Dimanche 11 mai 2025, Poutine a proposé des négociations directes avec l’Ukraine jeudi 15 courant à Istanbul en Turquie, « sans aucune condition préalable ». Dans la soirée de mercredi, le Kremlin a annoncé que la délégation comprendrait le conseiller présidentiel, Vladimir Medinsky, et le vice-ministre de la Défense, Alexandre Fomine. Donc sans Poutine.
Pour sa part, la délégation américaine en Turquie comprenait le secrétaire d’État Marco Rubio et les envoyés de haut rang Steve Witkoff et Keith Kellogg.
Après l’annonce de la délégation du Kremlin, un responsable américain a déclaré que Trump, qui effectue actuellement une tournée dans trois pays du Moyen-Orient, ne participerait pas à la réunion. Le dirigeant américain a toutefois fait savoir que s’il y a de progrès tangibles, il pourrait se rendre à Istanbul, vendredi 16 mai.
Mais l’absence des présidents russe et américain réduit les attentes d’une avancée majeure dans la guerre que la Russie a déclenchée en février 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi Poutine de participer aux négociations « s’il n’a pas peur »…
Alors que le dirigeant de Kiev était en route pour la Turquie mercredi soir, a déclaré un responsable ukrainien, il avait déclaré qu’il ne participerait aux discussions que si Poutine y assistait.
Trump souhaite que les deux parties signent un cessez-le-feu de 30 jours pour mettre un terme à la plus grande guerre terrestre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, un législateur russe a déclaré qu’il pourrait également y avoir des discussions sur un vaste échange de prisonniers de guerre.
Trump, qui est de plus en plus frustré par la Russie et l’Ukraine alors qu’il tente de les pousser vers un accord de paix, a souligné qu’il « envisageait toujours » des sanctions secondaires contre Moscou s’il pensait qu’elle bloquait le processus.
Les responsables américains ont évoqué d’éventuelles sanctions financières ainsi que d’éventuelles sanctions secondaires contre les acheteurs de pétrole russe…
L’article Pourparlers de paix Moscou-Kiev : Trump et Poutine ne seront pas à Istanbul est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
La Conférence ministérielle des Nations unies sur le maintien de la paix de 2025 sert de forum politique de haut niveau pour discuter de l’avenir du maintien de la paix et pour permettre aux États membres d’exprimer et de démontrer leur soutien politique.
S’exprimant au cours de la première session de haut niveau sur « L’avenir du maintien de la paix », le ministre a rappelé les précieuses contributions des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, depuis leur lancement, dans la réalisation de la paix et le rétablissement de la stabilité dans de nombreuses régions.
Le monde est aujourd’hui confronté, a-t-il dit, à un ensemble de menaces qui exigent « une reconsidération de l’avenir du maintien de la paix à travers l’adoption de mécanismes innovants pour renforcer sa durabilité et sa capacité à répondre aux défis actuels, en adéquation avec la nature des conflits modernes ».
Il a appelé, à cet égard, à l’importance du renforcement du partenariat stratégique entre l’Organisation des Nations unies et les organisations régionales, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.
Par ailleurs, le ministre a renouvelé, mercredi 14 mai, lors de la session des engagements, l’engagement constant de la Tunisie à poursuivre le soutien aux opérations de maintien de la paix à travers l’appui aux missions onusiennes par des soldats et du matériel dans diverses régions du monde, notamment dans le continent africain.
Il a affirmé que « la Tunisie reste ouverte à toutes les initiatives de nature à renforcer les capacités des opérations de paix, en mettant ses expertises humaines et techniques accumulées au fil de son long parcours dans les opérations de paix à la disposition de l’organisation onusienne ».
Par ailleurs, le ministre a participé en tant qu’intervenant principal dans une session de dialogue interactif de haut niveau intitulée: « Vers une intégration entre le maintien de la paix, la consolidation de la paix et la prévention des conflits ».
A cette occasion, il a affirmé l’importance d’intégrer « le maintien de la paix, la construction de la paix et la prévention des conflits dans une vision globale prenant en compte les différentes dimensions de développement et humanitaires, et assurant une participation active de toutes les catégories, notamment les femmes et les jeunes, dans le processus de règlement des conflits et de construction de la paix, de manière à faire de ces deux catégories des partenaires actifs dans la construction de la paix, et non de simples bénéficiaires ».
A ce titre, le ministre a appelé à « la poursuite du soutien des Nations unies aux pays concernés immédiatement après la fin des missions de maintien de la paix sur leur territoire, afin de renforcer leur résilience et leur stabilité, ainsi qu’à la poursuite de l’appui par la communauté internationale en matière d’expertise, de soutien technique et financier, éléments essentiels pour consolider la paix à long terme ».
La Tunisie abritera les 10 et 11 juillet prochain une Conférence internationale sur le thème « Le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de paix », a-t-il rappelé.
Le ministre a, par ailleurs, eu, en marge de la conférence, plusieurs entretiens bilatéraux avec les chefs des délégations du Japon, de la Guinée, du Togo et du Bangladesh. Ces rencontres ont représenté une occasion pour examiner les relations de coopération avec ces pays et discuter des moyens de les renforcer davantage dans tous les domaines d’intérêt commun.
Selon le site des Nations Unies, la réunion ministérielle a réuni, cette année, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, le Secrétaire général adjoint au soutien opérationnel, Atul Khare, et la secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, Catherine Pollard.
Avec TAP
L’article La Tunisie continuera à soutenir les opérations de maintien de la paix est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Lors de sa participation à la Conférence Ministérielle des Nations Unies sur le Maintien de la Paix à Berlin, le 13 mai 2025, le ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti a rencontré Jean Pierre La Croix, Sous-Secrétaire Général des Nations Unies chargé des Opérations de Maintien de la Paix.
Le ministre a rappelé l’engagement historique de la Tunisie dans les opérations de maintien de la paix, depuis son indépendance et son adhésion à l’ONU dans les années 1960, soulignant sa participation continue à quatre missions onusiennes à travers le monde. Il a également mis en avant le rôle crucial des Nations Unies dans la coopération multilatérale, notamment dans les domaines sécuritaires et humanitaires.
De son côté, le responsable onusien a salué le partenariat solide entre la Tunisie et l’ONU, mettant en avant la qualité des unités militaires et sécuritaires tunisiennes engagées dans les missions de paix, ainsi que l’importante implication des femmes tunisiennes et le soutien logistique dont elles bénéficient.
Les deux parties ont discuté des préparatifs en cours pour la conférence internationale que la Tunisie accueillera les 10 et 11 juillet 2025, intitulée « Le rôle des forces armées dans la protection des civils au cours des opérations de paix », qui réunira une large participation internationale.
L’article Mohamed Ali Nafti à Berlin pour la conférence ONU sur le maintien de la paix est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Sur instruction du président de la République, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti présidera la délégation tunisienne à la Conférence ministérielle des Nations Unies sur le maintien de la paix qui aura lieu à Berlin les 13 et 14 mai courant.
Selon un communiqué du département des affaires étrangères publié, lundi, cette participation s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Tunisie à poursuivre son soutien aux opérations de maintien de la paix, sur la base de son attachement aux objectifs de la Charte des Nations Unies et sa profonde conviction du rôle central de ce mécanisme onusien dans les efforts internationaux visant à préserver la paix et la sécurité internationales.
En marge de cette participation, le chef de la diplomatie tunisienne prendra part à des rencontres-débat de haut niveau, tout comme il aura des entretiens bilatéraux avec ses homologues de pays frères et amis participant à cette conférence.
La conférence ministérielle des nations unies se veut une plateforme offerte aux États-membres pour débattre en profondeur de l’avenir des opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le monde.
L’article Tunisie : Mohamed Ali Nafti à Berlin pour la Conférence de l’ONU sur le maintien de la paix est apparu en premier sur WMC.
Le journaliste tunisien Mohamed Mamoun Abassi vient de publier un essai historique intitulé ‘‘La Ligue des États Arabes à Tunis (1979-1990)’’, à l’occasion du 80e anniversaire de la fondation de cette organisation panarabe, le 22 mars 1945), et 46e anniversaire de l’adoption de la résolution relative au transfert de son siège du Caire à Tunis.
C’était lors de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue, réunie au niveau des ministres arabes des affaires étrangères et de l’économie, à Bagdad, en mars 1979, et ce en application de la recommandation du IXe Sommet Arabe, tenu en novembre 1978 dans la capitale irakienne, après la signature de l’accord de paix entre l’Égypte et Israël.
Ancien rédacteur en chef à l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), et ancien attaché de presse (1979 -1990), au cabinet du secrétaire général de la Ligue Arabe, feu Chédli Klibi, Mohamed Mamoun Abassi maîtrise bien son sujet.
Cet ouvrage de 200 pages en format moyen, publié à Tunis aux Editions Santillana, est, comme le souligne l’auteur, «une contribution à la préservation de la mémoire d’une étape de l’action arabe commune qui s’est poursuivie durant dix ans (1979-1990».
Il s’agit d’un travail essentiellement documentaire dont la finalité n’est point d’évaluer l’action menée par la Ligue Arabe, au cours de cette étape, tâche, que l’auteur considère être du ressort des historiens.
Il convient de rappeler que dans un premier livre, paru en février 2024, sous le titre ‘‘Itinéraire d’un journaliste à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et à la
Ligue des États Arabes’’, Mohamed Mamoun Abassi avait passé en revue certains aspects de l’action arabe commune, au sein de la Ligue Arabe durant l’étape de Tunis, en mettant l’accent, notamment, sur sa mission en tant qu’attaché de presse consistant à assurer la couverture médiatique des activités de l’organisation, avec ses différentes structures.
Dans ce nouveau livre, l’auteur revient sur différents aspects de l’action arabe commune dont il a été témoin au cours de cette décennie. Il précise, également, que «l’une des motivations de la publication de ce livre était, en particulier, le constat selon lequel la bibliothèque arabe manque d’ouvrages traitant de la période tunisienne de l’histoire de l’action arabe commune en général, et de la Ligue arabe, en particulier».
Le livre contient des photos et des documents liés à cette étape, ainsi qu’un aperçu des contextes arabes, régionaux et internationaux, qui ont caractérisé cette période. On y trouve, également, les listes des noms des divers acteurs de cette période, notamment, des personnalités éminentes, des experts, des journalistes et autres personnes plus ou moins connues, qui ont contribué, chacun selon ses attributions et sa fonction, à l’action arabe commune au cours de la période en étudiée.
L’article Vient de paraître | ‘‘La Ligue des États Arabes à Tunis (1979-1990) » est apparu en premier sur Kapitalis.
Anmelden