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Fin de la démocratie | Vers une gouvernance algorithmique ?

12. Oktober 2025 um 12:43

Depuis deux mille cinq cents ans, le mot démocratie incarne l’idéal politique par excellence. Héritée d’Athènes, elle fut pensée comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple — une définition que Lincoln a reprise à son compte en 1863. Mais à l’ère du numérique, les jeunes génies de la Silicon Valley, baignés dans la culture des data et des algorithmes prédictifs, remettent en cause cette conception. À leurs yeux, la démocratie représentative est lente, irrationnelle et inefficace face à des crises globales (écologiques, économiques, sanitaires) qui exigent des réponses rapides et fondées sur des données massives.

Zouhaïr Ben Amor *

L’idée d’une gouvernance algorithmique, bien que futuriste, est déjà présente dans les travaux de chercheurs tels que Shoshana Zuboff (The Age of Surveillance Capitalism, 2019) et Yuval Noah Harari (Homo Deus, 2015), qui envisagent un monde où la donnée devient un nouvel instrument de pouvoir. Cette «technocratie numérique» n’est plus une fiction, mais un horizon politique envisagé dans les laboratoires californiens, entre une réunion chez OpenAI et un colloque chez Palantir.

I. Le procès de la démocratie

Pour les jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, la démocratie est malade. Les taux d’abstention records, la polarisation idéologique, la lenteur législative et la désinformation sur les réseaux sociaux en sont les symptômes les plus visibles. Le politologue Pierre Rosanvallon (La légitimité démocratique, 2008) avait déjà diagnostiqué cette crise de confiance, montrant comment la démocratie représentative s’érode sous le poids de la défiance et du populisme.

Ces nouveaux techno-réformateurs considèrent que la «voix du peuple» exprimée par le vote est obsolète face à la puissance des algorithmes capables de capter nos comportements en continu. Le philosophe Bernard Manin (Principes du gouvernement représentatif, 1995) rappelait pourtant que l’élection repose sur une confiance symbolique, non sur la pure rationalité. Or les Jeunots Génies veulent substituer à cette confiance une mesure permanente des désirs collectifs, comme s’il suffisait d’observer pour comprendre.

Leur critique n’est pas sans fondement : les scandales de corruption et la manipulation électorale (Cambridge Analytica, 2018) ont montré les limites d’un système vulnérable à la désinformation. Mais en voulant remplacer la délibération par la modélisation, ces ingénieurs risquent de réduire la politique à un problème d’optimisation mathématique, oubliant que, selon Hannah Arendt (La Condition de l’homme moderne, 1958), la politique est avant tout un espace d’action et de parole, non de calcul.

II. Une gouvernance par l’algorithme

Le projet des Jeunots Génies est clair : créer une gouvernance où l’intelligence artificielle (IA) remplace la représentation. Chaque citoyen serait un flux de données – ses achats, ses déplacements, ses interactions – analysé pour produire une image fidèle de la volonté collective. L’IA deviendrait un arbitre omniscient, garantissant la justice et l’efficacité.

Cette vision s’inscrit dans la logique du dataïsme décrite par Harari (Homo Deus, chap. 11) : la croyance selon laquelle les données représentent mieux la réalité que les récits humains. En s’appuyant sur des technologies comme la blockchain et l’apprentissage profond (deep learning), l’IA pourrait proposer des politiques fiscales, écologiques ou sanitaires « optimales », basées sur des indicateurs en temps réel.

Mais cette idée rejoint la cybernétique politique imaginée par Norbert Wiener dès 1948, où le contrôle des flux d’information remplace le débat humain. Evgeny Morozov (To Save Everything, Click Here, 2013) met pourtant en garde contre cette illusion du solutionnisme technologique : croire que la technologie peut résoudre les problèmes politiques en les dépolitisant.

Le danger est que cette IA devienne non plus un outil, mais un souverain algorithmique. Qui programmera ses valeurs ? Qui contrôlera ses priorités ? Comme l’a souligné Nick Bostrom (Superintelligence, 2014), une IA dotée d’un pouvoir de décision pourrait rapidement échapper au contrôle humain, transformant la gouvernance en une forme inédite de despotisme numérique.

III. Utopie ou dystopie ?

Le rêve d’une rationalité parfaite se heurte à la question du libre arbitre. Si la machine devine nos désirs avant nous, que devient la liberté ? L’éthique de l’IA, développée notamment par Luciano Floridi (The Ethics of Information, 2013), rappelle que toute donnée est une interprétation : elle n’est ni neutre ni objective. L’IA reproduit les biais de ses concepteurs (bias-in, bias-out).

L’élimination du débat public, de la contradiction et du conflit risquerait d’abolir ce qui fonde la démocratie : la pluralité. Jacques Rancière (La Mésentente, 1995) montre que la démocratie est précisément l’espace du désaccord, où la parole du peuple surgit contre l’ordre établi. La remplacer par un consensus algorithmique reviendrait à instaurer une police des comportements.

De plus, la gouvernance algorithmique pourrait accentuer les inégalités de pouvoir. Comme l’a démontré Cathy O’Neil (Weapons of Math Destruction, 2016), les algorithmes prétendument neutres renforcent souvent les discriminations qu’ils sont censés éliminer. L’utopie d’une justice automatisée vire ainsi à la dystopie technocratique.

IV. Vers un modèle hybride ?

Face à ces dérives potentielles, certains chercheurs envisagent une voie médiane : une démocratie augmentée par l’IA, mais non remplacée par elle. Ce modèle rejoint les réflexions d’Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, 2013), selon lesquels l’IA peut contribuer à la décision publique, à condition que la transparence et la responsabilité soient assurées.

L’IA deviendrait alors un auxiliaire : elle simule les scénarios, aide à anticiper les crises, éclaire les citoyens. Les élus deviendraient des médiateurs entre le savoir algorithmique et la volonté populaire. Ce modèle rappelle le concept d’«intelligence collective» cher à Pierre Lévy (L’intelligence collective, 1994), où la technologie amplifie la réflexion humaine sans la remplacer.

Mais un tel projet exige une révolution éducative et éthique. Comme le souligne Timnit Gebru (2020), cofondatrice de Black in AI, sans diversité culturelle et contrôle citoyen, aucune IA ne peut prétendre servir l’humanité. L’éducation au raisonnement critique et à la donnée deviendra alors un pilier de la citoyenneté numérique.

Conclusion

Les Jeunots Génies ont raison sur un point : la démocratie athénienne, dans sa forme actuelle, ne suffit plus à gérer la complexité du monde. Cependant, vouloir substituer la machine à l’homme revient à oublier que la démocratie n’est pas une méthode de calcul, mais un projet moral. Claude Lefort (L’invention démocratique, 1981) rappelait que la démocratie repose sur un vide symbolique : nul ne détient le pouvoir en propre, il se négocie en permanence. Or, l’algorithme, en prétendant incarner la vérité, referme cet espace du vide et du débat.

Ainsi, entre l’idéalisme athénien et le pragmatisme algorithmique, la voie à inventer est celle d’une démocratie éclairée par la technologie, mais guidée par des valeurs humaines : liberté, pluralité, responsabilité. La question n’est pas de savoir si l’IA remplacera la démocratie, mais comment elle peut l’aider à se réinventer sans la trahir.

Bibliographie sélective :

  • Arendt, H. La Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1958.
  • Bostrom, N. Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies, Oxford University Press, 2014.
  • Floridi, L. The Ethics of Information, Oxford University Press, 2013.
  • Harari, Y. N. Homo Deus, Albin Michel, 2017.
  • Lefort, C. L’invention démocratique, Fayard, 1981.
  • Manin, B. Principes du gouvernement représentatif, Flammarion, 1995.
  • Morozov, E. To Save Everything, Click Here, PublicAffairs, 2013.
  • O’Neil, C. Weapons of Math Destruction, Crown, 2016.
  • Rancière, J. La Mésentente, Galilée, 1995.
  • Rosanvallon, P. La légitimité démocratique, Seuil, 2008.
  • Rouvroy, A. & Berns, T. Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, Presses Universitaires de Namur, 2013.
  • Wiener, N. Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine, MIT Press, 1948.
  • Zuboff, S. The Age of Surveillance Capitalism, Profile Books, 2019.

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Cybercriminalité et IA : le gouvernement tunisien met en garde contre les risques pour les enfants

08. Oktober 2025 um 16:42

Le ministre des technologies de la communication Sofiene Hemissi a mis en garde, mercredi, contre les dangers des menaces cybernétiques contre les mineurs en raison de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA).

“En navigant sur Internet, les mineurs sont exposés aux risques de diffusion de contenus erronés sur l’histoire, la religion et la civilisation, mise à part les problématiques classiques liées à l’accès aux sites contraires aux bonnes mœurs”, a souligné le ministre, au cours d’une conférence nationale ayant pour thème ” la Cybercriminalité à l’heure de l’intelligence artificielle et du développement des technologies modernes”, organisée par le ministère de l’intérieur, en collaboration avec les ministères de la défense nationale et des technologies de la communication.

Il a indiqué que les élèves utilisent le chat GPT pour obtenir des informations ou des explications détaillées sur un sujet précis, alors que cet outil pourrait fournir des informations incorrectes sur l’histoire et la religion.

“Ces données pourraient avoir des répercussions négatives sur l’éducation et l’apprentissage des enfants”, a-t-il dit.

Le ministre des technologies de la communication a appelé tous les ministères à unir leurs efforts en vue de protéger les enfants en bas âge contre ces risques.

“Les récentes statistiques ont dévoilé que les enfants âgés entre 12 et 16 ans passent 8 heures par jour sur internet” a-t-il ajouté, estimant que ce chiffre est alarmant.

De son coté, l’expert international en sécurité cybernétique Mohamed Hamdi a fait savoir que la recrudescence de la Cybercriminalité en Tunisie, en particulier à l’encontre des personnes les plus vulnérables en l’occurrence les mineurs, est la conséquence de l’absence de sensibilisation sur ce phénomène, appelant à la nécessité d’organiser des campagnes de sensibilisation sur l’usage abusif d’internet et la prévention de la cybercriminalité.

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Eagleprojects ouvre une nouvelle succursale en Tunisie

04. Oktober 2025 um 10:03

Après 25 ans de présence en Tunisie, le groupe italien Eagleprojects spécialisée dans les solutions innovantes et les projets high-tech, poursuit son expansion internationale et présente Robotdog.  Eagleprojects a ouvert, en février, une nouvelle succursale en Tunisie, une étape décisive dans sa stratégie de croissance et d’internationalisation.

Quelques mois seulement après son ouverture, le bureau tunisien compte déjà 25 ingénieurs hautement qualifiés, engagés dans le développement de solutions technologiques avancées et la gestion de projets à fort impact stratégique.

La succursale accueille plusieurs départements spécialisés : intelligence artificielle, robotique, modélisation des données du bâtiment (BIM), photovoltaïque, cybersécurité et développement mobile, a annoncé l’entreprise dans un communiqué de presse marquant le 25e anniversaire de sa présence dans notre pays.

«Le choix de la Tunisie n’est pas un hasard. Le pays s’impose comme un véritable pôle des nouvelles technologies, grâce à un vivier de talents jeunes et dynamiques, dotés de compétences de classe mondiale», souligne le communiqué d’Eagleprojects qui croit fermement en ce potentiel et entend accroître progressivement ses investissements, faisant de sa filiale tunisienne un pôle de développement et d’innovation.

Pour célébrer son 25e anniversaire en Tunisie, Eagleprojects a présenté au public le Robotdog, un robot quadrupède de nouvelle génération capable de se déplacer avec agilité dans divers contextes et d’assurer de nombreuses fonctions, de la surveillance à la surveillance environnementale, en passant par le soutien aux activités industrielles complexes.

«L’ouverture d’Eagleprojects Tunisie représente une étape fondamentale pour nous», a déclaré la direction de l’entreprise. Et d’ajouter : «Il ne s’agit pas seulement d’un investissement dans la région, mais d’un projet tourné vers l’avenir, visant à allier innovation, emploi et développement durable.»

Avec cette nouvelle entité et des technologies de pointe comme le Robotdog, Eagleprojects confirme sa position d’acteur incontournable dans le paysage international des technologies et de l’ingénierie.

Par ailleurs, Eagleprojects réaffirme sa confiance en la Tunisie, carrefour stratégique entre l’Europe et l’Afrique du Nord, appelé à se développer comme pôle de nouvelles technologies.

 I.B. (avec Ansa).

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La valeur d’OpenAI grimpe à 500 milliards de dollars

03. Oktober 2025 um 15:04

OpenAI a conclu un accord pour aider ses employés à vendre leurs actions à une valorisation de 500 milliards de dollars. Ce qui permettrait au propriétaire de ChatGPT de surpasser SpaceX d’Elon Musk en tant que plus grande startup au monde.

Selon une source proche du dossier citée par Bloomberg, des employés et anciens employés d’OpenAI ont vendu pour environ 6,6 milliards de dollars d’actions à des investisseurs tels que Thrive Capital, SoftBank Group Corp., Dragoneer Investment Group, MGX (Abou Dhabi) et T. Rowe Price. La valorisation de l’entreprise américaine a ainsi été portée bien au-dessus des 300 milliards de dollars précédemment estimés lors d’une levée de fonds menée par SoftBank en début d’année.

Cette ascension fulgurante témoigne de l’engouement des investisseurs pour les leaders d’une technologie susceptible de transformer les industries et les économies mondiales. OpenAI, dirigé par Sam Altman, fait partie des nombreuses entreprises, dont Nvidia Corp., qui mènent actuellement un effort mondial pour construire des centres de données et déployer des services d’intelligence artificielle, un projet qui devrait coûter des milliers de milliards de dollars.

Cet accord place OpenAI au-dessus de la valorisation de SpaceX, estimée à 400 milliards de dollars. Cette étape importante intervient à un moment crucial pour l’entreprise, qui est en pourparlers avec Microsoft Corp. afin de se transformer en une société à but lucratif plus traditionnelle.

Une vente secondaire pourrait aider OpenAI à inciter le personnel à rester dans l’entreprise et à rejeter ces offres de rémunération généreuses.

À long terme, OpenAI est confrontée à une pression concurrentielle croissante de la part d’autres entreprises comme Google et Anthropic, qui lèvent également des capitaux à un rythme soutenu. En réponse, l’entreprise a lancé récemment une série de nouveaux produits technologiques.

Parmi ces innovations figurent deux modèles d’intelligence artificielle ouverts et librement disponibles, capables d’imiter le raisonnement humain, quelques mois après que le chinois DeepSeek a attiré l’attention du monde entier avec son propre logiciel open source. OpenAI a publié son modèle GPT-5 le plus puissant en août, visant à consolider son avance dans un secteur de plus en plus concurrentiel.

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Peut-on vraiment apprendre l’anglais en ligne avec l’intelligence artificielle ?

29. September 2025 um 12:19

Reprendre l’anglais à l’âge adulte n’est pas simple. On se promet de s’y remettre «quand on aura plus de temps», mais le travail prend le dessus, la motivation fluctue, et l’idée de prendre des cours du soir paraît vite intenable. Pourtant, l’anglais est partout : dans les mails, les réunions, les logiciels, les voyages, etc. Pour répondre à ce besoin, de nouveaux outils d’apprentissage basés sur l’intelligence artificielle proposent une approche plus flexible. Apprendre l’anglais avec l’IA s’adapte enfin au rythme de la vie adulte.

Dans beaucoup de secteurs, un niveau correct d’anglais ne suffit plus. Pouvoir mener une réunion, écrire un rapport ou négocier un contrat exige un niveau solide, souvent équivalent au B2 ou C1 du CECRL. Or, la majorité des adultes stagne au B1 : on comprend, on se débrouille, mais dès qu’il faut être précis, l’aisance disparaît.

Le problème n’est pas la motivation. C’est le temps, l’organisation, et le fait que les cours particuliers classiques semblent mal adaptées à la vie adulte. Feuilleter un manuel ou suivre un cours figé en ligne ne correspond pas au rythme réel d’une journée. Apprendre l’anglais avec l’IA permet de corriger une partie de ces blocages.

Apprendre l’anglais avec l’IA : ce qui change vraiment

Concrètement, l’IA n’invente pas une nouvelle grammaire mais rend l’apprentissage plus vivant. Trois apports sont particulièrement utiles :

  • Un retour immédiat sur les erreurs. On prononce mal ? L’outil le signale et propose de recommencer. On se trompe dans une conjugaison ? La correction arrive sans attendre.
  • Une formation anglais plus moderne, avec des parcours sur mesure. Les exercices ne sont jamais figés : ils évoluent selon les progrès et les difficultés.
  • La mémorisation renforcée. Grâce à la répétition espacée, les mots reviennent au bon moment, avant d’être oubliés.

Ce n’est pas spectaculaire en apparence, mais la différence se voit après quelques semaines. Là où un manuel ne s’adapte pas, l’IA ajuste en permanence.

Les applications, utiles mais limitées

Duolingo, Babbel ou encore Busuu ont ouvert la voie. Ils sont accessibles, ludiques et efficaces pour entretenir un minimum de pratique. Mais ils s’appuient sur une motivation personnelle constante. Beaucoup commencent avec enthousiasme, puis décrochent.

Autre limite : ces applications s’adressent à un large public. Elles manquent parfois de précision pour des objectifs concrets comme préparer une soutenance, passer un entretien ou gérer une réunion technique. Bref, elles conviennent pour reprendre, pas toujours pour aller plus loin.

L’intérêt d’un modèle hybride

Là où les choses deviennent intéressantes, c’est quand on combine l’IA et un accompagnement humain. L’IA s’occupe de l’entraînement quotidien, de la correction immédiate et du vocabulaire. Le professeur, lui, apporte ce que la machine ne peut détecter : les nuances culturelles, les tournures idiomatiques propres, la mise en confiance.

Un adulte qui suit cette approche bénéficie donc des deux mondes :

  • La rigueur d’un outil qui ne laisse rien passer ; 
  • Et la flexibilité d’un échange avec un formateur capable de s’adapter à son contexte professionnel.

C’est ce duo qui fait vraiment progresser. L’IA seule peut lasser. Le professeur seul peut manquer de régularité. Ensemble, ils accélèrent le processus.

Ce que ça change pour un adulte

Le grand avantage, c’est la souplesse. Dix minutes le matin, quinze le soir, une demi-heure le week-end : on cale ses sessions quand on peut. L’IA enregistre les progrès et propose la suite adaptée.

Petit à petit, l’anglais cesse d’être une montagne. On constate :

  • Une progression visible grâce au suivi des résultats ;
  • Une meilleure aisance à l’oral, grâce aux simulations de conversations,
  • Une mémorisation plus solide, sans avoir l’impression de «bachoter»,
  • Plus de confiance au moment de parler.

Avec le CPF qui prend en charge certaines formations, comme celle proposée ici par Clic Campus : https://clic-campus.fr/, cet apprentissage devient en plus financièrement accessible. Ce détail, pour un adulte, change beaucoup.

Une tendance de fond

Il ne s’agit pas d’une mode. Les chercheurs en didactique des langues observent depuis plusieurs années que l’IA améliore l’efficacité des apprentissages, surtout lorsqu’elle complète un suivi humain. Elle libère du temps pour ce qui ne peut pas être automatisé : les échanges, la compréhension des nuances, la pratique en contexte.

Apprendre l’anglais avec l’IA, c’est simplement faire le choix d’utiliser un outil intelligent pour progresser plus vite, sans pour autant sacrifier l’accompagnement et le côté humain. Et pour un adulte qui n’a pas une minute à perdre, cette combinaison est une vraie solution.

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