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Gestern — 14. Dezember 2025Haupt-Feeds

Fusion entre La Presse et Assabah | « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ! »    

14. Dezember 2025 um 14:30

Deux entreprises médiatiques publiques en quasi-faillite et qui survivent difficilement grâce aux contribuables vont être fusionnées. Vont-elles pouvoir enfin se relancer en mutualisant leurs coûts ou sombrer davantage en additionnant leurs déficits respectifs ? Wait and see…  

Cette décision a été annoncée par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, au terme de la réunion ministérielle qu’elle a présidée samedi 13 décembre 2025, au palais du gouvernement à la Kasbah : la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition (Snipe – La Presse) a été autorisée à transférer, à son profit et en dinar symbolique, l’intégralité des actions de la Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de distribution et de publicité – Dar Assabah), dans le cadre de la fusion entre les deux sociétés.

Il a également été convenu d’autoriser Snipe-La Presse à entamer officiellement les démarches de fusion par absorption de Dar Assabah, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, précise la présidence du gouvernement dans un communiqué.

«Cette fusion est de nature à ouvrir la voie à la reconstruction d’une institution médiatique nationale unifiée, plus apte à assurer sa pérennité et son développement», a indiqué la cheffe du gouvernement.

Espérons que cette opération permettra d’«améliorer les performances», de «garantir la durabilité» et d’«assurer la continuité des publications» concernées (La Presse, Assahafa, Assabah et Le Temps) qui eurent leur heure de gloire il y a si longtemps avant de sombrer dans la crise.

Il reste cependant à savoir si après cette opération de passe-passe ou de pousse-pousse, l’Etat va continuer à injecter de l’argent public dans la trésorerie des entreprises fusionnées pour les maintenir artificiellement en vie ou s’il va cesser de le faire au risque de les voir dépérir progressivement et mourir de leur propre mort. Surtout en cette période de grande crise des médias en général et de la presse écrite en particulier.

I. B.

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Quand la fille de Marzouki s’invite dans le débat politique tunisien depuis l’étranger

14. Dezember 2025 um 10:59


L’intervention récente de Myriam Marzouki sur la chaîne européenne ARTE n’est pas passée inaperçue. Invitée de l’émission 28 minutes, la metteuse en scène franco-tunisienne a livré une lecture sévère de la situation politique et des libertés en Tunisie, à l’occasion d’un débat consacré à l’héritage de la révolution de 2011. Une prise de parole qui soulève des interrogations sur la frontière entre engagement artistique et ingérence politique.

Connue avant tout pour son travail théâtral, Myriam Marzouki s’exprimait officiellement en tant qu’artiste, venue présenter une création inspirée de l’histoire récente de la Tunisie. Toutefois, son discours a largement dépassé le cadre culturel. Elle a évoqué un rétrécissement des libertés publiques, affirmé que l’opposition politique était aujourd’hui muselée et dressé un tableau sombre du climat politique tunisien, devant un public européen. « On est revenu aux années Ben Ali », a-t-elle meme dénoncé.

Cette posture interroge d’autant plus que Myriam Marzouki n’est pas une intervenante neutre dans le débat tunisien. Elle est la fille de Moncef Marzouki, ancien président de la République et figure centrale de la transition post-2011, aujourd’hui opposant au pouvoir en place. Dès lors, sa prise de position sur une chaîne étrangère peut difficilement être dissociée de cet héritage politique, même si elle s’en défend implicitement.

Internationaliser un débat politique sensible ?

La question n’est pas tant celle du droit à la critique, légitime dans toute démocratie, que celle du lieu et du cadre de cette critique. S’exprimer sur un plateau européen, face à un public peu familier des complexités internes tunisiennes, contribue à internationaliser un débat politique sensible. Cela pose la question du regard porté de l’extérieur sur la Tunisie, souvent résumé à travers le prisme des libertés et des reculs démocratiques, au détriment d’analyses plus nuancées.

Certains observateurs estiment que ce type de discours participe à une forme de surplomb moral, où la Tunisie est constamment jugée depuis l’étranger, sans prise en compte suffisante de ses contraintes économiques, sociales et institutionnelles. D’autres y voient une continuité entre engagement artistique et militantisme politique, assumée mais rarement interrogée dans l’espace médiatique européen.

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Report du procès de Borhen Bssais et Mourad Zeghidi

Von: Yusra NY
11. Dezember 2025 um 19:51

Les journalistes Borhen Bssais et Mourad Zeghidi devront encore rester en détention après le rejet, ce jeudi 11 décembre 2025, de leur demande de libération.

Borhen Bssais et Mourad Zeghidi ont comparu ce jour devant la chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis, qui a par ailleurs décidé de reporter l’affaire au 11 janvier 2026.

Détenus depuis le 11 mai 2024, les deux journalistes avaient été poursuivis dans un premier temps dans une affaire de diffamation sur la base du décret 54, écopant d’une peine réduite à huit mois en appel.

Peu avant leur remise en liberté prévue en janvier, il ont fait l’objet d’un nouveau mandat de dépôt pour des faits d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent…

Y. N.

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Algérie | Prison avec sursis pour le journaliste Saad Bouakba

05. Dezember 2025 um 12:32

Le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger a prononcé, jeudi 4 décembre 2025, une peine de 3 ans de prison avec sursis contre le journaliste algérien Saad Bouakba, figure de la presse nationale. Un jugement qui lui permet de quitter le tribunal libre, mais qui relance des questions sensibles sur l’histoire officielle, la liberté de critique et la place de la presse indépendante en Algérie.

La plainte avait été déposée par Mahdia Ben Bella, fille de l’ancien président Ahmed Ben Bella, avec le soutien du ministère des Moudjahidine, au titre de «l’atteinte à un symbole de l’État». En cause : des propos tenus par Bouakba dans un entretien diffusé sur la plateforme Ru’ya, où il évoquait la gestion douteuse des fonds du Front de libération nationale (FLN) en se référant à un ouvrage ancien.

La famille Ben Bella a dénoncé une accusation «diffamatoire» et «inacceptable» de l’ancien président.

L’audience a attiré de nombreux journalistes, avocats et acteurs du monde public, dans une atmosphère tendue. Le procureur avait requis sept ans de prison ferme contre Bouakba et deux ans de prison ferme contre Abderahmane Hiraoui, directeur de la plateforme.

Le verdict final est moins lourd : 3 ans avec sursis pour Bouakba ; 1 an avec sursis pour Hiraoui; fermeture de la plateforme Ru’ya et confiscation de son matériel.

Âgé de 72 ans, Saad Bouakba — dont la carrière s’étend sur plus d’un demi-siècle — a nié toute volonté d’atteinte à la mémoire du premier président de l’Algérie indépendante. Il a affirmé que ses propos s’appuyaient sur un ouvrage publié par un ancien responsable bancaire suisse dans les années 1980, jamais officiellement démenti.

Cette affaire intervient dans un contexte où plusieurs journalistes font l’objet de poursuites en Algérie, notamment pour diffamation, atteinte aux institutions ou diffusion d’«informations fausses».

Djamal Guettala 

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Ce que Mourad Zeghidi a dit à Béchir Akremi en prison

04. Dezember 2025 um 10:48

Le journaliste Mourad Zeghidi et l’ancien procureur de la république Bechir Akremi se sont rencontrés dans les couloirs de la prison de Mornaguia où ils sont incarcérés depuis bientôt deux ans, en attente de jugements dans diverses affaires. Ils se sont encouragés mutuellement.

C’est l’épouse du magistrat, Mouna Gharbi Akremi, qui a rendu compte de cette rencontre dans un post sur sa page Facebook ce jeudi 4 décembre 2025 : «Ils se sont rencontrés par hasard  dans les couloirs de la prison. Le brillant journaliste Mourad Akremi qui a seulement déclaré que Bechir Akremi a le droit de se défendre est malheureusement en train de payer chèrement cette déclaration», a-t-elle écrit. Et d’ajouter : «Mourad Zeghidi a dit à Bechir Akremi en lui serrant le bras ‘‘Il faut bien tenir le coup’’. Merci Mourad pour ton courage qui ne fablit pas et ton extraordinaire constance dans la défense de la vérité, malgré tout ce que tu endures comme injustice. Tu as montré au monde que la vérité et le courage ne meurent pas et que la parole vraie reste au-dessus de la peur et des pressions.»

La prison, on le sait, est une épreuve qui révèle ce que les êtres ont de plus authentique et de plus valeureux en eux, notamment le sens de la solidarité humaine face aux coups du destin.

I. B.

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Affaire Instalingo en appel | Les détenus restent en prison

Von: Yusra NY
02. Dezember 2025 um 20:32

La 12e chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a rejeté, ce mardi 2 décembre 2025, les demandes de libération des détenus dans l’affaire Instalingo.

L’audience a par ailleurs été reportée au 26 décembre courant, et ce, en réponse à une demande de la défense indique une source judiciaire citée par l’agence Tap, en précisant que les avocats ont demandé à faire comparaître le prévenu Achraf Khadhraoui depuis sa prison, de convoquer ceux en liberté provisoire et de désigner un avocat pour le prévenu Yahia Khili.

La défense a également demandé d’assigner un expert en audition pour la journaliste Chadha Hadj Mbarek qui est également en détention.

La même source a par ailleurs ajouté que toutes les demandes de mise en liberté ont été rejetées lors de cette première audience en appel, tout en rappelant que le tribunal de première instance de Tunis avait prononcé, le 5 février, des peines allant de 5 à 54 ans de prison, à l’encontre des 41 prévenus.

Y. N.

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SNJT | Appel à un rassemblement de solidarité avec Chadha Hadj Mbarek

Von: Yusra NY
01. Dezember 2025 um 23:28

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a lancé un appel à un rassemblement de solidarité avec la journaliste Chadha Hadj Mbarek.

Cette manifestation est prévue pour demain, mardi 2 décembre 2025, à partir de 9h30 devant la Cour d’appel de Tunis, et coïncidera avec son procès en appel.

Le SNJT invite l’ensemble des journalistes ainsi que les défenseurs des libertés, à participer massivement à ce mouvement afin de demander la libération de Chadha Hadj Mbarek détenues depuis juillet 2023 er qui a été condamnée en première instance à cinq ans de prison dans le cadre de l’affaire Instalingo.

Tout en appelant à sa libération et à l’abandon des charge la visant, le Syndicat a rappelé que le travail de Chadha Hadj Mbarek au sein de ladite société de production était de nature journalistique et sans rapport avec les accusations portées contre elle.

Y. N.

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Le site « Nawaat » suspendu un mois

31. Oktober 2025 um 14:56

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a réagi avec une profonde inquiétude à la suspension d’un mois du site « Nawaat », y voyant « un nouvel épisode dans la politique d’étouffement de la société civile et des médias indépendants ».

Dans un communiqué publié ce vendredi, le SNJT estime que « la décision de geler l’activité de l’association s’inscrit dans une stratégie délibérée de restriction de la liberté d’organisation ».

Il rappelle que « Nawaat » a subi plus d’un an de vérification financière approfondie et a fourni toutes les pièces justificatives demandées par les autorités, conformément à la loi 88 de 2011 régissant les associations.

La SNJT considère que « la suspension de « Nawaat » représente une tentative de faire taire l’un des principaux médias d’investigation indépendants en Tunisie, et un attentat direct contre le droit des journalistes à exercer librement ».

Le SNJT conclut en exprimant sa pleine solidarité avec les journalistes de « Nawaat », et annonce qu’il engagera toutes les actions légales et de terrain nécessaires pour défendre leur droit à travailler librement et protéger la pluralité médiatique.

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