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Fête de la Révolution: la Tunisie a besoin de tous ses enfants pour son développement, affirme le CNRD

17. Dezember 2024 um 16:13

Le Conseil national des régions et des districts (CNRD) a déclaré, mardi 17 décembre, que la Tunisie a besoin des efforts de tous les citoyens pour réaliser la stabilité et le développement et bâtir un avenir à la hauteur des aspirations du peuple tunisien.

Le conseil a souligné, dans une déclaration publiée à l’occasion du 14e anniversaire de la Révolution, l’importance de l’unité nationale pour faire face aux défis, appelant toutes les forces nationales à prioriser l’intérêt suprême du pays et œuvrer à renforcer la souveraineté et la sécurité de la Tunisie.

« La date du 25 juillet 2021 a constitué une étape importante dans le processus de rectification de la Révolution à travers laquelle le peuple tunisien a exprimé son refus à la politique qui a échoué dans la réalisation de ses aspirations. Le peuple a réitéré son attachement aux objectifs de la Révolution pour bâtir un pays juste, qui s’attaque à la corruption, respecte la loi et garantit la dignité « , lit-on de même source.

Le CNRD a, par ailleurs, souligné l’importance de réaliser la justice dans les différentes régions par la création, notamment, de projets de développement qui mettront fin la marginalisation et garantiront une vie décente à tous les Tunisiens.

Le conseil a aussi fait part de l’importance qu’il accorde au rôle des jeunes en tant que force vive sur laquelle a été basée la Révolution, appelant à leur permettre une participation effective dans la prise de décision.

Avec TAP

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Fête de la Révolution : Le président de la République en visite à Ben Guerdane (bulletin)

17. Dezember 2024 um 14:33

Le président de la République Kaïs Saïed s’est rendu, mardi 17 décembre, dans la délégation de Ben Guerdane à l’occasion de la célébration de la 14ème année de la Révolution.

La Tunisie célèbre, mardi 17 décembre, la commémoration de la Révolution déclenchée le 17 décembre 2010 dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Le 17 décembre a été décrété officiellement jour de fête de la Révolution au lieu du 14 janvier en vertu d’un décret présidentiel publié en 2021 régissant les jours féries en Tunisie.

Avec TAP

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La Tunisie célèbre le 14e anniversaire de la Révolution tunisienne

17. Dezember 2024 um 14:02

La Tunisie célèbre, mardi 17 décembre, le 14ᵉ anniversaire de la Révolution, dont les premières étincelles ont éclaté le 17 décembre 2010 dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (Sud-Ouest).

La série de protestations populaires qui a ensuite gagné plusieurs régions du pays a conduit à la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011, après avoir dirigé le pays pendant 23 ans.

La date du 17 décembre a été décrétée jour de la fête officielle de la révolution au lieu du 14 janvier, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel (JORT) en 2021, fixant les jours de fêtes nationales.

Lors d’une réunion du Conseil des ministres, le 15 janvier 2022, le président Kais Saïed avait affirmé que la fête nationale de la révolution était bien le 17 décembre, et qu’en contrepartie, la date du 14 janvier 2011, marquant la chute du régime Ben Ali, n’était autre qu’une « tentative de sauver le système ».

Il a également rappelé le 24 décembre 2010, date à laquelle « certains avaient exigé la chute du régime après le décès de deux jeunes à Menzel Bouzaiane (Sidi Bouzid), transformant, ainsi, les revendications économiques et sociales en une protestation politique », a-t-il dit.

L’anniversaire de la révolution est célébré sur trois jours à travers toutes les régions par les autorités locales ainsi que les membres de la société civile. De nombreuses activités sont organisées lors de ce jour de célébration qui débute avec la levée des couleurs nationales au rythme de l’hymne national, avec la participation des différentes unités sécuritaires, militaires et de la protection civile.

Des manifestations culturelles variées sont au programme des célébrations sous l’égide du ministère des Affaires culturelles. Ces activités qui comprennent des concerts de musique, des ateliers de création et des conférences sont organisées dans les centres culturels et les espaces publics.

Dimanche dernier, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle a organisé, à cette occasion, au musée du Bardo, la manifestation « Cinéma de la Révolution au Musée », en coopération avec l’Institut national du patrimoine et la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs.

Avec TAP

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Fête de la Révolution : Le président de la République en visite à Ben Guerdane

Von: walid
17. Dezember 2024 um 13:56
Fête de la Révolution : Le président de la République en visite à Ben Guerdane

Le président de la République Kais Said s’est rendu mardi matin dans la délégation de Ben Guerdane (Gouvernorat de Médenine) à l’occasion de la célébration de la 14ème année de la Révolution. La Tunisie célèbre mardi la commémoration de la Révolution déclenchée le 17 décembre 2010 dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Le 17 décembre […]

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Tunisie : Le Président Saïed en visite inopinée à Ben Guerdane à l’occasion du 14e anniversaire de la Révolution

Von: La Presse
17. Dezember 2024 um 12:43

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite non annoncée ce mardi 17 décembre 2024 à la municipalité de Ben Guerdane, dans le gouvernorat de Medenine, en parallèle avec la célébration du 14e anniversaire du déclenchement de la Révolution de 2010.
Au cours de sa visite, le Président a rencontré plusieurs habitants de Ben Gardane devant le siège de la municipalité, où il a échangé avec eux sur divers sujets locaux et nationaux.
Cette visite intervient alors que la Tunisie commémore aujourd’hui le 14e anniversaire de la Révolution, un événement marquant dans l’histoire du pays.

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Aujourd’hui, Fête de la Révolution – Aux sources des vrais objectifs de la Révolution

17. Dezember 2024 um 12:00

Il a fallu pas moins de dix ans pour que la Révolution tunisienne retrouve son ADN grâce au décret émis le 7 décembre 2021 par le Président de la République, Kaïs Saïed, changeant la date de la fête de la Révolution du 14 janvier au 17 décembre, date du déclenchement du soulèvement populaire.

La Presse — En effet, le Chef de l’Etat considère que la Révolution de 2010-2011 doit être célébrée le 17 décembre, jour de l’immolation du jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, et non le 14 janvier, date de la fuite de Zine El-Abidine Ben Ali.

Ainsi, cette nouvelle date est désormais fériée et célébrée dans tout le pays après cette décision politique qui rend à César ce qui lui appartient,  ce qui lui confère une réelle reconnaissance historique de l’importance des faits majeurs ayant métamorphosé la physionomie de la Tunisie en ce 17 décembre 2010, d’où le soutien de toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens à ladite décision ayant rétabli les faits dans leur vrai contexte.

Il faut dire que les citoyens, plus particulièrement ceux résidant à Sidi Bouzid, sont fiers de cet épisode et apprécient à sa juste valeur ce retour aux sources, expliquant le vote massif, dès 2019, de la jeunesse révolutionnaire en faveur du Président de la République dont le programme était basé sur les revendications et les attentes  des populations réclamant une Constitution qui prend en compte les droits des Tunisiens et non pas sur les choix ou les intérêts étroits de certains partis politiques.

Le 17 décembre est, en fin de compte, une date-symbole qui a guidé les pas de la jeunesse des années durant et dont la ferveur ne s’est jamais estompée malgré les tentatives de certaines parties de contourner cette page alors que les jeunes ont repris, progressivement, confiance en leurs moyens et leur capacité à changer les choses.

Sans oublier que la candidature de Kaïs Saïed à l’élection de 2019 a redonné des ailes, sachant que sa réélection, en cette année 2024, a remis les pendules à l’heure, tout en confirmant l’originalité de la Révolution tunisienne, à savoir sa spontanéité, son caractère non programmé malgré des slogans clairs, en l’occurrence la lutte pour le travail, la liberté et la dignité.

14 ans après le déclenchement du soulèvement populaire, il était temps de retrouver la flamme marquant l’ampleur des aspirations pour un avenir toujours meilleur grâce à la conviction affichée par le Président Kaïs Saïed de passer à des paliers supérieurs dans la lutte contre la corruption et instaurer de vrais paramètres en vue de faire régner la bonne gouvernance.

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Aujourd’hui, Fête de la Révolution – Plus jamais de retour en arrière !

17. Dezember 2024 um 11:30

14 ans déjà, l’on s’attend encore à ce que cette révolution, aussi inachevée soit-elle, porte ses fruits et révèle tous ses secrets. Et chaque année, on recentre le débat sur la réalité du modèle de développement et les perspectives des grandes réformes structurelles de l’étape.

La Presse — C’était comme aujourd’hui, un 17 décembre 2010. C’était un grand jour, où tout le peuple se dressa comme un seul homme contre un régime autoritaire qui a fini, en moins d’un mois, par s’écrouler comme un château de cartes. Et le suivant, décrété sous l’emprise d’un islam politique improvisé et opportuniste, a dissipé tous nos rêves et ambitions et pris nos biens communs pour un butin de guerre. Tout était biaisé, au nom d’une prétendue transition démocratique trompe-l’œil.

L’événement  qui a changé la donne !

Que reste-t-il d’une révolution mise à mal, voire confisquée ? Un fiasco sur tous les plans ! C’est que la crise politique de la décennie noire avait, alors, enfanté une récession économique, à bien des égards. Et la société tout entière a du mal à y trouver son compte : cherté de la vie, pénuries récurrentes, pouvoir d’achat littéralement érodé par une flambée de prix incontrôlable, marché spéculatif, contrebande au grand jour… Ainsi, l’étau se resserre autour du pauvre consommateur. Et depuis, combien de temps perdu, d’énergies gaspillées et d’âmes déçues, derrière des promesses non tenues? Avec l’espoir de voir poindre à l’horizon des lendemains meilleurs pour avoir gain de cause.

Au fil des mois et des ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Il a fallu attendre le coup d’éclat présidentiel réussi le 25 juillet 2021, où Kaïs Saïed imposa la force de la loi, pour changer la donne. La situation a pris, certes, une nouvelle tournure. C’est que le Président Saïed a dû dépoussiérer beaucoup d’affaires et de dossiers relatifs au trafic et à la corruption, puis livrer bataille contre spéculateurs et contrebandiers, afin de barrer la route aux circuits de distribution mafieux et rétablir l’approvisionnement du marché en produits alimentaires de première nécessité.

Il faut dire qu’au bout de ces trois dernières années, l’on a constaté une certaine embellie qui continue à remettre le pays sur les rails et  ouvrir   les portes de nouveaux projets de développement intégral. Ainsi, une évolution, en termes de choix politiques et diplomatiques, est-elle de nature à repositionner la Tunisie sur l’échiquier international et la propulser dans l’ère des réformes d’ordre sociétal, administratif, éducatif, universitaire, sanitaire et bien d’autres volets liés au renforcement de la compétence humaine.

Un engagement présidentiel

Cet engagement présidentiel a commencé par défricher le terrain, mettant en place un cadre juridique et institutionnel censé adapter le texte à la pratique. En effet, la politique de Saïed vise à investir dans le capital humain, son bien-être social, sa dignité au travail et dans son vécu quotidien. Ce faisant, le Chef de l’Etat n’a de cesse de décréter les lois et de mettre à jour son agenda de travail pour son nouveau mandat entamé, suite à sa réélection lors du scrutin du 6 octobre 2024. Dans son discours d’investiture au Parlement, Kaïs Saïed, qui s’est dit investi «d’une mission divine», a promis de s’attaquer aux «voleurs et aux traîtres à la solde de l’étranger» et a accusé les «forces contre-révolutionnaires» d’avoir fait obstacle à ses efforts pour soutenir l’économie tunisienne en difficulté tout au long de son premier mandat.

En ce jour de fête, on n’oubliera jamais les séquelles du passé causées par des maux et des faits. Certes, il ne sera pas aussi facile de cicatriser les plaies ouvertes, ni même pour demain le rétablissement de la situation. Tout changement exige, forcément, une mobilisation et des actions. La guerre continue.

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La Tunisie célèbre le 14e anniversaire du déclenchement de la révolution

Von: La Presse
17. Dezember 2024 um 09:02

Ce mardi 17 décembre 2024, la Tunisie commémore le 14e anniversaire du déclenchement de la Révolution de la liberté et de la dignité, qui a débuté à Sidi Bouzid le 17 décembre 2010.

Cet événement marquant de l’histoire du pays avait ouvert la voie à des changements politiques et sociaux majeurs en Tunisie et au-delà.

À cette occasion, le Président de la République, Kaïs Saïed, a signé des décrets accordant une grâce présidentielle à 1.570 détenus, permettant la libération de 270 prisonniers.

Par ailleurs, le gouvernorat de Sidi Bouzid organise, sous le slogan « Révolution du 17 décembre… Révolution du peuple », la 14e édition du Festival international de la Révolution.

Les festivités, qui s’étendent jusqu’au vendredi 20 décembre, incluent un programme varié mêlant activités culturelles, débats et conférences.

Selon Youssef Jallali, porte-parole du festival, cette édition a pour ambition de dépasser l’aspect folklorique des commémorations pour rappeler les revendications fondamentales portées par la révolution, qui, selon lui, restent en suspens.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, il a ajouté que ce 14e anniversaire offre ainsi une opportunité de réflexion sur les acquis de la Révolution de 2010, mais aussi sur les défis qui restent à relever pour honorer les aspirations à la liberté et à la justice sociale exprimées par les Tunisiens il y a quatorze ans.

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14 ans après la révolution, entre espoirs et réalités

17. Dezember 2024 um 10:06

Bientôt, cela fera 14 ans depuis le début de la révolution tunisienne, déclenchée le 17 décembre 2010, un événement qui a entraîné des changements significatifs dans le pays. Ce jour-là, l’immolation de Mohamed Bouazizi a marqué le début d’un soulèvement populaire contre le régime de Ben Ali. Depuis, bien que des avancées notables aient été réalisées, la Tunisie fait face à des défis persistants.

État des lieux actuel

Treize années après cet événement marquant, la Tunisie est confrontée à une instabilité sociale importante, à des problèmes de sécurité graves et à une crise économique persistante. Une majorité des Tunisiens estiment que la situation du pays s’est détériorée depuis le 14 janvier 2011. Malgré cela, beaucoup reconnaissent que cette révolution a été initiée par les jeunes, mais qu’elle est désormais dominée par les seniors.

Défis économiques

Concernant l’économie, une grande partie des Tunisiens considère que les promesses de la révolution n’ont pas été tenues en matière d’employabilité et de dignité. Le pouvoir d’achat de la classe moyenne tunisienne a chuté de 40 %, selon une récente étude. Toutefois, au cours des neuf premiers mois de 2024, le dinar tunisien a enregistré une appréciation par rapport à plusieurs devises majeures, selon les données de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). À la fin septembre 2024, le dinar s’est apprécié de 0,5 % face à l’euro, de 1,3 % contre le dollar américain et de 2,2 % par rapport au yen japonais.

Parallèlement, le marché des changes a observé une augmentation des transactions en devises contre le dinar au comptant. Sur le plan international, l’euro a également légèrement augmenté de 1,0 % par rapport au dollar américain durant cette même période. Ces tendances indiquent des évolutions positives pour le dinar tunisien dans certains domaines tout en mettant en évidence des défis persistants sur d’autres marchés.

Bien que la croissance économique soit essentielle, elle n’est pas considérée comme une solution suffisante pour résoudre les problèmes structurels du pays.

Problèmes institutionnels

Des experts soulignent également des enjeux clairs concernant le fonctionnement des institutions essentielles. Les délais ne sont pas respectés et des structures comme la Cour constitutionnelle ne fonctionnent pas correctement. Cela soulève des questions sur l’efficacité du système politique en place.

Perspectives d’avenir

Les Tunisiens aspirent à un changement profond et se demandent si leur rêve peut devenir réalité. Les décisions prises dans les années à venir seront déterminantes pour construire une Tunisie moderne et prospère. Malgré les défis actuels, de nombreux Tunisiens espèrent fermement en un avenir meilleur pour leur pays.

Changement de date commémorative

Il y a trois ans, le président Kaïs Saïed a annoncé que le 17 décembre serait désormais célébré comme la date officielle de la Fête de la Révolution, remplaçant ainsi le 14 janvier. Cette décision vise à souligner le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire nationale en mettant fin à la décennie 2011-2021. Un projet de décret a été publié pour faire du 17 décembre un jour chômé en tant que Fête de la Révolution.

Quatorze ans après les manifestations qui ont conduit à la chute de Ben Ali, il est clair que la transition démocratique semble inachevée. La Tunisie doit surmonter des défis économiques et sociaux majeurs. Les attentes des Tunisiens se concentrent sur la stabilité économique et sociale, bien que cela semble actuellement échapper au domaine politique. L’avenir révélera si ces espoirs se concrétisent un jour.

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17 décembre 2010 – Il était une fois la Révolution

17. Dezember 2024 um 06:00

Retour sur une date cruciale de la “révolution“ tunisienne et les questions tout aussi cruciales la concernant. Un événement qui ne nous a pas tout dit. En tout cas pas encore.

Quatorze ans après le déclenchement de la révolution tunisienne, le 17 décembre 2010, des questions continuent à être posées par de nombreux Tunisiens. Y compris par ceux qui étaient, à ce moment, dans le secret des dieux : anciens ministres, anciens diplomates, hauts fonctionnaires… Même ceux qui disent avoir une idée de ce qui s’est déroulé, notamment entre le 10 décembre 2010, date de l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid, et le 1er janvier 2011, date de la fuite de l’ancien président Ben Ali, ont quand même des zones d’ombre.

Il n’y a qu’à lire la plus ou moins riche littérature publiée ou racontée notamment dans les médias, par les acteurs de l’événement, les journalistes et autres historiens et analystes.Ces derniers ne racontent pas tout le vécu du soulèvement révolutionnaire. Ils donnent quelquefois même jusqu’à des versions et de lectures différentes sur des détails qui sont somme toute importants.

La révolution tunisienne a été préparée par des puissances étrangères?

Et la question sans doute principale est celle de savoir si les faits sont ceux d’un soulèvement improvisé ou d’une manipulation venue de l’étranger. Les adeptes du complot, du reste nombreux chez nous comme sous d’autres cieux, vous expliqueront que la révolution tunisienne a été préparée par des puissances étrangères.

Avec des raisons évidentes. Dont celle de « démocratiser » le système politique existant que des pays occidentaux ne pouvaient plus soutenir. D’autres avancent qu’il y avait une volonté de se débarrasser de ces hordes d’opposants, dont beaucoup d’islamistes, appelés donc à regagner leur pays après la chute du régime. Ou encore de créer un climat propice pour asseoir une hégémonie.

Installer le germe de la démocratie

Et parmi ceux qui ont développé cette thèse du complot venu de l’étranger, il y a un certain Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, qui a popularisé l’idée selon laquelle « dès 2007-2008, des conférences organisées sous l’égide d’ONG américaines, comme Freedom House, l’International Republican Institute ou Canvas, ont installé le germe de la démocratie, créant un contexte favorable aux révolutions ». Nous y sommes en plein dans ce Printemps arabe qui a touché nombre de pays arabes à commencer par la Tunisie.

Eric Denécé … a popularisé l’idée selon laquelle « dès 2007-2008, des conférences organisées sous l’égide d’ONG américaines, comme Freedom House, l’International Republican Institute ou Canvas pour créer les germse de la démocratie, créant un contexte favorable aux révolutions.

On va, sur ce terrain, jusqu’à dire que le slogan « Dégage » a été conçu à l’étranger et « marketé » en Tunisie. Comme l’apparition de certaines icones dans les médias et la diffusion de messages qui se sont révélées inexacts mais qui ont impacté l’imaginaire collectif. Comment ne pas s’interroger, dans ce cadre, sur la place des réseaux sociaux dans la bataille? Une partie des messages n’était-elle pas « imports » dans un espace bien connu pour être planétaire?

Même des puissances étrangères n’y ont rien vu

Un Eric Dénécé qui n’oublie cependant pas de citer « le ras-le-bol face à l’avidité du clan Trabelsi qui était profond et touchait l’ensemble de la population confrontée à des difficultés économiques croissantes jusqu’aux entrepreneurs, dont beaucoup devaient “céder“ des parts entières de leur business pour ne pas être inquiétés ».

Nous voilà dans l’incertitude. Le régime de Ben Ali n’avait-il pas du reste donné la preuve de sa chute prochaine quelques jours avant le 17 décembre 2010? Des signes que l’on estime évidents. Mais que beaucoup n’ont pas apprécié à leur juste valeur. Même des puissances étrangères n’y ont rien vu.

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Fête de la Révolution : Grâce présidentielle au profit de 1570 détenus

Von: walid
16. Dezember 2024 um 19:41
Fête de la Révolution : Grâce présidentielle au profit de 1570 détenus

À l’occasion de la fête de la Révolution, le chef de l’Etat Kais Saïed a décidé, ce lundi, d’accorder une grâce spéciale au profit de 1570 détenus. Quelque 270 parmi eux seront libérés, a souligné la présidence de la République dans un communiqué.

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La Tunisie célèbre demain le 14e anniversaire de la Révolution : Redonner confiance aux Tunisiens

16. Dezember 2024 um 18:15

La décennie de destruction nous a laissé un lourd héritage. Nous sommes par conséquent condamnés à aller de l’avant, à faire vite et bien.

La Tunisie célèbre le 14e anniversaire de la révolution sous le signe de la mise en place d’un nouveau modèle de développement durable basé sur l’équité sociale. Depuis le coup de force de juillet 2021, la Tunisie s’est transformée en un chantier à ciel ouvert grâce à divers projets qui sont déjà en cours de réalisation et une ferme volonté de ne compter que sur soi-même, autrement dit sur ses propres ressources humaines et naturelles. En dépit des sombres prévisions avancées par certains experts, fondées sans nul doute sur des calculs partisans, donc dénuées de toute objectivité, comme le fait que notre pays risquait de ne pas pouvoir honorer sa dette extérieure, ou de payer les salaires, la Tunisie a pu, non seulement déjouer tous les pronostics, mais elle s’est acquittée de toutes ses dettes extérieures échues l’année dernière.

Les résultats se font déjà sentir

Nonobstant un contexte international marqué par les guerres sur fond de graves tensions géopolitiques et une « économie mondiale dans une position précaire » comme l’avait souligné le vice-président du groupe de la Banque mondiale et « une croissance mondiale décevante », selon un rapport publié par le Fonds monétaire international en octobre 2024, notre pays est en voie de remonter la pente grâce à un nouveau système favorisant la lutte contre la corruption, la réalisation de la justice sociale, la mise en place d’une économie nationale prospère, la reconstruction des institutions publiques. Une légifération moderne et appropriée aux nouveaux besoins et aux changements et des réformes institutionnelles est prise en considération dans le cadre de la nouvelle vision du locataire de Carthage, caractérisée par la poursuite de la lutte pour la libération de la patrie et la réalisation des aspirations du peuple.

Par ailleurs, les grandes orientations du projet de loi de finances 2025 fixées par le gouvernement portent primordialement sur la limitation de la croissance des dépenses en concentrant cette augmentation sur le remboursement des arriérés et le financement de nouveaux projets d’investissement. Les résultats se font sentir suite à la décision de l’agence de notation américaine Fitch Ratings en septembre 2024, annonçant la nouvelle notation CCC+ accordée à notre pays. En outre, et d’après le rapport du Centre africain pour la transformation économique publié en octobre de 2023, la Tunisie occupe la première position, suivie de l’Afrique du Sud et du Maroc, dans le classement «Top3» des économies africaines les plus performantes en termes de transformation économique.

Les signes précurseurs de sortie de la crise causée par la décennie noire se manifestent de plus en plus nonobstant les difficultés qui persistent sur le plan économique et qui sont dues en grande partie à une conjoncture économique mondiale très difficile marquée par la guerre en Ukraine et les tensions au Moyen-Orient qui présagent la naissance d’un nouveau monde et imposent, conséquemment, de nouvelles formes de coopération multilatérale avec les puissances émergentes.

La date qui a marqué un nouveau tournant dans le pays

Le pays a certes accusé un grand retard en termes de développement en raison de la gestion catastrophique durant la décennie passée par les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir. Le hold-up de la révolution par la classe politique qui a tourné le dos aux aspirations du peuple après 2011 hante toujours les esprits des jeunes et moins jeunes. La montée du terrorisme et du chômage durant les premières années qui ont suivi la révolution ont sapé le moral des citoyens au moment où ils s’attendaient à une vie meilleure et à la concrétisation de leurs rêves. La multiplication des opérations d’ingérence étrangère a fait perdre au pays son éclat d’antan sur le plan diplomatique. Tout l’héritage bourguibien, longtemps salué en Occident, a été sciemment éclaboussé par les politicards et les militants de la 25e heure.

Incontestablement, la Tunisie était au bord du gouffre, comme en témoignent l’écroulement des institutions de l’État sous le poids des politiques dilettantes et ses scènes clownesques auxquelles on a eu droit sous l’hémicycle du Parlement dissous. L’appel à une vie décente et digne n’a pas été entendu par les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir. N’eût été le coup de force de Kaïs Saïed un certain 25 juillet 2021, le pays aurait sombré encore plus dans l’abîme. En trois ans, le pays semble emprunter une toute nouvelle voie. La bonne voie, en déclarant la guerre à la corruption, aux retards dans les exécutions des projets, à la spoliation des biens publics.

Il ne se passe plus un jour sans qu’on entende parler de visites inopinées du Président de la République ou de ses ministres aux entreprises publiques en vue de remettre en marche des institutions qui ont contribué au bonheur du citoyen lambda et au développement du pays et de veiller à la bonne gestion de ces entreprises qui ont été sciemment délaissées durant la dernière décennie. Il ne se passe plus un jour aussi sans que le Président de la République ne se réunisse avec le chef du gouvernement ou d’autres ministres pour assurer le suivi de ses recommandations relatives aux secteurs clés et pour souligner la nécessité pour chaque responsable d’être au service des citoyens.

La stabilité dont jouit actuellement notre pays n’est pas de nature à plaire à ceux qui ne portent pas la Tunisie au cœur et ne supportent pas l’hymne national. Ils éprouvent un profond malaise quand les Tunisiens affichent leur espoir de voir le pays surmonter sa crise. Leur malaise s’accentue quand les témoignages relatifs aux bonnes performances réalisées par la Tunisie qu’on aime dans un quelconque domaine proviennent d’institutions reconnues à l’échelle internationale.

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Les révolutions de la «liberté totale» à la «totale destruction»

14. Dezember 2024 um 10:18

La révolte, loin d’être une exaltation destructrice, est avant tout un appel à préserver ce qui rend la vie humaine supportable. À protéger l’équilibre fragile entre justice et liberté. Et, surtout, à refuser que la violence, même au nom des idéaux les plus nobles, devienne une fin en soi.

Monia Kallel *

Aujourd’hui, Camus nous regarde. Il nous observe avec les yeux brillants de l’analyste qui a démonté les ressorts (historiques, idéologiques et psychologiques) des révolutions européennes des XIXe et XXe siècles. Qui a interrogé les discours et les actes des révolutionnaires (français, russes, allemands, italiens, espagnols). Qui a disséqué les mécanismes transformant les révoltes en révolutions, et les révolutions en tragédies.

Aujourd’hui, Camus nous observe et nous interpelle, lui pour qui l’art n’est pas «une réjouissance solitaire», mais un moyen d’émouvoir les hommes et de leur offrir «une image privilégiée des souffrances et des joies communes» (discours de réception du prix Nobel, 1957).

La religion révolutionnaire

Avec la légèreté d’un danseur, la patience d’un artisan et les scrupules d’un sculpteur de pierre, il nous décrit les manifestations et les dangers de ce qu’il appelle «la religion révolutionnaire».

«Pour tous les opprimés, la révolution est la fête, au sens sacré du mot. Une fête sans commencement ni fin» nourrie par «la joie de tout détruire». Les révolutionnaires aspirent à la «liberté totale» à travers la «totale destruction».

Camus, le Français d’Algérie, qui fut marginalisé de son vivant — trop antisoviétique pour les uns, trop silencieux sur la question algérienne pour les autres —, a-t-il une chance d’être entendu aujourd’hui?

En ce XXIe siècle, où les espoirs soulevés par les révoltes arabes s’effacent, où résonnent ici et là le tumulte des villes saccagées, les craquements des effigies du pouvoir déboulonnées, le crépitement des mitrailleuses, les hurlements de victoire ou de détresse, la voix de Camus persiste : ténue, fluette, mais vibrante.

Elle vibre dans les murmures des citoyens hésitants, dans la solitude de ceux qui placent les principes au-dessus des résultats, et dans le silence de ceux qui n’adhèrent pas aux trompeuses logiques binaires : maîtres/esclaves, vainqueurs/vaincus, bons/méchants…

Les nouveaux inquisiteurs

«Tout détruire, c’est se vouer à construire sans fondations; il faut ensuite tenir les murs debout, à bout de bras. Celui qui rejette tout le passé sans en rien garder de ce qui peut servir à vivifier la révolution, celui-là se condamne à ne trouver de justification que dans l’avenir et, en attendant, charge la police de justifier le provisoire», écrit le Prix Nobel de littérature. Et de conclure, sans équivoque : «Le nihilisme s’achève en terrorisme.» Les «nouveaux inquisiteurs», théoriciens, idéologues et hommes d’action, ont planté la roue infernale des révolutions qui, précise-t-il, va «de la liberté illimitée» au «despotisme illimité».

L’auteur de ‘‘L’Homme révolté’’ (1951) ne propose pas de solutions, mais il nous offre une précieuse boussole : la révolte, loin d’être une exaltation destructrice, est avant tout un appel à préserver ce qui rend la vie humaine supportable. À protéger l’équilibre fragile entre justice et liberté. Et, surtout, à refuser que la violence, même au nom des idéaux les plus nobles, devienne une fin en soi. 

* Universitaire.

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