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Gaza ou l’éternel retour des Palestiniens

11. Oktober 2025 um 09:44

La défense civile de Gaza a affirmé vendredi 10 octobre 2025 que près de 200 000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Fabuleux peuple palestinien, magnifique Gaza, qui plie mais ne rompt pas. Détruite, rasée, assassinée mais restée debout, digne et fière pour avoir tenu en échec l’ignoble machine de guerre du raciste et corrompu Benjamin Netanyahu, maître d’œuvre du génocide des Palestiniens.

Abdelaziz Dahmani

Heureux jour, le vendredi 10 octobre 2025, cessez-le-feu ou paix «provisoire» (car rien n’est durable ou définitif avec l’Etat d’Israël), le peuple palestinien, et notamment celui de Gaza, respire de bonheur, après 730 jours au cours desquels il a connu toutes les horribles facettes de l’enfer sur terre…

Admirables Palestiniens, exceptionnels, réduits à toutes les misères, exposés à tout instant à la faim, à la soif et à la mort, ils sont restés debout, réduits à la mendicité, sans toit, ni travail, ni de quoi manger, ni médecin pour se soigner, ni école pour les enfants…, mais debout et fiers. Même si les seuls chemins permis aux survivants sont ceux des cimetières collectifs, avec juste des numéros plantés dans le sable, pour désigner leurs morts.

Israël, devenu, encore plus raciste, plus sanguinaire, voulait réduire Gaza à rien, à la disparition même de l’Histoire, de son passé, de sa culture et de son identité. Cette ville millénaire, Israël voulait la réduire en poussière. Ce dessein, qui a germé dans la tête pourrie de Itamar Ben G’vir et autres monstres sionistes, n’a pu être réalisé… Car le peuple palestinien reste grand et admirable de courage, de dignité, d’honneur.

Ce peuple de Palestine et, surtout, de Gaza, réduit à presque à rien, n’a pas mis en échec seulement Israël. Il a mis en échec aussi les soutiens occidentaux de cet Etat factice et belliqueux qui sème la haine et la mort au Moyen-Orient depuis 1948. Ces soi-disant puissances occidentales qui croient avoir droit de vie et de mort sur le reste de l’humanité. Et à leur tête un Donald Trump plus déconcertant que jamais, qui, après avoir armé Israël et attisé la violence dans la bande de Gaza, se veut, aujourd’hui, maître de cérémonie d’une improbable paix. 

La déportation des Palestiniens est une «ligne rouge»

En réalité, c’est Trump que le peuple de Gaza a mis en échec. Rappelez-vous, les débiles déclarations du président américain, lors de son intronisation à la tête des États Unis, en janvier de cette année, lorsqu’il a formé le vœu de déporter les deux millions de Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie, de vider Gaza de sa population et d’y construire une Riviera sur la côte orientale de la Méditerranée, une sorte de club de riches, son jardin privé, son parcours de golf… Mais les Gazaouis lui ont résisté et n’ont pas abandonné leur terre, et là, il faudrait aussi rendre hommage à l’Egypte, qui a fait de la déportation des Palestiniens une «ligne rouge»

On ne le dira jamais assez, mais dans cette affaire de Gaza, c’est le fasciste Netanyahu qui a subi son plus grand échec politique en n’atteignant aucun de ses objectifs, malgré l’ampleur inégalée des massacres et des destructions infligés aux Palestiniens et à son propre peuple.

Souvenez-vous, après le drame du 7 octobre 2023, Netanyahu s’est donné pour mission de briser le Hamas en peu de temps et libérer aussi rapidement les otages israéliens. Que s’est passé ? Deux ans après, le Hamas est certes fortement secoué, affaibli, muselé, mais il n’a pas été battu et n’a pas rendu les armes. Et la résistance palestinienne, avec ou sans le Hamas, restera toujours debout.  

La leçon d’abnégation et de résilience du peuple palestinien

Avec les inhumaines destructions qu’il a provoquées, Israël s’est vengé d’une façon ignoble sur les Palestiniens, simples citoyens, assassinant plus de 20 000 bébés et enfants. Et par un retour de manivelle, il a rendu la cause de la libération de la Palestine visible dans le monde entier. Et a fait d’Israël un pays hors-la-loi, banni, haï et stigmatisé lors des innombrables et immenses manifestations propalestiniennes dans le monde entier et, surtout, dans les pays occidentaux, principaux alliés de l’Etat hébreu, où le drapeau palestinien n’a jamais été aussi visible dans les rues.

Certes, Gaza est détruite par la force brutale et la haine destructrice d’un Etat voyou, aujourd’hui mis au ban de l’humanité. Mais Gaza est toujours debout et son peuple, admirable de courage, donne une leçon d’abnégation et de résilience au reste du monde, y compris à nos régimes arabes, riches et moins riches, soumis à leurs maîtres occidentaux, repliés sur leurs médiocres problèmes internes et empêchant leurs peuples de respirer…

Un dernier mot : avant le 7 octobre 2023, la cause palestinienne était presque morte et enterrée… La voilà aujourd’hui plus vivante que jamais, malgré les malheurs et les destructions… Et c’est l’ignoble Netanyahu, aveuglément soutenu par les extrémistes juifs, qui met aujourd’hui l’existence d’Israël en danger, en tout cas dans la conscience des hommes justes !

* Journaliste.

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La Grande-Bretagne veut rétablir son influence au Moyen-Orient

07. Oktober 2025 um 07:56

Blaise Metreweli, 48 ans, est devenue la première femme à diriger l’agence de renseignement extérieur britannique (MI6) et la plus jeune personne à occuper ce poste. Contrairement à son prédécesseur Sir Richard Moore, diplomate de carrière réputé pour entretenir des liens étroits avec la Turquie, Metreweli est un pur produit du MI6 où elle a fait toute sa carrière. Familière du Moyen-Orient depuis sa prime enfance, y ayant bâti sa solide expérience sur le terrain et avec tous les bouleversements et toutes les mutations que vit la région, elle entend en faire une priorité et renouer avec le dynamisme britannique d’antan. 

Imed Bahri

Dans une enquête du journal britannique The Times, Larissa Brown affirme que Blaise Metreweli, la nouvelle directrice du service de renseignement extérieur britannique, souhaite restaurer l’influence britannique au Moyen-Orient après la guerre israélienne à Gaza.

Metreweli a passé une grande partie de sa carrière au Moyen-Orient, parle couramment l’arabe et a passé une partie de son enfance en Arabie saoudite. On pense que Metreweli, qui a rejoint le MI6 en 1999, convoitait ce poste depuis des années et n’a pas hésité à le faire savoir à ses collègues.

Le journal britannique affirme que Metreweli dirige cette importante agence de renseignement dans un contexte d’événements qui placent le Moyen-Orient à la croisée des chemins : situation incertaine entre fin et poursuite de la guerre de Gaza, de nouvelles opportunités avec l’arrivée d’un nouveau leadership en Syrie et l’affaiblissement du Hezbollah au Liban.

Les agences de renseignement craignent que les actions d’Israël à Gaza et les souffrances des Palestiniens innocents, régulièrement présentées à la télévision, n’alimentent l’extrémisme mondial. Pourtant, selon un ancien collègue de Metreweli, la Grande-Bretagne est devenue «marginalisée» dans le conflit de Gaza. Les Américains sont les seuls à avoir une influence sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, déterminé à détruire le Hamas après les événements du 7 octobre 2023.

Le Times rapporte que certains diplomates britanniques ont limité leurs efforts à l’acheminement de l’aide à Gaza, estimant que toute tentative de convaincre Netanyahu de changer de cap est vaine.

Des canaux de communication secrets

Il reste à voir si la reconnaissance de l’État de Palestine par le gouvernement travailliste, ainsi que par le Canada et l’Australie, fera une différence. Un ancien officier ayant travaillé avec la nouvelle directrice et souhaitant garder l’anonymat a déclaré qu’un éventuel cessez-le-feu, tel que proposé par le président Trump, pourrait ouvrir de nouvelles perspectives à la Grande-Bretagne.

«Pour ceux qui la connaissent, sa véritable carrière s’est déroulée au Moyen-Orient, et je pense qu’elle se concentrera davantage sur ce sujet. J’imagine qu’il existe une forte volonté de voir si la Grande-Bretagne peut faire la différence. Nous sommes marginalisés dans le conflit entre Israël et Gaza», a-t-il déclaré. 

Il est raisonnable de penser que la Grande-Bretagne, qui entretient des liens étroits avec le Qatar, pourrait jouer un rôle si des progrès sérieux sont réalisés vers un cessez-le-feu, a-t-il ajouté. Et d’enchaîner qu’il existait de nombreux canaux de communication secrets et que la principale chose que la Grande-Bretagne puisse faire est de recueillir des informations sur le sérieux du Hamas quant à un cessez-le-feu. 

«Je pense que c’est un objectif majeur pour le moment», a déclaré l’ancien officier, en affirmant qu’Israël avait redéfini les règles sous le mandat de Richard Moore à la tête du MI6.

«Nous sommes dans une nouvelle orbite mondiale, et pendant des années, on a eu l’impression qu’Israël était encerclé par ces États hostiles ou d’autres milices armées, et qu’il devait agir avec prudence, car il risquait une menace existentielle s’ils arrivaient tous simultanément. Depuis le 7 octobre, Israël a prouvé sa force et, plus important encore, sa capacité à prendre des mesures unilatérales contre quiconque, y compris les négociateurs du Hamas au Qatar», a encore déclaré l’ancien officier. 

Les règles que les Israéliens suivent ont complètement changé. Il est devenu difficile pour des pays comme la Grande-Bretagne de maintenir leur importance sans être un acteur majeur dans la région.

La transition entre Moore et Metreweli était en préparation depuis des années. «Elle est très ambitieuse. Elle convoitait ce poste depuis longtemps. Elle l’a visé et l’a atteint», affirme l’un de ses collègues. 

La Grande-Bretagne espionne pour le compte d’Israël

Les relations entre Israël et la Grande-Bretagne se sont fortement détériorées ces derniers mois. Cependant, la Grande-Bretagne continue de fournir à Israël des renseignements recueillis sur les détenus israéliens à Gaza grâce à des avions de surveillance pilotés par des sous-traitants américains.

Tout renseignement israélien sur l’état du programme nucléaire iranien sera probablement très recherché, l’Occident cherchant à déterminer la menace que représente Téhéran après les attaques contre ses installations nucléaires.

Également, Metreweli pourrait souhaiter que ses officiers et agents à l’étranger surveillent de près tout extrémiste susceptible de représenter une menace pour la Grande-Bretagne. La menace posée par Al-Qaïda et l’État islamique n’a pas disparu.

Dans son discours d’adieu à Istanbul le mois dernier, Moore a averti que les deux organisations terroristes cherchent à se regrouper, exploitant les conflits et les espaces non gouvernés pour se rétablir, tout en utilisant la technologie pour diffuser leurs idéologies violentes en ligne. 

Metreweli, qui a accompagné Moore durant ses dernières semaines, était à ses côtés lors de son discours, prononcé en partie en turc.

Contrer toute menace émanant du Kremlin

La nouvelle cheffe du renseignement est parfaitement armée pour gérer le dossier russe, un enjeu clé pour Moore durant son mandat, et elle placera la Russie au cœur de ses priorités lors de sa prise de fonctions à Vauxhall cette semaine. Le gouvernement britannique s’appuiera également sur des agences comme le MI6 pour contrer toute menace émanant du Kremlin, dans un contexte d’inquiétudes croissantes quant à l’escalade des attaques hybrides russes contre l’Europe.

La baronne Manningham-Buller, ancienne directrice du MI5 (renseignement intérieur britannique), a averti lundi que la Grande-Bretagne pourrait déjà être en guerre avec la Russie en raison de l’ampleur et de l’intensité des cyberattaques, des sabotages et autres activités hostiles orchestrées par Moscou en Grande-Bretagne.

Metreweli dirigera l’agence pendant une période de transformation, cherchant à attirer de nouveaux espions en ligne, notamment russes, via son portail dédié au dark web. Elle suivra également son prédécesseur en rendant l’agence plus ouverte et transparente, en exploitant ses plateformes de médias sociaux sur X et Instagram.

Les agences de renseignement britanniques, dont le MI6, avaient prédit la guerre en Ukraine bien avant que les chars russes ne franchissent la frontière et les espions de Moore avaient prédit l’importance de Hay’at Tahrir al-Sham un an ou deux avant le renversement de Bachar al-Assad en Syrie.

Dan Lomas, professeur associé de relations internationales à l’Université de Nottingham, a souligné que pour être un bon officier C (nom de code du directeur du MI6), il fallait avoir le respect de l’agence. Il a souligné que Metreweli était un ancien officier du renseignement ayant servi sur le terrain et ayant également été commandante. Il sera important pour elle de s’engager dans la «diplomatie du renseignement», en représentant l’institution auprès de ses proches alliés et de partenaires improbables, un domaine dans lequel Moore excellait.

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Gaza, théâtre de l’humanité, de la Nakba au Sumud  

06. Oktober 2025 um 08:38

«Rien de nouveau sous le soleil» : le communiqué de Hamas du 3 octobre 2025, en réponse au plan du président américain Donald Trump, illustre cette fatalité. Promesses, trêves, ruptures. Mais derrière les mots de politique et de diplomatie, c’est toute la condition humaine qui se joue à Gaza : deuil impossible, fraternité assassinée, langage épuisé. 

Manel Albouchi

Dans nos quartiers, le feuilleton commence toujours par la fenêtre du voisin : on observe, on commente, on s’indigne. À la télévision, ce sont les interminables feuilletons turcs où se rejouent les mêmes intrigues : une promesse, une trahison, une réconciliation manquée. 

Le 3 octobre 2025, c’est Gaza qui a livré son nouvel épisode : un communiqué de Hamas en réponse au plan de Donald Trump. Un texte qui dit à la fois «oui» et «non» : oui à la libération des otages, oui à une gestion technocratique de Gaza, mais non à toute imposition extérieure sur l’avenir du peuple palestinien. Une ouverture qui n’ouvre rien, une concession qui garde intact le fond du drame. 

Le texte a été accueilli avec prudence. Dans les rues de Gaza comme dans les capitales occidentales, chacun a retenu son souffle. Mais, au fond, tous savent que cette séquence n’est qu’un nouvel épisode d’un feuilleton que l’on connaît trop bien : annonce, espoir, rupture. 

Le monde rivé sur Gaza 

L’opinion publique mondiale a suivi ces derniers jours la Global Flottilla Sumoud, partie d’Espagne, d’Italie et de Tunisie pour briser symboliquement le blocus et acheminer une aide humanitaire. Les images des bateaux fragiles, porteurs d’un espoir disproportionné face à la puissance militaire israélienne, ont fait le tour du monde. 

Comme lors de chaque crise à Gaza, le globe entier a fixé ses yeux sur ce territoire minuscule, devenu le théâtre d’un drame planétaire. Le spectateur, fasciné et impuissant, s’indigne, commente, partage. Gaza n’est plus seulement une guerre locale : c’est un miroir où se reflète l’humanité – ou l’inhumanité – entière. 

De la Nakba de 1948 aux bombardements récents, Gaza condense tout le drame humain. Ici, le deuil est permanent, la fraternité est brisée, la médecine est impuissante, et les familles portent sur leurs visages la fatigue d’une perte sans fin. 

Chaque guerre a laissé les mêmes images : hôpitaux débordés, écoles détruites, enfants arrachés à la vie. Gaza est devenue le condensé d’une souffrance universelle, une scène où se rejouent sans cesse les mêmes rôles : victime, bourreau, sauveur, spectateur. 

La répétition sans fin 

Freud parlait de compulsion de répétition : la blessure traumatique qui revient inlassablement. Gaza est enfermée dans ce cercle : promesse, trêve, rupture, violence. 

La théorie des jeux (John Nash) montre que deux adversaires peuvent avoir tout intérêt à coopérer, mais qu’ils choisissent souvent la défiance par peur d’être trahis. 

C’est ce qu’on appelle un équilibre de Nash : chacun croit protéger son intérêt immédiat en refusant la coopération, mais le résultat final est pire pour les deux. 

Ici la logique est flagrante : 

– Israël, obsédé par la sécurité, choisit la force pour ne pas paraître faible. 

– Hamas, obsédé par la dignité et la survie, choisit la résistance armée pour ne pas être effacé. 

Résultat : tout le monde perd. Gaza perd des vies humaines et des générations traumatisées. Israël perd la paix intérieure et l’image publique qui lui garantissait jadis une soi-disant légitimité morale. 

Le langage épuisé 

Depuis Oslo (1993) jusqu’aux multiples conférences internationales, les mêmes formules reviennent : «cessez-le-feu», «trêve humanitaire», «solution à deux États». À force d’être répétées, elles se sont vidées de leur force. Le langage diplomatique recouvre l’indicible sans parvenir à le nommer. 

À Gaza, les mots sont devenus des coquilles vides, incapables de porter le poids de l’horreur. 

Et pourtant, au milieu des ruines, persiste un souffle. Ce souffle s’appelle Sumoud : la résilience. 

Il prend la forme d’une mère qui refait du pain dans une maison détruite. 

Il prend la voix d’un enfant qui retourne à l’école dans une salle éventrée. 

Il prend le visage d’un peuple qui, malgré tout, répète : «Nous existons.» 

Sumoud n’est pas un messie au sens religieux. C’est une force messianique silencieuse, collective, qui refuse l’effacement. Chaque humiliation la renforce. Chaque ruine la ravive. 

Du nouveau ? 

«Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera», dit encore l’Ecclésiaste. Gaza illustre cette vérité universelle. Le feuilleton continue, identique et insupportable. 

Mais Gaza n’est pas seulement répétition. Elle est aussi mémoire et avertissement. Elle rappelle que tant que l’Autre ne sera pas reconnu, l’histoire de Caïn et Abel se rejouera. 

Pour Edward Saïd, la Palestine n’est pas seulement une terre disputée, mais une question existentielle : un peuple qui réclame d’être reconnu dans son humanité. 

Et aucun conflit «intraitable» ne peut être résolu si l’on nie les besoins fondamentaux : l’identité, la sécurité, la reconnaissance de la souffrance. 

Tant que ces trois besoins resteront bafoués, Sumoud persistera, dans l’attente d’un scénario nouveau. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.  

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Marche nationale à Tunis pour la fin du blocus contre Gaza

05. Oktober 2025 um 12:14

Une marche nationale et un sit-in ont eu lieu hier soir, samedi 4 octobre 2025, devant le Théâtre municipal de Tunis, réunissant des centaines de personnes et de nombreuses organisations et partis politiques, qui ont dénoncé l’agression sioniste continue contre les peuples palestinien et libanais, ainsi que la détention illégale par l’entité sioniste des participants à la Flottille mondiale du Soumud pour briser le blocus de Gaza, dont 25 Tunisiens, dans les eaux internationales de la Méditerranée. (Ph. Adel Ezzine/Xinhua).

La manifestation a été organisée par le Comité national de soutien à la Résistance en Palestine, qui regroupe plusieurs partis et organisations politiques.

Au programme : des chants de soutien à la Palestine et au Liban, des drapeaux palestiniens et tunisiens, des drapeaux de factions de la résistance palestinienne (notamment du Hamas), des portraits de dirigeants de la résistance palestinienne et libanaise, ainsi qu’une grande banderole intitulée «Les Tunisiens courageux» avec les portraits des 25 Tunisiens ayant participé à la flottille Soumud et arrêtés par la marine israélienne avant d’atteindre Gaza.

Zied Dabbar, président du SNJT, a déclaré que le syndicat avait appelé à cette marche pour faire pression en faveur de la libération des 33 journalistes enlevés qui participaient à la flottille, dont les Tunisiens Olfa Lamloum, Lotfi Hajji, Anis Abbassi, Mazen Abdellaoui et Yassine Gaidi, représentant du SNJT à la flottille, en coordination avec des organisations de défense des droits humains.

Jawaher Chana, membre du comité directeur de la flottille Sumud, a déclaré que 10 Tunisiens parmi les détenus avaient été libérés et rapatriés par avion de la Turkish Airlines vers la Turquie (ils avaient été embarqués à Ramon Airport près d’Eilat au sud d’Israël), avant de rentrer en Tunisie. Elle a indiqué qu’elle travaillait en coordination avec le centre juridique et de défense des droits humains Adalah en Palestine pour obtenir la libération de tous les participants tunisiens, maghrébins et autres.

Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a déclaré que la mobilisation des rues par l’action civile et politique visait à faire pression pour la libération des prisonniers détenus par l’entité sioniste et à mettre fin à la guerre contre le peuple palestinien.

Il a également appelé à un renforcement de la position officielle tunisienne par l’adoption de la loi criminalisant la normalisation avec Israël, qui était auparavant bloquée au Parlement.

I. B. (avec Tap).

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Que cache le «plan Trump-Blair-Kushner» pour Gaza ? 

04. Oktober 2025 um 11:35

La tribune ci-dessous analyse l’initiative de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui propose un plan pour l’après-guerre à Gaza. Ce «plan Trump-Blair-Kushner», présenté comme une solution technique et économique, sert en réalité de paravent politique pour un objectif plus large et plus controversé : la normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël, au détriment d’une résolution politique durable et juste du conflit israélo-palestinien. Et ce qui inquiète (et choque), ce ne sont pas les motivations d’Israël et des puissances occidentales qui les soutiennent, mais la prédisposition des Arabes à se laisser bercer d’illusions et rouler dans la farine.     

Naâmen Bouhamed *

I – Synthèse des éléments clés du «Plan Trump-Blair-Kushner»

1. Une approche économique et technocratique : le plan est centré sur un programme massif de reconstruction et de développement économique à Gaza, incluant des projets d’infrastructures, la création d’emplois et une aide internationale substantielle. Il est présenté comme un moyen de stabiliser le territoire et d’améliorer les conditions de vie des Palestiniens, objectifs nobles s’il en est, mais qui cachent des objectifs beaucoup moins avouables.

2. Un «gouvernement de compétences» (government of skills) : Blair propose la mise en place d’une administration palestinienne composée de technocrates et d’experts, plutôt que de représentants politiques. L’objectif affiché est de contourner le Hamas et l’Autorité Palestinienne, considérés comme corrompus ou inefficaces, pour assurer une gestion soi-disant «efficace» de la reconstruction. Il reste à savoir dans quel vivier on va puiser pour trouver les «compétences» en question. Et là, on peut compter sur la mauvaise foi des responsables occidentaux qui se sont toujours gourrés dans un pareil exercice, notamment en Afghanistan et en Iraq, où leurs choix étaient pour le moins malheureux.

3. Le rôle central de l’Arabie saoudite et des Émirats Arabes Unis, dont les bonnes dispositions à l’égard d’Israël et le mépris pour les intérêts des Palestiniens sont un secret de Polichinelle. Le plan prévoit un financement et une supervision majeurs des monarchies du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite, en coordination avec les États-Unis et Israël.

II – Les points problématiques du «Plan Trump-Blair-Kushner»

Dans le «Plan Blair», il y a plusieurs points problématiques qui méritent d’être relevés et soulignés.

1. L’écran de fumée de la normalisation saoudo-israélienne : le véritable enjeu n’est pas Gaza mais la conclusion d’un pacte stratégique entre l’Arabie saoudite et Israël. Le plan pour Gaza servirait de «monnaie d’échange» ou de «monnaie de singe»  ou de «couverture morale» pour que Riyad puisse justifier une normalisation avec Israël auprès de sa propre opinion publique, qui y est fortement opposée, surtout après le génocide à Gaza, et ce sans avoir obtenu la moindre concession significative sur la création d’un État palestinien viable.

2. La dépolitisation du conflit : en se focalisant sur l’économie et la gouvernance technique, le plan évacue délibérément les questions politiques fondamentales : les frontières d’Israël, le statut de Jérusalem, le droit au retour des réfugiés palestiniens et, surtout, la souveraineté palestinienne. Il s’agirait de «gérer» la population de Gaza sans lui accorder d’autodétermination réelle.

3. La marginalisation de l’Autorité Palestinienne et du peuple palestinien : la proposition d’un «gouvernement de compétences» peut être interprétée comme une tentative de court-circuitage des institutions palestiniennes existantes et de division des Palestiniens. Ce modèle risquerait de créer une administration sans légitimité populaire, totalement dépendante de l’aide extérieure et du bon vouloir d’Israël et de ses soutiens dans la région.

4- La pérennisation du statu quo : en liant la «stabilité» à des projets économiques tout en maintenant le contrôle israélien sur les frontières, la sécurité et les ressources, le plan pourrait en réalité renforcer l’occupation israélienne et la fragmentation des territoires palestiniens, y compris, bien sûr, en cisjordanie, plutôt que d’y mettre fin.

Le «plan Trump-Blair-Kushner» est un vrai faux plan de paix et un vrai cheval de Troie. Sous des apparences pragmatiques et humanitaires, il cacherait une manœuvre géopolitique visant à sceller une alliance entre Israël et l’Arabie saoudite, aux dépens des droits nationaux du peuple palestinien. Il s’inscrirait dans une logique de gestion du conflit plutôt que de sa résolution, en favorisant une «paix» imposée par les grandes puissances au lieu d’une paix négociée et juste.

* Middle East Business Consultant, président de Alwen International.

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Tony Blair, le Paul Bremer de Gaza

03. Oktober 2025 um 08:46

Le plan sur l’avenir de la bande de Gaza dévoilé lundi 29 septembre 2025 à la Maison-Blanche par le président américain Donald Trump en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est en réalité un plan concocté par deux sulfureux personnages en l’occurrence Tonny Blair, ancien Premier ministre britannique et destructeur de l’Irak avec Georges W. Bush, et Jared Kushner, gendre du président américain, son conseiller pour le Moyen-Orient lors de son premier mandat et ultra-sioniste devant l’Éternel ! Le plan prévoit de faire de Blair l’administrateur du territoire palestinien pendant plusieurs années. Le temps passe mais la vision colonialiste occidentale ne semble pas avoir pris une ride. 

Imed Bahri

Dans le Guardian, Josh Paul, ancien conseiller à la sécurité nationale auprès de l’Autorité provisoire de la coalition en Irak et ancien conseiller pour la sécurité auprès du coordinateur américain pour la sécurité d’Israël et des Territoires palestiniens – et qui est aujourd’hui à la tête du groupe de défense New Politics basé à Washington – a consacré une analyse au plan très décrié.

Une greffe d’un organe étranger  

Josh Paul affirme que le plan Kushner-Blair pour Gaza est une atrocité sur le plan moral et une catastrophe sur le plan politique. Il ajoute que «l’aventure néocoloniale de Jared Kushner et Tony Blair» s’apparente à une greffe d’un organe étranger au corps que l’organisme rejetterait.

Il est revenu sur son expérience en 2003 au lendemain de la chute de Saddam Husseïn. Dès son premier jour à Bagdad, après la fin des tirs de mortier, il s’est rendu à son bureau du Palais républicain et il a commencé sa première mission : rédiger une nouvelle politique pour la police irakienne.

Paul connaissait peu la police et l’Irak mais il fait partie de l’Autorité provisoire de la coalition –imposée par le gouvernement américain après la guerre – mais sa hiérarchie lui a dit que cette politique était ce dont l’Irak avait besoin. 

Cinq ans plus tard, il s’est retrouvé assis dans une luxueuse suite d’hôtel à Jérusalem tandis que Tony Blair, l’un des architectes de la guerre en Irak et jusqu’à aujourd’hui envoyé spécial du Quartet pour le processus de paix israélo-palestinien, vantait la croissance économique observée dans la ville palestinienne de Jénine. Après avoir passé une grande partie de la journée précédente à négocier les nombreux points de contrôle militaires israéliens séparant les rues poussiéreuses de Jénine de l’hôtel cinq étoiles German Colony où ils étaient, Josh Paul ne parvenait pas à concilier l’impression de Blair avec ce qu’il avait vu.

Paul semble désabusé de la vison occidentale pour le monde arabe qui n’a pas évolué en deux décennies. «Et pourtant, nous voici de nouveau, en 2025, à parler d’un gouvernement d’occupation occidental imposé à une région du Moyen-Orient, dirigé par Blair, avec les mêmes vieilles visions de prospérité économique déconnectées de la réalité et des droits des peuples. Cela ne fonctionnera pas, et il ne faut pas s’y fier», écrit-il. 

L’auteur fait part de ses remarques qui prouvent que le plan Kushner-Blair ne peut pas réussir.

Tout d’abord, et c’est le plus important, se pose la question de la légitimité et de l’appropriation de la population locale. L’autodétermination n’est pas simplement un droit garanti par la Charte des Nations Unies, c’est avant tout le désir fondamental de tous les peuples de prendre en main leur propre destin et de construire leurs propres sociétés.

Un projet colonial sans lendemain

Imposer un régime étranger, un projet colonial qui a longtemps exploité les richesses en étouffant les libertés, n’est tout simplement pas une voie viable vers une politique stable. Ce projet manque intrinsèquement de soutien ou d’adhésion populaire et est incapable d’une compréhension suffisamment nuancée et approfondie de la culture et des dynamiques locales.

L’auteur estime qu’un gouvernement dirigé par Blair à Gaza serait comparable au gouvernement américain en Irak : une greffe ratée, rejetée par le corps et entraînant un cercle vicieux de violence et d’escalade, totalement évitable et sans aucun intérêt pour personne. Sauf que personne ne s’en soucie. Jared Kushner, partenaire de Blair dans ce projet, est, à l’instar du négociateur en chef des États-Unis Steve Witkoff et de Donald Trump lui-même, un promoteur immobilier dans l’âme.

Kushner ne voit pas dans Gaza ni un lieu avec une culture florissante et dynamique ni l’histoire millénaire du territoire palestinien. Il y voit des projets immobiliers en lieu et place du territoire détruit et réduit à néant par Israël. Dans ce fantasme économique, la population et la politique de Gaza ne sont que des distractions par rapport aux opportunités de profit.

Face à la dévastation actuelle, de telles visions ne semblent pas dénuées d’attrait. Pourquoi parler d’une Gaza reconstruite pour et par les Palestiniens alors qu’une Riviera étincelante pourrait offrir à ces mêmes Palestiniens une part de la prospérité issue des villes inimaginables qui ont surgi du jour au lendemain sur les côtes du Moyen-Orient ? Cette proposition est concrétisée par l’insistance d’Israël à rejeter un État palestinien ou le contrôle palestinien sur Gaza et par sa prise de conscience, acquise récemment, que tout ce qu’il ne souhaite pas voir se produire dans la bande de Gaza assiégée est impossible.

Une atrocité morale et politique

Le monde n’a pas besoin de poursuivre un projet néocolonial bling-bling. Le plan arabe pour Gaza, mené par l’Égypte, offre une alternative claire : un gouvernement palestinien intérimaire technocratique menant au rétablissement d’un gouvernement palestinien démocratiquement élu, et une reconstruction de Gaza conçue, menée et mise en œuvre par le peuple palestinien. Cependant, cette approche ne maximisera pas le retour sur investissement à Gaza et empêchera Blair de passer du statut de simple conseiller politique à celui de dirigeant de la bande de Gaza.

L’histoire, même très récente, montre que la proposition Kushner-Blair est non seulement une atrocité morale mais aussi politique. Des milliers de Palestiniens restent ensevelis sous les décombres de Gaza, tandis que des milliers d’autres aspirent à sa reconstruction or on ne peut pas construire une riviera sur les ossements des morts ni une occupation sur les aspirations des vivants.

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Global Flotilla Sumud | 16 Tunisiens arrêtés au large de Gaza

02. Oktober 2025 um 07:59

Aux dernières nouvelles, ce matin du jeudi 2 octobre 2025, plusieurs bateaux de la Global Flotilla Sumud ont été interceptés par les unités de la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza alors qu’ils transportaient des aides humanitaires au habitants palestiniens de la bande. Quelque 16 Tunisiens auraient été arrêtés dans ces opérations.

Les quatre bateaux transportant des militants tunisiens interceptés sont Florida, avec à son bord Anis Abassi, Mohamed Ali, Lotfi Hajji, Achraf Khouja et Mohamed Mrad. Le second bateau, Deir Yassine, avait à son bord Wael Nawar, Yassine Gaïdi, Ghassen Henchiri, Mazen Abdellaoui, Nabil Chennoufi, Abdallah Messaoudi, Aziz Meliani, Noureddine Salouaj et Sirine Ghrairi. A bord de Sirius se trouvait Jihed Ferjani, et du Huga, Khalil Habibi.

En tout, 16 Tunisiens auraient été interceptés alors que le contact a été perdu avec la plus grande partie des bateaux de la flottille au large des côtes de Gaza.

Les personnes arrêtées qui sont de nombreuses nationalités ont été transportés à bord du bateau Johannesburg à destination du port israélien d’Ashdod, où les attendent un groupe d’avocats israélo-palestiniens qui seront chargés de leur défense auprès des autorités sionistes.

«L’arrestation des membres de l’équipage et la saisie de l’aide destinée à une population en détresse humanitaire immédiate sont une humiliation supplémentaire de la communauté internationale de la part d’Israël. Elle intervient après le retrait des bateaux italiens, espagnols et turcs de la flottille, révélant que leur objectif n’a jamais été la protection de l’équipage, mais plutôt de donner l’illusion d’une action destinée à apaiser la mobilisation populaire», lit-on dans le communiqué publié hier soir par l’eurodéputée Rima Hassan au nom de la Global Sumud Flotilla, qui ajoute : «Cette interception, opérée en dehors des eaux territoriales israéliennes, constitue une violation grave et flagrante du droit international, notamment du droit maritime et du droit humanitaire.» 

Les membres de la flottille appellent, par ailleurs, les États, l’Union européenne, les Nations unies et l’ensemble de la communauté internationale à «1- condamner fermement l’interception illégale des navires et la détention arbitraires des membres de l’équipage ; 2- exiger la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des membres de l’équipage ; 3- faire pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles laissent passer sans entrave l’aide humanitaire vers Gaza, conformément au droit international».  

I. B.

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Israël : Un projet de loi pour exécuter les prisonniers palestiniens discuté à la Knesset

29. September 2025 um 12:19

Une commission parlementaire israélienne a examiné hier un projet de loi hautement controversé visant à instaurer la peine de mort pour les prisonniers palestiniens. Soutenu par le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, le texte doit encore passer en première lecture devant l’Assemblée générale de la Knesset.

Le projet de loi prévoit l’exécution des prisonniers palestiniens condamnés pour avoir tué des Israéliens, rapporte lundi, l’Agence de presse palestinienne WAFA. Lors de la réunion du Comité de sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir a rejeté les appels à reporter le débat, affirmant : « Cette loi est une question d’actualité, pour créer une forte dissuasion et imposer la peine de mort aux prisonniers. »

L’initiative s’inscrit dans les accords de coalition signés fin 2022 entre le Likoud de Benjamin Netanyahu et le parti d’extrême droite Otzma Yehudit de Ben-Gvir.

En mars 2023, une première version de la loi avait déjà franchi l’étape de la lecture préliminaire à la Knesset, avec le soutien du Premier ministre Netanyahu.

Cette relance intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses agressions à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023. Plus de 66.000 Palestiniens ont été tués selon les sources palestiniennes, dans un contexte de destructions massives et de tensions exacerbées.

La proposition de loi est perçue par de nombreux observateurs comme une nouvelle escalade de la politique sécuritaire de l’entité sioniste, renforçant l’arsenal répressif contre les prisonniers palestiniens.

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