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Pétrole et gaz : la soif mondiale ne faiblira pas avant 2050, prévient l’AIE

12. November 2025 um 11:05

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré, mercredi 12 novembre, que la demande mondiale de pétrole et de gaz pourrait continuer de croître jusqu’en 2050. Elle revient nt ainsi sur ses prévisions précédentes concernant une transition rapide vers des carburants plus propres.

L’AEI a subi des pressions de la part des États-Unis en raison de l’évolution de ses politiques, ces dernières années, vers une orientation vers les énergies propres, au moment même où le président Donald Trump appelle les entreprises américaines à développer davantage la production de pétrole et de gaz.

Reuters relève que sous l’administration de Joe Biden, l’Agence internationale de l’énergie avait prédit que la demande mondiale de pétrole atteindrait son pic au cours de cette décennie, et qu’aucun investissement supplémentaire dans le pétrole et le gaz n’était nécessaire si le monde voulait atteindre son objectif climatique.

Chris Wright, secrétaire à l’Énergie de l’administration Trump, a qualifié d’« illogiques » les prévisions de l’AEI concernant la demande de pointe.

A noter au passage que l’AIE est financée par ses États membres, les États-Unis étant le principal contributeur.

Dans ses « Perspectives énergétiques mondiales annuelles », l’agence prévoit que, selon les scénarios politiques actuels, la demande de pétrole atteindra 113 millions de barils par jour d’ici le milieu du siècle, soit une hausse de 13 % par rapport à la consommation de 2024.

La dernière fois que l’Agence internationale de l’énergie a utilisé le « scénario des politiques actuelles » pour ses prévisions remonte à 2019 ; elle est ensuite passée à des prévisions plus conformes à la transition énergétique propre et aux engagements visant à atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle, à partir de 2020.

Augmentation de la capacité de production de gaz naturel liquéfié

Le rapport, publié mercredi, indique une augmentation des décisions d’investissement finales pour de nouveaux projets de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2025. Les opérations pour environ 300 milliards de mètres cubes de nouvelle capacité annuelle d’exportation de GNL commenceront d’ici 2030. Ce qui représente une augmentation de 50 % des approvisionnements disponibles.

Dans le contexte politique actuel, le marché mondial du gaz naturel liquéfié passera d’environ 560 milliards de mètres cubes en 2024 à 880 milliards de mètres cubes en 2035 et à 1 020 milliards de mètres cubes en 2050, sous l’effet de la demande croissante du secteur de l’énergie, elle-même alimentée par la croissance des centres de données et de l’intelligence artificielle.

Le rapport indique que les investissements mondiaux dans les centres de données devraient atteindre 580 milliards de dollars en 2025 et, si cet objectif est atteint, ils dépasseront les 540 milliards de dollars dépensés chaque année pour l’approvisionnement mondial en pétrole.

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Le dinar tunisien est-il la monnaie la plus forte d’Afrique ?

11. November 2025 um 10:46

La récente déclaration de la Première ministre devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) selon laquelle le dinar tunisien et la monnaie la plus forte d’Afrique a donné lieu à beaucoup de controverses et a interpellé tous les Tunisiens, qu’ils soient économistes, experts ou de simples citoyens. Qu’en est-il vraiment ? Quelle est la différence entre valeur nominale et valeur réelle d’une monnaie ? Comment se déterminent les taux de change d’une monnaie ? Quelle est la marge de manœuvre réelle de la Banque centrale de Tunisie (BCT), etc. Autant de question auxquelles l’auteur, économiste universitaire et expert international, répond par une approche qui a au moins le mérite d’être didactique et pédagogique.

Sadok Zerelli *

Dans l’actualité économique actuelle, marquée par de vifs débats sur le Projet de Lois des Fiances pour l’année 2026 (PLF2026), tout observateur relève la multiplication des déclarations optimistes, voire triomphalistes, faites par plusieurs membres du gouvernement, et qui sont destinées, à mon sens, à faire avaler à l’opinion publique la pilule de l’augmentation de plusieurs taxes et la création de nouvelles, ni plus ni moins.

Cela va de la «fake news» de l’agence de presse officielle Tap qui annonce officiellement que la Tunisie a remboursé 125% de l’encours de sa dette extérieure pour l’année 2025, ce que des sources du FMI ne confirment pas, aux déclaration du gouverneur de la BCT durant les assemblées annuelles de BM et du FMI à Washington qui évoque «la résilience de l’économie tunisienne» et «la capacité de la Tunisie à maintenir une croissance durable»  (voir mon article : «Embellie de l’économie de la Tunisie : le vrai  du faux») à la déclaration récente de la cheffe du gouvernement devant L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (NRD) selon laquelle «le dinar tunisien est la plus forte monnaie en Afrique par rapport au dollar américain, malgré que le pays ne bénéficie ni de ressources pétrolières, ni d’exportation à forte valeur ajoutée à l’instar de certains pays de la région

Une telle déclaration laisse sous-entendre que le pouvoir d’achat du dinar et le niveau de vie de Tunisiens sont les plus élevés d’Afrique, ce que les millions de Tunisiens qui ont des difficultés à joindre les deux bouts et dont le niveau de vie ne cesse de se détériorer d’une année à l’autre ne sont pas près de confirmer. Elle interpelle aussi les économistes et experts internationaux qui suivent de près l’évolution de la conjoncture économique en Tunisie et ailleurs.

Sans vouloir mettre en cause l’honnêteté intellectuelle de la cheffe du gouvernement, à mon avis une brave femme dont on ne peut que saluer le courage d’avoir accepté cette responsabilité dans un contexte aussi difficile et incertain que traverse le pays et qui se trouve coincée entre un super président qui lui dicte le moindre de ses faits et gestes et un gouvernement qu’il lui a imposé et qui obéit au doigt et à l’œil aux instructions venues du palais, il n’en demeure pas moins que ce genre de déclaration peut tromper l’opinion sur la santé réelle de notre économie et la stabilité de notre monnaie et constitue de mon point de vue ce que j’appelle dans plusieurs de mes articles un «mensonge scientifique», car basé sur une fausse interprétation  des chiffres, qui eux, sont bien réels (voir dans Kapitalis : «Les chiffres officiels, une forme de mensonge scientifique»).

Ainsi, dans le cas d’espèces, Mme la cheffe de gouvernement s’est basée à priori dans sa déclaration sur le classement publié par «Forbes Currency Calculator» et relayé par «Business Insider», selon lequel le dinar tunisien s’est hissé au premier rang des monnaies les plus fortes d’Afrique en septembre 2025.

Toute la question est donc de savoir comment se détermine la valeur d’une monnaie et si les taux de change officiels reflètent bien cette valeur

Pour y répondre, je vais adopter l’approche la plus didactique et pédagogique possible, afin de contribuer un tant soit peu à élever la culture économique générale du public tunisien qui, il faut bien l’admettre, en a bien besoin.

La valeur d’une monnaie

Historiquement et pendant des siècles, la valeur d’une monnaie était déterminée par la quantité d’or qu’elle permet d’acquérir et le volume de pièces de monnaie qu’un prince est autorisé à frapper dans un pays était directement lié au volume des réserves en or détenues par les autorités de ce pays

Ce système monétaire international qu’on appelle «le système d’étalon-or» s’est effondré lors du Crash de 1929 qui a abouti à de graves récessions économiques dans tous les pays industriels, accompagnées d’hyper inflation et de chômage massif, et qui est l’une des causes principales du déclanchement de la deuxième guerre mondiale en 1939

Les pays vainqueurs de celle-ci, menés par les Etats-Unis, se sont réunis en 1944 à Bretton Woods et ont mis en place un nouveau système monétaire international, appelé «système de change-or» selon lequel seul le dollar américain est défini par rapport à l’or selon une parité fixe d’une (une once d’or = 36 USD) et toutes les autres monnaies du monde sont reliés au dollar suivant un taux de change fixe, donc indirectement relié à l’or.

Ce système qui accordait aux Etats-Unis un avantage exorbitant dans le sens où ils étaient le seul pays au monde à pouvoir se procurer autant de dollars qu’ils le veulent sans avoir à exporter davantage de marchandises au reste du monde ou d’acquérir davantage d’or, s’est effondré  en 1971, lorsque Charles de Gaule a demandé la conversion en or de toutes les réserves de dollars détenues par la Banque de France, ce que le FED (Banque centrale américaine) ne pouvait pas satisfaire, ayant noyé le monde de dollars, notamment pour financer les guerres de Corée et du Vietnam. Le président américain de l’époque, Richard Nixon, n’a pas eu d’autres choix que de décréter unilatéralement la fin de la convertibilité du dollar en or.

Depuis, le monde est entré dans un système de changes flexibles où, toutes les monnaies, y compris le dollar, sont «fiduciaires» c’est-à-dire qu’elles tirent leur valeur de la confiance des opérateurs économiques dans les économies des pays qui l’ont émises. Dans ce nouveau système monétaire qui est toujours en vigueur, l’or monétaire (diffèrent de l’or commercial pour fabriquer des bijoux ou certains composants électroniques) continue à jouer un rôle mais uniquement comme valeur refuge pour certains spéculateurs et investisseurs en vue de se prémunir contre de fortes dépréciations des devises qu’ils détiennent (actuellement, l’once d’or a dépassé les 4000 USD !).  

Toujours est-il que selon le système monétaire actuel, la valeur d’une monnaie se définit comme étant «la quantité de biens et services qu’une unité monétaire permet d’acquérir», ce que les économistes appellent «le pouvoir transactionnel» d’une monnaie. Celle-ci dépend en premier lieu du niveau général des prix et de la confiance des agents économiques intérieurs et extérieurs dans les capacités de croissance et de création de richesses de l’économie de ce pays, ainsi que de la capacité des autorités monétaires à maîtriser l’inflation et défendre le pouvoir d’achat et la parité de leur monnaie.

Le taux de change est-il un bon indicateur de la valeur d’une monnaie ?

Le taux de change est le prix à payer en une certaine monnaie pour acquérir une unité d’une autre monnaie. Tout comme pour le prix d’un baril de pétrole ou d’un kilogramme de tomates ou de tout autre produit, il est déterminé par la confrontation de l’offre et de la demande de cette monnaie sur le marché des changes.

Si la demande de monnaie nationale s’accroît, par exemple pour convertir des devises reçues suite à un accroissement des exportations de biens ou de services ou d’un nouvel emprunt ou don extérieurs, toutes choses égales par ailleurs, son cours s’apprécie ou augmente. Inversement, si c’est la demande de devises qui s’accroit, par exemple pour faire face à des importations supplémentaires ou rembourser un emprunt extérieur, toutes choses égales par ailleurs, le cours de la monnaie nationale se déprécie ou baisse.

Globalement, il apparaît que la variable déterminante en matière de taux de change est le solde de la balance des paiements (égal au solde la balance commerciale + les recettes touristiques + les virements reçus des nationaux expatriés + les nouveaux emprunts extérieurs ou dons contractés- les encours en principal et intérêts des emprunts extérieurs remboursés).

Dans certains pays à devises fortes et convertibles, il arrive que les banques centrales interviennent sur les marchés de change pour soutenir leurs monnaies en offrant d’acheter ou de vendre leurs propres monnaies si elles jugent que les taux de change fixés par le marché sont défavorables à leur économie.  

Malheureusement, le dinar tunisien n’étant pas convertible, notre BCT ne peut pas recourir à de telles pratiques : elle ne peut pas acheter des devises en payant par des dinars qu’aucun opérateur extérieur n’accepterait et les maigres réserves de devises qu’elle détient sont destinées à faire face au paiement de nos importations et au remboursement des échéances des crédits extérieurs, avec un solde de sécurité d’à peine trois mois d’importation (105 jours actuellement).

A la lumière de ces explications, il apparaît clairement que s’attribuer les mérites d’une stabilisation relative du dinar par rapport aux principales devises, comme le font souvent les responsables de la BCT, et l’imputer même à «l’efficacité de sa politique monétaire», comme l’a déclaré son gouverneur à Washington, relève tout simplement d’une manipulation de l’opinion publique, qui ne maîtrise pas ces questions techniques.

Les déterminants taux de change

Ils sont au nombre de trois :

  1. Le solde de la balance des paiements : le déficit de notre compte courant est réel et structurel : la Tunisie importe plus de biens et services (et rembourse les échéances de la dette extérieure) qu’elle ne reçoit. Ainsi, durant les neuf premiers mois de 2025, le déficit commercial a atteint –16 728 millions de dinars, contre -13 497 millions de dinars sur la même période en 2024, soit une augmentation de +23,9%. Le taux de couverture (exportations / importations) décline également, baissant à 73,5 % à fin septembre 2025 contre 77,5 % un an auparavant (voir mon article : «Embellie de l’économie de la Tunisie : le vrai  du faux»).
  2. Le différentiel de taux d’inflation : en matière d’inflation, ce qui compte le plus ce n’est pas tellement la valeur absolue de l’inflation enregistrée dans un pays, mais le différentiel d’inflation par rapport aux pays partenaires de son commerce extérieur. Par exemple, enregistrer un taux d’inflation de 4,9%, comme cela fût le cas en Tunisie au mois d’octobre 2025, ne serait pas si grave si les pays européens avec qui nous réalisons près de 70% de notre commerce extérieur enregistrent un taux d’inflation de même ordre ou supérieur. Le problème est que le taux d’inflation moyen observé actuellement dans les pays européens s’élève à 2,1%, ce qui impliquera, toutes choses égales par ailleurs, une perte de compétitivité de nos produits et une dépréciation de notre monnaie de la différence, soit 2,8%.
  3. Le déficit budgétaire : Le PLF2026 prévoit un déficit budgétaire de 11,015 milliards DT, soit 4,9% du PIB, un taux largement supérieur à la norme internationale en matière de bonne gestion des finances publiques, qui s’élève selon l’UE, à 3% du PIB (critère de Maastricht). Plus grave encore, en vertu de l’article 12 de cette LPF2026, la totalité de ce déficit budgétaire sera financé par la BCT sous forme de facilités de trésorerie à accorder sans intérêt au Trésor, remboursables sur 15 ans, dont 3 ans de grâce. C’est ce qu’on appelle le mécanisme de la planche à billet qui est un processus hautement inflationniste puisqu’il consiste à créer, par un simple un jeu d’écriture comptable sur le compte du Trésor détenu à la BCT, une nouvelle quantité de monnaie sans aucune contrepartie réelle (accroissement de la production ou des exportations ou des flux invisibles). Un tel déficit budgétaire et surtout un tel mécanisme de son financement créeront sans aucun doute une pression inflationniste qui tirera la valeur du dinar vers le bas.

Par rapport à ces trois variables macroéconomiques explicatives du taux de change du dinar, tous les clignotants sont au rouge et la BCT, dont le rôle se réduit à tenir les comptes de la balance des paiements et à enregistrer les entrées et sorties de devises, n’y pourra rien, à moins de réformes structurelles de note économie.

Valeur nominale versus valeur réelle du dinar

C’est la question de fond que soulève la déclaration de la cheffe du gouvernement devant l’ARP et qui est de nature à induire en erreur l’opinion publique.

La valeur nominale est le taux de change officiel exprimé en équivalent dinars pour un USD. Actuellement, il est de l’ordre de 3 TND (plus exactement 2,9189 TND au 30 octobre 2025, source BCT). Il dépend de de la divisibilité de l’unité monétaire adoptée par chaque pays. Par exemple un dollar US vaut environ 130 dinars algériens, 10 dirhams marocains, 5 dinars libyens, 60 naitras nigériennes, etc. Dans ce sens, Mme la cheffe du gouvernement n’a pas menti en disant que la valeur nominale du dinar est supérieure à celle de toutes les autres monnaies en Afrique.

Là, elle se trompe (involontairement, n’étant pas une économiste ?) et risque d’entraîner toute l’opinion publique avec elle, c’est lorsqu’elle en déduit que le dinar est la monnaie la plus forte d’Afrique.

En effet, il y a une différence de taille entre la valeur nominale et la valeur réelle d’une monnaie. Pour s’en rendre compte, il suffit d’exprimer le taux de change non pas en dinars, mais en millimes qui est la véritable unité de compte monétaire en Tunisie : exprimé ainsi, un USD vaut 3000 millimes, ce qui ramènerait la Tunisie en bas du classement africain par valeur nominale.

En fait, et comme expliqué plus haut, la valeur réelle d’une monnaie se mesure par son pouvoir d’achat qui dépend du niveau général des prix. Si une bouteille de Coca-Cola coûte 3 dinars en Tunisie (soit environ un dollar) et que la même bouteille coûte 5 dirhams marocains (soit environ un demi dollar), alors le dirham marocain a une valeur réelle plus forte même si la valeur nominale du dinar est plus élevée. Ce sont des évidences qui n’échappent pas à l’opinion publique qui n’est pas dupe. De sorte que, les déclarations de la cheffe du gouvernement ne trompent personne et ne font que nuire davantage à la crédibilité des discours officiels.

Le dinar tunisien face au dollar américain

Ce qu’il faut retenir, et que Mme la cheffe du gouvernement s’est bien gardée de mentionner, est que le dinar tunisien a perdu 50% de sa valeur en 10 ans, soit depuis 2015 (1USD=1,95 TND, contre 2,918 actuellement).

Ceci étant, il est vrai que l’année 2025 a enregistré une stabilité, toute relative d’ailleurs, du dinar face au dollar : le taux de change a oscillé en 2025 de 2,856 TND, son niveau le plus bas à 3,037 TND, son niveau le plus élevé, contre 2,918 actuellement.

Tout en se félicitant de cette stabilité relative, comme tous les Tunisiens, il est de mon devoir d’économiste de faire remarquer qu’une telle stabilité relative du dinar n’est pas due à de meilleurs performances de l’économie tunisienne (davantage d’exportations, baisse du déficit commercial, baisse du déficit budgétaire, etc., ce que les chiffres ne confirment pas) comme le laisse entendre la déclaration de notre cheffe de gouvernement devant l’ARP, ou à l’efficacité de la politique monétaire, comme l’a proclamé le gouverneur de la BCT dans son discours à Washington, mais à une conjoncture internationale particulièrement favorable qui s’est traduite par une baisse du dollar simultanément à une baisse du cours international du pétrole (autour de 60 USD). De sorte que s’il faut remercie quelqu’un pour le bon comportement du dinar face au dollar en 2025, 2025, ce n’est pas la cheffe du gouvernement pour le succès de la mise en œuvre la stratégie du «compter sur soi» du président Kais Saïd, ni le gouverneur de notre
BCT pour l’efficacité de sa politique monétaire, mais bien Trump qui applique une politique délibérée de baisse du dollar pour réduire le déficit du commerce extérieur des Etats-Unis et de baisse du prix du pétrole pour réduire la capacité de la Russie à financer la guerre d’Ukraine.

En gros, ce n’est pas le dinar qui s’est maintenu ou apprécié face au dollar, grâce à de meilleures performances de notre économie en 2025, comme l’affirme notre Première ministre, mais c’est le dollar qui s’est déprécié face à toutes les monnaies du monde, y compris le dinar. La nuance est de taille même si le résultat est le même.

La meilleure conclusion à cet article est peut-être de rappeler que l’illustre homme politique et président de la République Française, Jacques Chirac, a eu l’honnêteté intellectuelle de déclarer publiquement «qu’en politique, la parole n’engage que ceux qui y croient»). Certes, on ne demande pas autant à nos hommes politiques, mais de grâce, ne prenez pas les Tunisiens, en particulier les économistes d’entre eux, pour ce qu’ils ne sont pas.

Sans un minimum de courage politique et de franchise pour dire la vérité aux Tunisiens, le discours politique n’est plus crédible et l’opinion publique n’a plus confiance dans ses gouvernants. C’est la survie du régime politique de Kais Saïd qui est en jeu.

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Banque Centrale de Tunisie : le musée de la Monnaie, un carrefour culturel et académique en Méditerranée

Von: hechmi
06. November 2025 um 11:13

La Monnaie, ce livre d’histoire ouvert entre nos mains : la Tunisie réunit les experts internationaux pour décrypter l’écriture de la mémoire nationale.

« L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation :
c’est une écriture de la mémoire nationale », dixit Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie

Sous l’égide de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), le musée de la Monnaie a ouvert ses portes, le 3 novembre 2025, à une rencontre internationale d’une grande envergure qui coïncide avec la célébration du 67e anniversaire de l’Institut d’Emission. Jusqu’au 6 novembre, la capitale tunisienne devient un point de rencontre entre numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée pour mener le débat autour de l’iconographie monétaire dans le cadre du programme « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Dans son discours d’ouverture des travaux de cet atelier doctoral, M. Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la BCT a déclaré que la monnaie est un récit bien plus qu’un instrument. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. Ces pièces et billets expriment à travers les symboles qu’ils arborent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il affirmé, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Un Panthéon en filigrane : de Carthage à l’époque moderne

M. Nouri a déroulé le fil de cette mémoire frappée dans le métal et imprimée sur le papier. Il a rappelé la politique iconographique délibérée adoptée par la BCT depuis l’indépendance, transformant chaque émission monétaire en un hommage lucidement calculé à la construction et l’enracinement de l’identité tunisienne ; les choix iconographiques opérés traduisant une volonté affirmée de rendre hommage aux grandes figures de l’histoire de la Tunisie et de refléter la richesse de son patrimoine multimillénaire, tout en mettant en exergue les avancées réalisées dans divers domaines économique, social, scientifique…

Dans la continuité de sa pensée, les billets et pièces deviennent, alors, un panthéon portatif où dialoguent les époques : la reine Didon, fondatrice de Carthage, côtoie le génie militaire d’Hannibal ; le père de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun, rencontre le poète de la volonté, Abou El Kacem Chebbi, le père de la nation, Habib Bourguiba, et le syndicaliste martyr Farhat Hached ; chaque effigie constituant un chapitre d’une même épopée.

Monnaie, Art et Savoir : une alliance stratégique

Le Gouverneur a salué « la coopération exemplaire » unissant la Banque Centrale au monde universitaire, une synergie qui fait de la monnaie un objet de recherche et de transmission. Il a positionné le musée de la Monnaie, fondé en 2008, bien au-delà de sa fonction muséale, comme un acteur central de diffusion de la culture et du savoir. Ce musée témoigne, en effet, de la volonté de préserver et de valoriser notre patrimoine monétaire national, mais constitue également un haut lieu de partage du savoir à travers les différents événements scientifiques et culturels organisés au profit du grand public, des numismates, des doctorants, des chercheurs…

En conclusion, M. Nouri a exprimé sa gratitude envers les chercheurs et les partenaires, réaffirmant l’engagement de la BCT à être un pilier de la diffusion du savoir. Il a clos son propos en lui donnant la force d’un manifeste, répétant cette sentence qui résume l’ambition de l’événement : « L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation : c’est une écriture de la mémoire nationale ».

Cette rencontre de haut niveau réunit un aréopage d’experts – universitaires, numismates, archéologues et historiens – venus de Tunisie, de France, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Belgique et du Maroc. Leur présence consacre la place de la Tunisie et de son musée de la Monnaie comme un espace incontournable du dialogue académique et culturel en Méditerranée, où l’histoire continue de s’écrire, aussi, avec des images et des symboles.

https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/actualites.jsp?id=1213

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L’iconographie monétaire au cœur d’une rencontre internationale au musée de la Monnaie

06. November 2025 um 12:07

Le musée de la Monnaie accueille, du 3 au 6 novembre, une rencontre internationale consacrée à l’iconographie monétaire. Elle est organisée sous l’égide de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Rassemblant numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée, cet événement, qui coïncide avec le 67ème anniversaire de l’Institut d’émission, s’inscrit dans le cadre du programme scientifique « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Lors de la séance d’ouverture, le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, a salué « la coopération exemplaire » liant la Banque centrale au monde académique. Tout en soulignant une synergie féconde qui fait de la monnaie « un objet de recherche et de transmission », selon un communiqué de l’institution.

Il a également mis en avant le rôle du musée de la Monnaie, fondé en 2008, qui dépasse désormais sa mission muséale pour devenir un acteur clé de diffusion de la culture et du savoir. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. À travers les symboles qu’ils portent, ils racontent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il déclaré, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Réaffirmant l’engagement de la BCT à promouvoir le savoir, le gouverneur a rappelé que l’iconographie monétaire est bien plus qu’un art de représentation : « C’est une écriture de la mémoire nationale ».

Il a enfin souligné la cohérence de la politique iconographique adoptée depuis l’indépendance, qui fait de chaque émission monétaire un hommage réfléchi à l’identité tunisienne. Ainsi, à travers les choix de figures historiques, de symboles et de motifs patrimoniaux, la BCT célèbre la richesse du passé. Et ce, tout en reflétant les progrès du pays dans les domaines économique, social et scientifique.

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Neue Webseite des Münzmuseums der Zentralbank lädt zum Besuch ein

Von: Redaktion
17. Mai 2025 um 14:33

Anlässlich des Internationalen Museumstags, der am 18. Mai 2025 begangen wird, und im Rahmen des Abschlusses des Monats des Kulturerbes, der vom 18. April bis Mehr

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