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Tunisie : pari sur le social et le compter sur soi pour son plan quinquennal

24. Juni 2025 um 17:49

La Tunisie qui parie sur la dimension sociale du plan quinquennal de développement et sur le principe du compter sur soi, demeurera ouverte sur toutes les formes de coopération constructives et compte de nombreux partenaires actifs. C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Fawzi Ghrab.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, le responsable a indiqué que le plan quinquennal de développement, visant à augmenter davantage la croissance économique, à améliorer les performances de nombreux secteurs stratégiques et à prêter attention aux dossiers de l’éducation, la santé, l’enseignement et l’emploi, fait face à des défis financiers et climatiques.

M. Ghrab a souligné que la Tunisie œuvre à réaliser des projets qui nécessitent des ressources propres, en développant les ressources de la Trésorerie générale pour qu’elle puisse être une source de financement pour les projets publics. Mais en contrepartie, elle entretient des partenariats solides avec de nombreux partenaires financiers internationaux. La plupart des bailleurs de fonds sont prêts à soutenir le développement en Tunisie, a-t-il encore fait savoir.

Et d’ajouter que le rôle du secteur privé reste nécessaire pour impulser le processus du développement en Tunisie.

En clair, l’investissement privé permet la création de richesse et d’opportunités d’emplois. Mais la Tunisie s’appuie plus sur le principe du compter sur soi que sur l’emprunt.

M. Ghrab a noté que les défis les plus importants auxquels fait face le plan de développement quinquennal 2026-2030 consistent à miser sur des mécanismes pour la reprise de la croissance économique et l’impulsion des secteurs vitaux tels que le phosphate, le textile, les industries mécaniques et électriques, le tourisme et le secteur du tourisme alternatif.

Dans sa réponse à une question liée à l’ampleur de l’intérêt pour l’économie circulaire et la transition énergétique, M. Ghrab a souligné que la Tunisie accorde une grande attention aux transitions numériques et technologiques.

Cette transition numérique, a-t-il dit, est un axe fondamental dans le prochain plan, outre les efforts déployés en en vue de fournir de nouveaux outils pour réduire le déficit énergétique et encourager les énergies alternatives.

Pour le responsable, la Tunisie, consciente de l’importance des défis climatiques, notamment son impact sur les ressources en eau dont la rareté a affecté de nombreux secteurs et la vie des citoyens, œuvre à mettre en place des politiques pour assurer la sécurité hydraulique et l’adaptation au changement climatique.

Il a, dans ce contexte, souligné que le département ministériel de l’Economie œuvre à accompagner le Conseil des régions et des districts. Tout en fournissant une formation sur la planification territoriale. Soulevant ainsi de nombreuses questions liées à la rationalisation de la consommation des richesses en eau.

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Kaïs Saïed préside une réunion du Conseil des ministres axée sur les réformes

20. Juni 2025 um 08:41

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, jeudi 19 juin, une réunion du Conseil des ministres ayant porté sur un certain nombre de projets de lois et de décrets d’application.

Au cours de cette réunion, plusieurs sujets relatifs à la situation générale du pays ont également été abordés, notamment le fonctionnement de divers services publics.

Kaïs Saïed a affirmé que l’État social et la révolution législative doivent être suivis d’une révolution administrative et culturelle. Il a ajouté que le peuple tunisien a décidé de passer à une nouvelle étape, que l’État le fera dans le cadre de la loi, qu’il combattra la corruption et ouvrira de larges perspectives à ceux qui ont été pendant des décennies victimes de politiques d’exclusion, de marginalisation et d’appauvrissement.

Le chef de l’État a précisé que la solution ne peut être que nationale et ne peut être sectorielle, dans le cadre d’une approche globale pour résoudre toutes les problématiques. Il a souligné que l’État ne cède pas au chantage et que ceux qui prétendent être victimes sont en réalité responsables de l’appauvrissement d’une grande partie des Tunisiens.

Il a rappelé que le peuple a été victime d’une politique suivie depuis des décennies, notamment depuis la fin des années 80, où la situation s’est aggravée dans tous les secteurs, particulièrement avec la dégradation de nombreux services publics tels que la santé, l’éducation, le transport et la sécurité sociale.

Le président a insisté sur le fait qu’il s’agit d’une bataille menée sur plusieurs fronts pour instaurer la justice sociale dans un État qui garantit effectivement les droits et libertés. Lesquels doivent être accompagnés de droits économiques et sociaux. Il a souligné que la liberté de transport n’a pas de sens si le transport n’est pas disponible, ni le droit à l’éducation si les moyens manquent dans de nombreuses régions.

A cet égard, le président de la République a rappelé que les droits sont garantis par la Constitution et doivent être politiques, civils, économiques et sociaux afin que chaque citoyen, partout, puisse avoir les moyens d’une vie digne et d’un emploi dans tous les domaines, avec de larges perspectives. Il a ajouté : « Nous en sommes capables grâce à nos ressources et à l’écoute des revendications du peuple. La Tunisie possède des richesses et un capital humain qui ne s’épuiseront jamais. »

Le chef de l’État a mis en garde contre ceux qui se sont tournés vers l’étranger, qui quémandent auprès des ambassades étrangères et s’exposent dans les médias et sur les réseaux sociaux, oubliant que la Tunisie est un État indépendant dont la souveraineté appartient au peuple, qui est le seul à choisir. Il les a qualifiés de mercenaires, de traîtres ayant vendu leur âme et leur conscience à l’étranger.

Il a réaffirmé que la souveraineté de l’État n’est pas négociable, que la Tunisie agit d’égal à égal et que ses positions sont claires car elles émanent de la volonté du peuple tunisien. Il a insisté sur le fait que la Tunisie suit la voie tracée par le peuple pour devenir un phare rayonnant dans le monde entier.

Concernant ceux qui se sont infiltrés dans l’administration pour servir certains lobbies et familles, il a averti que la Tunisie est un État du peuple souverain, et non un État contrôlé par ceux qui ont dominé l’économie et la croissance, avec la quasi cession de tous les services publics, la prolifération de la corruption et le pillage des Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les richesses et l’argent du peuple tunisien doivent lui revenir, et qu’il n’et pas prêt à y renoncer.

À propos des fonds détournés, il a indiqué avoir sollicité plusieurs instances internationales, mais que des prétextes judiciaires ont été avancés pour retarder leur restitution, laissant seulement des miettes revenir après des décennies, comme cela a été le cas dans plusieurs pays africains.

Il a conclu en affirmant : « Nous continuerons et n’accepterons que la victoire et le passage définitif pour mettre fin à cette situation. Ce qui a été récemment décidé, notamment l’interdiction de la sous-traitance dans les secteurs public et privé, dépasse largement leurs attentes pour faire face à ceux qui trafiquent avec la sueur des travailleurs. »

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Conférence régionale sur les défis de la famille arabe

19. Juni 2025 um 17:14

L’Organisation arabe de la famille et du développement social prévoit d’organiser une conférence régionale internationale dédiée aux défis auxquels la famille arabe est confrontée. Lors de cet événement, les grandes lignes du futur programme de l’organisation seront définies, a annoncé, jeudi 19 juin, Wafa Kilani, présidente de l’organisation et ministre des Affaires sociales du Gouvernement d’unité nationale libyen.

Dans une déclaration aux médias, en marge d’une réunion extraordinaire de l’organisation tenue à Tunis, au siège du ministère de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, Kilani a expliqué que cette conférence régionale et internationale devrait aboutir à un ensemble de recommandations visant à renforcer le rôle de la famille arabe dans la société. Ces recommandations seront soumises à un sommet arabe consacré à la famille, auquel plusieurs premières dames de pays arabes participeront.

Elle a souligné que l’Organisation arabe de la famille prévoit, durant cette période, de mettre en œuvre de nombreux accords de partenariat déjà signés, afin de mieux promouvoir la famille arabe. Elle s’emploie également à conclure de nouveaux accords avec plusieurs pays et organisations arabes.

Elle a rappelé que l’Organisation arabe pour la famille a récemment obtenu le statut de membre observateur aux réunions de la Ligue des États arabes consacrées à la famille et aux affaires sociales, ce qui renforcera l’efficacité des programmes de l’organisation destinés à relever les défis auxquels la famille arabe est confrontée.

De son côté, la ministre tunisienne de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a indiqué que cette réunion extraordinaire constitue une initiative pour renforcer les opportunités d’échange d’expériences et d’expertises arabes autour d’un sujet commun entre les pays arabes, à savoir la famille, considérée comme une valeur sociale centrale pour établir une société cohérente et équilibrée.

La ministre a salué l’attachement des pays arabes membres à maintenir le siège du secrétariat général de l’Organisation arabe de la famille et du développement social en Tunisie, une initiative tunisienne lancée depuis 1977.

Elle a affirmé que la Tunisie restera fidèle à ses choix nationaux constants et engagée dans le rôle social de l’État, à travers l’attention portée aux questions familiales, et à travers sa volonté d’élever la place de la famille dans les politiques publiques nationales et dans les priorités de l’action arabe commune.

Elle a précisé que les structures gouvernementales et non gouvernementales doivent s’en tenir à une approche constante de protection et de préservation de la famille contre tout ce qui pourrait porter atteinte à ses valeurs et nuire à ses fondements. Elle a salué le rôle pionnier de l’organisation dans l’enrichissement des programmes et plans d’action, ainsi que dans l’élaboration d’une vision participative contribuant à mettre en place une stratégie arabe de soutien à la cohésion familiale et de protection de la famille contre les différents risques qui la menacent, en harmonie avec les objectifs et indicateurs de développement dans les différents pays arabes.

 

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Le Festival Jean Rouch s’ouvre à Tunis

18. Juni 2025 um 12:14

Le Festival international Jean Rouch se tient du 18 au 22 juin 2025 au Cinéma Africa, à Tunis, avec le soutien du Comité du cinéma ethnographique du Festival Jean Rouch, en collaboration avec le magazine Screen Arabia, spécialisé dans le cinéma et les arts visuels en Tunisie et dans le monde arabe.

Le Festival Jean Rouch est l’un des plus importants événements européens consacrés au cinéma documentaire en sciences humaines et sociales. Il vise à promouvoir la diversité culturelle à travers les thématiques des films projetés, la professionnalisation des jeunes étudiants grâce à des ateliers et la découverte du monde du cinéma ethnographique par le public tunisien.

Fondé en 1982 par le réalisateur et ethnologue Jean Rouch (1917-2004), ce festival se déroule en France et à l’étranger avec des éditions hors les murs. Il représente non seulement une rencontre entre réalisateurs et chercheurs en sciences sociales, mais aussi une opportunité d’échange avec un public hétérogène.

L’édition 2024 hors-les-murs à Tunis a connu un succès sans précédent en termes d’organisation, de programmation et de fréquentation. Cette année, huit projections de films sont prévues, suivies de discussions avec les réalisateurs et accompagnées par des chercheurs en sciences sociales.

Une masterclass ouverte au public, animée par Ridha Tlili, réalisateur tunisien du film ‘‘La Couleur du phosphate’’, est également prévue pour clôturer le festival.

En complément des projections, des ateliers d’initiation à l’écriture documentaire et ethnographique seront organisés simultanément, à destination d’étudiants en cinéma et en anthropologie visuelle sélectionnés au Maghreb, en Afrique de l’Ouest et en Europe.

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Tunisie │Kaïs Saïed poursuit son combat contre le travail précaire

17. Juni 2025 um 13:01

L’État social n’est pas un simple slogan, mais une réalité qui sera mise en œuvre sur le terrain dans tous les secteurs et toutes les régions, a déclaré Kaïs Saïed, ajoutant qu’il s’agit d’une révolution de libération nationale, qui sera menée jusqu’à la victoire, par allusion au projet de décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance et l’emploi précaire dans le secteur public.

Lors de sa rencontre, lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et son collègue des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, le président de la république a évoqué le projet de décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public et à la dissolution de la société Itissalia Services, qui recourt encore à ce mode d’emploi précaire dans le secteur public.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a précisé que ce texte devrait compléter la modification du Code du travail interdisant et criminalisant la sous-traitance dans le secteur privé.

Que ce soit dans le privé ou public, lorsqu’un travailleur se sent en sécurité et stable, et qu’il s’identifie à l’entreprise pour laquelle il travaille, sa productivité et son dévouement seront plus grands.

Il n’y aura plus de servitude ni d’esclavage sous le couvert d’une légalité fabriquée de toutes pièces, taillée sur mesure pour ceux qui ont élaboré les lois déjà abrogées ou qui sont sur le point de l’être, a encore déclaré le président de la république, qui cherche ainsi à concrétiser sa conception d’un Etat social moins inégalitaire.

I. B.

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Tunisie │ Les orientations sociales de l’Etat providence

12. Juni 2025 um 12:24

Réviser plusieurs lois relatives à la fiscalité pour garantir davantage de justice sociale, et rouvrir les vannes des recrutements dans le secteur public pour lutter contre le chômage : telles sont les principales orientations de la loi de finances et du budget de l’État pour 2026. La crainte est que, pour financer les dépenses qui seront programmées, on recourra aux mêmes leviers utilisés jusque-là, à savoir la hausse d’impôt et l’endettement extérieur.

Le président Kaïs Saïed l’a déjà annoncé dans de nombreuses déclarations, et c’est au tour de la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri de le rappeler au cours d’un conseil des ministres qu’elle a présidé mercredi 11 juin 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah.

La Première ministre a souligné que la loi de finances 2026 doit incarner une vision stratégique et servir d’outil de mise en œuvre des politiques publiques dans le cadre du programme économique et social de l’État. Ce programme vise à concilier croissance économique et justice sociale, conformément au Plan de développement 2026-2030, qui reflétera la volonté populaire, a-t-elle déclaré, en soulignant que les choix nationaux sont les seuls à même de répondre aux attentes de la population.

Etat social et hausse d’impôt

La Première ministre a insisté sur la nécessité d’une nouvelle approche pour l’élaboration de la loi de finances 2026, qui aille au-delà des solutions temporaires et des demi-mesures. Elle doit plutôt refléter la vision de l’État consistant à renforcer les fondements de l’État social, tout en garantissant la justice fiscale et l’équité sociale, en augmentant le pouvoir d’achat, en équilibrant la croissance économique avec la justice sociale et en augmentant le taux de croissance économique en stimulant l’investissement et en établissant un cadre social et économique approprié pour la phase de construction et de construction.

Mme Zaafrani Zenzeri a également souligné que toutes les politiques économiques de l’État doivent respecter des principes fondamentaux, notamment la préservation de la souveraineté nationale et l’indépendance décisionnelle.

Parallèlement, l’État doit rester ouvert à l’environnement régional et international de la Tunisie afin de soutenir et de consolider les décisions nationales concernant le rôle social de l’État et la promotion du développement local, régional et territorial, a-t-elle déclaré dans le même communiqué.

Le Conseil des ministres a défini les priorités suivantes pour le budget 2026 :

– renforcer l’État social en élargissant le soutien aux groupes vulnérables et à faibles revenus, tout en promouvant les mécanismes d’autonomisation économique qui bénéficient particulièrement à ces groupes, afin d’améliorer les conditions de vie;

– développer les ressources propres de l’État en poursuivant une politique d’autonomie, en réduisant l’évasion fiscale, en intégrant l’économie informelle et en diversifiant les sources de financement du budget de l’État, conformément à une nouvelle vision;

– promouvoir l’emploi, améliorer le niveau de vie et renforcer le système de protection sociale, tout en valorisant le capital humain, ce qui peut être réalisé en promouvant la justice sociale, en maintenant le pouvoir d’achat des groupes vulnérables et à revenu moyen et en fournissant un plus grand soutien social aux groupes vulnérables, ainsi qu’un accompagnement et un soutien aux créations d’entreprises;

– mettre en œuvre des mesures visant à améliorer les revenus, renforcer les mécanismes d’intégration économique et sociale, créer des emplois, offrir des conditions de travail décentes, éliminer l’emploi précaire, faciliter l’accès au logement, renforcer la cohésion sociale, améliorer tous les services publics et développer le système de sécurité et de couverture sociale;

– promouvoir l’investissement dans le cadre d’une approche globale fondée sur la libéralisation de l’entrepreneuriat et l’amélioration du climat des affaires, afin que l’investissement public stimule l’investissement privé et accélère la croissance économique;

– accélérer l’interconnectivité et faire de la transformation numérique de l’administration un outil de modernisation, de transparence, de facilitation des transactions et d’ouverture de perspectives pour soutenir l’économie numérique;

– investir dans des programmes de développement régional fondés sur des principes constitutionnels stimulera le développement des régions.

Cette approche contribuera à la formulation des priorités régionales, en commençant par les propositions de programmes et de projets au niveau des conseils locaux, puis en passant par les conseils régionaux et de district, jusqu’au niveau national. Le plan de développement pour la période 2026-2030 sera élaboré sur cette base éminemment sociale. Les dépenses liées au développement constituent un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et attirer les investissements privés, notamment aux niveaux régional et de district.

Et la relance économique ?

Lors du Conseil des ministres, il a été souligné que ce projet repose sur un ensemble de principes visant à renforcer les piliers de l’État social, à maintenir l’équilibre financier et à améliorer l’efficacité de la performance publique dans divers secteurs.

Les principes de base les plus importants incluent la simplification des procédures pour les Tunisiens à l’étranger, le soutien au financement des start-ups et des entreprises communautaires et le financement des entreprises actives dans les secteurs de l’économie verte, bleue et circulaire.

Voilà donc pour les orientations, généreuses s’il en est, et qui sont inspirées par une volonté de réduire le gap entre les différentes couches sociales. Reste qu’on peut toujours donner davantage à ceux qui en ont le plus besoin, encore faut-il avoir un bon matelas financier, donc des recettes, fiscales et autres, et ne pas recourir seulement aux deux principaux leviers utilisés jusque-là, la hausse d’impôt et l’endettement extérieur, dont les effets sont souvent négatifs, et aggravent la récession économique dont souffre le pays depuis 2011.

On aurait souhaité voir l’Etat opter pour une loi de finances et un budget de l’Etat plutôt tournés vers la relance économique, la maîtrise des dépenses publiques et l’impulsion de l’investissement, de manière à créer une richesse susceptible d’être partagée. Etant entendu que le partage de la pauvreté n’a jamais été une bonne politique.

I. B. (avec Tap).

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