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Guerre à Gaza: le bilan s'alourdit à 44.056 morts
L’Inde et la Chine discutent de la reprise des vols directs
Les ministres des Affaires étrangères de l’Inde et de la Chine, respectivement S. Jaishankar et Wang Yi, ont discuté mercredi 20 novembre 2024 de la reprise des vols directs entre les deux pays. Une mesure qui devrait renforcer le commerce, le tourisme et les échanges culturels.
Cette évolution intervient plusieurs semaines après que New Delhi et Pékin ont convenu de résoudre un conflit frontalier qui dure depuis quatre ans.
Lors de leur réunion en marge du sommet du G20 au Brésil, les ministres ont noté que le désengagement le long de la Ligne de contrôle effectif (LAC), la zone frontalière himalayenne où les troupes s’étaient affrontées en 2020, conduisant à une impasse diplomatique et militaire de longue date, « avait contribué au maintien de la paix et de la tranquillité ».
Les discussions ont porté sur les prochaines étapes des relations entre l’Inde et la Chine, a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué. Parmi les mesures évoquées figurent la reprise du pèlerinage au lac Mansarovar et au mont Kailash au Tibet, considérés comme des lieux sacrés dans les religions hindoue, jaïne et bouddhiste. Mais aussi le partage de données sur les rivières transfrontalières, les échanges de médias et la reprise des vols directs entre l’Inde et la Chine.
Les vols directs entre l’Inde et la Chine, ainsi que le pèlerinage, ont été suspendus en raison de la pandémie de Covid-19 en 2020 et n’ont pas repris depuis, malgré la levée des restrictions il y a plusieurs années.
M. Wang a noté que les pourparlers fructueux entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi lors du sommet des BRICS dans la ville russe de Kazan le mois dernier et le « redémarrage » des relations bilatérales sont conformes aux « intérêts fondamentaux des deux peuples, aux attentes des pays du Sud global et à la bonne direction de l’histoire », selon l’agence de presse Xinhua.
Il a affirmé que la Chine et l’Inde, en tant que voisins et principales économies en développement, ont plus d’intérêts communs que de différences. Et qu’elles devraient donc considérer le développement de l’autre comme une opportunité et travailler ensemble pour parvenir à un développement commun.
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New York reste la ville la plus prisée des milliardaires au monde
New York a conservé sa position de ville comptant le plus grand nombre de milliardaires,(144) surpassant Londres (78), qui arrive en deuxième position, tandis que Moscou (77) se classe au cinquième rang.
Selon le cabinet d’études Altrata, le nombre de milliardaires et leur richesse ont encore augmenté en 2023, après une baisse en 2022. L’entreprise estime que le nombre de milliardaires a augmenté de 4 %, tandis que leur richesse collective a augmenté de 9 %. Il convient de noter que le nombre de milliardaires russes a augmenté de 5,4 % au cours de l’année, atteignant 118 individus, et Moscou est entrée dans le top cinq des villes mondiales pour les milliardaires.
En revanche, trois villes chinoises, dont Hong Kong(107), ont vu leur nombre de milliardaires diminuer en raison de difficultés économiques et d’un marché immobilier en difficulté. Parallèlement, l’Inde (40) a connu la plus forte croissance de sa population de milliardaires, avec une augmentation impressionnante de 15,9 % sur un an.
Syrie: 68 morts dans une frappe israélienne à Palmyre
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- Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international pour 2025-2026
Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international pour 2025-2026
Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a été réélu, hier mardi, au poste de président du comité consultatif du Conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs de l’huile d’olive.
L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture, était le développement durable et la résilience climatique.
A cette occasion, El Oued, réélu pour le mandat 2025-2026, a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.
Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale étant donné qu’elle ne représente aujourd’hui que 2% des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.
El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.
Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.
De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.
Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par le fait que l’administration américaine nouvellement élue pourrait imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.
Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.
La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.
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- Ecomondo 2024 : un tremplin pour les entreprises tunisiennes vers l’économie verte ?
Ecomondo 2024 : un tremplin pour les entreprises tunisiennes vers l’économie verte ?
Le nombre de visiteurs internationaux représente un indicateur important de fréquentation dans les salons professionnels. Pour le groupe MIDA mandaté par “Italian Exhibition Group” la tâche consiste à fournir l’assistance aux entreprises et aux institutions africaines intéressées par la participation aux grands Salons professionnels organisés en Italie.
Le point sur la présence tunisienne à Ecomondo, le plus grand Salon européen dédié à l’économie verte avec Amira Moussa, Chef de projet au groupe MIDA :
En tant qu’organisateur de la participation d’acteurs économiques africains à Ecomondo, comment évaluez vous vos réalisations ?
Pour l’édition Ecomondo 2024, nous avons organisé la participation d’une délégation qui se compose de Tunisiens principalement, Marocains, Sénégalais, Ivoiriens et Congolais. Un Camerounais de haut niveau y participe aussi. Soit plus d’une centaine de participants.
Combien y a-t-il de Tunisiens représentant le secteur privé ?
17 entreprises dont Warda, Sicam, le “Passage” qui fait partie du groupe Poulina, la Connect est aussi bien représentée à Ecomondo.
Que proposez vous aux entreprises intéressées par le Salon ?
Nous leur offrons, comme il est de tradition dans nombre de salons internationaux, une prise en charge de trois nuitées avec des transferts assurés et bien sûr l’accès à une plateforme sur laquelle nous les inscrivons et à travers laquelle, ils peuvent entrer en contact avec leurs vis-à-vis étrangers pour des B to B. Nous mettons également à disposition un interprète.
Que peut offrir un Salon tel qu’Ecomondo à ces industriels ?
Ils peuvent bien évidemment réaliser des projets de partenariat en Tunisie. Le Salon leur offre comme attendu, l’opportunité de découvrir les dernières technologies environnementales.
Vous savez que le traitement des déchets et l’économie verte sont devenues des priorités dans notre pays et beaucoup d’opérateurs privés veulent se positionner dans ces secteurs, principalement ceux évoluant dans les secteurs des textiles et de l’agroalimentaire.
Le recyclage des eaux usées est indispensable à l’industrie des textiles dans les conditions climatiques présentes. Ecomondo offre aux textiliens mais aussi aux autres industriels l’occasion de s’informer sur les dernières innovations et d’en équiper leurs usines. Il offre au même titre à nos industriels, un espace de rencontre et d’échange.
C’est un événement international majeur en Europe et dans le bassin méditerranéen où on fait montre de toutes les technologies, services et solutions industrielles liés à l’économie verte et circulaire. Ils peuvent y trouver des solutions et des technologies environnementales, couvrant des domaines tels que la gestion de l’eau, l’élimination des déchets, les textiles, la bioénergie, la gestion et la protection des sols, les transports, l’agriculture etc.
Pour les délégations africaines, outre la gratuité de la prise en charge, nous offrons également des stands gratuits, cela entre dans le cadre du renforcement de la présence africaine à Ecomondo. Des représentants du CITET du CETTEX, d’ECOPARC, ont cette année participé à Ecomondo, ils ont été accompagnés par des chercheurs.
Qui finance les opérations de promotion d’Ecomondo ?
MIDA est un groupe qui existe en Tunisie depuis 1996, nous sommes le “Regional advisor d’Italian Exhibition Group” (IEG) qui organise Ecomondo depuis 26 ans. A ce titre, sommes mandatés pour organiser les participations de délégations africaines représentant les secteurs public et privé.
Combien de Salons organise IEG par an ?
Il y a Ecomondo organisé au mois de novembre et Key Energie au mois de mars. Pour précision, jusqu’en 2022, ils étaient organisés ensemble mais Ecomondo, qui comme vous le savez est dédié aux technologies environnementales et à l’économie verte sous toutes ses coutures, est d’une telle importance que l’on ne pouvait plus l’associer à un autre et IEG a décidé de les organiser séparément.
Il y a aussi le Salon SIGEP sur lequel nous travaillons aussi. C’est un salon dédié aux pâtisseries, boulangeries et principalement les glaces. Pour cette édition, il y aura une délégation de 15 entreprises tunisiennes, dont Omar Hchicha et SEH (Société d’Équipement hôtelier).
Nous avons également signé une convention avec la Fédération de l’Agroalimentaire à l’UTICA qui sera présente lors de la prochaine édition du SIGEP.
Entretien conduit par A.B.A
L'ambassade des États-Unis à Kiev rouvre ses portes
Trêve au Liban: Hezbollah rejette toute condition israélienne
Gaza: Veto américain à l'appel de l'ONU à un cessez-le-feu
Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international
Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a été réélu, mardi 19 novembre, au poste de président du Comité consultatif du conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs d’huile d’olive.
L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture fut le développement durable et la résilience climatique.
A cette occasion et réélu pour le mandat 2025-2026, El Oued a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.
Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale, sachant qu’elle ne représente aujourd’hui que 2 % des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.
Il est important d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale, sachant qu’elle ne représente aujourd’hui que 2 % des huiles alimentaires consommées de par le monde.
El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.
Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.
De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.
Nécessité de supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux.
Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par l’intention de l’administration américaine nouvellement élue d’imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.
Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.
La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.
Avec TAP
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Appel à un cessez-le-feu à Gaza: Veto américain
Urgence en Ukraine: La Chine avertit contre la catastrophe nucléaire
Dans un contexte de tensions croissantes en Ukraine, la Chine a lancé un appel solennel aux parties prenantes du conflit pour éviter toute escalade dramatique. Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a souligné la nécessité de faire preuve de retenue et d’éviter une spirale de violence.
Cet appel intervient à un moment critique, après que la Russie a annoncé une nouvelle mesure de défense nucléaire en réponse à l’utilisation des missiles MGM-140 ATACMS fournis par les États-Unis à l’Ukraine. Le Kremlin, dont l’arsenal nucléaire est le plus vaste du monde, a affirmé que ce recours aux armes nucléaires pourrait désormais être envisagé si la situation le justifiait.
Cette décision fait écho aux avertissements de Vladimir Poutine, qui a précédemment menacé d’une riposte nucléaire en cas d’agression soutenue par une puissance nucléaire.
La Chine, par le biais de sa diplomatie, a réitéré sa position de longue date, incitant les nations, directement ou indirectement impliquées, à privilégier une solution politique et à éviter toute confrontation militaire supplémentaire. Pékin met ainsi en avant la nécessité d’une désescalade, espérant que des discussions internationales puissent ouvrir la voie à un règlement pacifique de ce conflit dévastateur.
Dans un monde où les risques nucléaires se font de plus en plus pressants, l’appel de la Chine intervient comme un rappel crucial de la fragilité de la situation et de l’importance du dialogue pour éviter une catastrophe mondiale.
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Le rêve bisé de Céline Haidar, footballeuse libanaise de 19 ans, par Israël
Céline Haidar était sur le point de réaliser son rêve de représenter le Liban en équipe nationale de football lorsqu’elle a été grièvement blessée lors d’une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
Âgée de 19 ans, la jeune footballeuse se trouve toujours en soins intensifs, plongée dans le coma.
Selon l’AFP, la famille de la footballeuse s’était réfugiée il y a quelques semaines à Baakline, une localité pittoresque nichée dans la montagne, lorsque les bombardements israéliens ont gagné en intensité dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah. Cependant, Céline Haidar a été obligée de descendre à Beyrouth pour ses études et son entraînement.
Son père raconte : « Quand il y avait des appels à évacuer et des bombardements, elle quittait la maison, puis y retournait le soir pour dormir ».
Samedi, il l’avait appelée pour la prévenir d’un nouvel appel à évacuer émis par l’armée israélienne, signalant généralement des frappes à venir. Elle avait quitté la maison comme à son habitude. « Puis ma femme m’a appelé pour m’informer que Céline était à l’hôpital », dit-il, ébranlé. Elle avait été gravement blessée à la tête lors d’une frappe.
Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux a profondément touché les internautes. On y voit la footballeuse à terre, le visage ensanglanté, tandis qu’un jeune homme, agenouillé à ses côtés, hurle de douleur.
La jeune femme se préparait à prendre les rênes de son équipe, la Beirut Football Academy (BFA), en tant que capitaine. Elle devait également rejoindre l’équipe nationale pour les prochaines compétitions, dont un match contre l’Iran, qui a été annulé en octobre en raison de la guerre. En 2022, elle a remporté la coupe féminine de football de l’Asie de l’Ouest avec la sélection nationale des moins de 18 ans.
« Ils ont tué son rêve (…). Désormais, tout le monde parle d’elle parce qu’elle est blessée, dans une guerre où elle n’a rien à voir », a commenté la mère de la jeune femme.
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- Conseil exécutif d’ONU Tourisme: réinventer l’avenir du secteur avec des solutions innovantes
Conseil exécutif d’ONU Tourisme: réinventer l’avenir du secteur avec des solutions innovantes
Durant sa session qui s’est tenue à Cartagena en Colombie, le Conseil exécutif d’ONU Tourisme s’est employé à faire avancer la transformation du secteur.
Les récentes données d’ONU Tourisme montrent un secteur en bonne voie pour atteindre, d’ici la fin 2024, 96% de son niveau d’avant la pandémie. La 122e session du Conseil exécutif a braqué son regard sur l’avenir en fixant comme priorités importantes les investissements et l’innovation.
Les représentants de 47 pays ont participé à la session, dont 21 ministres et vice-ministres du Tourisme, aux côtés de partenaires stratégiques clés du secteur privé, de la société civile et du milieu de la finance internationale.
À cette occasion, le secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a notamment salué l’exemple de la Colombie, qui mise sur « le tourisme pour bâtir un meilleur avenir pour le pays et en particulier pour les groupes auparavant marginalisés », déclarant que « la Colombie a fait le choix d’investir dans le tourisme, pas dans les armes ou la guerre, et c’est le seul pays à avoir accueilli chaque grande rencontre d’ONU Tourisme, dont l’Assemblée générale à deux reprises, illustrant de manière éloquente la force du tourisme comme moteur du changement ».
Ensuite, M. Pololikashvili a présenté son rapport aux membres dans lequel il a fait état des progrès accomplis depuis la dernière session du Conseil, en mettant cette fois encore spécialement l’accent sur les priorités communes : investir dans le tourisme, l’éducation et accélérer l’innovation dans l’ensemble du secteur.
Progresser vers les objectifs communs
À Cartagena, les membres du Conseil exécutif ont fait avancer les plans destinés à assurer un secteur plus inclusif, plus résilient et tourné vers l’avenir, en insistant sur les aspects suivants :
Innovation : ONU Tourisme est l’organisme chef de file mondial de l’innovation dans le secteur. Les membres du Conseil exécutif ont bénéficié d’un aperçu des grandes réalisations obtenues dans ce domaine, notamment le succès, édition après édition, des Défis et Concours de l’Organisation pour repérer les idées les plus novatrices et de nouveaux talents…
Investissement : à Cartagena, ONU Tourisme présentera « Tourism Doing Business : investir en Colombie ». Cette publication fait partie de sa série de guides d’investissement, laquelle ne cesse de s’étoffer, avec 28 autres éditions maintenant prévues. Chaque guide analyse les opportunités d’investissement dans une destination spécifique. Toujours à Cartagena, ONU Tourisme tiendra un Forum mondial qui fera date consacré à l’investissement et à l’innovation, pour refermer les journées de réunion du Conseil exécutif.
Éducation : les membres du Conseil exécutif ont été informés des travaux majeurs d’ONU Tourisme pour promouvoir l’enseignement du tourisme et la formation à tous les niveaux. Les grandes avancées comprennent la poursuite du déploiement du Référentiel en matière d’éducation (Education Toolkit) pour aider les États membres à faire du tourisme une matière enseignée au lycée, ou encore le succès confirmé de l’Académie en ligne d’ONU Tourisme et l’expansion du réseau mondial des académies internationales en association avec ONU Tourisme.
Renforcement des partenariats stratégiques
Dans le cadre de cette 122e session du Conseil exécutif, ONU Tourisme a noué de solides partenariats pour continuer d’aller de l’avant autour d’objectifs partagés. Il y a eu une séance spéciale de réseautage des membres affiliés d’ONU Tourisme sur le thème « Un tourisme pour demain : progresser vers les objectifs de développement durable » qui a rassemblé des représentants des destinations, des dirigeants du secteur privé et des acteurs de la société civile.
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Rafael Nadal : 92 titres et un ultime hommage pour une légende du tennis
Admiré par ses fans, élégant envers ses équipiers et impitoyable pour ses adversaires, l’ex-numéro un mondial, qui a annoncé sa retraite début octobre, a disputé mardi son ultime tournoi à Malaga à l’occasion de la phase finale de la Coupe Davis avec l’Espagne.
Au bout d’une exceptionnelle carrière de plus de 23 ans, jalonnée de 92 titres dont 22 du Grand Chelem, Rafael Nadal, devenu l’un des plus grands joueurs de l’histoire du tennis et le maître incontesté de la terre battue, vient de tirer sa révérence à l’issue de la phase finale de la Coupe Davis, théâtre de ses premiers exploits.
“C’est boucler la boucle, comme une de mes premières grandes joies comme joueur professionnel a été la finale de Séville en 2004”, estime “Rafa” dans la vidéo d’annonce de sa fin de carrière, diffusée en octobre sur les réseaux sociaux.
L’Espagnol de 38 ans, qui a marqué l’histoire de la petite balle jaune avec 14 Roland-Garros, quatre US Opens, deux Wimbledon et deux Opens d’Australie, ainsi que deux médailles d’or olympiques et cinq Coupes Davis, a choisi de ranger ses raquettes pour de bon sur ses terres, à Malaga.
“Ca fait 20 ans que je dispute cette compétition, j’ai connu beaucoup de générations différentes”, a témoigné le géant espagnol du tennis en conférence de presse avant une ultime défaite en quarts de finale de la Coupe Davis contre les Pays-Bas.
“Ça ne s’est pas terminé comme on l’aurait tous aimé”, à savoir par une qualification de l’Espagne, a regretté le héros du jour lors d’une cérémonie d’hommage qui a commencé par une litanie de remerciements.
Mais “je me sens tellement chanceux”, a lancé un Nadal d’abord souriant dans une salle debout pour l’acclamer, y compris dans les tribunes réservées aux spectateurs néerlandais.
Sa voix s’est brisée sous le coup de l’émotion quand il a remercié sa famille, qui a joué un rôle essentiel dans sa carrière, particulièrement son oncle et entraîneur de long cours Toni Nadal.
L’annonce de la fin de sa carrière s’est donc tout à fait logiquement suivie d’une vague d’hommages de la part de nombreux joueurs qu’il a côtoyé sur le circuit.
“Je le regardais déjà quand j’étais gamin et qu’il faisait main basse sur tous les tournois”, a raconté le Canadien Denis Shapovalov (56e), âgé de six ans quand Nadal a remporté son premier Roland-Garros en 2005.
“Ce qu’il a réussi à faire, comme joueur de tennis et tout simplement comme athlète, est juste dingue”, l’a complimenté le récent vainqueur de l’ATP 250 de Belgrade.
Pour le capitaine de l’Argentine Guillermo Coria, battu trois fois par Nadal en finale en 2005 (Monte-Carlo, Rome, Pékin), “c’est une semaine particulière pour le tennis dans son ensemble”.
Son grand rival historique Roger Federer a jugé mardi sur X que le Majorquin avait “rendu fier le monde du tennis tout entier”.
Vingt ans après sa première victoire en Coupe Davis avec l’Espagne à Séville, qui avait fait de lui le plus jeune vainqueur de l’histoire de la compétition, Nadal n’est plus joueur de tennis professionnel.