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Heute — 30. Dezember 2025Haupt-Feeds

Le ministère des Finances fixe un plafond pour les taux d’intérêt des micro-financements

30. Dezember 2025 um 09:02

La Tunisie renforce la régulation du secteur de la micro-finance. Un arrêté de la ministre des Finances, publié au Journal officiel le 26 décembre 2025, fixe un plafond aux taux d’intérêt annuels appliqués aux micro-financements accordés sur des ressources non budgétaires.

Plutôt que d’imposer un taux fixe, le mécanisme repose sur une référence évolutive. Tous les 6 mois, l’Autorité de contrôle de la micro-finance (ACMF) calcule, pour chaque type de micro-financement, un taux annuel effectif global moyen (TAEG), basé sur les taux pratiqués par les institutions du secteur au semestre précédent. Autrement-dit, ces moyennes, calculées sur la base pondérée des taux appliqués par les institutions durant le semestre précédent, servent de référence pour le semestre suivant afin de déterminer les taux d’intérêt ou marges bénéficiaires jugés excessifs. 

L’ACMF publiera par note officielle :

  • les taux de référence,

  • les catégories de micro-financements concernées,

  • et le mode de calcul du TAEG.


Pour les bénéficiaires, ce dispositif apporte plus de transparence et de sécurité, en limitant les risques de surcoût. Pour le secteur, il constitue un outil de discipline et d’encadrement, renforçant la confiance dans la micro-finance tunisienne.

 

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‘‘Les Fugitives’’ de Wafa Taboubi | L’inquiétude d’un avenir nébuleux

30. Dezember 2025 um 09:23

La pièce ‘‘Les Fugitives’’ de Wafa Taboubi montre que l’attente est une prison qui épuise les énergies, brise les ambitions et transforme l’espoir en désespoir. Les personnages luttent, tombent, se relèvent, rappelant le mythe de Sisyphe.

Monia Kaouach

La pièce a, également, gagné le Tanit d’Or, le Prix du meilleur texte, et l’une de ses actrices, Lobna Noomen, a obtenu le Prix du meilleur rôle féminin dans la compétition officielle de la 26e édition des Journées théâtrales de Carthage (2025).

La pièce de Wafa Taboubi a remporté le Grand Prix de la création théâtrale ainsi que le Prix de la meilleure actrice, décerné à Fatma Ben Saïdane, dans le cadre de la compétition officielle des Saisons de la Création du Théâtre national tunisien.

‘‘Les Fugitives’’ a également décroché le Grand Prix de la création théâtrale et le Prix de la meilleure actrice lors de la compétition officielle des Saisons de la Création du Théâtre national tunisien et de la Fondation Abdelwahab Ayed.

La pièce, écrite, mise en scène et scénographiée par Wafa Taboubi, a été produite par Fatma Marsaoui pour le Théâtre national. Elle réunit sur scène Oussama Hanine, Oumaima Bahri, Sabrine Omar, Mounira Zakraoui, Lobna Noomen et Fatma Ben Saïdane. Ensemble, ils incarnent l’esprit d’équipe : solidaires, harmonieux, performants, ils ont présenté un travail cohérent, abouti et captivant.

Une souffrance permanente

Wafa Taboubi est partie d’un événement banal et routinier, qu’elle a transformé en méditation philosophique et existentielle, en illustrant pour le spectateur la problématique du transport public, la souffrance liée à l’attente, la perte de temps et la perturbation des engagements quotidiens.

La metteuse en scène part d’une situation ordinaire : des gens attendant un bus qui tarde à venir. Leurs cous se tendent, leurs regards scrutent l’horizon, la patience s’épuise, la peur et la panique gagnent leurs visages.

Finalement, ils décident de rejoindre leur lieu de travail à pied, guidés par la plus âgée. Mais la route obscure et sans issue ne leur permet pas d’avancer, les ramenant sans cesse au point de départ. Ce qui les réunit n’est ni l’amitié ni la parenté, mais l’impasse et la peur de l’inconnu. Des liens spontanés naissent : ils discutent, se disputent, se réconcilient, se confient et expriment leurs souffrances, leur marginalisation, l’oppression vécue et l’inquiétude d’un avenir nébuleux.

L’attente est une prison

La pièce montre que l’attente est une prison qui épuise les énergies, brise les ambitions et transforme l’espoir en désespoir. Les personnages luttent, tombent, se relèvent, rappelant le mythe de Sisyphe.

Leur démarche et leur souffle reflètent leur douleur. La souffrance est exprimée par les pas, la respiration, les gestes et les visages. La couleur rouge, ajoutée à leurs costumes sombres, sert d’alerte : l’attente a trop duré.

Un espace vide, sombre et clos symbolise l’impasse. Sans décor ni accessoires, l’attention se concentre sur les récits des personnages.

Les personnages n’ont pas de noms : leurs fonctions et leurs douleurs suffisent à les définir.

Une couturière, un électricien, une aide-ménagère, une diplômée en droit exploitée, une enseignante précaire, et une barbacha qui alerte sur l’invasion du plastique.

Égarement et errance partagés

La pièce place le public face à des réalités quotidiennes, provoquant empathie et identification.

Le titre au féminin pluriel rend hommage aux femmes, premières victimes de la précarité et de la marginalisation.

L’autrice ne propose pas de dénouement fermé, laissant au spectateur le soin d’interpréter la conclusion.

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‘‘La Reine Intouchable’’ de Sylviane Lolo Ngango  | La trahison du temps

30. Dezember 2025 um 08:32

‘‘La Reine Intouchable’’ est un roman écrit avec le tremblement du vrai. On sent, dès les premières lignes, qu’il ne s’agit pas d’inventer un destin mais de veiller sur une âme. Clarisse n’est pas seulement un personnage : elle est une présence, un souffle, une femme que l’autrice accompagne avec une tendresse presque sacrée. Sylviane Lolo Ngango écrit comme on prie : dans la sincérité, dans l’écoute, dans le respect profond de celles qui ne crient pas, mais qui tiennent debout.

Djamal Guettala 

Publié aux Éditions La Réforme du Burkina Faso et disponible également sur Amazon, le roman circule déjà à travers plusieurs continents, comme une parole précieuse qui cherche ceux qui ont besoin d’elle.

La couverture dit déjà l’équilibre fragile du livre : une femme en uniforme, couronne sur la tête, regard droit tourné vers l’avant. C’est une image de force, mais une force traversée de fissures.

Clarisse est une reine en plein tumulte, une femme qui serre son cœur comme on serre une plaie, une combattante qui se cache pour pleurer avant de repartir au front — front de l’armée, front du foyer, front d’elle-même.

La magie de l’écriture

Sa stérilité, dans une société où la maternité est encore un passeport, devient son ombre la plus lourde. Une ombre qu’elle porte sans la montrer, sans la dire, comme si la dignité était une seconde peau. Elle avance, polie par les silences et les injonctions du monde, mais jamais brisée. C’est là que réside la magie de l’écriture de Sylviane : elle ne montre pas la souffrance pour la souffrance, elle dévoile la lumière qui persiste, même quand tout vacille.

La quatrième de couverture évoque Sandra, celle qui a donné deux enfants à son mari. Mais ‘‘La Reine Intouchable’’ n’est pas un roman de rivalité. C’est un roman de questions sans réponses, d’injustices muettes, de fidélité à soi quand tout le reste chancelle. Clarisse ne se débat pas pour vaincre quelqu’un : elle se débat pour ne pas disparaître. Elle se débat pour garder son nom, son rang, sa dignité, sa couronne — cette couronne intérieure qu’aucune trahison ne peut ôter.

Les pages 18 et 19 sont comme une respiration, un éclat d’aube avant l’orage. L’autrice y raconte la naissance d’un amour d’adolescence avec une grâce qui émeut jusque dans les détails.

«Une lettre parfumée valait toutes les déclarations», écrit-elle, et soudain on sent l’odeur du papier, on entend le tremblement des mots.

Clarisse apparaît alors «fine et élégante comme une gazelle», sa «peau ébène brillant sous le soleil de midi», tandis que «son sourire éclatant faisait rougir les lucioles».

David, lui, est ce garçon calme et admiré, dont le regard ne cherche qu’elle.

Il y a dans ces scènes quelque chose de pur, de vibrant, presque d’immaculé. Charlotte, l’amie volubile, devient l’entremetteuse du destin : «Vous allez arrêter ce cinéma-là, hein ! Clarisse, David… venez ici. Voilà, faites connaissance !»
Ce moment simple, drôle, lumineux, scelle un pacte d’avenir.

Les fissures du présent

Puis vient l’armée, les entraînements séparés, la discipline qui forge ou éloigne. Mais rien ne semble pouvoir éteindre ce lien né entre deux couloirs de lycée. Leur petit studio de Yaoundé devient un nid modeste, mais plein de chaleur, de draps choisis avec soin, de coussins brodés comme des promesses. Le début d’une royauté intime, fragile, mais sincère.

Et c’est là que le roman atteint son point le plus déchirant : la lumière des débuts rend les fissures du présent encore plus profondes. Clarisse n’affronte pas que l’infidélité. Elle affronte la chute d’un rêve qu’elle pensait inaltérable. La perte d’une alliance née avant même la vie adulte. Elle affronte la trahison non d’un homme seulement, mais du temps, du destin, de ce qu’ils avaient cru possible.

Sylviane Lolo Ngango écrit tout cela avec une bonté désarmante. Elle ne juge jamais. Elle console. Elle éclaire sans blesser. Elle pose des mots comme on pose des mains sur des épaules fatiguées. Elle comprend les femmes qui doutent, celles qui espèrent encore, celles qui se relèvent sans bruit. Sa plume ne condamne pas : elle accompagne.

‘La Reine Intouchable’’ n’est pas seulement l’histoire d’une femme trahie. C’est l’histoire d’une femme fidèle à ce qu’elle est, jusque dans la tempête. Une femme qui refuse d’abdiquer son royaume intérieur. Une femme dont la blessure devient une couronne. Et dont la couronne, même vacillante, demeure, elle aussi — intouchable.

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La startup “PayDay” et la “BTE” lancent une nouvelle dynamique bancaire à fort impact RSE

30. Dezember 2025 um 09:14
La startup “PayDay” et la “BTE” lancent une nouvelle dynamique bancaire à fort impact RSELa Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) renforce son positionnement de banque innovante en intégrant l’écosystème PayDay en tant que partenaire bancaire stratégique. Ce partenariat repose sur l’offre PayDay, une solution digitale de financement de la paie couplée à une assurance groupe, créatrice de valeur pour les entreprises, les employés et les banques partenaires.À travers cette collaboration, la BTE renforce son positionnement de banque innovante, engagée dans une vision néo-banque fondée sur la digitalisation de l’offre, l’amélioration de l’expérience client et le développement de nouveaux usages financiers, dont le BNPL, favorisant l’acquisition et la ...

CAN 2025 : le programme complet des matchs d’aujourd’hui

30. Dezember 2025 um 09:18

La Coupe d’Afrique des Nations de football se poursuit au Maroc, qui accueille la compétition jusqu’au 18 janvier prochain. Ce mardi, 30 décembre 2025, plusieurs rencontres importantes sont au programme pour les groupes C et D. Groupe C Nigeria – Ouganda, à 17h au Complexe Sportif de Fès. Tanzanie – Tunisie, à 17h au Stade […]

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Cinq jours de retard : Kaïs Saïed dit stop et défend Tunisair

30. Dezember 2025 um 09:17

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, lors de son entretien tenu le 29 décembre 2025 au palais de Carthage avec le ministre du Transport, Rachid Amri, que la situation actuelle du transport aérien est “totalement inacceptable”, mettant particulièrement l’accent sur la situation de la compagnie nationale Tunisair. Le Chef de l’État a […]

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Tunisair casse les prix et lance une offre exceptionnelle

30. Dezember 2025 um 09:08

Tunisair a annoncé la prolongation de sa promotion intitulée “La magie de fin d’année”, valable sur l’ensemble de son réseau. Cette offre permet aux voyageurs d’anticiper leurs déplacements jusqu’à l’été 2026, avec des avantages tarifaires attractifs, indique la compagnie dans un communiqué rendu public. Dans le cadre de cette promotion, la compagnie propose des réductions […]

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Météo : Pluies et vent fort attendus sur les côtes nord

30. Dezember 2025 um 09:06

Le temps sera mardi parfois densément nuageux avec chute de pluies éparses et localement orageuses sur les régions côtières du nord. Des  nuages  passagers sur le reste des régions, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).  Le vent soufflera du secteur Ouest relativement fort près des côtes et faible à modéré à […]

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CHRONIQUE – Tunisie – Fin 2025 : une stabilité monétaire à l’épreuve de l’économie mondiale

30. Dezember 2025 um 09:00

À la fin de l’année 2025, les indicateurs monétaires et financiers tunisiens dessinent le portrait d’une économie maintenue en équilibre précaire. Derrière une apparente stabilité des taux et un marché monétaire fonctionnel, se cachent des déséquilibres persistants, gérés au prix d’un interventionnisme monétaire élevé et d’arbitrages budgétaires contraints. Cette situation s’inscrit dans un environnement international lui-même marqué par le ralentissement, la fragmentation financière et l’incertitude géopolitique.

Une trésorerie publique structurellement fragile

Le solde du compte courant du Trésor, ramené à 1 269 MDT au 25 décembre, confirme la pression chronique qui pèse sur les finances publiques. En cette période de clôture budgétaire, la concentration des décaissements – salaires, subventions, service de la dette – met en évidence la faiblesse du matelas de trésorerie de l’État et la rigidité de ses recettes.

Cette contrainte n’est plus conjoncturelle mais structurelle. Le Trésor demeure un acteur central de l’absorption de liquidité. Ce qui transfère la tension vers le système bancaire et renforce la dépendance indirecte à la Banque centrale. L’État finance ainsi son équilibre courant moins par la croissance des ressources que par la mobilisation permanente du circuit monétaire.

 

Lire aussi: Abondance financière et déficit d’investissement : le grand paradoxe!

 

Banques : liquidité rare, mais stabilité préservée

Le recul du solde du compte courant des banques, conjugué à la hausse continue des billets et monnaies en circulation – désormais à plus de 26 400 MDT – traduit une raréfaction persistante de la liquidité bancaire. Le phénomène est accentué par des facteurs saisonniers, mais il reflète surtout une économie où l’informalité et la thésaurisation en cash demeurent élevées.

Pour autant, le système bancaire continue de fonctionner sans rupture majeure. Cette stabilité repose largement sur l’action de la Banque centrale de Tunisie, qui assure un rôle d’amortisseur systémique dans un contexte de déséquilibre durable entre les besoins de financement de l’État, ceux de l’économie et les ressources disponibles.

Marché monétaire : un pilotage fin dans un corridor étroit

Avec un refinancement global dépassant 10 400 MDT, la BCT maintient une présence massive sur le marché monétaire. La structure des interventions – appels d’offres à court terme, opérations à plus long terme, ajustements via les facilités permanentes – révèle une gestion fine, destinée à éviter toute rupture de liquidité tout en conservant un signal de discipline monétaire.

Le maintien du taux directeur à 7,50 %, combiné à un taux du marché monétaire légèrement inférieur, traduit une volonté de stabilisation plutôt que de relance franche. La Banque centrale cherche à préserver un équilibre délicat : soutenir le fonctionnement du système financier sans alimenter de nouvelles tensions inflationnistes, dans un contexte où la croissance reste atone.

La progression des transactions interbancaires, notamment à terme, constitue néanmoins un signal positif, indiquant que la confiance entre établissements demeure, malgré la contrainte globale.

 

La Banque centrale cherche à préserver un équilibre délicat : soutenir le fonctionnement du système financier sans alimenter de nouvelles tensions inflationnistes, dans un contexte où la croissance reste atone.

 

Dette intérieure : soulager le présent, alourdir l’avenir

La recomposition rapide de la dette intérieure est l’un des faits saillants de l’année. L’effondrement de l’encours des bons du Trésor à court terme, compensé par une forte hausse des bons assimilables, traduit une stratégie d’allongement des maturités.

Cet arbitrage réduit le risque immédiat de refinancement et atténue les tensions de trésorerie, mais il reporte la charge dans le temps. Il renforce également l’interdépendance entre l’État et le système bancaire domestique, au détriment potentiel du financement de l’investissement productif. La dette devient ainsi plus soutenable à court terme, mais plus rigide à moyen terme.

Un environnement international peu porteur

Cette gestion sous contrainte s’inscrit dans un contexte international défavorable. L’économie mondiale ralentit, sous l’effet du resserrement monétaire prolongé dans les grandes économies, de la fragmentation géopolitique et du tassement du commerce mondial. Les flux financiers vers les pays émergents restent volatils, sélectifs et conditionnés au risque souverain.

La baisse relative du dollar face à certaines devises a offert un répit temporaire à des pays importateurs nets comme la Tunisie, en limitant l’inflation importée. Mais ce facteur est exogène et réversible. Dans un monde où les banques centrales avancent avec prudence et où les marchés restent nerveux, la marge de manœuvre des économies fragiles demeure étroite.

Secteur extérieur : des flux vitaux, un stock vulnérable

Les recettes touristiques et les revenus du travail des Tunisiens à l’étranger continuent de jouer un rôle stabilisateur essentiel. Ces flux, non générateurs de dette, constituent aujourd’hui l’un des principaux remparts contre l’aggravation du déficit courant.

En revanche, les réserves de change, avec une couverture d’environ 108 jours d’importations, restent à un niveau fonctionnel mais insuffisant pour absorber des chocs externes majeurs. Toute perturbation des flux touristiques, des transferts ou des importations énergétiques pourrait rapidement raviver les tensions.

 

Lire également : Tunisie – Baisse de 14% des services de la dette extérieure 

 

Une stabilité sous perfusion

En définitive, la Tunisie termine 2025 dans une situation de stabilité administrée. Le système tient, mais au prix d’un interventionnisme monétaire élevé, d’un endettement intérieur restructuré et d’une croissance toujours insuffisante.

 

La question centrale pour 2026 n’est donc pas celle de la stabilité immédiate, mais celle de sa soutenabilité économique et sociale à moyen terme.

 

Dans un environnement international incertain, cette stabilité reste fragile. Sans relance de l’investissement productif, amélioration durable des finances publiques et réintégration progressive de l’économie informelle, le risque est celui d’une économie figée : ni en crise ouverte, ni en véritable redressement.

La question centrale pour 2026 n’est donc pas celle de la stabilité immédiate, mais celle de sa soutenabilité économique et sociale à moyen terme.

 

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Références :

(1) Sources principales consultées pour le contexte international : World Bank MENAAP (26dec. 2025), données prix Brent / marché pétrolier (26dec. 2025), minutes Fed / prises de position récentes, analyses Reuters sur la réaction des marchés aux tensions régionales. (Banque Mondiale)

(2) (*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Yemen: le président Rachad Al-Alimi exige le départ des forces émiraties et décrète l’état d’urgence

Von: balkis T
30. Dezember 2025 um 09:12

Le président du Conseil de direction présidentielle yéménite, Rachad Al-Alimi, a exigé ce mardi le retrait de toutes les forces émiraties du territoire yéménite dans un délai de 24 heures, annonçant dans le même temps la déclaration de l’état d’urgence sur l’ensemble du pays pour une durée de 90 jours. Cette décision marque une escalade […]

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Transport aérien : Kaïs Saïed accuse des manœuvres visant Tunisair

30. Dezember 2025 um 08:57

Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a affirmé, au début de son entretien tenu hier après-midi, le 29 décembre courant, au palais de Carthage, avec le ministre des Transports, Rachid Amari, que la situation actuelle du transport aérien est « absolument inacceptable ». Il a indiqué que, récemment, le retard de départ de certains vols […]

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Kef : le ministre de l’environnement appelle à accélérer les projets d’assainissement et de développement durable

30. Dezember 2025 um 08:34

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a effectué, lundi 29 décembre 2025, une visite de terrain dans le gouvernorat de Kef, afin de suivre l’avancement de plusieurs projets environnementaux et d’évaluer les contraintes entravant leur réalisation. À cette occasion, le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer le rythme d’exécution, de résoudre les problématiques foncières […]

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Tunisie – Météo: Quatre gouvernorats placés en vigilance jaune pour pluies intenses

30. Dezember 2025 um 08:19

L’Institut national de météorologie (INM) a placé ce mardi 30 décembre quatre gouvernorats (Bizerte Tunis, Béja et Jendouba), en vigilance jaune, et ce, en raison de pluies temporairement orageuses et parfois intenses et en quantités localement importantes.  Le vent souffle de secteur ouest relativement fort près des côtes, faible à modéré à l’intérieur du pays. La […]

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Transports : Kaïs Saïed dénonce des dysfonctionnements graves et annonce une reprise en main de l’État

30. Dezember 2025 um 09:16

Le président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé une vive colère face aux graves perturbations affectant les secteurs du transport aérien, terrestre et maritime. Lors d’un entretien avec le ministre du Transport au palais de Carthage, il a exigé des mesures immédiates, une reddition des comptes et la reconstruction des services publics qu’il estime avoir été délibérément affaiblis.

Le président Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre du Transport, Rachid Amri, pour un entretien consacré à la situation critique des transports publics.

Il a dénoncé des dysfonctionnements jugés inacceptables, notamment dans le transport aérien, où des retards massifs ont été enregistrés. Le chef de l’État a appelé à des décisions urgentes et à une responsabilisation claire des parties fautives, selon un communiqué de la Présidence de la République.

Transport aérien : des retards jugés intolérables

Kaïs Saïed a affirmé que les retards répétés des vols, aussi bien dans les aéroports tunisiens qu’à l’étranger, ne peuvent être justifiés par aucun critère opérationnel ou technique. Il a évoqué des situations extrêmes où des passagers auraient attendu plusieurs jours avant de pouvoir embarquer, qualifiant ces pratiques d’atteinte directe aux droits des citoyens.

Le président a insisté sur la nécessité de mettre fin immédiatement à ces dérives et de sanctionner les responsables.

Tunisair : une institution affaiblie volontairement

Le chef de l’État a rappelé que la compagnie nationale Tunisair fut longtemps un symbole de performance et de souveraineté économique.

Selon lui, la dégradation actuelle de l’entreprise n’est pas le fruit du hasard mais résulte de choix et de manœuvres destinés à justifier son abandon ou sa cession. Il a réaffirmé son refus catégorique de toute forme de renoncement aux entreprises publiques stratégiques.

Transport terrestre : 136 nouveaux bus attendus

La réunion a également porté sur la situation du transport terrestre et les solutions envisagées pour alléger les difficultés quotidiennes des usagers. Une première tranche de 136 bus doit être réceptionnée prochainement, avant l’arrivée de nouvelles livraisons.

Kaïs Saïed a souligné l’importance de leur maintenance, de leur bonne gestion et de leur répartition équitable entre les régions, selon des critères transparents. Il a également insisté sur l’urgence de renforcer le parc du métro léger par de nouvelles rames.

Transport maritime : actes de sabotage sans précédent

Abordant le secteur maritime, le président a dénoncé des actes d’endommagement volontaires observés récemment, qualifiés d’inédits. Il a rappelé que toute embarcation devait obligatoirement subir des contrôles techniques rigoureux avant de prendre la mer, estimant que ces défaillances ne peuvent être considérées comme accidentelles.

Kaïs Saïed a réaffirmé que l’État est engagé dans un processus de reconstruction des services publics essentiels, après des années de dégradation et de corruption. Il a souligné que le droit à un transport fiable et digne ne relève pas uniquement de textes juridiques, mais constitue un droit humain fondamental.

Le président a conclu en affirmant que les responsables de la détérioration des infrastructures publiques devront rendre des comptes, estimant qu’ils ont porté atteinte non seulement aux finances publiques, mais aussi à la dignité et aux droits du peuple tunisien.

Lire aussi :

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Art monumental : 52 poissons géants pour le Nouvel an

30. Dezember 2025 um 08:44

Pour accueillir 2026, une initiative artistique originale vient de voir le jour sous la houlette du photographe et créateur visuel Slim Gomri.

52 poissons ont ainsi été créés pour marquer le passage de l’année nouvelle avec une installation monumentale.

Cette installation murale figurera sur la façade et les espaces d’un nouvel édifice du promoteur Édifia à la Goulette.

Avec 52 poissons pour figurer les semaines de l’année, cette création artistique est également un signe augural et propitiatoire sous le signe de notre expression consacrée  » El Hout Alik « .

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