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Gestern — 22. September 2025Haupt-Feeds

Lancement du projet DINAMO : 120 millions de dinars pour la petite agriculture de montagne

Von: walid
22. September 2025 um 20:16

Le Projet de Développement Inclusif de la Petite Agriculture de Montagne du Nord-Ouest (DINAMO), doté d’un budget de 120 millions de dinars, a été officiellement lancé lundi à Tunis par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

D’une durée de huit ans (décembre 2024/décembre 2032), le DINAMO est cofinancé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le budget de l’Etat.

Il vise à contribuer au développement socioéconomique inclusif et au renforcement de la résilience au changement climatique des populations rurales vulnérables dans les zones montagneuses du Nord-ouest.

En effet, le projet interviendra dans 45 secteurs répartis sur les cinq régions (Béja, Jendouba, Siliana, Kef et Bizerte) couvrant ainsi plus de 213 000 hectares et ciblant une population de 121 000 d’habitants dispersés dans les zones les plus difficiles ou le relief est accidenté et le morcellement des exploitations agricoles est accentué, a fait savoir le ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh.

Au cours de son intervention, il a ajouté que le projet porte sur trois composantes; à savoir le Renforcement de la résilience face au changement climatique via par l’amélioration de l’accès à l’eau potable, l’aménagement des petits périmètres irrigués de montagne et la protection des sols de l’érosion …

Il s’agit, également, de l’intégration socio-économique et la promotion des produits locaux via l’autonomisation des familles défavorisées, en particulier les femmes et les jeunes, par le biais des formations techniques et financières.

DINAMO soutiendra, en outre, les organisations professionnelles agricoles pour valoriser et commercialiser leurs produits de terroirs, a-t-il encore dit.

Le projet porte aussi sur l’amélioration des infrastructures de production et d’accès, et ce, en facilitant le rapprochement des zones isolées aux marchés, renforçant ainsi les chaînes de valeur et l’économie locale, a t-il avancé.

De son côté, la coordinatrice du DINAMO, Chahinez Azizi a fait savoir que le projet cible les ménages ruraux gérant des petites exploitations agricoles diversifiées intégrant arboriculture, élevage de montagne, produits forestiers non ligneux (PFNL) et apiculture, outre les ménages de petits agriculteurs, exploitants, éleveurs sans terres, regroupant les femmes et les hommes travailleurs saisonniers et permanents, artisans et les personnes vivant en zone rurale dans la précarité.

Elle a souligné que le DINAMO prévoit l’extension de cinq systèmes d’adduction d’eau potable, la construction de 250 citernes pluviales d’une capacité de 50 mètres cubes équipés de pompes solaires et l’extension des systèmes agroforestiers.

Et d’ajouter, qu’il favorisera aussi la préparation de plans d’affaires pour des investissements dans 20 unités de valorisation et de production, la mise en réseau des organisations de producteurs, l’aménagement de pistes d’accès aux principaux axes de communication et le désenclavement des Douars et des zones de production.

A rappeler le cofinancement (29,6 millions de dollars) du FIDA a fait l’objet d’un accord signé, le 12 juillet 2024 et approuvé le 27 décembre par l’ARP.

La coopération financière avec le FIDA dans le secteur agricole date de 1981.

En effet, cette institution a cofinancé la réalisation de 15 projets d’un coût total de 565 millions de dollars sous forme de prêts, dont 2 projets sont en cours de réalisation.

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L’Allemagne n’est plus dans le top 10 des pays les plus innovants (enquête GII)

17. September 2025 um 11:39

L’Allemagne a laissé sa place à la Chine qui est entrée, mardi 16 septembre, pour la première fois dans le top 10 du classement annuel des Nations unies des pays les plus innovants. Alors que les entreprises de Pékin investissent massivement dans la recherche et le développement (R&D).

Selon CNN, la Suisse reste en tête du classement des pays les plus innovants. Une position qu’elle occupe depuis maintenant 14 ans (2011). Elle est suivie de la Suède et des États-Unis. Et à la 10e place, on trouve donc la Chine dans l’enquête Global Innovation Index (GII) portant sur 139 économies, dans un classement basé sur 78 indicateurs.

La Chine est sur le point de devenir le plus grand investisseur mondial en recherche et développement. Car elle comble rapidement l’écart de financement du secteur privé, souligne le GII.

Environ un quart des demandes de brevets internationaux en 2024 provenaient de Chine. Tandis que les États-Unis, le Japon et l’Allemagne – qui représentent ensemble 40% du total des demandes – ont tous enregistré une légère baisse. Cet indicateur est considéré comme important sur le plan de la force économique et du savoir-faire industriel d’un pays.

Les perspectives d’innovation mondiale sont sombres en raison de la baisse des investissements, selon l’enquête. Du coup, la croissance de la R&D devrait ralentir à 2,3% cette année; contre 2,9% 2024, le taux le plus bas depuis 2010.

Pas d’inquiétude pour l’Allemagne

À long terme, l’Allemagne ne devrait pas s’inquiéter de sa chute à la 11e place, estime Sacha Wunsch-Vincent du GII. Il ajoute que le nouveau classement ne reflète pas l’impact des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump aux États-Unis.

« Le défi pour l’Allemagne est de savoir comment, parallèlement à son statut de moteur puissant de l’innovation industrielle depuis des décennies, devenir une superpuissance de l’innovation numérique ». C’est ce qu’a déclaré Daren Tang, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle des Nations unies, qui publie l’indice d’innovation.

Les autres pays dans le top 10 de la liste – derrière les États-Unis et devant la Chine – sont la Corée du Sud, Singapour, la Grande-Bretagne, la Finlande, les Pays-Bas et le Danemark.

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Olusegun Obasanjo : « La BM et le FMI ne sont pas faits pour nous »

15. September 2025 um 12:00

« La Banque mondiale et le FMI ne sont pas faits pour nous ». C’est notre phrase du jour. Et elle signée Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, en marge de la Foire du commerce intra-africain (IATF). Laquelle s’est tenue du 4 au 10 septembre 2025 dans la capitale algérienne, Alger.

Olusegun Obasanjo, qui a dirigé le Nigeria de 1999 à 2007, estime que les institutions de Bretton Woods (essentiellement la Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale) « ne servent pas les intérêts de l’Afrique ».

De ce fait, il appelle les pays africains à réduire leur dépendance envers ces institutions de Bretton Woods. « La Banque mondiale n’est pas faite pour nous, le FMI non plus […] Les pays africains doivent concentrer leurs efforts sur le commerce intra-africain », a-t-il souligné, rapporte dw.com.

D’ailleurs, Djimadoum Mandekor, économiste, ancien directeur à la Banque des Etats d’Afrique centrale et qui a également travaillé à la Commission de l’Union africaine, indique que cette prise de position de l’ancien dirigeant nigérian – qui demeure une voix écoutée sur le continent – reflète une tendance générale en Afrique. « On taxe aussi ces institutions d’être plus au service des pays occidentaux. Ceux qui ont servi à les créer, qui imposent des règles sans apporter les ressources dont ont besoin les économies africaines notamment pour se développer », assure-t-il.

 

« On taxe aussi ces institutions d’être plus au service des pays occidentaux. Ceux qui ont servi à les créer, qui imposent des règles sans apporter les ressources dont ont besoin les économies africaines notamment pour se développer. »

 

A la question de savoir quelles sont les missions concrètes de ces institutions financières en Afrique, l’économiste répond : « La Banque mondiale fournit les appuis financiers directement, finance les investissements, mais pas seulement, elle appuie aussi d’autres activités des Etats. Le FMI vient plus pour aider … à rétablir les grands équilibres macroéconomiques. Quand un pays a un problème de balance des paiements, le FMI aussi donc apporte encore une fois des appuis financiers », selon dw.com.

Mais l’ancien chef d’Etat du Nigéria, à l’instar d’autres dirigeants africains, considère que le développement ne va pas se faire, ne s’est pas fait avec l’aide.

Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette vision des choses. Comme cet internaute qui pose la question suivante : « … mais que faites-vous des sous qui ont été empruntés ? »

Tout en indiquant que « les ressources extérieures ne peuvent être qu’un appui », Djimadoum Mandekor appelle « … à mettre en place des structures qui utilisent de manière productive ces ressources-là pour développer la santé, l’éducation ».

 

Nous voulons une UA économique qui marche véritablement. Parce que le tout n’est pas d’avoir des institutions, il faut les faire marcher.

 

Mais alors, quelle est la solution pour les économies africaines ? L’économiste estime nécessaire pour les pays de se mettre ensemble. Du reste, « c’est ce que les Africains ont essayé de faire depuis les années 60, en créant l’OUA, UA. Nous voulons une UA économique qui marche véritablement. Parce que le tout n’est pas d’avoir des institutions, il faut les faire marcher. L’Union africaine (ex-OUA) avait anticipé depuis les années 2000. Ses membres s’étaient mis en tête de créer par exemple le Fonds monétaire africain, de créer une Banque africaine d’investissement qui serait différente de la BAD (Banque africaine de développement). Mais il faut qu’à l’intérieur de chaque pays, la plus grande rigueur et la meilleure attention, soient données à valoriser et à mobiliser l’ensemble des ressources qui existent au niveau national », dit-il.

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Développement régional en Tunisie : un déséquilibre toujours criant

25. Juli 2025 um 17:12

Selon le rapport 2024 de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), les gouvernorats du littoral dominent toujours le classement du développement régional. Tunis arrive en première position, suivie de Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse. Ces régions bénéficient d’une meilleure infrastructure, d’un tissu économique plus dense et d’un accès facilité aux services.

Les régions de l’intérieur à la traîne

À l’opposé, les gouvernorats de Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan occupent les dernières places du classement. Ils souffrent d’un manque d’investissements, de services publics insuffisants et d’un tissu économique fragile. Le rapport confirme ainsi le déséquilibre structurel entre les régions.

Un indice en déclin depuis 2015

L’indice de développement régional continue sa tendance à la baisse. Il est passé de 0,502 en 2015 à 0,484 en 2018. En 2024, il atteint 0,461. Ce recul reflète les difficultés économiques que traverse le pays. Le faible rythme de croissance, les tensions budgétaires et le ralentissement de l’investissement privé en sont les principales causes.

Une situation sociale de plus en plus préoccupante

La dimension sociale du rapport révèle une détérioration continue. Le pouvoir d’achat des ménages est en chute libre. Le nombre de familles nécessiteuses a augmenté : de 915 en moyenne par gouvernorat en 2021, il est passé à plus de 979 en 2024. L’accès aux soins de santé s’est également dégradé. Le nombre de médecins pour 10 000 habitants a diminué, passant de 10 à 9 en trois ans.

Des recommandations pour réduire les inégalités

L’ITCEQ appelle à des actions concrètes. Il recommande notamment de :

  • réhabiliter les infrastructures de base,
  • renforcer les réseaux de communication,
  • soutenir l’investissement local,
  • améliorer les conditions de travail des professions essentielles, comme les enseignants et les médecins,
  • développer les structures d’accompagnement des entreprises, surtout dans les régions défavorisées.

Une priorité nationale

Les auteurs du rapport rappellent que la lutte contre les inégalités régionales est un enjeu majeur. Elle doit figurer parmi les priorités des politiques publiques. Offrir à tous les citoyens des conditions de vie décentes, quel que soit leur lieu de résidence, reste un objectif fondamental du développement durable en Tunisie.

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Tunisie : Le Conseil national des régions et des districts nous fait le « Kou » de l’IA

La Tunisie vient de franchir un cap historique : l’intelligence artificielle – oui, la vraie, avec des algorithmes et tout le tralala – a officiellement été mise à contribution pour élaborer le prochain plan de développement. C’est Mohamed El Kou, président de la Commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts qui l’a affirmé aujourd’hui sur les ondes d’Express fm.

Car enfin, qui aurait cru que l’IA, après avoir conquis la médecine, la finance et même les échecs, allait se retrouver convoquée dans une réunion PowerPoint au ministère de l’Économie, avec des feuilles Excel d’il y a 2003 et des fax qui crient à chaque envoi ? Et pourtant, miracle technologique tunisien oblige, les algorithmes ont classé les priorités nationales. D’ailleurs, on imagine aisément l’IA répondre : « Après analyse des données disponibles, la première priorité est… d’avoir des données disponibles ».

Mohamed El Kou a tenu à rassurer les sceptiques : « L’IA ne remplace pas l’intelligence humaine ». Et c’est vrai. On sent bien que l’humain, dans cette histoire, a gardé la main pour… formuler un plan plein de bonnes intentions recyclées : économie de la connaissance, justice sociale, énergies renouvelables, réduction des disparités régionales. Le tout dans un packaging technocratique prêt-à-voter.

Et puis, bien sûr, il y a eu 50 sessions de formation. Cinquante ! Sans doute sur comment prononcer « blockchain » sans grimacer, ou encore comment insérer des gifs dans un diaporama de stratégie régionale. Pendant ce temps, l’intelligence artificielle, elle, pleurait doucement dans un coin, obligée d’analyser des statistiques de 2014 avec des intitulés comme « Objectifs non atteints – à reprendre en 2028 ».

Mais rendons à César ce qui est à El Kou : il a raison sur un point. Ceux qui refusent la transition numérique seront marginalisés. Et on ne parle pas ici des zones rurales oubliées depuis 1967, non, mais bien de ceux qui n’auront pas encore appris à différencier une application de messagerie d’une plateforme de gouvernance.

En somme, l’avenir est radieux. Le plan de développement 2026-2030 est prêt. L’intelligence artificielle l’a validé. Et si rien ne marche, on pourra toujours accuser l’algorithme. Après tout, c’est bien connu : « Ce n’est pas le plan qui est mauvais, c’est l’IA qui a mal compris nos priorités ».

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Tunisie – Sécurité énergétique : L’État lance son plan d’action

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a donné ce mardi le coup d’envoi aux travaux du comité transversal pour la sécurité énergétique, un nouvel organe chargé de coordonner les orientations nationales en matière d’énergie dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Cette première réunion, tenue au siège du ministère, a été présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, en présence du secrétaire d’État à la transition énergétique, Wael Chouchane, et de la cheffe de cabinet, Afef Chechi Tayari. Y ont également participé des représentants des ministères des Finances, de l’Économie et du Plan, ainsi que des responsables d’institutions publiques et d’experts de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives.

À l’ordre du jour : présentation de la composition du comité, définition de sa méthodologie de travail et premières discussions sur les axes de renforcement du secteur énergétique, considéré comme un pilier stratégique de l’économie nationale.

Dans son intervention, la ministre a insisté sur la nécessité de construire une vision énergétique intégrée, en harmonie avec l’approche préconisée par le président de la République, axée sur un développement de proximité, centré sur le citoyen. Elle a appelé à une synergie renforcée entre les institutions concernées pour accélérer la transition vers un nouveau modèle énergétique fondé sur la diversification des sources.

Mme Thabet Chiboub a également souligné l’importance d’un plan capable de répondre aux défis actuels, tout en assurant la durabilité des entreprises publiques. Elle a plaidé pour la stimulation des investissements dans les hydrocarbures et les énergies alternatives, et pour une mise en œuvre rapide des réformes législatives permettant d’atteindre les objectifs du prochain quinquennat.

Créé dans le cadre de la préparation du plan 2026-2030, le comité transversal est chargé d’élaborer des recommandations concrètes pour garantir la sécurité énergétique à moyen et long terme. Il évaluera notamment l’état du système énergétique, anticipera les besoins futurs en matière d’offre et de demande, et proposera des politiques publiques favorisant l’efficacité énergétique et le recours accru aux énergies renouvelables, dans une logique de souveraineté nationale.

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A Séville, la Tunisie plaide pour une refonte du système financier international

A l’occasion de la 4e Conférence des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet, la Tunisie a appelé à un changement profond des mécanismes de gestion de la dette et de coopération économique internationale.

Présente à Séville aux côtés de la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a porté la voix de la Tunisie lors des débats sur les défis de financement auxquels font face les pays à revenu faible ou intermédiaire.

A l’issue de la conférence, elle a réaffirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, l’ambition de la Tunisie de renforcer ses partenariats économiques dans un cadre multilatéral renouvelé, plus équitable et plus adapté aux réalités actuelles.

Le temps fort de la participation tunisienne s’est déroulé le 2 juillet, lors d’une table ronde de haut niveau consacrée à la dette souveraine et à sa soutenabilité. La ministre y a insisté sur la nécessité de repenser l’architecture mondiale de la dette pour qu’elle devienne un véritable levier de développement, et non plus un poids qui étouffe la croissance.

Convertir la dette en projets, plutôt qu’en charges

Dans son intervention, Michket Slama Khaldi a plaidé pour une transformation des approches traditionnelles de l’endettement, appelant à privilégier les mécanismes de conversion de dette en projets de développement, à explorer de nouvelles formes de gestion de la dette et à orienter les flux financiers vers des projets structurants.

Revenant sur le cas tunisien, la ministre a indiqué que le niveau d’endettement du pays a été stabilisé à environ 80% du PIB, tout en insistant sur la nécessité d’une approche qualitative de la dette. Pour la Tunisie, la dette est soutenable si elle permet de générer de la richesse, de créer des emplois et de financer des transitions économiques durables. Cette position fait écho aux constats formulés par plusieurs dirigeants présents à Séville.

Pour une coopération internationale plus équitable

En marge de la conférence, la délégation tunisienne a réitéré son souhait de renforcer la coopération économique internationale, dans un contexte marqué par le recul de l’aide au développement et la montée des pressions budgétaires dans de nombreux pays.

La Tunisie a notamment plaidé pour une meilleure mobilisation des ressources publiques à travers des instruments innovants et équitables, en particulier dans le domaine de la finance climatique et de la gestion des budgets nationaux.

La Conférence FfD4, qui a réuni chefs d’État, ministres, économistes et représentants d’organisations internationales, a clos ses travaux le 3 juillet. Un large consensus s’est dégagé sur l’urgence de réformer le système financier mondial, en faveur d’un développement plus inclusif, plus résilient et plus durable.

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A Séville, Sarra Zaafrani Zenzri renforce les alliances pour le développement durable

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est rentrée mardi soir à Tunis, après avoir pris part aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tient du 30 juin au 3 juillet à Séville, dans le sud de l’Espagne.

Durant cette rencontre de haut niveau, la responsable tunisienne a enchaîné les entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants et partenaires internationaux. Elle s’est notamment entretenue avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, et algérien Nadir Larbaoui, ainsi qu’avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Cette conférence marque une étape importante, dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba. Les délégations participantes ont adopté, dès la première journée, l’Engagement de Séville, un nouveau cadre global visant à mobiliser les financements nécessaires au développement durable. Estimés à 4 000 milliards de dollars par an, ces besoins restent en grande partie insatisfaits, notamment dans les pays du Sud.

Cet engagement, conclu le 25 juin 2025 par l’ensemble des États membres de l’ONU – à l’exception des États-Unis – ambitionne de relancer les efforts mondiaux en matière de développement inclusif et équitable, dans un contexte international marqué par des défis économiques, sociaux et climatiques croissants.

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