Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 07. Juni 2025Haupt-Feeds

Samir Chaari, armurier dans les souks de Sfax

07. Juni 2025 um 13:32

À Sfax, de père en fils, les Chaari sont armuriers à l’image du patriarche Ali, de ses deux enfants Mahmoud et Mohamed ainsi que de Samir, le fils de ce dernier.

Dans son atelier mitoyen du fondouk des Forgerons, Samir est entouré de mille et une pièces dont il sait l’usage exact de chacune. Seul lui sait se mouvoir dans ce capharnaüm où des crosses de fusil côtoient des socs de charrue.

Samir jongle avec les objets et les souvenirs des souks qui l’entourent. Parfois, il retrouve la mémoire des armuriers qui étaient nombreux à Sfax et à Tunis où il se rendait souvent. Entre la rue de la Commission et le souk des Armes, il remonte les artères de la capitale jusqu’à l’échoppe du serrurier Buffa à la rue de Finlande.

Disert et patient, Samir aime raconter la saga familiale et les évolutions de son art qu’il continue chaque jour à remettre sur le métier sur lequel des générations de Chaari ont travaillé.

Dans son atelier des souks de Sfax, Samir Chaari assemble, répare et transmet l’héritage des anciens armuriers – Photo: HB.











L’article Samir Chaari, armurier dans les souks de Sfax est apparu en premier sur webdo.

À Chebiket Tozeur, la mtabga de Naouia

07. Juni 2025 um 13:16

Le prénom Naouia est le plus beau qu’une enfant du sud puisse porter. Née une nuit pluvieuse, Naouia a été ainsi nommée en référence à la pluie que nous désignons par le terme « naou ».

C’est à Chebika, sur la route des oasis de montagne, que vit et travaille Naouia. Elle tient un minuscule restaurant où elle confectionne des galettes de mtabga qu’elle apprête avec beaucoup de savoir-faire.

Quelques tabourets entourent un établi où s’active la maîtresse des lieux. Pétrissant la pâte avant de la cuire et la garnir, Naouia enchaîne les gestes efficaces et veille sur le feu et les aliments.

À l’image d’une pizza bédouine, la mtabga de Naouia est croquante à souhait, avec une farce qui marie plusieurs saveurs. Toute la journée, les visiteurs de Chebika et sa cascade encaissée dans la montagne calcaire, prennent une pause gourmande aux bons soins de Naouia.

À la tête de sa micro-entreprise, cette dernière s’active avec l’énergie de l’espoir et, une galette après l’autre, concrétise son projet qui aussi modeste soit-il, lui donne des ailes et offre un repère accueillant aux nombreux touristes de passage.

L’article À Chebiket Tozeur, la mtabga de Naouia est apparu en premier sur webdo.

Myriam, la battante de Tijma Matmata

07. Juni 2025 um 13:00

Myriam vit avec son époux Touati dans une maison troglodyte au seuil de Matmata, au lieu-dit Tijma. Avec quatre enfants devenus grands, le couple travaille d’arrache-pied et à longueur de journée.

Alors que Touati est plongé dans des activités agricoles, avec entre autres des abeilles et du miel, Myriam est à l’image d’une reine, laborieuse et essentielle. Elle cuit son propre pain dans un four tabouna, prépare les repas et a toujours un ouvrage en cours sur son métier à tisser.

Vêtue d’une melia traditionnelle, elle accueille également touristes et voyageurs de passage dans son houch. À chaque visiteur, elle offre du thé vert et du pain frais qui sera trempé dans le miel et l’huile d’olive.

Avec un sens inné de l’hospitalité, Myriam est à l’image de ce que pourrait être le tourisme dans nos terroirs : simple, accueillant et chaleureux. Peu importent les étoiles et les fourchettes, l’essentiel est bel et bien dans la rencontre et pour Myriam, quelques gains aussi modestes soient-ils permettront à toute une famille d’aspirer à mieux.

J’aime profondément cet accueil modeste et authentique et à mes yeux, Myriam est une ambassadrice qui avec éloquence, confirme notre esprit d’ouverture ainsi qu’un sens admirable de l’entreprenariat.

À Tijma, Myriam et Touati forment un duo solidaire : elle tisse et accueille, lui cultive et récolte le miel – Photo: HB.











L’article Myriam, la battante de Tijma Matmata est apparu en premier sur webdo.

Les câpres du cimetière marin de Sidi Bou Said

07. Juni 2025 um 12:50

C’est au cimetière marin de Sidi Bou Said que Moncef vient souvent se recueillir sur les tombes des ancêtres.

Un œil sur les sépultures et l’autre scrutant le large, il dépose des graines de millet et verse de l’eau sur les tombes repassées à la chaux blanche.

Salah profite de ces moments, lorsque la saison le permet, pour cueillir des câpres sur les arbrisseaux qui en portent.

Entre cueillir et se recueillir, il trouve un juste équilibre au mitan du cimetière qui, comme le phare, surplombe une falaise qui se jette dans la mer.

L’article Les câpres du cimetière marin de Sidi Bou Said est apparu en premier sur webdo.

Salah, le robavecchia de la rue Kahia

07. Juni 2025 um 12:36

Il arpente les rues de la médina, chante à tue-tête et attend que les portes s’entrouvrent pour négocier ses marchandises. Salah Ayari, originaire de Makthar, est l’un des derniers robavecchia de la médina de Tunis.

Toujours gai, il récite des poèmes à qui veut bien l’entendre et sait parler chiffons avec les dames du quartier. Sa poussette devant lui, il rayonne entre Bab Souika et Halfaouine, rêve des montagnes de Bargou et des terroirs de Siliana.

Il échange des vieilles fringues contre des verres et des bibelots, marchande fermement et tente de dénicher la bonne affaire qui lui fera gagner plus que l’ordinaire. Salah ne se lasse jamais des poèmes qu’il connaît par cœur et des ruelles qu’il sillonne à longueur d’année.

Comme un lutin, il sautille d’une houma à l’autre, toujours précédé d’un sonore « robavecchia », son sésame pour toutes les portes de la médina.

L’article Salah, le robavecchia de la rue Kahia est apparu en premier sur webdo.

Martina : Tchèque et Tunisienne

07. Juni 2025 um 12:28

Martina est connue de tous les fidèles de la pâtisserie Boukaouana, rue Mokhtar Attia à Tunis. Avec son époux Sami, elle anime ce lieu apprécié par tous les amateurs de citronnade et de sirop d’orgeat.

Née à Znojmo, l’une des plus belles villes tchèques, Martina vit en Tunisie depuis plusieurs décennies, parle parfaitement le dialecte tunisien et connaît sur le bout des doigts, les gâteaux traditionnels : anis, boulou et croquant.

Entre les macarons aux amandes et les pains au sorgho, Martina jongle avec les saveurs et conjugue ses racines tchèques avec ses couleurs tunisiennes.

L’article Martina : Tchèque et Tunisienne est apparu en premier sur webdo.

Les Chaouachi, bouchers de père en fils

07. Juni 2025 um 12:18

À la rue Charles de Gaulle, la boucherie Chaouachi est la bonne adresse par excellence. Ayant succédé à Mohamed, leur père établi en ces lieux en 1957, Sami et Oussama y officient depuis plusieurs décennies.

Connaissant leur partition à merveille, ils sont au service de leur clientèle tôt le matin. Découpant la viande avec habileté, offrant le meilleur salami de bœuf de Tunis et hachant la viande destinée aux merguez, les frères Chaouachi sont infatigables et inséparables.

Continuant l’effort engagé par leur père et aussi leurs aïeux des familles Chaouachi et Ben Zarkouna, Oussama et Sami rayonnent bien au-delà du Marché central et du quartier où se trouve leur boucherie.

Toujours impeccables et souriants, les frères Chaouachi sont derrière leur comptoir et, au nom de l’excellence, donnent le meilleur d’eux-mêmes à chaque instant.

L’article Les Chaouachi, bouchers de père en fils est apparu en premier sur webdo.

Olfa et les arabesques de Hammam Dhab

07. Juni 2025 um 10:01

Non loin de Sidi Mahrez, la rue de l’Or veille sur son hammam légendaire. Dans le dense réseau de ruelles qui entourent Bab Souika, on continue à se raconter la mythique chevelure de la jeune femme engloutie dans les abysses du bain maure.

Olfa connaît cette histoire à la perfection et la rapporte parfois aux passants qui s’arrêtent pour admirer la porte multicolore du hammam désaffecté. Cette légende qui donne des frissons, elle la tient de sa mère Fadhila qui l’a entendue de la voix de sa propre mère.

Olfa est esthéticienne, spécialiste de henné, harkous et coiffure. Elle pare les mains des jeunes mariées, d’arabesques et de pointillés. Tous les jours elle délaisse son salon qui est à proximité pour un petit établi juste à côté de l’ancien hammam.

Accompagnée de sa fille Rahma, elle passe quelques heures à deviser avec les visiteurs de la zaouia voisine, leur offre des bonbons et toujours, virtuose du tatouage éphémère, dessine sur les mains des belles, les calligraphies du bonheur.

L’article Olfa et les arabesques de Hammam Dhab est apparu en premier sur webdo.

❌
❌