L’avocat d’affaires Aslan Berjeb, a souligné la nécessité de rompre avec l’idée de compter uniquement sur l’État pour trouver du travail et de s’appuyer plutôt sur l’autonomie individuelle et l’initiative privée, affirmant qu’il est possible d’investir dans les industries créatives et culturelles qui ne nécessitent pas de nombreuses procédures administratives ni d’énormes financements.
Le président de Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), qui présidait, ce mardi 9 décembre 2025, l’ouverture de la première édition du programme Tunisian Culture Builders (TCB) ou Tunisiens… Bâtisseurs de culture, une initiative de son organisation en partenariat avec Game, dans le cadre de l’initiative Scale (Sport, Culture & Loisirs), a souligné que ce projet encourage les jeunes à entreprendre, expliquant que «l’économie orange», qui englobe toutes les industries créatives et culturelles, ne nécessite pas beaucoup de financement, mais seulement trois éléments : la jeunesse, la créativité et la capacité de promouvoir et développer le patrimoine culturel.
Le projet TCB, qui a pour slogan« Transformez votre passion en projet entrepreneurial ! », appelle les jeunes Tunisiens ayant entre 18 et 35 ans, qu’ils soient passionnés par le sport, la culture, les loisirs ou les industries créatives, qu’ils soient au chômage ou en reconversion professionnelle, à postuler pour intégrer un programme innovant alliant formation certifiée LinkedIn, bootcamp entrepreneurial intensif, incubation hybride (présentiel et en ligne), avec, en perspective, un mentorat et financement de lancement pour 5 projets.
Le but du programme est de booster l’employabilité, de renforcer la visibilité professionnelle et d’accompagner les postulants dans la création d’un projet durable à fort impact.
Dans un communiqué publié ce mardi 9 décembre 2025, la présidente du Conseil national de l’ordre des médecins de Tunisie, Dr Rym Ghachem, dénonce la promotion de la «tradithérapie» dans les médias, «comme alternative ou substitut à la médecine fondée sur les preuves».
Dr Ghachem alerte l’opinion publique, au nom de tout le conseil de l’Ordre, au sujet de la diffusion, dimanche soir, sur la chaîne El Hiwar Ettounsi, de contenus promouvant cette pratique douteuse et qui s’apparente au charlatanisme, «sans encadrement scientifique rigoureux ni avertissement clair», induisant le public en erreur, banalisant des méthodes non validées et exposant les citoyens à des «retards diagnostiques ou thérapeutiques parfois graves.»
«Ces contenus fragilisent les fondements mêmes de la médecine moderne, qui repose sur la science, l’évaluation méthodologique et la sécurité du patient», souligne le Conseil, en rappelant que «la santé des Tunisiens ne peut être exposée à des pratiques dénuées de validation scientifique.»
Tout en affirmant qu’il prendra toutes les mesures qu’il jugera nécessaires et utiles pour préserver l’exercice médical, protéger le public et garantir le respect strict des règles qui encadrent la profession, le Conseil appelle l’ensemble des médias à exercer leur responsabilité éthique «en évitant la diffusion de contenus susceptibles d’induire la population en erreur et en valorisant des informations fondées sur des données scientifiques fiables.»
Il s’agit de défendre «une médecine de qualité, rigoureuse, responsable et au service de tous les Tunisiens», conclut Dr Ghachem.
Au cours du week-end dernier, la police judiciaire de Menzel Temime (Nabeul, Cap Bon) a démantelé un réseau de trafic de drogue dirigé par trois personnes, deux originaires de la même ville et la troisième de Kelibia, a rapporté Mosaïque FM le mardi 9 décembre 2025, citant une source sécuritaire responsable.
La police judiciaire de Menzel Temime a reçu des informations concernant un trafic de drogue dans cette ville. Elle a identifié les membres du réseau qu’elle a traqués pendant trois jours avant de mener une série de raids qui ont permis d’arrêter les suspects et de démanteler, en même temps, un autre réseau impliqué dans des vols.
Au total, 20 personnes ont été arrêtées, dont 3 trafiquants de drogue opérant sur l’ensemble du territoire national. D’importantes quantités de cocaïne, d’ecstasy et de résine de cannabis ont été saisies.
Le procureur a autorisé la détention provisoire des suspects et l’ouverture de poursuites judiciaires à leur encontre pour possession et trafic de stupéfiants.
La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a annoncé, ce mardi 9 décembre 2025, l’ouverture des réservations sur les lignes Marseille et Gênes pour la saison 2026, et ce à partir du 16 décembre courant.
La compagnie a précisé, dans un communiqué, que les réservations sont possibles dans ses agences et les agences de voyage partenaires en Tunisie et en Europe, ainsi que sur son site web.
Après avoir relaté dans un précédent article les dures conditions d’enfance et d’adolescence de J-D Vance, qui ne l’ont pas empêché de devenir le vice-président des USA, l’auteur nous fait part dans cet article d’une autre «success story» américaine, celle de Zohran Mamdani, parti à l’âge de 7 ans de Kampala en Ouganda, pour devenir à 34 ans le plus jeune et le premier maire musulman de la métropole de New York(15 millions d’habitants). Il en tire des leçons de vie et même une lettre ouverte qu’il adresse aux jeunes Tunisiens.
Sadok Zerelli *
Dans un récent article, j’avais comparé les conditions de jeunesse et de vie de ma génération des «Baby boomers», née autour des années 1950, à celles de la génération Z, née entre l’arrivée du phénomène de la mondialisation au début des années 1990 et la «crise des surprimes » de 2008.
Je concluais que ma génération a eu la chance de vivre dans un monde en pleine expansion, un monde qui croyait encore au progrès, à l’ascension sociale par l’école, à un avenir toujours meilleur
Par contre, la génération Z a grandi, étudié et travaillé — ou cherche à le faire — dans un contexte de fragmentation constante. L’information est partout, mais la cohérence nulle part. L’avenir est au bout des doigts, mais instable comme une connexion wifi.
La révolution numérique lui offre certes une liberté quasi illimitée — mais avec une solitude accrue, un culte de la performance, une exposition permanente au regard social. Le prix de la liberté, c’est souvent le doute et l’épuisement. (voir dans Kapitalis : ‘‘La génération Z est-elle moins chanceuse que celle des «Baby-boomers»?’’)
Dans un autre article, j’avais donné un aperçu sur l’autobiographie rédigée par J-D Vance, le vice-président américain actuel, alors qu’il n’avait que 32 ans et n’était nullement connu, vendue à trois millions d’exemplaires aux USA et traduite dans plusieurs langues, dont le Français (Edition Globes) : ‘‘Une famille américaine : de la grande pauvreté aux ors de la maison blanche’’.
J’avais fait ressortir que, né au sein d’une famille pauvre, d’origine «appalachienne» (les «hillbillies»), toute son enfance était marquée par les disputes entre sa mère, toxicomane, et ses différents maris (cinq), les menaces, les déménagements constants et une absence totale de sécurité émotionnelle ou matérielle.
C’est sa grand-mère, qu’il appelle Mamaw, une femme rude, drôle, violente parfois, qui l’a élevé et qui devint la figure salvatrice de sa vie. Elle lui imposait certes des règles très strictes mais justes, avait une croyance inconditionnelle en son potentiel et lui inculpa l’idée qu’il peut s’extraire de son milieu sans renier ses racines.
J’avais tiré du parcours de vie de J-D Vance sept leçons de vie pour nos jeunes Tunisiens, dont les plus importantes sont que «l’origine sociale n’est pas un destin», «la discipline et l’effort sont des armes contre le chaos social», «ne pas renier ses origines mais ne pas s’y laisser enfermer» et surtout que«l’éducation est le meilleur ascenseur social». (voir dans Kapitalis : ‘‘La vie de D.J. Vance, un exemple pour nos jeunes’’).
Le présent article porte sur une autre «success story», qui n’est pas seulement un autre récit de réalisation du rêve américain, mais constitue un autre témoignage universel sur la pauvreté, l’immigration, l’ambition et la capacité de rebondir.
C’est celle de Zohran Mamdani qui, né en 1991 à Kampala en Ouganda et émigré à l’âge de 7 ans aux USA avec sa famille issue de la diaspora indienne, devint le 4 novembre 2025 et à l’âge de 34 ans, le plus jeune maire de New York depuis plus d’un siècle et le premier musulman à accéder à ce poste.
Un intérêt précoce pour la politique
Après son arrivée aux États-Unis, Mamdani effectue sa scolarité dans le Queens, un quartier pauvre et populaire de New York.
Pour ses études supérieures, il intègre le Bowdoin College, un établissement d’arts libéraux situé dans le Maine. Il en est diplômé en 2014, avec une licence en «Africana Studies» (études africaines / diaspora) et une mineure en gouvernement.
Pendant son passage à Bowdoin, il a cofondé l’ONG étudiante «Students for Justice in Palestine» (Étudiants pour la Justice en Palestine), ce qui illustre très tôt ses engagements politiques et sociaux. Il a aussi travaillé pour le journal étudiant du collège, ce qui suggère un intérêt pour l’écriture, le débat et les questions politiques/sociales.
Ainsi, son adolescence et ses études l’ont façonné et il a été exposé tôt aux idées de justice sociale, d’engagement civique et d’activisme.
Un «socialiste démocrate»
Après l’université, Mamdani s’est engagé en politique. Il a été élu en 2020 à la New York State Assembly, représentant un district de l’ouest du Queens. Il a été réélu en 2022 et 2024, ce qui montre que son ancrage local a grandi et qu’il a su gagner la confiance de ses électeurs.
Au sein de l’Assemblée, il a initié un nombre important de projets de loi, ce qui suggère qu’il ne s’est pas contenté d’être un élu de base, mais qu’il a activement participé à la législation.
Sur le plan politique, il se décrit comme un «socialiste démocrate», c’est-à-dire issu de l’aile gauche du parti démocrate, avec un projet progressiste et un discours en faveur des classes populaires.
Parcours édifiant pour les jeunes
L’histoire de Mamdani est emblématique du rêve américain mais qui est en réalité universel : immigrant d’enfance, ayant grandi dans le Queens, éduqué dans une université prestigieuse, puis devenu représentant politique, tout cela malgré des origines modestes.
Son profil -jeune, issu de la diaspora, de confession musulmane, socialiste- incarne une diversité rarement vue. Son élection marque un tournant politique et symbolique pour tous les jeunes du monde, y compris en Tunisie.
Son engagement de longue date pour la justice sociale, les droits des minorités et les causes progressistes lui donne un capital de crédibilité auprès d’une population new-yorkaise très diverse, souvent sensible à la question des inégalités.
Leçons de vie pour les jeunes
L’élection de Mamdani comme maire de New York peut être un exemple puissant pour nos jeunes Tunisiens pour plusieurs raisons profondes : sociales, politiques, psychologiques et symboliques. Elles peuvent être résumées comme suit
1. Les origines modestes ne sont pas une barrière : Mamdani était un immigrant africain, arrivé enfant aux États-Unis, ayant grandi dans un quartier populaire. Pour nos jeunes, souvent convaincus que laréussite est réservée aux autres, son parcours montre que «l’origine sociale, le pays de naissance, la couleur de peau ou la religion ne doivent pas enfermer une vie».
2. L’engagement civique peut transformer une vie : Mamdani n’était pas un héritier politique. Il a commencé par des associations étudiantes, de l’activisme social et des actions locales dans son quartier. Puis il est devenu élu local, puis maire de New York.
Pour nos jeunes souvent désabusés par la politique, son élection rappelle que le changement commence localement, par une association, un groupe d’entraide, un projet citoyen, une initiative environnementale.
3. S’engager ouvre des portes : son élection prouve qu’on peut être jeune et accéder au pouvoir et devenir le maire de l’une des villes les plus importantes du monde.
En Tunisie, où beaucoup de jeunes se sentent exclus des responsabilités publiques, son exemple montre que l’âge n’est pas un obstacle, le leadership n’est pas réservé aux aînés et qu’un esprit jeune peut gérer une grande ville, innover et gouverner.
4. Une réussite qui valorise la diversité : Mamdani est musulman, afro-asiatique, et issu de l’immigration. Il devient maire d’une ville occidentale majeure.
Pour nos jeunes souvent confrontés au rejet et au racisme en Europe ou à la discrimination, cela montre qu’on peut être différent, et réussir, que l’identité n’est pas une faiblesse, mais une richesse. Cela redonne de l’espoir à ceux qui pensent qu’ils devront toujours «se cacher» pour réussir dans les pays où ils ont émigré.
5. Un modèle d’honnêteté et d’engagement social : son élection est portée par la lutte contre les inégalités, la défense des minorités, la justice sociale et un discours sincère et ancré dans la réalité.
Pour une jeunesse tunisienne qui souffre du chômage, du clientélisme, de la corruption et du sentiment d’injustice, Mamdani montre qu’un leader propre, jeune et engagé peut gagner. C’est un message très puissant : les valeurs peuvent triompher du système.
6. Un parcours international est possible : sans quitter ses racines, Mamdani a réussi dans un autre pays. Cela envoie un message aux jeunes Tunisiens : voyager, étudier, migrer n’est pas renoncer à soi.
L’expérience internationale peut construire des leaders et le monde est plus ouvert qu’on ne le croit.
7. L’avenir appartient à ceux qui osent : l’histoire de Mamdani dit aux jeunes Tunisiens : tu n’es pas condamné à subir, tu peux créer, agir, diriger.Aucune origine n’efface ton potentiel et aucun système n’étouffe une volonté sincère.
Lettre ouverte aux jeunes Tunisiens
Jeunes de Tunisie, garçons et filles. Vous qui marchez chaque jour entre l’espoir et le découragement. Vous qui rêvez d’un avenir qui semble parfois trop loin, regardez l’histoire de Zohran Mamdani, ou de J-D Vance. Pourquoi pas vous ?
Vous vivez dans un pays où les difficultés sont certes réelles : le chômage, la corruption, les inégalités, l’injustice, la bureaucratie du système.
Mais vous vivez aussi dans un pays où l’intelligence est vive et l’ambition une tradition familiale.
Vous êtes les héritiers d’une terre qui a toujours résisté et d’une jeunesse qui a déjà prouvé qu’elle peut transformer l’Histoire.
N’écoutez pas ceux qui vous disent que vous ne pouvez rien changer.
N’écoutez pas ceux qui vous disent que vous n’avez pas les bonnes origines, ou pas les bonnes relations, ou pas les bonnes portes d’entrée.
Les portes, vous pouvez les ouvrir.
Les chemins, vous pouvez les tracer.
Le destin, vous pouvez le renverser.
Les exemples de Mamdani et Vance vous disent ceci : on peut venir de loin et aller encore plus loin.
On peut être jeune et diriger.
On peut être différent et réussir.
On peut être Tunisien et conquérir le monde.
La Tunisie a besoin de vous et de vos idées créatrices pour résoudre la problématique environnementale et de développement durable que ma génération née autour des années 1950 a échoué à résoudre.
N’abandonnez ni votre pays ni vos rêves.
* Economiste universitaire et consultant international.
Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes au salon « In Cosmetics Global » qui se tiendra du 14 au 16 Avril 2026, à Paris, en France.
Avec plus de 1030 exposants et près de 12 000 participants, le salon InCosmetics est considéré comme une plateforme qui regroupe tous les professionnels de l’amont de l’industrie cosmétique notamment les fournisseurs de matières premières, les distributeurs d’ingrédients, les fabricants et les formateurs de produits cosmétiques, indique le Cepex.
Ce salon offre l’occasion aux entreprises tunisiennes de découvrir les dernières innovations en matière d’ingrédients cosmétiques, de formulations et de technologies, ainsi que les solutions innovantes, en vue de maintenir leur compétitivité sur le marché.
Il leur permettra aussi de renforcer leur visibilité à l’international, d’établir des contacts avec des experts du secteur et de créer des opportunités de collaboration avec des opérateurs internationaux.
La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a annoncé, mardi, l’ouverture, à partir du 16 décembre 2025, des réservations sur les lignes Marseille et Gênes pour la saison 2026.
La compagnie a précisé dans un communiqué que les réservations sont possibles dans les agences CTN et les agences de voyage partenaires en Tunisie et en Europe, ainsi que sur son site web : www.ctn.com.tn.
La première édition du colloque international « Cours et Patios en Méditerranée » se tiendra du 12 au 14 février 2026 dans la Médina de Tunis, placée sous l’égide de l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU). La rencontre est organisée en partenariat avec plusieurs laboratoires de recherche tunisiens, l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM) et l’Association Villes Historiques de la Tunisie et de la Méditerranée (AVHTM).
Ce rendez-vous scientifique et culturel, annoncé sur une page Facebook dédiée, réunira chercheurs, architectes, artistes et praticiens autour de l’archétype méditerranéen de la maison à cour ou à patio, abordé sous ses multiples dimensions : historique, bioclimatique, sociale, philosophique et artistique.
Le colloque adopte une approche pluridisciplinaire articulée autour de quatre axes : le rôle structurant de la cour et du patio dans l’habitat méditerranéen et leurs qualités bioclimatiques et environnementales, les expériences sensibles et phénoménologiques qu’ils suscitent, et leur réinvention à travers les expérimentations architecturales, du XXᵉ siècle à leurs résonances contemporaines.
Face aux défis climatiques, sociaux et culturels actuels, le patio est réinterrogé en tant que modèle de durabilité environnementale et espace de reconnexion à soi, aux autres et à la nature.
Le programme comprendra des contributions scientifiques, des retours d’expérience et des installations artistiques.
Des invités représentant plusieurs pays méditerranéens, dont le Maroc, l’Égypte, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France, prendront part à ce dialogue autour d’un patrimoine architectural partagé et vivant. Une visite guidée des patios emblématiques de la Médina de Tunis clôturera les trois jours de débats.
L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït al-Hikma organise un colloque sur le thème “De l’esclavage en Tunisie à son abolition et à son actualité aujourd’hui” au Palais Ennejma Ezzahra le 11 décembre et au siège de l’Académie Beït al-Hikma le 12 décembre. Le programme de cette rencontre, qui comporte des communications en arabe et en français, démarre le jeudi à 10 h.
L’ouverture de cette manifestation sera effectuée par le Président de l’Académie Beït al-Hikma, Mahmoud Ben Romdhane et la première séance sera consacrée à “L’histoire de la présence des noirs africains en Tunisie. Un film documentaire de Hichem Ben Ammar sera ensuite présenté.
La seconde séance, portera sur les “origines du décret de l’abolition de l’esclavage par Ahmed Bey”.
Les travaux du colloque se poursuivent le vendredi 12 décembre au Palais Ennejma Ezzahra avec la troisième séance qui abordera le thème de “L’esclavage en Tunisie entre abolition et pratiques sociales” alors que la quatrième séance, présidée par Mr M’hamed Oualdi, sera consacrée à l” Actualité de l’esclavage en Tunisie de nos jours”.
Parmi les thèmes abordés figurent ceux portant sur « Des premiers siècles de l’islam à l’abolition de l’esclavage en Tunisie au XIXe siècle », « Aux origines du décret de l’abolition de l’esclavage par Ahmed Bey » « Processus d’abolition et de racialisation de l’esclavage en Tunisie et dans le Maghreb », « L’abolition de l’esclavage en Tunisie est-elle le produit de <pressions>> étrangères ? » et « Au-delà de 1846 repenser l’abolition de l’esclavage en Tunisie dans le contexte des longues transformations du XIXe siècle dans la région MEΝΑ”.
« L’esclavage en Tunisie entre abolition et pratiques sociales », « Tunis, au carrefour des traites aux XVIlle et XIXe siècles », « Les revers d’une abolition représailles et violences au lendemain de janvier 1846 », « La périodisation de l’histoire moderne et contemporaine occidentale: un périlleux défi analytique pour les chercheurs/euses africain(e)s des sciences sociales et humaines » et « De l’abolition de l’esclavage à la loi numéro 2018-50: les héritages de la traite dans la société tunisienne » seront également débattus.
Les intervenants du colloque sont Jaafar Bennasr, Taoufik Ben Ameur, Hayet Mejri, Salah Trabelsi, Abdelhamid Henia, Moncef Ben Abdeljalil, Ismael Musah Montana, Jaafar Bennasr et Marwa Marnaoui, Taoufik Ben Ameur, Hayet Mejri, Inès Mrad Dali, Yamina Ouni, Leila Zaghdoud, Alain Pascal Kaly, Inès Reguiga, Mohamed Jouili, Rebah Argoubi, et Anis Ben Amor qui présenteront des communications liées à ce thème.
La 18ᵉ journée du championnat élite de handball tunisien se déroulera le samedi 13 décembre 2025. Les équipes s’affronteront dans différentes salles du pays, avec des rencontres prévues à partir de 14h30. Cette journée s’annonce décisive pour le classement et le maintien des équipes en lice.
Rencontres phares et horaires
Le coup d’envoi sera donné à 14h30 à la Salle Zouaoui avec le choc entre l’Espérance Sportive de Tunis et le Club Africain. Ce match classique du handball tunisien retiendra toute l’attention des supporters et pourrait influencer le haut du tableau.
À 16h00, plusieurs rencontres se dérouleront simultanément :
CS Sakiet Ezzit recevra le SC Moknine à la Salle de Sakiet Ezzit.
L’EBS Beni Khiar affrontera l’AS Hammamet à la Salle de Beni Khiar.
Le CH Ksour Essef jouera contre le CHB Jemmal à la Salle de Ksour Essef.
Le Stade Tunisien accueillera l’AS Teboulba à la Salle du Bardo.
Enfin, à 17h00, l’ES Sahel affrontera l’EM Mahdia à la Salle de Sousse. Ce match pourrait être déterminant pour la course au titre ou pour la qualification aux compétitions continentales.
Enjeux de la 18ᵉ journée
Cette journée intervient dans la seconde moitié du championnat, où chaque point est crucial. Les clubs cherchent à consolider leur position en tête, sécuriser leur maintien ou améliorer leur classement. Les derbies, comme Espérance ST – Club Africain, restent les plus suivis par le public et les médias, offrant souvent des confrontations serrées et spectaculaires.
Organisation et diffusion
Les matchs se joueront dans différentes salles à travers la Tunisie, garantissant une large couverture locale. Les horaires ont été fixés pour permettre aux supporters de suivre plusieurs rencontres et pour faciliter la diffusion médiatique. Les équipes se préparent à un rythme soutenu pour assurer la performance malgré l’enchaînement des journées.
Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, a reçu lundi le nouveau directeur du bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb, Achraf Ahmimid, qui lui a remis ses lettres de nomination, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ben Ayed a réaffirmé à cette occasion l’attachement de la Tunisie au multilatéralisme, qu’il a qualifié de « meilleur instrument pour garantir sécurité et prospérité ».
Il a salué le niveau de coopération avec l’UNESCO et souligné la volonté des autorités tunisiennes de la renforcer, notamment dans le cadre du Plan de développement 2026-2030.
Les priorités tunisiennes portent sur la modernisation du système éducatif, l’usage optimal des technologies nouvelles et la préservation du patrimoine culturel, naturel, immatériel et documentaire, a-t-il précisé.
Le Secrétaire d’État a aussi assuré du soutien du ministère au responsable régional pour l’accomplissement de sa mission.
De son côté, Ahmimid a mis en avant la « confiance » dont jouit la Tunisie au sein de l’UNESCO depuis son adhésion en 1956 et sa participation active à l’élaboration des décisions.
Il s’est dit déterminé à renforcer la coopération bilatérale et à intensifier le dialogue régional sur les enjeux communs.
Le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi, la Représentante spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Liberata Mula-Mula, en visite à Tunis à l’occasion de la 6e édition du Forum africain de haut niveau sur les femmes, la paix et la sécurité, prévue les 9 et 10 décembre 2025.
Selon un communiqué, cette rencontre a permis au ministre de réaffirmer l’importance que la Tunisie accorde à son ancrage africain dans le cadre de sa politique extérieure, ainsi que son attachement au renforcement des relations d’amitié et de coopération avec les pays africains, tant au niveau bilatéral que multilatéral.
Il a également salué l’organisation en Tunisie des travaux du Forum africain de haut niveau sur les femmes, la paix et la sécurité, inscrits dans le cadre de l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, déclarant l’année 2025 « Année du renforcement de l’action multilatérale et de la coopération avec le système des Nations unies » et soutenant la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité en faveur des droits des femmes et de leur rôle dans la paix, la sécurité et le développement.
Pour sa part, la Représentante spéciale de l’Union africaine a exprimé sa gratitude à la Tunisie pour les efforts déployés afin d’assurer la bonne organisation du forum, saluant l’expérience tunisienne en matière de promotion des droits des femmes et de leur autonomisation.
Elle a souligné que la tenue, pour la première fois hors du siège de l’Union africaine, de ces travaux en Tunisie témoigne de la confiance accordée par l’UA au rôle que joue le pays aux niveaux national, régional et international.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu lundi, au siège du ministère, l’ambassadeur de la République populaire du Bangladesh en Tunisie, résidant à Tripoli, Abu Hassanat Mohamed Khair Al-Bashar, qui lui a rendu une visite d’adieu à l’occasion de la fin de sa mission.
Le ministre a, à cette occasion, salué les efforts et les initiatives déployés par l’ambassadeur bangladais au cours de son mandat, en vue de renforcer davantage les liens d’amitié entre les deux peuples frères et de consolider les relations de coopération bilatérale. Il a aussi réaffirmé la volonté de la Tunisie de développer et de diversifier le partenariat entre les deux pays dans de nombreux secteurs d’intérêt commun, lit-on dans un communiqué du ministère.
Le ministre a également appelé à renforcer la coordination pour réussir les travaux de la première session des consultations politiques bilatérales entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, prévue l’année prochaine.
Pour sa part, l’ambassadeur bangladais a exprimé sa gratitude pour les facilités et la bonne coordination dont il a bénéficié auprès du ministère des Affaires étrangères ainsi que de l’ensemble des structures ministérielles, institutions et organismes tunisiens concernés par la coopération bilatérale. Il a souligné qu’il conservera un excellent souvenir de la Tunisie et qu’il continuera, dans les fonctions qu’il occupera à l’avenir, à soutenir les relations d’amitié et de coopération avec la Tunisie.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi au siège du ministère, le nouvel ambassadeur de la République de Cuba en Tunisie, Orlando Requeijo Gual, qui lui a remis une copie de ses lettres de créance.
Le ministre a salué, lors de cette rencontre, le niveau des relations tuniso-cubaines, affirmant la disposition du ministère à apporter son soutien à l’ambassadeur pour lui permettre d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions. Il a souligné la volonté de renforcer la coopération bilatérale et d’en élargir les domaines, notamment dans les secteurs de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de l’enseignement supérieur, du sport, de l’agriculture et des engrais chimiques, ainsi que dans le domaine de la promotion de l’huile d’olive tunisienne, lit-on dans un communiqué du ministère.
De son côté, l’ambassadeur cubain a mis en avant la profondeur des relations unissant les deux pays ainsi que le soutien constant que la Tunisie apporte à Cuba au niveau onusien. Il a souligné la volonté de son pays de renforcer davantage les liens d’amitié et d’élargir la coopération bilatérale avec la Tunisie, notamment à travers l’intensification des visites de haut niveau et l’impulsion des efforts visant à renforcer et à diversifier la coopération bilatérale.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins de Tunisie a annoncé qu’il déposera officiellement une plainte contre un programme télévisé diffusant des contenus relatifs au traitement du cancer par des méthodes non médicales. L’émission mettait en avant une personne sans formation médicale, proposant des traitements à base de “plantes” ou de pratiques non reconnues par la science.
Au cours de l’émission, cette personne a affirmé pouvoir soigner tous les types de cancer, le sida et d’autres maladies graves. Elle a également déclaré avoir reçu l’ancien président français François Mitterrand, plusieurs ministres de plusieurs pays, invitée par des princes, et elle a assuré que même certains médecins consultaient ses méthodes.
Dans son communiqué, le Conseil rappelle que de telles pratiques représentent un risque majeur pour la santé des citoyens tunisiens. Il insiste sur le fait que le traitement du cancer repose sur des médicaments spécifiques et des protocoles thérapeutiques stricts, prescrits uniquement par des médecins spécialisés et dont l’efficacité est scientifiquement démontrée.
Cette action vise à protéger le public contre les informations médicales trompeuses et les pratiques dangereuses, tout en soulignant l’importance de recourir à des professionnels qualifiés pour le traitement de maladies graves telles que le cancer.
L’Union européenne a officiellement inscrit la Tunisie sur sa première «liste commune des pays d’origine sûrs», adoptée le 8 décembre 2025.
Désormais, les demandes d’asile présentées par des ressortissants tunisiens seront soumises à des procédures accélérées, dans l’hypothèse — présumée — qu’elles sont «manifestement infondées» sauf si des éléments spécifiques exposent un risque individuel.
Le classement résulte de l’accord du Conseil sur deux volets majeurs: la révision du concept de «pays tiers sûrs» et l’instauration d’une liste unique au niveau européen de «pays d’origine sûrs», dans le cadre du pacte migratoire adopté par l’UE.
Selon le communiqué officiel, la Tunisie figure aux côtés de pays tels que l’Égypte, le Maroc, le Bangladesh, la Colombie, l’Inde et le Kosovo.
Pour l’Union, un pays d’origine peut être qualifié de «sûr» s’il assure un niveau suffisant de protection des droits fondamentaux, de l’État de droit et de l’égalité devant la loi pour ses habitants, ce qui, selon l’analyse des institutions européennes, semble réuni en Tunisie en l’absence de conflit armé ou de persécutions généralisées.
Au-delà de la Tunisie, la décision illustre le virage de l’UE vers un traitement plus rapide des demandes d’asile jugées «manifestement infondées», et un durcissement global de sa politique migratoire.
Le Programme régional Dialogue politique et intégration régionale en Méditerranée (PolDiMed) de la Fondation Konrad-Adenauer (KAS) a célébré son 10ᵉ anniversaire, marquant une décennie d’engagement en faveur d’une gouvernance plus efficace, d’un dialogue structuré et d’une coopération renforcée entre les deux rives de la Méditerranée.
Lancé en 2015, PolDiMed s’est progressivement imposé comme une plateforme régionale de référence, contribuant à l’analyse des enjeux méditerranéens, à l’appui des réformes publiques et au développement de synergies institutionnelles visant à renforcer la stabilité, l’intégration économique et la cohérence des politiques publiques dans la région euro-méditerranéenne.
Le programme s’appuie sur un réseau solide de partenaires nationaux, régionaux et internationaux, qui ont salué son rôle moteur dans la promotion d’un espace méditerranéen plus résilient, coopératif et tourné vers l’avenir.
À l’occasion de cette célébration, des partenaires clés tels que SALMA Dialogue (Tunisie), IEMed (Espagne), ISPI (Italie) et MEDAC (Malte) ont souligné l’impact du travail mené par PolDiMed pour structurer un dialogue inclusif, approfondir les échanges d’expertise et renforcer la coopération transfrontalière, dans un contexte marqué par des défis géopolitiques, économiques et climatiques croissants.
La FIPA – Agence de promotion de l’investissement extérieur –, dont le président, M. Jalel Tebib, a rehaussé par sa présence la cérémonie, a souligné l’importance stratégique de PolDiMed dans le renforcement du dialogue euro-méditerranéen et le rôle clé de la coopération régionale et internationale pour l’attractivité économique.
«L’attractivité économique de notre région est intrinsèquement liée à notre capacité à dialoguer, à coordonner nos politiques et à bâtir des alliances solides. PolDiMed est un pilier essentiel de cet effort continu en Méditerranée», a déclaré M. Jalel Tebib. De son côté, S.E.M. José Maria Arbilla, ambassadeur de la République d’Argentine en Tunisie, a souligné que PolDiMed a un impact positif sur la coopération Sud-Sud et constitue un levier stratégique pour la consolidation d’alliances politiques et économiques durables. Michael Bauer, représentant résident de la KAS en Tunisie, a félicité M. Winfried Weck, directeur du programme PolDiMed, et a salué l’engagement de la KAS en faveur d’un dialogue stratégique renforcé et d’une coopération durable en Méditerranée. «Cette étape marque un engagement renouvelé pour accompagner une Méditerranée plus intégrée, plus stable et plus tournée vers l’avenir», a déclaré M. Winfried Weck.
Après dix ans d’action, PolDiMed entame une nouvelle phase de développement, orientée vers une réflexion stratégique approfondie, la création de synergies durables et la maximisation de son impact au service des acteurs de la région.
Priorités pour les années à venir
• L’intensification du dialogue entre acteurs institutionnels, économiques et de la société civile;
• La consolidation d’approches concertées sur les enjeux de sécurité, de gouvernance et de changement climatique;
• Le renforcement de la place des femmes dans les postes de responsabilité;
• La promotion de mécanismes de coopération renforcée entre think tanks, institutions publiques et partenaires internationaux.