Avis APO
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Dans un continent en pleine mutation, la modernisation des infrastructures est devenue l’un des principaux leviers de compétitivité et d’attractivité. Routes, ports, énergies, numérique, urbanisme : partout, les États multiplient les chantiers pour accompagner la croissance démographique, attirer les investissements et soutenir l’industrialisation. Mais les avancées restent très contrastées. Certains pays affichent une stratégie globale et intégrée; d’autres accélèrent rapidement. Tandis qu’un troisième groupe progresse par étapes.
Commençons par ceux considérés comme les locomotives. Le Maroc figure en tête des pays les plus avancés en matière d’infrastructures. En deux décennies, le royaume a bâti l’un des écosystèmes infrastructurels les plus complets d’Afrique, selon les données disponibles : ligne à grande vitesse, ports de rang mondial comme Tanger Med, réseaux routiers modernisés, zones industrielles intégrées et politique énergique dans les renouvelables.
Le pays mise aussi sur la digitalisation des services publics, consolidant un modèle cohérent et lisible qui stimule l’attractivité économique. D’ailleurs, à l’occasion de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (21 décembre – 18 janvier 2026) et surtout les préparatifs de la Coupe du monde 2030, on voit bien les progrès réalisés par le royaume chérifien.
De son côté, l’Égypte mène une transformation d’envergure. Entre la nouvelle capitale administrative, l’extension du métro du Caire, les autoroutes, les projets ferroviaires et le méga-parc solaire de Benban, Le Caire s’appuie sur des investissements massifs pour remodeler ses infrastructures. Les zones économiques du Canal de Suez renforcent cette stratégie, qui vise autant la gestion de la croissance démographique que la montée en puissance industrielle.
Mais ce qui devrait intéresser davantage les entreprises tunisiennes se trouve en Afrique subsaharienne. A commencer par le Kenya qui s’impose comme un pôle régional majeur, combinant avancées logistiques et puissance numérique, comme le confirment plusieurs analystes. Le pays a lancé la modernisation du port de Mombasa, le développement de la ligne ferroviaire SGR, le renforcement des réseaux routiers. « Nairobi consolide sa position de hub en Afrique de l’Est. Son écosystème technologique, déjà parmi les plus dynamiques du continent, et son leadership dans la géothermie complètent cette montée en gamme ».
L’Afrique du Sud, malgré les difficultés d’Eskom et la dégradation de certaines infrastructures, demeure l’une des économies les mieux équipées. Le pays investit dans les énergies renouvelables, réhabilite ses réseaux électriques et continue de renforcer ses capacités portuaires, ferroviaires et numériques, notamment avec la 5G et les data centers.
Dans cette configuration, il y a des pays qui avancent rapidement, certains moyennement et d’autres encore lentement. Parmi les pays qui accélèrent, l’Éthiopie qui incarne l’une des progressions les plus rapides du continent. En effet, « le barrage GERD, les zones industrielles modernes et les corridors ferroviaires témoignent d’une volonté claire d’ancrer l’industrialisation dans la durée. Malgré un contexte intérieur parfois fragile, Addis-Abeba avance sur plusieurs fronts ».
De son côté, la Côte d’Ivoire – un pays qui intéressent à plus d’un titre les entreprises tunisiennes – connaît une séquence d’investissements structurants. Métro d’Abidjan, extension du port, nouveaux axes routiers, développement énergétique, extraction minière : le pays consolide sa place de hub logistique et commercial en Afrique de l’Ouest. Le développement de zones industrielles modernes accompagne cette dynamique.
Pas loin de là, on observe la même tendance au Sénégal, où le Train express régional (TER), les autoroutes et les pôles urbains comme Diamniadio transforment l’aménagement du territoire. Le pays renforce également ses infrastructures numériques et énergétiques.
Le Ghana n’est pas en reste, le pays poursuit une montée en puissance régulière, portée par la modernisation du port de Tema, le déploiement de la fibre et des investissements croissants dans l’énergie.
Le Nigeria, lui aussi, malgré des défis persistants, avance par étapes : développement du rail Lagos–Ibadan (environ 157 km), expansion de la zone économique spéciale de Lekki, amélioration des infrastructures numériques et logistiques.
Nous ajouterons la Guinée-Conakry qui, depuis quatre ans, a pris une grande volonté politique pour se doter d’infrastructures dignes de ce nom. Et avec les prochaines élections, présidentielle du 28 décembre et législatives au cours des premiers mois de l’année 2026, cette tendance pourrait s’accélérer : construction d’autres ports en eaux profondes, des routes, mise en place de projets d’énergie renouvelable, construction de barrages hydroélectriques…
Un troisième groupe avance de manière progressive mais significative. La Tunisie modernise son secteur public à travers la digitalisation, développe des projets d’énergie renouvelable et améliore par étapes ses infrastructures de transport.
Le Rwanda, leader dans la transformation numérique en Afrique, investit dans les villes intelligentes, la fibre optique et une gouvernance technologique avancée.
La Namibie, pour sa part, se positionne sur l’énergie propre, misant sur le solaire et l’hydrogène vert pour bâtir un modèle de développement résilient.
Toutefois, tous les pays n’avancent pas à la même vitesse. En effet, si leurs trajectoires diffèrent, une constante domine tout de même : les infrastructures sont désormais perçues non plus comme un simple outil de service public, mais comme un vecteur essentiel de compétitivité, de souveraineté et d’intégration régionale. Les pays qui combinent modernisation physique (ports, routes, énergie, urbanisme) et modernisation numérique (fibre, 4G/5G, data centers, e-gouvernement) sont ceux qui se positionnent le mieux pour attirer les investissements et soutenir leur croissance.
D’où l’indication pour un certain nombre d’entreprises tunisiennes pour partir à la recherche de marchés porteurs en Afrique… subsaharienne notamment. Et à n’en pas douter, à l’échelle du continent, cette course à l’infrastructure dessine une Afrique en mouvement, où les ambitions se traduisent de plus en plus par des projets concrets et des transformations visibles.
Vous aurez compris qu' »il y a à boire et à manger » (selon une expression camerounaise) en matière de marché en Afrique subsaharienne pour les entreprises tunisiennes. Une chance à saisir!
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D’ailleurs, les récentes évaluations du FMI et de la Banque mondiale soulignent l’engagement du gouvernement mauritanien à « institutionnaliser la stabilité budgétaire et à libérer une croissance non extractive, offrant ainsi une base solide pour les investissements directs étrangers (IDE) à long terme ».
Le message clé pour les investisseurs réside dans le passage d’une dépendance à l’exploitation minière traditionnelle à l’utilisation des revenus du gaz naturel pour bâtir un écosystème financier sophistiqué et devenir un pionnier de l’énergie verte.
Ainsi, pour l’investisseur étranger, l’évolution la plus significative est la mise en œuvre complète du Code des investissements révisé (depuis janvier 2025). « Cette réforme législative majeure corrige les ambiguïtés antérieures et renforce considérablement la protection des investisseurs », lit-on dans une analyse de Richat Financial.
Voici ce que cela signifie pour les IDE :
Sécurité renforcée et rapatriement des capitaux : le nouveau Code offre des garanties explicites concernant le rapatriement des capitaux (bénéfices, dividendes et rendements) sans restriction, répondant ainsi à une préoccupation majeure des transactions transfrontalières.
Procédures simplifiées : les démarches administratives ont été allégées, avec une approbation des projets d’investissement rationalisée via un Comité interministériel d’agrément.
Incitations à la diversification : le Code révisé aligne les incitations fiscales sur l’objectif national de diversification économique, en élargissant notamment les avantages fiscaux et administratifs pour des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et les services numériques.
Ce cadre juridique, souligne la notre de conjoncture, vise à offrir prévisibilité et stabilité, constituant un signal fort de l’alignement de la Mauritanie sur les meilleures pratiques internationales afin d’accueillir des capitaux professionnels.
Afin de soutenir ce nouvel environnement d’investissement ambitieux, les bases d’un marché financier domestique moderne sont mises en place. Pour ce faire, la Banque centrale de Mauritanie pilote la création de plusieurs institutions clés, à savoir :
La Bourse de Nouakchott (NSX) : la création d’une bourse nationale formelle offrira des mécanismes essentiels de levée de capitaux, de formation des prix, de liquidité et de partenariats locaux.
Une Autorité de régulation des marchés financiers : Elle garantira une gouvernance et une supervision adéquates, renforçant la confiance dans le fonctionnement du marché local.
Un dépositaire central et un fonds de garantie des règlements : ces dispositifs constituent des étapes déterminantes vers la maturité financière, réduisant les risques transactionnels et intégrant le marché domestique aux standards financiers internationaux.
Ce développement institutionnel marque une volonté d’approfondir les marchés de capitaux locaux et de créer de nouvelles opportunités d’investissement direct et d’opérations de fusions-acquisitions (M&A) dans les entreprises nationales, selon le document.
Bien que le projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) soutienne des perspectives de croissance favorables à moyen terme (le FMI prévoit un rebond à 5,6% en 2026-2027), l’orientation stratégique consiste à utiliser ces revenus pour diversifier l’économie.
Leadership dans l’hydrogène vert : la Mauritanie se positionne comme un acteur précurseur sur le marché mondial de l’hydrogène vert, en s’appuyant sur ses abondantes ressources solaires et éoliennes. Un cadre réglementaire complet dédié à l’hydrogène vert a été mis en place, réduisant significativement les risques pour les grands investisseurs internationaux du secteur énergétique.
Soutien de la Banque mondiale : le récent rapport de la Banque mondiale sur la croissance et l’emploi souligne explicitement la nécessité d’accélérer la diversification vers des chaînes agroalimentaires modernes et des services numériques à forte valeur ajoutée, avec un engagement de soutien institutionnel dans ces domaines.
Ce virage traduit un engagement national en faveur d’une économie résiliente et écologiquement durable, faisant de la Mauritanie une destination attractive pour les investisseurs intéressés à la fois par l’exploitation des ressources et par un développement durable à long terme.
Dans sa conclusion, Richat Financial souligne que la dynamique des réformes structurelles, combinée à l’engagement en faveur d’un marché des capitaux transparent, confirme la trajectoire de la Mauritanie en tant que marché frontière de premier plan. Ces avancées positives demeurent toutefois complexes à appréhender pour les acteurs extérieurs.
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Une réunion de travail conjointe entre les ministères du Tourisme et de l’Agriculture s’est tenue vendredi 26 décembre 2025 au siège du ministère de l’Agriculture, afin de définir des stratégies pour valoriser l’huile d’olive tunisienne dans l’expérience touristique. L’événement, supervisé par Heikel Hachlaf, chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, et Wajih Khalifa, chargé de […]
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Du 1er janvier au 20 décembre 2025, le nombre de touristes qui ont visité le gouvernorat de Tozeur a progressé de 3% par rapport à la même période de l’année précédente. Idem pour le nombre de nuitées passées dans les unités hôtelières de la région qui a enregistré une hausse de 3,7%.
Le commissaire régional au tourisme, Adel Sbeita, cité par la TAP, a indiqué que grâce aux nombreux événements culturels et activités touristiques et promotionnelles qui se tiennent tels que le Festival International des Oasis et le Festival de Bouhlel pour le Tourisme et le Patrimoine, la région connaît une dynamique touristique notable notamment durant les vacances d’hiver.
Cette vitalité se traduit par un taux d’occupation des hôtels ayant atteint 88% au cours de la première semaine des vacances. Ce taux devrait continuer à grimper durant la deuxième semaine, notamment avec les célébrations du « Nouvel An ».
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