Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 15. September 2025Haupt-Feeds

Ce pays africain en tête dans l’adoption des cryptomonnaies

15. September 2025 um 10:56

L’Afrique subsaharienne confirme que les cryptomonnaies ne sont pas seulement des outils de spéculation, mais aussi des solutions concrètes pour répondre aux défis économiques : protection contre l’inflation, facilitation du commerce transfrontalier et inclusion financière. Entre juillet 2024 et juin 2025, les transactions dans la région ont atteint 205 milliards USD, soit une hausse de 52% par rapport à l’année précédente, selon Chainalysis. La région se classe ainsi troisième au monde derrière l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine, même si ces transactions représentent seulement 2% du volume mondial.

À l’échelle nationale, ce pays d’Afrique domine largement avec plus de 92,1 milliards USD de transactions, soit près de trois fois plus que l’Afrique du Sud, deuxième du classement. L’Éthiopie, le Kenya et le Ghana complètent le top 5. La combinaison d’une population nombreuse, d’une jeunesse connectée et d’une inflation persistante explique cette adoption massive des cryptomonnaies, notamment du bitcoin et des stablecoins. En mars 2025, le pays a même enregistré un pic de transactions après la dévaluation de sa monnaie locale, illustrant l’intérêt croissant des habitants pour les devises numériques comme refuge contre l’inflation.

Et la Tunisie dans tout ça ? Avec un marché des cryptomonnaies encore émergent, le pays en est loin de ces volumes record. Les Tunisiens s’intéressent surtout aux cryptos pour des transactions personnelles ou d’investissement à petite échelle, et l’usage institutionnel reste limité, malgré une jeunesse connectée et une culture fintech en développement. Les transactions tunisiennes restent marginales par rapport au Nigeria ou à l’Afrique du Sud, mais le pays pourrait profiter de la tendance régionale si un cadre réglementaire clair et favorable aux crypto-actifs se met en place.

Le profil d’usage en Afrique subsaharienne montre que le marché est à la fois de détail et professionnel. Les transactions inférieures à 10 000 USD représentent plus de 8 % de la valeur totale, signe que les cryptomonnaies répondent à un besoin d’inclusion financière dans une région où une part importante de la population reste non bancarisée. Les grandes entreprises et institutions, notamment au Nigeria et en Afrique du Sud, utilisent également les stablecoins pour les transactions transfrontalières, avec le Moyen-Orient et l’Asie.

Le bitcoin domine largement ces échanges, représentant 89 % des achats dans le pays leader et 74 % en Afrique du Sud, servant à la fois de réserve de valeur et de porte d’entrée pour le marché des cryptos. La Tunisie, avec ses limites réglementaires et son marché plus restreint, observe pour l’instant ces tendances plutôt qu’elle ne les pilote.

En somme, si le Nigeria et l’Afrique du Sud montrent le potentiel des cryptomonnaies pour pallier les défis économiques, la Tunisie est encore en phase d’observation. Le pays pourrait cependant accélérer son adoption et son institutionnalisation des cryptos, en s’inspirant des succès régionaux pour développer des solutions adaptées à son économie et à ses citoyens.

L’article Ce pays africain en tête dans l’adoption des cryptomonnaies est apparu en premier sur Managers.

Zlecaf: les PME dirigées par les femmes et les jeunes, des acteurs stratégiques pour la diversification économique et la croissance économique

15. September 2025 um 10:30

Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a organisé, du 9 au 12 septembre 2025, un atelier de formation sous le thème: «Libérer les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf): renforcement des capacités des PME à leadership jeune et féminin», en partenariat avec les ministères de l’Economie et du Commerce de Libye, et de l’Économie et de la Planification de Tunisie. La rencontre conclut une série de formations en ligne organisées au bénéfice de 35 PME et coopératives libyennes et tunisiennes dirigées par des femmes ou des jeunes. «Cette formation vise à renforcer les compétences des entreprises participantes en matière d’accès au financement, d’utilisation des technologies numériques, de saisie des opportunités offertes par la Zlecaf et d’adoption de pratiques durables, en vue de contribuer à une croissance plus inclusive ainsi qu’à la création d’emplois en Libye et en Tunisie», a déclaré Wafa Aidi, coordinatrice du programme PME au Bureau de la CEA en Afrique du Nord.

Les PME constituent des moteurs essentiels du développement économique et une source importante d’emplois en Libye et en Tunisie. Ces entreprises restent toutefois – particulièrement dans le cas des PME dirigées par des femmes ou des jeunes – confrontées à de nombreux défis qui réduisent considérablement leur compétitivité et freinent leur intégration dans les marchés régionaux et continentaux, dont ceux facilités par la Zlecaf. Ils sont en outre aggravés par les effets croissants du changement climatique. «Les PME jouent un rôle fondamental dans les économies tunisiennes et libyennes, où elles représentent plus de 95% du secteur privé. Les disparités entre les sexes restent toutefois significatives dans la mesure où moins de 12% des propriétaires de PME sont des femmes, et où les entreprises à leadership féminin sont caractérisées par des chiffres d’affaires limités. Les recherches montrent pourtant que la hausse de l’intégration des femmes aux marchés du travail contribue à une plus grande croissance économique. Par ailleurs, l’autonomisation économique des femmes est liée au renforcement de la diversification économique ainsi qu’à une distribution plus équitable des revenus pour une prospérité partagée», a expliqué Rana Taha, coordonnatrice résidente du système des Nations unies en Tunisie.

Malgré les obstacles significatifs auxquels l’économie nationale est confrontée, les PME libyennes ont initié des dizaines de milliers de projets actifs et contribuent à l’emploi de près de 45% de la population active hors secteur pétrolier, a expliqué Abdallah El Jadi, représentant du ministère libyen de l’Économie et du Commerce, qui a souligné l’importance de telles formations pour faciliter le transfert de connaissances, le réseautage et l’échange d’expériences.

Initialement lancé au Maroc puis développé en Mauritanie, en Libye et en Tunisie, le projet de la CEA Projet «Libérer les opportunités de la Zlecaf: renforcement des capacités des PME à leadership jeune et féminin» vise à fournir aux PME et coopératives bénéficiaires les connaissances, outils et réseaux nécessaires pour prospérer dans un environnement économique de plus en plus compétitif et dynamique. La formation a ainsi porté sur trois modules essentiels: accès aux marchés, compétitivité et développement de produits exportables; accès au financement et gestion financière; et promotion de la numérisation et adaptation au changement climatique. «L’accélération de la mise en œuvre de la Zlecaf est aujourd’hui une priorité stratégique pour l’ensemble du continent. Ce marché commun ne sera pleinement bénéfique que si les PME – qui constituent l’épine dorsale de nos économies – sont effectivement outillées pour y participer», a indiqué Tarek Bouhlel, directeur général de la Coopération africaine au ministère tunisien de l’Économie et de la Planification, qui a prévenu: «Chaque retard réduit les chances de l’Afrique de tirer profit de son potentiel démographique et économique, dans un contexte mondial hautement compétitif». Le projet «Libérer les opportunités de la Zlecaf: renforcement des capacités des PME à leadership jeune et féminin» entre dans le cadre des ODD 5 (Égalité des sexes), 8 (Travail décent et croissance économique), 9 (Industrie, innovation et infrastructure), 12 (Consommation et production responsables) et 13 (Lutte contre le changement climatique).

L’article Zlecaf: les PME dirigées par les femmes et les jeunes, des acteurs stratégiques pour la diversification économique et la croissance économique est apparu en premier sur Managers.

55% des Tunisiens veulent plus de transparence gouvernementale

15. September 2025 um 10:29

Une récente étude menée par Afrobarometer, intitulée “Exiger plus: l’éducation accroît-elle le soutien public à la bonne gouvernance en Afrique?”, met en lumière les attitudes des citoyens africains, y compris ceux de la Tunisie, envers la redevabilité et la transparence des gouvernements. Les résultats de cette vaste enquête, menée entre fin 2021 et mi-2023 dans 39 pays africains, offrent des aperçus précieux sur la demande de bonne gouvernance sur le continent.

Concernant la redevabilité gouvernementale, c’est-à-dire la capacité des citoyens à demander des comptes au gouvernement, la Tunisie affiche un niveau de soutien notable. Sur l’ensemble des 39 pays africains étudiés, la moyenne de soutien à la redevabilité gouvernement-citoyen est de 60%. La Tunisie se situe au-dessus de cette moyenne, avec 68% de ses répondants qui soutiennent la redevabilité politique. Ce chiffre place la Tunisie parmi les pays où la demande de redevabilité est plus prononcée, bien que d’autres nations comme le Ghana, le Botswana, le Kenya et la Zambie enregistrent les niveaux les plus élevés.

Quant à la transparence des informations détenues par les autorités publiques, la Tunisie se positionne exactement dans la moyenne continentale. Alors que 55% des citoyens africains interrogés dans les 39 pays soutiennent la divulgation des informations du secteur public, la Tunisie enregistre également un soutien de 55% pour la transparence de l’information détenue par les autorités publiques. Des pays comme le Botswana et Madagascar montrent les niveaux de soutien les plus élevés, tandis que la Mauritanie et le Soudan affichent les plus bas.

L’influence essentielle de l’éducation

Les conclusions générales de l’étude soulignent un lien significatif entre l’éducation et le soutien à une bonne gouvernance. Les auteurs, Nnaemeka Ohamadike et Stuart Morrison, ont constaté qu’une plus grande éducation et des niveaux d’instruction plus élevés au niveau national sont associés à un soutien accru à la bonne gouvernance. L’éducation est perçue comme un facteur renforçant les compétences cognitives, la pensée critique et la conscience civique, ce qui permet aux individus d’exiger une meilleure gouvernance et de s’engager plus activement dans le processus politique. Les citoyens plus éduqués sont également plus susceptibles d’être informés sur l’importance de la bonne gouvernance et plus conscients de la corruption ou des lacunes gouvernementales.

L’article 55% des Tunisiens veulent plus de transparence gouvernementale est apparu en premier sur Managers.

Gabès : Plus de 500 infractions économiques, durant les mois de juillet et août

15. September 2025 um 11:18
 Quelque 518 infractions économiques ont été enregistrées dans le gouvernorat de Gabès, durant les mois de juillet et août 2025.Les visites d’inspection ont permis de saisir plus de 17 tonnes de pommes de terre, 17 tonnes de dattes, 1100 accessoires et 880 cahiers scolaires.Par ailleurs, une séance de travail, tenue récemment au siège du gouvernorat, a été […]

Braquage d’une banque à Ben Arous: Arrestation du principal suspect

15. September 2025 um 11:04
Les agents de la brigade centrale de lutte contre la criminalité de la Garde nationale à Ben Arous ont arrêté un jeune homme soupçonné d’être impliqué dans un braquage visant une agence bancaire à Boumhel (gouvernorat de Ben Arous) vendredi dernier, selon mosaique fm. Selon les premiers éléments, un individu masqué avait fait irruption dans […]

AD Tunisie devient distributeur exclusif de la marque Champion en Tunisie : Une nouvelle ère pour les lubrifiants haute performance.

15. September 2025 um 10:56
La société AD Tunisie a célébré la signature officielle d’une convention de distribution exclusive avec Wolf Oil Corporation, l’un des acteurs majeurs de la fabrication et la distribution de lubrifiants haute performance. À travers cet accord, AD Tunisie devient le représentant officiel en Tunisie de la marque Champion, une référence internationale en matière de lubrifiants […]

Des ingénieurs tunisiens développent un appareil d’analyses médicales intelligent

Von: La Presse
15. September 2025 um 11:25

Des ingénieurs tunisiens ont mis au point un dispositif portable de diagnostic médical, fonctionnant grâce à l’intelligence artificielle. Cet appareil révolutionnaire permettra d’effectuer des examens, de diagnostiquer à distance l’état de santé des patients et de les surveiller sans qu’ils aient besoin d’être transportés à l’hôpital.

Selon l’Ordre des ingénieurs tunisiens, cet appareil unique en son genre a déjà remporté plusieurs prix de l’innovation et est actuellement en phase d’expérimentation au Canada et au Royaume-Uni. Il est attendu qu’il marque un tournant majeur dans le domaine de la télémédecine.

L’EST concède sa première défaite de la saison : Chronique d’une défaite annoncée…

15. September 2025 um 11:18

Avec une préparation d’intersaison écourtée à cause de la participation à la Coupe du monde des clubs et en l’absence d’un renfort de taille en attaque, la défaite concédée devant le Stade Tunisien sonnait comme une évidence.

La Presse — Pour la deuxième année consécutive, les « Sang et or » connaissent des difficultés à l’entame de la saison jusqu’à trébucher et frôler la crise de résultats. Une situation qui se répète au début de cet exercice malgré les deux nettes victoires consécutives obtenues face à la JSK (4-0) et l’ASS (2-0) et qui auraient pu mettre fin au doute qui s’est installé. Sauf que le résultat n’a pas suivi au Bardo faute de percussion. Pourtant, ce n’est pas   faute d’avoir essayé.  

Ceci dit, les deux succès obtenus contre la JSK et l’ASS ne pouvaient pas servir de référence étant donné que ces deux adversaires sont de la deuxième moitié du tableau et n’ont pas les moyens pour rivaliser avec le champion de Tunisie en titre. 

Pour l’Espérance, il était clair que le compartiment offensif n’est pas au beau fixe depuis le match d’ouverture ponctué par un semi-échec en déplacement à Gabès où la bande à Maher Kanzari s’est contentée de tenir en échec son hôte. Un résultat nul et vierge qui témoigne des grosses difficultés rencontrées par l’attaque « sang et or », restée stérile à Gabès malgré le bon volume de jeu développé, les multiples occasions créées et la domination totale des débats. 

Le bloc bas, l’arme fatale…

En ce début de saison encore, l’attaque « sang et or » a eu des difficultés à percer dans les 30 derniers mètres à chaque fois que l’adversaire joue le bloc bas et se recroqueville dans sa moitié du terrain. C’était le cas à Gabès puis au Bardo. Et à vrai dire, ce problème est devenu récurrent ces dernières années du moment où les balles arrêtées ne constituent plus l’un des atouts offensifs de l’Espérance. Il fut un temps où elles faisaient même partie de son identité de jeu. 

A chaque fois qu’un adversaire veut bloquer l’Espérance, il suffit qu’il se replie dans sa moitié de terrain pour gripper sa machine.

 Jabri, l’ombre de lui-même !

Alors qu’il a connu une ascension fulgurante la saison dernière avec une première moitié d’exercice passée à Zarzis où il était le buteur patenté, Achref Jabri est revenu de prêt au mercato hivernal pour connaître un parcours aussi réussi à l’Espérance de Tunis qui l’a conduit jusqu’à la Coupe du monde des clubs. 

Sauf que le jeune attaquant de 23 ans, un âge censé être celui d’une certaine maturité qui permet le décollage de la carrière professionnelle, passe depuis le début de cet exercice par une baisse de forme flagrante avec des ratages à la pelle dans les derniers mètres. Rien que samedi, il a vu sa frappe repoussée en deux temps par le portier stadiste Noureddine Farhati qui lui a tout simplement fermé l’angle de tir. 

Interrogé sur la baisse de forme de son avant-centre, Maher Kanzari s’est montré clément : « Il faut rester toujours aux aguets. Nous devons nous améliorer sur le plan offensif, mais je ne vais pas jusqu’à dire que Achref Jabri est le maillon faible parce qu’il a raté deux occasions. Il nous faut des recrutements de valeur en attaque. Je reste, d’ailleurs, confiant en prévision de la Champions League », et d’ajouter : « C’était un bon, voire un excellent match. Nous avons adopté le style de jeu qu’il fallait.

Sincèrement, nous n’avons pas été chanceux, car nous avons raté trois à quatre occasions nettes. Puis, c’est la première défaite après six mois de travail. Il faut bien qu’on perde un jour. Nous avons fait une première mi-temps catastrophique. Nous n’avons pas pu nous racheter face à une équipe qui s’est très bien défendue ». 

Tennis de Table : La Tunisie Remporte l’Argent au Championnat Arabe !

Von: La Presse
15. September 2025 um 11:17

L’équipe tunisienne a décroché une médaille d’argent au Championnat arabe de tennis de table qui se déroule actuellement au Maroc. Cet exploit a eu lieu dimanche, marquant une performance notable pour la délégation tunisienne.

C’est dans la catégorie des équipes féminines de moins de 15 ans que la médaille d’argent a été remportée. Le duo composé de Ala Saidi et Mariem Brahmi s’est incliné en finale face à l’Arabie saoudite, avec un score serré de 3 à 2. La Syrie et le Bahreïn ont complété le podium en obtenant le bronze.

La Tunisie est représentée dans cette compétition par six jeunes athlètes talentueux, répartis dans différentes catégories :

  • Filles de moins de 15 ans : Ala Saidi et Mariem Brahimi.
  • Garçons : Wassim Sayed (17 ans), Youssef Ben Milad et Moamen Saghir (13 ans), ainsi qu’Ahmed Jebali (11 ans).

Ce succès est de bon augure pour l’avenir du tennis de table en Tunisie, qui s’apprête à accueillir deux événements majeurs : le Tournoi international des jeunes du 8 au 11 octobre, suivi du Championnat d’Afrique par équipes des seniors du 12 au 19 octobre.

Mohamed Ali Nafti préside aujourd’hui la délégation tunisienne au Sommet arabo-islamique extraordinaire

Von: La Presse
15. September 2025 um 11:04

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, dirigera aujourd’hui, lundi 15 septembre 2025, la délégation tunisienne qui participera au Sommet arabo-islamique extraordinaire prévu à Doha. Il a été mandaté à cet effet par le président de la République.

Ce sommet, qui sera précédé d’une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères des pays arabes et islamiques, sera l’occasion de délibérer sur les derniers développements dans la région arabe, suite aux agressions barbares de l’entité occupante contre le Qatar.

Il permettra également d’examiner la poursuite de la guerre brutale, des opérations de génocide et de déplacement de population dans les territoires palestiniens. Les participants devront ainsi adopter un plan d’action arabo-islamique approprié pour faire face à cette situation.

En marge de ce sommet, le ministre tunisien tiendra plusieurs rencontres avec les chefs des délégations arabes et islamiques participantes.

Intérieur : opération coup de poing contre les réseaux illégaux de monopole et de spéculation

Von: La Presse
15. September 2025 um 10:59

Dans un communiqué de presse publié hier soir, le ministère de l’Intérieur a confirmé que les unités de la police et de la garde nationale ont arrêté « les principaux individus impliqués dans des réseaux de monopole et de spéculation illégale » et ont établi des rapports judiciaires à leur encontre, en coordination avec le ministère public.

Le ministère a déclaré que des opérations de sécurité ont été menées dans les marchés de gros et de détail à travers le pays. Ces opérations ont principalement ciblé « les parties impliquées dans la spéculation illégale, qui contribuent à la hausse des prix et nuisent au pouvoir d’achat du citoyen ».

Il a également ajouté que diverses unités de sécurité ont poursuivi leurs opérations visant à lutter contre les pratiques de monopole et de spéculation illégale dans le secteur des fruits et légumes, ainsi que dans d’autres biens de consommation. Ces agissements ont récemment conduit à « une hausse artificielle des prix et à des perturbations de l’approvisionnement ».

Le CAB s’impose à Ben Guerdane : Une victoire heureuse !

15. September 2025 um 10:59

Les Cabistes y ont cru jusqu’au bout…

La Presse — On ne peut que saluer cette victoire des camarades de Allala obtenue in extremis à la… 100e. Il s’agit-là d’une véritable performance pour la simple et bonne raison que le CAB est en train de traverser une période extrêmement délicate sur le double plan moral et des résultats.

En effet, sanctionné par les instances fédérales nationales pour les motifs que l’on sait outre un classement en bas du tableau, il a réussi à ramener trois points d’un déplacement périlleux devant une équipe difficile à manier chez elle. Il y a belle lurette que les Cabistes n’avaient pas réalisé un coup pareil. Un joli coup! La joie manifestée par le staff technique et les joueurs à l’issue de la rencontre en est la preuve.

Au vu du déroulement des débats, on peut comprendre que cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Le staff technique a su appliquer une stratégie de jeu susceptible de prendre en défaut son adversaire du jour. Bien que dominés légèrement en première mi-temps, les Bizertins sont, petit à petit, sortis de leur zone et ont appliqué un pressing haut sur le porteur du ballon grâce notamment au harcèlement permanent de la nouvelle recrue, l’attaquant Mbaye, en bonne forme physique.

L’expulsion de Mhirsi de l’USBG a davantage facilité la tâche à Momar Diop qui a été une source de danger chaque fois qu’il fait un débordement sur le côté gauche alors que ses crochets ont donné le tournis aux défenseurs locaux. A plusieurs reprises, le CAB se trouvait à deux doigts d’ouvrir la marque mais la touche finale a fait défaut. 

Un coaching payant !

Tandis que le match touchait à sa fin, l’entraîneur Chokri Bejaoui a effectué un coaching qui a mis en difficulté un peu plus l’USBG déjà en infériorité numérique. L’incorporation de Ahmed Amri et Aziz  Khelifi surtout en attaque a eu raison, à l’usure, de l’arrière garde de Ben Guerdane à la suite de ce centre sur un plateau de Guesmi à Ahmed Amri qui n’avait qu’à pousser le cuir dans les filets.

Ce même Amri a envoyé, quelques minutes plus tôt, un bolide de près de 25 mètres qui a percuté la barre transversale. Le but chauffait et ce qui devait arriver se réalisa dans le temps additionnel. Toutefois, cette victoire heureuse ne doit en aucun cas cacher les énormes faiblesses constatées, à cette occasion, dans les trois compartiments de jeu.

Le CAB ne possède toujours pas de métronome au milieu du terrain comme, par le passé, Abdeljellil Mahouachi, Mourad Gharbi ou, il n’y a pas longtemps, Youssofa Mbengue.

En l’absence d’un meneur de jeu et donc de joueur-station, il devient difficile de conserver le ballon. Jusqu’à quand au CAB va-t-on balancer de longs ballons qui n’arrivent pas à la bonne destination? Beaucoup de travail attend le staff technique…

L’USBG – se fait renverser à la fin : Un scénario fatal ! 

15. September 2025 um 10:47

Un revers cuisant et une dure leçon pour Nidhal Khiari et ses protégés qui ont payé cher leur stratégie de jeu attentiste et leur manque d’efficacité.

La Presse — Une défaite à domicile comme celle de l’USBG face au CAB suite à un but encaissé dans les dernières secondes du temps additionnel (90’ + 10) ne peut que faire mal et avoir un goût des plus amers. Elle va laisser plus que de simples traces, mais une plaie profonde qui mettra du temps pour cicatriser.

La colère des fans «Jaune et Noir» de Ben Guerdane après ce revers est légitime, mais se focaliser sur un arbitrage contestable pour expliquer le triste passage à côté de la plaque ne pourrait que camoufler les vraies raisons. On peut s’en prendre autant qu’on le voudrait à l’arbitre central, Houssem Boulaâres, qui a annulé le penalty sifflé suite à une intervention de l’arbitre de la chambre du VAR, Dorsaf Ganouati.

Penalty qui aurait pu être celui de la délivrance pour Ghazi Abderrazak et ses partenaires qui ne sont pas parvenus à trouver la faille dans une défense bizertine solide et bien regroupée devant le gardien Wassim Bougatfa.

Mauvaise gestion tactique  

Il faudra reconnaître que Nidhal Khiari a eu une très mauvaise approche de ce match en n’utilisant pas tout son potentiel offensif d’entrée. Une défense à cinq (Yeken, Touis, Abcha ,Harrsbi et Abserrazak), un milieu à quatre (Maâouani, Bida, Abdi et Amri) et une seule pointe en attaque (Hadj Khlifa) dans un match à domicile, face à un adversaire qui cherche encore la plénitude de ses moyens, ça paraît bizarre quand même.

Sur le banc des remplaçants, il y avait Idriss Mhirsi et Borhane Hakimi qui auraient pu donner plus de poids et de verve à la ligne avant, mais Nidhal Khiari ne les a sollicités qu’en seconde période quand le CAB de Chokri Béjaoui a pu éviter l’orage. Résultat: un volume de jeu très moyen, peu d’occasions nettes de but et un score de parité logique pour une équipe qui a tardé à entres dans le vif du sujet.

C’était donner à l’adversaire un cadeau inespéré pour non seulement sauvegarder le point du nul mais pour croire en une possible victoire plus que jamais à la portée. Avec une autre perche que les Cabistes ne vont pas laisser passer : un carton rouge gratuit à Idriss Mhirisi qui va réduire son équipe à dix à un moment crucial du match. Avec un autre coup de pouce qui s’est avéré fatal.

Celui d’avoir laissé dans la confusion un attaquant aussi redoutable que Ahmed Amri libre de tout marquage et de lui avoir donné l’occasion de trouver le chemin du but de Lassaâd Hammami au moment où l’arbitre Houssem Boulaâres s’apprêtait à annoncer la fin du match. Un scénario fatal pour une équipe de Ben Guerdane qui se mordra longtemps les doigts pour n’avoir pas mis tout son poids dans la balance en première mi-temps. 

Courir pour Gaza : Un ultramarathon de solidarité à travers la Tunisie

15. September 2025 um 10:46

De Bizerte à Ong Jemal (Gouvernorat de Tozeur), un homme court seul, mais pour des milliers.

 Dans un geste de courage et de solidarité, Mohamed Baratli, coureur longue distance tunisien, originaire de la ville de Bizerte, s’est lancé dans un défi hors du commun : parcourir plus de 540 kilomètres à pied, du nord au sud de la Tunisie, en dix jours, sans accompagnateur. Parti de Bizerte, il vise OngJemal, aux portes du désert, traversant montagnes, plaines et villes dans une course qui dépasse le sport — une course pour la vie.

Un objectif humanitaire

Ce périple n’est pas motivé par la performance, mais par la conscience. Le runner s’est engagé dans cette traversée pour lever des fonds en soutien à la population de Gaza, aujourd’hui soumise par l’entité sioniste génocidaire à une famine dramatique sous blocus inhumain. À travers chaque foulée, Mohamed Baratli porte un message : celui de la dignité humaine, de la résistance pacifique, et du refus de l’indifférence.

« Je cours pour ceux qui ne peuvent plus marcher, pour ceux qui attendent un signe, une aide, une voix », nous confie-t-il avant son départ.

Une Tunisie solidaire 

Le parcours, qui relie l’extrême nord à l’extrême sud du pays, devient une ligne de vie, une veine ouverte sur la conscience collective. Des citoyens, des associations locales et des artistes se mobilisent pour relayer son message, organiser des points de collecte, et suivre son avancée. Chaque ville traversée devient une étape de mémoire et d’engagement.

Un appel à l’action

Au-delà de l’exploit physique, ce défi interpelle : que peut-on faire, chacun à notre échelle, pour répondre à l’urgence humanitaire ? Le coureur invite les Tunisiens et les citoyens du monde à contribuer, à partager, à s’informer. Une plateforme de dons a été mise en place, un compte courant bancaire ouvert pour recueillir les fonds récoltés qui seront intégralement reversés à des ONG actives sur le terrain à Gaza.

Un symbole puissant

Dans un monde saturé d’images et de discours, ce corps en mouvement devient un symbole silencieux mais puissant. Ce défi que Mohamed Baratli s’est imposé apparaît bien davantage qu’une simple course : c’est une course pour la vie, pour l’espoir et pour la justice Il rappelle que la solidarité ne connaît ni frontières ni fatigue. Que l’acte le plus simple — celui de courir — peut devenir un cri, une prière, une promesse.C’est également une manière pour un athlète tunisien de démontrer par l’effort personnel combien la solidarité peut mobiliser au-delà des distances et des frontières.

Rentrée scolaire : semer le savoir, éradiquer la corruption

15. September 2025 um 10:42

IL y a des chiffres qui claquent comme un manifeste silencieux. 2 325.443 élèves reprennent aujourd’hui 15 septembre le chemin des bancs de l’école. Une marée humaine de cartables, de cahiers et d’espérances. Dans ce flux, 61.000 enfants du préscolaire, petits pas encore hésitants, croisent les regards de 1 161.638 écoliers du primaire, tandis que 570.655 collégiens et 532.150 lycéens poursuivent leur quête du savoir. Une Tunisie entière se remet en marche grâce à ses enfants.

Et derrière cette armée pacifique de pupitres et de tableaux noirs, 160.000 enseignants se tiennent droits, vigies patientes d’un navire qui doit continuer d’avancer, malgré les vents contraires. La rentrée n’est pas seulement un rituel calendaire. Elle est, chaque année, une promesse recommencée : celle que la République tunisienne renouvelle envers sa jeunesse, celle d’un avenir qui s’écrit à la craie avant de se graver dans les faits.

Ainsi l’État n’a pas ménagé ses efforts pour que ce rendez-vous avec l’avenir ne soit pas manqué. Plus de 480 millions de dinars ont été mobilisés: nouveaux établissements, réhabilitation de 231 écoles, installation de 31 salles préfabriquées, clôtures, caméras de surveillance – 590 établissements sécurisés, dont 90 grâce à la société civile. Voilà des chiffres qui traduisent une volonté : protéger, équiper, préparer.

Et parce que le XXIe siècle s’écrit aussi en langage numérique, 2.260 laboratoires mobiles, près de 29 380 ordinateurs portables, 17.585 ordinateurs de bureau, 4.600 photocopieurs et 4.500 imprimantes multifonctions font désormais partie du paysage scolaire. Une révolution silencieuse qui, si elle est accompagnée par la pédagogie, pourra ouvrir à des milliers d’élèves les portes d’un monde où la compétence l’emporte sur l’héritage.

Certes, les défis demeurent : les inégalités régionales, la pression démographique, la tentation du décrochage. Mais comment ne pas voir dans ces 85.000 nouveaux mobiliers scolaires et ces 5.700 salles équipées les signes tangibles d’un effort national pour que l’école demeure ce sanctuaire où se forge la conscience citoyenne ?

Cette rentrée, plus qu’une rentrée, est un déménagement mental. Une migration collective vers une Tunisie qui se veut lucide sur ses failles mais confiante en ses forces. La jeunesse qui franchit aujourd’hui le seuil des 6.164 établissements scolaires ne transporte pas seulement des cahiers; elle porte l’avenir d’un pays qui croit toujours aux promesses d’une révolution inachevée.

L’école est le socle de la souveraineté certes, mais elle est aussi  l’antidote aux tentacules de la corruption. Ne perdons pas cela de vue.

Rentrée scolaire : Pour qu’elle ne soit ni triste ni ennuyeuse

15. September 2025 um 10:41

La Presse  « Maman, tu as la liste. Achète ce que tu veux ». La mine renfrognée, il est en cinquième, le gamin ne semble pas du tout ravi par cette rentrée. Pourtant, dans la même grande surface, d’autres enfants vivent une tout autre ambiance. Des éclats de rire, des fournitures qu’ils essaient de fourguer parce que cela leur a plu, alors que leur maman ou leur papa est déjà à la caisse. Un fait accompli auquel les parents, pris de court, refusent rarement.

Les sommes qui apparaissent sur l’afficheur des caisses sont effarantes. Oui, la scolarité est gratuite, mais quelque part on l’oublie et alors que cahiers et livres sont maintenus à des prix abordables, étant subventionnés par l’Etat, le coût des fournitures dépasse tout entendement. Pourtant, des générations et des générations qui ont donné à ce pays des cadres et des hommes exceptionnels n’ont jamais utilisé feutres et autres artifices. Passons.

Pour un bon nombre de ces élèves, cette nouvelle rentrée n’est pas la bienvenue. Il y a quelque chose qui cloche dans leurs esprits. Ils auraient voulu que les vacances durent encore et cette reprise les importune.

Leurs parents n’ont sans doute pas veillé à les préparer. La rentrée est  une adaptation et non  pas une fuite en avant. Il aurait fallu, sans avoir l’air d’y toucher, préparer l’enfant en revenant à son espace de travail. Acheter une étagère pour leur bureau, le nettoyer et le faire reluire, ranger progressivement (sans donner l’impression de l’en priver), ce qui a servi lors des vacances, ramener quelques cahiers et les poser sur le bureau avec une fausse indifférence en soulignant que « cela pourra te servir », éteindre la lumière plus tôt, c’est un sacrifice à faire par le reste de la famille), rappeler de jolis souvenirs racontés avant les vacances, insister sur l’aspect des retrouvailles dans les relations humaines, etc., sont des agissements et comportements qui préparent à la reprise. Un passage sans heurts ni regrets dont l’enfant a besoin.

Ce retour progressif est important. En l’ajustant pour mettre en valeur l’importance de l’apprentissage, on réanime le désir d’apprendre.

La rentrée est en effet difficile après des mois de repos. Certains en font un repos actif en faisant participer leurs enfants à des ateliers de peinture, de musique, de théâtre, de jeux collectifs sur les plages etc., mais cela n’est pas à la portée de tout le monde.

Nous ne devons jamais oublier que quelques uns de nos enfants ont souffert de la chaleur, ont entendu parler de plages mais ne les ont jamais vues. Certains, sous un soleil de plomb, ont contribué à la cueillette de fruits ou surveillé un troupeau, d’autres ont passé des vacances mouvementées, pour une raison ou une autre. Ces enfants courageux ont du mérite. En fin de compte, ils n’ont pas eu de vacances.

Mais ce retour sur les bancs de l’école qui englobe tout ce petit monde, il faudrait nécessairement le préparer pour le démystifier et le rendre le plus acceptable possible.

C’est délicat, mais cette angoisse de la reprise peut être atténuée par la création d’une ambiance familiale, portée sur l’importance des retrouvailles et les valeurs qui forment l’homme en devenir. Confier des responsabilités à l’aîné, comme par exemple réveiller ses frères ou sœurs, sortir acheter du pain pour le petit-déjeuner, vérifier le cartable du benjamin de la famille (les parents l’ont déjà fait mais c’est juste pour responsabiliser) etc., écartent cette angoisse et remettent progressivement au travail l’ensemble de la famille.

Cela revient à dire, qu’il faut éviter de rappeler certaines situations qui sapent le moral comme « tu n’as rien fait cet été et tu as sans doute tout oublié », ou « tu n’as plus droit à l’erreur arrête de m’ennuyer » ou encore « pas de cours supplémentaires cette année, nous n’avons plus d’argent » etc. C’est la meilleure façon d’associer l’école à la  tristesse et à l’ennui.

Dans les pays développés, dont on essaie d’imiter le système éducatif, pour les résultats qu’ils obtiennent, on a compris que « l’enfance est sacrée et que l’apprentissage s’épanouit mieux lorsque son rythme naturel est respecté ».

Bon courage !

Fitch relève la note de la Tunisie à « B- » : Ridha Chkoundali y voit un signe de confiance

15. September 2025 um 11:20

Fitch relève la note de crédit de la Tunisie de « +CCC » à « B- ». Tout en soulignant une amélioration de la stabilité financière et des réserves de change. Un signal positif pour les investisseurs étrangers. Mais les défis économiques domestiques persistent, limitant l’impact réel sur le quotidien des Tunisiens.

Selon une analyse de l’économiste Ridha Chkoundali, Fitch Ratings a relevé la note de crédit à long terme de la Tunisie en monnaie étrangère et locale (IDR) de « +CCC » à « B- », avec une perspective stable.  Il estime que cette progression place la Tunisie au 16ème niveau de risque sur une échelle de 23. T, traduisant un moindre risque de défaut et une capacité améliorée à honorer ses engagements financiers.

Il part du constat que cette amélioration repose sur plusieurs facteurs clés. A savoir que le déficit du compte courant a diminué à 1,5 % du PIB en 2024, bien en dessous de la moyenne 2010-2022 (7,9 %). Et ce, grâce à une forte progression du solde des services et des transferts des Tunisiens à l’étranger.

En outre, il poursuit : “Les investissements directs étrangers sont restés solides à 1,4 % du PIB malgré les chocs politiques et externes, avec une nette reprise au premier semestre 2025. Les flux négatifs nets devraient diminuer grâce à un apurement partiel de la dette extérieure. Tandis que les réserves de change resteront suffisantes malgré une légère baisse.” Toujours selon l’analyse de Ridha Chkoundali, les besoins de financement de l’État diminuent mais restent élevés (16 % du PIB en 2025 contre 18 % en 2024).

Ce qui fait que le déficit budgétaire devrait se réduire à 5,3 % du PIB en 2025, avec un contrôle des salaires et un recul progressif des subventions. Néanmoins, Ridha Chkoundali relève que Fitch connaît des fragilités persistantes, notamment les difficultés d’accès aux marchés financiers internationaux. Il en va de même de la vulnérabilité élevée du budget et des comptes extérieurs face aux fluctuations des prix des matières premières. Il en va de même de la dette publique élevée (83 % du PIB en 2025) et du budget fragile face aux chocs externes. Ainsi que de l’absence d’une réforme profonde du système de soutien social, qui absorbe 93 % des recettes fiscales (salaires, intérêts, subventions) de la sensibilité du déficit aux variations des prix du pétrole.

A lire aussi: Bonne nouvelle : Fitch Ratings relève la note de défaut émetteur de la Tunisie à « B- »

L’analyse de Ridha Chkoundali souligne plusieurs points clés sur la situation économique tunisienne et les implications des notations internationales.

La stabilité du service de la dette intérieure est assurée en grande partie par les prêts sans intérêt de la Banque centrale, représentant 4,4 % du PIB en 2024, 4,1 % en 2025. Avec une anticipation d’un nouvel emprunt de 3,8 % du PIB en 2026 pour rembourser une partie de la dette extérieure. Le secteur bancaire local contribue au financement de l’État via la croissance des dépôts et une faible demande de crédits. Mais cette situation fragilise les banques publiques, qui pourraient nécessiter un nouveau soutien de la Banque centrale.

Cependant, la notation reste limitée par un accès difficile aux marchés internationaux. De même que par la vulnérabilité élevée des finances publiques face aux fluctuations des prix des matières premières, du fait de l’absence de réformes du système de subventions. La dette publique reste élevée, à 83 % du PIB en 2025, malgré une légère baisse due à la dépréciation du dollar vis-à-vis du dinar. Le budget public demeure fragile, avec environ 93 % des recettes absorbées par les salaires, intérêts et subventions. Lesquelles sont particulièrement sensibles à la hausse des prix de l’énergie.

Ces notations internationales intéressent surtout les investisseurs étrangers et les institutions financières mondiales comme le FMI. Car elles évaluent la capacité de l’État à rembourser et les équilibres financiers, en particulier en devises fortes. Elles ne tiennent pas compte des impacts sur le citoyen tunisien ni sur les entreprises nationales confrontées à des difficultés d’approvisionnement en biens essentiels et en matières premières.

La progression positive de la notation est un signal encourageant pour les investisseurs et le FMI. Ce que le gouvernement peut légitimement présenter comme un succès. Cela ouvre la voie à un financement à coût réduit auprès du FMI. Ce qui contredirait cependant le discours officiel prônant le rejet des financements du Fonds. Ridha Chkoundali déclare encore : « Ces notations concernent principalement les investisseurs étrangers et les institutions internationales (FMI, marchés mondiaux). Elles ne traduisent pas directement les préoccupations quotidiennes des citoyens tunisiens en matière de pouvoir d’achat, emploi ou services publics. Ainsi, si ce progrès est une réussite pour la Tunisie sur la scène financière internationale, il doit s’accompagner d’une clarté dans le discours économique du gouvernement. Ce qui importe aux Tunisiens, ce sont les améliorations concrètes dans leur vie, plus que les équilibres financiers extérieurs. » 

En conclusion, Ridha Chkoundali insiste sur la nécessité d’une communication claire du gouvernement : si le message est destiné à l’international, les progrès de notation justifient la fierté et la valorisation. En revanche, pour les Tunisiens, ce qui compte avant tout est l’amélioration concrète de leur pouvoir d’achat, la création d’emplois et la qualité des services sociaux. Le décalage entre les attentes internationales et les besoins réels de la population doit être pris en compte dans le discours et les politiques économiques.

L’article Fitch relève la note de la Tunisie à « B- » : Ridha Chkoundali y voit un signe de confiance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌