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Boualem Sansal condamné à 10 ans de prison, la France réagit

21. März 2025 um 15:59

L’écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, Boualem Sansal, a comparu devant un tribunal d’Alger, jeudi 20 mars. Une peine de 10 ans de prison a été requise contre lui.

Le 20 mars, Boualem Sansal a été jugé au tribunal correctionnel de Dar El Beida à Alger, lors d’un procès expéditif d’environ 30 minutes.

À la fin de l’audience, le procureur a demandé une peine de dix (10) ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de dinars, rapportent plusieurs médias locaux, dont le quotidien Chorrouk. Cette information a également été relayée par plusieurs médias dont Le Monde et Le Figaro.

Boualem Sansal est poursuivi pour atteinte à l’unité nationale, outrage à l’armée, mise en péril de l’économie nationale et possession de vidéos et de publications jugées menaçant la sécurité et la stabilité du pays.

Le verdict de cette affaire sera rendu le jeudi 27 mars 2025.

Emmanuel Macron a souhaité une « issue rapide » pour Boualem Sansal, affirmant qu’il avait confiance en la président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Cependant, le président français estime que l’affaire n’était pas sérieuse et que l’écrivain, malade, méritait d’être libéré.

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Salwa Charfi et Haythem El Mekki ont été laissés en liberté

21. März 2025 um 15:49

​Le journaliste et chroniqueur, Haythem El Mekki, et l’universitaire Salwa Charfi ont été convoqués par les forces de l’ordre le 19  mars 2025 pour une audition. Ils ont finalement été laissés en liberté.

Il convient de rappeler qu’il ne s’agit pas du premier litige de Haythem El Mekki avec la justice. Il avait été entendu en mai 2023, avec Elyes Gharbi, par la brigade criminelle d’El-Gorjani pour des propos concernant les forces de l’ordre, avant d’être libéré.

En janvier 2024, il a également comparu à Sfax pour avoir publié des photos de migrants subsahariens sans autorisation, mais a été laissé en liberté.

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Les motos, premières causes de décès depuis le début de Ramadan

19. März 2025 um 13:53

Lors d’une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, le Colonel Haythem Chaabani, président de la section du Centre-Ouest pour la sécurité routière, a commenté le comportement du Tunisien en matière de circulation routière durant le mois saint.

Entre le 1er et le 17 mars, 156 accidents de la circulation ont été recensés, entraînant la mort de 51 personnes et faisant 222 blessés.

Haythem Chaabani a précisé que, bien que le nombre d’accidents ait diminué de 37 % et celui des blessés de 30 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre de décès a, en revanche, enregistré une hausse de 19 %.

Il a souligné que l’inattention et la distraction sont les principales causes des accidents. En effet, ils représentent 36 % des cas et ont entraîné 12 décès. La vitesse, quant à elle, est responsable de 19 % des accidents, causant 18 morts et 56 blessés.

Par ailleurs, il a également relevé que les motos sont impliquées dans 54 % des accidents recensés.

Sur le plan régional, la situation est particulièrement alarmante à Sidi Bouzid, où le phénomène a fait neuf victimes. Les régions de Nabeul et Sfax déplorent six décès. Tandis que Monastir, Gafsa et Sousse comptabilisent quatre morts.

Entre 14 h et 16 h, on enregistre pas moins de 14 accidents, représentant 30 % du total des incidents. En fin de journée, à 18 h, huit accidents ont eu lieu, faisant six morts et dix blessés.

Cette situation met en lumière l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière dans ces zones particulièrement touchées.

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Le nombre de chèques utilisés a baissé de 94% en un an

18. März 2025 um 14:39

Lors d’une intervention sur les ondes de la Radio nationale, l’expert en droit bancaire Mohamed Nekhili a fait état d’une baisse considérable de 94 % du nombre de transactions réalisées par chèque. Il a précisé que la plateforme scannait quotidiennement 4 000 chèques, contre 200 000 utilisés chaque jour en 2024.

Selon un responsable de la BCT, ces chiffres concernent uniquement les chèques scannés par la plateforme, certains d’entre eux n’y étant pas soumis. La baisse reste néanmoins notable (60 %), même si l’on prend en compte les chèques qui ne passaient pas par la plateforme.

L’animatrice a interrogé le juriste sur le fait que les chèques devraient tous normalement passer par la plateforme. Mohamed Nekhili a expliqué que de nombreux chèques étaient endossés sans être scannés, ce qui, bien que légal, restait une opération risquée. Cette situation serait due à un manque de maîtrise technique ou à la complexité du système.

Il a également formulé des critiques concernant le plafond des chèques, limité à 30 000 dinars, alors que certaines institutions généraient un chiffre d’affaires quotidien supérieur à cette somme. Il a précisé qu’en cas d’erreur sur le montant d’un chèque déjà scanné, il n’existait aucun moyen de corriger l’anomalie ni de débloquer les fonds, sauf si le bénéficiaire s’en rend compte dans un délai de 8 jours. Sinon, l’émetteur du chèque devra attendre 6 mois.

Lire aussi: Mohamed Nekhili : La révision du taux d’intérêt causerait des pertes de 15 MDT pour chaque banque

De plus, certains claviers de téléphones IOS ne comportaient pas de virgule, ce qui compliquait davantage les transactions.

L’expert a, également, appelé les administrations publiques à adopter la plateforme et à rétablir l’acceptation des chèques. Selon lui, ces institutions doivent former leurs employés et leur fournir les compétences nécessaires pour utiliser la plateforme de manière efficace.

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Le porte-parole du gouvernement israélien moque les Israéliens appelant à mettre fin à la guerre

18. März 2025 um 13:46

Le porte-parole du gouvernement israélien, Elyon Levy, a montré son indignation, à travers une publication sur le réseau social X, des requêtes d’Israéliens appelant à une fin immédiate du conflit, les qualifiant de délirantes.

« Les Israéliens qui veulent mettre fin à la guerre maintenant souhaitent la reprendre plus tard. Ils veulent récupérer les otages à tout prix et anéantir le Hamas plus tard. Même si cela signifie renier un « cessez-le-feu permanent » ou attendre que le Hamas le rompe en premier.

Nous ne voulions pas de cette guerre. Mais si le Hamas à Gaza nous a imposé la guerre, nous sommes déterminés à la gagner.

Les Israéliens qui pensent que nous pouvons vivre avec le régime terroriste du Hamas comme voisin sont une minorité infime et délirante.

Nous ne prendrons pas le risque d’un autre 7 octobre, qui est ce que le Hamas à Gaza jure de faire « encore et encore ».

Plus jamais, c’est maintenant. » C’est ce qu’on peut on lire sur le compte X de Eylon Levi.

Nous pouvons conclure à travers cette publication que les tensions internes au sein de la société israélienne sont vives. Certains plaidant pour un cessez-le-feu ou une désescalade. Tandis que d’autres insistent sur la nécessité de continuer l’effort militaire pour des raisons de sécurité. Cela reflète les divisions sur la manière dont Israël devrait gérer le conflit en cours et la manière de concilier les préoccupations humanitaires avec les impératifs de sécurité nationale.

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Pas de hausse significative des prix durant le Ramadan

18. März 2025 um 11:58

Lors d’une intervention sur les ondes de Jawhara FM, Ramzi Trabelsi, directeur de l’Observatoire national de l’offre et des prix, a indiqué que l’approvisionnement en produits alimentaires au cours des 17 premiers jours du Ramadan s’est effectué sans encombre.

Le directeur de l’Observatoire national de l’offre et des prix précise que le marché de gros de Bir El Kassâa a reçu un total de 14 811 tonnes de marchandises; et ce, depuis le début du mois de Ramadan. Parmi celles-ci, on compte 9 900 tonnes de légumes et 4 460 tonnes de fruits.

A cet égard, Ramzi Trabelsi justifie la baisse des quantités de fruits par le changement de la date du mois saint. La situation de la récolte de pommes a ainsi été impactée cette année. Mais d’autres secteurs comme celui des tomates semblent avoir connu une hausse significative. En effet, le volume de tomates acheminées vers le marché cette année (1 555 tonnes) montre une nette amélioration par rapport à l’année dernière (116 tonnes).

Des contrôles effectifs

Les prix des produits de base subissant une compensation restent fixés. Tandis que l’Observatoire national de l’offre et des prix suit de près la situation des autres produits et prend les mesures nécessaires. D’ailleurs, au cours des 17 premiers jours du Ramadan, plus de 60 000 inspections ont été réalisées. Soit une augmentation de 5 % par rapport à l’année précédente. De plus, plus de 11 000 infractions ont été constatées, marquant une hausse de 16 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Plus de 900 infractions ont été signalées dans les boulangeries, cafés et restaurants. Alors que plus de 3 000 infractions ont été recensées concernant la vente de produits alimentaires.

Parmi les produits saisis figurent 229 tonnes de fruits et légumes, 26 164 œufs, 3 173 litres de lait, 1 726 litres d’huile végétale compensée, 14 tonnes de sucre, 186 tonnes de produits à base de céréales, 961 kilos de café et 4 tonnes de fourrage.

Au final, Ramzi Trabelsi assure que, l’accent sera mis sur la surveillance de la vente de vêtements et de pâtisseries, durant la seconde moitié du Ramadan.

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La Tunisie n’aura pas besoin de recourir à l’importation pour l’Aïd 2025

18. März 2025 um 11:28

Moez Ben Zaghdan, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), affirme que le nombre de moutons disponibles pour les sacrifices de l’Aïd 2025 est suffisant pour la demande nationale.

Les récentes pluies permettront à la Tunisie de ne pas recourir à l’importation des moutons. Les éleveurs tunisiens seront en mesure de satisfaire les besoins des consommateurs dans les prochains jours, garantissant ainsi une offre constante et fluide.

Moez Ben Zaghdan a souligné le succès des points de vente instaurés durant le mois de Ramadan, grâce à la collaboration des autorités locales et régionales. Il estime que cette initiative a démontré la capacité des agriculteurs tunisiens à approvisionner efficacement le marché lorsque les conditions climatiques et hydriques sont favorables.

Par ailleurs, le président de l’UTAP a annoncé un projet de coopération avec des partenaires italiens pour adopter un modèle de marché agricole inspiré de l’Italie. L’objectif est d’optimiser la distribution des produits agricoles en Tunisie et d’assurer des prix plus accessibles. Une réunion conjointe aura lieu la semaine prochaine pour avancer sur ce projet.

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Le procès d’Abir Moussi aura lieu le 24 mars 2025

18. März 2025 um 09:17

La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, sera jugée le 24 mars 2025 devant la 44ᵉ chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.

Revenons aux faits : l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a déposé une plainte contre Abir Moussi suite à ses déclarations de décembre 2022. En effet, cette dernière a mis en doute le processus électoral des législatives du 17 décembre 2022, lors d’une conférence de presse.

Les avocats d’Abir Moussi ont décidé de boycotter l’audience, considérant ce procès comme ayant un caractère politique. Ils dénoncent également plusieurs irrégularités dans le traitement de cette affaire. La présidente du PDL assistera au procès, mais gardera le silence. La défense a, en outre, demandé une retransmission en direct sur la télévision nationale, ainsi que l’accès du public et de la presse.

L’ONU et Amnesty International ont condamné cette détention, la qualifiant de violation des droits fondamentaux.

Pour rappel, Abir Moussi a été arrêtée le 3 octobre 2023.

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