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Heute — 12. Dezember 2025Haupt-Feeds

Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année

12. Dezember 2025 um 14:51

L’investissement privé dans l’agriculture et la pêche poursuit sa progression en Tunisie, selon les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’ONAGRI. Les projets de type « A » (investissements individuels inférieurs à 200 mille dinars) et « B » (investissements dépassant ce seuil) montrent une dynamique marquée, malgré un recul des subventions accordées.

À la fin octobre 2025, 4 586 opérations d’investissement ont été approuvées, confirmant une activité soutenue dans le secteur. La valeur totale de ces investissements atteint 344,498 millions de dinars, soit une hausse de 13 % par rapport à octobre 2024. 

Les subventions attribuées aux projets s’élèvent, elles, à 87,339 millions de dinars, enregistrant une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique, selon le rapport, par une réorientation des mécanismes d’appui et une révision des priorités d’allocation.

Du côté des crédits fonciers, l’année affiche une amélioration notable. Les prêts approuvés atteignent 4,771 millions de dinars, couvrant une superficie totale de 261 hectares. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à 2024, signe d’un intérêt croissant pour la mise en valeur des terres agricoles.

La structure du financement montre également des tendances intéressantes. L’autofinancement représente 145,325 millions de dinars, en progression de 3 %. Les subventions, malgré leur baisse annuelle, affichent une évolution positive sur le dernier trimestre, avec un taux de croissance de 11 % jusqu’à fin octobre 2025. Les crédits occupent une part importante, atteignant 111,883 millions de dinars, soit une augmentation spectaculaire de 72 % par rapport à octobre 2024, un indicateur fort de la mobilisation des banques envers le secteur agricole.

Dans l’ensemble, les chiffres confirment une dynamique d’investissement solide, portée par les financements privés et les crédits bancaires, tandis que les mécanismes d’appui publics se réajustent. Le secteur semble entrer dans une nouvelle phase où la modernisation et la structuration deviennent prioritaires.

 

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La BAD adopte sa « Stratégie pays 2025-2030 » pour l’Algérie

12. Dezember 2025 um 10:02

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué publié le 8 décembre, que son Conseil d’administration venait d’approuver la Stratégie pays 2025-2030 pour l’Algérie. Ce nouveau cadre de coopération vise à soutenir « la diversification économique, renforcer les infrastructures stratégiques et stimuler une intégration régionale plus dynamique », précise le communiqué.

Cette stratégie de la BAD pour l’Algérie repose sur deux axes majeurs : développer les infrastructures pour dynamiser l’économie et renforcer l’intégration régionale; accélérer la transformation structurelle par des réformes économiques et la création de chaînes de valeur agro-industrielles.

Le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, affirme à la même source que cette stratégie « illustre notre engagement à accompagner l’Algérie dans sa transition vers une économie diversifiée et résiliente ». Et ce, avec un accent particulier sur la compétitivité et la création d’emplois à forte valeur ajoutée.

Le communiqué souligne encore les interventions de la BAD cibleront quatre secteurs clés. A savoir : les transports, l’énergie, l’agro-industrie et la gouvernance économique.

En outre, elles se baseront sur les avancées déjà réalisées dans l’énergie, l’agriculture et la gouvernance. Tout en intégrant des enjeux transversaux, tels que : l’employabilité des jeunes; l’adaptation climatique; et la réduction des inégalités de genre.

Avec cette nouvelle feuille de route, la BAD envisage également de constituer un portefeuille d’investissements ambitieux. Il combinera des financements souverains, un PPP et une assistance technique. Et ce, afin de maximiser l’impact sur la croissance et de soutenir la diversification d’une économie encore très dépendante des hydrocarbures. Ainsi conclut le communiqué.

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Tunisie : La BERD et l’UE accordent un prêt de 10 millions d’euros à Amen Bank pour financer l’économie verte

Von: walid
10. Dezember 2025 um 10:32

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) ont signé un prêt de premier rang non garanti de 10 millions d’euros en faveur de “Amen Bank“, a annoncé, mardi la BERD.

Cet accord de prêt est le premier signé dans le cadre du Programme de financement d’une économie verte de la BERD en Tunisie. “Ce nouveau financement permettra à Amen Bank d’accorder des prêts au secteur privé tunisien, y compris aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), et favorisera l’égalité d’accès des femmes et des hommes au financement vert. Ce cadre vise à faciliter la transition vers une économie verte en accroissant le financement des technologies et des services bas carbone et climato-résilients”, selon la BERD.

Le Programme sera soutenu par un ensemble complet de mesures de coopération technique financées par la BERD et l’UE pour aider Amen Bank à préparer, mettre en œuvre, vérifier et suivre les projets. Cet ensemble de mesures appuiera également des activités de formation et de renforcement des capacités qui devront aider le personnel d’Amen Bank à promouvoir l’égalité d’accès des femmes et des hommes au financement de l’action climatique.

Dans le cadre de ce programme, l’UE accordera des subventions d’incitation à l’investissement pour la réalisation et la vérification d’investissements verts. Ces subventions visent à accélérer l’adoption de technologies climatiques avancées par les MPME éligibles.

Ce nouveau financement est également étayé par le Fonds de change (TCX), mécanisme soutenu par l’UE qui favorise la croissance des marchés financiers dans les économies en développement et offre aux banques tunisiennes une couverture du risque de change à des prix réduits.

Selo, la Banque européenne, “Amen Bank est une société anonyme au capital social de 174.600.000 dinars détenue à hauteur de 66,44% par le groupe AMEN, l’une des principales institutions financières privées en Tunisie, reconnue pour son engagement constant en faveur de l’innovation, de la performance et de l’accompagnement durable de ses clients. Amen Bank a été classée comme la sixième banque en Tunisie en Juin 2025, avec une part de marché de 8,5% en termes d’encours de dépôts et d’encours de prêts”.

Depuis le début de ses activités en Tunisie en 2012, la BERD a investi 2,7 milliards d’euros dans 83 projets à travers le pays, dont 67 % dans le secteur privé

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AGRICULTURE | huile d’olive : «Produire ne suffit pas, Il faut valoriser, stocker et conquérir les marchés les plus exigeants», Fethi Ben Khlifa – UTAP

08. Dezember 2025 um 08:45

Conseiller économique de l’UTAP, Fethi Ben Khlifa analyse une campagne oléicole exceptionnelle et les défis de la filière tunisienne. Entre abondance de la récolte, fragilités du financement, nécessité d’augmenter les capacités de stockage et conquête des marchés internationaux menée par des opérateurs comme Abdelaziz Makhloufi, appelle à une stratégie nationale ambitieuse pour donner à l’huile d’olive tunisienne la place qu’elle mérite.

Entretien :

Cette année, on parle d’une saison exceptionnelle. Quelles sont vos prévisions ?

La campagne oléicole 2025 s’annonce remarquable. Nous estimons une production comprise entre 450 000 et 500 000 tonnes d’huile d’olive, soit près de 2 millions de tonnes d’olives. C’est une récolte qui témoigne de la vitalité de nos terroirs.

Les zones principales de production ont bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a favorisé la maturation des fruits. Certaines régions devraient à elles seules fournir près de 100 000 tonnes d’huile d’olive, un chiffre qui illustre l’importance stratégique de ces bassins agricoles.

Pourtant, le secteur a traversé des difficultés, notamment avec la fermeture de certaines huileries surtout à la suite de l’affaire Abdelaziz Makhloufi. Y a-t-il une reprise ?

La crise a effectivement fragilisé plusieurs unités de trituration. Certaines huileries ont dû fermer, faute de liquidités ou de débouchés. Mais des opérateurs solides, dotés de grandes capacités de transformation — parfois plus de 1.000 tonnes par jour — ont permis de maintenir la dynamique.

Ce sont des hommes de confiance, des professionnels qui ont su investir dans des équipements modernes et soutenir la filière. Leur rôle est essentiel pour absorber les volumes et garantir la qualité.

« La campagne 2025 sera remarquable. Nous anticipons 450 000 à 500 000 tonnes d’huile, un volume qui reflète la vitalité des terroirs et l’effet des précipitations abondantes. »

Vous insistez sur la valorisation du produit tunisien. Quels sont les points forts ?

La Tunisie ne doit pas se contenter de produire : elle doit valoriser. Cela signifie mettre en bouteille, labelliser, certifier et conquérir les marchés les plus exigeants. Abdelaziz Makhloufi, par exemple, est l’un des plus grands opérateurs dans la vente d’huile d’olive labellisée. C’est lui qui a ouvert le marché américain, un marché réputé difficile.

Contrairement à ce que l’on croit, les États-Unis ne sont pas « acquis » : il faut des analyses, une stratégie et une constance. Aujourd’hui, 70% de l’huile tunisienne exportée en bouteilles est destinée à ce marché, ce qui représente près de 30% des exportations globales. C’est une réussite qui prouve que la Tunisie peut s’imposer face à une concurrence féroce.

Quelles sont les possibilités pour les opérateurs nationaux de profiter de lignes de financement internationales à des conditions accessibles pour soutenir leurs activités ?

Il existe nombre de lignes de financement internationales, notamment italiennes, qui peuvent être exploitées par nos opérateurs. Ce sont des crédits fournisseurs à long terme, avec des conditions préférentielles : des taux qui ne dépassent pas 4 à 5 %, des échéances pouvant aller jusqu’à 10 ans, et des périodes de grâce de trois à quatre ans.

Ces instruments financiers sont précieux pour moderniser les huileries, investir dans le stockage et soutenir l’exportation. Mais il faut une volonté politique et institutionnelle pour les activer pleinement et les mettre à la disposition des acteurs tunisiens.

« La fermeture d’huileries a fragilisé la filière, mais des opérateurs solides, dotés de capacités modernes, ont absorbé les volumes et maintenu la qualité. »

Le financement reste un problème majeur pour les agriculteurs…

Absolument. Les agriculteurs manquent de liquidités pour payer les ouvriers et assurer la cueillette. Il faudrait mobiliser près d’un milliard de dinars pour soutenir la récolte.

Aujourd’hui, c’est souvent l’agriculteur qui sort l’argent de sa poche, ce qui fragilise toute la chaîne. Sans financement, il est difficile de négocier les prix ou de stocker la production.

Nous devons mettre en place des crédits de gestion à six mois, des lignes de financement adaptées et des mécanismes de soutien pour éviter que les producteurs ne soient pris à la gorge.

Il y a eu l’affaire Adel Ben Romdhane…

Adel Ben Romdhane a exporté de l’huile d’olive sans lettres de crédits irrévocables, il a utilisé des ordres de virement simples ou des accords moins contraignants, qui ne garantissaient pas le retour des fonds en Tunisie.

Résultat : les banques tunisiennes qui ont financé ses opérations n’ont pas eu la garantie internationale que l’argent rentrerait. Cela lui a permis de quitter le pays sans honorer ses engagements bancaires, laissant derrière lui des encours de crédits impayés.

Exporter sans lettres de crédit irrévocables confirmées, c’est exposer la filière et les banques à des risques majeurs. Il faut imposer systématiquement ce mécanisme pour sécuriser les exportations, protéger les agriculteurs et garantir que les devises générées par l’huile d’olive reviennent effectivement en Tunisie.

« La Tunisie doit aller au-delà de la production : mettre en bouteille, certifier et viser les marchés difficiles. C’est ainsi qu’elle consolidera sa place à l’international. »

La question du stockage est également cruciale…

Oui, notre capacité nationale de stockage plafonne à 450 000 tonnes, alors qu’il faudrait l’augmenter à 600 000 voire 700 000 tonnes pour accompagner les nouvelles plantations.

Nous avons déjà des projets ambitieux, avec des plantations atteignant 400.000 oliviers dans certaines zones. Si nous ne renforçons pas nos infrastructures de stockage, nous risquons de perdre une partie de la valeur ajoutée. Le stockage est la clé pour réguler le marché, éviter les ventes précipitées et garantir des prix compétitifs.

Et sur le plan international ?

Le marché mondial de l’huile d’olive ne représente que 2 % des huiles consommées. Cela signifie qu’il existe une marge énorme de progression, surtout avec les études scientifiques qui confirment ses vertus nutritionnelles et médicinales.

La Tunisie doit saisir cette opportunité, mais cela exige des lignes de financement compétitives. Quand nos voisins marocains bénéficient de taux à 2 %, nous ne pouvons rester à 12 ou 14 %.

Il faut des crédits préférentiels pour encourager les opérateurs privés à investir dans le stockage et l’exportation. Sinon, nous serons dépassés par les Italiens, les Espagnols, les Grecs, les Turcs, les Syriens, les Marocains et les Algériens, tous très agressifs sur les marchés.

« Nos opérateurs peuvent accéder à des crédits fournisseurs internationaux, souvent italiens, avec des taux de 4 à 5 % et des échéances pouvant atteindre dix ans. »

Quel rôle pour l’État et l’Office national de l’huile ?

L’Office national de l’huile doit redevenir un acteur central. Il doit réguler, acheter aux agriculteurs, fixer des prix moyens au démarrage et aider les opérateurs privés avec des lignes de financement claires et des taux préférentiels. L’État doit aussi imposer des mécanismes d’assurance pour sécuriser les exportations.

Trop souvent, des opérateurs exportent sans lettres de crédit confirmées, ce qui expose à des risques financiers majeurs. Avec des contrats d’assurance solides, nous pouvons protéger nos exportateurs et renforcer la confiance des banques.

« Avec des plantations en expansion, la capacité de stockage de 450 000 tonnes est insuffisante. Il faut viser 600 000 à 700 000 tonnes pour réguler le marché. »

En conclusion, quel avenir pour l’huile d’olive tunisienne ?

Nous avons un potentiel extraordinaire. Avec une production annuelle moyenne supérieure à 500.000 tonnes, des terroirs riches et une reconnaissance internationale croissante, la Tunisie peut devenir une puissance mondiale de l’huile d’olive.

Mais cela exige une stratégie cohérente : financement, stockage, valorisation, conquête des marchés. Si nous réussissons, l’huile d’olive tunisienne ne sera plus seulement un produit agricole, mais un symbole national de qualité et de rayonnement international.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La campagne oléicole 2025 devrait atteindre jusqu’à 500 000 tonnes d’huile.
  • Le secteur reste fragilisé par les fermetures d’huileries mais soutenu par des opérateurs solides.
  • La valorisation du produit et la conquête des marchés, notamment américains, constituent une priorité stratégique.
  • Le financement demeure un obstacle majeur pour les agriculteurs et les exportateurs.
  • La Tunisie doit renforcer sa capacité de stockage et sécuriser les exportations pour rester compétitive.

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Tunisie – PLF 2026 : L’Etat sollicitera de nouveau un financement direct auprès de la BCT

16. Oktober 2025 um 09:26

Le projet de budget de l’État pour l’exercice 2026 révèle que la Tunisie envisage de recourir à nouveau au financement direct de la Banque centrale afin de couvrir une partie de ses besoins financiers, estimés à environ 27 milliards de dinars pour l’année à venir, un montant similaire à celui de 2025.

Selon l’article 12 du projet de loi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) serait autorisée à accorder des facilités de trésorerie à l’État dans la limite de 11 milliards de dinars. Ces fonds seraient octroyés sans intérêts, remboursables sur 15 ans, dont 3 années de grâce, et destinés à soutenir la trésorerie générale du pays.

Cette mesure, exceptionnelle dans la politique monétaire tunisienne, intervient dans un contexte de forte contrainte budgétaire et de difficultés d’accès aux financements extérieurs.

Emissions de sukuk

Parallèlement, l’article 11 du projet de budget prévoit la possibilité pour le ministre des Finances d’émettre ou de garantir jusqu’à 7 milliards de dinars en sukuk (obligations islamiques), conformément à la législation en vigueur.

Ces instruments financiers visent à diversifier les sources de financement et à attirer de nouveaux investisseurs, notamment des fonds issus des marchés islamiques.

Un recours croissant au soutien monétaire

C’est en février 2024, que l’Assemblée des Représentants du Peuple a adopté une loi autorisant le financement direct du budget de l’État par la BCT à hauteur de 7 milliards de dinars. Cette mesure a été qualifiée d’« exceptionnelle », pour faire face aux urgences de trésorerie et rembourser un emprunt extérieur.

Au cours de l’année 2024, le Trésor a puisé dans cette enveloppe, et à fin 2024 l’encours des facilités directes et avances de la BCT s’élevait à environ 6,7 milliards de dinars sur un total autorisé de 7 milliards autorisée)

Pour 2025, une nouvelle enveloppe similaire de 7 milliards de dinars a été inscrite dans la loi de finances, prolongeant ainsi ce mécanisme exceptionnel.

Selon les données publiées à août 2025, l’encours total des facilités directes de la BCT accordées à l’État aurait dépassé 11,65 milliards de dinars, ce qui confirme l’intensification du recours au financement monétaire pour combler le déficit budgétaire.

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