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Textile : L’UE accorde des dérogations douanières aux produits tunisiens jusqu’en 2029

Bruxelles a validé une exemption partielle des règles d’origine pour les vêtements fabriqués en Tunisie et exportés vers l’Union européenne. Une mesure saluée par la Fédération tunisienne du textile.

La Commission européenne a officiellement adopté, le 24 juillet 2025, une mesure de dérogation aux règles d’origine applicables aux produits textiles tunisiens (t-shirts, pantalons, robes…).

Exonération des droits de douane

Cette décision, annoncée jeudi par la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH), permet aux exportateurs tunisiens de profiter d’une exonération des droits de douane sur les marchés européens.

La FTTH a salué une « mesure stratégique » qui renforce la compétitivité de l’industrie textile tunisienne à l’international. Elle devrait permettre aux entreprises locales d’élargir leurs marges et de stimuler l’emploi dans le secteur. Du côté européen, cette décision s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale visant à dynamiser les échanges.

Jusqu’au 31 décembre 2029

La dérogation s’applique rétroactivement à partir du 22 janvier 2025 et reste en vigueur jusqu’au 31 décembre 2029. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord d’association UE-Tunisie, qui facilite les échanges préférentiels entre les deux parties.

À fin mai 2025, 87% des exportations tunisiennes du secteur textile-habillement étaient destinées au marché européen.

Lire aussi :

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Tunisie : Possible hausse de l’aide européenne pour la gestion migratoire

La Commission européenne a présenté un projet de budget 2028-2034 qui prévoit un triplement des ressources dédiées à la gestion des migrations et au contrôle des frontières. Cette proposition, si elle se concrétise, pourrait ouvrir la voie à une augmentation notable de l’aide financière destinée à la Tunisie, partenaire stratégique dans la région méditerranéenne.

L’Union européenne envisage d’allouer près de 34 milliards d’euros à la gestion des flux migratoires et à la sécurisation de ses frontières, soit un montant trois fois supérieur à celui du précédent budget pluriannuel. Selon Ursula von der Leyen, cette augmentation traduit la nécessité d’une réponse collective face aux pressions migratoires croissantes.

La Tunisie, partenaire privilégié de l’UE

La Tunisie bénéficie déjà d’un appui financier conséquent de l’UE dans ce domaine. En 2023, les aides européennes incluaient environ 100 millions d’euros de subventions et près de 900 millions d’euros de prêts, conditionnés notamment à la mise en œuvre de réformes économiques et sociales.

Ce soutien vise à renforcer les capacités tunisiennes pour :

  • Moderniser ses équipements de surveillance maritime et terrestre,
  • Former ses forces de sécurité et garde-côtes,
  • Renforcer la lutte contre les réseaux de passeurs,
  • Améliorer l’accompagnement social des migrants.

Avec le projet de triplement des fonds européens, la Tunisie pourrait bénéficier d’un renforcement significatif de ces ressources.

Lire aussi : Migrations : Les entrées irrégulières dans l’Union européenne en recul de 20%

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L’UE adopte un 18e train de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a approuvé un nouveau train de sanctions contre la Russie, le 18e depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce nouveau paquet, présenté comme l’un des plus sévères à ce jour, vise principalement les secteurs pétrolier et énergétique russes.

Parmi les mesures phares, figure la réduction du plafond du prix du pétrole russe exporté, désormais fixé à 47,6 dollars le baril, selon des diplomates cités par l’agence Reuters. Ce plafond avait été initialement instauré par les pays du G7 pour limiter les revenus énergétiques de Moscou.

« L’UE vient d’approuver l’un de ses trains de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », a affirmé Kaja Kallas, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères. Elle a réaffirmé la volonté européenne de maintenir la pression : « Nous continuerons à augmenter les coûts, de sorte que l’arrêt de l’agression devienne la seule option pour Moscou ».

L’adoption de ce nouveau volet de sanctions a toutefois été retardée par la Slovaquie. Bratislava réclamait des garanties de la part de Bruxelles concernant un projet visant à réduire progressivement les importations de gaz russe, avec un objectif d’arrêt complet d’ici au 1er janvier 2028. Une exigence à laquelle l’UE a finalement répondu pour obtenir l’unanimité nécessaire.

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Tunisie – Union européenne : L’accord d’association a trente ans

17. Juli 2025 um 18:26

Signé le 17 juillet 1995, l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne a permis de remodeler et consolider notre partenariat.

L’Union européenne et la Tunisie célèbrent aujourd’hui, 17 juillet, les 30 ans de leur Accord d’association.

Signé en 1995, cet accord a marqué le début d’un partenariat stratégique fondé sur le respect mutuel, la coopération économique, sociale et culturelle, et une volonté commune de construire un avenir partagé.

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Trump impose des droits de douane de 30 % sur l’UE et le Mexique

12. Juli 2025 um 16:02

Le président américain Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane de 30 % sur les importations venues de l’Union européenne et du Mexique. Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1er août.

Des justifications économiques et sécuritaires

Trump a annoncé sa décision via Truth Social. Il reproche à l’Union européenne un déséquilibre commercial persistant et appelle à une ouverture totale du marché européen aux produits américains. Il exige également la suppression des barrières douanières et des mesures protectionnistes.

Concernant le Mexique, il reconnaît quelques efforts pour sécuriser la frontière. Mais il accuse les autorités de ne pas lutter suffisamment contre les cartels de drogue et le trafic de fentanyl, responsable de nombreuses morts aux États-Unis.

Lire aussi : Lettre de Trump à Kaïs Saïed : 25 % de droits de douane et un avertissement sévère à la Tunisie

Bruxelles critique, mais reste ouverte au dialogue

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a vivement réagi. Selon elle, ces nouvelles taxes mettraient en danger les chaînes d’approvisionnement transatlantiques. Elle a rappelé que cela nuirait aux entreprises, aux consommateurs et aux patients des deux côtés de l’Atlantique.

L’Union européenne souhaite toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. Mais Bruxelles n’exclut pas de prendre des mesures de rétorsion si les États-Unis maintiennent leur position.

Les négociations piétinent

Jusqu’ici, les discussions entre Washington et Bruxelles s’appuyaient sur une base de 10 % de droits de douane, avec plusieurs exceptions. Aucune réunion n’est actuellement prévue pour relancer le dialogue.

Trump a laissé entendre qu’il pourrait revoir sa position. Il a proposé de réduire ces taxes si l’UE ouvre totalement son marché et supprime ses obstacles commerciaux.

Une politique tarifaire plus large

Le Mexique subit lui aussi une hausse des droits de douane. Trump ne précise pas si ces nouvelles taxes toucheront les produits couverts par l’accord Canada/États-Unis/Mexique (ACEUM), bien que ces échanges soient majoritaires.

Par ailleurs, les États-Unis ont informé une vingtaine de pays, surtout asiatiques, de l’application prochaine de tarifs compris entre 20 % et 40 %. Le Brésil sera frappé d’un taux de 50 %, et le Canada de 35 %, également à partir du 1er août.

Une stratégie offensive assumée

Ces décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large. Trump entend rééquilibrer les échanges commerciaux et renforcer la pression sur ses partenaires. Mais elles pourraient relancer une nouvelle vague de tensions sur la scène internationale.

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Tunisie – UE : Les quartiers populaires au cœur d’un nouveau modèle de développement urbain

À Sfax comme ailleurs, les quartiers dits « populaires » ne sont plus seulement des zones à réhabiliter, mais deviennent des espaces stratégiques de transformation sociale, urbaine et économique. Grâce au partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne, des projets innovants redéfinissent les contours du développement urbain.

C’est dans les rues rénovées de Markez Gaddour et de Cité Bourguiba, mais aussi sur les terrains de sport récemment aménagés à El Hajeb et Thyna, que se dessine discrètement une nouvelle approche de la ville.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, en visite officielle à Sfax, n’a pas manqué de souligner la portée concrète de la coopération tuniso-européenne à travers ces réalisations visibles, portées par le programme PROVILLE 2.

Car derrière ces travaux d’infrastructure, ce sont des transformations profondes qui s’opèrent : de nouveaux espaces pour les jeunes, une réappropriation des lieux par les habitants, des dynamiques collectives qui se réactivent… Et un message : les quartiers populaires ne sont pas des marges à corriger, mais des centres vivants du renouveau urbain.

De l’infrastructure à la citoyenneté

Lancée avec le soutien de l’Union européenne, l’initiative PROVILLE 2 va bien au-delà du bitume ou des trottoirs. Elle repose sur une vision intégrée du développement urbain, qui associe infrastructure, inclusion sociale, culture et économie de proximité. Les quartiers ciblés sont traités non comme des problèmes à résoudre, mais comme des potentiels à révéler.

Cette philosophie se retrouve dans les actions concrètes menées sur le terrain : réhabilitation des voiries et réseaux, accès aux services de base, mais aussi création d’espaces publics, appui aux projets communautaires et accompagnement des jeunes vers l’emploi ou l’engagement citoyen. Il s’agit de recréer du lien social, de valoriser les identités locales, et de faire émerger une nouvelle urbanité, inclusive et participative.

Suivi des résultats : la méthode ARRU

L’Agence de Réhabilitation et de Renouvellement Urbain (ARRU), cheville ouvrière de ces projets, a organisé une visite d’évaluation dans les quartiers concernés par les programmes « Génération 1 » et « Génération 2 » du Projet de Réhabilitation et d’Intégration des Quartiers Résidentiels (PRIQ). Ces programmes ciblent les zones urbaines dites prioritaires, souvent laissées en retrait des dynamiques d’investissement public.

L’approche est double : interventions techniques (amélioration de l’habitat, réaménagement des espaces publics, voirie, éclairage) et actions sociales de terrain (médiation urbaine, sensibilisation, insertion professionnelle). Ce modèle vise à réduire les inégalités territoriales tout en favorisant la cohésion sociale. Une ambition rendue possible par le soutien européen, mais aussi par l’implication croissante des collectivités locales et des habitants eux-mêmes.

Une ville inclusive à portée de main ?

Ce partenariat stratégique entre la Tunisie et l’Union européenne dessine les contours d’un nouveau contrat urbain, basé sur la dignité, la justice sociale et la participation. Il reflète aussi une conviction : l’avenir des villes se joue dans leurs marges. C’est là que peuvent se réinventer les solidarités, les usages de l’espace, et les pratiques démocratiques.

À travers cette coopération, Sfax devient un laboratoire du possible, un terrain d’expérimentation pour une fabrique urbaine plus humaine et résiliente. Et si l’expérience venait à se généraliser, c’est tout le paysage urbain tunisien qui pourrait être transformé – par le bas, mais durablement.

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Hydrogène vert : 28 jeunes innovateurs réunis en Tunisie pour passer de la théorie à l’action

Réunis à Tunis pour la troisième édition du GH2 Camp, 28 jeunes venus d’Europe et du monde arabe explorent les opportunités de l’hydrogène vert. Entre formations techniques, débats et hackathon, cette initiative vise à former une nouvelle génération d’acteurs du climat et de l’innovation énergétique.

L’hydrogène vert inspire une nouvelle génération d’innovateurs. Du 7 au 11 juillet, 28 jeunes talents âgés de 20 à 30 ans, venus de toute la région MENA et d’Europe, participent à la troisième édition du GH2 Camp – From Theory to Action, organisée à l’École Polytechnique de Tunis. Un événement à la fois formateur, mobilisateur et porteur d’une vision partagée pour un avenir énergétique durable.

Une dynamique régionale en faveur du climat

Venus de Tunisie, Maroc, Algérie, Palestine, Égypte, Allemagne et Jordanie, les participants prennent part à une école d’été et hackathon dédiée à l’hydrogène vert, organisée par le réseau MED-GEM, avec le soutien de l’Union européenne.

L’événement est mis en œuvre en partenariat avec la GIZ Tunisie, à travers le projet H2Vert.TUN, commandité par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et exécuté en collaboration avec le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Les écoles d’ingénieurs tunisiennes, notamment l’ENIT et l’École Polytechnique de Tunisie, figurent parmi les soutiens académiques clés de cette initiative, relayée par la plateforme de communication EU Neighbours South.

Trois jours d’immersion technique et de réflexion collective

Durant les trois premières journées (7 au 9 juillet), les jeunes innovateurs ont suivi un programme intensif mêlant cours techniques, ateliers interactifs et travaux en équipe, animés par des spécialistes du réseau MED-GEM et des institutions partenaires.

Parmi les sujets abordés :

  • les technologies de production de l’hydrogène et la chaîne de valeur H2,
  • le Power-to-X (PtX), ses produits, ses infrastructures et ses modèles économiques,
  • les impacts socio-économiques de l’hydrogène vert dans la région,
  • les cadres réglementaires, les enjeux de durabilité,
  • ainsi que des modules sur la communication et le pitching, essentiels pour le hackathon à venir.

Une feuille de route tunisienne au cœur des débats

L’ouverture officielle du camp a été marquée par les interventions de Frank Wouters (MED-GEM), du professeur Chiheb Bouden (ENIT), de Dorra Chida (GIZ Tunisie) et du Dr Manef Abderrabba (École Polytechnique de Tunis).

Les participants ont pu explorer en profondeur la feuille de route tunisienne pour l’hydrogène ainsi que les défis techniques, économiques et réglementaires à relever. Un débat animé sur la question « Où et comment lancer un marché PtX dans la région MENA ? » a suscité des échanges nourris.

Parmi les moments forts : une session pratique de coaching en communication, destinée à préparer les équipes au hackathon final, où elles devront concevoir et présenter des projets innovants autour de l’hydrogène vert.

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L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle

Face à la montée en puissance des campagnes de désinformation, notamment alimentées par les usages détournés de l’intelligence artificielle, l’Union européenne et la Tunisie renforcent leur coopération.

C’est ce qu’a souligné ce mercredi 11 juin 2025 Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, lors d’une rencontre consacrée aux stratégies de lutte contre la désinformation.

S’exprimant à l’occasion d’un événement organisé par l’ambassade de Pologne – présidente du Conseil de l’Europe en 2025 – en présence d’ambassadeurs européens, d’experts en communication et de professionnels des médias, le diplomate a insisté sur la nécessité pour les États partenaires de faire bloc contre l’usage abusif de certains outils numériques à des « fins politiques ».

Un arsenal européen pour la résilience informationnelle

Giuseppe Perrone a détaillé les mécanismes mis en œuvre par l’Union européenne pour contrer ce fléau, citant notamment les programmes de soutien aux médias indépendants, l’adoption de législations spécifiques pour vérifier les contenus diffusés, ainsi que le recours à des instruments diplomatiques pour consolider l’efficacité des actions engagées.

Selon lui, la coopération avec les partenaires comme la Tunisie est essentielle pour suivre l’évolution constante des canaux de désinformation. « Nous travaillons quotidiennement à adapter nos outils aux nouvelles menaces informationnelles », a-t-il affirmé.

L’IA, nouveau vecteur de désordre informationnel

Le diplomate a par ailleurs exprimé ses inquiétudes quant à l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans les guerres de l’information. Il a mis en garde contre sa capacité à amplifier et accélérer la diffusion de fausses informations, tant au sein des sociétés qu’entre les États, menaçant la stabilité démocratique.

En s’appuyant sur un dialogue régulier et des initiatives partagées, l’Union européenne et la Tunisie entendent bâtir une réponse coordonnée et durable aux défis posés par la désinformation numérique.

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Migrations : Les entrées irrégulières dans l’Union européenne en recul de 20%

Selon l’agence Frontex, les franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’Union européenne ont baissé de 20% sur les cinq premiers mois de 2025, avec 63 700 passages recensés. Une tendance contrastée selon les routes migratoires.

L’Union européenne enregistre une diminution notable des arrivées de migrants en situation irrégulière. Entre janvier et mai 2025, 63 700 franchissements non autorisés ont été détectés aux frontières extérieures de l’UE, soit une baisse de 20% par rapport à la même période en 2024, a annoncé ce mercredi l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, dans un communiqué.

Ces chiffres concernent principalement des personnes originaires d’Afghanistan, du Bangladesh et du Mali. L’agence, basée à Varsovie, précise toutefois que ces données se fondent sur le nombre de détections et non de personnes uniques, certaines traversées étant comptabilisées plusieurs fois lorsqu’un migrant franchit la frontière à différents endroits.

Forte baisse dans les Balkans et en Méditerranée orientale

La tendance à la baisse se manifeste de manière significative sur plusieurs routes migratoires. Les Balkans occidentaux enregistrent le recul le plus marqué avec 56% de passages en moins, suivis par la route ouest-africaine (-35%) et la Méditerranée orientale (-30%). Les arrivées depuis le Bélarus vers la Pologne et les pays baltes ont également diminué de 7%, avec 5 062 passages recensés sur la période.

Légère hausse vers l’Italie et forte pression sur la Manche

En revanche, la Méditerranée centrale, qui mène notamment vers l’Italie, connaît une légère hausse de 7% des franchissements irréguliers. Parallèlement, les tentatives de traversée de la Manche vers le Royaume-Uni continuent d’augmenter : 25 540 personnes ont tenté la traversée entre janvier et mai, soit une progression de 17% par rapport à l’année précédente.

Frontex note que les réseaux de passeurs adaptent leurs méthodes, recourant notamment à des départs simultanés pour multiplier les chances de franchissements réussis.

Une baisse globale après le pic de 2023

L’agence rappelle qu’en 2024, les franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’Union européenne ont diminué de 38%, à 239 000, après avoir atteint un plus haut niveau en dix ans en 2023.

Cette évolution contrastée témoigne à la fois d’un durcissement des contrôles, mais aussi de la capacité d’adaptation des réseaux migratoires, dans un contexte toujours tendu aux portes de l’Europe.

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L’Union européenne prévoit de nouveaux financements au profit de la Tunisie 

Von: MC
21. Mai 2025 um 19:46

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a révélé que l’Union, qui a octroyé à la Tunisie des financements avoisinant 1,8 milliard d’euros depuis 2013, envisage de poursuivre ce soutien durant la période 2025-2027.

Dans un entretien accordé à l’agence TAP, Berone a présenté ces chiffres en évoquant notamment les appuis financiers directs au budget de l’État ainsi que les lignes de financement que l’Union européenne mettra à disposition de la Tunisie, notamment dans un contexte de politiques protectionnistes affectant les secteurs exportateurs.

« L’Union européenne demeure le principal bailleur de fonds de la Tunisie depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui, avec 1,1 milliard d’euros alloués sous forme de soutien direct au budget de l’État », a-t-il déclaré.

Le diplomate européen a souligné que Bruxelles prévoit d’intensifier son soutien à la Tunisie au cours des prochaines années, que ce soit sous forme de prêts, de dons ou d’appuis budgétaires directs. Ce soutien vise à accompagner les autorités tunisiennes dans la mise en œuvre des réformes nécessaires, tout en mettant en place des instruments financiers innovants permettant de financer des projets d’infrastructures de base définis par la Tunisie.

Perrone a précisé que ces financements pourraient également s’inscrire dans le cadre du mécanisme « Équipe Europe », en collaboration avec les États membres, ajoutant qu’il existe de nombreuses initiatives en cours, notamment dans les domaines de l’eau et de l’investissement.

Il a enfin affirmé que, grâce à la diversité des instruments disponibles, l’Union européenne est en mesure de soutenir la Tunisie, ses autorités et sa société civile, tant à court qu’à long terme.

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La migration en point de mire : Nafti, à Bruxelles, pour la réunion des ministres des Affaires étrangères UA-UE

Von: MC
21. Mai 2025 um 11:39

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, représente la Tunisie à la 3e session ordinaire de la réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE), prévue ce mercredi dans la capitale belge.

Dépêché à Bruxelles par le président Kais Saied, le chef de la diplomatie tunisienne prendra également part aux travaux de la première réunion de suivi de la coopération afro-européenne, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié mardi.

Ces rencontres seront centrées sur l’état d’avancement de la coopération entre l’UA et l’UE, notamment dans les domaines économique, commercial et culturel. Au cœur des discussions également : des dossiers majeurs tels que la migration, la paix, la sécurité régionale et les mécanismes de coopération multilatérale.

Cette série de concertations s’inscrit dans la perspective du prochain Sommet Afrique-Europe, dont les enjeux s’annoncent cruciaux à la lumière des tensions migratoires et des défis de développement partagés entre les deux continents.

En marge des travaux, Mohamed Ali Nafti doit tenir plusieurs rencontres bilatérales avec des homologues africains et européens, ainsi qu’avec des chefs de délégation et hauts responsables des deux organisations régionales.

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Gaza : L’Union européenne décide de réexaminer son accord avec Israël

Von: MC
20. Mai 2025 um 21:45

L’Union européenne a décidé de réexaminer son accord d’association avec Israël, en raison des récents événements à Gaza. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a annoncé qu’une majorité des États membres souhaite revoir l’article 2 de cet accord, qui conditionne la coopération au respect des droits humains.

Dix-sept pays, dont la France et les Pays-Bas, soutiennent cette démarche. La Commission européenne évaluera si Israël respecte ses engagements. En cas de manquement, une suspension de l’accord, en vigueur depuis 2000, pourrait être envisagée.

Cette initiative intervient alors que la situation humanitaire à Gaza se détériore, avec très peu d’aide autorisée à entrer. Vingt-deux pays, dont la France, l’Allemagne, le Canada et le Japon, réclament une reprise complète de l’aide humanitaire, sous l’égide de l’ONU.

Israël, de son côté, affirme qu’il ne cédera pas aux pressions extérieures et continue son offensive. Le Royaume-Uni a suspendu ses négociations commerciales avec Israël et convoqué son ambassadrice.

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La Chine devient le premier fournisseur de la Tunisie

13. August 2025 um 13:03

La Chine est devenue le premier fournisseur de la Tunisie, devançant l’Italie et la France, au classement de ses partenaires commerciaux. Au cours des sept premiers mois de 2025, la part de la Chine dans les importations totales de la Tunisie a atteint 13 %, contre 12% pour l’Italie et 11% pour la France. La Chine représente toujours le premier déficit commercial de la Tunisie, et de loin, devant ses autres partenaires.  

Selon le dernier bulletin de l’Institut national de la statistique (INS) pour les sept premiers mois de l’année, les importations totales de la Tunisie ont atteint 48,88 milliards de dinars (14,38 milliards d’euros), contre 36,97 milliards d’euros pour les exportations, avec un déficit commercial qui s’est creusé à 11,90 milliards (3,60 milliards d’euros) et un taux de couverture des échanges commerciaux qui a chuté à 75,6 %.

Le dépassement de l’Italie par la Chine en 2025 marque un changement par rapport à 2024, lorsque l’Italie était le premier fournisseur de la Tunisie avec 9,7 milliards de dinars (2,93 milliards d’euros) de biens exportés, suivie de très près par la Chine avec 9,2 milliards (2,78 milliards d’euros).

Les tendances récentes montrent une accélération des achats tunisiens en provenance de Chine, en hausse de 37,2% sur les sept premiers mois de l’année, tandis que l’Italie a enregistré un léger recul de 0,7% et la France une hausse de 12,7%. Les importations en provenance de l’Union européenne représentent toujours 44,2% du total, avec une contribution croissante de l’Allemagne (+10,3%).

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