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Heute — 21. November 2024Haupt-Feeds

Safia Farhat: L’engagement par l’Art

21. November 2024 um 10:40
Safia Farhat: L’engagement par l’ArtPar Aicha et Azza Filali - L’année 2024 marque le centenaire de la naissance de Safia Farhat. La commémoration de ce centenaire a eu lieu le dimanche 20 octobre 2024 au musée qui porte son nom et qui est abrité par le Centre des arts vivants de Radès. Le programme de la journée a comporté trois volets : un ensemble de communications évoquant son parcours, des témoignages de personnes qui l’ont connue et un florilège de ses travaux jusque-là jamais réunis dans le même espace. Il serait injuste à l’égard de Safia Farhat de n’évoquer que l’artiste, en laissant dans l’ombre la militante et la femme. Ou alors faut-il l’évoquer à la manière qu’elle désirait, ...

Tunisie – Agriculture : 100 mille arbres plantés par 113 ouvrières agricoles

Von: La Presse
21. November 2024 um 11:27

113 ouvrières agricoles originaires de Haddada (Sejnane) dans le gouvernorat de Bizerte ont planté 100 mille arbres. Il s’agit d’un nouvel exploit à mettre sur le compte de ces militantes dont le travail dur et invisible effectué dans des conditions très difficiles et précaires représente un maillon essentiel de la chaîne de production et d’approvisionnement agricole.

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Tunisie – Emploi 91 dossiers de suspicion de corruption soumis à la justice

Von: La Presse
21. November 2024 um 11:23

Le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a transmis à la justice 31 dossiers se rapportant à des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres dossiers relatifs à des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger, annonce le ministre de l’Emploi Riadh Chaoud.

S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre la lutte contre la corruption dans ce secteur afin de protéger les droits des demandeurs d’emploi. »Quiconque ose commettre des crimes contre le peuple sera porté responsable devant la loi », a-t-il averti.

Selon le ministre, le nombre des entreprises communautaires inscrites au Registre national des entreprises (RNE) s’élève aujourd’hui à 120. « Un conseil ministériel sera convoqué prochainement afin de réviser la loi sur les terres domaniales afin de conférer à ces entreprises la priorité dans l’exploitation de ces terres », a-t-il dit.

Il a ajouté que la Tunisie connaît actuellement une révolution législative, faisant état de plusieurs textes de loi en cours de révision afin de soutenir l’activité de ces entreprises, considérées comme un vecteur de développement et de croissance.

Et le ministre de souligner que l’instauration d’un nouveau modèle de développement n’est pas une œuvre facile à entreprendre. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessite d’opérer un changement au niveau des mentalités et des approches en vigueur.

Le département, a-t-il dit, ne ménage aucun effort en vue de réunir les conditions préalables à la réussite de ces entreprises en misant sur l’instauration d’un nouveau cadre législatif et structurel. Il a souligné que le ministère assure un accompagnement dans les espaces d’initiative destinés aux porteurs d’idées de projets d’entreprises communautaires, révélant la mise en place d’une ligne de financement trisannuelle de 20 MD au titre budget de l’État. Bien plus, il a ajouté que l’enveloppe globale allouée au financement de ces entreprises atteindra 60 MD, dont 9 MD seulement ont été consommés depuis début 2024.

En ce qui concerne la gouvernance des entreprises communautaires, le ministre a indiqué qu’un comité national de pilotage sera mis en place au niveau du secrétariat d’État, tandis que des comités régionaux présidés par les gouverneurs seront créés pour traiter cette question.

Volet formation professionnelle, le ministre a reconnu que le système a perdu beaucoup de son attrait, annonçant la révision imminente des conditions d’accès aux centres. Il a annoncé que d’ici février prochain, le certificat de compétences sera en vigueur, ce qui ne manquera pas de permettre aux candidats pressentis à la formation et qui sont sortis à des niveaux de formation inférieurs à la 9e année de base, d’intégrer les centres.

Cette mesure concernera également les titulaires d’un master, d’une licence et même d’un doctorat, qui, à leur tour, auront droit à bénéficier d’une formation complémentaire de six mois. Le ministre a annoncé que son département va réviser la nomenclature des formations et apporter des changements substantiels afin de s’aligner davantage sur les exigences du marché du travail.

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Tunisie – Enseignement supérieur : Faire bénéficier les étudiants de la protection sociale

Von: La Presse
21. November 2024 um 10:51

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son département pour l’année 2025, que le ministère s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 pc des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées. Évoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département oeuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en oeuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

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“De la chaise roulante au taxi volant” : La Tunisienne Imen Sfaxi ouvre la voie à une mobilité aérienne avancée inclusive à Abu Dhabi

21. November 2024 um 10:45

Imen Sfaxi, première femme en situation de handicap à rêver de devenir pilote de drone, a fait forte impression lors de l’Air Expo 2024 à Abu Dhabi. Cette Tunisienne audacieuse et visionnaire, déterminée à repousser les frontières de la mobilité aérienne avancée, incarne une véritable révolution dans l’inclusion des personnes à mobilité réduite dans l’industrie aéronautique.

Imen Sfaxi, une Tunisienne audacieuse et déterminée, a captivé l’attention à Air Expo 2024 avec un discours qui a résonné dans les cœurs et les esprits des participants du monde entier. Lors de cet événement prestigieux, elle a partagé sa vision de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap, un rêve ambitieux qui ne se limite pas à un simple exploit personnel, mais qui incarne une révolution dans la mobilité aérienne avancée.

“Ce n’est pas la souffrance qui nous définit, c’est ce que nous en faisons”, a déclaré Imen avec une conviction inébranlable. Ces mots, simples, mais puissants, résument parfaitement son parcours exceptionnel et son combat pour rendre la mobilité aérienne accessible à tous, indépendamment de la condition physique. Aujourd’hui, Imen Sfaxi est bien plus qu’une survivante : elle est une pionnière, prête à briser les barrières de la mobilité aérienne avancée pour les personnes handicapées.

Renaître de ses cendres…

Imen a traversé une épreuve de vie tragique en mai 2022. Lors de l’explosion d’un pipeline à Khalidiya, à Abu Dhabi, Imen a risqué sa vie pour secourir les victimes, les évacuant et leur apportant des soins de première urgence. Une seconde explosion l’a gravement blessée, la laissant dans un état critique, avec des chances de survie estimées à seulement 0,1 %. De nombreux médecins avaient renoncé à l’opérer, convaincus qu’elle ne survivrait pas à ses blessures.

Pourtant, contre toute attente, Imen a survécu et a entamé un long parcours de rééducation. Bien que les pronostics fussent défavorables, elle a retrouvé l’usage de ses jambes et réappris à marcher, témoignage de sa détermination sans faille.

Sa détermination à se sacrifier pour sauver des vies, même dans des situations extrêmes marquées par des explosions, des incendies et des effondrements, a été unanimement saluée par les autorités d’Abu Dhabi, qui lui ont décerné le prestigieux Abu Dhabi Award en reconnaissance de son courage exceptionnel et de son altruisme.

“Ce que j’ai vécu m’a appris une leçon précieuse : chaque obstacle est une opportunité cachée…” Ces mots illustrent son désir de dépasser ses limites et de redéfinir les concepts de courage, de résilience et d’autonomie. Son histoire est celle de la renaissance, à l’image du mythique phénix qui renaît de ses cendres. D’un accident tragique à un rêve audacieux, Imen a montré que rien n’est impossible.

“De la chaise roulante au taxi volant” : Un rêve de mobilité aérienne accessible pour tous

“De la chaise roulante au taxi volant”, tel est le mantra qu’Imen Sfaxi a partagé lors de l’Air Expo 2024, où elle a partagé son rêve de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap. Cette vision audacieuse, loin d’être une simple ambition personnelle, vise à ouvrir des horizons pour des milliers de personnes à mobilité réduite.

Son projet, soutenu par GUAMobility, vise à démontrer que les drones et autres véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) peuvent jouer un rôle déterminant dans la réinvention des solutions de transport pour les personnes handicapées.

Imen veut aussi prouver que la technologie n’est pas seulement là pour transformer le transport, mais pour rendre ce dernier inclusif. Elle a également insisté sur la nécessité de repenser toute l’infrastructure de transport aérien pour qu’elle soit accessible dès sa conception.

“Ma vision est d’utiliser la technologie pour rendre le ciel accessible à tous… De la chaise roulante au ciel, chaque personne, indépendamment de sa mobilité, devrait avoir la possibilité de participer pleinement à l’ère de la mobilité aérienne avancée… Et grâce à mon partenariat avec GUAMobility, ce rêve commence à se dessiner et à prendre forme. La preuve en est, je suis devant vous aujourd’hui, portant en main un projet ambitieux qui ouvre la voie à un avenir inclusif dans la mobilité aérienne avancée”, a-t-elle encore précisé.

Mobilité aérienne avancée : Un secteur à repenser pour l’inclusion

Imen a utilisé sa plateforme pour adresser un appel fort aux acteurs de l’industrie aéronautique : “Il est essentiel de ne pas oublier que la technologie doit servir l’humanité dans son ensemble. La mobilité aérienne avancée doit offrir des solutions pour toutes les personnes”. Ce message est un cri de ralliement pour l’inclusion, un principe qu’elle défend avec ferveur. La technologie, selon elle, doit être conçue avec une perspective d’accessibilité dès ses premières étapes de développement.

Son intervention à l’Air Expo a eu pour objectif de sensibiliser les professionnels du secteur sur l’importance d’intégrer les préoccupations des personnes à mobilité réduite dans la création de nouvelles technologies aériennes. “L’inclusion n’est pas une option, c’est une nécessité”, a-t-elle insisté. Selon elle, c’est en intégrant ces préoccupations dès la conception des produits que l’on pourra véritablement transformer l’aviation pour la rendre accessible à tous.

Un appel à l’action pour l’industrie aéronautique

Imen n’a pas seulement lancé un appel à la révolution de l’aéronautique, mais aussi à la collaboration. Elle a encouragé les entreprises et les gouvernements à travailler ensemble pour créer un environnement propice à une mobilité aérienne accessible. “Ce n’est qu’en intégrant les préoccupations d’accessibilité dans chaque phase de développement que nous pourrons véritablement transformer l’aviation pour qu’elle soit accessible à tous et à toutes”, a-t-elle affirmé.

L’Air Expo 2024 a été l’occasion pour Imen de partager ses idées et de sensibiliser les acteurs du secteur aéronautique aux enjeux d’une mobilité plus inclusive. Elle a également insisté sur la nécessité de développer des partenariats qui incluent des initiatives concrètes pour la formation de la main-d’œuvre handicapée dans le secteur de la mobilité aérienne.

Ainsi, avec ce nouveau projet, Imen Sfaxi incarne l’espoir d’une nouvelle ère pour l’inclusion dans la mobilité aérienne avancée. Elle est la preuve vivante qu’il est possible de réaliser des rêves, même lorsque les circonstances semblent insurmontables. Son histoire et son engagement ouvrent de nouvelles perspectives pour les personnes handicapées dans le monde entier, en montrant que la mobilité aérienne n’est pas un luxe réservé à quelques-uns, mais un droit pour tous.

Aujourd’hui, Imen incarne l’espoir d’un avenir où la mobilité aérienne avancée sera accessible, inclusive et équitable pour toutes les personnes, indépendamment de leur situation physique.

Il est à noter que l’Air Expo 2024, événement majeur de l’industrie aéronautique, se tient du 19 au 21 novembre 2024 au Centre National des Expositions d’Abu Dhabi (ADNEC). Plus de 500 leaders, experts et passionnés de l’aviation se rassembleront pour explorer les dernières innovations et tendances redéfinissant le secteur.

Cette année, l’accent sera mis sur la « Mobilité Aérienne Avancée » (AAM), une révolution technologique promettant de transformer la manière dont les personnes se déplacent, notamment à travers le développement de véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).

Cet événement, qui marque l’intégration de la Mobilité Aérienne Avancée dans les discussions sur l’avenir de l’aviation, revêt une importance particulière. Les technologies comme les eVTOL, permettant des déplacements rapides et autonomes dans les zones urbaines, sont au cœur des réflexions pour répondre aux défis de la mobilité durable et inclusive. Les discussions aborderont également les enjeux de durabilité, de sécurité et de diversité dans cette nouvelle ère de l’aviation.

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Le Maroc augmente ses exportations de voitures à 700 000 par an

21. November 2024 um 11:20

Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, a déclaré mercredi 20 novembre 2024 que son pays était en tête des pays africains en matière de production automobile. Et ce, en exportant 700 000 voitures par an vers plus de 70 pays. Avec des revenus dépassant les 11,5 milliards de dollars jusqu’en octobre 2024.

M. Akhannouch a souligné, dans un discours prononcé lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers (la deuxième chambre du Parlement), que « grâce aux efforts du gouvernement, le pays est devenu un centre important de l’industrie automobile en Afrique. Se classant au premier rang sur le continent, avec une capacité de production annuelle d’environ 700 000 voitures ».

En quelques années, le Maroc est ainsi devenu l’un des principaux pays africains constructeurs d’automobiles. Le royaume se transformant en une capitale arabe pour la fabrication et l’assemblage de pièces automobiles, attirant des investissements valant des milliards.

M. Akhannouch a souligné que son pays « a pu exporter des voitures dans plus de 70 pays, grâce à un tissu industriel solide qui comprend plus de 250 fournisseurs de pièces automobiles ».

Et de poursuivre : « Ce saut qualitatif du secteur a permis aux exportations automobiles d’atteindre 148 milliards de dirhams (14,8 milliards de dollars) en 2023. Soit une augmentation de 28 % par rapport à 2022 ».

Le Premier ministre marocain a expliqué que les exportations de l’industrie automobile « poursuivent leur trajectoire ascendante, atteignant des revenus supérieurs à 115 milliards de dirhams (11,5 milliards de dollars), jusqu’à fin octobre 2024. Soit une hausse de 7 % par rapport à la même période en 2023 ».

Il a ajouté : « Dans le contexte de la transformation que le monde connaît vers la mobilité électrique, le gouvernement s’est efforcé de suivre le rythme de ces changements pour faire du pays un leader dans la fabrication de voitures électriques. Puisque trois types de ces voitures sont actuellement fabriqués dans le pays. »

En juillet, le Maroc a annoncé la fabrication de la première voiture hybride (propulsée par de l’essence et un moteur électrique) dans la ville de Tanger, pour la première fois dans l’histoire du pays.

En juin 2020, l’entreprise française Citroën annonçait la fabrication de la première voiture électrique dans son usine de la ville marocaine de Kénitra. Et le 21 décembre de la même année, Rabat dévoilait un modèle de borne de recharge pour voiture électrique produite localement.

Enfin, le Maroc révélait, en septembre 2021, le démarrage de la production de la première voiture électrique de Renault à l’usine de Tanger.

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Crise des voitures populaires en Tunisie : trois concessionnaires se retirent face à un plafond de prix

21. November 2024 um 11:15

Alors que la classe moyenne aspirait, il y a plus de vingt ans, à posséder des voitures populaires, ce secteur se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En effet, le marché tunisien est depuis plusieurs années envahi par les véhicules d’entrée de gamme.

Ibrahim Debbache, président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, a déclaré que trois concessionnaires ont choisi de ne pas importer ni vendre de voitures populaires, en raison d’un plafond de prix fixé à 35.000 dinars.

Lors d’une intervention le 21 novembre 2024 sur Diwan FM, il a précisé qu’habituellement, plus d’une dizaine de concessionnaires importaient environ 10 000 voitures populaires par an.

Cependant, pour 2024, seuls six à sept concessionnaires ont effectué cette importation, introduisant près de 7 000 voitures sur le marché tunisien. 

Il précise dans ce contexte : « Nous commençons par aborder l’année 2024, avec un quota fixé à 10 000 voitures populaires, indiquant une demande stagnante parmi six ou sept marques. À ce jour, environ 7 000 voitures ont été importées et distribuées en Tunisie pour 2024. Nous avons observé qu’à la fin juin, des retards d’importation se sont produits en raison d’une décision du ministère du Commerce qui a imposé un prix maximum de 35 000 dinars pour les modèles. Ce qui a empêché certaines marques d’atteindre leurs objectifs d’importation. »

 

 

 

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Le prix du Bitcoin a continué de grimper et atteint un niveau record

21. November 2024 um 11:04

Le prix du Bitcoin a continué de grimper, franchissant pour la première fois mercredi 20 novembre 2024 la barre des 94 000 dollars. Cette dernière poussée a été alimentée par des informations selon lesquelles la société de médias sociaux du président élu américain Donald Trump serait en pourparlers pour acquérir la plateforme de cryptomonnaies Bakkt, selon des analystes.

La cryptomonnaie phare se négociait à environ 94 472 dollars par pièce, en hausse de plus de 3 % à mi-séance. Son prix a plus que doublé depuis le début de cette année.

Les actions liées aux cryptomonnaies Coinbase Global, MicroStrategy et Robinhood Markets étaient toutes en hausse lors des échanges avant l’ouverture du marché mercredi.

Avec 1 800 milliards de dollars, le Bitcoin est désormais le septième actif financier en termes de capitalisation boursière, surpassant le géant de l’énergie Saudi Aramco et se rapprochant des géants technologiques Amazon et Google. Dans l’ensemble, la capitalisation boursière totale de toutes les cryptomonnaies a dépassé les 3 000 milliards de dollars cette semaine, en hausse d’environ 85 % depuis janvier.

La dernière avancée dans le domaine des cryptomonnaies intervient après que le Financial Times a rapporté, le 18 novembre, que la société de médias sociaux de Donald Trump menait des pourparlers pour acheter la société de trading de cryptomonnaies Bakkt.

Des sources proches des négociations ont déclaré au média que Trump Media and Technology Group, qui exploite Truth Social, est sur le point d’acquérir Bakkt en actions.

L’accord serait un autre signe de la position favorable du président élu à l’égard du secteur de la cryptographie.

« L’intérêt apparent de Trump à s’engager davantage dans la crypto au niveau personnel a contribué à l’optimisme selon lequel la crypto sera une priorité absolue lorsque Trump prendra ses fonctions », a déclaré Stéphane Ouellette, directeur général de la société de trading de crypto FRNT Financial, cité par Reuters.

Au cours de sa campagne, Trump a fait une série de promesses à l’industrie des cryptomonnaies, notamment qu’il ferait des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies » et qu’il insistait pour que tous les bitcoins soient extraits dans le pays. Il a même utilisé des bitcoins pour acheter des cheeseburgers et de la bière pour ses partisans dans un bar de New York.

Trump s’est également engagé à renverser le président de la Securities and Exchange Commission américaine, Gary Gensler, qui a adopté une approche agressive à l’égard de l’industrie de la cryptographie.

Certains analystes affirment qu’avec les attentes des investisseurs concernant un assouplissement de la réglementation dans le secteur des cryptomonnaies, le seuil de 100 000 $ pour le Bitcoin est désormais en vue.

« Le nouveau record historique du Bitcoin reflète une étape importante dans son prix et un changement fondamental dans son acceptation politique et économique », a déclaré mercredi l’analyste de XS.com Antonio Di Giacomo dans une note, vue par Barron’s.

« Avec des facteurs tels que le soutien du gouvernement américain, l’intérêt accru des institutions et l’utilisation potentielle du Bitcoin par les nations souveraines, le chemin vers 100 000 $ semble de plus en plus plausible », a-t-il affirmé.

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Quand un média algérien découvre les maisons troglodytes tunisiennes

21. November 2024 um 10:55

« Douz, Toudjane, Matmata… Ces noms évoquent des paysages lunaires, des étendues de sable à perte de vue et, nichées au cœur de ces décors grandioses, des habitations aussi étonnantes qu’authentiques : les maisons troglodytes en Tunisie ».

Voilà l’entame d’un article du site algérien algerie360.com titré « A la découverte des maisons troglodytes en Tunisie : un voyage au cœur des forteresses du désert ».

Le média revient sur l’histoire des maisons troglodytes pour souligner que celles-ci ont été creusées dans la roche depuis des millénaires par les Berbères et sont des demeures souterraines qui « sont bien plus qu’un simple héritage architectural  […] Elles sont un témoignage vivant d’une ingéniosité ancestrale et d’une adaptation remarquable à un environnement hostile ».

Pour les touristes férus d’histoire et de découvertes archéologiques, ces villages et régions de la Tunisie valent bien un détour. Il s’agit entre autres de Matmata, Chenini, Douiret, Guermessa, Tamezret…

Algerie360.com se demande « pourquoi avoir choisi de vivre sous terre? »Et il répond en deux mots : « la survie ». Tout en expliquant : « Dans un environnement aussi extrême que le désert tunisien, où les températures oscillent entre des chaleurs torrides et des nuits glaciales, ces habitations offraient une protection naturelle idéale. Les murs de roche, épais et isolants, tempéraient les variations thermiques, créant un microclimat intérieur stable et agréable. De plus, ces demeures étaient discrètes, un atout précieux en des temps où les raids et les invasions étaient fréquents ».

 

Ces maisons troglodytes ont été creusées dans la roche depuis des millénaires par les Berbères et sont des demeures souterraines qui « sont bien plus qu’un simple héritage architectural […] Elles sont un témoignage vivant d’une ingéniosité ancestrale et d’une adaptation remarquable à un environnement hostile ».

 

La même source rappelle que c’est le 7ème art qui a permis aux maisons troglodytes tunisiennes d’acquérir une renommée mondiale. « Qui ne se souvient de la célèbre maison de Luke Skywalker sur Tatooine, dans la saga Star Wars ? ». Et de souligner que « c’est dans l’une de ces habitations, nichée au cœur du désert tunisien, que Georges Lucas a choisi de situer le berceau du célèbre Jedi.

A partir de là, les maisons troglodytes tunisiennes sont passées de l’ombre à la lumière, comme on dit, qui attirent de nos jours des milliers de visiteurs; mais pas suffisamment à notre sens compte tenu de leur potentiel.

En effet, il est souhaitable que les ministères de la Culture et du Tourisme conjuguent leurs efforts pour mettre en place une stratégie nationale internationale de promotion des maisons troglodytes en Tunisie. Car, certes beaucoup de Tunisiens ont entendu parlé de ces maisons authentiques, mais rares d’entre eux ont pu les visiter. Tout simplement parce qu’on n’a pas créé chez eux la curiosité, l’envie, voire la volonté, de le faire.

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La CONECT plaide en faveur de l’investissement privé pour stimuler la croissance

21. November 2024 um 10:38

Le ministre de l’Économie et le président de CONECT soulignent la complémentarité entre les secteurs public et privé

Le 20 novembre 2024, le ministre de l’Économie et de la Planification, SamirAbdelhafidh, a rencontré Aslan Ben Rajab, président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT). L’objectif principal de cette rencontre était de discuter de l’importance de la complémentarité entre les secteurs public et privé pour stimuler le développement économique et social en Tunisie.

L’importance du rôle des organisations professionnelles dans l’investissement privé

Cette rencontre a également réuni le président du conseil scientifique de l’organisation ainsi que des présidents de syndicats professionnels. Elle a permis de mettre en lumière le rôle clé des organisations professionnelles dans le soutien aux efforts de l’État, notamment pour encourager l’investissement privé, l’entrepreneuriat, et la responsabilité sociétale des entreprises.

Amélioration du climat des affaires et de l’investissement en Tunisie

Lors de la réunion, les deux parties ont discuté des réformes en cours visant à améliorer le climat des affaires et de l’investissement en Tunisie. L’accent a été mis sur les améliorations institutionnelles et législatives pour créer des conditions favorables aux entrepreneurs et investisseurs, et ainsi permettre une contribution plus efficace à la relance de l’économie nationale, à la création de richesse, et à l’offre d’opportunités d’emploi.

Conect / Ministère : Dialogue et complémentarité entre les secteurs public et privé

En effet, les deux parties ont souligné l’importance du dialogue et de l’échange d’idées pour renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé, au service des intérêts nationaux. Cela permettra de mieux réaliser les objectifs de développement économique et social du pays.

Secteurs prometteurs pour la création de richesse et de valeur ajoutée

Enfin, la session a été une occasion de discuter de plusieurs secteurs prometteurs pour l’économie tunisienne, notamment dans les domaines de l’innovation, de la numérisation, des industries cinématographiques, des industries maritimes, et de la production de produits cosmétiques. Ces secteurs offrent un fort potentiel pour créer de la valeur ajoutée et contribuer à la création de richesse en Tunisie.

 

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Cours particuliers, un cancer qui frappe l’école

21. November 2024 um 10:37

Une circulaire rendue publique du ministère de l’Education interdit formellement toute pratique de cours particuliers aux élèves en dehors des établissements publics. Les contrevenants, professeurs et instituteurs, risquent la prison.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la chasse aux cours particuliers clandestins a déjà sanctionné sept personnes dans la seconde grande ville du pays. Et ce n’est que le début d’une longue traque qui risque cette fois-ci de durer assez longtemps et dont la cible seront des personnes du corps enseignant. Le maître d’école qu’un grand poète arabe a comparé à un prophète est désormais définitivement désacralisé.

La radiation du corps des enseignants est déjà une forme d’excommunication et les contrevenants seront pointés du doigt, comme de vulgaires criminels. De là à parler d’une chasse aux sorcières, il n’y a qu’un pas. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a un soulagement du côté des parents. La décision du ministère est abondamment saluée sur les réseaux sociaux.

Mais un calme apparent touche le milieu éducatif, souvent turbulent quand il s’agit d’intérêts pécuniers en jeux. Il est clair que le fameux syndicat qui a provoqué au moins deux années blanches et risqué de décrédibiliser nos diplômes notamment le bac, semble avoir perdu son rôle d’agitateur. Il est vrai qu’il n’est pas le seul; mais c’est le seul qui avait « protégé » ses adhérents qui se donnaient à ce qu’on peut appeler des cours en contrebande. Puisque délivrés en dehors de toute règlementation, de toute déontologie et surtout à des prix couteux.

Un véritable fléau de société 

Le ministère de l’Education a donc raison de sévir, de punir et de châtier.  Car les cours particuliers, et qui généralement n’ont rien de particulier, sont un véritable fléau de société, qui atteint, les pauvres, les riches, la classe petite bourgeoise. Et surtout les enfants des chômeurs et des porteurs d’handicaps. Un vrai cancer qui se métastase à une vitesse folle, car il y a quelques années, il n’était qu’un épiphénomène. Voilà que ce qui est supposé être particulier, devient général.

L’enrichissement illégal pour ne pas dire corruption chez le corps enseignant, dans les grandes villes, les petites bourgades et même à la campagne. Les élèves passent désormais plus de temps, dans les garages, qui souvent manquent des éléments élémentaires de sécurité et de confort, dans les salons des instituteurs ou des profs, que dans les salles de classe. Cela monte jusqu’à 70 dinars l’heure pour les maths et cela descend jusqu’à 30 d pour l’éducation physique (pour les bacheliers). Certains spécialistes de ces cours peuvent gagner entre 20 à 30 millions par mois, hormis leurs salaires. Ils coutent ainsi trop chers non seulement à l’Etat mais aussi à la société et à l’économie. Quel est le métier dont le salaire horaire est aussi élevé? Aucun!

Lire encore — L’enseignement : réussir le bac ou périr

Les familles tunisiennes, celles qui ont des enfants qui préparent le baccalauréat, sont saignées à blanc par ceux qui prétendent garantir la réussite de leurs progénitures au diplôme qui est censé leur ouvrir les portes de l’avenir en accédant à l’université. Or, quand on voit les centaines de milliers avec des maîtrises et des doctorats, qui passent des années au chômage, l’on se demande pourquoi tant d’engouement pour ce certificat, car il n’est qu’un certificat de fin d’études secondaires.

C’est le prestige du bac et donc de la famille qui est en jeux. Comme si c’est la preuve que l’enfant n’est pas un cancre et qu’il fait partie, désormais, de ce qui est supposé être l’élite. Le bac en Tunisie a un prix et une valeur pécuniaire, qu’aucun autre diplôme au monde n’a, hormis ceux des grandes écoles américaines. Sauf qu’en Tunisie, il ne mène pas plus très loin. Tout le monde sait cette vérité, mais on paye pour le symbole.

Les premiers qui l’on compris, sont ceux qui l’ont transformé en commerce très juteux. Ils font payer à l’élève, et très cher, ce qu’ils sont censés lui enseigner dans les classes, contre les salaires qu’ils touchent du ministère. Pour les classes avant le baccalauréat, le deal est suspect. On n’a jamais osé faire une étude sur les notes des élèves qui suivent des cours particuliers et ceux qui ne le font pas. Nous parions que les résultats seraient surprenants. Ce ne sont plus les cancres, si l’on les jugeait d’après les notes, ceux qui sont obligés de suivre les cours particuliers pour rattraper leur retard. Mais bien ceux qui n’ont pas les moyens financiers ou tout simplement se sentent capables de réussir sans ce coup de pouce.

Le monde à l’envers, car de notre temps c’était presque une honte de suivre des cours particuliers, preuve qu’on était des cancres qui n’avaient pas le niveau de savoir nécessaire. Les valeurs sont inversées, car la loi du marché est passée aussi par là. Réussir ou périr, symboliquement cela va de soi, car nous ne sommes pas des Japonais, adeptes du harakiri, et dont, à une certaine époque, les recalés du baccalauréat se suicidaient carrément. Nous on préfère payer, tricher ou tout simplement faire du bachotage.

Lire aussi — Les Tunisiens croient aux vertus du savoir et de l’enseignement

C’est d’un autre côté le signe que les Tunisiens croient aux vertus du savoir et de l’enseignement. C’est sans aucun doute l’effet Bourguiba et des pères fondateurs de la Nation. Un des rares Etats au monde qui consacrait 30 % de son budget à l’enseignement. Non seulement parce que l’ascenseur social fonctionnait par l’école, mais aussi parce qu’on croyait que la modernité dans tous ses aspects passait par l’éducation et donc tout le mode de vie à l’occidental dont tout le monde rêvait était tributaire de notre réussite scolaire. Un proverbe tunisien définit l’analphabète comme un bœuf dans une prairie de Dieu « bagrallah fi zar3 allah » donc comme une bête. L’analphabète lui-même se définit ainsi, quand on lui demande s’il sait lire. C’est dire combien cette approche est intériorisée.

L’obligation d’envoyer ses enfants à l’école, même les filles, puisque l’enseignement est devenu obligatoire et gratuit jusqu’à quinze ans, était la véritable révolution; non seulement sociale, mais aussi politique. Si cette loi a été promulguée après l’indépendance, c’est parce que une grande partie de la population, rechignait a envoyer sa progéniture s’éduquer, préférant la faire travailler aux champs, dans les boutiques d’artisans ou dans les maisons.

L’Etat avait alors lourdement sévi, d’autant plus qu’il avait construit des écoles même dans les villages. Et que les fournitures scolaires, les livres et même les repas de midi étaient gratuits. Ainsi, beaucoup de récalcitrants se retrouvèrent en prison pour refus d’appliquer la loi.

C’est à partir des années soixante-dix, lorsque les premiers diplômés post-indépendance ont commencé à occuper des emplois dans les services publics, que l’engouement pour l’école est devenu général. L’ascenseur social était là et il n’y avait qu’à l’emprunter.

Maintenant, la famille tunisienne donne une priorité absolue à l’éducation de ses enfants et consent des sacrifices énormes pour les envoyer dans les grandes écoles et les grandes universités. Ce qui est très significatif pour comprendre l’évolution et l’avenir du pays.

Enseignement : les forces archaïques à l’œuvre   

Les forces archaïques ne sont pas toujours celles qu’on croit. Il y a quelques années des ministres de l’Education ont bien tenté de mettre un terme à ce fléau. Sauf que le syndicat des enseignants, dirigé à cette époque par des démagogues patentés a provoqué des grèves sauvages. Allant jusqu’à refuser de livrer les notes aux élèves, prenant en otages et les élèves et les parents. La vraie raison n’a jamais été évoquée par ces pseudo-syndicalistes, qui mettaient en avant des revendications irréalistes. Car il s’agissait d’empêcher l’Etat d’appliquer la loi sur les cours particuliers. Le comble c’est que ce bureau du syndicat était soutenu par une grande majorité des enseignants qui pratiquait en toute illégalité les cours particuliers à domicile, source certaines d’enrichissement. Une attitude des plus réactionnaires sous couvert de « révolution » et de radicalisme syndical.

Dans les écoles et lycées, les enseignants qui s’opposaient à cette pratique étaient mis systématiquement en quarantaine par leurs collègues et pointés du doigt. Alors que les directeurs d’établissements refusaient d’appliquer la loi, de peur de provoquer le courroux des syndicalistes et de ceux qui profitaient de l’aubaine. C’était durant la fameuse « transition démocratique » qui dans tous les domaines et secteurs, a provoqué la décadence et la dilapidation des acquis. Ce sont les familles et leurs enfants qui ont payé le prix fort de cet archaïsme qui se cache derrière des discours pseudo-révolutionnaires.

Il est certain, que l’application stricte de la loi qui peut aller jusqu’à la radiation à vie et peut-être même des peines pénales va provoquer des remous, voire même des réactions disproportionnées. Mais si l’Etat se rétractait, c’en serait fini de notre école républicaine et surtout de la gratuité de l’enseignement. C’est une bataille qui vaut la peine d’être menée.

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