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Gestern — 17. Dezember 2024Haupt-Feeds

Moez Hadidane: « L’intérieur comme seule option d’emprunt »

17. Dezember 2024 um 16:25

L’économiste et analyste financier Moez Hadidane a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM le 17 décembre 2024 que l’État n’a d’autre choix que de se tourner vers le marché intérieur pour emprunter, en raison de la rareté des financements extérieurs.

 Moez Hadidane a souligné que cette stratégie pourrait entraîner un parcours monétaire en dinar tunisien, dans un contexte de faible croissance, ce qui risquerait d’accroître la pression sur les taux d’inflation et de créer un déficit de liquidité bancaire. Cela forcerait les entreprises à se tourner principalement vers l’État pour leurs financements, malgré les interventions de la Banque centrale visant à soutenir les banques.

Moez Hadidane a également noté que le financement du budget, qui inclut des dépenses en dinars et en devises étrangères, ne peut être assuré que par des emprunts en dinar tunisien. 

Cette situation pourrait avoir des conséquences négatives sur les réserves en devises du pays, contrairement à la pratique antérieure où la Tunisie recevait des prêts en devises et remboursait ses dettes dans la même monnaie.

Actuellement, le budget présente de nombreuses dépenses avec peu de recettes en devises, ce qui pourrait nuire aux équilibres extérieurs de la Tunisie.

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François Bayrou en consultation : vers un nouveau gouvernement sous tension

17. Dezember 2024 um 12:25

François Bayrou, le nouveau Premier ministre français, poursuit ses consultations avec diverses forces politiques le 17 décembre, dans l’objectif de former un gouvernement stable. Emmanuel Macron attend des propositions d’ici ce mercredi et doit rencontrer Bayrou pour discuter de l’architecture du nouveau gouvernement.

 

Ainsi François Bayrou a rencontré des représentants des écologistes, du MoDem, d’Horizons, des indépendants de Liot, des communistes et d’autres partis. Son déplacement à Pau en pleine crise à Mayotte a suscité des critiques au sein de la classe politique.

Doutes sur la participation : Laurent Wauquiez, président du groupe la Droite républicaine, a exprimé des réserves sur la participation de son groupe au gouvernement, demandant plus de clarté sur les intentions de Bayrou.

Il convient de noter que François Bayrou prononcera sa déclaration de politique générale devant le Parlement le 14 janvier 2025.

Réactions des écologistes : Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée, a critiqué Bayrou pour ne pas avoir répondu aux questions cruciales sur les retraites, les salaires et la crise climatique.

En somme, François Bayrou fait face à un défi majeur pour établir un gouvernement qui puisse naviguer dans un paysage politique complexe tout en répondant aux préoccupations croissantes des différents partis.

 

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Danger du lissage brésilien : appel à la vigilance

17. Dezember 2024 um 12:01

Med Bouhouch, président de la Chambre régionale de Kairouan et vice-président de la Chambre nationale de coiffure et d’esthétique, relevant de l’Utica a exprimé des inquiétudes concernant la vente de produits non conformes aux normes sur le marché. Lors d’une intervention sur Mosaïque FM, il a alerté sur la présence de salons de coiffure et de beauté ne respectant pas les exigences réglementaires, notamment en matière de santé.

Il a indiqué que la Chambre nationale avait récemment tenu une réunion pour discuter des enjeux liés à la santé des professionnels et des clients, en abordant des thèmes tels que la créatine et les protéines disponibles sur le marché, qu’elles soient vendues en ligne ou dans des commerces physiques. La Chambre a critiqué les autorités pour permettre la vente libre de produits potentiellement dangereux, accessibles non seulement sur le marché parallèle mais aussi sur le marché officiel.

Bouhouch a souligné l’importance d’un contrôle strict des produits utilisés dans les salons de coiffure et d’esthétique. En conséquence, la Chambre nationale appelle le ministère de la Santé à établir une liste de produits sûrs pour les professionnels et à intensifier les campagnes de contrôle contre l’utilisation de produits non conformes.

Il est à noter qu’en novembre 2024, le ministère de la Santé avait déjà demandé aux salons de coiffure d’arrêter immédiatement l’utilisation de produits de lissage brésilien contenant de l’acide glyoxylique, en raison des risques graves pour la santé, tels que des problèmes rénaux, des inflammations respiratoires et des lésions cutanées pouvant entraîner des cancers en cas d’utilisation répétée.

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Tunisie: 14 ans de révolution, entre désillusion et espoir

17. Dezember 2024 um 11:16

Quatorze ans après la révolution, les Tunisiens expriment un sentiment de désillusion face à ce qui était initialement perçu comme un moment de liberté et de dignité. Dans son post, l’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri souligne que, bien que la révolution ait suscité une euphorie au début, elle a rapidement pris l’allure d’un cauchemar pour beaucoup.

 

Il précise via son post comme suit: “Des Tunisiens, de plus en plus nombreux, perçoivent que ce qui est pompeusement qualifié en Tunisie de révolution de la liberté et de la dignité et romantiquement à l’étranger de révolution des jasmins a pris, après l’euphorie des premiers moments, l’allure d’un cauchemar et d’un mauvais sort jeté à la Tunisie et aux tunisiens.

Comme si ce pays, jadis respecté et imité pour ses nombreux acquis, en dépit de l’effet corrosif de la corruption et du népotisme de la fin du règne de feu Ben Ali, expiait un lourd péché et éprouvait un plaisir masochiste à détruire tout ce qui en faisait un objet d’envie pour devenir un pays regardé avec incompréhension, suspicion et même une pointe de plus en plus prononcée d’indifférence et d’insignifiance.

A l’heure où de grands bouleversements géostratégiques pointent à l’horizon, la Tunisie est dans l’obligation de se ressaisir et de prendre conscience qu’elle mérite mieux et doit mieux faire.”

 

 

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14 ans après la révolution, entre espoirs et réalités

17. Dezember 2024 um 10:06

Bientôt, cela fera 14 ans depuis le début de la révolution tunisienne, déclenchée le 17 décembre 2010, un événement qui a entraîné des changements significatifs dans le pays. Ce jour-là, l’immolation de Mohamed Bouazizi a marqué le début d’un soulèvement populaire contre le régime de Ben Ali. Depuis, bien que des avancées notables aient été réalisées, la Tunisie fait face à des défis persistants.

État des lieux actuel

Treize années après cet événement marquant, la Tunisie est confrontée à une instabilité sociale importante, à des problèmes de sécurité graves et à une crise économique persistante. Une majorité des Tunisiens estiment que la situation du pays s’est détériorée depuis le 14 janvier 2011. Malgré cela, beaucoup reconnaissent que cette révolution a été initiée par les jeunes, mais qu’elle est désormais dominée par les seniors.

Défis économiques

Concernant l’économie, une grande partie des Tunisiens considère que les promesses de la révolution n’ont pas été tenues en matière d’employabilité et de dignité. Le pouvoir d’achat de la classe moyenne tunisienne a chuté de 40 %, selon une récente étude. Toutefois, au cours des neuf premiers mois de 2024, le dinar tunisien a enregistré une appréciation par rapport à plusieurs devises majeures, selon les données de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). À la fin septembre 2024, le dinar s’est apprécié de 0,5 % face à l’euro, de 1,3 % contre le dollar américain et de 2,2 % par rapport au yen japonais.

Parallèlement, le marché des changes a observé une augmentation des transactions en devises contre le dinar au comptant. Sur le plan international, l’euro a également légèrement augmenté de 1,0 % par rapport au dollar américain durant cette même période. Ces tendances indiquent des évolutions positives pour le dinar tunisien dans certains domaines tout en mettant en évidence des défis persistants sur d’autres marchés.

Bien que la croissance économique soit essentielle, elle n’est pas considérée comme une solution suffisante pour résoudre les problèmes structurels du pays.

Problèmes institutionnels

Des experts soulignent également des enjeux clairs concernant le fonctionnement des institutions essentielles. Les délais ne sont pas respectés et des structures comme la Cour constitutionnelle ne fonctionnent pas correctement. Cela soulève des questions sur l’efficacité du système politique en place.

Perspectives d’avenir

Les Tunisiens aspirent à un changement profond et se demandent si leur rêve peut devenir réalité. Les décisions prises dans les années à venir seront déterminantes pour construire une Tunisie moderne et prospère. Malgré les défis actuels, de nombreux Tunisiens espèrent fermement en un avenir meilleur pour leur pays.

Changement de date commémorative

Il y a trois ans, le président Kaïs Saïed a annoncé que le 17 décembre serait désormais célébré comme la date officielle de la Fête de la Révolution, remplaçant ainsi le 14 janvier. Cette décision vise à souligner le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire nationale en mettant fin à la décennie 2011-2021. Un projet de décret a été publié pour faire du 17 décembre un jour chômé en tant que Fête de la Révolution.

Quatorze ans après les manifestations qui ont conduit à la chute de Ben Ali, il est clair que la transition démocratique semble inachevée. La Tunisie doit surmonter des défis économiques et sociaux majeurs. Les attentes des Tunisiens se concentrent sur la stabilité économique et sociale, bien que cela semble actuellement échapper au domaine politique. L’avenir révélera si ces espoirs se concrétisent un jour.

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Réunion du comité de leadership pour le label « made in Tunisia »

16. Dezember 2024 um 20:47

La réunion du comité de leadership du projet « Label Made in Tunisia » s’est tenue le lundi 16 décembre 2024, en présence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Cet événement a rassemblé des acteurs clés tels que Samir Majoul, président de l’UTICA, ainsi que des représentants d’organismes gouvernementaux et d’autres institutions impliquées dans le développement économique.

Ainsi la ministre a souligné l’importance de ce projet pour établir une marque « Made in Tunisia », visant à évaluer la qualité des produits tunisiens, encourager la consommation locale, accroître la compétitivité des entreprises tunisiennes.

Le projet sera déployé en trois phases principales :

  1. Élaboration d’une référence spécifique pour le label « Made in Tunisia ».
  2. Lancement d’un programme d’adhésion pour les organisations tunisiennes.
  3. Mise en œuvre d’une stratégie de promotion de la marque.

 

 

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Révolution du 17 décembre : grâce présidentielle pour 1 570 condamnés

16. Dezember 2024 um 19:15

La présidence de la République a annoncé dans un communiqué, ce lundi 16 décembre 2024, qu’à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du 17 décembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné l’octroi d’une grâce spéciale à 1 570 condamnés, ce qui conduira à la libération de 270 d’entre eux.

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Syrie : trahison et silence face à l’effondrement

16. Dezember 2024 um 16:25

Dans un contexte de trahison et de désillusion, la Syrie traverse une période tumultueuse marquée par des défections au sein de ses élites politiques et militaires. Alors que les groupes se revendiquant comme libérateurs du pays restent silencieux et soumis, leur incapacité à agir face à l’occupation israélienne et à la destruction de l’armée nationale soulève des questions profondes sur leur légitimité. 

L’analyste politique et ancien ambassadeur, Elyes Kasri dresse une analyse profonde de la situation actuelle via son post fb : “Dans les jours récents, la Syrie a été le théâtre de trahisons et de fuites des dirigeants politiques et militaires, tandis que les groupes prétendant libérer le pays demeurent silencieux et soumis. Ces groupes sont toujours inscrits sur les listes internationales d’organisations terroristes, alors que l’ennemi israélien occupe de vastes territoires syriens et détruit complètement l’arsenal de l’armée nationale, qui n’a même pas tiré une seule balle face à l’assaut et à la destruction de ce qui était le berceau de la nation arabe et son dernier bastion. Cela constitue une preuve supplémentaire et un argument incontestable de la véracité des propos d’Ibn Khaldoun sur les Arabes et ce qui leur est attribué.

Il n’y a aucun espoir que les évolutions des événements en Syrie et dans d’autres pays arabes au cours des prochaines semaines remettent en question ou contestent la description d’Ibn Khaldun concernant le berceau et dernier bastion du nationalisme arabe….”

Tout ceci nous amène à dire que le tableau est sombre : des dirigeants qui fuient, des organisations classées comme terroristes et un peuple piégé entre l’occupation et la trahison. Les événements récents ne laissent guère d’espoir pour un changement positif dans le paysage syrien ou dans d’autres pays arabes. 

En effet, les conséquences des actions passées continuent de résonner, illustrant une réalité amère où les promesses de liberté se heurtent à la trahison des élites et à l’absence de véritable leadership. 

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Prix de l’huile d’olive : Pas en dessous de 15 dinars !

16. Dezember 2024 um 16:11

Le président du syndicat des agriculteurs, Midani Dhaoui a exprimé son soutien à toute initiative bénéfique pour le secteur agricole ce lundi 16 décembre 2024. Et ce lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm. 

Il a souligné que le secteur rencontre des difficultés pour fixer les prix et subit une pression sur la production due à des coûts élevés et à un manque de clarté dans le soutien gouvernemental.

 

Il a critiqué le discours des autorités qui appellent à des solutions rapides pour la crise de l’huile d’olive, affirmant que cela contredit la réalité sur le terrain, où la situation s’aggrave et les prix continuent de baisser. Il a également mentionné que le syndicat avait précédemment demandé une allocation d’huile pour le marché intérieur, tout en insistant sur la nécessité d’équité pour les agriculteurs sans imposer une augmentation des prix qui nuirait aux consommateurs.

Concernant les prix, il a déclaré que les producteurs ne peuvent pas accepter un tarif de 12 dinars par litre d’huile d’olive, qui représente une perte totale pour eux, et qu’ils ne demandent pas moins de 15 dinars. Tout comme il a jugé que les mesures de stockage sont bénéfiques pour les moulins, mais ne résolvent pas les problèmes de liquidités auxquels font face les agriculteurs.

Il a appelé le gouvernement à réorienter le soutien des huiles végétales importées vers l’huile d’olive afin de bénéficier aux Tunisiens et soutenir les agriculteurs locaux. Il a également noté que l’effondrement des prix est supporté uniquement par les agriculteurs, en raison des coûts élevés liés à l’entretien des oliviers.

Midani Dhaoui a révélé que seulement 30 % des olives avaient été récoltées à cause du désintérêt des agriculteurs face à la baisse des prix. Il a décrit le secteur comme étant dans une situation d’attente et d’hésitation concernant la récolte et l’exportation, soulignant qu’un retard dans la récolte pourrait nuire à la qualité de l’huile d’olive tunisienne sur le marché international.

Enfin, il a critiqué l’Office national de l’huile, affirmant qu’il est exclu du processus décisionnel par l’État et incapable de gérer une récolte estimée à 1,7 million de tonnes. Il a reconnu que le secteur privé avait contribué à faire connaître l’huile d’olive tunisienne à l’échelle mondiale.

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Un rapport alarmant sur les conditions dans les prisons tunisiennes

14. Dezember 2024 um 12:33

Un membre de l’organe directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Mohamed Habib Bejaoui, a présenté, ce samedi 14 décembre 2024, un rapport sur la situation dans les établissements pénitentiaires en Tunisie, affirmant que « les conditions y sont très mauvaises ».

Lors d’un événement organisé par la Ligue pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’homme, il a précisé que ce rapport a été élaboré à la suite de visites effectuées dans les prisons et les centres de rééducation pour mineurs délinquants, dans le cadre d’une convention signée entre la Ligue et le ministère de la Justice.

Le rapport met en lumière des conditions préoccupantes dans les prisons, notamment une surpopulation qui dépasse parfois 250% de leur capacité d’accueil. Cette situation résulte de la lenteur dans le traitement des affaires judiciaires et d’une augmentation du nombre de mandats d’arrêt, entraînant ainsi 60% des détenus en attente de jugement. De plus, les infrastructures pénitentiaires sont en très mauvais état.

En outre, Mohamed Habib Bejaoui a mentionné que la Ligue a formulé plusieurs recommandations pour résoudre ces problèmes. Parmi celles-ci figurent la création de tribunaux supplémentaires pour accélérer le traitement des affaires, l’élargissement des compétences des juges de proximité afin d’accélérer les décisions judiciaires, ainsi qu’une orientation vers des mesures non privatives de liberté. Cela inclut une plus grande utilisation de la médiation et du travail au service de la communauté, ainsi que l’activation des peines alternatives.

Il a souligné que cette approche pourrait permettre à l’État d’économiser des montants significatifs, estimés à un million de dinars pour 200 détenus, étant donné que le coût quotidien par détenu est évalué à 55 dinars.

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L’Algérie face aux défis du Moyen-Orient

14. Dezember 2024 um 10:13

Les récents développements au Moyen-Orient, notamment la situation en Syrie, suscitent des inquiétudes en Algérie et dans d’autres pays de la région MENA. Des analystes algériens soulignent que l’instabilité croissante en Syrie pourrait avoir des répercussions négatives sur l’Algérie, qui est déjà confrontée à des défis politiques, économiques et sociaux importants. L’isolement international de l’Algérie et la dégradation de sa situation interne en font une cible potentielle pour des interventions extérieures, ce qui pourrait entraîner un redécoupage politique et territorial. 

L’analyste politique et ancien ambassadeur Elyes Kasri note que les troubles en Libye et les tensions avec les factions rivales pourraient exacerber la situation en Algérie. 

Il précise via son post Fb : “À la suite de l’accélération des événements au Moyen-Orient qui semblent indiquer un plan concerté de redécoupage politique et territorial de la région MENA, à commencer par la Syrie, des voix s’élèvent en Algérie et ailleurs pour alerter contre les dangers de déstabilisation et même de morcellement de ce pays voisin.

Certains observateurs algériens notent que, selon le vieux proverbe arabe qui dit que les gens de la Mecque connaissent mieux ses méandres, la dégradation de la situation politique, sociale et économique en plus de son isolement sur la scène internationale font de l’Algérie une cible de choix.

En plus de la situation trouble en Libye et des relations tumultueuses avec les factions qui se disputent le pouvoir dans ce pays voisin, une vague d’instabilité en Algérie pourrait avoir des effet extrêmement dommageables pour la Tunisie d’autant plus que des prémices d’une grande proximité, et peut-être trop grande pour certains observateurs tunisiens jaloux de la souveraineté nationale et soucieux des équilibres régionaux, risquent d’entraîner la Tunisie dans cette tempête qui se profile à l’horizon.

Il faut également reconnaître que les observateurs craignent que la Tunisie ne soit ciblée en premier pour pouvoir s’attaquer plus facilement à la citadelle algérienne.

En tout état de cause, il semblerait qu’un consensus se fait autour du prochain ciblage de l’Algérie en vue d’un changement de régime et même d’un morcellement territorial. La Tunisie sera ciblée dans tous les cas de figure, selon ces sources, avant ou comme conséquence de ce complot funeste ourdi contre notre voisin.

En vue d’atténuer l’impact sur la Tunisie du complot qui vise l’Algérie, une nouvelle stratégie politique et diplomatique préventive s’impose de toute urgence.

Attachez vos ceintures…”. 

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BCT-Réserves en devises: 25.6 milliards de dinars

13. Dezember 2024 um 17:26

Les réserves en devises de la Banque centrale de Tunisie (BCT) ont atteint 25 603,7 millions de dinars (Mtnd) au 12 décembre 2024, enregistrant une hausse de 433,7 Mtnd par rapport aux 25 170 Mtnd de l’année précédente.

Ce montant est un indicateur clé de la santé économique du pays, reflétant sa capacité à honorer ses engagements internationaux, stabiliser sa monnaie et maintenir la confiance des investisseurs. Les réserves en devises sont cruciales pour soutenir la stabilité économique et financière de la Tunisie.

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Acquisition de 300 nouveaux bus : un pas vers la modernisation du transport public

13. Dezember 2024 um 16:41

Une cérémonie s’est tenue ce vendredi 13 décembre 2024 au siège de la Société de Transport de Tunis pour signer un contrat portant sur l’acquisition de 300 nouveaux bus auprès du fabricant chinois King Long, pour un montant estimé à 152 millions de dinars.

La livraison des véhicules est prévue dans les plus brefs délais. Cette initiative s’inscrit dans les priorités du gouvernement visant à revitaliser le secteur des transports, soulignant l’importance d’importer rapidement des bus et des rames de métro afin d’améliorer les conditions de transport pour les citoyens.

L’objectif est de résoudre les problèmes rencontrés par le transport public collectif en adoptant des stratégies novatrices garantissant un service de qualité, confortable et sécurisé pour tous les Tunisiens.

De plus, dans le cadre de l’effort gouvernemental pour établir un système de transport urbain ferroviaire efficace et de qualité, la Société de Transport de Tunis est actuellement en train de rédiger un cahier des charges pour l’acquisition de nouvelles rames de métro. Un appel d’offres devrait être lancé dans les plus brefs délais.

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France: François Bayrou nommé Premier ministre

13. Dezember 2024 um 13:02

La nouvelle vient de tomber. Le président de la République française, Emmanuel Macron, a nommé François Bayrou au poste de Premier ministre ce vendredi 13 décembre 2024, pour former un nouveau gouvernement.

Cette décision intervient neuf jours après la censure de Michel Barnier, renversé par un vote des députés à l’Assemblée nationale mercredi 4 décembre. .

Il convient de noter qu’Emmanuel Macron a consulté plusieurs formations politiques représentées à l’Assemblée nationale à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national avant de trancher.

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Les Aigles de Carthage : fierté et ambition des femmes tunisiennes sur la scène sportive

13. Dezember 2024 um 12:55

Les femmes tunisiennes brillent sur la scène sportive, illustrant leur détermination et leur talent. Avec un classement de 78ème au niveau mondial et 8ème en Afrique, l’équipe féminine de football tunisienne incarne la fierté et l’espoir d’une génération qui aspire à l’excellence.

Leur prochain défi contre le Kenya lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2026 est une occasion de démontrer leur potentiel et de renforcer leur place dans le monde du sport.

Il convient de noter que le match aller se jouera à l’extérieur, tandis que le match retour aura lieu en Tunisie entre le 17 et le 26 février 2025.

En cas de qualification pour le deuxième et dernier tour, l’équipe nationale tunisienne affrontera le vainqueur de la rencontre entre le Niger et la Gambie, où le deuxième et dernier tour des éliminatoires se déroulera entre le 20 et le 28 octobre 2025.

Rappelons également que l’équipe féminine tunisienne participera à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, dans le groupe B, en compagnie de l’Algérie, du Nigeria et du Botswana.

Voici le classement des dix premières équipes :

1/ États-Unis

2/ Espagne

3/ Allemagne

4/ Angleterre

5/ Suède

6/ Canada

7/ Brésil

8/ Japon

9/ Corée du Nord

10/ Pays-Bas

Equipes africaines

1/ Nigeria (36ème mondial)

2/ Afrique du Sud (53ème mondial)

3/ Maroc (61ème mondial)

4/ Zambie (62ème mondial)

5/ Ghana (66ème mondial)

6/ Cameroun (68ème mondial)

7/ Côte d’Ivoire (71ème mondial)

8/ Tunisie (78ème mondial)

9/ Mali (81ème mondial)

10/ Guinée équatoriale (82ème rang mondial)

Une chose est sûre : les femmes tunisiennes se distinguent également dans d’autres disciplines ayant remporté des médailles olympiques et treize médailles paralympiques soulignant leur potentiel sur la scène internationale. Malgré les défis, leur détermination, les sportives tunisiennes continuent de faire évoluer la perception du sport féminin.

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Biens communs et libertés individuelles : un dialogue pour l’avenir de la Tunisie

13. Dezember 2024 um 11:19

L’Association tunisienne pour la défense des libertés individuelles (ADLI) a organisé, dans la journée du jeudi 12 décembre 2024 à Beit El Hikma, à Carthage, la présentation de l’ouvrage collectif « Les communs en Tunisie : de la propriété possession à la propriété fonction », dirigé par le doyen Wahid Ferchichi.

Cet ouvrage explore le concept de biens communs, soulignant leur importance pour une gestion durable des ressources face aux défis environnementaux et sociaux en Tunisie. Il aborde également les aspects juridiques des biens communs, en passant en revue les textes juridiques existants et en soulevant des questions sur la possibilité d’élaborer un cadre juridique pour les biens communs en tant que catégorie juridique distincte garantissant leur gestion et leur exploitation d’une manière qui tienne compte de l’équilibre entre les droits individuels et l’intérêt public.

La soirée a également été marquée par la remise du prix de la meilleure thèse de doctorat, attribué à la Professeure Sarra Kheder pour son travail sur la protection internationale des femmes contre la violence, renforçant l’engagement de l’Association envers les libertés individuelles et la recherche académique.

Cette thèse traitait d’un sujet très important, compte tenu de l’augmentation de la violence à l’égard des femmes dans le monde. Elle présentait une étude approfondie des mécanismes internationaux de protection des femmes, passant en revue les lacunes des lois internationales et la nécessité de les renforcer par des approches plus globales et plus humanitaires.

Ce prix s’inscrit dans le cadre de la volonté de l’Association tunisienne pour la défense des libertés individuelles de soutenir la recherche scientifique et d’encourager les chercheurs, hommes et femmes, à approfondir les questions relatives aux libertés individuelles. Il s’agit non seulement de mettre en valeur l’excellence académique; mais aussi de soutenir les recherches qui contribuent à promouvoir les droits et les libertés au sein de la société tunisienne et à apporter des solutions juridiques et sociales aux défis actuels.

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Défis régionaux : stratégies de survie et de stabilité pour la Tunisie

13. Dezember 2024 um 09:35

Depuis les années 90, la Tunisie est confrontée à une instabilité régionale exacerbée par des conflits en Algérie et en Libye, ainsi que par la question du Sahara Occidental. Le prétendu printemps arabe a intensifié ces tensions, rendant l’Union du Maghreb Arabe inefficace et plongeant l’Afrique du Nord dans une crise économique et sociale profonde.

Pour faire face à ces défis, la Tunisie doit adopter des mesures urgentes pour renforcer son unité nationale et relancer son économie, notamment par une amnistie politique et économique. Une approche d’économie de guerre pourrait être essentielle pour sa survie face aux bouleversements géopolitiques imminents. Tels sont les points clés soulevés par Elyes Kasri, l’ancien ambassadeur et analyste politique. 

« Depuis les années 90 du siècle dernier, la Tunisie s’est trouvée prise dans une tenaille régionale de plus en plus suffocante. Des tribulations et sautes d’humeur du Colonel Kadhafi à la décennie rouge en Algérie et la chape de plomb imposée à la région par l’affaire du Sahara Occidental, devenue une affaire de légitimité de régime chez nos puissants voisins.

Le prétendu printemps arabe a apporté son lot de malentendus, de déstabilisation et de méfiance mutuelle avec un durcissement supplémentaire des positions au sujet du Sahara Occidental causant ainsi la mort clinique de l’Union du Maghreb Arabe et faisant de l’Afrique du Nord, une zone de tension et d’instabilité et la sous région la plus dysfonctionnelle du continent africain qui est loin d’être classée parmi les régions les stables et les plus propices au développement.
Pour sa part, ses choix politiques, économiques et diplomatiques du dernier quart de siècle ont soumis la Tunisie a toute sorte d’expérimentations dont le résultat est pour le moins douteux avec une explosion du chômage, du coût de la vie et de l’endettement en plus d’une croissance quasi négative et une marginalisation internationale inquiétante.
C’est dans cette situation de vulnérabilité exceptionnelle que la Tunisie devra affronter les nouveaux bouleversements géostratégiques sur le théâtre européen, son principal partenaire économique, et dans la zone MENA, son arrière pays politico-culturel.
La vague qui a tout l’air d’un tsunami et qui en quelques jours a submergé Damas, ne s’arrêtera pas au Moyen Orient et se rapprochera fort probablement de nos frontières au cours des prochains mois si ce n’est pas dans les semaines qui suivent.
La Tunisie n’a pas d’autre choix pour y faire face avec le minimum de dégâts qu’en adoptant des mesures urgentes visant la consolidation du front intérieur tant par une décrispation du climat politique et social qu’en relançant l’économie en nuançant la culture distributive et de l’endettement au profit de celle du travail, de l’initiative et de création de la richesse.
Une économie de guerre gagnerait à être adoptée avant qu’elle ne nous soit imposée par une conjoncture qui risque de ne pas nous laisser le temps de nous organiser pour sauver ce qui peut l’être.
Une amnistie générale politique et économique gagnerait à être décrétée pour permettre à la Tunisie de faire face à l’ouragan qui se profile à l’horizon avec plus de chances de survie qu’en l’état actuel.
Une armée ne peut affronter un ennemi redoutable en rangs dispersés tant en ce qui concerne la Tunisie au niveau de la classe politique que de la société civile et de la classe d’entrepreneurs et créateurs d’emplois et de richesse.
Quand le pays fait face à un danger mortel, on n’a pas le luxe d’exiger d’avoir une armée d’anges et de saints, mais on doit pouvoir se contenter d’un front suffisamment capable d’offrir une barrière contre les différentes méthodes de déstabilisation et d’effritement de l’unité nationale qui semblent appelées à s’accentuer.
Des gestes symboliques et sincères envers des responsables politiques, de la société civile et des milieux d’affaires et un appel à l’union nationale en dépit des différences et des errements du passé, contribueraient à augmenter la capacité de résistance de la Tunisie au tsunami que certains promettent à toute la région MENA.
Seule une politique d’union nationale et d’économie de guerre sera en mesure d’assurer la stabilité, l’invulnérabilité et peut être même la survie de la Tunisie. Car dans cette conjoncture menaçante, ce qui compte le plus ce n’est pas tant de redresser les torts du passé que d’assurer la survie de la Tunisie indépendante et souveraine. »

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Kaïs Saïed appelle à l’action pour défendre les intérêts du pays

11. Dezember 2024 um 21:54

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 11 décembre 2024 au palais de Carthage, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Au cours de cette rencontre, Kaïs Saïed a été informé des activités du ministère aux niveaux bilatéral et multilatéral au cours de la période écoulée. Telle est l’annonce du communiqué de la présidence de la République. 

En outre, il a évoqué le rôle de la diplomatie tunisienne en cette période, basé sur ses constantes, insistant sur le fait que le monde connaît aujourd’hui des développements rapides sans précédent et que la diplomatie tunisienne doit anticiper toutes les situations qui pourraient survenir pour défendre les intérêts de la Tunisie. Tout comme il a souligné la nécessité pour les missions diplomatiques et consulaires de redoubler d’efforts afin de mieux encadrer les Tunisiens à l’étranger et de leur fournir des services dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais.

 

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Le spectre d’une troisième guerre mondiale pointe à l’horizon?

11. Dezember 2024 um 13:51
Depuis les derniers événements en Syrie, on se demande si le spectre d’une troisième guerre mondiale pointe à l’horizon. Beaucoup d’interrogations dont on ignore les réponses actuellement. Aujourd’hui, la question essentielle est de savoir si cette reconfiguration du monde se fera bientôt ou sera plus lointaine.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, dresse un état des lieux. Et il présente comme suit son analyse via son post Fb:
« Pour Alexandre Douguine, philosophe et inspirateur du président russe Poutine, la Syrie a été un piège et une erreur stratégique pour la Turquie.
À la recherche d’une stature régionale, Erdogan a ainsi précipité la chute du régime Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump.
Toutefois, le courroux des autorités russes et iraniennes occupées actuellement par des considérations sécuritaires plus immédiates et qui ne tardera pas à se manifester, sera moindre que le défi que posera une plus grande autonomie et probablement une entité indépendante kurde sur le territoire syrien à proximité des zones kurdes en Turquie.
Après s’être efforcée pendant des décennies de déstabiliser la Syrie par tous les moyens, y compris par des hordes armées islamistes, la Turquie devra faire face à la menace existentielle d’un État kurde sur ses frontières et qui, en tant que membre possible de l’ONU, grâce au soutien fort prévisible israélien et occidental, pourrait saisir la commission onusienne de décolonisation du sort des territoires et populations kurdes sous occupation turque et mettre la Turquie face au risque de devenir un État colonisateur et paria confronté au danger d’effritement.
L’histoire s’accélère en Europe et dans sa périphérie MENA, et la Turquie sera confrontée au choix entre la surenchère par milices interposées notamment islamistes dans la région MENA, y compris en Libye avec la politique de la fuite en avant et de la terre brûlée ou la soumission au diktat israélo-otanien en s’alignant franchement contre la Russie notamment en cédant le passage du détroit du Bosphore et des Dardanelles vers la mer Noire à des bâtiments de guerre otaniens en vue de leur positionnement à Odessa, importante cité-port ukrainienne ou, plus grave, au large de la péninsule de Crimée, pour en faire une ligne rouge pour l’armée russe, quitte à invoquer, en cas d’attaque, l’article 5 de la charte atlantique de défense collective.
Les erreurs d’Erdogan risquent fort de réveiller les vieilles rivalités russo-ottomanes à une époque où la Russie est la première puissance nucléaire et a fait montre d’une résilience remarquable en Ukraine face à une coalition multiforme occidentale qui est désormais sur la défensive avec uniquement l’énergie du désespoir.
Le spectre de la troisième guerre mondiale n’est pas en train de s’éloigner. Au contraire… ».

 

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