Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 01. Dezember 2025Haupt-Feeds

L’UE renforce son appui aux PME tunisiennes face au mécanisme carbone

01. Dezember 2025 um 12:24

A un mois de l’entrée en vigueur du mécanisme carbone européen (CBAM), l’Union européenne intensifie son soutien aux PME tunisiennes pour les aider à mesurer leurs émissions, moderniser leurs outils de production et se préparer aux nouvelles obligations climatiques qui conditionneront l’accès au marché européen.

L’Union européenne a annoncé un ensemble élargi de programmes d’assistance destinés aux petites et moyennes entreprises tunisiennes, en prévision de l’application du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières.

Dès début 2026, les exportateurs devront déclarer l’empreinte carbone de leurs produits destinés au marché européen. Les entreprises locales, notamment dans l’industrie et l’agroalimentaire, sont appelées à adapter rapidement leurs process. Les dispositifs européens déployés en Tunisie visent à réduire le risque de rupture commerciale et à soutenir la transition écologique du tissu économique.

Soutien renforcé pour la mise aux normes climatiques

Le programme Trade and Competitiveness (TCP) constitue l’un des piliers de cette stratégie : subventions ciblées, facilitation de l’accès au financement via des mécanismes de partage des risques et sessions de formation pour aider les PME à mesurer leurs émissions et adapter leur production.

Le programme GEFF Tunisie, orienté vers l’économie verte, mobilise des lignes de crédit auprès des banques tunisiennes pour financer l’efficacité énergétique, l’achat d’équipements sobres en carbone et les solutions d’énergie renouvelable. Des incitations financières complètent ces investissements pour encourager une transition rapide.

Dans les filières agricoles et agroalimentaires, le programme PACE-AMIT soutient la modernisation des chaînes de valeur, l’obtention de certifications et la préparation à l’export, afin d’aligner les standards tunisiens sur les exigences européennes.

En parallèle, l’instrument TAIEX apporte un appui technique aux administrations : mise à niveau réglementaire, digitalisation des services, harmonisation avec les normes européennes et renforcement de la gouvernance environnementale.

Le CBAM, un tournant pour les exportations tunisiennes

Les institutions européennes insistent sur l’urgence d’une adaptation rapide des entreprises tunisiennes afin d’éviter des pénalités carbone ou une perte de compétitivité à l’export.

Les autorités tunisiennes, de leur côté, encouragent les sociétés à mesurer leurs émissions, réduire leur empreinte carbone et se doter du statut d’« exportateur MACF » ou à désigner un représentant indirect accrédité pour gérer les déclarations.

Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières constitue l’un des outils phares du Pacte vert européen. Il impose aux entreprises exportant vers l’UE de déclarer leurs émissions intégrées dans les produits – première étape avant la mise en place, dans une phase ultérieure, d’un tarif carbone ajusté à l’entrée du marché européen.

La Tunisie, dont une part importante des exportations est destinée à l’Europe, doit donc accélérer la mise à niveau de ses standards pour éviter un déséquilibre commercial ou une marginalisation de ses industries traditionnelles.

Qu’est-ce que le mécanisme carbone ?

Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), appelé aussi Carbon Border Adjustment Mechanism (CBAM) en anglais, est un outil de politique climatique de l’Union européenne visant à taxer le carbone incorporé dans certains produits importés afin de :

1. Limiter les fuites de carbone

    Si les pays exportateurs vers l’UE ont des normes environnementales moins strictes, leurs produits peuvent être « moins chers » grâce à des émissions de CO₂ élevées. Le CBAM vise à éviter que la production polluante se déplace hors de l’UE, ce qu’on appelle la « fuite de carbone ».

    2. Encourager la réduction des émissions à l’export

    Les entreprises qui exportent vers l’UE devront déclarer la quantité de CO₂ émise pour fabriquer leurs produits. Selon le niveau d’émissions, elles devront payer un prix correspondant au coût du carbone européen, ce qui les incite à adopter des technologies plus propres.

    3. Cibler des secteurs spécifiques

    Pour commencer, le CBAM porte sur les produits à forte intensité carbone : acier, aluminium, ciment, engrais, électricité et certains produits chimiques. À terme, il pourrait s’élargir à d’autres secteurs.

    4. Fonctionnement pratique

    L’exportateur déclare ses émissions de CO₂ pour chaque produit destiné à l’UE. L’autorité européenne calcule le montant carbone à payer, qui dépend du prix de la tonne de CO₂ sur le marché européen. Si le pays exportateur applique déjà une taxe carbone équivalente, celle-ci est déduite pour éviter une double taxation.

    5. Objectifs globaux

    Réduire les émissions mondiales de CO₂ en rendant la production polluante moins compétitive, encourager l’innovation verte dans les pays tiers, protéger les industries européennes qui respectent déjà des standards environnementaux stricts.

    En résumé, le CBAM est à la fois un instrument économique et écologique, qui combine régulation du commerce international et lutte contre le changement climatique.

    Lire aussi

    L’article L’UE renforce son appui aux PME tunisiennes face au mécanisme carbone est apparu en premier sur webdo.

    Un budget de 6,8 milliards de dinars pour transformer le réseau routier tunisien en 2026

    01. Dezember 2025 um 12:01

    Le ministère de l’Équipement engage une refonte d’envergure du réseau routier national avec un programme d’investissements estimé à 6,8 milliards de dinars. Entre routes à doubler, nouveaux échangeurs, contournements urbains et chantiers autoroutiers, 2026 s’annonce comme une année charnière pour les infrastructures tunisiennes.

    Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat prévoit de lancer en 2026 une nouvelle vague de projets routiers totalisant 6,8 milliards de dinars. Khaled Latrach, directeur des grands travaux à la direction générale des ponts et chaussées, a indiqué lors d’une intervention sur les ondes la Radio Nationale, que 76 chantiers sont déjà en cours pour un coût cumulé de 4,2 milliards de dinars. Les principaux axes nationaux, régionaux et locaux s’apprêtent à connaître une modernisation accélérée afin de fluidifier la circulation et renforcer la sécurité.

    Des projets structurants pour moderniser les grands axes

    Plusieurs opérations majeures entreront en œuvre ou en phase active durant l’année 2026, dont :

    • La mise à double voie de la RN13 entre Kasserine, Sidi Bouzid et Sfax, sur 180 km, pour 1,45 milliard de dinars, incluant 117 km de voies connexes ;
    • La route régionale 77 à Siliana, désormais autorisée administrativement pour démarrer ;
    • La route locale 899 à Gafsa, longue de 30 km, pour 60 millions de dinars, actuellement en appel d’offres ;
    • Les contournements de Zarzis et de Korba, dont les travaux débuteront ou passeront prochainement en appel d’offres ;
    • Le renforcement de 189 km de routes numérotées, pour 275 millions de dinars ;
    • La réalisation de nouveaux échangeurs et l’aménagement de 460 km de routes supplémentaires.

    Ces chantiers répondent à un double objectif : améliorer la connectivité interrégionale et réduire les points de congestion autour des zones urbaines.

    Une gestion d’un réseau dense et en pleine mutation

    Le réseau routier supervisé par le ministère totalise 20.000 km, comprenant :

    • 4750 km de routes nationales,
    • 6513 km de routes régionales,
    • 5940 km de routes locales.

    Les voies rurales s’étendent quant à elles sur 58 800 km, dont la moitié déjà aménagée. Les 743 km d’autoroutes en exploitation s’ajoutent aux projets en construction ou en étude.

    Le ministère assure également la surveillance de 3 800 ouvrages d’art et infrastructures hydrauliques, couvrant maintenance, diagnostic et contrôle.

    Avancement des grands chantiers autoroutiers et urbains

    Parmi les dossiers suivis :

    • L’autoroute Tunis–Jilma affiche un taux d’avancement de 33 %, avec une mise en exploitation prévue début 2027.
    • L’extension de l’entrée sud de Tunis est réalisée à 70 %. De nouvelles portions seront ouvertes sous deux semaines, notamment au niveau de El Mourouj en direction de l’échangeur circulaire El Yehoudia. L’achèvement global du projet est fixé à fin 2026.
    • La route régionale 27 Nabeul–Kelibia, retardée par divers obstacles, verra son premier tronçon livré d’ici fin 2025 ou début 2026, avec finalisation prévue pour fin 2026.

    L’ensemble de ces projets confirme la volonté des autorités de repenser profondément la mobilité nationale, en rattrapant les retards accumulés sur certains axes et en anticipant la hausse du trafic.

    Les 6,8 milliards de dinars engagés pour 2026 constituent l’un des plus importants volumes d’investissement dédiés au réseau routier depuis une décennie, marquant un tournant pour l’aménagement du territoire.

    L’article Un budget de 6,8 milliards de dinars pour transformer le réseau routier tunisien en 2026 est apparu en premier sur webdo.

    Le géant chinois GRITSIL s’intéresse à de futurs investissements en Tunisie

    01. Dezember 2025 um 11:44

    Le fabricant chinois GRITSIL, spécialiste mondial des composants en silicone pour l’industrie automobile et la mobilité électrique, examine de près les possibilités d’investissement en Tunisie. Une rencontre stratégique à la TIA a permis de mettre en avant le potentiel du pays comme plateforme nearshore compétitive.

    L’Autorité tunisienne pour l’investissement (TIA) a accueilli une délégation de GRITSIL, groupe chinois de premier plan dans le domaine des composants en silicone destinés aux faisceaux électriques, aux applications de mobilité électrique et aux systèmes avancés de batteries.

    Accompagnée de l’Association tunisienne de l’automobile (TAA), la délégation s’est informée des opportunités d’implantation dans un écosystème industriel en pleine montée en gamme. Cette visite s’inscrit dans une démarche visant à rapprocher GRITSIL de ses clients et à renforcer la résilience de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

    Une stratégie de nearshoring qui converge vers la Tunisie

    GRITSIL accélère son repositionnement nearshore afin de réduire les délais logistiques, sécuriser ses flux industriels et diversifier ses bases de production.

    Lors des échanges, les représentants du groupe ont mis en avant la qualité de l’écosystème automobile tunisien, notamment la présence d’acteurs internationaux du câblage, les compétences techniques disponibles localement, la compétitivité opérationnelle, et la situation géographique du pays, idéale pour alimenter les marchés européen et africain.

    Cette convergence d’atouts place la Tunisie parmi les options sérieusement envisagées par GRITSIL dans le cadre de sa stratégie mondiale.

    Un signal fort pour le positionnement industriel tunisien

    La TIA a souligné sa disponibilité à accompagner GRITSIL dans l’étude de faisabilité d’un investissement industriel en Tunisie. L’institution a présenté les dispositifs d’incitation à l’investissement, les mécanismes de facilitation administrative, ainsi que les évolutions réglementaires en faveur des industries innovantes et écoresponsables.

    Cet accompagnement vise à offrir un cadre clair et attractif pour les industriels cherchant à s’implanter sur un marché proche de l’Europe et intégré dans des chaînes de valeur mondiales.

    Cette rencontre confirme la volonté de la Tunisie de renforcer son statut de hub régional dans l’automobile, l’électromobilité et les technologies avancées. L’intérêt d’un acteur majeur comme GRITSIL constitue un indicateur supplémentaire de la montée en puissance de l’écosystème tunisien et de sa capacité à attirer des investissements à forte valeur ajoutée.

    Lire aussi

    L’article Le géant chinois GRITSIL s’intéresse à de futurs investissements en Tunisie est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie – Syrie : Où suivre le match en direct ?

    01. Dezember 2025 um 10:06

    Alors que les Aigles de Carthage entament leur parcours dans la Coupe arabe 2025 face à la Syrie, les supporters se demandent où suivre cette affiche très attendue. Plusieurs chaînes ont confirmé la diffusion du match, assurant une couverture large pour le public tunisien et arabe.

    La Tunisie affronte la Syrie au stade Ahmed Ben Ali à Doha, coup d’envoi à 14h (heure de Tunis), pour son entrée dans la Coupe arabe 2025. La rencontre, l’une des plus attendues de la première journée, attire déjà l’attention. Plusieurs diffuseurs ont officialisé la retransmission du tournoi, garantissant un accès en direct pour le public.

    Une diffusion assurée par quatre grands réseaux

    La compétition bénéficie d’une couverture médiatique large : beIN Sports Xtra 1, Al Kass 2, AD Sports 1, Dubai Sports 1.

    Ces chaînes ont confirmé qu’elles assureront la diffusion de l’ensemble des matches du tournoi, dont Tunisie – Syrie.

    Pour la Tunisie, ce premier match détermine le rythme et la dynamique du groupe A. L’attente est forte autour de la performance de la sélection, qui entame son parcours dans un contexte exigeant.

    Lire aussi

    L’article Tunisie – Syrie : Où suivre le match en direct ? est apparu en premier sur webdo.

    Ons Jabeur revient sur le circuit…

    01. Dezember 2025 um 09:47

    Quelques jours après avoir annoncé sa grossesse, Ons Jabeur surprend en choisissant de revenir sur le circuit non pas en tant que joueuse, mais comme mentore de la jeune Turque Zeynep Sönmez. Un nouveau chapitre s’ouvre pour la championne tunisienne, qui intègre un projet d’envergure pour la saison 2026.

    La Tunisienne Ons Jabeur, éloignée des courts depuis juillet en raison de sa grossesse, prépare déjà son retour sur le circuit… sous une toute nouvelle identité sportive. À partir de 2026, elle accompagnera la Turque Zeynep Sönmez, 112ᵉ mondiale, au sein d’un staff en pleine reconstruction. Cette collaboration a été dévoilée sur les réseaux sociaux, suscitant un vif intérêt dans le milieu du tennis.

    Une transition vers un rôle de mentore

    Alors qu’elle attend un petit garçon, Jabeur choisit d’élargir son influence sur le circuit en endossant un rôle rare : celui de mentore d’une jeune joueuse en pleine ascension.

    Cette décision marque une étape significative dans la carrière de la Tunisienne, qui met son expérience, son approche technique unique et son sens du jeu au service d’une future prétendante aux tournois majeurs.

    Un duo encadré par Issam Jellali

    La nouvelle structure technique de Zeynep Sönmez reposera également sur un visage familier : Issam Jellali. Coach historique d’Ons Jabeur, il devient l’entraîneur principal de la joueuse turque et dirigera une équipe élargie dédiée à sa progression.

    Cette transition renforce l’idée d’une véritable passerelle entre les deux joueuses : l’expertise accumulée par Jabeur et Jellali au sommet de la hiérarchie mondiale nourrit désormais les ambitions de Sönmez, déjà titrée en WTA 250 à Mérida fin 2024.

    Si Jabeur s’investit dans cette nouvelle mission, rien n’indique qu’elle tourne le dos à sa carrière de joueuse. Son entourage laisse entendre qu’un retour sur le circuit reste envisageable après la naissance de son enfant.

    Lire aussi

    L’article Ons Jabeur revient sur le circuit… est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie–Syrie : Les Aigles de Carthage ouvrent leur parcours en Coupe Arabe des Nations 2025

    01. Dezember 2025 um 08:56

    La Tunisie débute la Coupe Arabe des Nations 2025 face à la Syrie dans un contexte d’effectif réduit et de préparation bousculée. Malgré les absences et les arrivées tardives, les Aigles de Carthage veulent réussir leur entrée pour éviter un début piégeux dans le groupe A.

    La Tunisie entame ce lundi sa campagne au Qatar avec un premier test contre la Syrie au stade Ahmed Ben Ali, coup d’envoi à 14h00. Ce match d’ouverture arrive dans un contexte contraignant, marqué par une préparation écourtée et un effectif encore en recomposition. Dans un groupe resserré où chaque point comptera, les Aigles de Carthage n’ont pas le droit au faux pas.

    Préparation perturbée

    Sami Trabelsi doit composer avec de nombreuses absences et un groupe incomplet jusqu’à la veille du match. Sept joueurs de l’Espérance de Tunis ont rejoint la sélection à leur retour d’Angola après leur match de Ligue des Champions contre Petro Atlético, réduisant le temps de travail collectif.

    Cette situation complique la mise en place des repères tactiques et pose un véritable défi physique pour les joueurs concernés. Le staff technique devra trouver un équilibre entre intensité, gestion de l’effort et cohésion pour éviter une entame délicate.

    La rencontre sera arbitrée par un trio costaricien conduit par Juan Calderon, assisté de Juan Carlos Mora et William Arrieta, avec le Guatémaltèque Mario Escobar comme arbitre remplaçant.

    Le souvenir de 2021 comme moteur

    Ce duel face à la Syrie porte une dimension symbolique. Lors de la précédente édition en 2021, la Tunisie s’était inclinée 2–0 dans un match mal négocié qui reste encore présent dans les esprits. Cette fois, les Aigles de Carthage veulent transformer ce souvenir en motivation et prendre l’avantage dès le premier rendez-vous.

    Du côté syrien, l’intention est claire : confirmer la performance de 2021 et profiter d’une Tunisie incomplète pour frapper dès le départ.

    Le groupe A s’annonce particulièrement disputé. Outre Tunisie–Syrie, le Qatar – pays hôte – affronte la Palestine au stade Al Bayt à 17h30.

    Programme du jour – Groupe A

    • Tunisie – Syrie (14h00, stade Ahmed Ben Ali)
    • Qatar – Palestine (17h30, stade Al Bayt)

    Programme du 1er tour de la Coupe Arabe

    • Groupe A

    1ère journée

    Lundi 1er décembre

    • Tunisie 14h00 Syrie
    • Qatar 17h30 Palestine

    2ème journée

    Jeudi 4 décembre

    • Tunisie 15h30 Palestine
    • Qatar 18h00 Syrie

    3ème journée

    Dimanche 7 décembre

    • Tunisie 18h00 Qatar
    • Palestine 18h00 Syrie
    • Groupe B

    1ère journée

    Mardi 2 décembre

    • Maroc 13h00 Comores
    • Arabie Saoudite 18h00 Oman

    2ème journée

    Vendredi 05 décembre

    • Maroc 15h30 Oman
    • Arabie Saoudite 19h30 Comores

    3ème journée

    Lundi 8 décembre

    • Arabie Saoudite 18h00 Maroc
    • Oman 18h00 Comores
    • Groupe C

    1ère journée

    Mardi 2 décembre

    • Egypte 15h30 Koweït

    Mercredi 3 décembre

    • Jordanie 18h00 Emirats Arabes Unis

    2ème journée

    Samedi 6 décembre

    • Jordanie 12h00 Koweït
    • Egypte 19h30 Emirats Arabes Unis

    3ème journée

    Mardi 9 décembre

    • Egypte 15h30 Jordanie
    • Emirats Arabes Unis 15h30 Koweït
    • Groupe D

    1ère journée

    Mercredi 3 décembre :

    • Algérie 13h00 Soudan
    • Irak 15h30 Bahreïn

    2ème journée

    Samedi 6 décembre

    • Algérie 14h30 Bahreïn
    • Irak 17h00 Soudan

    3ème journée

    Mardi 9 décembre

    • Algérie 18h00 Irak
    • Soudan 18h00 Bahreïn

    Lire aussi

    L’article Tunisie–Syrie : Les Aigles de Carthage ouvrent leur parcours en Coupe Arabe des Nations 2025 est apparu en premier sur webdo.

    Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

    Tunisie : La balance budgétaire affiche un excédent de 655 MD à fin septembre 2025

    29. November 2025 um 12:23

    La balance budgétaire tunisienne affiche un excédent de 655 millions de dinars à fin septembre 2025, contre un déficit de 1067 MD un an auparavant, selon le rapport du ministère des Finances.

    Cette amélioration est portée par une croissance des recettes plus rapide que celle des dépenses, tout en marquant un recours accru à la dette intérieure.

    Ressources budgétaires

    Les recettes budgétaires ont progressé de 6,9%, atteignant 36 milliards de dinars. Cette hausse s’explique essentiellement par :

    • Les recettes fiscales, en augmentation de 7,6% à 33,4 milliards de dinars,
    • Les recettes non fiscales, en hausse de 13,6% à 2,4 milliards de dinars.

    Cette progression plus rapide des ressources par rapport aux charges budgétaires (+2,7% à 35,2 milliards de dinars) explique le passage d’un déficit à un excédent en septembre 2025.

    Rémunérations

    L’accroissement des charges budgétaires est principalement dû à :

    • L’augmentation des dépenses de rémunération de 5%, à 17,4 milliards de dinars,
    • La hausse des dépenses d’intervention de 10,8%, à près de 9,2 milliards de dinars.

    À l’inverse, les dépenses d’investissement et de gestion ont diminué respectivement de 12,2% et 13,4%, pour s’établir à 2,7 et 1,2 milliard de dinars. Ainsi, les rémunérations et interventions représentent ensemble 75,6% des dépenses totales, tandis que la gestion et l’investissement ne constituent que 11,2%.

    Service de la dette

    Les charges de financement liées aux intérêts de la dette ont légèrement diminué de 4,1%, à 4,6 milliards de dinars.

    En parallèle, les ressources de trésorerie ont augmenté de 16,5%, à 15 milliards de dinars, mobilisées pour 99 % au remboursement du principal de la dette.

    Le rapport souligne également une hausse de 19% du service total de la dette publique, qui dépasse 19,5 milliards de dinars, dont 10,8 milliards pour la dette intérieure et 8,7 milliards pour la dette extérieure. La tendance indique un recours accru à la dette intérieure, en hausse de 42,7% sur un an, tandis que la dette extérieure recule légèrement de 1,3%.

    Lire aussi

    L’article Tunisie : La balance budgétaire affiche un excédent de 655 MD à fin septembre 2025 est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie : Démantèlement d’un réseau international de drogue entre La Marsa et les Pays-Bas

    29. November 2025 um 12:09

    La police judiciaire de Gorjani a réussi à démanteler un réseau international impliqué dans l’importation et la distribution de drogues entre la Tunisie et les Pays-Bas. L’opération a permis la saisie de plusieurs dizaines de kilos de cocaïne, de milliers de comprimés d’ecstasy et la mise en garde à vue de quatre individus, dont un étranger.

    Une surveillance ciblée des trafiquants

    L’opération a été menée après une surveillance approfondie des membres du réseau, principalement actifs dans la région de La Marsa. Parmi eux figurait un trafiquant notoire, déjà condamné à 10 ans de prison dans un pays européen pour trafic de drogue et expulsé vers la Tunisie après avoir purgé six ans de sa peine.

    Quatre individus placés en garde à vue

    Sur la base d’informations précises, les forces de l’ordre ont effectué une perquisition au domicile de l’un des membres du réseau, où elles ont saisi 36 kg de cocaïne brute et 25.000 comprimés d’ecstasy. Une deuxième perquisition, cette fois au domicile du principal suspect, a conduit à la saisie de 25.000 dinars, de résidus de comprimés d’ecstasy et de trois véhicules de luxe.

    À l’issue de l’opération, quatre personnes, dont un ressortissant étranger, ont été placées en garde à vue. L’enquête se poursuit pour identifier l’ensemble des complices et retracer l’ampleur du réseau international.

    Lire aussi

    L’article Tunisie : Démantèlement d’un réseau international de drogue entre La Marsa et les Pays-Bas est apparu en premier sur webdo.

    Article 15 de la Loi de finances : Des députés proposent une hausse salariale minimale de 7%

    29. November 2025 um 10:22

    Face à l’ambiguïté de l’article 15 de la Loi de finances 2026, plusieurs députés, menés par Yasser Gourari, proposent de fixer un plafond minimal d’augmentation des salaires à 7% dans les secteurs public et privé. Cette initiative vise à clarifier le texte et à protéger le pouvoir d’achat des fonctionnaires.

    Un article jugé imprécis

    L’article 15 du projet de loi de finances, qui définit les règles d’augmentation salariale, a été critiqué pour son manque de précision. Yasser Gourari, député porteur de la proposition, estime que cette ambiguïté pourrait limiter l’impact des hausses et créer des inégalités entre les différentes catégories de fonctionnaires.

    Fixer un plancher minimal pour les hausses salariales

    La modification proposée prévoit une augmentation minimum de 7%, en référence aux dernières révisions salariales effectuées dans le secteur public. Cette mesure garantirait que tous les employés des secteurs public et privé bénéficient d’une revalorisation significative et équitable.

    Yasser Gourari a souligné qu’ils travaillent à convaincre l’ensemble des députés de soutenir la proposition. Le vote sur cette modification pourrait définir le niveau effectif des rémunérations pour 2026 et constituer un précédent important pour la politique salariale du secteur public.

    L’UGTT s’oppose à la fixation unilatérale par décret

    L’UGTT a vivement réagi au projet de loi de finances, en particulier à l’article 15, qui prévoit que les augmentations salariales futures soient fixées par décret sans concertation avec les partenaires sociaux.

    Le syndicat considère cette disposition comme une atteinte au dialogue social et a évoqué la possibilité d’une grève générale si le texte était maintenu tel quel. Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a dénoncé ce qu’il qualifie de « fermeture définitive du dialogue social » et a appelé à une mobilisation pour protéger les droits des travailleurs.

    Lire aussi

    L’article Article 15 de la Loi de finances : Des députés proposent une hausse salariale minimale de 7% est apparu en premier sur webdo.

    La Tunisie couronnée championne d’Afrique de pétanque

    29. November 2025 um 09:54

    La sélection tunisienne de pétanque a décroché, vendredi 28 novembre le titre de championne d’Afrique à Nouakchott, en Mauritanie. La triplette nationale, dirigée par le sélectionneur Brahim Ayari, s’est imposée en finale face au Congo sur le score de 13 à 8. Cette victoire marque un nouveau jalon pour la pétanque tunisienne sur le continent.

    Un parcours sans faute

    Avant de rejoindre la finale, la Tunisie a dominé successivement les Comores en quart de finale puis le Sénégal en demi-finale, remportant les deux rencontres sur le même score impressionnant de 13 à 3. La régularité et la maîtrise technique de l’équipe ont été déterminantes pour atteindre le match décisif face aux Congolais.

    Une victoire maîtrisée

    En finale, l’équipe tunisienne composée de Khaled Bougriba, Karem Ben Hmida, Yassine Chelli et Haythem Skandrani a fait preuve d’une grande solidité collective. Le score final de 13 à 8 témoigne d’une domination nette.

    Khaled Bougriba, champion du monde en titre, a également brillé dans l’épreuve de tir de précision. Il s’est incliné en finale face au Mauritanien Amadou Traoré, remportant la médaille d’argent.

    Lire aussi

    L’article La Tunisie couronnée championne d’Afrique de pétanque est apparu en premier sur webdo.

    Affaire « Namaa Tounes » : Report du procès et maintien en détention

    29. November 2025 um 09:22

    La chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis a une nouvelle fois ajourné l’examen du dossier « Namaa Tounes ». Les demandes de remise en liberté ont été rejetées, maintenant en détention le président de l’association, Abdelkrim Slimane, et plusieurs membres poursuivis dans cette affaire.

    Ce nouveau renvoi prolonge un dossier déjà très chargé, marqué par de graves soupçons de financement étranger suspect et de blanchiment d’argent.

    Une audience reportée sans avancée majeure

    Lors de l’audience du 28 novembre, la juridiction spécialisée a choisi de reporter l’examen du dossier, repoussant ainsi une décision attendue depuis plusieurs mois. Le tribunal n’a retenu aucune des requêtes déposées par la défense, notamment celles portant sur la libération provisoire des prévenus détenus.

    Le principal accusé, Abdelkrim Slimane, président de l’association « Namaa Tounes », reste donc en état de détention. D’autres membres poursuivis dans cette même affaire — certains incarcérés, d’autres comparaissant en liberté — sont concernés par le même refus.

    Un dossier lourd de financements étrangers suspects

    L’affaire « Namaa Tounes » porte sur des accusations de blanchiment d’argent et de réception de fonds étrangers dont l’origine est jugée douteuse par les autorités judiciaires. Les montants concernés s’élèveraient à plusieurs millions de dinars, transférés dans le cadre d’activités associatives dont la transparence est contestée.

    Ces financements auraient été reçus sans respecter les procédures légales de déclaration, ce qui a déclenché l’ouverture d’une enquête approfondie. C’est à la lumière de ces éléments que la chambre d’accusation de la Cour d’appel avait ordonné la comparution des membres de l’association devant la chambre criminelle spécialisée.

    Une affaire emblématique suivie de près

    L’association, longtemps active sous couvert de projets sociaux et de partenariats internationaux, se retrouve au centre d’un dossier devenu emblématique du contrôle des flux financiers dans le secteur associatif.

    Le maintien en détention et le report répété du procès témoignent de la sensibilité du dossier et de l’importance accordée par les autorités à la vérification des financements étrangers reçus par les organisations opérant en Tunisie.

    Lire aussi

    L’article Affaire « Namaa Tounes » : Report du procès et maintien en détention est apparu en premier sur webdo.

    Entrée difficile pour la Tunisie face à la France au Mondial féminin de handball

    29. November 2025 um 08:49

    Pour son entrée en lice au Mondial féminin 2025, la sélection tunisienne a subi une lourde défaite face à la France (18-43) dans le Groupe F, disputé entre les Pays-Bas et l’Allemagne.

    Dominées du début à la fin, les joueuses tunisiennes n’ont jamais trouvé le rythme face à une équipe française impériale. La Tunisie devra désormais se relever rapidement avant d’affronter la Pologne puis la Chine dans une phase préliminaire déjà décisive.

    Une supériorité française écrasante

    La rencontre, disputée vendredi, a tourné très tôt à l’avantage de la France, dont l’intensité défensive et la vitesse de transition ont mis la Tunisie sous pression dès les premières minutes.

    Les Tunisiennes, pourtant médaillées de bronze lors du dernier championnat d’Afrique, ont multiplié les pertes de balle, offrant aux Françaises de nombreuses contre-attaques converties sans difficulté.

    En seconde période, malgré quelques sursauts offensifs tunisiens, la domination française est restée totale, jusqu’à porter le score final à 18-43. Une entrée en compétition rude pour les joueuses tunisiennes, confrontées à l’un des poids lourds mondiaux de la discipline.

    Dans l’autre rencontre du groupe, la Pologne a aisément battu la Chine (36-20), renforçant l’idée d’une concurrence féroce pour les places qualificatives.

    L’esprit tourné vers la suite

    L’écart de niveau avec la France reste important, mais la compétition ne fait que commencer. L’objectif annoncé est désormais de réagir dès dimanche contre la Pologne, un adversaire solide mais plus accessible que les Bleues.

    La France et la Pologne occupent provisoirement la tête du Groupe F avec 2 points chacune, tandis que la Tunisie et la Chine ferment la marche à zéro point.

    Le calendrier tunisien s’annonce dense : la Pologne le 30 novembre à 15h30, puis la Chine le 2 décembre à 18h30. Une victoire dans l’un ou l’autre de ces duels permettrait à la Tunisie de rester en course pour la qualification au tour principal.

    Lire aussi

    L’article Entrée difficile pour la Tunisie face à la France au Mondial féminin de handball est apparu en premier sur webdo.

    Affaire de la « chambre noire » : La justice reporte l’examen au 16 janvier 2026

    28. November 2025 um 21:16

    La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a décidé de reporter au 16 janvier 2026 l’examen du dossier dit de la “chambre noire” du ministère de l’Intérieur. Cette décision fait suite à une demande de la défense, qui souhaite disposer de plus de temps pour consulter l’ensemble du dossier. Les requêtes de mise en liberté formulées par les prévenus ont été rejetées.

    Selon une source judiciaire, la juridiction d’appel a accédé à la demande des avocats de la défense, lesquels affirment ne pas avoir encore pu analyser toutes les pièces du dossier. Ce report vise à leur permettre de préparer leurs moyens avant la prochaine audience.

    Parallèlement, la Cour a débouté les requêtes de mise en liberté déposées par les prévenus, confirmant leur maintien en détention.

    Ce dossier sensible remonte à mai dernier, lorsque la Chambre criminelle du tribunal de première instance de l’Ariana avait condamné huit accusés — dont d’anciens cadres sécuritaires — à huit ans d’emprisonnement. Trois d’entre eux, en fuite, faisaient l’objet d’un ordre d’exécution immédiate.

    Les charges portent sur la manipulation de pièces à conviction : appropriation, dissimulation, destruction ou modification de documents judiciaires, ainsi que la falsification d’archives publiques confiées à des agents de l’autorité.

    Pressions persistantes des avocats des familles Belaïd et Brahmi

    L’affaire reste fortement liée aux assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, tués en 2013.

    Les avocats des deux figures politiques affirment que les documents saisis dans le bureau scellé du ministère mettent en cause Mustapha Khedher, présenté comme impliqué dans des activités à caractère liées au renseignement.

    La défense réclame la levée du sceau sur la “chambre noire”, l’accès intégral à son contenu, ainsi que la déclassification de documents qu’elle juge essentiels pour faire avancer les dossiers Belaïd et Brahmi. Elle dénonce également ce qu’elle qualifie de « protection persistante » d’une structure parallèle qu’elle estime impliquée dans les assassinats.

    Une affaire héritée d’une découverte en 2013

    L’instruction a débuté après la découverte d’un lot important de documents dans un bureau scellé au ministère de l’Intérieur.

    En 2013 déjà, une perquisition au domicile de Mustapha Khedher avait conduit à la saisie de documents que la défense dit retrouver partiellement dans la “chambre noire”.

    Cette affaire cristallise depuis des années les tensions entre défense, appareil judiciaire et institutions sécuritaires, autour d’accusations d’entrave, de dissimulation et de gestion opaque d’archives sensibles.

    Lire aussi

    L’article Affaire de la « chambre noire » : La justice reporte l’examen au 16 janvier 2026 est apparu en premier sur webdo.

    Huile d’olive : Une stratégie 2026 pour conquérir de nouveaux marchés

    28. November 2025 um 19:57

    Un programme national de promotion de l’huile d’olive tunisienne pour l’année 2026 a été validé à la Maison de l’Exportateur afin d’étendre la présence du produit sur les marchés mondiaux.

    Plus de trente actions sont prévues pour renforcer la compétitivité de la filière. L’objectif central : diversifier les destinations d’exportation au-delà des marchés traditionnels.

    Une stratégie offensive pour 2026

    Le plan, approuvé en présence des responsables du CEPEX, de l’ONH, de représentants du ministère des Affaires étrangères et de PACKTEC, s’articule autour de plus d’une trentaine d’initiatives. Il englobe la participation à des salons internationaux, l’organisation de missions d’exploration, des opérations promotionnelles ciblées à l’étranger, ainsi que l’accueil de délégations commerciales en Tunisie.

    Les journées professionnelles organisées en partenariat avec les ambassades viseront à renforcer les réseaux d’affaires et à faciliter l’accès aux nouveaux marchés.

    La stratégie met également l’accent sur la communication. Une vaste campagne de valorisation de la mention « Made in Tunisia » sera lancée, accompagnée de supports médiatiques modernisés. Parmi les nouveautés, la création d’un Prix national de la meilleure huile d’olive conditionnée pour la campagne 2025-2026, destiné à encourager la qualité et l’innovation dans la mise en bouteille.

    Les participants insistent sur la nécessité d’une coordination interinstitutionnelle afin de renforcer la position de la Tunisie sur le marché mondial. Les priorités incluent la Chine, le Royaume-Uni, l’Amérique latine et les pays du Golfe, avec une stratégie de réservation anticipée de pavillons nationaux dans les salons majeurs pour maximiser la visibilité.

    Consensus autour d’une diplomatie économique plus agressive

    Les acteurs présents soulignent la pertinence d’une démarche inclusive et partagée pour renforcer la présence tunisienne sur les marchés porteurs. Les représentants du commerce extérieur appellent à une meilleure synergie entre diplomatie économique, organismes de promotion et secteur privé.

    La création d’un prix national est saluée comme un signal fort pour stimuler la compétitivité et moderniser l’image de l’huile d’olive tunisienne.

    Troisième exportateur mondial, la Tunisie a réalisé 4,5 milliards de dinars d’exportations d’huile d’olive durant les huit premiers mois de 2025, soit 53% des exportations agroalimentaires, vers 66 marchés.

    La stratégie 2026 entend capitaliser sur cette dynamique tout en élargissant la présence tunisienne vers l’Afrique subsaharienne et la Russie, en complément des initiatives sectorielles déjà engagées.

    Lire aussi

    L’article Huile d’olive : Une stratégie 2026 pour conquérir de nouveaux marchés est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie – PLF 2026 : Un déficit de 11 milliards de dinars au cœur des débats

    28. November 2025 um 19:04

    L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) examinent la version amendée du projet de loi de finances (PLF) 2026, publiée sur le site de l’ARP. Le texte comprend 61 articles et fixe un budget marqué par un déficit de 11,015 milliards de dinars.

    Un budget sous tension et des équilibres fragiles

    La nouvelle mouture du PLF 2026 prévoit des charges budgétaires de 63,575 milliards de dinars, contre 52,560 milliards de dinars de ressources budgétaires. Plus de 82% de ces ressources proviendraient des recettes fiscales, estimées à 47,773 milliards de dinars.

    Selon les articles 3 et 4, 1,924 milliard de dinars seraient affectés aux comptes spéciaux du Trésor, tandis que les fonds de participation généreraient 53,104 millions de dinars.

    Les crédits d’engagement pour les dépenses de l’État sont fixés à 66,8 milliards de dinars, un niveau qui confirme la pression croissante sur les finances publiques.

    Côté trésorerie, le gouvernement prévoit 27 milliards de dinars pour l’exercice 2026. Cette enveloppe servira principalement à financer le déficit (11 milliards), rembourser la dette intérieure (7,932 milliards) et la dette extérieure (7,917 milliards).

    Ces ressources proviendront majoritairement d’emprunts intérieurs (19 milliards) et extérieurs (6,8 milliards), confirmant une dépendance accrue à l’endettement.

    Les articles 8 et 9 attribuent 1,585 milliard de dinars au fonctionnement des ministères et entreprises publiques, qui emploient 687 mille agents.

    L’article 12 introduit une mesure exceptionnelle : l’autorisation donnée à la Banque centrale de Tunisie (BCT) d’accorder 11 milliards de dinars de facilités de financement à la trésorerie de l’État, remboursables sans intérêts sur 15 ans, avec un grace period de trois ans.

    Des points sensibles en débat

    La mesure accordée à la BCT, ainsi que la forte hausse du recours aux emprunts, devrait susciter des interventions critiques lors du débat général. Plusieurs élus s’attendent par ailleurs à des discussions serrées sur le niveau des charges, l’évolution de la masse salariale publique et l’ampleur du déficit.

    Ce PLF 2026 intervient dans un contexte de tensions financières persistantes, marqué par une hausse continue des besoins de financement et une dépendance accrue aux emprunts intérieurs.

    La version amendée publiée constitue l’un des textes budgétaires les plus scrutés depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif bicaméral.

    Lire aussi

    L’article Tunisie – PLF 2026 : Un déficit de 11 milliards de dinars au cœur des débats est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie – PLF 2026 : Démarrage des travaux en plénière commune

    28. November 2025 um 18:50

    L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont ouvert, vendredi à Tunis, une session plénière conjointe consacrée à l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2026.

    Les présidents Brahim Bouderbala et Imed Derbali ont dirigé les travaux en présence de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi. Cette première phase est dédiée à la présentation des rapports des commissions et au débat général avant les votes successifs des deux chambres.

    Présentation des rapports et ouverture du débat général

    Dès l’ouverture, les commissions des finances de l’ARP et du CNRD ont présenté leurs rapports respectifs sur le PLF 2026. Ces documents détaillent les conclusions des réunions conjointes menées ces dernières semaines, au cours desquelles les membres ont examiné les articles du projet en présence des cadres du ministère des Finances et de représentants de divers départements et organisations nationales.

    Les échanges préliminaires ont permis de revenir sur les principales orientations du PLF, ainsi que sur les remarques recueillies auprès des acteurs institutionnels consultés. La séance a ensuite basculé vers un débat général, offrant la parole aux élus des deux chambres pour interroger la ministre des Finances et exposer leurs positions avant l’étape du vote.

    Organisation du vote et rôle des deux chambres

    La deuxième partie de la plénière commune sera consacrée à l’adoption des dispositions du PLF 2026. Conformément au cadre juridique en vigueur – Constitution, loi organique n°15 de 2019 et décret n°1 de 2024 – les membres de l’ARP procéderont d’abord au vote des budgets des missions, des missions spéciales et des articles, puis à l’adoption du texte global du projet.

    Une fois ce premier vote bouclé, la séance reprendra avec les membres du CNRD, qui voteront à leur tour sur le texte déjà approuvé par l’ARP, en reprenant le même schéma : validation des budgets, des articles, puis adoption de la loi dans son ensemble.

    Depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif législatif régissant les relations entre l’ARP et le CNRD, l’examen de la loi de finances constitue l’un des moments institutionnels clés où la procédure bicamérale est pleinement mobilisée.

    Le PLF 2026 est ainsi le premier projet majeur à suivre intégralement le mécanisme d’examen et de vote séquencé entre les deux chambres, tel que défini par le décret du 13 septembre 2024.

    Lire aussi

    L’article Tunisie – PLF 2026 : Démarrage des travaux en plénière commune est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie – PLF 2026 : Trois articles rejetés par les commissions parlementaires

    28. November 2025 um 12:10

    Lors de l’examen du Projet de Loi de Finances 2026, les commissions des finances et du budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du Conseil National des Régions et des Districts ont décidé de rejeter trois articles du texte proposé par le gouvernement. Ces décisions concernent des mesures fiscales et douanières jugées controversées.

    Selon le rapport officiel publié par les commissions sur le site de l’ARP, les articles 20, 47 et 50 du PLF 2026 ont été rejetés. Ces articles portaient sur des dispositions fiscales et douanières importantes, mais qui n’ont pas trouvé l’assentiment des législateurs lors de l’examen plénier par les commissions.

    L’article 20 : contribution sociale de solidarité

    Le premier article rejeté, l’article 20, concernait la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Cette contribution, introduite par l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017), impose un taux de 1% sur les revenus des personnes physiques et des entreprises.

    L’article visait à prolonger son application, mais les commissions ont jugé que la mesure nécessitait un réexamen avant d’être validée.

    L’article 47 : droits de douane sur les panneaux solaires

    Le deuxième article rejeté, l’article 47, portait sur la révision des droits de douane pour l’importation des panneaux solaires. Il prévoyait une réduction de 15% des tarifs douaniers sur ces produits, dans le but de soutenir le secteur des énergies renouvelables et de favoriser l’installation de panneaux solaires.

    Toutefois, les commissions ont estimé que l’impact économique et budgétaire de cette réduction nécessitait des clarifications supplémentaires avant toute adoption.

    L’article 50 : impôt sur la fortune

    Enfin, le troisième article rejeté, l’article 50, prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cette mesure concernait les biens des personnes physiques, y compris ceux détenus par leurs enfants mineurs sous tutelle, qu’ils soient immobiliers ou mobiliers.

    Les taux proposés étaient fixés à 0,5 % pour les biens d’une valeur comprise entre 3 et 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars. Les commissions ont rejeté cet article en raison de ses implications fiscales et sociales, jugeant nécessaire un débat plus approfondi avant une éventuelle introduction dans la loi de finances.

    Lire aussi

    L’article Tunisie – PLF 2026 : Trois articles rejetés par les commissions parlementaires est apparu en premier sur webdo.

    Tunisie – PLF 2026 : Sept nouveaux articles adoptés par les commissions parlementaires

    28. November 2025 um 11:59

    L’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil National des Régions et des Districts se préparent à examiner le Projet de loi de finances 2026, enrichi de sept articles supplémentaires adoptés par les commissions des finances et du budget.

    L’examen du PLF 2026 par les commissions de l’ARP et du CNRD, ouvert le 11 novembre et conclu le 25 novembre, a abouti à l’adoption de sept nouvelles propositions d’articles, intégrées au texte initial du gouvernement. Ces mesures couvrent un large spectre de domaines, allant de la fiscalité à l’investissement culturel et au soutien agricole.

    Avantage fiscal pour l’acquisition de véhicules

    Le premier article prévoit l’octroi d’un avantage fiscal unique à vie pour l’importation ou l’achat sur le marché local d’une voiture neuve ou d’occasion de moins de huit ans. Cette mesure vise à soutenir les familles résidentes et à encourager la modernisation du parc automobile tunisien.

    Allègement fiscal progressif pour les retraités

    Le deuxième article concerne les pensions de retraite. Il propose un allègement progressif de la charge fiscale, en augmentant le pourcentage de déduction sur le montant brut imposable : de 25% actuellement à 30% en 2027, puis 35% en 2028 et 40% à partir de 2029. L’objectif est de préserver le pouvoir d’achat des retraités et de réduire progressivement leur pression fiscale.

    Recrutement des chômeurs diplômés

    Le troisième article instaure un programme de recrutement direct des chômeurs de longue durée parmi les diplômés du supérieur. Des crédits budgétaires seront mobilisés dans le budget 2026 pour financer la première vague de recrutements, avec mise en œuvre officielle par décret publié au Journal officiel.

    Exonérations pour les agriculteurs touchés par la sécheresse

    Le quatrième article concerne le secteur agricole. Les agriculteurs affectés par la sécheresse et la pénurie d’eau bénéficieront d’une exonération de la redevance foncière et des pénalités de retard, sur présentation d’un certificat délivré par les commissariats régionaux au développement agricole. Cette mesure s’applique également aux agriculteurs souhaitant prolonger leurs contrats de location ou renouveler leurs contrats expirés.

    Égalité fiscale pour la protection de l’environnement

    Le cinquième article vise à appliquer sur un pied d’égalité la taxe pour la protection de l’environnement sur certains produits locaux et leurs équivalents importés, en ajoutant une série de produits à l’article 58 de la loi de finances de 2003.

    Fonds d’appui au cinéma et à l’audiovisuel

    Le sixième article propose la création d’un Fonds d’appui à l’investissement dans le secteur cinématographique et audiovisuel, destiné à encourager la production locale et à soutenir la filière culturelle en Tunisie.

    Règlement et rééchelonnement des dettes agricoles

    Le septième article prévoit des mesures de règlement et de rééchelonnement des dettes du secteur agricole. Les banques publiques et privées devront régler les dettes des agriculteurs classées en catégorie 2 et au-delà, avec rééchelonnement sur dix ans, année de grâce, suppression des pénalités et abandon de 50% des intérêts contractuels.

    Les dettes des catégories 4 et 5 seront remboursées sur une période d’un an renouvelable une fois. La Banque centrale définira, dans un délai de 30 jours, les conditions et modalités d’application, avec des modèles types de contrats de règlement.

    Lire aussi

    L’article Tunisie – PLF 2026 : Sept nouveaux articles adoptés par les commissions parlementaires est apparu en premier sur webdo.

    Une TikTokeuse condamnée à 4 mois de prison pour diffusion de contenus jugés immoraux

    28. November 2025 um 11:43

    La justice de Sousse a prononcé, vendredi 28 novembre 2025, une peine de quatre mois de prison à l’encontre d’une jeune utilisatrice de la plateforme TikTok, connue sous le pseudonyme « TiKToKoz ». La décision fait suite à la diffusion de vidéos et images considérées comme portant atteinte à la morale publique et à la décence.

    Selon des sources judiciaires rapportées par Mosaique fm, la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Sousse 2 avait initialement émis une mandat d’incarcération à l’encontre de la jeune femme, âgée d’une vingtaine d’années, pour plusieurs chefs d’accusation. Ces accusations incluent notamment l’incitation à la débauche, l’atteinte aux bonnes mœurs et l’exhibition de contenus obscènes.

    Des contenus jugés contraires aux bonnes mœurs

    La Cour locale a donc confirmé la peine de quatre mois de prison, sanction appliquée directement à l’encontre de l’accusée, qui se trouvait en détention depuis l’émission du mandat initial.

    Le dossier porte sur la publication de vidéos et de photos sur la plateforme TikTok jugées non conformes aux normes éthiques et morales de la société tunisienne. Les contenus incriminés ont été qualifiés de chocs pour le public, en raison de leur caractère explicite et de leur diffusion auprès d’un large public sur les réseaux sociaux.

    Diffusion de fausses informations

    Par ailleurs, la jeune femme fait également l’objet de l’accusation de tromperie et diffusion de fausses informations après avoir partagé sur les réseaux sociaux un message mensonger affirmant qu’elle aurait été victime d’un meurtre perpétré par des ressortissants d’un pays voisin. Ce faux signalement a conduit les autorités à l’inclure dans le volet judiciaire portant sur la simulation d’un crime.

    Lire aussi

    L’article Une TikTokeuse condamnée à 4 mois de prison pour diffusion de contenus jugés immoraux est apparu en premier sur webdo.

    ❌
    ❌