Basket - Championnat arabe (dames): La Tunisie en finale
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Les postes frontaliers terrestres de Melloula (Tabarka), Babouch (Aïn Draham) et Djilil (Ghardimaou), situés dans le gouvernorat de Jendouba, ont enregistré une forte augmentation du nombre de visiteurs algériens durant le mois de juin 2025, avec plus de 95 000 entrées recensées. Il s’agit d’une hausse de plus de 17 % par rapport à la même période de l’année précédente, a indiqué dimanche Issa Marouani, commissaire régional du tourisme à Tabarka/Aïn Draham, dans une déclaration à l’Agence TAP.
Le poste frontalier de Melloula arrive en tête, avec près de 64 000 entrées en juin, soit 4 000 de plus qu’en juin 2024. Il est suivi par celui de Babouch, qui a accueilli environ 22 700 visiteurs contre 15 700 à la même période l’an dernier, enregistrant ainsi une progression de plus de 44 %.
Le poste de Djilil a également connu une évolution remarquable, avec 8 944 entrées en juin 2025 contre 5 232 en juin 2024, soit une hausse de plus de 70 %, représentant le taux de croissance le plus élevé depuis cinq ans pour ce poste.
Sur l’ensemble du premier semestre 2025 (du 1er janvier au 30 juin), les trois postes frontaliers de Jendouba ont accueilli environ 461 000 touristes algériens, contre 428 000 sur la même période de 2024, soit une progression globale de 7,64 %.
Le poste de Melloula a accueilli à lui seul près de 285 000 touristes algériens, conservant ainsi sa position dominante malgré une baisse de plus de 16 000 visiteurs par rapport au premier semestre 2024. En revanche, les postes de Babouch et de Djilil ont enregistré des hausses notables : environ 120 811 touristes algériens sont passés par Babouch (+24 %), et 55 055 par Djilil (+85,7 %) par rapport à la même période de l’année précédente.
Issa Marouani a souligné que la région s’attend à une intensification de l’afflux touristique algérien durant les mois de juillet et août, en pleine haute saison. Cette dynamique devrait contribuer à relancer l’activité économique locale, notamment dans les secteurs de l’artisanat et du transport touristique.
Il a également précisé que l’aéroport international de Tabarka/Aïn Draham a récemment accueilli deux vols en provenance de Pologne transportant environ 385 touristes, ainsi qu’un vol spécial de retour de pèlerins comprenant 257 passagers, marquant une tentative de relance des opérations de cet aéroport après plusieurs années d’inactivité.
La coalition “Soumoud” poursuit ses concertations avec les partis politiques et les organisations de la société civile en vue d’élaborer un nouveau “pacte politique”. Ce dernier a pour objectifs d’améliorer les textes législatifs en vigueur et de renforcer l’efficacité des mécanismes de gouvernance, afin de garantir les droits et les libertés tout en apaisant le climat général dans le pays, a souligné Houssem Hammami, coordinateur général de la coalition.
Dans une déclaration dimanche à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Hammami a précisé que la coalition a tenu samedi une rencontre qu’il a qualifiée de “fructueuse” avec des représentants du Parti Al Joumhouri.
Cette réunion a abouti à des accords importants, qui ont encouragé la coalition à poursuivre cette initiative, destinée aux partis politiques, personnalités nationales et organisations de la société civile. L’annonce officielle du pacte politique est prévue pour la fin de l’année en cours au plus tard, a-t-il ajouté.
Dans le même contexte, Hammami a affirmé que l’initiative ne vise pas à former un front politique ou électoral, mais plutôt à établir un consensus sur des règles de vie commune et des lois garantissant un équilibre entre les pouvoirs, le pluralisme politique, ainsi que le respect des droits et libertés. Le but est de conjuguer efficacité, stabilité et poursuite du processus démocratique à travers ce “pacte politique”.
Selon Hammami, la coalition “Soumoud” avait déjà tenu des rencontres avec des représentants du Parti destourien libre, du Parti républicain, du mouvement “Haq”, ainsi qu’avec des personnalités publiques telles que Youssef Seddik, Adnène Belhadj Amor et Mouldi Gassoumi.
D’autres réunions sont prévues dans les prochains jours afin d’élargir le consensus autour des textes fondamentaux de cette initiative.
Par ailleurs, Houssem Hammami a indiqué que la coalition, membre du Réseau tunisien pour les droits et les libertés, participe à l’organisation d’une manifestation nationale le 25 juillet prochain, à l’occasion de la Fête de la République. Cette mobilisation vise à mettre en lumière des revendications urgentes, notamment la garantie de procès équitables pour les personnes poursuivies dans des affaires à caractère politique ou liées aux libertés publiques, ainsi qu’à appeler à un retour au processus démocratique.
Au moins 67 personnes ont trouvé la mort dans les inondations qui ont frappé le centre de l’État américain du Texas (sud), ont indiqué dimanche les autorités locales.
Le bilan des victimes dans le comté de Kerr s’est alourdi à 59 décès, dont 21 enfants, a précisé le shérif Larry Leitha lors d’une conférence de presse.
Quatre autres décès ont été signalés dans le comté de Travis, trois dans le comté de Burnet et un dans le comté de Kendall.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver 11 enfants et un adulte portés disparus suite aux inondations survenues vendredi matin à la suite de pluies torrentielles dans la région, ont précisé les autorités dans un communiqué.
Ces personnes se trouvaient au camp Mystic, dans le comté de Kerr, situé au bord d’une rivière.
« Nous poursuivrons nos recherches jusqu’à ce que tout le monde soit retrouvé », a assuré le shérif Leitha.
Certaines zones du centre du Texas ont enregistré, en quelques heures vendredi matin, l’équivalent d’un mois de précipitations, provoquant des inondations soudaines dévastatrices.
Le ministère des Transports a annoncé que des mesures sont actuellement en cours afin de proposer l’inscription du projet du port en eaux profondes de Enfidha parmi les projets publics à caractère stratégique, dans le but d’accélérer sa réalisation.
Dans une réponse officielle à une question écrite du député Abdellahim Bousma, publiée sur le site du Parlement, le ministère a précisé que cette procédure s’inscrit dans le cadre du décret n°497 du 24 octobre 2024, régissant les modalités et procédures des grands projets publics.
Le ministère a détaillé les principales étapes du projet, indiquant que le 14 avril 2025, le dossier présenté par la société gestionnaire du port d’Enfidha a été soumis à la commission technique du ministère des Transports. Par la suite, en mai 2025, le dossier a été transmis à la Haute Commission des Grands Projets, présidée par le gouvernement.
La réalisation du projet avance également sur le plan foncier, avec des progrès significatifs concernant la régularisation des terrains du complexe portuaire, incluant la zone portuaire et la zone logistique. La régularisation foncière constitue une étape clé du projet.
Un arrêté d’expropriation, daté du 3 mai 2023, a été publié, et les certificats de propriété transférant la propriété des terrains privés au domaine public maritime ont été réceptionnés le 21 juin 2024. Le 4 décembre 2024, la valeur d’achat des terrains logistiques a été évaluée en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières. Le dossier d’expropriation a été soumis à la commission d’enquête et de conciliation de Sousse le 3 mars 2025.
Les recherches foncières relatives aux biens de l’État dans les zones portuaires et logistiques ont été menées entre avril et mai 2025, tandis que la prise de possession des terrains concernés a été effectuée le 8 mai 2025.
Le ministère des Transports a annoncé que le calendrier prévisionnel prévoit une durée de cinq ans pour la réalisation complète du projet à partir du lancement des travaux.
Ce projet stratégique permettra à la Tunisie de tirer pleinement parti de sa position géographique en Méditerranée et de renforcer son économie nationale. Le ministère a souligné que “la spécificité de ce projet nécessite des décisions précises garantissant sa réalisation dans le respect de la souveraineté nationale et des principes de bonne gouvernance”.
Le système de la séance unique, en vigueur en Tunisie depuis 1921, fait aujourd’hui l’objet de vives critiques, notamment de la part de spécialistes en gouvernance qui dénoncent son inadaptation aux besoins actuels des citoyens et des services publics. Charfeddine Yaakoubi, expert en gouvernance et en lutte contre la corruption, souligne l’absence d’évaluation sérieuse de […]
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Une femme a trouvé la mort dimanche dans la région de Milan, dans le nord de l’Italie, lorsqu’un arbre lui est tombé dessus au cours de violentes intempéries qui ont frappé toute la zone, ont indiqué les pompiers.
Ces derniers sont intervenus tout au long de l’après-midi pour faire face aux dégâts causés par la pluie et les vents violents.
À Robechetto con Induno, la victime, qui se promenait avec un couple d’amis, a été tuée sur le coup par la chute soudaine d’un arbre. Ses deux accompagnateurs ont été légèrement blessés, selon les médias italiens.
À Milan, capitale de la Lombardie, de fortes pluies accompagnées de grêle se sont abattues en fin d’après-midi, mobilisant les pompiers à de nombreuses reprises. Tous les parcs de la ville sont restés fermés dimanche par mesure de précaution.
Plusieurs régions du nord de l’Italie ont été placées en alerte « orange », juste en dessous du niveau maximal, l’alerte « rouge », en raison de précipitations intenses. Samedi, les conditions météorologiques ont contraint l’aéroport de Bergame à dérouter treize vols prévus.
Cette vague de violentes intempéries survient après une semaine de chaleur extrême, durant laquelle de nombreuses villes italiennes avaient déjà été placées en alerte rouge, un niveau qui signale un danger même pour les personnes en bonne santé.
Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDTunisie) a appelé à reconsidérer la décision de la compagnie aérienne TUI Fly de suspendre la vente en ligne de ses vols secs à destination de la Tunisie depuis la Belgique. Selon l’ONG, cette mesure aurait été prise “à la demande des autorités tunisiennes” et viserait à empêcher la combinaison d’offres à forfait (vol + hôtel) avec des vols seuls.
Le CVDTunisie, qui dispose du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (Conseil économique et social des Nations Unies), a exhorté les autorités tunisiennes, dans un communiqué, à “reconsidérer sans délai cette mesure restrictive et à rétablir l’accès aux vols secs”, une offre particulièrement prisée par les Tunisiens résidant en Belgique, afin de leur permettre de rentrer dans leur pays avec dignité.
L’association a également attiré l’attention sur les conséquences négatives de cette décision, affirmant qu’elle “risque de compromettre le retour des Tunisiens de Belgique et de porter un grave préjudice à la Tunisie, tant sur le plan économique qu’humain”.
Le CVDTunisie a enfin dénoncé l’absence d’une action diplomatique forte en faveur des droits et des intérêts de la diaspora, qu’il qualifie de “pilier vital pour l’économie et la société tunisiennes”.
Des représentants du ministère des Finances ont appelé à ne pas liquider l’Office des terres domaniales (OTD), mais à le préserver en mettant en place un programme de restructuration.
Ce programme s’appuierait sur la création de directions régionales ou de districts, dotés de larges prérogatives décisionnelles, afin d’assurer une gestion plus souple et des interventions plus efficaces. C’est ce qu’ils ont précisé lors d’une séance d’audition organisée vendredi par la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la pêche à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Les représentants du ministère réagissaient à un projet de loi proposé par plusieurs députés, portant sur la réorganisation de la gestion des terres domaniales agricoles. Selon un communiqué de l’ARP, ils ont mis en garde contre les répercussions négatives qu’un tel projet pourrait avoir sur le secteur.
En effet, la liquidation de l’OTD et sa substitution par cinq nouveaux organismes entraîneraient un impact financier significatif sur le budget de l’État, ainsi que sur d’autres entreprises publiques telles que la Banque nationale agricole (BNA). Ils ont également évoqué les difficultés liées à la liquidation, à la création de nouvelles structures et à la lourdeur des procédures.
L’article 9 du projet de loi, présenté par 74 députés, prévoit la dissolution de l’OTD, son remplacement par des offices agricoles régionaux, ainsi que la liquidation de ses biens au profit du Trésor public. Il propose également que l’État prenne en charge les dettes de l’Office dans le cadre d’un programme de liquidation piloté par des services spécialisés.
L’OTD figure parmi les dix entreprises publiques enregistrant un déficit d’exploitation, avec une perte de 31,5 millions de dinars en 2021 et un résultat net déficitaire de 46,4 millions de dinars la même année, selon l’exposé des motifs du projet de loi en cours d’examen.
L’endettement de l’Office s’est aggravé au fil des années, passant de 200 millions de dinars en 2017 à 328 millions de dinars en 2022, soit une hausse de près de 65 %, alors que ses investissements ont oscillé entre 7,4 millions de dinars en 2011 et 14,9 millions en 2020, avec un taux de réalisation n’ayant pas dépassé les 29 %.
Par ailleurs, certains députés ont estimé que l’Office souffre avant tout de problèmes de gouvernance et de corruption. Ils ont appelé à une stratégie globale de restructuration garantissant sa pérennité.
Ces élus ont également souligné la nécessité de traiter le surendettement des entreprises publiques stratégiques du secteur agricole, telles que la Société mutuelle des semences sélectionnées, afin de les préserver et de les renforcer.
Ils ont recommandé de soutenir ces entreprises agricoles pour qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle, permettant ainsi à la Tunisie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de mieux maîtriser les prix des produits agricoles et de renforcer sa souveraineté alimentaire.
L’OTD, entreprise publique créée en 1961, a pour mission la gestion et la mise en valeur des terres domaniales à vocation agricole.
Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a démenti, dimanche dans une déclaration à l’agence TAP, les informations ayant récemment circulé au sujet de cyberattaques visant la Poste tunisienne.
Il a affirmé que la Poste tunisienne assure normalement ses services, sans aucune perturbation, précisant que les informations relayées sont infondées et fausses.
Des rumeurs concernant une exposition de la Poste tunisienne à des cyberattaques ont récemment circulé sur les réseaux sociaux.
Le système de la séance unique en Tunisie, en vigueur depuis 1921, n’a jamais fait l’objet d’une évaluation approfondie et nuit gravement à la qualité des services publics, alerte un spécialiste en gouvernance.
Dans un entretien accordé à Ultra Tunis, Charfeddine Yaakoubi, expert en gouvernance et lutte contre la corruption, dénonce l’absence de toute étude sur ce mode d’organisation malgré son « impact direct sur la dégradation des services publics ».
Un système archaïque qui aggrave les dysfonctionnements
Yaakoubi souligne que la réduction du temps administratif affecte particulièrement les secteurs en contact direct avec les citoyens. « Alors que la demande augmente, notamment avec le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, nous réduisons les heures d’ouverture au lieu de les intensifier. Résultat : des files d’attente interminables, des retards et une qualité de service médiocre », explique-t-il.
L’expert pointe également du doigt le retard numérique des services publics : « Sur plus de 3 000 démarches administratives, seulement 120 sont disponibles en ligne. Cette lacune structurelle oblige les usagers à se déplacer physiquement, ce qui accroît la pression sur les guichets. »
Bien que ce système ait été instauré il y a plus d’un siècle, « aucune étude n’a mesuré ses effets sur l’économie ou le développement », regrette-t-il. Certains secteurs pourraient effectivement bénéficier d’horaires réduits, mais d’autres, comme la santé ou les services d’urgence, nécessitent une présence continue.
Le spécialiste plaide pour une révision approfondie du système, en prônant davantage de flexibilité horaire selon les spécificités sectorielles. Il insiste également sur la nécessité de mettre en place des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité des administrations.
Face à la recrudescence récente des noyades et accidents sur les plages non surveillées, un groupe de 26 députés a soumis un projet de loi visant à renforcer la protection des estivants et la sécurité des baignades sur les plages et espaces aquatiques. Ce projet, présenté par la députée Asma Derouiche lors de son passage ce dimanche 6 juillet 2025 sur les ondes de Mosaique FM, comprend 14 articles.
La députée a souligné le manque d’équipements et de moyens de sauvetage sur les plages non touristiques, ainsi que la multiplication des comportements dangereux, notamment la baignade dans les oueds et les lagunes. Le texte propose de délimiter clairement les zones de baignade, de rendre obligatoire la présence d’équipes de secours sur les plages, d’encadrer strictement les conditions de surveillance, et d’équiper les plages des dispositifs nécessaires.
Par ailleurs, le projet réglemente l’utilisation des espaces aquatiques, précise les responsabilités légales des acteurs concernés et prévoit des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10 000 dinars en cas de non-respect des règles.
Ce texte législatif vise à combler un vide juridique et à garantir la sécurité des citoyens pendant la saison estivale, tout en renforçant la prévention des accidents liés à la baignade.
Au fil des saisons, le changement, c’est tout le temps au CA, même si actuellement, l’objectif est noble, celui de repartir sur de nouvelles bases, avec une équipe plus soudée et un projet sportif mieux défini.
La Presse — En dépit du fait que plusieurs facteurs expliquent le changement réclamé par les fans, en raison des mauvais résultats sur fond de tensions internes, au niveau purement technique, est-il avantageux de profondément renouveler le « parc de joueurs ». Sans aller dire que le CA veut tout remettre à plat, quelques joueurs qui pèsent ou qui comptent, arrivés en fin d’engagement, seront libérés, alors qu’en retour maintenant, il s’agira de les remplacer par des éléments de même carrure, sinon de plus gros calibre.
Dans cet ordre d’idées cependant, si pour le cas du gardien Moez Hassan, l’axial Rami Bedoui et le milieu Mohamed Amine Laâjimi, la fin de la relation contractuelle tomberait à pic pour différentes raisons, la séparation pour fin de bail avec les attaquants Adem Garreb, Bassem Srarfi, Hamdi Laâbidi et Youssef Snana, cédé aux Qataris d’Al Shamal SC, aux côtés du départ du pivot Ahmed Khalil, semble sujet à débat, quoique la fin justifie les moyens en football.
Et si le CA doit rompre avec trois enfants du club, Khélil, Garreb et Laâbidi, c’est en raison des résultats insuffisants de l’exercice écoulé, un constat d’échec qui a donc conduit à des réflexions sur la nécessité de changements.
Aujourd’hui donc, il ne fait aucun doute que le club souhaite repartir sur un nouveau cycle avec des joueurs ayant plus de caractère et de leadership. Et en attendant que d’autres renforts débarquent, déjà, le gardien Mouhib Chamakh et le latéral droit Houssem Hassan Ramadhan ont pris le chemin du Parc A.
Prochainement, avant le départ pour Aïn Draham pour un stage bloqué qui débutera le 8 juillet, des postes seront pourvus, mais aussi des cadres seront conservés, à l’instar de Ghaïth Sghaier qui aurait été confirmé par coach Mohamed Sahli alors que l’on croyait le joueur en transit… Pour revenir maintenant aux cibles clubistes du moment, si rien ne filtre concernant les continentaux pistés, selon certaines sources, l’Usémiste Aymen Harzi, produit de la JSK et passé par les rangs du CSS, serait sous les radars clubistes.
A 30 ans, l’attaquant hybride des Bleus est encore redevable d’un an de contrat au club du Ribat, mais comme on dit, tout va vite en football… Aussi, Rami Kaib, arrière gauche des Suédois d’Elfsborg, serait pisté par le CA qui aurait même formulé une offre.
La proposition faite à l’international tunisien de 28 ans, deux fois capé avec le Team Tunisie, tournerait autour d’un contrat de deux ans avec 130.000 dollars de dotation la première saison et 150.000 dollars lors de l’exercice suivant avec une revalorisation si le CA valide sa présence sur la scène africaine.
Enfin, outre l’arrière gauche Houssem Ben Ali, 29 ans et ex-sociétaire de l’ESS et auparavant du CSS, le milieu Moataz Zaddem, en passe de résilier son engagement avec Modern Sport, serait en contact avec le CA et se trouverait en passe de négocier son passage au Parc A, alors que, dans le même temps, l’ancien joueur de l’ESS, de l’EST, Valimiera et Al Masry serait aussi dans les petits papiers des recruteurs étoilés en vue d’un retour à Sousse.
Retrouver un ancrage solide
Après le passage de témoin et l’intronisation d’un nouveau bureau directeur avec à sa tête Dr Mohsen Trabelsi et Mehdi Miled pour président de section football, le CA semble évoluer dans le bon sens et semble en passe d’opérer des changements significatifs, mais pas un remplacement complet de l’équipe.
Et selon certains prémices, ces changements viseraient à améliorer l’état d’esprit, l’union du groupe et à atteindre à terme les objectifs sportifs tracés. Vaste programme mais visées forcément louables. Cependant, en football, on dit souvent que le passé éclaire le présent, le passé proche pour le cas du CA, car il s’agit de ne pas reproduire les même erreurs.
Explications : la saison passée, le mercato clubiste n’a pas été « réalisé avec des bouts de ficelle », loin de là, et les joueurs enrôlés étaient même réputés, à l’instar d’Ait Malek, Semakula, Kinzumbi, Srarfi, Ben Abda, Khadhraoui… Sauf que si le public s’est enflammé en amont, il n’a finalement pas été conquis, résultat oblige. Bref, actuellement, même s’il y a de très bonnes raisons d’espérer un redressement aussi payant que spectaculaire, c’est encore le court-termisme sportif qui prime, même si avec coach Mohamed Sahli, l’on s’apprête à découvrir plusieurs jeunes qui seront lancés dans le grand bain des séniors. Se renforcer mais aussi construire sur la durée.
S’il veut re-goûter à la gloire, un jour, le CA a aussi besoin de retrouver un ancrage solide et se recentrer donc en partie sur les jeunes à impliquer davantage dans le groupe et dans le jeu. Se renforcer, certes, mais retrouver son authenticité aussi en revenant à ses racines, la promotion des jeunes du cru. Le CA a tout à y gagner, car titré ou pas, après coup, quand le réservoir de talent est plein, nul besoin de s’inquiéter pour l’avenir avec la présence de pépites qui compensent toujours les pertes attribuées à l’absence de consécration.