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Heute — 10. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Effondrement de deux immeubles à Fès : 19 morts et plusieurs disparus

10. Dezember 2025 um 10:19

Deux immeubles de quatre étages se sont effondrés dans un quartier de Fès dans la nuit de mardi à mercredi. Le bilan provisoire fait état de 19 morts et 16 blessés. Les secours poursuivent les recherches pour retrouver d’éventuels survivants sous les décombres.

Dans le quartier Al Moustakbal, situé dans la zone d’Al Massira à Fès, deux bâtiments contigus se sont effondrés brutalement, provoquant une scène de chaos au cœur de la ville.

Selon l’agence de presse marocaine MAP, les secouristes ont confirmé un bilan provisoire de 19 victimes, tandis que 16 autres personnes ont été extraites vivantes, certaines grièvement blessées. Les équipes de la Protection civile continuent de fouiller les amas de béton et de gravats dans l’espoir de localiser des survivants encore piégés.

Une zone densément bâtie

Les opérations de sauvetage, menées sous un important dispositif de sécurité, mobilisent pompiers, équipes médicales et volontaires du quartier, tous confrontés à la difficulté d’intervenir dans une zone densément bâtie.

Les autorités locales suivent de près l’évolution de la situation, alors que les causes exactes de l’effondrement n’ont pas encore été établies. Les habitants évoquent, de leur côté, l’état fragile de plusieurs constructions de la zone, mais aucune confirmation officielle n’a été apportée.

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Tunis : L’ambassadrice de Suède discute de la gestion des déchets avec le gouverneur

10. Dezember 2025 um 10:11

Le 9 décembre, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, a reçu la visite de l’ambassadrice de Suède, Cecilia Ramsten. Selon les déclarations officielles, la rencontre a été qualifiée de « fructueuse et riche », abordant plusieurs thématiques telles que la durabilité, la gestion des déchets urbains, l’innovation, l’investissement et les opportunités de coopération.

Les préparatifs de la célébration du 70e anniversaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Suède en 2026 ont également été évoqués.

L’ambassadrice a souligné l’ancienneté des relations bilatérales, qui dépassent les 280 ans, et exprimé la volonté des deux pays de renforcer leurs liens.

Cette visite s’inscrit dans un contexte politique sensible. Le président tunisien, Kaïs Saïed, avait récemment rappelé à l’ordre plusieurs ambassadeurs, dénonçant des tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.

Ce rappel réaffirme la vigilance de la présidence tunisienne face à toute forme de pression diplomatique et son engagement pour protéger la souveraineté nationale, tout en poursuivant un dialogue constructif avec les partenaires internationaux.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

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Saïed appelle à un sursaut d’intégrité au sein de l’État

10. Dezember 2025 um 10:08

Le président Kaïs Saïed a reçu la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage. La rencontre a porté sur le fonctionnement de l’exécutif et l’état des services publics. Le chef de l’État a insisté sur une action gouvernementale cohérente, centrée sur la lutte contre la corruption et la préservation des deniers publics.

Lutte contre la corruption et fin de l’impunité

Lors de cet entretien, Kaïs Saïed a évoqué plusieurs dossiers liés au suivi du travail gouvernemental et au fonctionnement de différents services publics. Il a souligné la nécessité d’une coordination totale entre les institutions et d’un pilotage cohérent, estimant que certaines structures publiques n’ont pas encore intégré la « nouvelle phase » engagée par l’État dans la lutte contre la corruption et la réforme administrative.

Selon la présidence, Saïed a rappelé que l’objectif de l’État n’est plus de poursuivre des individus mais de s’attaquer fermement aux mécanismes de corruption, à la dilapidation des fonds publics et à toutes les pratiques qui entravent la gestion transparente des affaires publiques.

Responsabilité, intégrité et rejet des ingérences

Il a également dénoncé les acteurs qui, selon lui, se présentent à tort comme des « victimes », alors qu’ils seraient eux-mêmes impliqués dans l’instauration d’un climat de corruption rampante. Le président a insisté sur la nécessité, pour les responsables en poste, d’incarner l’intégrité, l’altruisme et le rejet absolu de toute influence extérieure ou tentative d’ingérence.

Cette déclaration renforce la ligne directrice affichée depuis plusieurs mois par la présidence : assainir l’administration, renforcer la discipline des institutions et imposer une lecture éthique de l’exercice de responsabilité publique. Elle s’inscrit également dans un contexte où plusieurs dossiers de gouvernance, de réformes et de gestion des services publics font l’objet d’une attention accrue.

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17 décembre : Les pro-Saied préparent une démonstration de rue !

10. Dezember 2025 um 09:43

Les partisans du président Kaïs Saïed préparent une large mobilisation le 17 décembre, date porteuse d’une forte charge symbolique puisqu’elle marque le déclenchement de la révolution tunisienne. L’objectif annoncé est de dénoncer « l’ingérence étrangère » dans les affaires du pays, un thème devenu central dans le discours des soutiens du chef de l’État. Mais au-delà de l’affichage souverainiste, cette initiative s’inscrit dans un moment politique tendu où les dynamiques de rue commencent à peser.

Depuis plusieurs semaines, des manifestations importantes ont été organisées dans la capitale et dans plusieurs régions pour dénoncer la détérioration des libertés publiques, les arrestations d’opposants, l’usage du système judiciaire contre des voix critiques. Les slogans en faveur de la liberté d’expression, de l’indépendance de la justice et de la libération des détenus politiques se sont multipliés.

Face à cette dynamique, les partisans du président cherchent à occuper à leur tour l’espace public. Plusieurs marches de soutien ont été observées ces derniers mois, affirmant la nécessité de défendre la souveraineté nationale et de s’opposer à toute pression extérieure. Le 17 décembre s’inscrit dans la continuité de cette logique.

Un contre-récit politique

La manifestation annoncée est perçue comme un contre-rassemblement destiné à répondre à la montée des protestations anti-régime. Le choix du 17 décembre ajoute une dimension symbolique forte. En convoquant la mémoire du déclenchement de la révolution, les organisateurs cherchent à inscrire le soutien à Kaïs Saïed dans la continuité historique du soulèvement populaire de 2010, en redéfinissant son sens autour de la souveraineté et de la rupture avec les anciennes élites.

Entre, d’un côté, des mobilisations appelant au respect des libertés fondamentales et, de l’autre, des rassemblements soutenant la fermeté en matière de souveraineté nationale, la scène tunisienne se retrouve structurée par deux visions opposées.

La coïncidence de ces mobilisations, parfois organisées à quelques jours d’intervalle, crée un climat où chaque camp tente d’imposer son récit et de peser sur le rapport de force politique.

Lire aussi : À Tunis, la marche ‘L’opposition n’est pas un crime’ s’inscrit dans une séquence protestataire croissante

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Tunisie : Youssef Mimouni, avocats et experts devant la chambre d’accusation

10. Dezember 2025 um 08:57

Le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a notifié l’homme d’affaires Youssef Mimouni, un ancien directeur général d’une banque publique, ainsi que plusieurs avocats et experts judiciaires, de la décision de clôturer l’enquête et de les renvoyer devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis. Celle-ci devra désormais statuer sur la suite à donner à ce dossier complexe.

Cette étape marque un tournant important dans une affaire qui avait déjà conduit le juge d’instruction du pôle financier à émettre des mandats de dépôt à l’encontre de Mimouni, de l’ancien dirigeant de la banque publique impliqué, d’un avocat, du propriétaire d’un cabinet de consultations juridiques ainsi que d’un ancien cadre de la même banque. Plusieurs autres mis en cause sont restés en liberté mais soumis à une interdiction de voyager.

Les charges retenues sont lourdes et multiples : falsification, détention et usage de documents falsifiés, corruption active et passive, exploitation de la qualité de fonctionnaire pour obtenir un avantage indu, violation des procédures administratives à des fins personnelles ou au profit d’autrui, et préjudices causés à l’administration.

L’ensemble de ces accusations est lié à des opérations et transactions entre la banque publique concernée et des entreprises appartenant à l’homme d’affaires.

Pratiques présumées de manipulation documentaire

Le dossier, dont le volume et la technicité témoignent de l’ampleur des soupçons, met en lumière des pratiques présumées de manipulation documentaire, d’irrégularités financières et de collusions entre des acteurs économiques et des responsables bancaires. La Chambre d’accusation devra désormais déterminer s’il existe suffisamment d’éléments pour renvoyer les accusés devant un tribunal.

Cette affaire, suivie de près dans les milieux économique et judiciaire, illustre une nouvelle fois l’importance accordée à la lutte contre la corruption, notamment lorsqu’elle implique des établissements financiers publics et des circuits de décision sensibles.

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Ministère de la Justice – LTDH : Le torchon brûle autour des visites de prisons

10. Dezember 2025 um 08:02

Le ministère de la Justice a appelé, mardi soir, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à respecter les obligations prévues par le mémorandum d’entente signé le 10 juillet 2015, qui encadre les visites de prisons effectuées par ses délégations. Une mise au point destinée, selon le ministère, à garantir la poursuite de cette coopération.

Dans son communiqué, le ministère a démenti l’existence d’une décision implicite mettant fin au mémorandum, contrairement à ce qui a été avancé dans plusieurs déclarations de la Ligue et de certaines de ses sections régionales. Il a affirmé avoir constaté, à plusieurs reprises, des manquements de la LTDH aux engagements mentionnés dans les articles 8 et 9 du texte, notamment en matière de neutralité et de transparence.

Selon la même source, ces manquements se seraient traduits par la diffusion d’informations jugées inexactes concernant la situation de certains détenus, sans respecter les procédures prévues par la convention. Le ministère a insisté sur la nécessité de se conformer aux règles établies pour maintenir la crédibilité et le cadre de travail commun.

Protection des droits humains

Il a également réaffirmé son attachement à la protection des droits humains au sein des établissements pénitentiaires, ainsi qu’à l’application des standards internationaux en matière de transparence et de bonnes pratiques.

Pour sa part, la Ligue avait indiqué ces derniers jours que plusieurs de ses délégations avaient été empêchées de visiter des prisons à Gafsa, Mahdia, Belli, El Nadhour et Borj Roumi, évoquant un blocage de facto dans l’accès à ces structures.

Le différend entre les deux parties met en lumière la sensibilité du dossier carcéral en Tunisie et l’importance du rôle de la société civile dans le suivi des conditions de détention. Les prochains échanges devraient déterminer si le mémorandum de 2015 restera un cadre opérationnel ou nécessitera une révision.

Lire aussi : La Direction des prisons dément la dégradation de l’état de santé de prisonniers grévistes

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Saïed : « Inadmissible que j’intervienne pour raccorder une maison au réseau d’assainissement »

10. Dezember 2025 um 07:40

Le chef de l’État Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Une rencontre marquée par un nouveau rappel à l’ordre adressé aux responsables locaux, accusés de manquer de réactivité face aux préoccupations essentielles des citoyens.

Le président a estimé qu’il n’est pas normal que le chef de l’État intervienne personnellement pour demander le raccordement d’un domicile au réseau d’assainissement, l’installation de l’éclairage public dans certains quartiers ou même la réparation d’un tronçon de route simplement parce qu’une plainte lui est parvenue. Selon lui, ces tâches relèvent clairement des autorités locales et régionales.

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les opérations de nettoyage et d’entretien dans les villes ne doivent pas se limiter à des campagnes ponctuelles, mais constituer un travail continu, mené quotidiennement. Il a également critiqué les prétextes souvent avancés par certains responsables, évoquant des procédures complexes ou un manque de moyens.

Avertissement lancé

« En réalité, ces complications disparaissent dès que les responsables sont appelés à assumer pleinement leurs fonctions », a-t-il affirmé, ajoutant que leur rôle consiste justement à lever les obstacles et à simplifier les démarches administratives. Il a dénoncé un gaspillage des ressources publiques dans les échanges de correspondances et les lenteurs bureaucratiques.

Le président a conclu en appelant chaque responsable à n’avoir qu’un seul objectif : la Tunisie. Il a averti que ceux qui s’égarent ou ne saisissent pas l’urgence du contexte doivent savoir que la jeunesse, selon ses termes, « arrive et ne manquera ni la cible ni l’adresse ».

Lire aussi : Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours”

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Gestern — 09. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Tunis 2027 : un titre arabe stratégique pour franchir les 11 millions après cinq ans de démarches

09. Dezember 2025 um 19:07

L’annonce, faite à Bagdad lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du Tourisme, marque un moment important pour le secteur tunisien : Tunis a été officiellement désignée « capitale arabe du tourisme 2027 ». Une distinction qui intervient alors que la Tunisie tente de franchir durablement le seuil des 11 millions de visiteurs et de consolider une reprise encore fragile.

Un label au service d’une stratégie de montée en gamme

Cette désignation intervient à un moment où le tourisme tunisien cherche à diversifier ses marchés et à repositionner son offre au-delà du balnéaire. Après avoir accueilli plus de 9,05 millions de touristes entre le 1ᵉʳ janvier et le 20 octobre 2025, en hausse de 9,2 % sur un an, le pays poursuit une dynamique progressive qui replace Tunis au centre de sa stratégie : médina classée, proximité de Carthage et Sidi Bou Saïd, dynamisme culturel, intégration au réseau UNESCO des villes créatives en 2026.

Le titre 2027 constitue un accélérateur. Il renforce la visibilité régionale de Tunis, attire les investisseurs du Golfe et des pays arabes, stimule les projets hôteliers et culturels, et facilite la négociation de nouvelles liaisons aériennes. L’expérience récente d’Al Ain, capitale arabe du tourisme 2026, illustre à quel point ce label est devenu un outil stratégique dans la région.

Une consécration préparée depuis 2022

Cette désignation n’est pas le fruit du hasard. En décembre 2022, la Tunisie avait officiellement présenté la candidature de sa capitale au Caire, lors de la 25ᵉ session du Conseil des ministres arabes du Tourisme. Le pays plaidait déjà pour un réseau arabe valorisant le patrimoine matériel et immatériel des grandes capitales, tout en inscrivant Tunis dans une stratégie de coopération régionale.

Depuis, Tunis a investi dans la promotion numérique, la valorisation culturelle et la participation diplomatique aux réunions sectorielles, jusqu’à obtenir en 2025 un siège au bureau exécutif et la vice-présidence du Conseil ministériel arabe du Tourisme.

La capitale dispose désormais de deux années pour transformer cette distinction en véritable projet de modernisation : mobilité, accueil, restauration patrimoniale, événements urbains, montée en gamme de l’offre. Si ces chantiers avancent de manière cohérente, 2027 pourrait devenir plus qu’un titre : la séquence qui réinstalle Tunis au cœur du tourisme arabe et soutient durablement la trajectoire de croissance du secteur tunisien.

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Bill Gates et Ons Jabeur discutent jeunesse et opportunités

09. Dezember 2025 um 19:07

La Fondation Ons Jabeur a indiqué dimanche qu’un échange « significatif » avait eu lieu entre la joueuse tunisienne et Bill Gates lors d’un rassemblement « Goalkeepers » organisé à Abou Dhabi par la Fondation Bill & Melinda Gates, sans qu’un partenariat formel ne soit annoncé à ce stade.

Un échange rendu public

Dans un message publié sur Instagram, la Fondation Ons Jabeur a diffusé une photo montrant la joueuse et Bill Gates en discussion, entourés de plusieurs participantes.
La légende précise que les deux fondations ont évoqué « la manière dont elles peuvent travailler ensemble pour créer de meilleures opportunités pour la prochaine génération ».

Ce message constitue la seule communication officielle à ce stade. La Fondation Gates n’a, de son côté, publié aucun communiqué confirmant une collaboration.

Le rassemblement « Goalkeepers » réunit chaque année responsables politiques, philanthropes et organisations engagées dans les Objectifs de développement durable (ODD). La Bill & Melinda Gates Foundation y met en avant des initiatives liées à l’éducation, la santé et la réduction des inégalités.

La présence d’Ons Jabeur s’inscrit dans le cadre des activités de sa fondation, lancée pour soutenir l’éducation et l’accès au sport chez les jeunes, en particulier dans les régions défavorisées.

Perspectives évoquées

Selon le message publié, l’échange a porté sur des pistes de coopération potentielles, sans détail sur un éventuel calendrier ou sur des projets précis.

Les deux fondations travaillent sur des thématiques proches, notamment l’éducation, l’égalité des chances et l’autonomisation des jeunes. Aucun engagement financier ou opérationnel n’a été annoncé.

À ce stade, seule la Fondation Ons Jabeur a communiqué publiquement sur cette rencontre. Elle qualifie l’échange de « meaningful » (significatif), mais ne mentionne pas de partenariat conclu ou en préparation avancée.

L’éventualité d’une coopération entre les deux structures reste donc ouverte, sans confirmation officielle de la part de la Fondation Gates.

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Gaza : incertitudes autour de la deuxième phase du cessez-le-feu Israël-Hamas

09. Dezember 2025 um 19:07

L’entrée dans la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste très incertaine, alors que le mouvement palestinien doit remettre prochainement la dépouille du dernier captif israélien détenu dans la bande de Gaza.

Hamas a indiqué qu’il se disait prêt à discuter d’un « gel » de ses armes afin de faciliter le passage à la seconde étape de l’accord. De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a reconnu que la mise en œuvre de cette phase serait « difficile », tout en affirmant qu’elle pourrait théoriquement débuter d’ici la fin du mois.

Mais sur le terrain, le bilan de la première phase complique fortement l’équation.

Violations et pressions accrues sur Netanyahu

Depuis le début de la trêve, le 10 octobre, Israël a multiplié les violations, selon les autorités de Gaza, qui recensent plus de 590 incidents et au moins 360 Palestiniens tués durant cette période. L’accord exigeait un arrêt complet des opérations, un retrait derrière la « ligne jaune », un accès humanitaire renforcé et l’échange de prisonniers. Mais les forces israéliennes ont poursuivi leurs opérations, maintenant un niveau d’aide nettement inférieur aux engagements pris, dans un contexte où les agences de l’ONU alertent toujours sur une situation nutritionnelle critique pour des milliers d’enfants.

Cette réalité fragilise davantage Benyamin Netanyahu, confronté aux critiques de sa coalition, opposée à toute concession, et à la pression américaine pour appliquer le plan en 20 points soutenu par Washington. En affirmant que “la guerre n’est pas terminée” et que Hamas sera “désarmé”, le Premier ministre israélien peine à concilier ses engagements politiques internes avec les exigences diplomatiques internationales.

Une phase 2 encore hors d’atteinte

Sur le terrain, le retrait prévu derrière la « ligne jaune » reste incomplet, le Hamas accusant Israël d’avancer la limite chaque jour, provoquant de nouveaux déplacements de civils. L’aide humanitaire demeure insuffisante, en grande partie commerciale, au détriment des grandes agences comme l’UNRWA.

Malgré les annonces politiques, aucune date n’a été fixée pour le lancement de la phase 2, laquelle suppose accord sur la gouvernance de Gaza, la présence éventuelle d’une force internationale et la supervision d’un organe transitoire. Les divergences persistantes entre les parties rendent pour l’instant la mise en œuvre de cette étape hautement incertaine.

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La Tunisie sacrée Capitale arabe du tourisme pour 2027

09. Dezember 2025 um 16:04

La Tunisie a obtenu le titre de Capitale arabe du tourisme 2027 à l’issue de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme réuni à Bagdad. Une distinction qui consacre la richesse culturelle du pays, la diversité de son patrimoine et son influence croissante sur la scène créative régionale.

Un couronnement pour un patrimoine pluriel

Le choix porté sur la Tunisie reflète une reconnaissance large : celle de son héritage historique, de la variété de ses paysages, de ses sites archéologiques majeurs et de ses villes au cachet unique.

Des médinas inscrites à l’Unesco aux étendues sahariennes, en passant par les cités antiques et le littoral, le pays présente une mosaïque d’attraits rarement égalée dans le monde arabe.

Cette distinction intervient alors que la Tunisie s’apprête à intégrer en 2026 le Réseau des villes créatives de l’Unesco, un pas supplémentaire dans la consolidation de son image de pôle culturel.

Le titre de Capitale arabe du tourisme vient ainsi reconnaître sa dynamique artistique, son essor architectural et la vitalité de ses industries culturelles.

Un signal fort pour le positionnement touristique du pays

L’élection de la Tunisie parmi les destinations phares de la région renforce sa visibilité internationale et confirme sa place parmi les acteurs majeurs du tourisme arabe.

Pour les institutions touristiques, cette récompense ouvre la voie à une stratégie de valorisation accrue du pays, de son offre et de son attractivité, avec l’ambition de consolider les flux et diversifier les marchés.

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Deux millions de motos hors-la-loi : L’avertissement choc du colonel Chaabani

09. Dezember 2025 um 14:46

Le colonel Hichem Chaabani tire une sonnette d’alarme : en Tunisie, sur près de deux millions de motos en circulation, à peine 20.000 figurent dans les registres officiels.

Un parc roulant largement fantôme, où la majorité des conducteurs circulent sans permis, sans casque, hors cadre légal et parfois même… sur les trottoirs. Une situation explosive, dénoncée lors des travaux du Conseil national de la sécurité routière.

Un parc motocycliste massivement non déclaré

Les chiffres avancés par Chaabani dans une déclaration sur les ondes de Diwan fm, sont saisissants : seulement 1% des deux-roues disposent d’une immatriculation en bonne et due forme. Le reste échappe à tout suivi administratif, avec des engins souvent non conformes et impossibles à tracer en cas d’accident.

Cette invisibilité juridique empêche tout contrôle réel et fait exploser les risques sur la voie publique.

Une conduite anarchique devenue la norme

Le colonel ne mâche pas ses mots :

« Les motocyclistes tunisiens se prennent pour des piétons ».

Il décrit des comportements généralisés – circulation sur les trottoirs, mépris de la signalisation, contresens, dépassements interdits – qui transforment les routes en zones grises où la loi ne semble plus exister.

Pourtant, rappelle-t-il, les motos sont soumis au Code de la Route comme tout véhicule motorisé.

Permis AA obligatoire, casque obligatoire… mais rarement respectés

Chaabani insiste : conduire un deux-roues impose un permis de catégorie AA et le port du casque.Or la plupart des conducteurs n’en disposent pas, s’exposant à des sanctions sévères.

L’usage des motos pour transporter des passagers — parfois à plusieurs — demeure également illégal, mais omniprésent dans les grandes villes comme dans les régions.

Le responsable régional alerte sur un fléau désormais systémique : la culture du « tout est permis ».

L’absence d’immatriculation, l’infraction permanente et la quasi-absence de contrôle créent un environnement où les accidents prolifèrent, sans garantie d’indemnisation, de responsabilité, ni même d’identification.

Face à cette dérive massive, Chaabani plaide pour une immatriculation obligatoire réellement appliquée, des opérations de contrôle renforcées, des sanctions systématiques contre la conduite sans permis, et une mise en conformité des deux-roues pour réduire un risque devenu critique.

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Pèlerinage 2026 : Le ministère des Affaires religieuses fixe le coût officiel à 20.930 dinars

09. Dezember 2025 um 14:05

Le ministère des Affaires religieuses a annoncé, ce mardi, le tarif définitif du pèlerinage pour la saison 1447 H/2026, fixé à 20.930 dinars. Cette décision s’accompagne d’instructions administratives destinées aux pèlerins inscrits définitivement, invités à entamer les procédures de paiement et de voyage dès le 10 décembre.

Un coût réparti entre hébergement et transport

La tarification adoptée se divise en deux volets :

  • 17.000 D pour l’hébergement et les services fournis par la Société nationale des services et résidences.
  • 3930 D pour le billet d’avion, montant arrêté par Tunisair.

Le ministère précise que ces montants couvrent l’ensemble des prestations liées au séjour et aux déplacements des pèlerins.

Démarrage des paiements dans les bureaux de poste

Les futurs pèlerins sont appelés à se rendre, à partir du mercredi 10 décembre, dans le bureau de poste le plus proche afin de régler le montant total et obtenir un reçu de paiement et une carte prépayée e-dinar smart, indispensable pour les démarches aux guichets uniques.

Une fois le paiement effectué, les pèlerins doivent se présenter au guichet unique de leur gouvernorat pour finaliser les formalités de voyage, conformément au calendrier joint au communiqué ministériel.

Les documents exigés sont le passeport original, valable au-delà du 30 novembre 2026 et comportant au moins deux pages libres ; une photocopie du passeport ; deux photos d’identité sur fond blanc ; une preuve d’enregistrement biométrique (Visa BIO) confirmant la capture des données biométriques via l’application dédiée par les autorités saoudiennes.

Le ministère souligne que ces procédures anticipées visent à fluidifier les préparatifs, à garantir le respect des exigences saoudiennes en matière d’identité biométrique et à éviter tout retard lors de l’émission des visas.

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CIFF 2025 – L’art de l’image : master classe avec Mahmoud Abdelsamie

15. November 2025 um 09:37

Le Festival international du film du Caire, dont la 46ᵉ édition se déroule du 12 au 21 novembre 2025, a rendu hommage à Mahmoud Abdelsamie, l’un des plus grands directeurs de la photographie égyptiens, en lui décernant la Pyramide d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, distinction qui récompense une vie entière consacrée à l’image et à la transmission du savoir. Dans le cadre de cet hommage, le festival a organisé une master classe intitulée « L’art de l’image : master classe avec Mahmoud Abdelsamie », animée par le critique et programmateur Ramy Metwally, en présence de Hussein Fahmy, président du CIFF et surtout grand ami et d’un large public composé d’étudiants, de techniciens, de réalisateurs et de journalistes venus écouter un maître du regard revenir sur plus d’un demi-siècle de pratique.

Un pionnier du regard et de la lumière

Mahmoud Abdelsamie, né au Caire au début des années 1940, est diplômé de la Faculté des arts appliqués (promotion de 1966). Dès la fin de ses études, il s’oriente vers la direction de la photographie et signe, au fil des décennies, la lumière et le cadre de plus de deux cents films et documentaires.

Il est considéré comme le premier directeur de la photographie égyptien à être entré sur le front, caméra à la main, pendant la guerre d’usure de 1969 puis la guerre d’octobre 1973. Ces expériences de guerre ont profondément marqué son rapport à la lumière, à la vérité visuelle et à la mémoire du réel.

Très tôt, il s’oppose aux pratiques rigides de tournage. Alors que la tradition égyptienne imposait les caméras sur rails et un éclairage statique, il choisit le mouvement libre : la caméra sur l’épaule, le plan respirant, le cadre vivant. Cette approche novatrice, d’abord mal comprise, deviendra l’un des fondements du réalisme moderne dans le cinéma arabe.

En parallèle, il consacre une grande partie de sa vie à l’enseignement à l’Institut supérieur du cinéma du Caire, où il forme plusieurs générations de chefs opérateurs et de réalisateurs. Il préside également la Société du film du Caire, qui contribue à préserver la mémoire du patrimoine cinématographique égyptien.

Une master classe tournée vers la transmission

Lors de cette rencontre intitulée « L’art de l’image », Mahmoud Abdelsamie a longuement évoqué son parcours et sa manière de penser l’image. La séance s’est déroulée sous la forme d’une discussion ouverte, au cours de laquelle le chef opérateur a revisité des souvenirs de tournage et des expériences fondatrices de sa carrière.

CIFF 2025
Mahmoud Abdelsamie

Hussein Fahmy, un réalisateur perdu, un grand acteur né

Il a d’abord évoqué un épisode méconnu de ses débuts :
En 1968, un homme l’appelle et se présente : « Je m’appelle Hussein Fahmy. » Il devait alors réaliser un film et voulait que Mahmoud Abdelsamie en soit le directeur de la photographie. Tous deux commencent à préparer le projet, mais un jour, Hussein Fahmy l’informe qu’il abandonne la réalisation : on vient de lui proposer un rôle d’acteur, et il a accepté. « Nous avons perdu un réalisateur en devenir qui avait un point de vue différent, a raconté Abdelsamie, mais nous avons gagné un très grand acteur. »

La caméra à l’épaule, la liberté retrouvée

Il est ensuite revenu sur son goût du mouvement et sa volonté d’expérimenter :
« J’ai été parmi les premiers à manier la caméra mobile, sur l’épaule. On nous avait appris que la caméra devait être fixée sur un travelling… Mais j’en ai eu assez. Un jour, j’ai décidé de changer tout cela : j’ai filmé avec une caméra mobile et un certain éclairage. Le réalisateur m’a renvoyé. Mais un professeur a vu les images, m’a félicité et les a montrées à ses étudiants. »

La lumière comme première curiosité

Il a rappelé que sa fascination pour la lumière remonte à l’enfance : « Jeune, je regardais les films et je voulais comprendre chaque image, comment elle avait été faite. » Il a bricolé une boîte pour projeter des images, et un oncle lui avait trouvé un bout de négatif qu’il projetait sur un mur. Cette curiosité ne l’a jamais quitté. « Avec le temps, j’ai appris qu’il fallait photographier un sujet en comprenant pourquoi on le faisait. À chaque fois que je lisais un scénario, je devais saisir son sens. Et si je ne le comprenais pas seul, j’en parlais avec le réalisateur. »

Il a évoqué un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : un film sur la Palestine. Le réalisateur, a-t-il raconté, était à moitié égyptien et à moitié saoudien. « On lui avait conseillé de me confier le scénario, se souvient-il. Je l’ai lu attentivement, et j’en ai longuement discuté avec lui. J’ai trouvé qu’il y avait des scènes qui ne produisaient pas le sens qu’il voulait transmettre. »

Mahmoud Abdelsamie explique qu’il ne s’agissait pas seulement de remarques techniques, mais d’une réflexion sur la manière dont l’image peut exprimer ou trahir une idée. « Je lui ai montré que certaines séquences perdaient leur force parce qu’elles étaient tournées au mauvais endroit ou au mauvais moment du jour. Le lieu de tournage, c’est une part du sens, tout comme la lumière. La lumière du matin n’est pas celle du soir, et la même scène, filmée sous un angle différent, raconte une autre histoire. »

Le réalisateur, conscient de la pertinence de ces remarques, accepta de modifier son scénario : « Il a changé plusieurs choses pour les conformer à ce que je lui avais dit. C’était principalement des ajustements liés aux lieux et aux moments de la journée. Ce sont ces détails qui font la différence : la lumière change, et cela doit se voir à l’écran. »

Mahmoud Abdelsamie ajoute qu’il a toujours abordé les scénarios de cette manière, en cherchant à les traduire en images avant même le tournage. « Quand je lis un scénario, j’essaie de l’imaginer plan par plan, de voir dans ma tête les mouvements de la caméra, la texture de la lumière, les ombres qui vont se poser sur les visages. C’est pour cela que je ne peux pas être un simple exécutant. »

Mais cette approche, aussi passionnée que rigoureuse, n’a pas toujours été comprise : « Certains réalisateurs ont aimé cela, ils ont apprécié qu’un directeur photo participe à la construction du sens du film. D’autres, au contraire, l’ont mal pris. Ils voulaient que je fasse ce qu’on me disait, sans discuter. Ceux-là ne m’ont plus jamais rappelé. »

Mahmoud Abdelsamie a expliqué qu’il allait souvent voir les films en salle pour observer la réaction du public : « Je voulais comprendre comment les spectateurs percevaient certaines scènes et images, comment ils ressentaient la lumière, pour comprendre ce qui les touche. Cela m’a aidé à améliorer mon travail. »

Une femme rebelle (1986) : la lumière comme langage intérieur

En évoquant Imra Motamarrida (Une femme rebelle, 1986), Mahmoud Abdelsamie a expliqué comment la lumière, pour lui, doit toujours correspondre à la logique du moment vécu par le personnage. Il a donné un exemple simple mais révélateur : « Celui qui se lève la nuit pour aller dans la salle de bain ou la cuisine doit être enveloppé d’une lumière douce, parce qu’il va se rendormir. Il ne faut pas que cette lumière le réveille. Mais si le personnage se réveille en sursaut parce qu’on frappe à la porte, il faut une lumière vive, tranchée. »

Pour lui, la lumière n’est jamais une question décorative ou esthétique. Elle dépend de l’endroit, du moment de la journée, de la situation émotionnelle. « La lumière dépend de l’endroit et du temps », a-t-il insisté. « Elle ne se choisit pas au hasard. Elle accompagne le rythme du corps, la tension du geste, l’état d’esprit. »

Cette réflexion, dit-il, vient de sa pratique quotidienne : « Je ne décide jamais de la lumière avant de comprendre la scène. Je regarde d’abord le lieu, la source de lumière naturelle, le moment où le personnage agit. Ensuite, j’adapte. »

La Faim (El Gou, 1986) : inventer la lumière

Abdelsamie a ensuite évoqué un tournage dont il garde un souvenir très fort : El Gou (La Faim, 1986).
Ce film, réalisé dans des conditions techniques précaires, fut pour lui un véritable laboratoire de création. « L’éclairage des petites boutiques était essentiel, raconte-t-il. Mais nous n’avions pas les projecteurs nécessaires. Alors j’ai décidé d’enlever les plafonds et de les remplacer par des draps blancs. La lumière du jour se reflétait, se diffusait, créant cette clarté naturelle qui baignait les visages. »

Cette idée, née d’un besoin pratique, est devenue une signature esthétique. Le résultat impressionna le grand critique français Marcel Martin qui, après la projection du film, demanda à le revoir immédiatement et à rencontrer le directeur photo et la jeune actrice. « Il m’a dit qu’il ne comprenait pas ce que disait l’actrice Souad Hosny, mais ses yeux parlaient. » Puis il m’a félicité et a ajouté qu’il était rare de ressentir à ce point le temps et la nuit. »

Ce souvenir, simple et sincère, exprime à lui seul la philosophie de Mahmoud Abdelsamie : faire naître la beauté de la contrainte, transformer la pénurie en invention. « Ce jour-là, j’ai compris que la lumière n’est pas seulement un outil. C’est une émotion. »

L’expérience comme apprentissage

Il a insisté sur l’importance de l’expérimentation et du savoir empirique :
« Le plus important n’est pas ce qu’on apprend à l’Institut supérieur du cinéma. Le plus important, c’est l’expérience qu’on accumule au fil des années, en cherchant des solutions et en inventant de nouvelles méthodes. Il faut beaucoup d’imagination, de passion et une bonne connaissance de la lumière et des mouvements de caméra. »

Il a raconté comment, sur plusieurs tournages, il avait dû improviser des solutions techniques avec des moyens rudimentaires : de simples bricolages qui finissaient par fonctionner parfaitement.

Filmer la guerre

L’un des moments les plus marquants de la rencontre a été le récit de son expérience sur le front, avec l’un de ses amis :
« Nous avons été les premiers à aller tourner pendant la guerre. Nous avons pris une caméra et nous sommes allés au front. Nous avons vu des scènes horribles. Nous étions dans les tranchées souterraines. La terre tremblait sous les explosions et les bâtiments s’effondraient. Les soldats israéliens étaient tout près. J’ai filmé le canal, les soldats, les blessés, les morts. »

Puis, d’une voix plus posée :
« Je tournais ce que je voyais, bien sûr sans réalisateur, sans plan, sans rien de préparé. L’essentiel était de tourner et de documenter. »

Une leçon de persévérance et de transmission

En clôturant la rencontre, Mahmoud Abdelsamie a prononcé une phrase qui résume à elle seule toute sa vie de chef opérateur : « Je tourne quoi ? Où ? Pourquoi ? »
Ces questions, qu’il dit s’être posées trop tard, sont devenue le fil conducteur de sa réflexion sur le cinéma. « C’est lorsque j’ai commencé à enseigner, a-t-il expliqué, que j’ai compris tout ce que j’avais fait pendant mon parcours. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé toutes les avancées et tout ce que j’avais accompli. »

Cette réflexion simple et lucide résume l’essence d’un parcours bâti sur la recherche, l’expérimentation et la transmission. Pour Mahmoud Abdelsamie, la lumière n’est pas un simple outil technique : elle est langage, pensée et émotion. En lui décernant la Pyramide d’or pour l’ensemble de sa carrière, le Festival international du film du Caire a salué un artiste qui, toute sa vie, a cherché à filmer avec vérité et à transmettre ce regard à ceux qui viendront après lui.

Neïla Driss

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Démantèlement d’un réseau de trafic de drogues : 20 interpellations dont trois dealers

09. Dezember 2025 um 12:00

La police judiciaire de Menzel Temime est parvenue à démanteler un réseau de trafic de drogues dirigé par trois individus, opérant à l’échelle nationale. L’opération a eu lieu au cours du week-end et s’inscrit dans une série de raids visant à démanteler les trafics illicites dans plusieurs régions.

Une enquête ciblée sur trois jours

Selon une source sécuritaire, les enquêteurs ont travaillé pendant trois jours à partir d’informations fournies par un individu lié au trafic. Ces investigations ont permis d’identifier les suspects et d’organiser une série de perquisitions simultanées.

Les opérations ont non seulement permis de démanteler le réseau de drogue principal, mais également de mettre au jour une autre cellule impliquée dans des vols.

Bilan de l’opération

Au total, 20 personnes ont été arrêtées, dont les trois principaux promoteurs du réseau, originaires de Menzel Temime et de Kelibia, mais opérant sur l’ensemble du territoire tunisien.

Les forces de l’ordre ont saisi d’importantes quantités de cocaïne, des comprimés d’ecstasy et des plaques de cannabis, soulignant l’ampleur du trafic démantelé.

La justice a ordonné la garde à vue des suspects et l’ouverture d’une enquête pour détention et trafic de stupéfiants. Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuels complices et de reconstituer l’ensemble des activités du réseau.

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67 journalistes tués en 2025, Gaza au centre du bilan meurtrier

09. Dezember 2025 um 11:34

L’année 2025 s’achève avec un lourd tribut pour la presse mondiale : 67 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, dont près de la moitié dans la bande de Gaza. Le rapport publié par Reporters sans frontières souligne l’impunité et les dangers croissants auxquels font face les professionnels de l’information.

Entre le 1er décembre 2024 et le 1er décembre 2025, 67 journalistes ont été tués dans le monde, une augmentation par rapport aux 49 décès enregistrés en 2023. L’organisation RSF pointe la responsabilité des forces armées, régulières ou irrégulières, ainsi que des gangs du crime organisé. « Les journalistes ne meurent pas, ils sont tués », affirme le rapport, rappelant la dangerosité accrue de l’exercice du métier dans les zones de conflit et d’instabilité.

Gaza, zone la plus meurtrière

La guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023, continue d’alourdir le bilan. Près de la moitié des journalistes tués en 2025 ont trouvé la mort sous les tirs des forces israéliennes. Depuis octobre 2023, RSF recense au moins 220 décès de collaborateurs de médias, dont 29 survenus au cours de la dernière année dans le cadre de leur activité professionnelle. L’organisation dénonce le ciblage délibéré des journalistes pour leur rôle d’informateurs internationaux.

Le Mexique et le crime organisé

Le rapport met également en évidence d’autres zones critiques, notamment le Mexique, où neuf journalistes ont été tués en 2025 malgré les promesses de protection du gouvernement. RSF déplore que, dans plusieurs pays, les autorités échouent à protéger les journalistes et que l’impunité reste la norme.

Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF, insiste : « L’enjeu réel aujourd’hui est que les gouvernements remettent la protection des journalistes au centre de leurs préoccupations et n’en fassent pas, au contraire, des cibles. » L’organisation appelle à des mesures concrètes pour assurer la sécurité des professionnels des médias et lutter contre l’impunité.

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JCC 2025 – La réalisatrice Najwa Najjar préside le jury des longs métrages de fiction

09. Dezember 2025 um 10:20

La 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui se tiendra du 13 au 20 décembre 2025, a choisi la scénariste et réalisatrice palestinienne Najwa Najjar pour présider le jury de la compétition officielle des longs métrages de fiction. À ses côtés siégeront le critique de cinéma français Jean-Michel Frodon, le réalisateur et producteur tunisien Lotfi Achour, la scénariste et réalisatrice rwandaise Kantarama Gahigiri et le réalisateur et producteur algérien Lotfi Bouchouchi, composant un jury à l’image de l’ADN des JCC : africain, arabe et ouvert sur le reste du monde.

Najwa Najjar, un parcours entre études politiques et cinéma

Née en 1973 à Washington d’un père jordanien et d’une mère palestinienne, Najwa Najjar a grandi entre les États-Unis et la Palestine. Après des études en sciences politiques et en économie, elle obtient un master en réalisation et production cinématographiques aux États-Unis, avant de s’orienter vers l’écriture et la réalisation. Cette double formation, intellectuelle et artistique, marque l’ensemble de son œuvre : un cinéma d’auteur à la fois ancré dans la réalité politique et attentif à la dimension humaine des récits.

Une cinéaste palestinienne au parcours transnational

Dès la fin des années 1990, elle réalise plusieurs documentaires et courts métrages qui explorent la mémoire, la transmission et la vie quotidienne en Palestine. On lui doit notamment Naim and Wadee’a (1999), Quintessence of Oblivion (2000), A Boy Called Mohamed (2002), Blue Gold (2004), They Came from the East (2004) ou encore Yasmine Tughani (2006), des œuvres souvent montrées dans des festivals internationaux et qui installent peu à peu sa voix dans le paysage du cinéma palestinien.

Parallèlement à ces films, elle produit en 2009 une anthologie de courts métrages internationaux, Gaza Winter, témoignant déjà d’un intérêt pour les formes collectives et pour la circulation des récits autour de la Palestine.

Trois longs métrages de fiction au rayonnement international

En 2008–2009, Najwa Najjar signe son premier long métrage de fiction, Pomegranates and Myrrh (Grenades et myrrhe), centré sur le destin d’une jeune danseuse palestinienne confrontée à l’emprisonnement de son mari et aux contraintes de l’occupation. Le film circule largement, est projeté dans plus de 80 festivals internationaux et reçoit plusieurs récompenses, notamment à Doha Tribeca, où il obtient un prix du meilleur film arabe et à Saint-Sébastien où il remporte le Cinema in Motion Award.

Elle poursuit en 2014 avec Eyes of a Thief (Les yeux d’un voleur), son deuxième long métrage, tourné en Cisjordanie. Ce film, inspiré d’un fait réel, est distingué dans plusieurs festivals, dont meilleur acteur attribué à Khaled Abol Naga au Festival international du film du Caire et meilleur réalisateur au Festival international du film de Calcutta, et est choisi pour représenter la Palestine à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère pour l’édition 2015.

Le film raconte l’histoire de Tarek, un homme libéré après dix ans de prison, qui retourne dans sa ville natale de Naplouse à la recherche de sa fille disparue. En retraçant ses pas, il découvre une société marquée par la méfiance, les blessures de l’occupation et la survie quotidienne. Entre secrets enfouis, loyautés conflictuelles et désir de rédemption, Eyes of a Thief aborde la question du pardon et du poids du passé, tout en révélant la persistance de l’espoir dans un territoire meurtri.

JCC 2025 
Najwa Najjar
Najwa Najjar sur le plateau de tournage de « Eyes of a thief »

En 2019, son troisième long métrage, Between Heaven and Earth (Entre le paradis et la terre), prend la forme d’un road movie à travers les checkpoints et les frontières administratives, suivant un couple en instance de divorce qui se voit contraint de traverser la Palestine pour obtenir des documents officiels. Présenté notamment au Festival international du film du Caire, où il remporte le Prix Naguib Mahfouz du meilleur scénario, le film confirme sa capacité à mêler intimité, observation sociale et réflexion politique.

Ces trois œuvres de fiction prolongent, chacune à leur manière, le travail entamé dans ses documentaires : raconter des histoires de couples, de familles, de circulation entravée, mais aussi d’attachement à la terre et aux lieux, dans un contexte où chaque geste du quotidien est traversé par les réalités de l’occupation.

Un quatrième long métrage en préparation

Najwa Najjar développe actuellement son quatrième long métrage, Kiss of a Stranger, un film musical qu’elle a écrit pendant la période de confinement du Covid-19. L’histoire se déroule dans l’Égypte des années 1930, à l’âge d’or du cinéma, au cœur de la ville d’Alexandrie. À travers la musique, la danse et le pouvoir du cinéma, le film évoque la naissance d’une industrie et d’un rêve collectif, porté par des personnages venus d’horizons différents en quête de liberté et de sens. Produite par Ustura Films, cette nouvelle œuvre s’annonce comme une célébration du rêve, de la créativité et de la mémoire du monde arabe.

Productrice, pédagogue et membre de jurys

Au-delà de la réalisation, Najwa Najjar cofonde la société de production Ustura Films, basée à Ramallah, aux côtés de son mari, le producteur Hani E. Kort, avec l’objectif affirmé d’accompagner un cinéma palestinien indépendant, ancré dans son territoire et capable de dialoguer avec les réseaux internationaux.

Dans plusieurs entretiens, à l’instar de celui auquel elle a participé l’an dernier, lors du festival International du Film du Caire, elle souligne l’importance de raconter la Palestine à travers des personnages palestiniens complexes, loin des clichés et des simplifications. Sa filmographie entière témoigne de cette volonté : donner à voir des existences multiples, prises entre contraintes politiques et liberté intérieure.

Elle intervient aussi dans des programmes de formation : elle a été lectrice (reader) puis conseillère auprès du Rawi Sundance Scriptwriters Lab, dédié aux scénaristes arabes, et est régulièrement invitée pour des masterclasses, comme au Galway Film Fleadh en 2016. Elle participe par ailleurs à des jurys de festivals, qu’il s’agisse de manifestations de la région ou d’événements internationaux, renforçant ainsi sa place dans le réseau des professionnels du cinéma.

En reconnaissance de son parcours et de sa contribution au cinéma arabe et international, Najwa Najjar a été élue membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences en 2020, rejoignant ainsi les cinéastes du monde entier appelés à participer aux votes des Oscars. Cette distinction souligne la portée de son œuvre et l’estime qu’elle suscite bien au-delà des frontières palestiniennes.

Une présidence en résonance avec l’esprit des JCC

La présence de Najwa Najjar à la tête du jury des longs métrages de fiction des JCC 2025 s’inscrit dans une continuité cohérente entre son œuvre et la vocation même du festival : interroger le monde à travers les images. Depuis ses débuts, elle défend un cinéma où la parole et la responsabilité ne s’opposent pas à l’émotion, où la mémoire ne sert pas de refuge mais d’élan.
Sa perspective palestinienne lui donne une acuité particulière face aux récits de résistance, mais ce qu’elle apporte à Carthage dépasse la seule appartenance nationale : un regard capable de relier les expériences, d’écouter ce que les films disent des blessures et des espoirs collectifs.
Dans un contexte où les frontières — politiques, esthétiques, culturelles — semblent se refermer, sa présidence rappelle la fonction première du cinéma : créer des passages. Et c’est peut-être là que se joue, cette année encore, l’essence même des JCC — un festival qui, en choisissant Najwa Najjar, continue de croire que le cinéma peut encore unir là où tout divise.

Neïla Driss

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L’Ordre des médecins va attaquer en justice un programme télévisé

09. Dezember 2025 um 10:11

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a annoncé qu’il déposera officiellement une plainte contre un programme télévisé ayant diffusé un épisode présentant le traitement du cancer par des méthodes non médicales, mettant en danger la santé des citoyens tunisiens.

Une attaque contre les pratiques non scientifiques

Le Conseil souligne que le traitement du cancer repose sur des médicaments spécifiques et des protocoles cliniques validés par des médecins spécialistes. Ces pratiques sont scientifiquement prouvées et constituent le seul recours sûr pour les patients.

Le programme en question, diffusé dimanche soir sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, a promu le « soin » à base de médecine traditionnelle et de plantes, présenté par un individu sans formation médicale, laissant entendre qu’il pourrait remplacer les traitements conventionnels.

Violation de l’éthique médicale

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins de Tunisie, a publié, aujourd’hui un communiqué précisant que ces contenus, souvent présentés sans encadrement scientifique ni avertissement, désorientent le public et peuvent retarder le diagnostic ou le traitement de maladies graves.

Le Conseil dénonce par ailleurs, la promotion de la tradithérapie dans les médias comme alternative ou substitut à la médecine fondée sur les preuves, estimant que la présentation de telles pratiques, sans encadrement scientifique rigoureux ni avertissement clair, induit le public en erreur, banalise des méthodes non validées et expose les citoyens à des retards diagnostiques ou thérapeutiques parfois graves.

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Arts plastiques : Les sefsaris acryliques de Kaouther Bahri Darghouth

09. Dezember 2025 um 09:40

Kaouther Bahri Darghouth participe actuellement à l’exposition de groupe  » Les portraits inavoués  » qui se déroule à la librairie Al Kitab à Mutuelleville.

Connue pour ses représentations de paysages marins et son travail sur la couleur, Kaouther Bahri Darghouth a récemment une nouvelle collection dont la beauté et le style sont saisissant.

Cette artiste s’est en effet emparé des frémissements soyeux du sefsari traditionnel pour les transposer sur le mode acrylique. Multipliant les nuances, jouant sur le blanc souverain éclaboussé de lumière, Kaouther Bahri Darghouth donne libre à la couleur.

Le résultat est jubilatoire et donne aux plis et drapés du sefsari, de nouvelles vies et une traduction plastique des plus originales. À découvrir absolument ainsi que les autres pans de l’œuvre d’une artiste atypique entre impressionnisme et patrimoine.

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