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“Murmures d’un jardin féerique des Aghlabides” : Une exposition immersive à Gammarth

29. März 2025 um 20:07

“Murmures d’un jardin féerique des Aghlabides” est l’intitulé d’une exposition qui se tiendra du 5 au 20 avril 2025 à la galerie Alain Nadaud-Espace Sadika à Gammarth (banlieue nord de Tunis), offrant une immersion dans l’atmosphère mystique et historique des jardins des Aghlabides à Kairouan.

Dans ce voyage hors du temps, dans l’âme d’un jardin qui porte en lui des siècles d’histoire, de culture et de spiritualité, les jardins de Kairouan, cœur verdoyant de cette ville millénaire, sont bien plus que de simples espaces de repos et de contemplation : ils sont le reflet d’une civilisation, d’une quête de beauté et de perfection, où l’homme dialogue avec la nature.

Fondée au VIIème siècle, Kairouan est l’une des plus anciennes et des plus importantes villes de l’Islam. Ses jardins, véritables joyaux cachés, ont longtemps été des lieux d’échanges intellectuels et spirituels, abritant poètes, penseurs et savants. Loin de l’agitation du monde, ils murmuraient les secrets des temps anciens, révélant, à ceux qui savent écouter, les mystères de la nature et les subtilités de l’âme humaine.

L’exposition met en lumière la splendeur de ces jardins, où la rigueur géométrique se marie à la luxuriance des plantes, symbolisant l’harmonie entre ordre divin et profusion terrestre. A travers des œuvres contemporaines inspirées de ce patrimoine, des installations végétales et des reconstructions immersives, les visiteurs pourront redécouvrir les ambiances paisibles, les senteurs environnantes et les jeux d’ombres et de lumière qui faisaient de ces jardins des lieux à la fois sacrés et enchanteurs.

L’exposition rendra hommage à deux illustres artistes de Kairouan, le peintre Hammadi Skik ainsi que le poète Houssine Kahouagi.

Les jardins de Kairouan, avec leur symbolisme d’oasis et leur rôle dans l’histoire de la région, sont ici présentés non seulement comme des lieux physiques, mais aussi comme des témoins silencieux d’un riche passé culturel et architectural, informe la galerie.

L’exposition, qu’elle soit composée de sculptures ou de peintures, offre une interprétation artistique de ces murmures. A travers les œuvres, les artistes capturent l’essence des jardins, traduisant en formes et en couleurs ces “murmures” : le bruissement des feuilles, le clapotis de l’eau des bassins, le souffle du vent à travers les allées. Les sculptures pourraient évoquer la force et la sérénité de la nature, tandis que les peintures capturent la lumière et les nuances verdoyantes de ce paysage unique.

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Anouar Brahem : « After the Last Sky », un retour envoûtant

29. März 2025 um 15:58

Huit ans après son album acclamé Blue Maqams, le maître tunisien du oud, Anouar Brahem, revient avec un projet profondément émouvant intitulé After the Last Sky. Inspiré d’un vers du poète palestinien Mahmoud Darwish, « Où les oiseaux doivent-ils voler, après le dernier ciel ? », cet album explore des questions métaphysiques et leurs résonances dans un monde troublé.

Une formation exceptionnelle et une collaboration légendaire
Pour ce nouvel opus, Anouar Brahem s’entoure d’un quartet international composé de musiciens de renom :

Anouar Brahem : oud

Anja Lechner : violoncelle

Django Bates : piano

Dave Holland : contrebasse

Dave Holland, collaborateur de longue date depuis l’album Thimar (1998), apporte une complicité musicale unique. Selon Brahem, « Le jeu de Dave me donne des ailes », une affirmation qui se vérifie tout au long de l’enregistrement. Django Bates enrichit l’ensemble avec des solos virevoltants, tandis qu’Anja Lechner, première violoncelliste à intégrer la musique de groupe de Brahem, ouvre et clôt l’album avec des interventions poignantes.

Un voyage musical entre tradition et modernité

Enregistré en mai 2024 à l’Auditorio Stelio Molo RSI de Lugano sous la direction du producteur Manfred Eicher, After the Last Sky mêle subtilement les modes traditionnels de la musique arabe à des influences multiculturelles. Les pièces de chambre pour oud, violoncelle, piano et contrebasse traduisent une réflexion sur l’exil, la mémoire et les luttes contemporaines, notamment celles du peuple palestinien.

Les titres des morceaux tels que The Eternal Olive Tree ou The Sweet Oranges of Jaffa reflètent cette thématique. L’album s’inscrit également dans un dialogue esthétique et littéraire évoqué dans les notes écrites par Adam Shatz.

Une tournée européenne pour célébrer l’album

La sortie officielle de After the Last Sky le 28 mars 2025 marque le début d’une tournée européenne qui passera par plusieurs villes prestigieuses :

18 avril : Cenon (France) – Le Rocher de Palmer

23 avril : Berlin (Allemagne) – Philharmonie de Berlin

25-26 avril : Paris (France) – Philharmonie de Paris

30 avril : Bruxelles (Belgique) – Bozar

Et bien d’autres jusqu’en décembre 2025.

Pistes principales de l’album
Remembering Hind

After the Last Sky

Endless Wandering

The Eternal Olive Tree

Awake

In the Shade of Your Eyes

Avec cet album, Anouar Brahem continue d’explorer les frontières entre les genres musicaux tout en restant fidèle à ses racines culturelles. Un chef-d’œuvre à découvrir dès maintenant sur ECM Records.

 

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Au-delà du PIB : des écarts, mais des progrès vers une croissance inclusive

29. März 2025 um 06:21

Un PIB plus élevé ne garantit pas des bénéfices partagés ni une croissance durable. Pour mieux mesurer la prospérité, la CNUCED le complète avec des données sur les conditions de vie, l’égalité et sur l’environnement.

Depuis près de 80 ans, le produit intérieur brut (PIB) est la référence en matière de prospérité. Mais une production économique plus élevée ne garantit pas une répartition équitable des bénéfices, ni une croissance durable.

Pour dresser un tableau plus complet, l’Indice de croissance inclusive d’ONU commerce et développement (CNUCED – pour Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) combine le PIB avec d’autres données portant sur les conditions de vie, l’égalité et la durabilité environnementale.

Lancé en 2022 et élargi cette année, l’indice couvre désormais 134 pays représentant 95 % de la population mondiale et 97 % du PIB mondial.

Les nouvelles données publiées le 10 mars 2025 montrent que, malgré des disparités importantes, certains écarts se réduisent et que les lignes commencent à bouger.

Les économies développées affichent toujours des scores presque deux fois plus élevés

De manière générale, les économies les plus avancées enregistrent une croissance plus inclusive. En moyenne, elles obtiennent un score presque deux fois supérieur à celui des économies en développement.

Le Luxembourg, la Norvège et le Danemark dominent toujours le classement, avec seulement deux économies en développement – Singapour et les Émirats arabes unis (EAU) – dans le top 30.

Certaines économies en développement réussissent à réduire les écarts

Un examen plus attentif révèle les bonnes performances de certaines économies en développement.

Singapour, par exemple, dépasse de nombreuses économies développées en matière de conditions de vie, avec un score de 97,1. De même, le Chilila Chinela Thaïlandeles EAU et l’Uruguay affichent tous un score supérieur à 80 – bien plus proche de la médiane des économies développées (89,3) que de celle du Sud global (46,4).

En matière d’égalité, des pays en développement comme les EAU (91,4), la Biélorussie (87,4), l’Azerbaïdjan (73,7) et la Chine (71,4) égalent ou dépassent la médiane des économies développées (73,5), et se situent bien au-dessus de la médiane des économies en développement (37,4).

Les économies développées génèrent deux fois plus de déchets par habitant

L’indice met en lumière l’urgence de rompre le lien entre croissance économique, consommation de ressources et production de déchets. En effet, les économies développées génèrent environ deux fois plus de déchets par habitant que les économies en développement.

Par exemple, le Luxembourg, qui figure parmi les meilleures performances économiques, produit environ 760 kilogrammes de déchets solides par personne chaque année – soit plus de 2 kilogrammes par jour. À l’inverse, la République démocratique populaire du Lao, l’un des pays les moins avancés, ne génère que 50 kilogrammes par personne par an, soit environ 0,15 kilogramme par jour – le poids d’une pomme.

Cela signifie qu’en moyenne, un habitant du Luxembourg produit plus de 15 fois plus de déchets qu’un habitant du Laos. De manière générale, les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement affichent les taux de déchets par habitant les plus faibles.

Même si la croissance économique et la densité urbaine entraînent généralement une augmentation des déchets, le Japon et la République de Corée (Corée du Sud) montrent qu’une gestion efficace est possible.

La durabilité environnementale varie fortement selon les régions

Les économies développées sont en tête en matière de durabilité, grâce à des politiques plus robustes et à de meilleures infrastructures. Toutefois, leurs scores révèlent une grande diversité de performances au sein du groupe.

Certaines économies en développement rattrapent leur retard. Singapour (66,5), le Panama (54,4) et la République dominicaine (52,3) réduisent l’écart avec l’Irlande (71,1), le Danemark (70,0) et le Royaume-Uni (68,0), notamment en matière d’efficacité énergétique et de gestion des émissions de carbone.

Dans le même temps, les différences régionales au sein du Sud global reflètent la diversité des défis rencontrés.

L’Amérique latine et les Caraïbes, avec une médiane à 41,8, obtiennent de meilleurs résultats que d’autres régions en développement. Mais elles peinent à surmonter le manque d’investissements dans les infrastructures vertes et leur forte dépendance aux combustibles fossiles.

L’Afrique (40,2) présente une grande diversité de résultats. Certains pays progressant; tandis que d’autres rencontrent des difficultés en raison de politiques inégales et de ressources limitées. L’Asie et l’Océanie (30,8) sont confrontées à d’importants défis en matière de durabilité.

D’après la CNUCED

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Journée Mondiale du Théâtre 2025 : Le 4ème Art célèbre la scène tunisienne

Von: walid
28. März 2025 um 12:22

La salle Le 4ème Art à Tunis a vibré dans la soirée du jeudi 27 mars 2025 au rythme de la célébration de la Journée Mondiale du Théâtre. Cet événement, organisé par le Théâtre National Tunisien (TNT) sous l’égide du ministère des affaires culturelles, s’est déroulé en présence de la ministre Amina Srarfi et d’une pléiade de dramaturges, ainsi que des personnalités de la scène culturelle et médiatique.

La célébration de cette journée a coïncidé avec la clôture de la troisième édition de l’événement “Tunis Théâtres du Monde”, mettant en lumière le rôle du théâtre face aux défis mondiaux à travers des représentations théâtrales, des performances musicales et des hommages à plusieurs grandes figures du théâtre tunisien.

Dans sa lecture du message du TNT, le directeur général du Théâtre National Tunisien, Moez Mrabet, a souligné que le théâtre traverse une époque troublée, marquée par les tumultes du monde actuel. Il a affirmé que le théâtre, par ses multiples formes, cherche à éclairer les conflits intérieurs de l’humanité et à transformer ces tensions en une force créatrice, au service d’un monde plus uni, où les différences deviennent une richesse. Le théâtre tunisien, a-t-il ajouté, a su allier enracinement et ouverture, traitant des grandes causes humaines avec une approche créative et audacieuse. Solidaire des luttes arabes et africaines, il a toujours refusé l’isolement et, à travers ses œuvres, il a dénoncé l’injustice et l’oppression tout en portant haut les valeurs de liberté, d’amour et d’émancipation, notamment en soutenant la cause palestinienne. Le théâtre reste ainsi un outil de résistance, engagé pour la paix et l’égalité, luttant inlassablement pour un monde juste et solidaire, a-t-il mentionné.

Rédigé cette année par le metteur en scène, pédagogue et auteur grec Theodoros Tsiropoulos, et traduit en arabe par le journaliste et critique de théâtre tunisien Lotfi Arbi Snoussi, le message de la Journée Mondiale du Théâtre a été lu lors de la cérémonie par l’artiste Noureddine Ouerghi. Le texte a évoqué des questions essentielles sur la capacité du théâtre à faire face aux défis contemporains dans un monde marqué par de nombreuses crises notamment d’ordre politique, social, écologique et technologique, soulevant ainsi un grand nombre d’interrogations : “Le théâtre peut-il percevoir l’appel désespéré que nos époques lancent, dans un monde où les citoyens se trouvent appauvris, enfermés dans les cellules d’une réalité virtuelle, perdus dans l’étreinte suffocante de leur intimité ? Le théâtre se soucie-t-il de la destruction écologique, du réchauffement climatique, de la perte massive de biodiversité, de la pollution des océans, de la fonte des glaces, de l’augmentation des incendies de forêts et des phénomènes météorologiques extrêmes ?”…

En collaboration avec l’Organisme Tunisien des Droits d’Auteur et des Droits Voisins (OTDAV), le Théâtre National Tunisien a honoré plusieurs personnalités du théâtre tunisien pour leurs contributions à l’enrichissement de la scène théâtrale et artistique tunisienne. Les hommages ont été ainsi rendus aux deux actrices Néjia Ouerghi et Halima Daoud et aux deux acteurs Abdelaziz Meherzi et Raouf Ben Yaghlane.

La dernière partie de la cérémonie a été marquée par la présentation de la pièce “Malédiction” de Taoufik Jebali, produite par El Teatro, avant le clap de fin musical assuré par la chanteuse Ishraq Matar, accompagnée du pianiste Ilyes Blagui.

 

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Le producteur Mohamed Ali Hamra appelle à une réforme juridique dans le milieu cinématographique

28. März 2025 um 10:21

Dans une interview accordée au journal tunisien Le Temps, le producteur Mohamed Ali Hamra a appelé à réformer le secteur cinématographique tunisien, notamment son cadre juridique. 

Mohamed Ali Hamra s’est présenté comme un producteur cinématographique qui milite avec un collectif d’artistes et de cinéastes pour la modernisation de l’organisation du secteur cinématographique.

Le producteur, ayant réalisé plusieurs œuvres, a indiqué que certains textes juridiques avaient entraîné une mauvaise gestion et un manque de vision stratégique dans le secteur cinématographique.

Ainsi, il a évoqué le projet de loi n°03/2024 actuellement en discussion à l’ARP, qui vise à remplacer la loi n°19 de 1960 et le décret-loi n°86 de 2011 ayant créé le Centre International du Cinéma de l’Image. Ce producteur tunisien estime donc que l’objectif de ce projet de loi est de simplifier et d’harmoniser la législation en un seul texte tout en générant des ressources financières supplémentaires sans peser sur le budget de l’État.

Mohamed Ali Hamra a, en outre, précisé que l’adoption du projet de loi entraînera également la mise en place d’une nouvelle gouvernance. Cette réforme aurait plusieurs impacts, notamment la réorganisation du marché du cinéma, la diversification des sources de financement, et l’encadrement des professionnels, en particulier des jeunes créateurs. Elle favoriserait également la créativité et permettrait de renforcer l’identité tunisienne à travers des productions culturelles locales. Contribuant de la sorte à affirmer la souveraineté culturelle de la Tunisie face aux pressions de la mondialisation.

Par ailleurs, Mohamed Ali Hamra souligne que ce projet de loi répond au défi majeur du financement du secteur cinématographique, avec la création d’un fonds pour encourager l’investissement, financé par des redevances sur les télécommunications, des droits de douane sur les supports numériques, une part des recettes publicitaires télévisées, ainsi qu’une taxe sur la billetterie.

L’objectif est de responsabiliser les acteurs économiques liés à la diffusion de l’image et de réduire la dépendance vis-à-vis des influences étrangères.

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Hommage à la mémoire de Yasser Jradi lors du Salon des arts plastiques de Gabès intitulé “Créativité et Patrimoine”

27. März 2025 um 14:21

L’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Gabès (ISAM), organise en collaboration avec la Délégation des Affaires Culturelles de Gabès, la deuxième édition du Salon des Arts Plastiques du 19 au 29 mai 2025.

Placé autour du thème “Créativité et Patrimoine”, cet événement artistique rendra hommage à la mémoire de l’artiste engagé aux multiples talents, feu Yasser Jradi, natif de Gabès, et honorera le peintre-calligraphe Abdelmajid El Bekri à travers une rencontre dédiée à son parcours et son expérience.​

Décédé le 12 août 2024, le chanteur, compositeur, poète et calligraphe Yasser Jradi, connu pour ses positions en faveur des causes justes et pour ses tubes à succès comme “Dima Dima”, “chbik nsitini” est considéré une icône de la musique alternative tunisienne.

Abdelmajid El Bekri, né en 1942 à Gabès, a contribué au renouveau de la peinture tunisienne moderne. Ancien professeur d’éducation artistique, il a participé à de nombreux festivals et biennales, exposant ses œuvres en Tunisie et à l’international. Son travail est marqué d’une grande recherche dans la thématique, le style et la matière utilisée, créant un univers pictural ouvert aux différents courants esthétiques.

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Le Théâtre comme Résistance : Le Message de la Tunisie à l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre

Von: walid
27. März 2025 um 13:45

Le Théâtre National Tunisien (TNT) a publié, cet après-midi, le message de la Tunisie à l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre, ce jeudi 27 mars 2025.

« Le théâtre traverse une époque troublée, empreinte des tourments du monde actuel », lit-on au début du message de la Journée mondiale du théâtre publié en français et en arabe. Le TNT y fait le point sur les questions de l’époque et le rôle du théâtre dans une conjoncture mondiale marquée par l’incertitude et les « tragédies humaines qui, telles des vagues dévastatrices, continuent de secouer l’âme de l’humanité ».

La lecture du message de la Tunisie sera faite, demain soir, à la Salle Le 4ème Art à Tunis, par L’homme de théâtre Noureddine Ouerghi à la cérémonie de clôture de la manifestation “Tunis Théâtres du Monde” organisée danse sa troisième édition du 20 au 27 mars.

La Journée Mondiale du Théâtre a été créée en 1961 par l’Institut international du théâtre (ITI). Elle est célébrée chaque année le 27 mars par les Centres de l’ITI et la communauté théâtrale internationale. Divers événements nationaux et internationaux de théâtre sont organisés pour marquer cette occasion.

Le message de cette année est écrit par l’homme de théâtre grec Theodoros TERZOPOULOS qui est metteur en scène, pédagogue, auteur, fondateur et directeur artistique de la compagnie de théâtre Attis, inspirateur des Olympiades du Théâtre et président du Comité international des Olympiades du Théâtre. Son message, traduit dans différentes langues, est publié sur le site de l’ITI.

Voici le texte intégral du message du Théâtre National Tunisien à l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre 27 mars 2025 :

“Le théâtre traverse une époque troublée, empreinte des tourments du monde actuel. …

Dans ce décor où « le monde est un vaste théâtre », les dernières années ont vu surgir, aux quatre coins de la planète, des tragédies humaines qui, telles des vagues dévastatrices, continuent de secouer l’âme de l’humanité.

Les forces du mal se sont imposées, tandis que les héros de cette scène mondiale ont abandonné les valeurs de vertu et de beauté. Le spectacle a laissé place à un décor de ruines, où massacres, ravages de la nature et effondrement de la solidarité humaine composent une fresque sombre, rythmée par un refrain immuable : « la loi du plus fort ».

Comment le « quatrième art », fondé sur la tragédie et la comédie pour élever l’âme humaine, peut-il affronter l’horreur de cette « pièce réaliste » ? Comment peut-il raviver la quête de paix et de sécurité, en réaffirmant les valeurs du vivre-ensemble dans un monde où chacun a sa place ?

Hélas, les instruments de destruction de l’humanité se sont multipliés, et l’individu oscille désormais entre deux mondes : une réalité tangible en pleine crise et une réalité virtuelle qui n’offre qu’un enchaînement d’illusions, l’éloignant de ses propres tourments. Pire encore, cet univers numérique le réduit à un simple « désir ardent » de changement, sans jamais le mener à l’action, le maintenant prisonnier d’un rêve insaisissable.

Depuis ses origines grecques, le théâtre s’est toujours dressé en rempart contre la laideur, la brutalité et la discorde, porteur d’un message de beauté, d’amour et d’harmonie. A travers les siècles et les courants, malgré leurs divergences, la lutte entre le bien et le mal a toujours occupé le devant de la scène. Par ses multiples formes, le théâtre a cherché à éclairer ce conflit qui déchire l’âme humaine et à transformer ces tensions en une force créatrice, au service d’un monde plus uni, où les différences deviennent richesse plutôt que fracture.

Le théâtre tunisien s’est toujours inscrit dans cette vision universelle, tout en restant profondément ancré dans son identité. Puisant dans ses racines locales, il a tracé un chemin artistique singulier, façonnant une expression capable de résonner avec les grandes causes humaines. A travers une approche créative et audacieuse, il interroge chaque sujet, invitant le spectateur à réfléchir aux moyens de coexister dans un monde en perpétuelle effervescence.

Le théâtre tunisien est toujours resté solidaire des luttes arabes et africaines, refusant de s’enfermer dans une singularité isolée. Il a su allier enracinement et ouverture, façonnant ainsi un « quatrième art » à la fois profondément tunisien et résolument universel.

Avec force et conviction, le théâtre tunisien a sondé les profondeurs de l’âme humaine, révélant par l’art ce que les mots peinent à exprimer. Il a dénoncé l’injustice, l’oppression et la répression, tout en portant haut les valeurs de liberté, d’amour et d’émancipation. Fidèle à ses engagements, il a soutenu la cause palestinienne, défendu Gaza, condamné les crimes de l’entité sioniste usurpatrice et continue de se tenir aux côtés du peuple palestinien jusqu’à l’avènement de son Etat, avec El Qods pour capitale.

Qu’il soit tunisien ou d’ailleurs, le théâtre est prédestiné à résister par l’art, de toutes ses forces, afin que l’injustice s’éteigne, que la lumière de la paix éclaire le monde et que les conflits s’effacent pour laisser place à une terre où chacun trouve sa juste part d’existence.

Que le théâtre demeure, au fil du temps, un art de résistance, pour vaincre l’injustice et la laideur, offrant au monde la paix, l’amour et la beauté.”

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“La Nuit du Théâtre à la Cité” : 7 Spectacles de Théâtre et Musique à ne pas Manquer

Von: walid
27. März 2025 um 13:40

A l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre, ce jeudi 27 mars 2025, le Pôle Théâtre et Arts Scéniques au Théâtre de l’Opéra de Tunis organise une manifestation nocturne qui s’intitule “La Nuit du Théâtre à la cité » prévue demain soir dans divers espaces de la cité de la culture.

Sept spectacles de théâtre et musicaux sont au programme de cet évènement organisé sous l’égide du Ministère des Affaires Culturelles et qui s’inscrit également dans le cadre de la manifestation “Ramadan à la cité”.

“La Nuit du Théâtre à la cité » débute à 21h30 et se poursuivra jusqu’à une heure tardive. Le dernier spectacle débutera à 2h30.

Le hall de la cité de la culture abritera une exposition photographique dédiée aux figures du théâtre national durant la période 1970-1980.

La place des théâtres accueillera un spectacle musical qui s’intitule « Tarika » avec le chanteur Haythem Hadhiri et DJ Benjemy.

La grande salle du Théâtre de l”opéra accueillera un deuxième spectacle musical, « Si Lemhaf ». La cérémonie officielle verra une série d’hommages qui seront rendus à un certain nombre de dramaturges qui ont contribué à enrichir la scène théâtrale nationale dont les artistes récemment disparus Fethi Haddaoui, décédé le 12 décembre 2024 à l’âge de 63 ans et Amara Melliti, mort le 28 février 2025.Mouna Noureddine, Aissa Harrath, Raouf ben Amor, Latifa Gafsi, Bahri Rahhali et Mounir Ergui seront également à l’honneur.

La liste des spectacles de théâtre comprend trois pièces qui seront présentées à partir de 22h30 à la salle des Jeunes créateurs : « Toxic Paradise » (El Bakkhara) de Sadok Trabelsi et production du Pôle Théâtre et Arts Scéniques, « Under Pressure» de Rayen Karoui et production du centre des arts dramatiques et scéniques du Kef et « Fake Silence », encadrement de Mariem ben Hssan et production de Be Actor Studio.

« Toxic Paradise » est une pièce multiprimée, lauréate, notamment du Tanit d’Or de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC, 23-30 novembre 2024) en plus de trois autres prix, et du Grand Prix – Prix Cheikh Sultan Ben Mohamed El Qasimi- de la 15ème édition du Festival du Théâtre Arabe (9 au 15 janvier 2025) à Mascate (Sultanat d’Oman).

La salle Sophie el Goulli accueillera la projection de la pièce « J’Ha et l’Orient en désarroi » mise en scène par Fadhel Jaibi et produite par le groupe de jeunes créateurs le Théâtre du Sud de Gafsa. Cette pièce est une adaptation théâtrale écrite par Mohamed Raja Farhat qui présentait une lecture de la réalité politique arabe dans les années 70.

Selon un article paru au journal arabophone « El Maghreb » (31 janvier 2022), après avoir été censurée lors de sa première nationale, « J’Ha et l’Orient en désarroi » a été présentée au Théâtre municipal de Tunis et filmée par la Télévision nationale et ce sur décision du ministre de la culture Chedli Klibi qui avait décidé de lever la Censure. La pièce avait ensuite connu un grand succès en Tunisie et à l’étranger dans des pays comme le Liban et le Canada.

Notons que Chedli Klibi (1925-2020) est le premier ministre de la Culture sous la présidence de Habib Bourguiba et dont le nom est inscrit à l’entrée de la Cité de la Culture, baptisée depuis le 9 juillet 2020 « Cité de la Culture, Chedli Klibi ».

La Journée Mondiale du Théâtre a été créée en 1961 par l’Institut international du théâtre (ITI). Elle est célébrée chaque année le 27 mars par les Centres de l’ITI et la communauté théâtrale internationale. Divers événements nationaux et internationaux de théâtre sont organisés pour marquer cette occasion.

Le Théâtre National Tunisien (TNT) organise la manifestation “Tunis Théâtres du Monde” dans sa troisième édition du 20 au 27 mars à la Salle Le 4ème Art à Tunis. La soirée de clôture sera marquée par la lecture du message de la Journée mondiale du théâtre par l’homme de théâtre Noureddine Ouerghi.

Le message de cette année est écrit par l’homme de théâtre grec Theodoros TERZOPOULOS qui est metteur en scène, pédagogue, auteur, fondateur et directeur artistique de la compagnie de théâtre Attis, inspirateur des Olympiades du Théâtre et président du Comité international des Olympiades du Théâtre.

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La littérature tunisienne de langue française au cœur d’une rencontre, à Beit al-Hikma

26. März 2025 um 13:33

Le département des lettres de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beit al-Hikma organise le vendredi 4 avril 2025 (11H00) une rencontre sur la littérature tunisienne de langue française autour de la présentation de l’ouvrage « Ecrivains francophones de Tunisie » (2023, Editions Déméter) d’Afifa Chaouachi Marzouki, professeure émérite à l’Université de la Manouba.

Cette rencontre sera l’occasion de découvrir le travail de l’auteure, lauréate du Prix Zoubeida Bchir des écrits de femmes tunisiennes en 1997, dont les recherches portent sur la littérature française des XIXe et XXe siècles, ainsi que sur la littérature francophone en particulier Albert Memmi.

« Les années cinquante, […] marquent un […] tournant dans cette littérature tunisienne francophone. A la veille de 1956, date de l’indépendance, commence, en effet, une période de transition vers une littérature autonome, tournée vers les Tunisiens, une littérature des premiers éveils et des premières revendications. On y voit émerger les premières remises en cause et des préoccupations nouvelles : avec elle nous entrons dans « l’ère du soupçon », matérialisée d’abord et sur le mode majeur par Albert Memmi et son premier roman « La Statue de sel » publié en 1953 et auquel le célèbre essai « Portrait du colonisé » vient succéder en 1957. Dès lors […], on voit émerger petit à petit quelques-uns des autres grands écrivains francophones contemporains » (résumé du livre).

Dans cet ouvrage de 192 pages, Afifa Chaouachi Marzouki analyse les œuvres de plusieurs poètes et prosateurs francophones tunisiens, parmi lesquels figurent des noms incontournables dont Salah Guermadi, Moncef Ghachem, Albert Memmi, Tahar Bekri, Samir Marzouki, Mansour M’henni, Kamel Gaha, Mokhtar Sahnoun, Badreddine Ben Henda, Jihèn Souki, Rafik Ben Salah, Fawzia Zouari, Emna Belhaj Yahia, Béchir Garbouj, Sophie Bessis,…

Cette lecture vise à donner un aperçu des trajectoires littéraires, des défis et des spécificités des écrivains tunisiens ayant choisi le français comme langue d’expression.

A travers ce livre, l’auteure met en lumière la richesse et la diversité de la production littéraire tunisienne en langue française. Tout en offrant une réflexion sur l’identité, la culture et les influences croisées qui ont façonné ces écrivains.

Avec TAP

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Appels à candidatures pour 3 programmes de résidence en France : Arts visuels, Chorégraphie et Architecture & Paysage

Von: walid
24. März 2025 um 19:27

Les appels à candidatures pour les programmes de résidence “Académie des beaux-arts x Cité internationale des arts 2025 – 2026” sont ouverts aux artistes de toutes nationalités, résidant en France ou à l’étranger.

Lancés le 3 février 2025, ces appels se poursuivent jusqu’au 6 avril 2025. L’annonce des résultats est prévue fin juin 2025.

L’Académie des beaux-arts et la Cité internationale des arts proposent 3 programmes d’accueil d’artistes en résidence : le programme “arts visuels” prévu du 03 septembre 2025 au 26 juin 2026, le programme “chorégraphie” et le programme “architecture et paysage” qui se dérouleront du 03 septembre 2025 au 26 janvier 2026 ou du 03 février au 26 juin 2026.

Le programme “Arts visuels” s’adresse aux artistes de toutes les disciplines relevant du champ des arts visuels et des sections représentées par l’Académie des beaux-arts : gravure et dessin, peinture, sculpture, photographie, cinéma et audiovisuel. Aucune limite d’âge n’est posée, mais les candidats doivent pouvoir témoigner d’une pratique artistique de 5 ans au moins et d’avoir présenté leurs œuvres dans le cadre d’une exposition personnelle et/ou dans le cadre d’une foire d’art à rayonnement international.

Le programme “Architecture & Paysage” est destiné aux architectes et paysagistes. Aucune limite d’âge n’est posée, mais les candidats doivent être diplômés dans leur discipline.

Le programme “Chorégraphie” est dédié aux chorégraphes. Aucune limite d’âge n’est posée, mais les candidats doivent pouvoir témoigner d’une pratique artistique de 5 ans au moins et d’avoir présenté leur travail dans le cadre d’un spectacle professionnel.

Toutes les informations utiles sur ces programmes sont consultables sur le site de la Cité internationale des arts en cliquant sur le lien suivant : httpss://www.citedesartsparis.net/fr/programme-de-residence-2025-academie-des-beaux-arts-cite-internationale-des-arts?fbclid=IwY2xjawJLn7BleHRuA2FlbQIxMQABHRZa8A_uj41ij0zLxE8Ly5YUu12G7bbspLADtTK7sijnt8hL4Vkwe9axcA_aem_nhd9pvBvO_hPJagFHdNp8g

Les frais de transport et de déménagement ne sont néanmoins pas pris en charge, indiquent les organisateurs. Le jury appréciera non seulement les parcours professionnels et la pratique artistique des candidats mais aussi leur besoin de développer une recherche-création ancrée à Paris et leur motivation à bénéficier du cadre proposé par les programmes Académie des beaux-arts x Cité internationale des arts. Les candidats ne doivent pas avoir bénéficié d’une résidence à la Cité internationale des arts.

L’Académie des beaux-arts et la Cité internationale des arts ont renforcé leur partenariat historique et développé des programmes d’accueil d’artistes visuels, de chorégraphes et d’architectes en résidence depuis 2022. Cet engagement accru de l’Académie, membre fondateur et soutien durable de la Cité internationale des arts, permet ainsi de poursuivre la politique d’amélioration de l’accueil des artistes en résidences et la rénovation des deux sites de la Cité internationale des arts.

Ces programmes s’inscrivent dans le projet global de la Cité internationale des arts, qui se construit en lien avec un réseau de 150 partenaires français et internationaux et dans le projet global d’accueil d’artistes et de chercheurs en résidence de l’Académie des beaux-arts, qui se déploie sur plusieurs sites dont elle est propriétaire (Villa Dufraine, Bibliothèque et Villa Marmottan à Boulogne-Billancourt) ou dans les institutions dont elle est partenaire (Villa Médicis, Casa de Velázquez, Villa Albertine, Château de Lourmarin, etc.).

A la Cité internationale des arts, ces programmes font l’objet d’un accompagnement sur mesure qui prendra de multiples formes : rencontres et échanges avec les membres académiciens et correspondants de l’Académie des beaux-arts ; intervention des résidents lors des séances de l’Académie ; participation à des expositions personnelles et collectives, aux événements de la programmation culturelle de la Cité internationale des arts (Ateliers ouverts notamment), aux visites d’expositions et séminaires professionnels, rencontres entre artistes résidents, etc. Les artistes bénéficieront ainsi d’une immersion au sein de la communauté de plus de 300 artistes en résidences, de toutes nationalités, de toutes pratiques et de toutes générations.

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Art, rue et transformation sociale” : Skander Tej partage sa vision à Tunis

24. März 2025 um 18:08

L’Alliance Française de Tunis organise dans le cadre de son forum culturel “La fabrique des arts” une rencontre le mercredi 26 mars 2025 de 21H00 à 22h30 sur le thème “Art, rue et transformation sociale” avec Skander Tej, artiste peintre, graphiste et street artiste, dont les fresques murales et installations land art comme celles réalisées à Djerba et Kerkennah redéfinissent les espaces publics et interrogent notre rapport à l’environnement.

A travers des projets communautaires comme “24 villages, 24 gouvernorats”, il mêle dans ses fresques réalisés dans des écoles et des hôpitaux, art et engagement communautaire, transformant les murs en véritables récits visuels.

Cette rencontre se veut une plongée dans le processus créatif de l’artiste, explorant comment l’art peut être un vecteur de changement social et écologique.

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“Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime” à Tunis – Une danse saisissante sur l’héritage colonial

24. März 2025 um 15:07

La salle 4ème Art à Tunis a accueilli, dans la soirée du dimanche 23 mars 2025 “Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime”, une performance théâtrale dansée en provenance de la Côte d’Ivoire, mise en scène par Abdoulaye Trésor Konaté. Présentée dans le cadre de la troisième édition de l’événement “Tunis, Théâtres du Monde” (20-27 mars 2055), la pièce interroge, à travers jeu corporel, musique et lumière, le poids de l’esclavage et du colonialisme, transformant le sucre en symbole d’une douceur illusoire masquant une réalité de souffrance et de domination.

Dès l’ouverture, un danseur épuisé évolue sur un sol couvert de sable et de sucre, exprimant par ses mouvements la violence et l’oppression, mais aussi la résistance. La chorégraphie alterne entre chutes et redressements, traduisant la lutte contre un cycle d’exploitation. Ici, le corps devient langage, portant la mémoire d’une histoire douloureuse.

Avec un jeu de mot évocateur et provocateur à la fois, le titre, selon le communiqué de presse du Théâtre national Tunisien (TNT), repose sur un contraste saisissant : si “Ice Cream” évoque plaisir et douceur, “Nice Crime” puise dans une ironie mordante, dénonçant comment l’exploitation coloniale a été justifiée et dissimulée. Le sucre, élément central de la mise en scène, envahit l’espace et s’accroche aux corps, illustrant le poids invisible d’un passé qui ne cesse de hanter le présent.

Quand la douceur du sucre porte un goût amer

Du point de vue visuel, l’éclairage joue un rôle clé, alternant entre tons chauds rappelant les plantations et lumières froides suggérant la brutalité industrielle. A travers cette scénographie immersive, le metteur en scène dépasse le simple constat historique et pousse à une réflexion sur les formes actuelles d’exploitation.

L’ensemble du spectacle repose sur le langage du corps, à travers des mouvements chorégraphiques d’une grande précision. Derrière leur fluidité et leur esthétique harmonieuse, ces gestes expriment une profonde douleur.

Certains mouvements gestuels se répètent en boucle, renforçant une impression d’enfermement, d’une souffrance qui se prolonge à travers les générations.

Parfois, le danseur se redresse, lutte, cherche à briser ce cycle infernal, mais l’épuisement le rattrape, et son corps s’écroule à nouveau sous le poids d’un héritage historique inéluctable. Pourtant, même dans la chute, il existe une trace de révolte : un refus de céder face à la fatalité.

A travers ce spectacle poignant, Abdoulaye Trésor Konaté interroge la condition humaine et les formes contemporaines d’exploitation.

Le spectacle, mentionne le communiqué, ne cherche pas à imposer une réponse, mais plutôt à susciter des réflexions sur la relation entre passé, présent et avenir, pour rappeler que les cicatrices de l’histoire ne disparaissent pas mais elles se transforment et prennent de nouveaux visages : Sommes-nous prêts à les voir, à les reconnaître et à les affronter?

Avec cette création où la douceur du sucre porte un goût amer, la scène devient un lieu de mémoire et de résistance, où le corps, malgré la douleur, résiste, danse et proclame son existence.

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La Fabrique des Arts : Art, Rue et Transformation sociale, thème d’une rencontre avec le street artiste Skander Tej

24. März 2025 um 12:59

L’Alliance Française de Tunis organise dans le cadre de son forum culturel « La fabrique des arts » une rencontre le mercredi 26 mars 2025 de 21h00 à 22h30 sur le thème « Art, rue et transformation sociale » avec Skander Tej, artiste peintre, graphiste et street artiste, dont les fresques murales et installations land art comme celles réalisées à Djerba et Kerkennah redéfinissent les espaces publics et interrogent notre rapport à l’environnement.

A travers des projets communautaires comme « 24 villages, 24 gouvernorats », il mêle dans ses fresques réalisés dans des écoles et des hôpitaux, art et engagement communautaire, transformant les murs en véritables récits visuels.

Cette rencontre se veut une plongée dans le processus créatif de l’artiste, explorant comment l’art peut être un vecteur de changement social et écologique.

Avec TAP

 

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Lancement de la 2ème édition de la Dotation FABA Santé – Une date symbolique pour un engagement durable

24. März 2025 um 09:54

La Fondation ABA annonce avec émotion et fierté le lancement officiel de la 2ème édition de la Dotation FABA Santé, une initiative destinée à soutenir les projets innovants dans le domaine de la santé, de la recherche et de l’accès aux soins.

La date du 23 mars n’a pas été choisie au hasard.

Elle rend hommage à feue Amina Ben Ayed, épouse du fondateur Abdelwaheb Ben Ayed, née un 23 mars, femme de science et de cœur, qui a consacré sa vie à la recherche, notamment dans le premier laboratoire de détection des maladies avicoles en Tunisie.

Pionnière discrète mais déterminée, elle a œuvré avec rigueur et passion pour la santé animale, en lien direct avec les enjeux de santé publique.

 

À travers cette dotation, la Fondation ABA perpétue son engagement en faveur de l’innovation utile et de l’impact durable, dans l’esprit même des valeurs incarnées par Mme Amina Ben Ayed : rigueur scientifique, humanité et dévouement au bien commun.

 

La Dotation FABA Santé soutiendra des projets porteurs dans les domaines suivants :

  • Innovation médicale et biotechnologique
  • Recherche appliquée au service du patient
  • Accès équitable aux soins de santé
  • Solutions durables pour les systèmes de santé de demain

 

Les candidats sont invités à consulter la charte de la dotation et à soumettre leur dossier via le formulaire disponible en ligne sur :

www.fondation-aba.org

 

Ce 23 mars marque non seulement le lancement d’un appel à projets porteurs de changement, mais aussi la célébration d’un héritage familial et scientifique précieux, dans le respect des valeurs fondatrices de la Fondation ABA :

Engagement humain, Innovation utile et Impact durable.

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Anouar Brahem revient avec un nouvel album inspiré par Mahmoud Darwish

Von: walid
23. März 2025 um 17:01

musiqueHuit ans après Blue Maqams, le maître tunisien du oud Anouar Brahem revient avec un nouvel album intitulé After the Last Sky, dont la sortie est prévue pour le 28 mars 2025. Le titre est inspiré d’un vers du poète palestinien Mahmoud Darwish, également utilisé il y a 40 ans par Edward Said pour une méditation sur l’exil et la mémoire.

Enregistré en mai 2024 à l’Auditorio Stelio Molo RSI de Lugano (Suisse) sous la direction de Manfred Eicher, ce projet réunit un quartet international composé de Dave Holland (contrebasse), Django Bates (piano) et pour la première fois Anja Lechner (violoncelle), aux côtés de Brahem au oud. Ce nouvel ensemble entame parallèlement une tournée européenne qui passera par la France, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et la Belgique.

After the Last Sky explore la question de l’exil, de l’identité et du déracinement à travers une musique de chambre délicate, marquée par une forte charge émotionnelle et politique. Les compositions mêlent les modes arabes traditionnels aux influences jazz et classiques, dans une esthétique minimaliste et introspective. Le jeu de Dave Holland, déjà remarqué dans Thimar (1998), offre à Brahem un appui essentiel. Le piano aérien de Bates et la profondeur du violoncelle de Lechner enrichissent un univers sonore toujours plus ouvert.

L’album est également marqué par les réflexions du journaliste Adam Shatz, auteur d’un essai sur Frantz Fanon. Il replace la musique de Brahem dans un continuum esthético-politique, en lien avec le combat palestinien et les tensions actuelles. Selon lui, les titres des morceaux sont des « indicateurs d’écoute » pour qui veut saisir les intentions de l’artiste.

Anouar Brahem reste fidèle à sa vision : une musique profondément enracinée mais universelle, exigeante mais accessible, méditative mais engagée. Un artiste libre, qui continue de tracer son propre chemin, hors des sentiers battus, au croisement des traditions et de la modernité.

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Résidences arts visuels, architecture, chorégraphie : les appels 2025 sont lancés

Von: hechmi
23. März 2025 um 12:41

ARTLes appels à candidatures pour les résidences artistiques 2025-2026, initiés par l’Académie des beaux-arts en partenariat avec la Cité internationale des arts, sont désormais ouverts jusqu’au 6 avril 2025. Trois programmes sont proposés : arts visuels, chorégraphie et architecture & paysage, chacun offrant une résidence à Paris à partir du 3 septembre 2025.

Ouverts aux artistes de toutes nationalités, ces programmes s’adressent à des professionnels disposant d’au moins cinq années de pratique artistique ou d’un diplôme dans leur discipline. Les candidats doivent également justifier d’une expérience de diffusion à l’échelle nationale ou internationale.

Ces résidences offrent un accompagnement sur mesure : rencontres avec les académiciens, participation à des expositions et événements, interventions lors des séances de l’Académie, séminaires et visites professionnelles. Les résidents rejoignent une communauté dynamique de plus de 300 artistes de toutes disciplines et origines, en immersion au cœur de la scène artistique parisienne.

Ce dispositif s’inscrit dans une politique active de soutien aux artistes portée par l’Académie des beaux-arts, en lien avec son réseau de partenaires internationaux tels que la Villa Médicis, la Villa Albertine ou encore le Château de Lourmarin. Il renforce également l’engagement de la Cité internationale des arts en faveur de la création contemporaine et de l’accueil artistique.

Les frais de transport ne sont pas pris en charge, et les candidats ne doivent pas avoir bénéficié d’une résidence antérieure à la Cité. Toutes les informations et les modalités de candidature sont disponibles sur le site de la Cité internationale des arts.

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Icom-IMREC offre des bourses pour le patrimoine et le leadership numérique

21. März 2025 um 18:12

Le Centre international de recherches et d’échanges muséographiques du Conseil international des musées (ICOM-IMREC) offre des bourses de recherche en leadership numérique ainsi que 10 bourses entièrement financées pour des masters en études du patrimoine culturel.

Les bourses de recherche en leadership numérique visent à aider les professionnels des musées à faire progresser la transformation numérique.

Les bourses pour les masters en études du patrimoine culturel sont destinées à aider exclusivement les membres de l’ICOM à poursuivre leurs études de maîtrise au sein de la prestigieuse école du patrimoine culturel et de la gestion de l’information de l’université de Shanghai.

Les candidats pour les bourses d’étude sont invités à soumettre leur candidature par le biais des canaux officiels de l’Université de Shanghai.

Les candidatures pour les deux appels sont ouvertes jusqu’au 31 mars 2025.

De plus amples détails sur la procédure de candidature sur le site de l’ICOM en cliquant sur les liens suivants : httpss://icom.museum/fr/news/appel-a-propositions-bourses-de-recherche-en-leadership-numerique-dicom-imrec/

httpss://icom.museum/fr/news/licom-imrec-offre-des-bourses-entierement-financees-pour-des-masters-en-patrimoine-culturel/

L’initiative de bourses de recherche en leadership numérique vise à mettre en place un réseau mondial de leaders dans le domaine de la numérisation stratégique des musées. Les boursiers travailleront avec des experts de renommée mondiale, bénéficieront d’un mentorat individuel et présenteront leurs projets à Shanghai/Suzhou en 2026.

Cet appel est ouvert aux PDG, directeurs et cadres supérieurs anglophones de grands musées ayant un projet de numérisation à un stade précoce. Les candidats doivent être membres de l’ICOM.

Le programme prévoit six ateliers en ligne dirigés par des experts (juin-juillet 2025) et quatre sessions de mentorat individuelles (août 2025 – février 2026).

En mars 2026 auront lieu les présentations finales qui se dérouleront à l’Université de Shanghai et au Musée de Suzhou.

Le programme de bourses pour les masters en études du patrimoine culturel vise à former la prochaine génération de professionnels des musées en leur fournissant les compétences et les connaissances nécessaires pour relever les défis actuels dans ce domaine et apporter des contributions significatives au secteur culturel.

Tous frais compris

Chaque bourse couvre les frais de scolarité, d’hébergement et de subsistance pendant toute la durée du programme de master de trois ans. Les bourses sont exclusivement réservées aux membres de l’ICOM, ce qui renforce l’engagement à soutenir le développement professionnel au sein de la communauté muséale de l’ICOM.

Le conseil académique et de programmation de l’IMREC examinera méticuleusement et sélectionnera les bénéficiaires de la bourse sur la base de leur mérite académique, de leur expérience pertinente et de leur passion avérée pour le domaine du patrimoine culturel.

Le Centre international de recherche et d’échange sur les musées de l’ICOM (ICOM-IMREC) est une plateforme internationale de recherche et d’échange concernant le domaine des musées et ses secteurs connexes.

Genèse…

L’idée est née après la Conférence générale de l’ICOM, Kyoto 2019, entre l’ICOM et l’Université de Shanghai en Chine, pour mettre en œuvre la résolution 2 de l’Assemblée générale visant à intégrer l’Asie dans la communauté de l’ICOM. C’est un partenariat créé pour encourager les musées du monde entier à s’engager dans un dialogue culturel plus diversifié, inclusif et démocratique et dans une collaboration entre l’ICOM et la communauté muséale mondiale.

L’ICOM-IMREC offre également des possibilités de recherche et d’échange de connaissances aux membres de l’ICOM du monde entier, en particulier aux jeunes responsables de musées des pays émergents.

L’ICOM est l’organisation internationale des musées et des professionnels de musée vouée à la recherche, à la conservation, à la pérennité et à la transmission à la société, du patrimoine naturel et culturel mondial, présent et futur, matériel et immatériel.

La Tunisie est parmi les membre membres de l’ICOM qui regroupe 57 208 membres dans 129 pays avec un total de 120 comités nationaux, 34 comités internationaux, 7 Alliances régionale et 21 organisations affiliées.

Avec TAP

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