La météo du lundi 22 décembre 2025

© Mosaique FM

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Le jury de la compétition des longs métrages de fiction de la 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage, présidé par Najwa Najjar, scénariste et réalisatrice palestinienne, et composé du critique de cinéma français Jean-Michel Frodon, du réalisateur et producteur tunisien Lotfi Achour, de la scénariste et réalisatrice rwandaise Kantarama Gahigiri et du réalisateur et producteur algérien Lotfi Bouchouchi, a publié une déclaration afin d’expliquer son absence, la veille, lors de la cérémonie de clôture du festival.
Rédigée et diffusée simultanément en arabe, en français et en anglais, cette déclaration a été rendue publique le 21 décembre 2025. Elle commence depuis à circuler largement sur les réseaux sociaux, dépassant rapidement le cadre tunisien pour être relayée à une échelle internationale. À travers ce texte, le jury revient sur le déroulement de son travail, les conditions des délibérations, ainsi que sur les circonstances précises ayant conduit à la décision collective de ne pas assister à la cérémonie de clôture.
Ce fut un grand honneur d’être parmi vous en tant que cinéaste palestinienne et Présidente du jury international du Festival de Cinéma de Carthage. Le directeur du festival, M. Mohamed Tarek Ben Chaâbane, et son équipe ont réuni une sélection remarquablement pensée de 14 films issus d’Afrique et du monde arabe. En ces temps particulièrement sombres — marqués par un génocide en Palestine et par d’immenses souffrances à travers la région — nous avons été rappelés au fait que Carthage a toujours été bien plus qu’un festival. Il est, et a toujours été, un espace de liberté de pensée, d’expression et de conscience.
Notre jury international a visionné les films pendant cinq jours avec le plus grand soin et un profond sens des responsabilités. Nous avons longuement débattu, réfléchi et confronté nos points de vue, nos délibérations finales s’étant étendues sur plus de six heures. Chacun d’entre nous a pris sur son temps personnel, professionnel et familial — cette mission étant exercée à titre bénévole, précision nécessaire au regard de certaines rumeurs — afin d’honorer le cinéma et de juger les œuvres avec rigueur et équité. Nous avons rédigé collectivement des motivations claires expliquant les choix des films primés et avons remis la liste finale au JCC la veille de la cérémonie de clôture.
Le samedi matin, nous avons reçu un appel des JCC nous informant que les films lauréats seraient annoncés et présentés par des personnes autres que les membres du jury. Surpris — cette pratique étant très inhabituelle dans les festivals internationaux — nous avons refusé cette proposition.
Il convient de préciser que, tout au long de ce processus, le JCC a joué un rôle de relais et de soutien, transmettant nos préoccupations de bonne foi et maintenant le dialogue avec nous. Les décisions finales concernant le format de la cérémonie ont toutefois été prises à un niveau institutionnel et administratif dépassant l’autorité directe et la seule discrétion du festival.
Nous avons alors proposé une solution alternative : que les parties concernées puissent prendre connaissance à l’avance de nos motivations écrites et que, si l’enjeu était de faire monter des personnalités sur scène, le jury présente les motivations tandis que les invités remettraient les prix.
Nos préoccupations ont été relayées par les JCC, et nous avons été convoqués à une répétition à 15h30 à l’Opéra. Il nous a été explicitement indiqué que nous étions libres de présenter les motivations et les prix comme nous l’entendions. Après trois heures de répétitions avec l’ensemble des jurys, nous sommes retournés à l’hôtel pour nous préparer à la soirée.
À 19h30, nous avons reçu un nouvel appel nous informant que nous revenions au point de départ : les prix seraient à nouveau remis par d’autres personnes que le jury, et nos motivations ne seraient pas lues. Nous avons alors indiqué qu’une telle décision pourrait entraîner notre absence et demandé que notre position soit transmise aux parties concernées dans l’espoir de parvenir à un compromis. Un nouvel appel, quelques minutes plus tard, nous a confirmé qu’aucun changement n’aurait lieu.
Malgré cela, nous sommes restés dans le hall de l’hôtel jusqu’à 21h15, espérant qu’un dialogue restait possible. Hélas, aucun autre appel n’est arrivé.
Une décision extrêmement difficile a alors été prise à l’unanimité par le jury. Par respect pour notre rôle, notre travail et la responsabilité éthique qui nous était confiée, nous avons choisi de ne pas assister à la cérémonie. Cette décision n’a pas été prise à la légère, mais par principe. Un jury international n’est pas une entité symbolique : il est au cœur de l’intégrité de tout festival. Réduire sa voix au silence revient à fragiliser les fondements mêmes de la liberté cinématographique et de la confiance que des festivals comme Carthage ont toujours incarnées.
Najwa Najjar,
Présidente du Jury
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Ci-après le programme TV détaillé des principales affiches officielles qui auront lieu sur les pelouses arabe, africaine, européenne et internationale ce lundi 22 décembre (heures tunisiennes) : Afrique – Coupe d’Afrique des Nations 15:00 Mali – Zambie (beIN Sports MAX 1 Arabia) 18:00 Afrique du Sud – Angola (beIN Sports MAX 1 Arabia) 21:00 Egypte […]
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Pakistan : pour corruption, l'ex-Premier ministre Imran Khan condamné à 17 ans de prison
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Burkina Faso : la production d’or bondit à plus de 70 tonnes en 2025
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La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 débute par une phase de groupes réunissant 24 sélections africaines, réparties en six groupes de quatre équipes chacun. Cette organisation constitue la première étape du tournoi, programmé du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Le groupe A réunit le Maroc, pays hôte, la Zambie, les Comores et le Mali. Le Maroc ouvre la compétition dans une poule où figurent deux équipes habituées des phases finales, le Mali et la Zambie, ainsi qu’une sélection comorienne en progression.
Le groupe B comprend l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Angola et le Zimbabwe. Cette poule associe des sélections au palmarès continental établi à des équipes cherchant à franchir un cap lors de cette édition.
Dans le groupe C, le Nigeria affronte la Tunisie, l’Ouganda et la Tanzanie. Ce groupe rassemble des équipes aux profils contrastés, avec un favori historique et trois sélections aux dynamiques différentes.
Le groupe D est composé du Sénégal, de la République démocratique du Congo, du Bénin et du Botswana. Le Sénégal, tenant du titre [à vérifier], figure dans une poule où plusieurs équipes visent une qualification parmi les deux premières places ou via le classement des meilleurs troisièmes.
Le groupe E réunit l’Algérie, le Burkina Faso, la Guinée équatoriale et le Soudan. Cette configuration met en présence des sélections régulièrement présentes dans les phases à élimination directe.
Enfin, le groupe F rassemble la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon et le Mozambique. Ce groupe se distingue par la présence de plusieurs anciens vainqueurs de la compétition.
À l’issue de cette phase, les deux premières équipes de chaque groupe, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, accèdent aux huitièmes de finale. Cette formule renforce l’importance de chaque match dès la phase initiale.
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Les principales conclusions d’une étude sur la feuille de route de l’attractivité, visant à favoriser le retour durable de la diaspora tunisienne, seront présentées et discutées lors d’un atelier prévu le mardi 23 décembre à Tunis.
Annoncé par l’Association des tunisiens des grandes écoles (ATUGE – Tunisie), l’organisateur de l’événement, sur ses réseaux sociaux, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet THAMM-OFII, financé par l’Union européenne.
Mis en œuvre en partenariat avec l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), cet atelier réunira des experts, des décideurs, des représentants institutionnels et des membres de la diaspora autour de trois axes stratégiques : l’accès au marché de l’emploi, la facilitation de l’investissement, ainsi que la simplification administrative et des services dédiés.
L’objectif est triple : présenter les résultats de l’étude, identifier les obstacles au retour des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et proposer des facteurs d’attractivité concrets, notamment en matière d’incitations fiscales, d’accès au financement, de services bancaires adaptés et de protection sociale, afin de faciliter leur réintégration professionnelle, entrepreneuriale et sociale.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale visant à capitaliser sur le potentiel humain et financier de la diaspora, considérée comme un pilier du développement économique et social du pays.
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Ce classement célèbre les réalisations d’Africains qui ont eu un impact positif dans plusieurs secteurs à l’échelle du continent mais aussi parfois dans le monde en 2025.
Les 100 Africains les plus influents en 2025 se répartissent sur 7 catégories : affaires (21 personnalités), créatifs (19 personnalités), penseurs et leaders d’opinion (15 personnalités), fonction publique (15), sports (13), acteurs du changement (9) et technologies (8).
Avec 5 tunisiens dans le classement, la Tunisie figure dans le top 5 des pays les plus représentés après le Nigeria (21 personnalités), l’Afrique du Sud (10 personnalités), le Kenya (7), et le Ghana (7).
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Hazem Ben Gacem (Catégorie Affaires) est un investisseur tunisien qui a passé trois décennies au cœur des marchés privés mondiaux. Né en Tunisie et diplômé de Harvard, il a débuté sa carrière à New York avant de rejoindre Investcorp en 1994, où il a gravi les échelons pour devenir co-PDG du plus grand gestionnaire d’actifs non souverains du Moyen-Orient.
Fin 2024, Ben Gacem démissionne pour se lancer immédiatement dans la création de BlueFive Capital, un gestionnaire d’investissements mondial basé à Abu Dhabi et destiné à canaliser les capitaux du Golfe vers les régions à forte croissance du Sud de la planète. En quelques mois, la société a franchi la barre des centaines de millions d’actifs sous gestion, clôturant un tour de table sursouscrit à la mi-2025.
La société est présente à Abu Dhabi, Riyad, Singapour, Pékin et Londres, et a annoncé l’ouverture de nouveaux bureaux liés aux plans de transformation économique du Golfe. Elle se concentre sur les infrastructures, l’énergie, les nouveaux matériaux et les opportunités régionales transfrontalières.
Lotfi Karoui (Catégorie des Affaires) est un financier tunisien qui a rejoint, en octobre dernier, PIMCO, l’un des principaux gestionnaires mondiaux d’investissements à revenu fixe, en tant que directeur général et stratège en crédit multi-actifs. Il était récemment stratège en chef en matière de crédit chez Goldman Sachs, où il était responsable de la recherche et des analyses sur les marchés mondiaux du crédit. Il a rejoint la société en 2007, a été nommé directeur général en 2015 et associé en 2025.
Avant cela, Karoui a enseigné la finance et la recherche opérationnelle à l’université McGill et à HEC Montréal.
Né en Tunisie, Karoui est diplômé de l’Institut des Hautes études commerciales de Carthage, où il a obtenu une licence en finance. Il est titulaire d’un master en ingénierie financière de HEC Montréal et d’un doctorat en économie financière de l’université McGill. Il est président de l’Association américaine des affaires et des finances (American Business and Finance Association), où il défend des programmes qui mettent en relation les professionnels de la diaspora avec les réseaux financiers mondiaux, favorisant ainsi le retour des flux d’investissement vers l’Afrique. Il est également conseiller et mentor de nombreux champions du capital-risque à travers l’Afrique.

Semia Gharbi (Catégorie Acteurs du changement) est une activiste écologiste qui lutte contre le « colonialisme des déchets » en contribuant à attirer l’attention du monde entier sur cette menace et à faire reconnaître le trafic de déchets comme un scandale humain, environnemental et moral. Elle est lauréate du prix Goldman pour l’environnement 2025. Gharbi, 57 ans, a commencé sa carrière comme scientifique, mais s’est fait connaître dans le monde entier en tant que militante écologiste et éducatrice.
Myriam Ben Salah (Catégorie Créatifs) est conservatrice d’art, écrivaine et éditrice. Elle a terminé ses études à Paris et a effectué un stage au Palais de Tokyo, le plus grand centre d’art contemporain de France, où elle s’est vu proposer en 2009 le poste de conservatrice des programmes publics et des projets spéciaux. Sept ans plus tard, elle est devenue rédactrice en chef du magazine d’art avant-gardiste italien très réputé, Kaléidoscope.
Parmi ses projets artistiques récents, elle a notamment dirigé la 10e édition du prix Abraaj Group Art Prize à Dubaï. Depuis 2020, elle est directrice du musée d’art contemporain indépendant « The Renaissance Society » à l’université de Chicago. En 2026, Ben Salah sera la commissaire d’exposition de la célèbre artiste visuelle et cinéaste franco-marocaine Yto Barrada à la Biennale de Venise.
Fadhel Kaboub (Catégorie Penseurs et leaders d’opinion) est un économiste et conseiller en politique mondiale connu pour ses travaux sur la finance, la transition énergétique équitable et la souveraineté économique dans les pays du Sud.
Professeur associé d’économie à l’Université Denison et président du Global Institute for Sustainable Prosperity, il plaide en faveur de politiques climatiques qui privilégient l’équité, la résilience et la justice réparatrice, en particulier pour les pays les plus touchés par le changement climatique mais les moins responsables de celui-ci. Il milite également en faveur de cadres politiques qui aident les pays du Sud à réduire leur dépendance à l’aide et à la dette extérieure.
Kaboub est coauteur de Just Transition: A Climate, Energy, and Development Agenda for the Global South (Transition juste : un programme pour le climat, l’énergie et le développement dans les pays du Sud). Il a pris la parole lors de nombreux forums, notamment les sommets de la COP, les panels des Nations unies et les conférences africaines sur le climat.
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Trotz vergebenem Elfmeter, Tränen bei Kapitän Saïss und Dauerregen bezwingt der Gastgeber die tapferen Komoren dank eines Geniestreiches von Ayoub El Kaabi. Rabat – Es war ein Abend der großen Emotionen, des heftigen Regens und schließlich der kollektiven Erlösung. Im Stadion Moulay Abdellah in Rabat wurde am heutigen Sonntagabend der FIFA Afrika Cup 2025 offiziell […]
Der Beitrag Marokko – Regenschlacht und Zaubertor: Marokkos emotionaler Auftakt zum Afrika-Cup 2025 erschien zuerst auf Maghreb-Post.
Au lendemain de la cérémonie de clôture de la 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage, à laquelle les jurys n’ont pas assisté, le réalisateur Ibrahim Letaief a rendu publique une lettre ouverte adressée au Président de la République. Dans ce texte, rédigé dans un ton respectueux et institutionnel, il revient sur les circonstances de cet incident et alerte sur ses implications symboliques et culturelles pour un festival historique, pilier du rayonnement culturel de la Tunisie.
Ci-dessous la lettre:
Lettre ouverte à Son Excellence le Président de la République
Objet : Préservation de l’image culturelle de la Tunisie et du cadre institutionnel des Journées Cinématographiques de Carthage – Édition 2025
Son Excellence
Président de la République tunisienne
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.
Je me permets de m’adresser à Votre Excellence en ma qualité de réalisateur tunisien, membre de l’un des jurys des Journées Cinématographiques de Carthage 2025, et en tant que citoyen profondément attaché à la place qu’occupe la culture dans l’image et le rayonnement de la Tunisie, tant à l’échelle régionale qu’internationale.
Les Journées Cinématographiques de Carthage, fortes de plus de soixante années d’existence, ne constituent pas une simple manifestation artistique. Elles représentent l’un des piliers de la diplomatie culturelle tunisienne, un symbole historique du dialogue entre les cinématographies arabes, africaines et internationales, ainsi qu’un témoignage de la continuité de l’État dans son soutien à l’action culturelle.
Je tiens, en préambule, à saluer avec la plus grande considération le travail artistique accompli par le directeur du festival, ainsi que les efforts importants déployés par l’ensemble de l’équipe d’organisation. Cette édition s’est distinguée, dans son déroulement général, par une programmation exigeante, un accueil attentif des cinéastes et une relation soutenue avec le public, à la hauteur de l’histoire et du prestige de ce festival.
Cependant, les faits survenus lors de la cérémonie de clôture appellent, avec tout le respect dû aux institutions, une clarification d’ordre institutionnel.
Il a été constaté que les jurys officiels, dont je faisais partie, n’ont pas été en mesure de monter sur scène ni d’assumer publiquement leur rôle au moment de l’annonce des résultats, dans un contexte marqué par des décisions organisationnelles et protocolaires prises en dehors du cadre habituellement établi.
Par ailleurs, le déroulement de la cérémonie de clôture a été modifié, et un prix ne figurant pas dans le règlement officiel du festival a été instauré, plaçant ainsi les jurys dans une situation ne leur permettant plus d’exercer leurs responsabilités artistiques conformément aux règles en vigueur.
Face à cette situation, les jurys ont choisi, de manière collective, calme et responsable, de se retirer d’eux-mêmes du déroulement de la cérémonie. Cette décision ne procédait ni d’un différend personnel ni d’une volonté d’escalade, mais d’un souci de cohérence institutionnelle et de respect du rôle indépendant confié aux jurys.
Monsieur le Président de la République,
Ces faits, bien que circonstanciels, ont suscité une vive incompréhension au sein des milieux cinématographiques, tant en Tunisie qu’à l’étranger. Les Journées Cinématographiques de Carthage font l’objet d’une attention soutenue de la part d’artistes, de professionnels et d’institutions culturelles internationales, pour lesquels la clarté des règles, l’indépendance des jurys et la stabilité du cadre institutionnel constituent des critères essentiels de crédibilité.
Lorsque le cadre organisationnel d’un festival de cette envergure apparaît fragilisé, ou lorsque les instances artistiques se trouvent marginalisées au moment même où elles devraient être au cœur de la scène, l’image de la Tunisie en tant que pays respectueux de la culture, du droit et de la liberté de création peut s’en trouver affectée.
La présente démarche ne vise nullement à mettre en cause des personnes en particulier, mais à souligner, avec tout le respect requis, la nécessité de préserver une séparation claire entre la décision artistique et l’autorité administrative, condition indispensable à la pérennité de ce festival historique et à la sauvegarde de sa réputation internationale.
La protection des Journées Cinématographiques de Carthage, le respect de leur règlement intérieur et la préservation de leurs équilibres institutionnels ne relèvent pas d’un enjeu sectoriel. Ils participent pleinement de la préservation de l’image de la Tunisie et de sa place culturelle dans le monde.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.
Signature :
Ibrahim Letaief
Réalisateur
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Jean-Luc Mélenchon a réagi sur sa page Facebook à la décision d’Air France d’opter pour Starlink, le service de connexion par satellites d’Elon Musk, afin d’assurer le Wi-Fi à bord de ses avions. Dans son message, le leader politique déplore qu’Air France ait privilégié une solution américaine plutôt qu’une alternative française reposant sur une liaison […]
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