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Le réseau des droits réagit au retrait de la Tunisie de la Cour africaine

22. März 2025 um 16:04

Selon un communiqué du Réseau pour les droits et libertés, la décision de la Tunisie de retirer sa reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) constitue un « revers majeur » dans le domaine des droits et libertés. Cette annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères le 3 mars 2025, prive « désormais les citoyens et les ONG tunisiens de la possibilité de saisir directement la Cour pour dénoncer les violations des droits fondamentaux. « 

Le Réseau rappelle que la Tunisie avait adhéré au protocole de la CADHP en 2007 et déposé sa déclaration de l’article 34 en 2017, faisant de ce mécanisme l’un des acquis de 2011. Il souligne que ce retrait représente une « violation des engagements régionaux et internationaux » de la Tunisie et une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens.

Le communiqué insiste sur le fait que la possibilité pour les individus et les ONG de recourir à des instances judiciaires régionales indépendantes est une garantie essentielle pour l’instauration de la justice. Il appelle les autorités tunisiennes à revoir cette décision et à respecter leurs obligations en matière de droits de l’Homme.

Enfin, le Réseau tunisien pour les droits et libertés réaffirme que la protection des droits de l’Homme est une condition fondamentale d’une vie démocratique, marquée par le respect de la diversité, du pluralisme et des valeurs humaines.

 

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Le comité de la défense d’Abir Moussi annonce son boycott des audiences du 24 mars 2025

22. März 2025 um 15:20

Le comité de défense d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a tenu une conférence de presse ce samedi 22 mars 2025  pour dénoncer ce qu’il qualifie de « procès politique ». Cette affaire fait suite à une plainte déposée par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) après une conférence de presse tenue par Moussi en décembre 2022, où elle aurait critiqué le processus électoral. 

Le comité a annoncé son boycott des audiences du 24 mars 2025 Une demande de confrontation avec le représentant légal de l’ISIE a été rejetée, ce qui, selon les avocats, compromet l’équité du procès. Maître Karim Krifa, membre du comité, a affirmé : « L’affaire pour laquelle Abir Moussi est jugée est, j’en suis presque certain, une affaire politique où ils ont excellé dans la violation des procédures et ont adapté les faits comme ils le souhaitaient dans un seul but convenu par tous : l’empêcher de se présenter aux élections présidentielles »

Maître Krifa a également soulevé une question troublante concernant l’article 24 du décret 54, sur lequel reposent les accusations contre Moussi. Il a expliqué que l’article cité par le ministère public n’existe pas dans le texte officiel du décret. « Ils ont pris deux lignes du premier paragraphe, les ont combinées avec une ligne du deuxième paragraphe et ont terminé par une ligne du troisième paragraphe, créant ainsi un article de loi sur mesure pour Abir Moussi… », a-t-il déclaré

Nafaa Laribi, membre du  comité de défense a mis l’accent sur plusieurs irrégularités dans la procédure, notamment l’absence de preuves matérielles et la base juridique contestable du décret 54. Selon lui, le procureur aurait agi sur la base de déclarations d’une personne non habilitée, sans examen technique des faits. L’acte d’accusation repose sur un assemblage de différents extraits de textes, aboutissant à une peine disproportionnée et injustifiée. 

Il convient de noter que le procès a été dénoncé par plusieurs organisations internationales, dont le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, « qui a qualifié la détention de Moussi d’illégale. »

 Nafaa Laribi a également mis en lumière des dysfonctionnements graves au sein du système judiciaire, notamment la nomination des juges par des notes de service et la paralysie du Conseil supérieur de la magistrature, ce qui remet en question l’indépendance des décisions judiciaires. 

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Kaïs Saïed et Emmanuel Macron évoquent la Palestine et la lutte contre les réseaux criminels

22. März 2025 um 05:49

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron le vendredi 21 mars 2025, à l’occasion du 69ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Tunisie.

Selon le communiqué de la présidence de la République, Emmanuel  Macron a félicité le peuple tunisien, saluant les liens historiques entre les deux pays. 

Lors de cet échange téléphonique,  Kaïs Saïed a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat en Palestine, qualifiant la situation de « guerre d’extermination » contre le peuple palestinien. Il a critiqué les institutions internationales, jugées dépassées, et plaidé pour une révision des concepts diplomatiques traditionnels afin de mieux répondre aux crises actuelles.

Toujours selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a également insisté sur la nécessité de démanteler les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains et le trafic d’organes, notamment entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Il a réaffirmé que la Tunisie refusait d’être un point de transit ou de base pour ces activités illégales. Il a appelé à une coopération internationale pour mettre en place des ponts aériens humanitaires, permettant aux victimes de retourner volontairement et dignement dans leurs pays d’origine.

Concernant la récupération des fonds publics détournés, Kaïs Saïed a critiqué l’inefficacité des procédures judiciaires internationales, soulignant que les résultats obtenus restent insignifiants malgré des années d’efforts. Enfin,  il a mis l’accent sur l’importance de la création de mécanismes innovants pour restituer ces richesses aux Tunisiens.

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Kaïs Saïed réclame une réforme bancaire et de la BCT

22. März 2025 um 05:32

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré dans la journée du vendredi 21 mars 2025 au palais de Carthage, Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT). 

 

Au cours de cette réunion, le chef de l’État a insisté sur l’importance de faire respecter la loi par toutes les banques et de sanctionner les dérives potentielles, rappelant que la loi s’applique à tous et que les pratiques actuelles sont inacceptables et ne doivent pas rester impunies.

Selon le communiqué de la présidence de la République,  il a également souligné une contradiction observée : alors que les taux d’intérêt baissent, le montant principal de la dette augmente. 

Kaïs Saïed a également évoqué la nécessité de réviser la loi régissant la BCT pour renforcer son rôle dans la gestion des défis financiers et le soutien à l’économie nationale. Lors des discussions, des indicateurs économiques clés ont été abordés, notamment un taux d’inflation maîtrisé à 5,7 %. Le président a affirmé que ce chiffre aurait été bien plus élevé sans les choix économiques nationaux. 

Enfin, il a appelé à une réforme pour que la BCT puisse jouer un rôle plus actif dans la stabilisation économique et la lutte contre les pratiques bancaires abusives. 

 

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La réforme du Code du travail suscite des craintes pour les entreprises et les investisseurs

21. März 2025 um 13:15

La réforme du Code du travail suscite  des discussions et des débats. L’émission « Midi Eco » a consacré un épisode spécial, dans la journée du  jeudi 20 mars 2025, au projet de loi sur la réglementation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, qui a été renvoyé au Parlement. La discussion a porté sur les nouveaux changements proposés concernant les contrats de travail dans les secteurs privé et public, sur les sanctions financières et les peines d’emprisonnement; mais aussi sur la prise en compte par la loi de la situation des entreprises et de leurs éventuelles conséquences économiques; ainsi que sur les alternatives à la sous-traitance. Et ce, en présence de Hafedh Amouri ancien ministre de l’Emploi et ancien directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, Hamadi Chelouf, directeur des ressources humaines dans une entreprise internationale et Faouzi Abderrahmane, ancien ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.

L’objectif est de renforcer la protection des travailleurs, mais des préoccupations sont soulevées quant aux conséquences possibles sur la flexibilité économique et l’attractivité des investissements.

Hafedh Amouri met en avant le fait que le système actuel a permis l’exploitation de lacunes juridiques. Selon lui : « Cette loi offre une protection maximale aux salariés, car elle met fin à l’exploitation des vides juridiques. » Il considère que les réformes proposées permettront de mieux protéger les droits des travailleurs et de lutter contre les abus. Il insiste également sur l’importance de différencier la sous-traitance légitime des pratiques d’exploitation.

De son côté, Hamadi Chelouf exprime ses préoccupations quant à la rigidité de la loi et son impact potentiel négatif sur les entreprises. Il se questionne sur la praticité de certaines définitions, telles que « l’augmentation extraordinaire de la charge de travail ». Ainsi, il estime que la loi ne prend pas suffisamment en compte les besoins spécifiques de chaque secteur. Il plaide pour davantage de souplesse, tout en renforçant la protection des travailleurs.

De son côté, Faouzi Ben Abderrahman critique le processus législatif, estimant que les parties prenantes n’ont pas été suffisamment consultées. Il considère que la loi met trop l’accent sur des aspects politiques et juridiques, négligeant les implications économiques. Il défend un principe fondamental en matière d’emploi : « Chaque fois qu’il y a de la flexibilité dans les lois sur l’emploi, l’activité économique augmente. » Il soutient donc que la flexibilité ne doit pas nécessairement nuire aux droits des travailleurs, mais qu’il convient de trouver un équilibre pour stimuler la croissance économique. Il suggère aussi que le gouvernement renforce d’abord les contrôles et la surveillance de la loi pour assurer une meilleure protection des travailleurs plutôt que de pénaliser.

Ainsi le principal point de tension réside dans l’équilibre à trouver entre le renforcement des droits des travailleurs et la flexibilité nécessaire au bon fonctionnement et au développement des entreprises. Des inquiétudes sont exprimées quant au risque que les nouvelles régulations freinent l’investissement, notamment celui des entreprises étrangères. Certains estiment que le problème ne réside pas dans les lois elles-mêmes, mais plutôt dans l’absence de mise en œuvre efficace et de contrôles adéquats.

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Qui est Sarra Zaafrani Zenzri, la deuxième femme à diriger le gouvernement ?

21. März 2025 um 09:09

Le président de la République, Kaïs Saïed, a nommé Sarra Zaafrani Zenzri comme nouvelle cheffe du gouvernement, succédant ainsi à Kamel Maddouri, dont les fonctions ont pris fin récemment. Elle devient la deuxième femme à occuper ce poste en Tunisie, après Najla Bouden, qui a dirigé le gouvernement entre octobre 2021 et août 2023.

Qui est Sarra Zaafrani Zenzri?

Sarra Zaafrani Zenzri est une ingénieure générale spécialisée dans l’aménagement du territoire. Elle a occupé le poste de ministre de l’Équipement et a été chargée de gérer le ministère des Transports pendant une période.

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Qui est Salah Zouari, nommé nouveau ministre de l’Equipement?

21. März 2025 um 08:38

Nommé par le président de la République nouveau ministre de l’Equipement et de l’Habitat, en remplacement de Sarra Zaafrani Zenzri – qui, elle, prend la tête du gouvernement -, Salah Zouari est né le 2 novembre 1963 à Sfax.

Il est diplômé de l’ENIT en 1989 en tant qu’ingénieur principal et a obtenu un mastère spécialisé en Ponts à l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris en 1990.

Il a travaillé au Bureau d’études Bouygues Offshore de 1990 à 1993, puis chez SCET Tunisie en 1993.

Salah Zouari a occupé plusieurs postes de direction régionale de l’équipement ainsi que comme directeur général des ponts et chaussées en 2014, au ministère de l’Equipement et de l’Habitat.

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Kaïs Saïed mobilise le Conseil de sécurité nationale en évoquant l’héritage de la résistance

21. März 2025 um 07:21

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, le jeudi 20 mars 2025, une réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée à plusieurs sujets liés à la situation sécuritaire, à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic, la spéculation, le monopole et la résistance à la propagation des stupéfiants. 

Il a rappelé que la date du 20 mars, fête de l’indépendance, coïncide avec d’autres décisions majeures. Il souligne à cet effet : « Un jour, l’indépendance réelle et la pleine souveraineté ne seront jamais contestées par quiconque. Vous serez libres de choisir ce qui vous convient, conformément à ce que l’histoire a enregistré, avec des exemples nombreux qui méritent d’être rappelés. Par exemple, la résistance à l’oppression a commencé dans le nord-ouest, où un grand nombre de citoyens s’est réuni dans cette région avant de converger pour combattre les forces d’occupation partout. C’est ainsi que l’indépendance a été conquise. Les martyrs, les justes, ont sacrifié leur vie pour cette indépendance, qui est une confiance placée sur nos épaules et doit rester une confiance sacrée pour les générations futures. »

Tout comme il a mis l’accent sur l’importance du 17 décembre 2010 qui est un hommage à la lutte contre les réseaux de corrompus et de traîtres. en déclarant : « Ce choix est un appel au devoir national. La Tunisie, comme vous le savez, était alors engagée dans une lutte de libération nationale, une bataille plus intense et plus forte que jamais. »

Le Chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a fait face à des pressions fortes, internes et externes, mais que la volonté de poursuivre la bataille de libération nationale reste plus forte. Il a confirmé que les événements ont été traités avec prudence et patience, en priorisant la paix sociale et l’unité de l’État.

Lutte contre la corruption

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de stopper les bandes criminelles dans les établissements publics et de tenir responsables tous ceux impliqués, sans exception. Il précise dans ce contexte: “La Tunisie continuera à lutter contre la corruption et à œuvrer pour que la justice règne, tout en protégeant les intérêts du peuple et en défendant l’unité nationale.”

Le président a réaffirmé la détermination de la Tunisie à déjouer toutes les conspirations et à maintenir le drapeau national haut, sans jamais sacrifier une partie du territoire national.
En effet, les groupes de rébellion tentent désespérément de poursuivre leurs plans, tandis que certaines parties rejetées appellent à un dialogue national, mais cet appel a échoué car le peuple a rejeté ceux qui l’ont initié dans l’histoire.

Il a poursuivi en décrivant une série d’incidents qui se sont produits avant l’arrivée du mois de Ramadan, notamment une semaine d’incendies par immolation, une semaine de cas d’empoisonnement, des barrages routiers et une disparition soudaine de produits dans certaines régions, ainsi que des jets de pierres après le coucher du soleil, vers 21h15, dans plusieurs zones. Ces événements rappellent ceux de 2011 et 2012, lorsque des fusées étaient lancées à la même heure partout dans le pays, en même temps qu’une réunion dans une capitale occidentale qui n’a pas attiré l’attention.

Il a ajouté que ces incidents coïncident avec le procès des accusés dans l’affaire du complot contre la sécurité de l’État, et que la situation est évidente par elle-même.

Il a également souligné que les adversaires d’hier sont devenus des alliés, et que les ennemis, qui semblaient en désaccord en apparence, sont maintenant amis. L’ennemi implacable d’autrefois est aujourd’hui un ami chéri pour ceux qui n’étaient pas ses ennemis auparavant. Il a fait une analogie avec un accord historique à l’époque des guerres de l’apostasie, où il était prétendu “que la moitié de Quraych appartiendrait à celui qui prétendait être prophète, et l’autre moitié à celui qui acceptait sa femme.”

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Kaïs Saïed nomme Sarra Zaafrani Zenzri cheffe du gouvernement

21. März 2025 um 06:44

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé le jeudi 20 mars 2025 de mettre fin aux fonctions de Kamel Maddouri en tant que chef du gouvernement, et de nommer Sarra Zaafrani Zenzri pour le remplacer.

Parallèlement, le chef de l’État a procédé à la nomination de Salah Zouari comme ministre de l’Équipement et de l’Habitat, qui a prêté serment devant lui conformément aux dispositions de la loi n°14 du 25 février 1991.

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Rafaa Tabib dénonce une ingérence géopolitique derrière la crise migratoire

20. März 2025 um 20:45

L’expert en géopolitique et professeur universitaire Rafaa Tabib a révélé, lors d’une intervention radiophonique le 20 mars 2025 sur la Radio nationale, que la Tunisie subirait une manipulation démographique orchestrée par des puissances étrangères. Son analyse s’appuie sur des théories stratégiques attribuées à la CIA, notamment celles développées dans l’ouvrage Le monde en 2040” ( page 70), qui prévoit une reconfiguration identitaire des sociétés nord-africaines via des flux migratoires massifs.

 

Une bataille géopolitique, non humanitaire

Rafaâ Tabib a souligné que le dossier des migrants irréguliers originaires d’Afrique subsaharienne relève d’une logique politique, non d’une question sécuritaire. Il insiste sur la nécessité de comprendre les enjeux sous-jacents pour aborder ce phénomène, en combinant approche sécuritaire et dimension politique.

Il plaide pour la conclusion de partenariats avec des États africains afin de réadmettre les migrants par voie terrestre et garantir leur retour dans leurs pays d’origine.

 

En outre, il dénonce l’urgence de combattre les mafias de trafic humain, soulignant leur rôle dans l’instrumentalisation des flux migratoires. Tout en ajoutant: “des églises évangéliques et des mafias liées à certains pays sont derrière l’essor de la migration irrégulière vers la Tunisie. Il pointe du doigt le rôle des réseaux mafieux et des interventions étrangères dans la gestion des flux migratoires, comme le financement européen de milices en Libye pour bloquer les migrants subsahariens. Ce qui fait que l’Europe exerce une pression sur la Tunisie pour externaliser le contrôle migratoire, tout en stigmatisant les pays du Sud comme  en échec”.

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Tunisie : retrait de la reconnaissance de la compétence de la CADHP pour les saisines individuelles et ONG

20. März 2025 um 16:25

La Tunisie retire sa reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour recevoir des requêtes individuelles et des saisines d’ONG, a souligné Bassem Trifi, président de la LTDH.

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Exode des compétences : élites et intelligence collective

20. März 2025 um 15:36

Le match du mois organisé par l’Economiste Maghrébin a opposé Amine Aloulou et Karim Ben Kahla sur l’exode des compétences en Tunisie. Karim Ben Kahla, professeur à l’Ecole supérieure de commerce de Tunis, a souligné les défis du système éducatif tunisien et l’importance de repenser l’université pour qu’elle devienne une locomotive du développement national. Le débat a abordé l’exode massif d’ingénieurs et de médecins, causé par des problèmes politiques, économiques et sociaux, et a cherché des solutions pour retenir les compétences et attirer les investissements.

 

La relation entre l’élite et le reste de la société, telle que décrite par Karim Ben Kahla, peut être résumée à travers trois métaphores principales :

La locomotive et le train : Dans cette métaphore, la locomotive représente l’élite qui tire le train, symbolisant la société. Cependant, si la locomotive décide de partir seule, elle va plus vite mais ne forme plus une société. Cela illustre comment une élite qui se détache du reste de la société peut perdre son rôle moteur et ne plus contribuer au progrès collectif.

La fusée est poussée par ceux qui sont en bas, représentant les masses. Si ceux-ci décident de « décaper » pour aller plus vite, cela peut être comparé à la tendance de certains à se décharger de leurs responsabilités pour avancer plus rapidement. Cette métaphore souligne le risque que les efforts collectifs soient compromis par des actions individuelles égoïstes.

La chaîne : Dans cette dernière métaphore, la force d’une chaîne dépend de son élément le plus ferme.  Ainsi Karim Ben Kahla suggère que les élites devraient être cet élément fort, mais en servant la société plutôt que de chercher à s’en détacher. Cela met en avant l’importance de la solidarité et du service des élites envers les plus faibles pour renforcer la société dans son ensemble.

En résumé, Karim Ben Kahla souligne que les élites ont un rôle crucial à jouer dans le développement de la société, mais qu’elles doivent rester engagées et servir le bien commun plutôt que de chercher à avancer seules.

De son côté, Amine Aloulou, président de l’Atuge aborde également la question des élites et de leur rôle dans la société. Il souligne l’importance de développer l’intelligence collective, qui passe par le lien social et la révision des valeurs. Selon lui, l’intelligence ne se limite pas aux élites, mais doit être collective pour répondre aux défis sociétaux. La question de l’avenir des enfants et des valeurs à transmettre est également cruciale, car elle implique de réfléchir à ce que signifie être heureux et trouver un sens à nos actions. Le passé est souvent rappelé, mais il est important de regarder vers l’avenir. La Tunisie a attiré des gens animés par des rêves, notamment ceux liés à l’exploitation de nouvelles technologies. Il y a un désir de voir la Tunisie devenir un pays leader dans le domaine numérique, avec un rêve partagé par sa jeunesse.

Cependant, il existe des défis, tels qu’un manque de reconnaissance et des fluctuations dans les efforts des universitaires, intellectuels et artistes pour travailler sur l’histoire. Il est crucial de développer une fierté nationale et de renforcer l’appartenance à travers des initiatives culturelles et éducatives. Amine Aloulou, quant à lui, est connu pour son rôle dans le développement économique et innovant de la Tunisie, notamment à travers le Tunisia Global Forum, qui vise à connecter les talents tunisiens et à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation.

En outre, il  aborde la question de l’exode des compétences en Tunisie en mettant l’accent sur l’intelligence collective et la nécessité de repenser les valeurs sociétales. 

Intelligence collective et révision des valeurs

Amine Aloulou considère que l’intelligence ne doit pas être l’apanage des élites, mais un processus collaboratif impliquant l’ensemble de la société. Cette vision s’oppose à une logique verticale où les compétences élitistes seraient détachées du reste de la population. Il souligne que les défis sociétaux (transition numérique, crise économique) nécessitent une synergie entre acteurs plutôt qu’une dépendance à l’égard d’une minorité qualifiée.

La question de l’éducation des enfants et des valeurs à transmettre est centrale. Il insiste sur la nécessité de réfléchir à ce qui constitue le bonheur et le sens des actions, en évitant de se limiter à un héritage passé. Cette approche critique le système éducatif actuel, jugé inefficace pour former des citoyens engagés dans le développement national. Il dénonce les fluctuations dans les efforts des universitaires et intellectuels pour valoriser l’histoire et la culture tunisiennes, soulignant que cette mémoire collective est essentielle pour ancrer les compétences dans le pays.

Enfin, il promeut un modèle d’innovation basé sur la connexion des talents tunisiens (à l’intérieur et à l’extérieur du pays) et l’entrepreneuriat. Son approche vise à transformer la Tunisie en un hub numérique, en capitalisant sur les aspirations de la jeunesse à des rêves technologiques

 

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Le PDL lance un « pacte national » : entre héritage Bourguibiste et défis actuels

20. März 2025 um 13:48

Thameur Saad, membre du bureau politique du Parti Destourien Libre, a annoncé lors d’une conférence tenue ce jeudi 20 mars 2025, leur orientation vers l’élaboration d’un  » pacte national cadre commun  » visant à instaurer un système politique où « tous agissent avec pleine liberté « . Il a souligné que  » ceux qui signeront ce pacte seront rendus publics ».

Ce pacte, qualifié de projet politique et d’initiative, vise à offrir aux forces politiques un terrain d’entente pour  faire face à la situation actuelle , dans un contexte où le parti a entamé depuis février des contacts avec des composantes de la société civile, des partis politiques et des personnalités pour  » sauver le pays de la crise économique et sociale ».

Il a souligné lors de son intervention que l’objectif n’est pas de rassembler l’opposition ni d’effacer les divergences, mais de consacrer un système démocratique stable conforme à toutes les normes internationales, avec clarté et transparence, et de sortir la Tunisie de la crise.  Autrement dit, l’initiative, selon lui, « n’est pas réservée aux destouriens, mais à ceux qui croient en une République civique nationale ».

Et de poursuivre: « Entrer en contact avec les différentes composantes du paysage politique et des droits de l’homme, convaincues de la république civique démocratique, pour unir les rangs. »

L’objectif, a-t-il ajouté, est de produire un  » texte constitutionnel non modifiable, évitant l’instabilité politique « , en préparant prochainement une réunion avec des représentants des partis pour « fonder une république civique démocratique  » .Les contacts avec tous les partis se poursuivent, et une première version du pacte pourrait être annoncée dans environ deux mois. 

 

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Sortir à Tunis : un voyage immersif avec Biben El Medina

19. März 2025 um 10:08

Imaginez une soirée magique dans la Médina de Tunis, où l’histoire et l’innovation se rencontrent. Pour la 3ème édition, du 19 au 23 mars 2025, de 21h00 à minuit, « Biben El Medina » nous offre  un voyage interactif et numérique à travers les sites historiques de la ville. Commencez votre aventure sur la place de la Kasbah, puis explorez, la tombe du Soldat inconnu, entre autres et Bab Menara, avec des projections lumineuses qui évoquent la mémoire collective des portes historiques.

Cet événement ramadanesque propose un voyage culturel interactif qui combine tradition et innovation technologique. Le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE) transforme la Médina en un espace immersif grâce à la réalité virtuelle, augmentée et mixte. Les visiteurs pourront explorer des expériences numériques créées par de jeunes entrepreneurs, un marché numérique valorisant le patrimoine, ainsi que des ateliers et spectacles pour enfants. Cet événement est organisé en collaboration avec l’Institut national du patrimoine et la Direction générale des Arts scéniques et audiovisuels.

Autrement dit, découvrir des expériences numériques innovantes créées par des jeunes entrepreneurs au marché des startups de Dar Mohsen. Enfin, laissez-vous captiver par des spectacles musicaux et des contes à la place de la mosquée du Palais. C’est l’occasion parfaite de redécouvrir la Médina sous un jour nouveau, entre histoire, technologie et enchantement.

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Khaled Nouri reçu par Abdelmadjid Tebboune

19. März 2025 um 08:49

Le ministre  de l’Intérieur, Khaled Nouri, a effectué une visite officielle à Alger le 18 mars 2025. Il a rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune et a souligné que le développement des régions frontalières, la sécurisation des frontières et la lutte contre la contrebande sont des priorités communes entre la Tunisie et l’Algérie. Cette visite, à l’invitation de son homologue algérien Brahim Merad, vise à renforcer la coopération bilatérale et à intensifier la coordination sur des dossiers sécuritaires et de développement transfrontalier.

A l’issue de cette rencontre,  Khaled Nouri a souligné lors d’un point de presse qu’il s’agit de « renforcer les relations bilatérales au mieux des intérêts des deux pays ».

Il en va de même de la poursuite du développement des zones frontalières communes. C’est ce qu’a révélé la Radio algérienne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un renforcement accru de la coopération bilatérale entre les deux pays, conformément aux engagements pris lors de précédentes consultations.

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SOTIPAPIER : Slim Zeghal remplace Mohamed Ben Rhouma à la tête du Conseil

18. März 2025 um 18:18

La Société Tunisienne Industrielle du Papier et du Carton (SOTIPAPIER) a annoncé, selon un communiqué relayé par Zonebourse, que son Conseil d’administration réuni le 13 mars 2025 a pris acte de la démission définitive et irrévocable de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de président, pour des raisons personnelles et la désignation de Slim Zeghal en tant que président du Conseil d’administration pour la durée restante de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes 2025.

Toujours selon Zonebourse, étant précisé que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considéré comme un administrateur indépendant. Un nouvel administrateur indépendant sera nommé conformément à la réglementation en vigueur.

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Khaled Nouri à Alger pour renforcer la coopération transfrontalière

18. März 2025 um 18:00

Le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri, s’est rendu ce mardi 18 mars 2025 à Alger pour une visite officielle, à l’invitation son homologue algérien  Brahim Merad.

Au cours de l’entretien, organisé au siège du ministère algérien, les deux responsables ont abordé des sujets d’intérêt mutuel, avec un accent particulier sur la poursuite du développement des zones frontalières communes. C’est ce qu’a révélé la radio algérienne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un renforcement accru de la coopération bilatérale entre les deux pays, conformément aux engagements pris lors de précédentes consultations.

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Gaza sous les bombes : l’ONU dénonce une tragédie inacceptable et exige un cessez-le-feu immédiat « 

18. März 2025 um 16:12

Les frappes israéliennes intensives sur le territoire palestinien ont provoqué une hécatombe civile, avec des centaines de morts selon les autorités locales. Face à cette escalade meurtrière, l’ONU dénonce une « tragédie inacceptable «  et exige un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et l’accès aux secours.

« Un appel urgent au respect du cessez-le-feu » : Les responsables internationaux, dont le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa consternation face aux frappes aériennes israéliennes sur Gaza, ayant causé la mort d’un grand nombre de civils.

Dans une déclaration attribuée au vice-porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, émise ce mardi, le Secrétaire général a lancé un appel urgent au respect du cessez-le-feu, à la réouverture sans entrave de l’aide humanitaire et à la libération immédiate des otages restants sans conditions.

Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré être horrifié  par les frappes aériennes et les bombardements israéliens sur Gaza dans la nuit, ayant fait des centaines de morts selon le ministère de la Santé du territoire. Il a souligné que les « dix-huit mois de violence ont clairement montré qu’il n’y a pas de solution militaire à cette crise », et que « la seule voie est une résolution politique conforme au droit international « .

Volker Türk a ajouté que le recours accru à la force par Israël ne ferait qu’aggraver les souffrances d’une population palestinienne déjà confrontée à des conditions catastrophiques . Il a exigé la fin immédiate de ce  cauchemar,  la libération sans délai des otages et des détenus arbitraires, et un arrêt définitif de la guerre.

 

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