — peut-être ce sourire a-t-il convaincu Jacques Baratier et Omar Sharif d’aller l’attendre devant son lycée Paul Cambon à Tunis pour lui proposer un rôle dans Goha ? Peut-être bien !

Mais sa carrière prit véritablement son essor lorsqu’un hasard décisif changea sa vie : alors qu’elle aidait sa mère, membre d’une organisation caritative, lors d’une soirée de bienfaisance, Claudia fut poussée sur le podium et élue « la plus belle Italienne de Tunis ». Ce titre lui valut un voyage au Festival de Venise. Elle raconta plus tard qu’à Venise, elle se sentait un peu perdue, ne parlant pas encore italien, mais que ses racines tunisiennes lui avaient porté chance : elle portait alors des vêtements traditionnels tunisiens, comme un burnous, ce qui la distinguait des autres et attira l’attention des photographes. Cette visibilité lui permit d’apparaître dans plusieurs grands magazines, illustrés de magnifiques photos d’elle, qui contribuèrent à lancer son image et à attirer sur elle les regards du monde du cinéma.

Mineure à l’époque, elle avait besoin de l’autorisation de son père, qui, d’abord réticent, refusa de laisser partir sa fille seule à l’étranger. Finalement, il se rendit en Italie pour signer les contrats en son nom. C’est ainsi que débuta la carrière internationale de Claudia Cardinale.

Un autre témoignage émouvant fut celui de la grande Mouna Noureddine, qui, elle aussi, avait fait ses débuts dans Les Anneaux d’or puis dans Goha, mais dont la carrière n’avait pas pris la même dimension internationale. « Chacun son étoile ! », a-t-elle confié avec émotion et sourire.

Ce qui ressort avec force des deux documentaires projetés, c’est l’attachement viscéral de Claudia Cardinale à la Tunisie, un amour qu’elle tenait de ses parents et qu’elle a transmis à ses enfants. Elle leur parlait de ses origines, les emmenait souvent en Tunisie, leur faisait visiter différentes régions, en particulier Tozeur, qu’elle affectionnait pour le silence du désert et la sérénité des palmeraies. Elle disait aimer les palmiers parce qu’ils la rattachaient à son « chez elle ». Chez ses parents, même installés en Italie, la cuisine restait tunisienne : mloukhiya, couscous et autres plats traditionnels. Les racines de Claudia étaient profondément tunisiennes, et c’est en Tunisie qu’elle venait se ressourcer chaque fois qu’elle en ressentait le besoin.

Et le destin, une fois encore, a bouclé la boucle : ses tout premiers rôles furent dans des films tunisiens, et son dernier rôle l’aura également ramenée à sa patrie d’origine, dans L’Île du pardon (2022) de Ridha Behi — une conclusion symbolique pour celle qui fut toujours une femme du monde, mais avant tout, une fille de Tunis.

Neïla Driss



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Everyday Tunisians : Paysanne dans la ville tentaculaire

15. Dezember 2025 um 11:04

Paysanne, sur les marges de la ville, Zohra Abdelli prend chaque matin le chemin des champs.

Elle sème, cultive et moissonne, partage son temps entre les blettes, les radis et aussi la fameuse « gnaouia », ces gombos dont se délectent les gourmets.

Zohra Abdelli est une travailleuse agricole, généralement embauchée à la journée, contre un maigre salaire. Femme-courage, elle passe de longues journées sur les parcelles dont elle a la charge.

Appréciée de tous, Zohra Abdelli est à l’image de nombreuses Tunisiennes vivant à Bhar Lazreg, entre la ville tentaculaire et quelques oasis potagères.

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Aide humanitaire : Des responsables dont Sherifa Riahi comparaissent devant la justice

15. Dezember 2025 um 10:44

Accusés d’avoir facilité le séjour de migrants en situation irrégulière, des acteurs humanitaires et municipaux comparaissent devant la justice tunisienne.

La justice ouvre un procès très attendu visant d’anciens responsables de l’ONG Terre d’Asile et des élus municipaux de Sousse, poursuivis pour leur rôle dans l’aide humanitaire apportée à des migrants subsahariens. Au cœur de l’affaire, Sherifa Riahi, ex-directrice de Terre d’Asile Tunisie. La société civile et des ONG internationales réclament la libération des détenus.

Des acteurs humanitaires et municipaux devant la justice

Sherifa Riahi comparaît aux côtés de Yadh Bousselmi, directeur actuel de Terre d’Asile Tunisie, du directeur financier Mohamed Joo, ainsi que de l’ancien maire de Sousse Mohamed Ikbal Khaled et de son adjointe Imen Ouardani. Les faits reprochés s’inscrivent dans un partenariat conclu en 2022 entre la municipalité de Sousse et l’ONG.

Les prévenus sont poursuivis pour hébergement de personnes entrées illégalement sur le territoire, et pour facilitation de l’entrée, de la circulation ou du séjour irrégulier d’étrangers. Des accusations rejetées en bloc par la défense, qui affirme que les actions menées relevaient strictement de l’assistance humanitaire.

Pour Me Seiffallah Ben Meftah, avocat de Sherifa Riahi, « le dossier est vide sur le fond », a-t-il déclaré à rfi. Il affirme que «Terre d’Asile a déjà été blanchie dans cette affaire et juge incohérente la poursuite de ses salariés. Selon lui, l’issue judiciaire reste incertaine, même s’il se dit convaincu de l’innocence des accusés.

Un précédent récent alimente l’espoir des proches : deux cadres humanitaires travaillant sur la migration ont été libérés après deux ans de détention, décision perçue comme un signal positif.

Mobilisation de la société civile

Le procès intervient dans un contexte de mobilisation accrue de la société civile. Amnesty International qualifie la procédure de « procès fallacieux » et exige la libération de personnes détenues depuis un an et huit mois.

Selon l’ONG, les accusés sont poursuivis uniquement pour avoir fourni une aide et une protection vitales à des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants en situation de grande vulnérabilité.

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Affaire du syndicat judiciaire : Peine réduite pour Hattab Ben Othmane

15. Dezember 2025 um 09:48

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité de l’ancien secrétaire général du syndicat des agents et employés judiciaires, Hattab Ben Othmane, tout en révisant à la baisse la peine de prison prononcée en première instance.

La juridiction a également statué sur le sort de trois autres membres du syndicat poursuivis dans le même dossier. L’affaire porte sur des accusations à caractère financier et administratif liées à la gestion de la structure syndicale.

Peines réaménagées

Dans son arrêt, la Cour d’appel a maintenu la condamnation de Hattab Ben Othmane, greffier au Tribunal de première instance de Tunis, tout en procédant à une réduction de la peine privative de liberté, ramenée à dix ans et trois mois de prison, assortie de sanctions financières, rapporte Mosaique fm.

En décembre 2024, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis l’avait condamné à une peine de quatorze ans et trois mois de prison, ainsi qu’à des amendes financières de plus de 650.000 dinars.

La juridiction a également confirmé la condamnation de trois autres membres du syndicat. Pour l’un d’eux, la peine a été abaissée de cinq ans et trois mois à trois ans et trois mois d’emprisonnement. Un autre accusé a vu sa peine réduite à deux ans de prison, tandis qu’un quatrième prévenu a été condamné à trois ans et trois mois, conformément à la décision rendue en première instance.

Des poursuites liées à la gestion du syndicat

Les mis en cause ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont la spéculation immobilière, la collecte de fonds sans autorisation légale, ainsi que des faits de falsification de documents, de détention et d’usage de faux et d’autres infractions connexes.

Selon les éléments du dossier, ces faits seraient intervenus dans le cadre de la gestion administrative et financière du syndicat des agents et employés de la justice, période durant laquelle les prévenus occupaient des responsabilités syndicales.

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Inondations meurtrières au Maroc : Au moins 21 morts après des crues soudaines

15. Dezember 2025 um 08:56

Des inondations d’une rare violence ont frappé la ville côtière de Safi, au Maroc, à la suite de pluies torrentielles et concentrées en un laps de temps très court. Les crues soudaines ont surpris les habitants, provoquant un lourd bilan humain et d’importants dégâts matériels. Les autorités locales ont déclenché des opérations de secours d’urgence pour venir en aide aux sinistrés et sécuriser les zones touchées.

Des pluies diluviennes et une montée brutale des eaux

Selon les autorités locales, des précipitations exceptionnelles se sont abattues sur Safi en moins d’une heure, entraînant la montée soudaine des eaux dans plusieurs quartiers urbains. Des rues se sont transformées en torrents, emportant véhicules et piétons, tandis que des habitations et des commerces ont été envahis par les flots, notamment dans des zones densément peuplées proches des oueds.

Les services de protection civile font état d’au moins 21 décès, un bilan encore provisoire, ainsi que de dizaines de blessés pris en charge par les hôpitaux de la région. Des familles entières ont été surprises à leur domicile, certaines personnes ayant été piégées dans leurs véhicules ou dans des locaux en contrebas.

Mobilisation des secours et mesures d’urgence

Les équipes de la protection civile, appuyées par les forces de sécurité et les autorités municipales, ont été déployées toute la nuit pour rechercher d’éventuelles victimes, évacuer les habitants des zones à risque et rétablir la circulation sur les axes coupés. Plusieurs établissements scolaires et infrastructures publiques ont subi des dégâts, tandis que l’électricité et l’eau ont été temporairement interrompues dans certains quartiers.

Les autorités ont appelé les citoyens à la vigilance, les prévisions météorologiques faisant état d’un risque persistant de nouvelles précipitations dans la région.

Ces inondations surviennent dans un contexte marqué par des extrêmes climatiques de plus en plus fréquents au Maroc, alternant entre sécheresse prolongée et épisodes de pluies intenses.

Les spécialistes alertent sur la vulnérabilité accrue des zones urbaines face aux crues soudaines, appelant à un renforcement des dispositifs de prévention, d’aménagement et d’alerte précoce pour limiter l’impact de tels phénomènes à l’avenir.

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Gestern — 14. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

JCC 2025 – Une cérémonie d’ouverture sobre, tournée vers le cinéma et la Palestine

14. Dezember 2025 um 14:50

La 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui se déroule du 13 au 20 décembre 2025, a débuté hier soir au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture. Retransmise en direct sur la Télévision Tunisienne, la Radio Nationale Tunisienne et les différentes chaînes de la Radio Tunisienne, la cérémonie d’ouverture s’est distinguée par sa sobriété et son recentrage sur le cinéma. Aucun discours d’officiels n’a été prononcé, si ce n’est un mot de bienvenue du directeur général du festival, Tarak Ben Chaabane.

De nombreux invités ont d’ailleurs apprécié que la cérémonie n’ait pas duré longtemps et qu’elle ait échappé à la multitude de discours officiels habituels. Oui, c’est là un véritable atout : le cinéma devait être la seule vedette de la soirée. Par ailleurs, j’aurais personnellement aimé qu’en plus des deux chansons de Ziad Rahbani, il y ait eu une petite animation, une touche de fantaisie, comme cela avait été fait lors de la cérémonie d’ouverture des JCC 2021 — par exemple un sketch évoquant un film, ou une courte séquence humoristique. Cela aurait apporté une note de légèreté et de bonne humeur. En plus, il aurait été juste aussi d’ajouter une rubrique pour rendre hommage à tous les professionnels tunisiens du cinéma qui nous ont quittés cette année.

Une ouverture fluide et sans protocole

Confiée au maître de cérémonie Amine Ben Hamza, la soirée a été menée avec fluidité et retenue. Dès le début, le ton était donné : célébrer le cinéma, sans s’attarder sur les interventions protocolaires ou autres. Tarak Ben Chaabane n’est monté sur scène que vers le milieu de la cérémonie pour adresser un bref mot au public, fidèle à l’esprit des JCC, qui veulent remettre le film au centre de la scène.

La soirée a commencé par un hommage à Ziad Rahbani, compositeur et metteur en scène libanais disparu il y a quelques mois. Figure essentielle de la culture arabe, Ziad Rahbani laisse derrière lui une œuvre marquée par l’engagement et la modernité, que les JCC saluent à travers une programmation dédiée.

Juste après cet hommage, Amine Ben Hamza a présenté le film Palestine 36 d’Annemarie Jacir et annoncé la présence dans la salle de l’équipe, avant d’enchaîner avec la présentation des différents hommages et sections de cette 36ᵉ édition. Ce choix est rare, car lors des cérémonies inaugurales, on présente rarement le film dès le début de la soirée.

Les figures honorées de cette 36ᵉ édition

Amine Ben Hamza a annoncé les divers hommages qui viendront ponctuer la semaine. Fadhel Jaziri (1948-2025) est mis à l’honneur avec deux œuvres majeures : La Noce (1978), restauré et présenté pour la première fois en Tunisie, et Traversées (1982) de Mahmoud Ben Mahmoud, où il tient le rôle principal. Un hommage est aussi rendu à ce dernier, qui animera une master class sur son parcours et sa vision de cinéaste.

Une séquence vidéo a été consacrée à Claudia Cardinale. L’actrice sera célébrée lors d’une soirée spéciale le dimanche 14 décembre. Trois films accompagnent cet hommage : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de Mahmoud Ben Mahmoud, et Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri. Trois œuvres qui racontent, chacune à leur manière, une histoire d’amour durable entre une femme et sa terre natale.

Abdelaziz Ben Mlouka a reçu le Tanit d’honneur pour l’ensemble de son œuvre. Le trophée lui a été remis par le réalisateur Mohamed Dammak, précédé d’une vidéo retraçant son impressionnant parcours de producteur. Les JCC lui consacrent également un hommage à travers la projection de plusieurs films qu’il a produits, dont la version restaurée de Star Wars : Épisode I.

JCC 2025 
Ouverture
Abdelaziz Ben Mlouka
JCC 2025 – Abdelaziz Ben Mlouka et son Tanit d’Or d’honneur

Présentation des diverses sections et des jurys

La cérémonie a aussi permis de dévoiler les grandes lignes de cette édition. Carthage Pro accueille cette année vingt projets, confirmant la vocation du festival à soutenir la création arabe et africaine.

Les sections compétitives ont ensuite été introduites : quarante-deux films représentant dix-neuf pays se disputeront les Tanit dans les trois compétitions officielles.

Les membres des divers jurys ont été présentés. Ceux de la compétition des longs métrages de fiction sont montés sur scène, présidée par la réalisatrice palestinienne Najwa Najjar. Diplômée en sciences politiques et en cinéma, Najwa Najjar a signé plusieurs documentaires et longs métrages (Pomegranates and Myrrh, Eyes of a Thief, Between Heaven and Earth). À ses côtés siègent Jean-Michel Frodon, Lotfi Achour, Kantarama Gahigiri et Lotfi Bouchouchi.

JCC 2025 
Ouverture
Jury compétition Longs métrages de fiction
JCC 2025 – Les membres du Jury compétition Longs métrages de fiction

La Tunisie mise en avant comme terre de tournage

Une vidéo consacrée aux tournages réalisés en Tunisie a ensuite été projetée, mêlant extraits de films et témoignages d’artistes, dont celui d’Antonio Banderas. Le montage mettait en valeur les paysages et les atouts du pays, avant de se conclure par une mention intrigante : l’existence d’un « guichet unique » pour le cinéma. Est-ce déjà une réalité ou simplement un vœu ? La question reste ouverte.

Un film d’ouverture porteur de résistance : Palestine 36

L’équipe du film est ensuite montée sur scène pour le présenter. La réalisatrice Annemarie Jacir a raconté les conditions extrêmement difficiles du tournage : « Nous avons construit un immense décor avec des techniciens palestiniens. La guerre a commencé et tout a été détruit. Nous avons tout reconstruit, non pas pour le cinéma, mais pour montrer que nous sommes debout, que nous aimons la vie et que nous ne nous laisserons pas abattre. » Elle a conclu en remerciant la Tunisie et les JCC pour leur accueil. Palestine 36 a été choisi par la Palestine pour la représenter aux Oscars.

Le film retrace le parcours de Yusuf, un jeune homme partagé entre son village et Jérusalem en 1936, au moment où la révolte contre le mandat britannique éclate. Il interroge la mémoire et la résistance à travers un récit à la fois historique et profondément humain. Son casting réunit, autour de Dhafer L’Abidine, Hiam Abbass, Kamel El Basha, Saleh Bakri, Yasmine Al-Massri, Jeremy Irons, Liam Cunningham et Billy Howle.

JCC 2025 
Ouverture Palestine 36
JCC 2025 – L’équipe du film d’ouverture « Palestine 36 »

Un public qui reste pour le film

Fait rare : à l’issue de la cérémonie, la majorité du public est restée pour assister à la projection du film d’ouverture. Habituellement, beaucoup quittent la salle avant le début de la projection. Cette fois, presque personne n’est parti. Pourquoi ? Était-ce l’envie de découvrir un film dont on a tant parlé ? Par solidarité avec la Palestine ? Ou simplement parce qu’il n’y avait pas de soirée after party ?

Les questions restent ouvertes. Mais ce moment inattendu — une salle pleine qui choisit de rester pour regarder un film — résume à lui seul l’esprit des JCC 2025 : un festival recentré sur le cinéma, sur la mémoire et sur la dignité.

Neïla Driss

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Tourisme : Afflux record de visiteurs algériens à Jendouba

14. Dezember 2025 um 14:45

Les trois postes frontaliers terrestres de la région de Jendouba – Melloula, Bebouch et Jelil – ont enregistré un afflux record de visiteurs algériens avant-hier vendredi. Plus de 13 000 visiteurs ont franchi ces postes en une seule journée, sur un total de 100 000 touristes algériens accueillis depuis le début du mois. Cela représente une hausse de plus de 95 % par rapport à la même période l’an dernier, rapporte l’agence TAP.

Depuis le début de l’année et jusqu’à samedi dernier, plus de 1,5 million de touristes algériens ont été recensés à ces postes frontaliers, et le total annuel pourrait atteindre 1,6 million, selon le délégué régional du tourisme, Issa Marouani.

Durant les dix premiers jours de ce mois, plus de 4 000 visiteurs ont séjourné dans différentes unités touristiques, cumulant plus de 7 500 nuits passées. Depuis le 1er janvier jusqu’au 10 décembre, le nombre total de touristes accueillis dans la région de Jendouba dépasse 231 000.

Attractivité de la région

Selon des témoins et des touristes algériens, cette augmentation s’explique par deux facteurs principaux. Le premier tient aux avantages accordés par l’Algérie à ses citoyens, notamment la possibilité de bénéficier d’une allocation voyage de 750 euros par an, à condition de ne pas retourner dans leur pays avant une semaine. Le second facteur concerne l’attractivité de la région touristique de Tabarka et Ain Draham, réputée pour ses richesses naturelles, environnementales, sanitaires et sportives.

L’offre d’hébergement dans la région devrait se renforcer l’année prochaine avec la finalisation de trois projets hôteliers – comprenant un hôtel cinq étoiles et deux résidences – qui offriront environ 8 000 lits supplémentaires. À cela s’ajoutera le développement futur de la zone touristique d’Oulad Hilal, qui remplacera le projet de la région d’Altal, suspendu pour des raisons administratives liées à l’acquisition foncière.

Selon les rapports officiels, les intentions d’investissement dans le secteur touristique à Tabarka dépassent 600 millions de dinars pour l’année prochaine, avec la création de trois hôtels cinq étoiles. Des investisseurs locaux et étrangers ont exprimé leur intérêt pour profiter du potentiel de la région et de ses nombreuses ressources naturelles et touristiques.

Lire aussi : Pourquoi des bus touristiques algériens sont bloqués depuis plusieurs jours à la frontière tuniso-algérienne ?

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Accidents de la route en Tunisie : Les jeunes, les plus touchés

14. Dezember 2025 um 11:49

Une récente étude de l’Observatoire National de la Sécurité Routière révèle que les accidents de la route continuent de toucher majoritairement les jeunes en Tunisie. La tranche d’âge de 18 à 44 ans représente 51 % des victimes, mettant en évidence le lien entre comportements à risque et jeunesse.

L’étude, basée sur l’observation de plus de 43 000 voitures et 14 000 motos, montre que les 18-24 ans ne respectent pas toujours les limitations de vitesse et que 86,5 % d’entre eux utilisent leur téléphone portable en conduisant. Chaque année, cette tranche d’âge enregistre 500 décès, contre 180 pour les 45-59 ans et 255 pour les plus de 60 ans.

Parmi les conducteurs de voitures, 49 % ne portent pas la ceinture de sécurité, 40 % ne respectent pas les limitations de vitesse et 11 % utilisent leur téléphone au volant. Pour les motocyclistes, 87 % ne portent pas de casque, ce qui a entraîné 434 décès depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre.

Le casque, indispensable pour les motards

L’étude précise également que 375 victimes ont été tuées dans des accidents de véhicules, 257 piétons et 25 cyclistes. Elle souligne qu’il est possible de sauver la vie d’une personne sur quatre en respectant les mesures de protection de base.

Le port de la ceinture réduit le risque de décès de 50 % pour les sièges avant et de 75 % pour les sièges arrière, permettant ainsi de sauver entre 91 et 105 passagers chaque année. Le casque, indispensable pour les motards, réduit le risque de mortalité de 40 à 70 %, ce qui pourrait sauver entre 151 et 208 motards par an.

Cette étude rappelle l’importance des mesures de sécurité routière pour limiter le bilan humain et protéger les usagers, en particulier les jeunes, les plus exposés aux accidents.

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Au moins 10 morts dans une fusillade à Sydney

14. Dezember 2025 um 11:14

Sydney a été le théâtre d’une tragédie dimanche 14 décembre 2025, lorsqu’une fusillade de masse a éclaté sur la célèbre plage de Bondi, en plein déroulement d’une célébration de Hanoucca. Selon les autorités, plusieurs dizaines de coups de feu ont été tirés, faisant au moins 10 morts et de nombreux blessés.

La police de Nouvelle‑Galles du Sud a annoncé l’arrestation de deux hommes en lien avec l’attaque. Les forces de l’ordre ont exhorté les habitants à éviter la zone et à rester vigilants alors que l’enquête se poursuit pour déterminer les motivations des auteurs.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a exprimé sa consternation et sa solidarité avec les victimes et leurs familles. Des responsables internationaux, notamment israéliens, ont également condamné l’attaque, compte tenu du contexte de l’événement religieux.

Un acte criminel grave

À ce stade, les autorités considèrent la fusillade comme un acte criminel grave, avec une possibilité de dimension terroriste. Les enquêtes sont en cours pour confirmer le mobile exact et prévenir tout risque supplémentaire.

Cet événement rappelle la vulnérabilité des lieux publics face aux attaques armées et relance le débat sur la sécurité dans les grandes villes australiennes.

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Quand la fille de Marzouki s’invite dans le débat politique tunisien depuis l’étranger

14. Dezember 2025 um 10:59


L’intervention récente de Myriam Marzouki sur la chaîne européenne ARTE n’est pas passée inaperçue. Invitée de l’émission 28 minutes, la metteuse en scène franco-tunisienne a livré une lecture sévère de la situation politique et des libertés en Tunisie, à l’occasion d’un débat consacré à l’héritage de la révolution de 2011. Une prise de parole qui soulève des interrogations sur la frontière entre engagement artistique et ingérence politique.

Connue avant tout pour son travail théâtral, Myriam Marzouki s’exprimait officiellement en tant qu’artiste, venue présenter une création inspirée de l’histoire récente de la Tunisie. Toutefois, son discours a largement dépassé le cadre culturel. Elle a évoqué un rétrécissement des libertés publiques, affirmé que l’opposition politique était aujourd’hui muselée et dressé un tableau sombre du climat politique tunisien, devant un public européen. « On est revenu aux années Ben Ali », a-t-elle meme dénoncé.

Cette posture interroge d’autant plus que Myriam Marzouki n’est pas une intervenante neutre dans le débat tunisien. Elle est la fille de Moncef Marzouki, ancien président de la République et figure centrale de la transition post-2011, aujourd’hui opposant au pouvoir en place. Dès lors, sa prise de position sur une chaîne étrangère peut difficilement être dissociée de cet héritage politique, même si elle s’en défend implicitement.

Internationaliser un débat politique sensible ?

La question n’est pas tant celle du droit à la critique, légitime dans toute démocratie, que celle du lieu et du cadre de cette critique. S’exprimer sur un plateau européen, face à un public peu familier des complexités internes tunisiennes, contribue à internationaliser un débat politique sensible. Cela pose la question du regard porté de l’extérieur sur la Tunisie, souvent résumé à travers le prisme des libertés et des reculs démocratiques, au détriment d’analyses plus nuancées.

Certains observateurs estiment que ce type de discours participe à une forme de surplomb moral, où la Tunisie est constamment jugée depuis l’étranger, sans prise en compte suffisante de ses contraintes économiques, sociales et institutionnelles. D’autres y voient une continuité entre engagement artistique et militantisme politique, assumée mais rarement interrogée dans l’espace médiatique européen.

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Crise oléicole en Tunisie : Des agriculteurs suspendent la récolte des olives

14. Dezember 2025 um 10:26

Plusieurs agriculteurs tunisiens ont suspendu ou boycotté la récolte des olives au cours de la campagne oléicole 2025-2026, dénonçant l’effondrement des prix proposés par les huileries et estimant que les tarifs ne couvrent pas leurs coûts de production. Cette situation, qui met en danger la saison agricole et les revenus des producteurs, a motivé une réaction formelle du Parlement.

Les prix de l’huile d’olive proposés actuellement dans les huileries se situent selon l’Office national de l’huile entre 11 et 14 dinars le litre, selon la qualité et la région. Pour de nombreux agriculteurs, ces niveaux restent trop bas pour couvrir les coûts de production et assurer une marge viable ; certaines exploitations envisagent même de suspendre totalement la cueillette tant que les conditions de vente ne s’améliorent pas.

Cette pression sur les prix intervient alors que la Tunisie connaît une importante production oléicole : la précédente campagne 2024-2025 avait déjà atteint une production estimée à 340 000 tonnes, entraînant une baisse des prix sur le marché intérieur.

Selon des sources du secteur, cette baisse des prix a conduit certains producteurs à retarder ou arrêter la récolte, estimant qu’il est économiquement non viable de vendre leur production à des prix inférieurs au coût de revient. Cette situation n’est pas nouvelle : lors de la campagne précédente, le taux d’avancement de la récolte était limité, avec un impact direct sur la qualité et le volume final des huiles produites.

Répercussions sur la récolte

Face à l’ampleur de la crise, la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’eau et de la pêche de l’Assemblée des représentants du peuple a adressé une lettre appelant à une réunion d’urgence avec le gouvernement. Cette séance, prévue pour le 15 décembre 2025, doit réunir des représentants des ministères de l’Agriculture, des Finances et du Commerce pour analyser les causes de l’effondrement des prix et identifier des mesures rapides afin de stabiliser le secteur.

Les parlementaires ont qualifié la situation de menace pour la paix sociale dans les régions rurales, insistant sur la nécessité d’un examen approfondi des politiques de fixation des prix et des mécanismes de soutien aux agriculteurs.

Outre la contestation des prix, le secteur oléicole tunisien fait face à des défis plus larges, notamment l’accroissement des volumes exportés mais une baisse des recettes d’exportation due à la diminution des prix sur les marchés internationaux. Entre novembre 2024 et mars 2025, par exemple, malgré une hausse des exportations, les revenus ont chuté d’environ 25,8 %, illustrant bien la pression sur les marges des producteurs.

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Le gouvernement lance officiellement la fusion Dar Assabah–SNIPE La Presse

14. Dezember 2025 um 10:18

Le gouvernement a autorisé le transfert de l’ensemble des actions de Dar Assabah au profit de la SNIPE La Presse, ouvrant officiellement la voie à la fusion des deux institutions et à la création d’un pôle public unifié de la presse écrite.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé samedi matin, au palais de la Kasbah, une séance de travail ministérielle consacrée au dossier de la fusion entre la Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de distribution et de publicité « Dar Assabah » et la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition « SNIPE La Presse ».

À l’issue de la réunion, il a été décidé, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, d’autoriser la SNIPE La Presse à acquérir l’intégralité des actions de Dar Assabah pour le dinar symbolique. Cette opération s’inscrit dans le cadre juridique du processus de fusion entre les deux entreprises publiques de presse.

Un second feu vert a également été accordé à la SNIPE La Presse pour engager formellement la procédure de fusion par absorption de Dar Assabah, conformément à la législation et aux réglementations en vigueur.

Vers une institution médiatique nationale unifiée


La cheffe du gouvernement a souligné que ce processus de fusion constitue une étape décisive vers la reconstruction d’une institution médiatique nationale unifiée, plus solide et plus apte à assurer sa pérennité. Elle a appelé à l’élaboration d’un programme global de restructuration visant la réforme de la nouvelle entité, l’amélioration de ses performances et la garantie de la continuité de ses publications.

Ce programme devra notamment porter sur le renforcement de la gouvernance interne, la mise en place de mécanismes organisationnels adaptés, le développement des activités et des moyens de production, ainsi que sur la modernisation et la transformation numérique, y compris la numérisation des archives. Un plan d’affaires prospectif, assorti d’un calendrier précis de mise en œuvre, devra également être élaboré.

Lors de l’ouverture de la séance, Sarra Zaâfrani Zenzri a rappelé les orientations du président de la République, Kaïs Saïed, concernant le secteur des médias publics, en particulier la presse écrite. Elle a fait référence aux deux visites effectuées par le chef de l’État aux sièges de la SNIPE La Presse et de Dar Assabah, les 11 mars et 16 juin 2023, au cours desquelles il avait insisté sur la nécessité de sauver les deux institutions par leur fusion et leur restructuration.

Lire aussi : Tunisie : Kais Saied met l’accent sur le rôle qui incombe aux médias publics

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Diplômes universitaires : L’Université de Carthage bascule vers l’authentification 100% numérique

13. Dezember 2025 um 13:00

L’Université de Carthage franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses services administratifs avec le lancement d’une plateforme numérique dédiée à la vérification des diplômes.

Désormais, toute opération d’authentification des documents délivrés par l’université devra obligatoirement passer par ce canal officiel. Cette initiative vise à renforcer la fiabilité des procédures tout en simplifiant les démarches pour les usagers.

Une plateforme unique pour la validation des diplômes

Accessible depuis le portail officiel de l’Université de Carthage, la nouvelle plateforme permet de confirmer en ligne l’authenticité des diplômes émis par l’institution. Le service s’adresse aussi bien aux étudiants et diplômés qu’aux enseignants, au personnel administratif, ainsi qu’aux organismes publics, privés ou aux particuliers ayant besoin d’une vérification formelle.

Conçue pour offrir un haut niveau de sécurité, la plateforme assure un traitement rapide des demandes et limite les risques de fraude documentaire, dans un contexte où la reconnaissance des diplômes constitue un enjeu croissant, notamment à l’international.

Procédure dématérialisée et validation en deux étapes

Pour accéder au service, l’utilisateur est tenu de créer un compte personnel et de renseigner les informations demandées. Une fois inscrit, il peut déposer une demande d’authentification et joindre plusieurs documents numériques, dans la limite fixée par la plateforme.

Chaque dossier est soumis à un double contrôle. La première validation est assurée par l’établissement ayant délivré le diplôme, avant une confirmation finale par l’Université de Carthage. À l’issue du traitement, le demandeur est informé de l’avancement de sa requête par courrier électronique et via son espace personnel. Un rendez-vous lui est ensuite communiqué pour la récupération du dossier.

Simplification administrative et transparence renforcée

Annoncé via les canaux officiels de l’université, ce dispositif s’inscrit dans une stratégie globale de digitalisation des services universitaires. L’objectif est de réduire les délais de traitement, de limiter les déplacements physiques et d’améliorer la traçabilité des demandes.

À travers cette plateforme, l’Université de Carthage entend instaurer un cadre plus transparent et plus fiable pour l’authentification des diplômes, tout en répondant aux exigences croissantes des administrations et des employeurs en matière de vérification des parcours académiques.

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Aéronautique et spatial : La Tunisie renforce sa visibilité au grand rendez-vous de Hambourg

13. Dezember 2025 um 12:49

La Tunisie a pris part au Forum de l’aviation de Hambourg, l’un des événements majeurs du secteur en Europe, afin de consolider son positionnement comme plateforme industrielle et technologique crédible dans l’aérospatial.

Cette présence a servi de vitrine pour promouvoir le savoir-faire national auprès des acteurs internationaux de la filière. L’objectif est clair : attirer de nouveaux investissements et s’insérer durablement dans les chaînes de valeur mondiales.

Une présence ciblée dans un forum stratégique

Organisé sur deux jours autour des enjeux de résilience, de transformation numérique et de durabilité, le Forum de l’aviation de Hambourg a réuni plus d’un millier de professionnels issus de l’ensemble de l’écosystème aéronautique mondial.

Dans ce cadre, la participation tunisienne a été pensée comme une opération de positionnement stratégique, misant sur les échanges directs et les rencontres professionnelles.

L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia), à travers sa représentation en Allemagne, a multiplié les contacts et les rencontres B2B afin de faire connaître les capacités industrielles tunisiennes et d’identifier de nouvelles opportunités de partenariat.

Un écosystème mis en avant avec le GITAS

Cette démarche s’est appuyée sur une coordination étroite avec le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), dont la forte présence a permis de donner une visibilité collective au secteur. Le stand du groupement a constitué un point de convergence pour des échanges avec des donneurs d’ordre, des équipementiers et des décideurs industriels.

La délégation tunisienne a mis en avant un secteur désormais structuré autour de l’ingénierie, de la production industrielle et des activités de maintenance. Aujourd’hui, l’écosystème national regroupe plus de 80 entreprises, majoritairement tournées vers l’export, et génère plus de 20 000 emplois directs.

Le capital humain comme argument central

Au-delà des infrastructures et des capacités industrielles, l’accent a été mis sur la qualité du capital humain tunisien. Les intervenants ont souligné le rôle des écoles d’ingénieurs et des centres de formation spécialisés, qui alimentent le secteur en compétences qualifiées et adaptables aux standards internationaux.

Cet argument constitue l’un des piliers de l’attractivité tunisienne, dans un contexte mondial marqué par une forte concurrence pour les talents et les investissements technologiques.

Cap sur les Rencontres Aérospatiales de Tunis

Le forum a également servi de tremplin pour la promotion des prochaines Rencontres Aérospatiales Tunisie, prévues à Tunis du 7 au 9 juillet 2026. FIPA-Tunisia et le GITAS ont profité de l’événement pour inviter les participants internationaux à cette convention B2B, présentée comme un nouveau temps fort pour connecter l’écosystème tunisien aux marchés mondiaux.

La participation tunisienne a enfin été ponctuée par la visite officielle du Consul de Tunisie à Hambourg, qui a salué l’importance de cette présence pour soutenir la dynamique de développement et de rayonnement du secteur aérospatial national.

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Huile d’olive : L’État ajuste ses leviers pour sécuriser le déroulement de la campagne

13. Dezember 2025 um 11:45

Les ministères de l’Agriculture et du Commerce ont tenu une réunion de travail conjointe consacrée au suivi de la campagne de l’huile d’olive, à un moment clé du cycle de production.

Présidée par les deux ministres concernés, la rencontre a porté sur l’évolution des opérations de collecte, de stockage et d’exportation. L’objectif affiché est d’anticiper les tensions liées à un volume de production élevé et d’assurer l’équilibre du marché tout en protégeant les producteurs.

Avancement de la récolte et état du marché

Les données présentées lors de la réunion font état d’un avancement de la récolte avoisinant le quart de la production attendue. Les échanges ont porté sur le niveau de la demande, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export, ainsi que sur les volumes actuellement stockés dans les huileries. L’évolution des prix, aux plans national et international, a également été examinée afin d’évaluer les marges de manœuvre disponibles pour la régulation du secteur.

Pression sur les huileries et rôle régulateur de l’État

Les professionnels de l’export ont salué l’intervention de l’Office national de l’huile, appelé à jouer un rôle central dans l’absorption des volumes issus d’une campagne qualifiée d’exceptionnelle. Selon eux, la mobilisation de l’Office constitue un facteur clé pour stabiliser le marché et éviter une saturation préjudiciable aux producteurs.

Les représentants des huileries ont, pour leur part, alerté sur l’augmentation continue des stocks, dans un contexte où le rythme de production devrait encore s’accélérer dans les semaines à venir, correspondant au pic de la saison. Cette situation impose, selon eux, des solutions rapides afin de garantir la continuité des opérations de transformation.

Appui financier et garanties pour les acteurs du secteur

Les établissements bancaires présents ont réaffirmé leur engagement à accompagner l’ensemble de la filière. Ils se sont déclarés disposés à mettre en place des mécanismes de financement adaptés au profit des agriculteurs, des huileries et des exportateurs, afin de soutenir la fluidité des opérations et de prévenir les blocages liés à la trésorerie.

Les deux ministres ont, de leur côté, insisté sur la priorité nationale que représente la protection des producteurs, en particulier les petits exploitants. Ils ont souligné la nécessité de lever les obstacles rencontrés par les huileries, afin de garantir le bon déroulement de la campagne dans des conditions jugées équitables et soutenables.

À l’issue de la réunion, plusieurs décisions opérationnelles ont été actées. Les autorités ont donné le feu vert au lancement effectif du programme national de stockage de l’huile d’olive, déjà validé lors d’une réunion ministérielle antérieure dédiée à la préparation de la campagne. Il a également été décidé de lancer une action de promotion de l’huile d’olive conditionnée sur le marché intérieur.

Par ailleurs, une coordination renforcée avec le secteur bancaire sera engagée afin d’examiner les dispositifs de financement du stock détenu par les huileries. Les participants ont enfin insisté sur la nécessité de préserver l’image et la valeur de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux, considérée comme un enjeu stratégique pour l’économie agricole nationale.

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La liaison ferroviaire Annaba – Tunis remise sur les rails avec trois dessertes hebdomadaires

13. Dezember 2025 um 10:57

Après plusieurs années d’interruption, la ligne ferroviaire reliant Annaba à Tunis reprend officiellement du service, rétablissant un axe historique de circulation entre l’Algérie et la Tunisie. Cette reprise marque une étape concrète dans la relance de la mobilité transfrontalière. Le trafic s’effectuera selon un rythme régulier, avec trois allers-retours programmés chaque semaine.

Un itinéraire transfrontalier structuré

Selon le quotidien algérien « L’Expression », la remise en exploitation de la ligne Annaba-Tunis s’accompagne d’un calendrier fixe visant à assurer la stabilité du service. Les trains au départ de l’est algérien desservent plusieurs villes avant d’entrer en territoire tunisien, reliant ainsi des pôles urbains et régionaux clés des deux pays. Le trajet inverse est assuré selon la même fréquence, permettant une continuité de circulation tout au long de la semaine.

Cette organisation vise à répondre à une demande ancienne des voyageurs, qu’ils soient des familles, des professionnels ou des touristes, tout en redonnant au rail un rôle central dans les déplacements régionaux.

Des contrôles frontaliers réorganisés

Dans le cadre de cette reprise, les autorités ont procédé à une nouvelle répartition des procédures de contrôle afin de réduire les délais aux frontières. Les formalités sont désormais effectuées dans des gares spécifiques de part et d’autre de la frontière, selon le sens du voyage, avec pour objectif d’éviter les encombrements et de fluidifier le passage des voyageurs.

Cette réorganisation s’inscrit dans une logique d’amélioration de l’expérience des usagers et de simplification des procédures douanières et administratives.

Une relance inscrite dans une dynamique bilatérale

La réouverture de la ligne Annaba-Tunis intervient dans un contexte de rapprochement renforcé entre Alger et Tunis dans le domaine des transports. Des échanges récents entre responsables des deux pays ont permis de faire le point sur plusieurs projets communs, notamment la remise en service progressive d’autres liaisons ferroviaires transfrontalières.

Au-delà du rail, les discussions portent également sur la modernisation des infrastructures, la réduction des temps de parcours, l’examen de nouvelles connexions maritimes et le renforcement de la coopération technique dans le secteur aérien.

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