Demain jeudi, premier jour du nouvel an hégire
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Le mufti de la République a annoncé que ce mercredi 25 juin 2025 marque la fin du mois de Dhou al-Hijja 1446 de l’Hégire, tandis que le jeudi 26 juin 2025 correspond au début du mois de Mouharram et au nouvel an hégirien 1447.
Par ailleurs, la présidence du gouvernement a indiqué qu’à l’occasion de cette célébration, les agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif bénéficieront d’un jour de congé officiel, le jeudi 26 juin 2025.
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Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football (FIFA), a souligné que l’Espérance sportive de Tunis (EST) a marqué l’histoire du football en livrant une prestation de haut niveau lors de sa participation à la Coupe du Monde des Clubs. Il a également salué la mobilisation massive des supporters tout au long de cette compétition mondiale.
Dans une déclaration relayée par la page officielle de l’Espérance, Gianni Infantino a qualifié la performance de l’équipe d’exceptionnelle, rappelant que la qualification, la victoire obtenue et la confrontation face à des clubs prestigieux représentent un accomplissement historique.
Il a ajouté que cette Coupe du Monde des Clubs a offert à l’Espérance une formidable occasion de faire briller à la fois le football tunisien et africain notamment sur la scène internationale.
Le président de la FIFA a aussi félicité les supporters de l’Espérance, qu’il a décrits comme exceptionnels. « Le public était incroyable et profondément engagé envers son club. Les Américains ont découvert des passionnés de football, ce qui constitue un succès pour les fans de l’Espérance et pour la Tunisie dans son ensemble « , a-t-il conclu.
D’ailleurs, le post de Fethi Jelassi illustre bien l’impact profond du passage des supporters de l’Espérance aux États-Unis, qui a totalement transformé la société américaine. Non seulement les policiers en service ont dansé avec le « virage ». L’Oncle Sam n’avait rien vu de tel depuis la fameuse « Danse du Scalpel » chez les Cheyennes.
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Le mufti de la République tunisienne a annoncé, dans la soirée du mercredi 25 juin 2025, que le 1er jour de l’année 1447 de l’hégire correspond à demain jeudi 26 juin 2025.
La présidence du gouvernement a annoncé, hier, que les agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif bénéficieront d’un seul jour de congé à l’occasion du nouvel an de l’hégire.
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Le Mufti de la République tunisienne a annoncé que le jeudi 26 juin 2025 correspond au premier jour du mois de Muharram 1447, marquant ainsi le début de la nouvelle année hégirienne en Tunisie. Cette décision fait suite à l’observation confirmée du croissant lunaire du mois de Muharram dans la soirée du mercredi 25 juin […]
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La Cour suprême d’Arabie saoudite a annoncé que le jeudi 26 juin 2025 correspond au premier jour du mois de Muharram 1447 et marque ainsi le début de la nouvelle année hégirienne. Cette décision a été prise après confirmation officielle de l’observation du croissant lunaire du mois de Muharram par les comités d’observation mercredi soir, […]
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Le Conseil d’administration de la Bourse de Tunis a accordé, le 24 juin 2025, son feu vert de principe à l’admission des actions de Taraji Holding sur le marché principal. Cette opération inédite concerne les 26 010 000 actions constituant l’intégralité du capital de la société, incluant 8 millions d’actions nouvelles qui seront émises dans […]
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TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés ont drainé, durant la période allant du 1er janvier au 20 juin 2025, 6,8 milliards de dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers, rendus publics, mercredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
Les recettes touristiques ont enregistré une hausse de 8,5%, passant de 2,7 milliards de dinars, le 20 juin 2024, à 3 milliards de dinars, actuellement alors que les revenus du travail ont progressé de 8,4%, à 3,7 milliards de dinars, durant la même période.
L’ensemble de ces recettes ont permis de couvrir à hauteur de 89,5% des services de la dette extérieurs, lesquels ont dépassé les 7,6 milliards de dinars, à la date du 20 juin courant.
Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont légèrement régressé de 3,5%, à 23,3 milliards de dinars (l’équivalent de 101 jours d’importation), le 24 juin 2025, contre 24,1 milliards de dinars (111 jours d’importation), une année auparavant.
La BCT a fait état, en outre, d’une hausse des billets et monnaies en circulation, de 12,4%, pour dépasser les 24,7 milliards de dinars.
TUnis-UNIVERSNEWS- (SEF) – La réunion du Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT), tenue le mardi 24 juin 2025, a marqué un tournant stratégique pour le marché financier tunisien avec des décisions ambitieuses et des résultats financiers prometteurs.
Deux nouvelles admissions majeures
C’est désormais officiel : Taraji Holding et BNA Assurances ont reçu un accord de principe pour leur introduction en Bourse sur le marché principal. Cette double admission vient renforcer la profondeur du marché et diversifier les opportunités d’investissement. Toutefois, les introductions restent conditionnées par l’obtention du visa du Conseil du Marché Financier (CMF).
Retour à la rentabilité
La BVMT affiche un résultat provisoire avant impôt de 487 mille dinars au 31 mai 2025, contrastant avec une perte de 45 mille dinars à la même période en 2024. Cette performance remarquable est attribuée à une hausse des commissions de négociation, signe d’une activité boursière en pleine reprise.
Gouvernance et audit en ligne de mire
Le Comité Permanent d’Audit Interne a présenté un rapport détaillé incluant les contrats d’assurance de la Bourse, le suivi des audits précédents, et les affaires judiciaires en cours. Un exercice d’auto-évaluation de la gouvernance a également été conduit, confirmant l’engagement croissant de la BVMT envers les meilleures pratiques.
Accélération des projets structurants
Parmi les chantiers en cours : la migration vers la plateforme Optiq, le renforcement de la résilience technologique, et l’optimisation du data center. Ces investissements stratégiques visent à renforcer la compétitivité et la sécurité des infrastructures du marché.
Une organisation maîtrisée du Congrès AFCM 2025
Le bilan financier du congrès de l’Association des Bourses Africaines (AFCM), organisé par la BVMT, a révélé une gestion rigoureuse avec seulement 30% du budget consommé. Un signe fort de discipline budgétaire et d’efficacité opérationnelle.
Dynamisme du marché obligataire
La Bourse a également entériné l’admission de quatre nouveaux emprunts obligataires pour un montant total de 200 millions de dinars, portant l’encours global à près de 15 milliards de dinars. Ce chiffre reflète la confiance des émetteurs et des investisseurs dans le marché obligataire tunisien.
La Bourse de Tunis affirme sa solidité et son attractivité dans un contexte de mutation stratégique. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le développement du marché financier tunisien.
Le ministère de la Santé a publié la liste de 28 plages interdites à la baignade dans les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, de l’Ariana et de Bizerte, pour cette saison estivale 2025.
Dans son communiqué, le ministère précise que dans le cadre du suivi de la qualité de l’eau de mer, ses services ont réalisé des opérations de contrôle sur 539 points le long du littoral.
Les résultats du mois de juin ont révélé que 71 % des plages tunisiennes sont de bonne qualité, ajoute la même source, en indiquant que 28 sites sont déclarés impropres à la baignade comme suit :
Gouvernorat de Tunis
Gouvernorat de Ben Arous :
Gouvernorat de l’Ariana :
Gouvernorat de Bizerte :
Le ministère a appelé les citoyens à éviter la baignade dans ces zones, sachant que les opérations de contrôle se poursuivent tout au long de la saison estivale.
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Le ministère de la Santé a mis en garde contre la baignade dans 28 plages, en raison de la pollution des eaux dans les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, l’Ariana et Bizerte.
Dans le cadre du suivi de la qualité de l’eau de mer, le ministère a réalisé des opérations de contrôle sur 539 points le long du littoral. Les résultats du mois de juin révèlent que 71 % des plages tunisiennes sont de bonne qualité, tandis que 28 sites sont déclarés impropres à la baignade.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a précisé la répartition des plages interdites à la baignade comme suit :
Gouvernorat de Tunis
• Un point interdit : plage de la rue Bach Hamba à La Goulette.
Gouvernorat de Ben Arous – 15 points interdits :
• À 100 m au sud de la plage Marouan (Radès)
• En face du siège de la protection civile (Radès)
• À 100 m au nord de l’embouchure de l’oued Meliane (Radès)
• En face de l’embouchure de l’oued Maizet (Ezzahra)
• À l’embouchure de l’oued Boukhamsa (Ezzahra)
• En face de la rue Salsa Major (Hammam-Lif)
• En face de la rue de la Méditerranée (Hammam-Lif)
• En face du Casino (Hammam-Lif)
• En face de la rue Habib Thameur (Hammam-Lif)
• En face de la rue Aziza Othmana (Hammam-Lif)
• Ancienne embouchure Echaâbia (Hammam-Lif)
• À l’embouchure de l’oued Ayachia (Hammam-Lif)
Gouvernorat de l’Ariana – 6 points interdits :
• À l’embouchure de la sabkha (Raoued)
• Devant le centre d’élevage des chevaux d’Akrout (Raoued)
• Au niveau du lotissement résidentiel (Raoued Plage)
• À la Cité des juges (Raoued)
• Au canal du Golfe (Raoued)
• À 50 m au nord du canal du Golfe (Raoued)
Gouvernorat de Bizerte – 6 points interdits :
• Plage de Jalta (Bizerte)
• Plage Baâli (Menzel Jemil)
• Port de pêche de Sidi Hachani (Menzel Abderrahmène)
• Canal 1 de Zarzouna
• Canal 2 de Zarzouna
Le ministère a appelé les citoyens à éviter la baignade dans ces zones pour leur propre sécurité, tout en affirmant que les opérations de contrôle se poursuivent tout au long de la saison estivale.
La Presse
L’investissement dans le secteur du tourisme alternatif suscite un intérêt croissant dans le gouvernorat de Gabès.
Actuellement, six gîtes ruraux sont en cours de réalisation dans les délégations d’El Hamma, Mareth et Limaoua (Gabès-Sud), avec une capacité d’accueil totale de 180 lits, auxquels s’ajoutent deux hébergements familiaux à Toujane.
Le commissaire régional au tourisme à Gabès, Bechir Kediri, a indiqué, mercredi à l’Agence TAP, que sept nouveaux hébergements familiaux, un gîte rural et un centre d’animation touristique verront prochainement le jour à Tamezret.
Le gouvernorat de Gabès compte actuellement neuf hébergements familiaux répartis entre Matmata, Dkhilet Toujane, Gabès-Sud et Gabès-Ouest, avec une capacité totale de 105 lits, ainsi qu’un gîte rural à Tamezret (Matmata) offrant 28 lits.
Dans le cadre du suivi de ce secteur, le gouverneur de Gabès, Radhouane Necibi, a effectué, mercredi, une visite au gîte rural “Beït El Khchab” à Limaoua (Gabès-Sud), un nouveau projet qui offrira, une fois achevé, une capacité de 14 lits, pour un investissement estimé à environ 1,4 million de dinars.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti s’est entretenu mercredi, par téléphone, avec le vice-premier ministre belge, ministre des Affaires étrangères Maxime Prévost.
Les deux ministres ont mis en avant les relations d’amitié et de coopération de longue date établie entre la Tunisie et la Belgique.
Mohamed Ali Nafti a mis l’accent sur la nécessité de renforcer ces relations aux niveaux bilatéral et européen, dans divers secteurs vitaux, en perspective de la commémoration du 30ème anniversaire de la signature de l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union Européenne.
Il a, également, souligné l’importance du soutien apporté par la Belgique aux efforts déployés dans plusieurs domaines, dont, notamment, la récupération des fonds spoliés.
De son côté, le haut responsable belge a salué la solidité des relations bilatérales et la diversité de ses domaines, tant au niveau fédéral qu’avec les régions belges.
Les deux parties sont convenues de poursuivre les consultations et le dialogue lors des prochaines échéances bilatérales et européennes à Tunis et à Bruxelles.
La Presse — L’Etoile Sportive de Sahel est en stand by, le Club Sportif Sfaxien renouvelle sa confiance au Comité en place, le Club Africain à enfin élu un président, d’autres clubs essaient de tout mettre en place avant la reprise. Mais tout le monde oublie que la nouvelle loi des structures sportives a été dernièrement l’objet d’un conseil des ministres et que les grandes lignes ont été évoquées, de manière claire et sans équivoque.
Cela suppose que tout sera à refaire pour toutes les associations sportives, une fois cette loi promulguée. Il ne sera plus question de commission de sages ou d’anciens dirigeants, qui ont jusque-là fait tant de mal, désorienté les supporters et les sympathisants, et ont fait perdre temps, argent et peut-être écarté bien des personnes qui voulaient tout simplement servir.
Reste maintenant de quelle manière sera conçue la future structure du «professionnalisme tunisien». Nous avons soulevé ce problème dans une précédente édition. D’après les quelques informations qui ont filtré, le club lui-même se convertit en société. Nous espérons que ce n’est pas le cas. Etant donné que le club est absolument à protéger. C’est une histoire, un symbole, et un droit de mémoire qui ne doit en aucun cas être exposé. En effet que deviendra-t-il si cette société cale en route et fait faillite ?
Dans le choix à faire, il fallait se référer, sans complexes aux exemples instaurés par les pays qui ont réussi, s’en inspirer et décider.
On a, il est vrai, essayé de le faire une fois du temps de la troïka. Sans succès, étant donné que l’on a repris stupidement le texte initial et qu’on l’a tellement cannibalisé qu’il ne valait plus rien.
Où réside en fait le problème ? Tout simplement au niveau de la conversion des activités d’un club, de statut amateur à celui professionnel.
Le législateur français, par exemple (l’organisation du football français est une des meilleures du monde), n’a pas touché au club.
C’est une Société à Objet Sportif constituée par des mécènes, des hommes d’affaires, des personnes voulant investir dans le sport, qui se rapprochent en tant que tels du club, lui consentent une majorité de blocage et qui apportent des fonds propres, du savoir-faire et surtout les prévisions futures de ses ressources. Un contrat de cinq ans, reconductible, est signé entre les deux parties. Si tout va bien, on continue. Si cela ne marche pas, il est mis fin au contrat et le club ne perd absolument rien.
Cette formule a très bien marché et elle a inspiré beaucoup d’autres pays.Le fait de faire intervenir l’Etat, sous n’importe quelle forme à l’exception de son autorité, de sa tutelle et des objectifs à caractère national bien sûr, est à écarter. Prenons l’exemple du PSG en France. C’est une société qatarie qui gère, conformément aux lois du pays.
Le danger réside donc dans la vision que nous voulons avoir dans ce professionnalisme. Il ne s’agit pas de convertir un club en société, alors que ce club ne possède rien et se trouve endetté jusqu’au cou. Ceci dit, ces assemblées qui se tiennent seront-elles refaites ou donnera-t on aux clubs et fédérations, le temps d’injecter les nouvelles dispositions au sein de leurs règlements intérieurs ?
C’est au législateur tunisien de voir, dans le respect de ce qui sert les intérêts du sport national.
Le réalisateur tunisien, Marwan El Hechkel, a été récompensé de deux prix pour la finition de son film « This is my heaven » : Prix Doc House d’un montant de 3.000 euros et Prix El Jazira days documentaries, la cinéaste Salma Abou Bacha a obtenu le Prix de la représentation de Wallonie-Bruxelles (Begique) d’une valeur de 700 euros.
La Presse — Le documentaire tunisien s’impose aux côtés de la fiction comme un genre à part entière qui ne cesse de s’épanouir notamment depuis 2014, date à laquelle la production a connu un véritable bond en avant. Plusieurs jeunes réalisateurs, formés ou pas dans les écoles de cinéma, se sont attelés à réaliser de plus en plus de films en rapport avec le quotidien des gens s’appuyant sur des personnages singuliers ou encore des situations réelles.
Plusieurs formats ont vu le jour : du simple documentaire de témoignages au documentaire hybride en passant par le documentaire de création. Parmi les plus réussis : « Le Challat de Tunis » Bayard d’Or au Fiff de Namur, « Zeineb n’aime pas la neige » (Tanit d’Or des JCC 2016) ou encore « Les filles d’Olfa » (César du meilleur documentaire) de Kaouther Ben Henia pour ne citer que ces exemples.
L’intérêt grandissant pour le documentaire a donné lieu à la création de structures et de festivals tels que DocuMed organisée annuellement par l’Association cinéma documentaire tunisien, le Festival international du documentaire et de la courte fiction de Médenine et Point Doc, une rencontre annuelle internationale dédiée au documentaire et au soutien des projets de films dont la 5e édition s’est tenue du 19 au 21 juin courant à la Cité de la culture, et ce, à l’initiative de Doc House, une organisation tunisienne, créée en 2018 par un collectif d’artistes et d’opérateurs culturels et dédiée à la promotion du documentaire.
Selon Soumaya Bouallagui, directrice exécutive de Doc House, le film documentaire peut contribuer à changer le regard et impacter la société. «Le nombre croissant de productions de documentaires a nécessité la mise en place d’une structure de soutien pour accompagner les films au niveau aussi bien du processus de production que de la diffusion», explique-t-elle. La 5e édition de Point Doc a mis l’accent sur la relation entre cinéma documentaire et écologie avec pour objectif la sensibilisation aux enjeux environnementaux à travers des débats, des projections et des rencontres qui visent à stimuler une prise de conscience collective sur cette thématique actuelle.
Faisant le bilan de cette édition, la directrice exécutive de Doc House s’est dit satisfaite des résultats des différentes sections de Point Doc : Les panels qui ont porté sur la production Sud-Sud, l’image à l’orée des changements géo-politiques dans le monde et son impact sur le cinéma documentaire intitulé : « Ondes de chocs géo-politiques : quel avenir pour le documentaire ? » et « Quelles sont les constructions et déconstructions de l’image à l’ère contemporaine ? ». Trois master-class et trois films : « L’homme qui plantait le Baobab » de Michel K. Zongo, « The âge of water » d’Isabel Alacantra Atalaya et « Casablanca » d’Adriano Valerio ont été projetés à cette occasion.
Outre les panels, Erige Shiri, réalisatrice du documentaire « La voie normale » (2018) et des fictions « Sous les figues » (2021) et « Promis le ciel » (2025), a présenté au cours d’un master-class son expérience dans la réalisation du documentaire. Elle a évoqué les difficultés et les obstacles qui surviennent lors du financement, de la production et de la réalisation d’un documentaire.
De même, Ridha Tlili pour son documentaire « La couleur du phosphate » qu’il a lui-même produit sans aide de l’Etat. Quant à Lilia Sallemi, elle a mis l’accent sur le thème « Filmer le monde : le regard en éveil » et Giulia Boccato s’est intéressée au « Documentaire, impact et éco-production face aux changements climatiques ».
Par ailleurs, un jury, formé de quatre professionnels : Meftah Saïd, producteur-réalisateur libyen, Ramses Mahfoudh, producteur tunisien, Erige Shiri, productrice-réalisatrice tunisienne et Mehdi Baccar, représentant de la chaîne de télévision El Jazira documentaire, a dévoilé les résultats des huit projets proposés lors de cette session.
Les films tunisiens retenus pour le pitch sont : « Brahim Ksontini, sculpteur de la mémoire » d’Ons Kamoun, « Sur ce tableau » de Younes Ben Hajria, « Je mourrai libre » de Mahrez Karoui et « This i my heaven » de Marwen El Hechkel. Les autres projets sont : « A Butterfly Hug » d’Ayatallah Yusuf (Egypte), « Safe Memories » de Salma Abou Bacha (Egypte), « My Father’s War » de Khalil Zairi (Maroc) et « Face à soi-même chantant » de Abdelhakim Mohamedi (Algérie).
Mais le choix du jury s’est porté sur les projets du réalisateur tunisien Marwan El Hechkel qui a été récompensé de deux Prix pour le développement de son film « This is my heaven » : Prix Doc House d’un montant de 3.000 euros et Prix El Jazira days documentaries, et Salma Abou Bacha (Egypte) qui a obtenu le Prix la représentation de Wallonie-Bruxelles (Begique) d’une valeur de 700 euros.
Les lauréats ont donc bénéficié d’aides au développement de leur film, proposées par des chaînes de télévision à l’instar d’El Jazira ou de festivals tels que Sundance, Berlin et d’autres. Cette année, Ahmed Chawki, représentant du festival El Gouna en Egypte, a présenté au cours d’une rencontre à la Cité de la culture le Fonds d’aide au cinéma dont le budget dépasse les 240 mille dollars. Un projet peut bénéficier d’une subvention aux alentours de 15 mille dollars.
Entre tradition millénaire et audace artistique, la céramique contemporaine s’impose cette année encore au cœur de la Médina de Tunis. Le Salon international de la céramique contemporaine, qui investit le somptueux Palais Kheireddine jusqu’au 15 juillet 2025, met à l’honneur près de 64 œuvres, façonnées par des artistes de renom comme par une jeune génération en pleine éclosion.
C’est dans le cadre prestigieux du Musée de la Ville de Tunis, niché dans le Palais Kheireddine, que se tient la 8e édition du Salon international de la céramique contemporaine. Inauguré le 20 juin en présence de nombreux artistes et passionnés d’art, l’événement propose jusqu’au 15 juillet une immersion dans l’univers fascinant de la céramique, à travers des sculptures, des installations et des œuvres murales riches en techniques et en matériaux.
Organisé par l’Union des Artistes Plasticiens Tunisiens (Uapt), en partenariat avec l’Association Tunisienne des Arts et de la Médiation (Atam) et la municipalité de Tunis, le Salon bénéficie du soutien du ministère des Affaires Culturelles. Sous le commissariat de la céramiste et universitaire Sarra Ben Attia, l’édition 2025 rassemble des artistes venus de cinq pays— Tunisie, Egypte, Irak, Arabie Saoudite et France — offrant ainsi un dialogue créatif entre les cultures.
Parmi les œuvres phares de cette édition, l’installation «Naissance» de Mohamed Khalil Kadri, jeune diplômé des Beaux-Arts de Tunis, capte l’attention dès l’entrée. Inspirée par les écrits de Gaston Bachelard, sa sculpture de coquilles d’œuf en terre cuite émaillée symbolise le passage de la protection à l’indépendance. L’artiste confie avoir construit son projet autour des quatre éléments — terre, eau, air et feu— pour traduire, à travers la matière, une quête de sens et d’identité.
À ses côtés, Lobna Anen, habituée du Salon, présente «Fleur d’inconnu», une œuvre en céramique blanche conçue selon la technique japonaise du Raku. Portée par un travail d’accumulation et de compression, elle dévoile une démarche introspective traduisant des «sentiments secrets». Diplômée en 2010, l’artiste continue de perfectionner son art entre tradition et innovation.
Wissam Gharsallah, président de l’Uapt, revient sur la genèse du Salon, né en 2018 dans la foulée d’un symposium international de la céramique murale. Depuis, l’événement n’a cessé de croître, attirant chaque année davantage de participants — exception faite de l’année 2020 marquée par la pandémie. Il souligne la qualité croissante des œuvres exposées, tant sur le plan technique qu’esthétique, et salue l’implication de la commissaire Sarra Ben Attia dans l’accompagnement des jeunes artistes.
La céramique reste cependant un art exigeant, nécessitant des équipements spécifiques (atelier, fours, matières premières) et un véritable engagement de ses praticiens. Sarra Ben Attia alerte sur le manque de céramistes en Tunisie, et rappelle l’importance de soutenir la relève à travers les écoles d’art, les expositions et les résidences.
C’est dans cette optique que le Salon offre une visibilité à des étudiants en master et doctorat, issus notamment de l’Isbat, ainsi qu’à des artistes issus du Centre des arts vivants de Radès ou de l’Atam. La commissaire insiste sur la diversité des genres exposés — abstrait, figuratif, expressionniste — et sur la volonté de créer des ponts entre générations.
Bien que quelques participations aient été compromises en raison de perturbations aériennes et du contexte géopolitique au Proche-Orient, cinq artistes étrangers ont pu rejoindre l’aventure. Une preuve, s’il en fallait, de la place que le Salon occupe sur la scène artistique internationale. Membre de l’Académie internationale de la céramique de Genève — seule représentante du Maghreb —, Sarra Ben Attia milite activement pour faire connaître l’héritage céramique tunisien. Elle voit dans cet événement un tremplin pour attirer artistes, curateurs et amateurs du monde entier en résidence ou en visite.
Aux côtés du Salon de la céramique, l’Uapt organise également deux autres temps forts de la scène artistique tunisienne : le Salon national des artistes plasticiens et le Salon tunisien d’art contemporain. Ce dernier, récemment clôturé, a accueilli plus de 450 œuvres, dont 130 ont été acquises par des institutions et 30 par des collectionneurs privés. Une dynamique prometteuse, malgré les défis structurels que déplore Gharsallah, notamment la « négligence » du ministère de tutelle.
À travers les gestes ancestraux et les recherches contemporaines, la céramique s’affirme comme un art vivant, puissant, et porteur de sens. En réunissant diversité culturelle, engagement artistique et savoir-faire technique, le Salon international de la céramique contemporaine confirme son statut de rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’art, tout en affirmant la Tunisie comme une terre de création et de transmission.