Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 10. November 2024Haupt-Feeds

La littérature à l’honneur : les lauréats des Prix Abdelwaheb Ben Ayed 2024

10. November 2024 um 20:58

La Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) a célébré sa quatrième édition des prix littéraires, devenus un événement incontournable de la saison littéraire tunisienne. La remise des prix s’est tenue  ce dimanche 10 novembre  à la Cité de la Culture et a été marquée par un hommage à feu Abdelwahed Ben Ayed.

Ces prix jouent un rôle crucial dans la promotion et le développement de la littérature tunisienne, mettant en avant la créativité et le talent des auteurs et éditeurs locaux.

À Propos du Prix

Créé en hommage à Abdelwaheb Ben Ayed, ce prix vise à valoriser la littérature tunisienne, à inciter à la lecture, notamment chez les jeunes, et à encourager les talents nationaux. Il récompense les meilleures œuvres littéraires publiées en Tunisie en arabe ou en français dans plusieurs catégories : roman, essai, poésie, beau-livre et littérature jeunesse. Chaque lauréat reçoit une récompense financière ainsi qu’une visibilité accrue grâce aux actions de promotion de la Fondation.

Cette année, le jury a été constitué avec un souci d’équité en termes de genre et d’âge, comprenant trois hommes et trois femmes. Les membres ont mené plus de sept réunions pour évaluer plus de 90 ouvrages, mettant l’accent sur la qualité littéraire et esthétique. Ce processus a permis d’assurer une sélection équitable tout en valorisant le talent des auteurs.

Lauréats du Prix 2024

Les œuvres primées dans les différentes catégories sont :

Beau livre : La Tunisie et la mer. 2290 KM de côtes par Mohamed-Salah Bettaieb et al. (Éditions Alif, 2022).

Recueil de poésie : لا… لتعكير المزاج العامّ par Amama Zaier (Mayara Editions, 2024).

Essai : فلسطين وحروب التضليل الإعلامي par Sahraoui Gamaoun (Éditions GLD, 2024).

Roman ou recueil de nouvelles en français : Paris est une dette par Saber Mansouri (Éditions Elyzad, 2024).

Roman ou recueil de nouvelles en arabe : تراب سخون par Amira Ghenim (Masciliana Editions, 2024).

 

Le Prix Abdelwaheb Ben Ayed soutient activement la scène littéraire tunisienne et valorise l’édition locale. En célébrant des œuvres littéraires exceptionnelles, cette initiative vise à sensibiliser le public à la richesse de sa littérature et à encourager la créativité nationale. La Fondation espère ainsi nourrir une dynamique culturelle inclusive et durable qui favorise les échanges littéraires tant au niveau national qu’international.

Ce prix représente non seulement une reconnaissance des talents littéraires mais aussi un encouragement à poursuivre l’exploration et l’appréciation de la littérature dans toute sa diversité. Ce réarrangement permet d’organiser les idées par sections thématiques tout en conservant l’essence du message original.

 

L’article La littérature à l’honneur : les lauréats des Prix Abdelwaheb Ben Ayed 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Promouvoir la littérature tunisienne : les prix FABA en plein essor

10. November 2024 um 20:45

Pour sa quatrième édition, les prix littéraires de la fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) sont devenus le concours incontournable de la saison littéraire tunisienne. Cette année, la remise des prix a eu lieu à la Cité de la Culture, dans l’après-midi du dimanche 10 novembre, et a été marquée par un hommage à feu Abdelwahed Ben Ayed.

Il est clair que les prix FABA contribuent de manière significative à la promotion et au développement du roman tunisien. La présidente du jury, Samia Kassab Charfi, universitaire et professeure de littérature, a accepté de répondre aux questions de l’Economiste Maghrébin en marge de cet événement.

Quelle est la spécificité de cette édition?

Samia Kassab Charfi : le jury a été constitué avec une attention particulière à l’égalité des genres et des âges, incluant trois hommes et trois femmes ainsi que des membres plus jeunes et plus âgés. Cette diversité favorise des débats enrichissants, car les membres possèdent des expertises variées non seulement en littérature française mais aussi en arabe.

Quels sont les critères de sélection? 

Concernant les critères d’évaluation, je dirais l’importance d’avoir des discussions objectives qui garantissent l’impartialité. Cette année, le jury a reçu une grande quantité d’œuvres de qualité, évaluées durant l’été. Les critères incluent l’originalité, le style d’écriture et la capacité d’un livre à captiver le lecteur.

Qu’en est-il en termes de variété des œuvres? 

Les œuvres reçues couvrent une large gamme de genres : romans d’amour, récits sur Tunis, biographies romancées, essais mêlés à de la fiction et poésie. Le jury a également pris en compte la modernité de l’écriture, cherchant à éviter le « classico-classique », qui manque d’originalité.

Les prix des livres sont-ils accessibles à toutes les catégories de lecteurs, y compris les étudiants ?

Le prix d’un livre ne devrait pas être un critère déterminant pour évaluer sa qualité. Bien qu’il existe une catégorie dédiée aux beaux livres qui prend en compte l’esthétique et la qualité matérielle, la majorité des œuvres littéraires restent relativement accessibles. Cela souligne l’importance d’encourager la lecture chez les jeunes adultes. La littérature offre une ouverture sur le monde et constitue un antidote aux excès et à la superficialité souvent présents sur les réseaux sociaux. Un bon livre peut agir comme une forme de thérapie, résonnant profondément avec le lecteur et créant une connexion personnelle.

Quelle citation vous interpelle et vous parle le plus ?

Je dirais deux citations marquantes :
Saint-Jean Perse disait : « Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance », soulignant que la lecture doit nous sortir de notre zone de confort.
Proust affirmait : « Ce qui est clair avant nous n’est pas à nous. C’est à nous ce que nous tirons de l’obscurité », mettant en avant le rôle révélateur de la lecture.

En conclusion, cette édition des prix FABA illustre non seulement la richesse de la littérature tunisienne mais aussi son rôle essentiel dans l’éducation et le développement culturel.

L’article Promouvoir la littérature tunisienne : les prix FABA en plein essor est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 09. November 2024Haupt-Feeds

ARP: débats sur les réformes économiques et législatives pour 2025

09. November 2024 um 19:04

Le Parlement a poursuivi samedi ses travaux sur le projet de budget de l’État et le bilan économique pour 2025, en présence du chef du gouvernement Kamel Maddouri. 

Ainsi les  discussions ont porté sur plusieurs axes majeurs : les réformes législatives. A savoir la révision des codes du commerce, des eaux, du travail et des douanes.

En ce qui concerne les secteurs économiques clés, on note comme suit:

Le transport: Amélioration des services et modernisation des infrastructures. 

Tourisme et culture : Renforcement du soutien et révision des stratégies promotionnelles

Énergie : Encouragement de l’exploration

Agriculture : soutien aux agriculteurs, révision des prix et promotion de l’huile d’olive

Enjeux socio-économiques :

Lutte contre la hausse des prix et soutien aux catégories défavorisées

Révision du système fiscal et amnistie fiscale

Restructuration des entreprises publiques

 

La séance a duré 8 heures, avec 90 interventions des députés totalisant 5 heures et 17 minutes. Les travaux reprendront le lendemain pour entendre les réponses du chef du gouvernement  et débattre des missions spécifiques.

 

L’article ARP: débats sur les réformes économiques et législatives pour 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

40 écoles privées menacées de fermeture

09. November 2024 um 18:14

Imen Medimgh, porte-parole d’un groupe d’établissements éducatifs privés, a déclaré sur les ondes de Mosaïque fm que 40 écoles privées à Tunis 1 et Tunis 2 risquent de fermer leurs portes après le début de l’année scolaire. Elle a précisé que ces établissements ont scrupuleusement respecté les conditions du cahier des charges pour la création d’écoles privées, ainsi que les recommandations des délégations éducatives locales. Cependant, la municipalité a refusé leur installation une fois l’année scolaire commencée.

Elle a souligné que le manque de coordination entre les parties prenantes et l’absence de dialogue ont engendré une crise susceptible d’affecter des centaines de familles et d’élèves.

Elle a appelé le ministère de l’Éducation à engager un dialogue constructif afin de trouver une solution pratique qui prenne en compte l’intérêt des élèves.

L’article 40 écoles privées menacées de fermeture est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Diversité et numérique : l’avenir de l’entrepreneuriat francophone

09. November 2024 um 17:03

La conférence “Quand la diversité et le numérique se rencontrent : imaginer l’avenir de l’entrepreneuriat francophone”, qui s’est tenue le 8 novembre 2024, a mis en lumière le potentiel du bilinguisme et de la diversité culturelle pour offrir aux États une double ouverture sur le monde.

Organisée sous l’égide de la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique du Nord, cet événement s’inscrit dans la continuité des sommets de la Francophonie, notamment ceux de Djerba en 2022 et de Villers-Cotterêts en 2024, qui ont respectivement abordé les thèmes de la connectivité, de la solidarité, de la création et de l’innovation.

L’objectif principal de cette conférence était de favoriser non seulement la connectivité, mais aussi la solidarité autour de l’entrepreneuriat francophone. Elle a servi de plateforme pour promouvoir les valeurs fondamentales de la Francophonie : diversité culturelle, solidarité et innovation. À travers des initiatives concrètes et des projets inspirants, l’événement a souligné l’importance de la connectivité numérique pour renforcer les liens économiques entre les pays francophones.

La conférence a également mis en avant des exemples de réussites entrepreneuriales où la diversité culturelle et les technologies numériques se rencontrent pour créer des solutions innovantes. En tant que langue partagée par plus de 321 millions de personnes, le français constitue un atout stratégique pour l’entrepreneuriat. Les discussions ont porté sur les manières dont le numérique et la diversité peuvent stimuler la création de nouveaux modèles d’affaires dans l’espace francophone.

Il est crucial d’offrir aux jeunes les ressources nécessaires pour intégrer leur pays dans l’économie mondiale immatérielle. Le défi majeur consiste à créer des richesses, améliorer l’employabilité et encourager la croissance par l’innovation dans divers secteurs. Environ 61,8 % des francophones résident en Afrique ou au Proche-Orient, et ce nombre devrait atteindre 750 millions d’ici 2050.

Pour répondre aux défis posés par la fracture numérique, plusieurs initiatives ont été mises en place. Des programmes éducatifs destinés aux élèves du primaire ont été lancés dans divers pays francophones d’Afrique, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire et notamment en Tunisie. Ces programmes incluent des équipements et des contenus accessibles hors ligne, permettant aux élèves et aux enseignants d’accéder à une multitude de ressources sans nécessiter de connexion Internet.

L’événement du 8 novembre a été une occasion précieuse pour explorer comment les entrepreneurs francophones peuvent tirer parti des opportunités offertes par le numérique tout en valorisant leur diversité culturelle.

Comme le soulignait François Mitterrand : “Que serait la francophonie si personne ne parlait français ?” Cette citation rappelle l’importance du français dans le développement d’un espace francophone dynamique et solidaire.

En somme, cet événement a également mis en avant le rôle essentiel que joue le numérique dans l’avenir entrepreneurial des pays francophones.

L’article Diversité et numérique : l’avenir de l’entrepreneuriat francophone est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

La Méditerranée en mots et en images, un voyage artistique à travers le temps

08. November 2024 um 14:47

La Méditerranée, carrefour de cultures et d’inspirations, se révèle comme un espace de dialogue et d’échange entre artistes et poètes. La rencontre entre Anne-Lise Broyer, Marianne Catzaras, Moez Majed et Emna Louzyr illustre parfaitement cette dynamique. À travers leurs œuvres, ils nous invitent à explorer les multiples facettes de la Méditerranée, de l’Antiquité à nos jours, tout en s’inspirant notamment de l’œuvre de Flaubert. C’est ce qui ressortait de la  conférence sur le thème « Récits et représentations en Méditerranée » à l’IFT en fin de journée du 7 novembre 2024. 

Anne-Lise Broyer est une photographe qui fusionne littérature et image, questionnant les interactions entre la photographie argentique et d’autres formes d’art. Avec plus de 20 ans d’expérience, elle a publié une quinzaine d’ouvrages et a été récompensée par le prix Niépce en 2024. Son projet « Est-ce là qu’on habitait » témoigne de son engagement envers l’exploration des lieux à travers l’image.

Marianne Catzaras, née en Tunisie, est à la fois photographe et poète. Son travail met en lumière les minorités culturelles, utilisant la photographie pour raconter des histoires souvent oubliées. Elle a exposé dans divers pays et a reçu plusieurs distinctions, dont le Grand Prix de la ville de Tunis en 2010.

Moez Majed, reconnu comme une voix poétique tunisienne influente à l’international, a débuté sa carrière littéraire avec un premier recueil en 1997. Sa poésie, traduite dans plusieurs langues, aborde des thèmes universels tout en étant ancrée dans son expérience tunisienne. Il est également le fondateur du Festival de Poésie internationale de Sidi Bou Saïd.

Emna Louzyr, poète et communicatrice, a joué un rôle actif dans la promotion des droits des femmes à travers son travail médiatique et littéraire. Elle a publié plusieurs recueils de poésie en arabe et en français, recevant des prix pour ses contributions littéraires.

L’écriture méditerranéenne

Le dialogue entre ces artistes a été centré sur l’écriture méditerranéenne : comment les mots et les images peuvent capturer l’essence de cette région riche en Histoire. Chaque artiste présent a apporté sa propre vision, enrichissant ainsi le débat sur ce que représente la Méditerranée à travers le temps.

L’acte d’écrire comme rencontre, où il s’agit d’un moyen de connexion entre les individus, transcendant les frontières culturelles. Cette séance publique a été  enrichie par des projections visuelles et des lectures, permettant au public d’expérimenter la Méditerranée sous ses formes les plus diverses. 

En somme, cette rencontre ne se limite pas à une simple discussion ; elle constitue un véritable voyage à travers le temps et l’espace, révélant la richesse culturelle de la Méditerranée.

 

L’article La Méditerranée en mots et en images, un voyage artistique à travers le temps est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Association ARAHN-Ennasr: Concours d’aménagement paysager

08. November 2024 um 14:32

Transformer votre quartier en un havre de paix grâce à l’aménagement paysager, c’est possible. L’Association des résidents d’Ennasr-Ariana (ARAHN-Ennasr) et l’École supérieure d’urbanisme, d’audiovisuel et de design (ESAD) organisent  un concours de projets d’aménagement paysager pour un jardin public à Ennasr, invitant ainsi  les habitants à y participer. 

Ensemble, redéfinissons les espaces verts d’Ennasr pour créer des lieux de vie harmonieux et accueillants. Tel est l’objectif principal de ce concours d’aménagement paysager. 

Cinq équipes d’étudiants en architecture présenteront leurs conceptions, visant à transformer un espace vert en un complexe éco-culturel. Ce concours, qui se déroulera le samedi 9 novembre, a pour objectif d’encourager la participation citoyenne et de renforcer la collaboration entre l’université et la communauté pour améliorer l’environnement urbain. 

De ce fait, les enjeux sont de taille. Découvrir comment la nature peut enrichir notre quotidien en fait partie. Ensemble, faisons un modèle de durabilité et de beauté, où chaque coin de verdure raconte une histoire et renforce notre communauté. 

En somme, il est important de s’engager pour un avenir plus vert !

L’article Association ARAHN-Ennasr: Concours d’aménagement paysager est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Programme national de reboisement : objectifs et initiatives pour 2024-2025

08. November 2024 um 12:30

La Tunisie compte parmi les pays à faible couvert forestier, selon la classification de la FAO avec plus de 1 million d’ha de forêts, 4 millions d’ha de parcours collectifs et 700 mille ha de nappes alfatières. Soit un total de 5,7 millions d’ha de terrains forestiers et pastoraux avec un taux de boisement de 11,75 %. Alors que dans les pays situés au nord de la Méditerranée, ce taux dépasse les 20 %.

La question essentielle est de savoir où en est notre situation actuelle? Aux dernières nouvelles, selon les données du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, la Tunisie possède une superficie totale de 5,5 millions d’hectares de forêts et de pâturages, comprenant 1 million d’hectares de forêts et 4,5 millions d’hectares de pâturages naturels.

A cet égard, notons qu’environ un million de personnes, soit 8 % de la population nationale, habitent ces zones forestières. Plus précisément, les forêts sont essentielles pour le stockage du carbone, capturant environ 1,5 tonne par hectare par an pour les jeunes forêts et jusqu’à 11 tonnes pour celles plus âgées. En 2023, un total de 5447 hectares a été reboisé dans le cadre d’un programme national.

Par ailleurs, le programme de restauration des systèmes forestiers pour la saison de boisement 2024-2025 prévoit la plantation de 9 000 hectares. Ce programme national inclut 6 700 hectares dans le cadre du Programme National des Forêts, Pâturages et Projets d’Aménagement, avec 6,7 millions de plants.

Ainsi, un partenariat avec la société civile et des entreprises permettra de reboiser 2 300 hectares (2,3 millions de plants). Et le processus commencera lors de la Journée nationale de l’arbre, le 10 novembre. Il se poursuivra jusqu’à fin mars, selon les conditions climatiques. 

L’article Programme national de reboisement : objectifs et initiatives pour 2024-2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le SNJT dénonce les conditions de détention des journalistes

07. November 2024 um 16:46

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) tire la sonnette d’alarme sur les conditions de détention des journalistes et appelle à leur libération immédiate. 

Tout comme il marque sa solidarité avec la journaliste Chedha Haj Mbarek qui a entamé une grève de la faim depuis le 3 novembre 2024. Et ce, pour protester contre le manque de soins appropriés en prison. A cet égard, notons que son équipe de défense n’a pas pu la rencontrer, suite au transfert de son dossier à Tunis.

Le syndicat dénonce également l’état de santé précaire du journaliste Mohamed Boughalleb, souffrant de dermatite sévère. Dans ce contexte, il accuse les autorités de harcèlement systématique.

Au final, le SNJT exige des soins médicaux adéquats et la libération immédiate de plusieurs journalistes détenus pour leurs opinions. C’est ce qu’il ressort du communiqué publié par le syndicat des journalistes. 

L’article Le SNJT dénonce les conditions de détention des journalistes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les prévisions de la production de dattes pour la saison 2024/2025

07. November 2024 um 16:21

La question de la production de dattes interpelle de plus en plus. Quelle est notre situation de production au cours cette période? Une conférence de presse s’est intéressée en grande partie à ce sujet. Elle a été organisée récemment par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime, au siège du ministère. 

Les prévisions de production de dattes pour la saison 2024/2025 s’établissent à 347 000 tonnes. Marquant ainsi une baisse de 10,6 % par rapport à la saison précédente (390 000 tonnes).

La variété Deglet Nour représente 293,3 000 tonnes (54,2 %). Tandis que d’autres variétés, comme le Meltoui, atteignent 54,2 000 tonnes (11,1 %).

La répartition par gouvernorats est la suivante :

  • Kébili : 250,3 000 tonnes (-12,2 %);
  • Tozeur: 62,3 000 tonnes (-9,9 %);
  • Gafsa  : 15 000 tonnes (+20 %);
  • Gabès : 20 000 tonnes (-9,1 %).

Par ailleurs, des mesures de lutte contre l’acarien rouge incluent l’approbation de 26 pesticides et la distribution gratuite de 58,2 tonnes de soufre et 1500 litres de pesticides biologiques aux producteurs. Un programme de réhabilitation des oasis abandonnées est également en cours sur 1281 hectares.

L’article Les prévisions de la production de dattes pour la saison 2024/2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie-Italie : vers un renforcement de coopération dans les énergies renouvelables

07. November 2024 um 11:32

La coopération bilatérale entre la Tunisie et l’Italie dans le secteur des énergies renouvelables se renforce. Tel est le contenu de la récente rencontre entre les ministres de l’Energie des deux pays à Rome. 

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub a rencontré son homologue italien Gilberto Pichato Vratin à Rome. La réunion s’est tenue en marge de la réunion ministérielle inaugurale, lors d’un événement sur l’énergie intégrée. 

La rencontre a porté sur les axes de coopération discutés ainsi que les perspectives de collaboration dans l’énergie et les énergies renouvelables. Il en va de même du développement des programmes de transition énergétique ainsi que celui de l’attraction d’investissements dans les énergies renouvelables. En outre, les deux parties ont convenu d’une mise en œuvre de grands projets, notamment l’interconnexion électrique Tunisie-Italie. Ce qui conduirait en l’occurrence à la poursuite des concertations sur la coopération bilatérale et multilatérale dans l’énergie. Ainsi l’organisation d’une nouvelle réunion aura lieu au premier trimestre 2025.

Ce renforcement de la coopération s’inscrit dans le cadre des efforts des deux pays pour accélérer leur transition énergétique et développer les énergies renouvelables.

L’article Tunisie-Italie : vers un renforcement de coopération dans les énergies renouvelables est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Une délégation de la Banque mondiale en Tunisie le 8 novembre 2024

07. November 2024 um 10:13

Une délégation de la Banque mondiale sera en Tunisie le 8 novembre pour discuter d’un nouveau projet de coopération d’une valeur de 25 millions de dollars. Il vise à renforcer le système national de santé avec l’appui du Fonds Pandémie, selon une note du ministère de la Santé. Telle est l’annonce de l’agence de presse italienne Ansa.it

Plusieurs décisions seront prises pour commencer à mettre en œuvre le projet de coopération à partir de 2025.

Toujours selon Ansa. it, l’initiative repose sur trois piliers principaux : le premier concerne la préparation aux urgences sanitaires et aux épidémies en soutenant la capacité du centre d’opérations stratégiques du ministère de la Santé, en améliorant la surveillance des épidémies grâce à un système moderne de collecte et d’analyse des informations, en développant la gestion des données sanitaires et en améliorant la gestion des ressources humaines dans le secteur de la santé. Ainsi plusieurs décisions seront prises pour commencer à mettre en œuvre le projet de coopération à partir de 2025.

Le deuxième pilier se concentre sur le renforcement des équipes de réaction rapide, le soutien aux capacités des laboratoires et la mise en place de laboratoires de référence pour le diagnostic.

Le troisième pilier est relatif au renforcement des services hospitaliers et des services d’urgence, l’expansion des services d’urgence et de santé publique.

Ce projet vise à développer les soins de santé primaires en mettant en œuvre un plan de restructuration des soins de santé de première ligne, en renforçant les programmes de prévention et de diagnostic précoce, en modernisant les centres de soins de santé primaires, en les numérisant pour améliorer la coordination et le suivi, et en équipant les centres dans les zones prioritaires d’installations préfabriquées fonctionnant à l’énergie solaire.

L’article Une délégation de la Banque mondiale en Tunisie le 8 novembre 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Elyes Kasri : « Trump 2024, vers une renaissance économique inspirée par Thatcher et Reagan »

07. November 2024 um 09:27

La réélection de Donald Trump en 2024 marque un tournant significatif dans la politique américaine et mondiale, évoquant des parallèles avec l’ère Reagan-Thatcher des années 80. Cette victoire reflète une tendance profonde de redéfinition du rôle de l’État et de sa relation avec les citoyens.

Retour aux principes Reagan-Thatcher

Donald Trump semble s’inspirer de l’idéologie de la dame de fer Margaret Thatcher et Ronald Reagan, qui prônaient un État minimal et une plus grande liberté économique. Ainsi Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique a indiqué, via son post, ce qui suit.

« La célèbre citation de Thatcher, « Quand vous vous attendez à ce que l’État fasse tout pour vous, l’État finira par tout vous prendre », résonne avec la vision de Trump. Au delà des questions périphériques comme les problématiques migratoire et du pouvoir d’achat, la lame de fond qui mena, en dépit d’une résistance formidable de l’establishment aux Etats-Unis et ailleurs, à la victoire exceptionnelle dans les annales politiques américaines de Donald Trump, semble être motivée par le désir profond de redéfinition du rôle et du champ de compétence de l’Etat avec ses tentacules bureaucratiques et sa relation avec le citoyen en quête de liberté et de responsabilité dans les sphères privée, économique et politique.

Au-delà des Etats-Unis d’Amérique, cette lame de fond pourrait amener d’autres peuples à se poser des questions sur les meilleurs moyens d’assurer leur bien-être et leur avenir dans une relation plus émancipée avec l’État et la bureaucratie. »

Par ailleurs, on peut en déduire plusieurs réflexions. En effet, si on analyse le post d’Elyes Kasri, on note que cette élection traduit un désir de s’éloigner du modèle social-démocrate de l’État-providence, perçu par certains comme une dérive vers le totalitarisme. Les électeurs semblent aspirer à une relation plus émancipée avec l’État et la bureaucratie.

Au-delà des États-Unis, ce mouvement pourrait inspirer d’autres nations à repenser leur modèle de gouvernance. Il s’agit d’une quête de liberté et de responsabilité individuelle dans les sphères privée, économique et politique.

En résumé, même si cette approche promet un renouveau économique; il n’empêche qu’elle soulève des questions sur l’équilibre entre liberté individuelle et protection sociale. Ce qui fait que l‘administration Trump devra naviguer entre ces aspirations et les réalités complexes de la gouvernance moderne. Et comme on dit wait and see…

L’article Elyes Kasri : « Trump 2024, vers une renaissance économique inspirée par Thatcher et Reagan » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Donald Trump à la Maison Blanche, quelles répercussions sur la scène internationale?

06. November 2024 um 17:00

Le candidat républicain Donald Trump a remporté l’élection présidentielle américaine de 2024, s’assurant  ainsi un second mandat non consécutif à la Maison Blanche.  La question cruciale est de savoir quelles répercussions sur la scène internationale?

Elyes Kasri, ancien ambassadeur  et analyste politique a souligné que cette victoire marque un tournant majeur dans la politique américaine et internationale. Il annonce  via son post comme suit: « Après avoir obtenu la majorité des grands électeurs et une majorité populaire significative, Donald Trump est en voie de devenir le 47eme président des Etats-Unis d’Amérique. Ce come-back  spectaculaire a tout l’air d’un tremblement de terre politique de forte magnitude dont l’intensité et les répliques se feront certainement ressentir à travers le monde entier et sur tous les continents sans exception. »

Au delà de sa réélection pour un second mandat,  les Américains seront-ils  plus divisés que jamais? Plus encore, quelles seraient les conséquences économiques? Or d’après les médias américains, les droits de douane de 20 % augmenteraient le coût de la vie des familles à faible revenu plus que la moyenne. Selon l’Institute on Taxation and Economic Policy, cela réduirait leur revenu réel de 5,7 %, contre 4,6 % pour les ménages à revenu moyen et seulement 1,4 % pour les plus riches. En d’autres termes, ces droits de douane agiraient comme un impôt régressif. Pour une famille médiane gagnant environ 80 000 dollars, une hausse de 4 % du coût de la vie représenterait un impôt supplémentaire d’au moins 3 200 dollars.

Autres enjeux internationaux

Pendant la campagne, le candidat républicain a menacé d’appliquer des droits de douane d’au moins 60 % sur tous les produits made in China. « Dans le pire des cas, cela pourrait coûter entre 1 % et 1,5 % de croissance à l’économie chinoise la première année, puis l’impact diminuera », a fait savoir Zhu Tian, professeur d’économie à la China Europe International Business School (CEIBS) de Shanghai.  Mais une chose est sûre, la taxation des produits chinois devrait augmenter sous son mandat. Ce qui indiquerait la poursuite du pivot américain vers l’Asie.

Aujourd’hui, la question essentielle est de savoir quel sera son impact sur la politique étrangère, en particulier, la cause palestinienne.
La position de Trump sur le conflit palestino-israélien reste incertaine. Certains analystes estiment qu’il pourrait rechercher des compromis basés sur des intérêts communs, tandis que d’autres pensent que la politique américaine restera largement inchangée en raison de l’influence des lobbys pro-israéliens.

Il en va de même que certains analystes considèrent la probabilité d’un changement de cap sur la guerre en Ukraine, notamment ses liens avec Poutine. Car il faut rappeler que , le candidat républicain jouit d’une certaine admiration de la part de Moscou, lors de sa première campagne électorale. Plus précisément, le président russe Vladimir Poutine admire l’admiration que Trump porte à… Poutine. Et vice-versa.

Cela nous amène à aborder un autre sujet, qu’en est-il avec l’Iran?  certains diraient d’un possible assouplissement des sanctions contre l’Iran. Tout en exerçant une pression accrue sur les alliés de l’OTAN pour  qu’ils augmentent leurs dépenses militaires.

Un retour au « leadership mondial » américain ?

Le retour de Trump à la présidence pourrait signifier une approche plus unilatérale de la politique étrangère américaine, avec un rôle réduit pour les organisations internationales comme l’ONU.

Cette élection aura sans doute des répercussions majeures sur la scène internationale, redéfinissant potentiellement les équilibres géopolitiques mondiaux dans les années à venir.

L’article Donald Trump à la Maison Blanche, quelles répercussions sur la scène internationale? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Conect: un conseil scientifique pour une vision stratégique de l’économie

06. November 2024 um 16:11

La Conect a récemment constitué un conseil scientifique innovant, dirigé par Abdelkader Boudriga, intégrant des experts. À savoir   Rafaa Tabib, Hela Kotrane, Maher Gassab, Ines Ben Flah, Habib Zitouna, Moez Soussi et Slim Abdeljelil.

Ce conseil vise à élargir la compréhension de l’économie, englobant des domaines comme la finance verte et la géopolitique, pour offrir des recommandations stratégiques. Son objectif est de renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes dans un environnement économique en constante évolution.

L’article Conect: un conseil scientifique pour une vision stratégique de l’économie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bassem Trifi remet les pendules à l’heure

06. November 2024 um 15:39

Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), était l’invité d’Express FM ce mercredi 6 novembre 2024. Au cours de son intervention, il a dressé un état des lieux de la situation sociale et politique en Tunisie, abordant plusieurs sujets cruciaux.

Bassem Trifi a réaffirmé que l’objectif principal de la LTDH est la défense des droits des citoyens tunisiens, au-delà des accusations mutuelles entre différents acteurs politiques. Il a souligné que la ligue ne fait pas de politique, mais se concentre sur la protection des droits fondamentaux.

Concernant l’élection présidentielle 2024, Bassem Trifi a critiqué les changements de règles de dernière minute et a noté que le discours politique du pouvoir n’atteint pas les citoyens. Il a également évoqué un climat de peur et appelé à l’instauration d’une Cour constitutionnelle pour garantir l’équilibre des pouvoirs.

Interrogé sur son soutien à Nasreddine Sehili, candidat à la présidentielle, Trifi l’a qualifié de symbolique plus que substantiel, maintenant ainsi la neutralité de la LTDH.

Sur le plan personnel, Trifi a mentionné avoir hérité de son père des valeurs patriotiques et l’amour du pays, soulignant l’importance de ces principes dans son engagement.

Enfin, abordant la question du financement des associations, Bassem Trifi s’est prononcé en faveur d’un amendement, soulignant l’importance de choisir des partenaires de financement appropriés et la nécessité d’une traçabilité des fonds, tout en rappelant que ces pratiques existent déjà depuis des années.

L’article Bassem Trifi remet les pendules à l’heure est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

106 sociétés communautaires : Un bond décisif pour la relance économique, affirme Riadh Chaoued

06. November 2024 um 12:44

Les journées de formation des sociétés communautaires, qui ont débuté mercredi 6 novembre 2024 à la Maison du Banquier, portent sur les avantages de leur contribution à la relance économique et leur rôle dans le développement local.  C’est ce qui ressort du coup d’envoi de la première journée de formation au profit des gestionnaires des sociétés communautaires. 

Présent lors de cet événement, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a insisté sur l’importance de la formation et de l’accompagnement pour les sociétés communautaires grâce à l’appui du  Conseil bancaire et financier (CBF), en plus du financement. 

Il part du constat que depuis mars dernier (2024), le CBF a progressé, avec une vingtaine de sociétés communautaires qui se sont engagées dans des formations.

En tout, six banques ont déjà signé des accords pour le budget 2025, et un mécanisme de garantie des prêts sera activé. 

Le ministre de l’Emploi a souligné que 106 sociétés communautaires ont complété leurs formalités d’enregistrement, ajoutant qu’il est important de mettre en lumière la qualité des projets et leur viabilité économique. Il précise dans ce contexte que le soutien aux sociétés communautaires est essentiel pour surmonter les défis socioéconomiques actuels.

De son côté, Hasna Jiballah, secrétaire d’État chargée des Sociétés communautaires, a souligné que pour assurer l’équilibre entre le financement des sociétés communautaires et le soutien des banques, il est crucial d’adopter des mécanismes modernes et des plans stratégiques nationaux.

 Cela inclut la formation des entrepreneurs pour améliorer leurs compétences aussi bien en gestion financière qu’en gestion des risques.

Elle a également mis l’accent sur le rôle des banques qui, selon elle, doivent réévaluer leur rôle, en intégrant une approche plus inclusive qui favorise l’innovation et l’accès aux marchés.

Et de poursuivre: “La simplification des procédures administratives et la réduction de la bureaucratie sont essentielles pour faciliter l’entrée des entreprises dans le processus d’activité et garantir leur pérennité”.

Pour sa part, le président du CBF, Néji Ghandri, souligne l’importance d’une approche inclusive, permettant aux diplômés de participer, favorisant ainsi l’innovation et la création d’emplois. Ces initiatives visent à dynamiser l’économie locale en intégrant les acteurs communautaires dans des projets durables.

En marge de cet événement, Néji Ghandri a déclaré à leconomistemaghrebin.com que les sociétés communautaires bénéficieront d’un taux préférentiel. Ce qui leur permettra d’avoir un soutien essentiel pour leur développement ainsi que leur durabilité.

« Ces sessions de formation, rappelle M. Ghandri, visent à renforcer les compétences des gestionnaires de ces sociétés, essentielles pour dynamiser l’économie locale et favoriser l’inclusion sociale ».

En résumé, en améliorant la gestion et le dialogue social, ces formations peuvent catalyser des initiatives locales, soutenant ainsi le développement durable et la cohésion sociale au sein des communautés.

Il convient de rappeler que Amen Bank, BIAT, Attijari Bank, STB, BH Bank, BTS, BTE, UBCI et Zitouna Banque ont adhéré au fonds de financement des sociétés communautaires.

L’article 106 sociétés communautaires : Un bond décisif pour la relance économique, affirme Riadh Chaoued est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Néji Ghandri – Banques : « Taux préférentiel, un soutien essentiel pour les sociétés communautaires »

06. November 2024 um 11:36

Les journées de formation pour les sociétés communautaires, débutant le 6 novembre 2024, visent à renforcer leur rôle dans la relance économique et le développement local. Organisées par le Conseil bancaire et financier, elles impliquent plusieurs banques qui soutiennent le financement des sociétés communautaires. 

Le président du CBF, Néji Ghandri, souligne l’importance d’une approche inclusive, permettant aux diplômés de participer, favorisant ainsi l’innovation et la création d’emplois. Ces initiatives visent à dynamiser l’économie locale en intégrant les acteurs communautaires dans des projets durables.

En marge de cet événement, Néji Ghandri a fait savoir dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, que les sociétés communautaires bénéficieront d’un taux préférentiel. Ce qui leur permettra d’avoir un soutien essentiel pour leur développement ainsi que leur durabilité.

Il convient de noter que Amen Bank, BIAT, Attijari Bank, STB, BH Bank, BTS, BTE, UBCI et Zitouna Bank ont adhéré au fonds de financement des sociétés communautaires.

Nous y reviendrons…

L’article Néji Ghandri – Banques : « Taux préférentiel, un soutien essentiel pour les sociétés communautaires » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mounir Ben Guirat : « La Tunisie présente plusieurs avantages comparatifs sous-exploités »

05. November 2024 um 16:18

Comment est-elle perçue, cette réalité où le climat des affaires joue un rôle déterminant dans le développement économique du pays? Imaginez une jeunesse tunisienne pleine d’idées innovantes, prête à transformer le paysage entrepreneurial, mais freinée par des obstacles administratifs et un manque de soutien financier.

Dans cette interview, Mounir Ben Guirat, expert économique – Développement du secteur privé et des PME -, évoque comment un environnement propice pourrait, non seulement libérer le potentiel de ces jeunes entrepreneurs, mais aussi attirer des investissements cruciaux dans des secteurs clés tels que les technologies de l’information, le tourisme et l’agriculture. Il appelle à des réformes audacieuses et à une législation adaptée, afin de transformer ces opportunités en succès tangibles et écrire un nouveau chapitre pour l’économie du pays.

 

Quelles sont les principales opportunités d’investissement actuellement disponibles en Tunisie et comment peuvent-elles être exploitées par les jeunes entrepreneurs?

La Tunisie présente plusieurs atouts et avantages comparatifs malheureusement sous-exploités. Nous avons une main-d’œuvre hautement qualifiée, un emplacement géographique de faveur, des avantages régionaux et une législation relativement évoluée.

Les secteurs porteurs sont ceux qui font la tendance mondiale. Je cite à titre d’exemple le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), le tourisme, l’artisanat, l’agriculture, les industries de pointe telles que le secteur automobile et aéronautique (composants), le commerce électronique, etc.

En effet, la jeunesse tunisienne est créative et innovante. Ce qui lui manque, c’est l’encouragement, l’encadrement et l’octroi de facilités. Nous avons tous entendu parler du concept auto-entrepreneur, appliqué dans de nombreux pays comme le Maroc ou le Rwanda, mais non appliqué en Tunisie. La jeunesse a besoin de facilités, d’accès aux financements, de services administratifs souples et de taxes allégées.

Ce constat est fait depuis les années 90 ou 2000. La modification de la réglementation de change est obligatoire, la facilitation des transferts internationaux est cruciale; autant que l’encouragement du commerce électronique. La quasi-totalité des secteurs économiques sont porteurs. Ce qui fait la différence, c’est l’innovation et parfois le suivi de la tendance et de la demande internationale. La jeunesse tunisienne ne manque pas de créativité et d’innovation. Il faut juste l’écouter et l’encourager.

Quels changements spécifiques le gouvernement tunisien pourrait-il mettre en œuvre pour améliorer le climat des affaires et encourager l’investissement privé?

Le climat des affaires repose sur plusieurs piliers et il doit tenir compte de plusieurs facteurs.

Les instances économiques internationales telles que l’OCDE et la Banque mondiale adoptent de nos jours trois variantes principales pour mesurer l’efficacité du climat des affaires et l’attraction économique d’un pays. A savoir : 1) le cadre réglementaire; 2) le service public; 3) l’efficacité opérationnelle.

Ces trois piliers se décomptent en 10 (la création d’entreprises, le lieu d’exercice des activités, l’efficacité des services aux PME, l’employabilité ou l’efficience de la main-d’œuvre, le commerce international, la taxation, le règlement des conflits, la concurrence et finalement le règlement de l’insolvabilité commerciale).

En outre, ces trois piliers et ces dix agrégats sont associés et suivis par trois facteurs incontournables adoptés par les instances économiques internationales afin de bien mesurer l’importance du climat des affaires et le poids du secteur privé et des PME. Ce sont : la digitalisation, l’environnement et la prise en compte du genre.

En Tunisie, nous avons une réglementation dans l’ensemble évoluée. Mais elle nécessite aussi des réajustements, notamment par l’adoption d’un nouveau code de l’investissement, la mise en application de la réglementation de change et celle des chèques.

Au niveau de la législation, il est important de réviser la libéralisation de certaines activités économiques et aussi et surtout la loi de la franchise qui, dans le contexte actuel, tue le tissu industriel et surtout le secteur textile; tout en protégeant certains secteurs dont nous n’avons pas besoin comme la restauration.

Au niveau des services publics, il est important de se focaliser sur l’amélioration de l’infrastructure économique, notamment le transport, les routes, les ports. Sachant que dans ce domaine, les investissements sont lourds à court terme, mais très efficaces et rentables à moyen et long termes.

Personnellement, j’opterai pour une approche ou méthode pratiquée dans de nombreux pays développés ou en voie de développement qui consiste à construire des buildings ou bâtiments dans chaque chef-lieu de gouvernorat ou de grande ville et qui réunit toutes les administrations en lien avec l’investissement, le secteur privé et les PME.

En ce qui concerne l’accès aux financements, l’Etat doit rapidement régler le dossier de la Banque de financement des PME (BFPME) et revoir le rôle et les attributions de la CDC (Caisse des dépôts et consignations). En effet, je suggère que pour une période de cinq ans, l’Etat gère, avec les banques publiques, les fonds d’investissements en incluant les SICARs régionales qui, elles-mêmes, doivent être mises à niveau, et orienter ces fonds vers les PME et les startups.

Par ailleurs, à travers des partenariats bilatéraux et multilatéraux, notamment avec les pays voisins, la Tunisie doit s’ouvrir sur le marché africain d’une manière plus offensive. Et ce, en améliorant la logistique transport, mais aussi en créant des services financiers rapprochés.

Concernant le volet efficacité opérationnelle, la mise à niveau de l’administration tunisienne est devenue cruciale. La quasi-totalité des acteurs économiques le confirme. L’allégement des procédures et la réduction des délais et des coûts sont des facteurs de réussite et d’efficacité. Nombreuses sont les administrations qui présentent des lacunes en termes de prestations de services : les services municipaux; les administrations en lien avec la promotion des investissements; le cadastre; les ports et les aéroports pour le commerce extérieur et bien d’autres.

De plus, les délais et les coûts doivent aussi être revus en faveur des PME, à commencer par l’administration fiscale. Et là, je citerai l’application de l’égalité fiscale et des taux dégressifs.

Une chose est sûre, c’est la digitalisation qui réduit les procédures, les coûts et les délais. Il faut donc accélérer sa mise en œuvre et passer à la vitesse économique grand V.

Pensez-vous qu’une nouvelle législation est nécessaire pour soutenir l’entrepreneuriat en Tunisie? Et si oui, quels domaines devraient être prioritaires?

La législation économique surtout en matière d’investissement doit être tou-jours révisée et mise à jour afin de répondre aux attentes des investisseurs et surtout des jeunes.

La Tunisie dispose heureusement d’une armada de textes législatifs promouvant l’investissement. Ce qui manque le plus, c’est l’application de ces textes et dans certains cas, leur compréhension.

D’une manière générale, la Tunisie doit continuer à mettre à jour le code d’investissement, à mettre en application la nouvelle législation de change et le nouveau code commercial, surtout en ce qui concerne les chèques.

Le problème demeure dans le mode opératoire. Les lois sont là. Mais le plus important, c’est leur mise en application et le suivi au niveau des administrations.

Changer la réglementation financière est également important, car la monopolisation des fonds d’investissements et de tout le système bancaire au profit d’investisseurs VIP, que j’appelle aussi des lobbys, empêche les PME et les startups d’accéder aux services financiers. A mon avis, les SICARs régionales doivent être mises à niveau et fonctionner de nouveau d’une manière efficace. Les banques sont dans l’obligation d’accorder équitablement et proportionnellement un ratio minimum de financement aux PME et startups. Leur rôle est inévitablement le financement de l’économie à travers des crédits et autres services dédiés à l’investissement. Il ne doit pas se cantonner aux crédits de consommation ou de logement.

La libéralisation de certaines activités économiques par la mise à jour de certains cahiers des charges, l’ajout ou la suppression d’autres, est nécessaire aussi.

Encourager l’investissement, c’est aussi alléger la fiscalité. En effet, la législation doit s’orienter vers l’équilibre, l’égalité fiscale et l’allégement des procédures. La révision du code fiscal est imminente.

En ce qui concerne la loi sur les chèques sans provision, quels sont les avantages qu’elle apporte aux entreprises et aux consommateurs?

La loi 41-2024 porte d’abord sur la mise à jour ou la modification du code de commerce et les chèques en font partie. C’est empiriquement faux de l’appeler loi des chèques sans provision. Elle vient d’être promulguée par l’ARP et ratifiée par le président de la République pour avoir effet à partir de janvier 2025.

Avant de voir quels sont les avantages et les inconvénients de cette nouvelle loi tant critiquée, voici une cartographie des anciennes dispositions et de la situation qui a mené à la promulgation de la nouvelle loi. Le ministère de la Justice avait dénombré au moins 500 détenus et 10 000 affaires en cours en novembre 2023. La Banque centrale de Tunisie a enregistré, quant à elle, plus de 400 000 chèques rejetés, totalisant 3,5 milliards de dinars pour la seule année 2023.

L’article 411 de l’ancien code de commerce prévoyait cinq ans de prison par chèque rejeté – les peines étant cumulables – et une amende de 40 % du montant de ces chèques. Cette loi jugée disproportionnée « ne permet ni au créancier de recouvrer son dû, ni au condamné de régulariser sa situation puisqu’il est derrière les barreaux ». D’autres chiffres communiqués fin 2022 faisaient état d’une situation tout aussi alarmante : plus de 7 000 personnes seraient détenues pour avoir émis des chèques sans provision et plus de 450 000 personnes pourraient être recherchées pour émission de chèques sans provision.

Cette situation a fini par alerter : il fallait absolument atténuer les conséquences néfastes de l’usage abusif des chèques. En ce qui concerne les avantages de cette nouvelle loi, et sans faire la différence entre son effet sur les entreprises, les consommateurs et les banques, je citerai :

– La restauration de la fonction de paiement et la définition du chèque en tant que moyen de paiement à vue (à effet immédiat); ainsi que la réduction au maximum de son utilisation comme moyen de paiement échelonné ou à terme.

– L’encouragement de l’usage d’autres moyens de paiement tels que les cartes bancaires, les chèques électroniques et les virements.

– La réduction importante du nombre de chèques sans provision.

– La réduction du nombre d’emprisonnés pour des chèques sans provision et la réduction des sanctions pénales.

– Le partage des responsabilités entre trois parties au lieu de deux : l’émetteur du chèque, le receveur ou le bénéficiaire du chèque et nouvellement la banque.

– La création d’une plateforme numérique qui renforcera le rôle de la centrale des risques et permettra plus de transparence dans l’usage des chèques.

– L’application convenable de la due-diligence ou mieux, la diligence de l’émission et de l’usage des moyens de paiement fournis par les banques, en maîtrisant mieux leurs clients.

En effet, à moyen et long termes, les banques seront amenées à appliquer des mesures de prudence et à mieux maîtriser leur clientèle.

Pour moi, le grand avantage de cette nouvelle loi, c’est la diminution certaine de la consommation abusive des chèques par les ménages. Ces derniers prenaient à la légère l’émission de chèques pour tout achat, sans aucune maitrise. Cela avait d’ailleurs pour effet d’augmenter considérablement leurs dettes.

Quels défis ou inconvénients cette loi pourrait-elle poser et comment peut-on atténuer ses effets négatifs pour garantir un environnement commercial sain?

Il est quasiment difficile de trouver un compromis dans les textes législatifs qui puisse résoudre à cent pour cent les problèmes de tous les intervenants et usagers des chèques.

En effet, certaines anomalies surgissent encore :

– Sur le plan théorique, il y aura un bouleversement auprès des économistes, des financiers et des universitaires dans la redéfinition de la masse monétaire M1. Certains disent qu’antidater les chèques de 7 jours maximum pourra fausser les écritures comptables qui doivent être tenues à jour.

– Limiter les transactions par chèque à un montant de 30 000 DT peut créer des problèmes aux investisseurs et aux entreprises.

– Au début et en vertu de l’application de la nouvelle loi, les entreprises auront des difficultés à obtenir des carnets de chèques, et cela a déjà commencé. A mon avis, c’est une période transitoire obligatoire vu que les banques doivent aussi revoir leurs relations avec leurs clients et surtout appliquer des règles de due-diligence strictes pour éviter ou minimiser les risques.

– La limitation de l’émission des chèques antidatés aura probablement un impact négatif sur les ménages et les commerçants qui ont l’habitude d’achats et de ventes par facilités. Ces pratiques seront certainement réduites. Mais, avec la plateforme numérique qui sera mise en place et l’usage d’autres moyens de paiement comme les virements bancaires ou les lettres de créances, cet impact sera partiellement atténué.

Néanmoins, la nouvelle loi apporte beaucoup de solutions alternatives :

– La plateforme numérique permettra à tous les intervenants de consulter et de vérifier la disponibilité des contreparties en provisions et renforcera le rôle de la centrale des risques.

– En portant la responsabilité de l’émission des chèques à des valeurs de moins de 5 000 DT, en appliquant les règles de due-diligence et en maitrisant mieux la relation avec leurs clients, les banques seront impliquées dans le processus.

– Les PME auront accès à d’autres moyens de transactions financières, comme les chèques électroniques, les virements bancaires électroniques et au guichet, et les cartes bancaires.

A mon avis, la période transitoire devrait être plus longue, un an au lieu de six mois, pour bien préparer la plateforme numérique et pour qu’elle soit testée par les différents intervenants. Les banques auront ainsi le temps de changer leurs procédures et d’adapter leurs modes opératoires aux nouvelles dispositions réglementaires.

Cette interview est disponible dans le Spécial finance du mag de l’Economiste Maghrébin n° 905. 

L’article Mounir Ben Guirat : « La Tunisie présente plusieurs avantages comparatifs sous-exploités » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌