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Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos : vers un nouveau souffle pour la filière automobile

19. Mai 2025 um 08:30

À l’approche de sa 50e édition, le Salon Equip’Auto s’apprête à rassembler à Paris toute la chaîne de valeur de l’après-vente automobile. Constructeurs, équipementiers, réparateurs et distributeurs y dévoileront les dernières innovations, dans un contexte marqué par l’électrification du parc roulant mondial et les défis de relocalisation industrielle. Entre évolutions technologiques, réalités du terrain et perspectives tunisiennes, cette interview décrypte les enjeux clés de l’édition 2025 d’un salon devenu incontournable pour comprendre l’avenir du secteur. Interview avec Mr. Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos

Le Salon Equip’Autos célèbre ses cinquante ans d’activité. Comment s’annonce l’édition 2025 au mois d’octobre prochain, à Paris ?

Cinquante ans d’activité,  quelle vigueur! Le Salon tient le pari de la longévité. Et toujours une attractivité agissante. Pendant un demi siècle, à une cadence biennale, les années impaires, le Salon réunit l’ensemble de l’écosystème de l’auto. C’est la chaine amont/aval, dans sa globalité qui se retrouve afin de prendre connaissance des nouvelles technologies. C’est crucial que les constructeurs s’adressent à l’univers de l’après-vente.

Equip’Auto synchronise-t-il  les rapports entre tous les corps de métiers de l’auto?

Il s’agit d’un Salon B2B où l’on évoque tout ce qui arrive après la vente de la voiture. Tout l’après-vente et les services sont rassemblés sur un même site. Et en effet cela réaccorde les constructeurs avec les professionnels de la maintenance, des services ainsi que de la réparation.

Constructeurs et équipementiers viennent-ils nombreux ?

Naturellement car ils sont doublement intéressés. D’abord ils viennent rencontrer les distributeurs de pièces de divers réseaux de vente. Ensuite ils viennent pour présenter aux réparateurs leurs nouvelles technologies. Et le Salon est le lieu dédié pour ces deux business. Et il en a vu défiler des innovations.

L’on garde en mémoire la fabrication en série des air bags, puis du freinage ABS, puis de la peinture de carrosserie à l’eau pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui on vit l’afflux de l’électronique. Ainsi donc constructeurs et équipementiers communiquent, à l’adresse des réparateurs au Salon  sur les meilleures pratiques de réparation des systèmes nouveaux.

« Le Salon Equip’Auto synchronise toute la chaîne de l’après-vente automobile, de la pièce au service. »

 

Le Véhicule électrique réduit-t-il le coût de maintenance ?

N’ayant plus de moteur, le véhicule électrique comporte moins de pièces. Cependant tout ce qu’il y autour persiste. Et l’on remarque que l’usure est plus accélérée. C’est le cas des pneumatiques. Sur un moteur thermique leur durée de vie est de 45.000  à 50.000 km, cette fourchette baisse entre 10.000 à 15.000 km avec l’électrique. Pareil pour le freinage et les autres trains roulants.

On voit le véhicule électrique gagner du terrain. Menace-t-il le business du Salon?

A l’heure actuelle le parc roulant mondial compte 1.500.000.000  de voitures. La part du véhicule électrique est de 1,87 %. Vous voyez bien que la pièce détachée n’est pas près de disparaitre. En France le parc roulant compte 42.000.000 de voitures.

Les projections montrent que si le parc électrique augmentait de 25% par an, dans dix ans le véhicule thermique constituerait 90% du parc. C’est vous dire ! Ajouter que pour faire tourner un parc d’un million de voitures électriques, il faut l’équivalent d’une centrale électrique. Mesurez le défi énergétique !

« Avec 1,87 % du parc mondial, l’électrique ne menace pas encore le business des pièces détachées. »

 

L’on parle d’une relocalisation la chaine de valeur Auto. La Chine qui occupe une position prépondérante va-t-elle lâcher du lest ?

Il faut savoir que le barycentre de l’industrie automobile a basculé en Chine et je ne la vois pas lâcher du lest. La Chine produit 30.000.000  de voitures sur un total mondial de 40.000.000   d’inités. Elle est en tête et en pointe sur le véhicule électrique, hautement connecté.

Ses modèles actuels lui procurent une confortable longueur d’avance. Cependant les enseignes européennes et d’ailleurs ne manquent pas d’atouts. La compétition va se réallumer sur ce segment. Mais cela prendra du temps car il faudra renouer avec les cadences des grandes séries.

En 2009 à titre d’exemple, la France produisait sur son sol 4.000.000 de voitures. A l’heure actuelle elle n’en produit plus que 1.300.000 et elle pourrait descendre en-dessous du seuil symbolique du million de voitures. Sachez que Toyota est le plus important fabriquant de voitures en France, à l’heure actuelle.

« La Tunisie a un vrai potentiel dans la R&D et les composants, si elle sait capter les nouvelles technologies. »

 

*Dans le contexte actuel, quelles sont les perspectives de développement de la filière automobile en Tunisie ?

-Je réserverai ma réponse de voir la Tunisie devenir une zone d’accueil de constructeurs à part entière En revanche le positionnement de la Tunisie sur les composants et la recherche& développement est prometteur. Tout cet écosystème performant peut s’adapter peut être plus vite qu’ailleurs aux nouvelles technologies qui  arrivent d’Asie.

Interview conduit par Ali DRISS

EN BREF

    • Le Salon Equip’Auto fête ses 50 ans et reste le rendez-vous clé des professionnels de l’après-vente automobile.
    • L’édition 2025 réunira constructeurs, réparateurs et équipementiers autour des dernières innovations.
    • Le véhicule électrique change la donne, mais la demande en pièces reste massive.
    • La Chine domine la production mondiale avec 30 millions d’unités, loin devant l’Europe.
    • 1,5 milliard — Parc mondial de voitures actuellement en circulation.
    • 1,87% — Part des véhicules électriques dans le parc mondial.
    • En Tunisie, la filière composants et R&D présente un fort potentiel de croissance.

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Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacré Meilleur Crossover  Electrique

16. Mai 2025 um 12:57

Le Kia EV3 a été sacré «Meilleur Crossover Électrique» lors des Electric Awards 2025. Ce prix est décerné par l’équipe d’experts de TopGear.com, qui met chaque année en lumière les meilleurs véhicules électriques disponibles au Royaume-Uni.

Cette récompense vient s’ajouter au palmarès déjà impressionnant du EV3, qui avait été nommé «Crossover de l’année» lors des TopGear.com Awards 2024.

Paul Philpott, président et Ceo de Kia UK Limited, a déclaré : «Le EV3 démarre l’année 2025 de manière exceptionnelle. Non seulement il est, à ce jour, le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au Royaume-Uni, mais il a également remporté les prix de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et dans le monde. Être reconnu comme le Meilleur Crossover Électrique par Top Gear est une nouvelle réussite remarquable, qui témoigne une fois de plus de l’excellence du EV3. Alors que le succès du EV3 se poursuit, la gamme électrique de Kia continue de s’élargir en 2025. Les modèles EV4 et EV5 arriveront dans les showrooms de notre réseau national de concessionnaires d’ici la fin de l’année, renforçant encore notre offre client et rendant la transition vers l’électrique plus fluide que jamais.»

Ollie Kew, rédacteur en chef des essais routiers chez TopGear.com, a commenté : «J’ai conduit le EV3 à travers l’Outback. Pas vraiment un parcours classique pour un essai routier, je vous l’accorde, mais le Kia a assuré. La clim’ soufflait un air glacial, pas de mal de dos après quatre heures de route, et il dégage une vraie impression de maturité, comme une grande voiture. J’ai apprécié le confort maîtrisé, le silence à bord et ce sentiment de finition rigoureuse, comme les Golf d’autrefois. Le plus impressionnant ? Malgré la distance, la chaleur, le rythme intense et quelques détours en tout-terrain improvisés, aucun message d’erreur, aucun bug. Je me suis réellement attaché à cette petite voiture à la fois raisonnable et aboutie.»

Depuis son lancement à la fin de l’année dernière, le Kia EV3 ne cesse de monter en puissance sur le marché britannique, devenant le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au T1 2025, tout en remportant les titres de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et Voiture mondiale de l’année 2025 — à l’instar de son grand frère, le EV9, couronné de ces deux titres en 2024.

Bien qu’il soit le modèle électrique le plus accessible de Kia, le EV3 offre également la plus grande autonomie de la gamme : jusqu’à 375 miles (environ 600 km) avec une seule charge*. Il bénéficie également d’une dotation de série particulièrement riche, même dans sa version d’entrée de gamme «Air», comprenant :

  • éclairages LED à l’avant et à l’arrière;
  • poignées de portes affleurantes;
  • sièges avant et volant chauffants;
  • fonction V2L (Vehicle-to-Load);
  • triple affichage conducteur (écran tactile de navigation 12,3”, écran de climatisation 5,3”, et écran conducteur 12,3”);
  • Apple CarPlay™ et Android Auto™ sans fil;
  • accès gratuit pendant 7 ans aux services Kia Connect.

Communiqué. *Autonomie selon le cycle WLTP, donnée susceptible de varier.

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Imed Charfeddine : « La Tunisie doit jouer la carte du véhicule électrique et de l’innovation »

13. Mai 2025 um 11:20

Imed Charfeddine, vice-président de la TAA, a dressé un tableau des défis et opportunités du secteur automobile tunisien. Entre essor du véhicule électrique et attractivité croissante pour les investisseurs asiatiques et américains.

« L’industrie s’adapte au marché et à la consommation », a rappelé Imed Charfeddine en ouverture de son intervention, lors de l’événement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales », organisé à Tunis le 13 mai 2025 par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce (CTFCI). Face à un marché européen en net recul — « le nombre de véhicules produits ces dernières années est tombé à 1,8 million, et on annonce déjà des chiffres en dessous du milliard d’euros » —, le responsable a souligné l’urgence d’une redéfinition stratégique.

Les marchés traditionnels s’essoufflent, poussant les industriels à explorer de nouveaux débouchés. « Nos clients changent, se tournent vers de nouveaux marchés », a-t-il prévenu, citant notamment l’essor des constructeurs asiatiques, en particulier chinois.

Un tissu industriel déjà solide, mais en mutation

La Tunisie peut compter sur un socle industriel conséquent : plus de 100 000 emplois dans le secteur automobile, en grande partie dans le câblage. Toutefois, ce modèle est en pleine mutation. « On voit émerger des technologies électroniques, l’informatique embarquée, la connectivité. Et nous accompagnons cette transformation », a indiqué M. Charfeddine.

L’industrie locale se tourne vers des compétences plus pointues, intégrant le software, la maintenance prédictive et les bancs de tests électroniques. Il reconnaît toutefois des perturbations récentes dans certains pôles industriels, laissant entendre que des troubles ont freiné certaines dynamiques.

Vers une industrie 4.0 et des alliances stratégiques

Pour le vice-président de la TAA, l’avenir passe par l’innovation. Il appelle les pouvoirs publics à « inciter les entreprises à se transformer vers l’industrie 4.0 ». Et ce, tout en évoquant la nécessité d’un projet universitaire dédié à la montée en compétences : « Il faut former les talents qui accompagneront les nouvelles technologies et les besoins des consommateurs en connectivité et mobilité ».

Par ailleurs, la Tunisie peut tirer parti de ses accords commerciaux avec l’Europe et l’Afrique : « Ce sont des avantages à exploiter pour accompagner le développement du secteur automobile vers de nouveaux marchés ».

Attractivité croissante pour les investisseurs étrangers

Les évolutions du marché mondial ouvrent aussi des perspectives pour la Tunisie en tant que base industrielle stratégique. Face à la nécessité de raccourcir les chaînes d’approvisionnement, les géants asiatiques et américains montrent un intérêt accru pour le pays. Ainsi, « depuis vingt ans, les acteurs asiatiques rachètent des entreprises européennes. Aujourd’hui, ils viennent en Tunisie pour prospecter et envisager l’installation de nouvelles usines », poursuit-il.

M. Charfeddine cite également l’intérêt des acteurs américains et japonais, notamment dans la fabrication de composants pour véhicules électriques. « Le véhicule électrique est plus accessible à produire et à intégrer. C’est une carte que nous devons jouer », a-t-il insisté.

Compétences locales et enjeux de souveraineté technologique

L’écosystème tunisien est en mesure de répondre à ces nouveaux défis : « Plus de 8 000 ingénieurs sont formés chaque année. Nos centres universitaires, professionnels et de recherche ont permis l’émergence d’une filière de compétences remarquable ».

Des entreprises comme Leoni ou Coficab ont investi dans des centres de développement en Tunisie, certains employant plus de 1 000 ingénieurs. « Le coût des ingénieurs en Tunisie reste compétitif, avec une excellente adaptabilité aux technologies émergentes ». La proximité géographique avec l’Europe, l’usage croissant des outils numériques et l’absence de décalage horaire renforcent encore l’attractivité du pays.

Le logiciel, nouveau cœur de la voiture connectée

« La voiture de demain sera un concentré de software », a souligné Imed Charfeddine, évoquant le rôle croissant des fabricants de téléphones dans l’automobile. « Regardez les véhicules conçus par ces entreprises : ils sont vendus dans les mêmes magasins que les smartphones et misent sur l’ergonomie. »

Dans un monde où la voiture devient un terminal mobile, la Tunisie a une carte à jouer : celle de la compétence numérique appliquée à l’automobile.

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