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Heute — 06. November 2025Haupt-Feeds

Banque Centrale de Tunisie : le musée de la Monnaie, un carrefour culturel et académique en Méditerranée

Von: hechmi
06. November 2025 um 11:13

La Monnaie, ce livre d’histoire ouvert entre nos mains : la Tunisie réunit les experts internationaux pour décrypter l’écriture de la mémoire nationale.

« L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation :
c’est une écriture de la mémoire nationale », dixit Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie

Sous l’égide de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), le musée de la Monnaie a ouvert ses portes, le 3 novembre 2025, à une rencontre internationale d’une grande envergure qui coïncide avec la célébration du 67e anniversaire de l’Institut d’Emission. Jusqu’au 6 novembre, la capitale tunisienne devient un point de rencontre entre numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée pour mener le débat autour de l’iconographie monétaire dans le cadre du programme « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Dans son discours d’ouverture des travaux de cet atelier doctoral, M. Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la BCT a déclaré que la monnaie est un récit bien plus qu’un instrument. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. Ces pièces et billets expriment à travers les symboles qu’ils arborent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il affirmé, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Un Panthéon en filigrane : de Carthage à l’époque moderne

M. Nouri a déroulé le fil de cette mémoire frappée dans le métal et imprimée sur le papier. Il a rappelé la politique iconographique délibérée adoptée par la BCT depuis l’indépendance, transformant chaque émission monétaire en un hommage lucidement calculé à la construction et l’enracinement de l’identité tunisienne ; les choix iconographiques opérés traduisant une volonté affirmée de rendre hommage aux grandes figures de l’histoire de la Tunisie et de refléter la richesse de son patrimoine multimillénaire, tout en mettant en exergue les avancées réalisées dans divers domaines économique, social, scientifique…

Dans la continuité de sa pensée, les billets et pièces deviennent, alors, un panthéon portatif où dialoguent les époques : la reine Didon, fondatrice de Carthage, côtoie le génie militaire d’Hannibal ; le père de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun, rencontre le poète de la volonté, Abou El Kacem Chebbi, le père de la nation, Habib Bourguiba, et le syndicaliste martyr Farhat Hached ; chaque effigie constituant un chapitre d’une même épopée.

Monnaie, Art et Savoir : une alliance stratégique

Le Gouverneur a salué « la coopération exemplaire » unissant la Banque Centrale au monde universitaire, une synergie qui fait de la monnaie un objet de recherche et de transmission. Il a positionné le musée de la Monnaie, fondé en 2008, bien au-delà de sa fonction muséale, comme un acteur central de diffusion de la culture et du savoir. Ce musée témoigne, en effet, de la volonté de préserver et de valoriser notre patrimoine monétaire national, mais constitue également un haut lieu de partage du savoir à travers les différents événements scientifiques et culturels organisés au profit du grand public, des numismates, des doctorants, des chercheurs…

En conclusion, M. Nouri a exprimé sa gratitude envers les chercheurs et les partenaires, réaffirmant l’engagement de la BCT à être un pilier de la diffusion du savoir. Il a clos son propos en lui donnant la force d’un manifeste, répétant cette sentence qui résume l’ambition de l’événement : « L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation : c’est une écriture de la mémoire nationale ».

Cette rencontre de haut niveau réunit un aréopage d’experts – universitaires, numismates, archéologues et historiens – venus de Tunisie, de France, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Belgique et du Maroc. Leur présence consacre la place de la Tunisie et de son musée de la Monnaie comme un espace incontournable du dialogue académique et culturel en Méditerranée, où l’histoire continue de s’écrire, aussi, avec des images et des symboles.

https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/actualites.jsp?id=1213

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L’iconographie monétaire au cœur d’une rencontre internationale au musée de la Monnaie

06. November 2025 um 12:07

Le musée de la Monnaie accueille, du 3 au 6 novembre, une rencontre internationale consacrée à l’iconographie monétaire. Elle est organisée sous l’égide de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Rassemblant numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée, cet événement, qui coïncide avec le 67ème anniversaire de l’Institut d’émission, s’inscrit dans le cadre du programme scientifique « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Lors de la séance d’ouverture, le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, a salué « la coopération exemplaire » liant la Banque centrale au monde académique. Tout en soulignant une synergie féconde qui fait de la monnaie « un objet de recherche et de transmission », selon un communiqué de l’institution.

Il a également mis en avant le rôle du musée de la Monnaie, fondé en 2008, qui dépasse désormais sa mission muséale pour devenir un acteur clé de diffusion de la culture et du savoir. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. À travers les symboles qu’ils portent, ils racontent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il déclaré, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Réaffirmant l’engagement de la BCT à promouvoir le savoir, le gouverneur a rappelé que l’iconographie monétaire est bien plus qu’un art de représentation : « C’est une écriture de la mémoire nationale ».

Il a enfin souligné la cohérence de la politique iconographique adoptée depuis l’indépendance, qui fait de chaque émission monétaire un hommage réfléchi à l’identité tunisienne. Ainsi, à travers les choix de figures historiques, de symboles et de motifs patrimoniaux, la BCT célèbre la richesse du passé. Et ce, tout en reflétant les progrès du pays dans les domaines économique, social et scientifique.

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e‑Dirham : le Maroc trace une ligne monétaire souveraine dans un monde fragmenté

26. Juli 2025 um 13:24

À contre-courant de l’Afrique francophone, le Royaume expérimente sa propre monnaie numérique. Une avancée technologique aux implications politiques majeures — entre émancipation, autorité et potentiel glissement vers une société programmable.

Un pionnier africain face aux géants du Sud globa

Alors que les regards africains restent rivés sur les crises économiques, les monnaies arrimées au franc CFA ou aux pressions inflationnistes, le Maroc avance, sans bruit, dans une direction que peu anticipent vraiment. Le 21 juillet 2025, lors d’une intervention très attendue, le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, annonce l’expérimentation d’un e-dirham — une monnaie numérique de banque centrale (CBDC), émise et garantie par l’État.

Ce n’est pas une cryptomonnaie. Ce n’est pas une application. Ce n’est pas un gadget.
C’est une mutation profonde de la souveraineté monétaire, ancrée dans une technologie maîtrisée, une architecture programmable, et une intention stratégique claire.

Le Maroc devient ainsi le premier pays d’Afrique du Nord à s’engager aussi concrètement dans cette voie, alors que la Chine, l’Inde ou encore le Nigeria ont déjà entamé leurs propres transitions. Plus encore : Bank Al-Maghrib confirme avoir lancé un test de transfert transfrontalier direct avec l’Égypte, sans passer ni par le dollar ni par le système SWIFT. Un acte de rupture monétaire à peine dissimulé, au moment où les BRICS eux-mêmes cherchent à contourner l’hégémonie financière occidentale.

Ni l’Algérie, ni la Tunisie, ni même les pays d’Afrique subsaharienne francophone n’ont atteint un tel stade d’expérimentation. Le Maroc se positionne, de facto, comme un laboratoire continental de la souveraineté numérique.

Le retour du politique dans l’architecture monétaire

À première vue, le e-dirham ressemble à une évolution technologique : un dirham digital, circulant entre deux téléphones, appuyé sur une blockchain privée. En réalité, c’est une réinvention de la monnaie comme instrument d’action publique.

Selon les informations officielles, cette monnaie numérique :

  • est émise directement par Bank Al-Maghrib,
  • conserve une parité stricte avec le dirham physique,
  • circule sans intermédiaire bancaire,
  • est programmable : sa durée de validité, sa destination géographique, ou son usage peuvent être définis à l’avance.

Cela signifie que les aides sociales peuvent être versées sous forme numérique, avec une date d’expiration ou une restriction d’usage. Une subvention logement, par exemple, ne pourra pas être détournée pour acheter un smartphone ou être transférée à un tiers. Une aide alimentaire ne pourra être utilisée que dans une zone donnée, auprès de commerçants certifiés.

Derrière cette logique : la volonté de moderniser la redistribution, de cibler les politiques publiques, et de lutter contre les abus, tout en désintermédiant les banques privées du circuit de l’aide sociale.
Un objectif en apparence pragmatique, mais dont la portée est éminemment politique.

L’efficacité contre la liberté ? Vers une société programmable

Ce que le Maroc inaugure avec le e-dirham, c’est aussi une ère nouvelle : celle de l’argent conditionnel.
Une aide sociale qui expire. Une allocation scolaire qui ne fonctionne que dans certains commerces. Une subvention carburant géolocalisée.
Derrière les promesses d’efficacité, surgit une question cruciale : souhaitons-nous d’un argent qui obéit ?

Dans un système basé sur une blockchain privée, l’État peut, en théorie, suivre chaque transaction, activer ou désactiver une allocation, restreindre un usage.
La traçabilité devient un outil de contrôle. La monnaie devient un code.
C’est une puissance nouvelle, qui ne dit pas encore son nom, mais dont les implications doivent être pensées maintenant.

Si la technologie peut permettre des avancées significatives — lutte contre la fraude, inclusion financière, réduction du cash — elle peut aussi devenir le socle technique d’un contrôle social fin, algorithmique, et silencieux.

À long terme, si ces logiques se généralisent, le rapport entre État et citoyen peut basculer : l’argent cesse d’être un bien neutre et devient un outil actif de conditionnement.

Le test marocain, une brique stratégique

Il serait naïf de croire que le e-dirham n’est qu’un projet parmi d’autres. En réalité, il s’inscrit dans une vision plus large : celle d’un Maroc qui cherche à devenir un pôle autonome, numérique, africain, avec ses propres règles, ses infrastructures souveraines, ses flux internes et sa capacité à se soustraire, partiellement, aux chaînes monétaires globales.

C’est une réponse monétaire à la fragmentation du monde.
C’est aussi une reprise en main du levier monétaire par le politique.
Et c’est, surtout, un pari risqué mais assumé sur la programmable power.

Ce pouvoir-là — celui de moduler la monnaie elle-même, en fonction d’objectifs stratégiques — pourrait devenir l’un des principaux marqueurs de puissance des États au XXIe siècle. Il n’est donc pas anodin que ce soit un pays africain qui s’en empare en premier dans sa région.

Reste à voir si ce pouvoir sera encadré, transparent, et démocratiquement débattu.

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Neue Webseite des Münzmuseums der Zentralbank lädt zum Besuch ein

Von: Redaktion
17. Mai 2025 um 14:33

Anlässlich des Internationalen Museumstags, der am 18. Mai 2025 begangen wird, und im Rahmen des Abschlusses des Monats des Kulturerbes, der vom 18. April bis Mehr

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