Il y a des victoires qui vont bien au-delà des médailles. Celle remportée par la sélection tunisienne féminine de para-athlétisme, lors du 1er Grand Prix féminin à Olomouc, en République tchèque, en est une. Avec dix médailles dont sept en or, nos athlètes n’ont pas simplement dominé la compétition : elles ont imposé une vision, un modèle, une force de caractère inébranlable.

Raoua Tlili, Maroua Brahmi, Sonia Mansour, Raja Jebali… Ce sont plus que des noms, ce sont des symboles. Des athlètes que le monde nous envie et qui, loin des projecteurs du sport spectacle, construisent discrètement un palmarès impressionnant. Elles incarnent la résilience, l’excellence et l’engagement, dans un pays où le para-sport peine encore à obtenir la reconnaissance qu’il mérite.

Ce que ces femmes accomplissent mérite d’être vu, soutenu, célébré. À l’heure où les discours sur l’inclusion, l’égalité des chances et la valorisation du sport féminin se multiplient, la Tunisie possède déjà ses héroïnes. Et pourtant, trop souvent, leurs performances passent sous silence ou se voient reléguées à la dernière ligne des journaux sportifs.

Le para-athlétisme, en Tunisie, est l’un des rares domaines où l’on peut encore parler de politique d’excellence, avec des résultats réguliers dans les compétitions internationales. Mais pour combien de temps ? Sans un engagement accru des pouvoirs publics, sans un soutien médiatique à la hauteur, sans un véritable plan de développement durable, ces performances resteront des exploits isolés là où elles devraient être la norme.

Ce Grand Prix en Tchéquie est un nouveau rappel : le potentiel est là. Les talents sont là. La volonté est là. Il ne manque plus qu’un élan national pour donner à ces championnes la place qu’elles méritent : celle de figures majeures du sport tunisien, toutes disciplines confondues.

Car leur médaille, ce n’est pas seulement du métal brillant au bout d’un ruban : c’est une victoire contre les préjugés, contre l’oubli, contre l’indifférence. Et cela, aucun podium ne peut le mesurer.

Récapitulatif des médailles tunisiennes :

• Raoua Tlili : Or au lancer de disque (F41) / Or au lancer du poids (F41)
• Maroua Brahmi : Or au lancer de massue (F32) / Or au lancer de poids (F32)
• Raja Jebali : Or au lancer de poids (F40)
• Sonia Mansour : Or au 100 mètres (T37/T38) / Or au 400 mètres (T37/T38)
• Fathia Amaimia : Argent au lancer de disque (F41)
• Yousra Ben Jemaa : Argent au lancer de javelot (F33/F34)
• Jihène Azaiez : Argent au lancer du poids (F45/F46)

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La Tunisie s’est hissée à la première place de la Scandinavian International Olive Oil Competition (SIOOC), remportant 64 médailles et devançant des pays de renom comme l’Italie, la Grèce et la Turquie. Une performance qui confirme la qualité de l’huile d’olive tunisienne sur la scène internationale.

L’huile d’olive tunisienne continue d’imposer son excellence à l’échelle mondiale. À l’issue de la quatrième édition de la Scandinavian International Olive Oil Competition (SIOOC), organisée du 27 au 29 juin 2025 par le groupe suédois Global International Olive Oil Competitions (GIOOC), la Tunisie s’est illustrée en décrochant la première place du classement général, devant la Turquie, la Grèce et l’Italie.

Au total, la Tunisie a raflé 64 médailles, réparties comme suit : 45 médailles d’or dans la catégorie “qualité”, 4 d’argent dans la même catégorie, et 15 médailles d’or dans la catégorie “santé”. Un palmarès exceptionnel qui témoigne de la maîtrise technique et du savoir-faire ancestral des producteurs tunisiens.

Organisée en ligne depuis la Suède, la SIOOC clôture la série annuelle de concours internationaux organisée par le GIOOC, spécialisée dans la promotion de l’huile d’olive vierge extra à travers le monde. Cette édition a réuni une centaine d’échantillons, présentés par 80 entreprises issues de 14 pays, dont la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Turquie, l’Espagne, l’Italie ou encore la Croatie.

Le jury, composé de huit experts tunisiens et grecs, tous reconnus dans le domaine de la dégustation sensorielle, a eu pour mission d’évaluer la qualité et les bienfaits des huiles présentées.

Le groupe GIOOC a salué les performances tunisiennes, soulignant qu’elles illustrent « la montée en puissance de l’huile d’olive tunisienne, portée par des terroirs d’exception, un savoir-faire reconnu et l’engagement de producteurs soucieux d’atteindre les standards internationaux les plus exigeants ».

Chaque année, le groupe organise quatre grandes compétitions : à Abu Dhabi (Global Olive Oil Competitions), à Miami (USIOOC), à Lausanne (EIOOC) et à Stockholm pour la SIOOC. Des événements devenus incontournables dans le calendrier international des huiles d’olive, offrant une vitrine mondiale aux meilleures productions des cinq continents.

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La Tunisie a remporté la première place mondiale à la United States International Olive Oil Competition (USIOOC) qui s’est tenue à Miami du 27 au 30 mai 2025. Les producteurs tunisiens ont décroché 55 médailles d’or et 3 d’argent dans la catégorie qualité, ainsi que 17 médailles d’or dans la catégorie santé, surpassant des pays comme l’Espagne, l’Italie et la Turquie.

Ce concours, organisé par le groupe suédois GIOOC dirigé par l’ingénieur tunisien Raouf Chouket, a réuni 140 entreprises de 14 pays, évaluées par un jury de 12 experts internationaux.

Ce succès s’ajoute à une série de distinctions récentes pour l’huile d’olive tunisienne. Lors de l’European International Olive Oil Competition (EIOOC) en Suisse, la Tunisie a décroché 79 médailles, confirmant son statut de leader mondial. 

De plus, au prestigieux concours Mario Solinas 2025 organisé par le Conseil oléicole international, la Tunisie a obtenu la deuxième place, juste derrière l’Espagne, avec des huiles évaluées pour leurs qualités organoleptiques par un jury international.

Ces performances reflètent une stratégie nationale visant à valoriser l’huile d’olive conditionnée. À fin avril 2025, les exportations tunisiennes d’huile d’olive conditionnée ont augmenté de 57,2%, grâce à une montée en gamme et une diversification des marchés, notamment en Amérique du Nord, en Europe et dans les pays du Golfe. Cette dynamique est soutenue par des initiatives telles que la participation à des salons internationaux et la promotion de l’image de marque tunisienne.

La Tunisie, avec ses 1,8 million d’hectares d’oliveraies et ses 88 millions d’oliviers, est un acteur majeur de la production mondiale d’huile d’olive. Les variétés locales comme le Chemlali et le Chétoui, adaptées aux conditions climatiques du pays, contribuent à une production de qualité reconnue internationalement.

En dépit de ces succès, des défis subsistent, notamment la dépendance à l’exportation en vrac, qui représente encore une part importante des volumes exportés. Cependant, la progression de l’huile d’olive conditionnée et les nombreuses distinctions obtenues témoignent d’une volonté de renforcer la valeur ajoutée et la compétitivité du secteur à l’échelle mondiale.

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A seulement 19 ans, Ahmed Jaouadi continue de faire vibrer les bassins internationaux. Le jeune prodige tunisien de la natation a brillé lors de l’étape barcelonaise du prestigieux Mare Nostrum Swim Tour en bassin olympique (50 m), en décrochant deux médailles sur les épreuves de fond, confirmant ainsi son retour en force au plus haut niveau.

Après avoir signé une performance remarquable mercredi sur le 800 m nage libre, où il s’est adjugé la médaille d’argent avec un temps de 7:46.37 – à une seconde seulement de l’Irlandais Daniel Wiffen – Jaouadi a surclassé la concurrence jeudi sur le 400 m nage libre. Il s’est imposé en 3:47.58, devançant l’Italien Marco De Tullio (3:49.28) et son rival irlandais Wiffen (3:50.55), s’offrant ainsi l’or dans une discipline où il avait déjà fait ses preuves par le passé.

Ce doublé barcelonais marque une nouvelle étape dans l’ascension fulgurante du nageur tunisien, révélé au monde en décembre 2024 lors des Championnats du monde en petit bassin à Budapest. Ce jour-là, il avait décroché l’or sur le 1500 m nage libre (14:16.40), devenant le plus jeune champion du monde tunisien, et le bronze sur 800 m en établissant un nouveau record d’Afrique (7:31.93). Des performances qui avaient déjà fait de lui l’un des noms les plus prometteurs de la natation de fond mondiale.

Sa participation aux Jeux olympiques de Paris 2024 avait également confirmé son potentiel : finaliste sur 1500 m (7e) et tout proche du podium sur 800 m (4e), Jaouadi s’était imposé comme un sérieux prétendant aux médailles pour les prochaines échéances internationales.

Depuis ses débuts tonitruants aux Championnats arabes de 2021 à Abou Dabi, jusqu’à sa consécration continentale aux Championnats d’Afrique 2022 à Tunis, Jaouadi a enchaîné les podiums, avec une régularité qui force le respect. Couronné « Nageur africain de l’année 2024 » par Swimming World Magazine, il est devenu en quelques saisons le visage de la natation tunisienne et une fierté pour tout un continent.

Avec ses deux médailles à Barcelone, Jaouadi confirme qu’il aborde 2025 avec ambition et maturité, prêt à viser encore plus haut. Le Mare Nostrum n’est qu’une étape dans sa quête : les Championnats du monde de Kazan cet été seront le prochain grand rendez-vous d’un athlète qui ne cesse de repousser les limites.

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