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Gestern — 13. Juni 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Tunis condamne fermement l’agression israélienne contre l’Iran

13. Juni 2025 um 19:55

La Tunisie a vigoureusement dénoncé, ce vendredi 13 juin 2025, l’attaque qualifiée de « traîtresse » menée par Israël contre la République islamique d’Iran. Dans un communiqué officiel, Tunis a condamné cette agression comme une « violation flagrante de la souveraineté et de la sécurité iraniennes », estimant qu’elle contrevient ouvertement à la Charte des Nations unies ainsi qu’aux lois et normes internationales.

Selon le ministère des Affaires étrangères, cette opération militaire constitue une menace grave non seulement pour la stabilité de la région, mais aussi pour la paix et la sécurité internationales.

« L’agression brutale contre l’Iran représente un nouvel épisode dans la série de crimes et d’attaques récurrentes perpétrées par l’entité sioniste », souligne le communiqué, qui y voit une preuve supplémentaire de l’« arrogance » et de la « politique agressive » d’Israël.

La Tunisie a exprimé sa solidarité avec le peuple iranien en ces circonstances critiques, et a renouvelé son appel à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité de l’ONU, pour qu’il intervienne de manière urgente et ferme afin de mettre un terme aux « agissements du régime sioniste » et de garantir qu’il ne reste pas impuni.

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Perturbations aériennes à Paris en raison des orages : Tunisair annule un vol

13. Juni 2025 um 19:34

De forts orages sont attendus en fin de journée ce vendredi 13 juin 2025 en France, et plus particulièrement en région parisienne. En conséquence, des perturbations importantes affecteront les aéroports de Paris-Orly (ORY) et Paris-Charles de Gaulle (CDG), selon les autorités aéroportuaires.

Afin de garantir la sécurité des passagers et des opérations, une réduction de 20 % du programme des vols a été exigée à Paris-Orly entre 16h00 et 22h00 UTC. Cette mesure exceptionnelle contraint plusieurs compagnies à adapter leurs plannings.

Dans ce contexte, la compagnie Tunisair a annoncé l’annulation du vol TU722 / TU723 reliant Tunis à Orly aller-retour. Cette décision vise à se conformer aux directives imposées et à garantir la sécurité de tous.

Pour limiter l’impact sur ses passagers, Tunisair informe que ces derniers seront automatiquement reprotégés sur d’autres vols programmés le 14 juin. Les alternatives proposées sont : TU2722 à 02:00 UTC, TU724 à 16:45 UTC (Tunis-Orly) et TU2723 à 05:20 UTC (Orly-Tunis).

Tunisair invite ses clients à consulter régulièrement l’état de leur vol et à suivre ses communications officielles. Elle remercie ses passagers pour leur compréhension face à une situation météorologique indépendante de sa volonté.

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L’Iran riposte : Tel-Aviv touchée par des frappes directes !

13. Juni 2025 um 19:21

Dans une escalade sans précédent, l’Iran vient de lancer une salve de missiles balistiques en direction d’Israël, touchant directement la région de Tel-Aviv.

Cette riposte survient après une série d’attaques israéliennes sur des cibles militaires et nucléaires iraniennes, notamment dans la région d’Ispahan et près des installations nucléaires sensibles.

Selon des images en direct diffusées par Al Jazeera, plusieurs impacts ont été enregistrés. Des explosions ont été signalées à Tel-Aviv, provoquant visiblement des dégâts matériels.

« Des images filmées à Tel-Aviv montrent des missiles être interceptés par le bouclier anti-missiles israélien Dôme de fer. On peut voir la ville être touchée par une explosion et de la fumée s’en dégager », rapporte dans ce sens BFM TV.

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Macron : « Paris participerait aux opérations de protection et de défense d’Israël »

13. Juni 2025 um 18:58

Emmanuel Macron écarte toute participation de la France à une opération offensive contre Téhéran

Alors que la tension monte entre Israël et l’Iran, le président Emmanuel Macron a clarifié la position française face à une éventuelle escalade militaire.

Dans un contexte de forte instabilité régionale, marqué par des échanges de menaces et des attaques ciblées, le chef de l’État francais a déclaré que la France « participerait aux opérations de protection et de défense d’Israël » en cas de représailles iraniennes, à condition qu’elle soit « en situation de le faire ».

Cependant, il a tenu à marquer une ligne rouge : « À l’inverse, je n’envisage aucunement de participer à quelque opération offensive que ce soit », a-t-il précisé, écartant ainsi toute implication directe dans une éventuelle attaque contre l’Iran.

Cette déclaration s’inscrit dans une volonté de maintenir une posture équilibrée : soutenir un allié tout en évitant une implication dans un conflit plus large au Moyen-Orient, alors que les risques d’embrasement généralisé restent élevés.

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Tunisie : Une première opération pilote pour les bâtiments menaçant ruine

13. Juni 2025 um 18:37

Le ministre de l’Équipement, Salah Zouari, a annoncé vendredi 13 juin 2025 que la première opération pilote pour l’application de la loi sur les bâtiments menaçant ruine sera lancée avant la fin de l’année. Cette annonce a été faite lors d’une séance de dialogue tenue au Conseil national des régions et des districts, dans le cadre d’un plan stratégique composé de huit objectifs pour revitaliser le secteur du logement en Tunisie.

Le ministre a qualifié cette loi d’« extrêmement importante », affirmant que ses mécanismes d’exécution ont été définis et que sa mise en œuvre commencera dès 2025, avec une poursuite sur les années suivantes. L’objectif affiché est de garantir un logement décent à tous les Tunisiens, notamment en réhabilitant les bâtis dégradés ou dangereux dans les zones urbaines.

Dans le même cadre, Salah Zouari a exprimé son optimisme quant à la montée en puissance du programme du premier logement, une initiative permettant aux primo-accédants d’acheter un bien avec un appui de l’État. Selon lui, les nouvelles mesures introduites en 2025 devraient encourager un plus grand nombre de citoyens à en bénéficier, en particulier les jeunes couples et les classes moyennes.

Autre annonce phare : l’Agence foncière d’habitation (AFH) entamera, à partir de 2026, la mise à disposition de lots sociaux dans le cadre d’un programme spécial. Il s’agit de terrains appartenant à l’État, prélevés du patrimoine foncier public, et qui seront destinés à la construction de logements à coût modéré, accessibles aux familles à revenu modeste.

Le ministre a également mis en avant l’activation prochaine du mécanisme de la location-accession, considéré comme le pilier principal de la stratégie adoptée par la Tunisie pour relancer le secteur. Ce système permettra aux citoyens de louer un logement dans un premier temps, puis de le devenir propriétaires progressivement. Il s’agit d’une solution pensée pour contourner la flambée des loyers et faciliter l’accès au logement, surtout pour les ménages à faible revenu.

Salah Zouari a insisté sur le fait que cette approche contribuera à réhabiliter le rôle social des promoteurs publics dans le secteur immobilier, un rôle qui s’était considérablement affaibli au fil des décennies. Elle vise aussi à répondre aux besoins urgents des citoyens, dans un contexte de crise du logement et de pression urbaine croissante.

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Tunisie : Remaniement à la tête de deux entreprises publiques industrielles

13. Juni 2025 um 17:57

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé, dans un communiqué publié ce vendredi 13 juin 2025, la nomination de nouveaux présidents-directeurs généraux à la tête de deux importantes entreprises publiques opérant dans le secteur industriel.

Il s’agit de la Société Ciments de Bizerte, fleuron historique de la production de ciment dans le nord du pays, et de la Société tunisienne de sucre, acteur clé dans la transformation du sucre en Tunisie.

Selon le communiqué officiel, Souheil Arfaoui a été nommé PDG de la Société Ciments de Bizerte, en remplacement de l’ancienne direction.

Quant à la Société tunisienne de sucre, c’est Mohsen Boularès qui prend les rênes de l’entreprise en tant que nouveau président-directeur général.

Ces changements à la tête des entreprises publiques interviennent dans le cadre plus large d’une volonté affichée du gouvernement de réformer la gouvernance des sociétés publiques en difficulté et de restaurer leur rôle stratégique dans le tissu économique national.

Ce mouvement s’inscrit dans une série de nominations et de restructurations entamées depuis le début de l’année, touchant notamment les secteurs de l’énergie, des mines et de l’agroalimentaire.

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L’Iran bombardé : la stratégie du choc pour un changement de régime ?

13. Juni 2025 um 15:22

Au-delà des cibles militaires et nucléaires, les frappes israéliennes en cours contre l’Iran semblent viser le cœur même du pouvoir à Téhéran. Selon plusieurs sources américaines relayées par CNN et The New York Times, l’État hébreu n’écarte plus l’hypothèse d’un effondrement du régime, consécutif à une guerre d’usure savamment orchestrée.

Officiellement, Israël affirme vouloir empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. « Nous traitons désormais avec la tête du serpent », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, vendredi 13 juin. Mais derrière ce discours sécuritaire transparaît une stratégie plus profonde : fragiliser durablement l’État iranien pour forcer un tournant politique, voire institutionnel.

Un rapport du renseignement américain cité par CNN évoque le changement de régime comme une visée latente, persistante dans les cercles sécuritaires israéliens. Bien que les frappes n’aient pas officiellement cet objectif déclaré, plusieurs responsables américains estiment qu’Israël voit dans l’opération actuelle une opportunité historique.

Selon le New York Times, les premières frappes ont visé des personnalités de premier plan au sein de l’appareil militaire iranien : le chef d’état-major Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la Révolution Hossein Salami et plusieurs généraux auraient été tués. Cette attaque ciblée, au cœur même de Téhéran, aurait désorganisé la chaîne de commandement, sans précédent depuis la guerre Iran-Irak.

Une logique de négociation sous les bombes

La séquence actuelle semble s’inscrire dans une tactique dite des « pourparlers sous les bombes » : intensifier la pression militaire pour forcer l’adversaire à la table des négociations dans une posture de faiblesse. Téhéran doit justement reprendre prochainement des discussions indirectes avec Washington sur le dossier nucléaire. Pour un analyste proche des services de renseignement américains, « plus le régime est occupé à contenir les incendies internes, plus il devient perméable aux concessions externes ».

L’administration Trump, selon plusieurs fuites, avait été informée à l’avance du plan israélien, sans pour autant y apporter un soutien militaire direct. Cette posture ambiguë reflète les divisions stratégiques à Washington sur la gestion du dossier iranien.

Des précédents historiques contrastés

Ce type de stratégie n’est pas sans précédent. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont tenté à plusieurs reprises de provoquer des changements de régime dans la région. En Iran même, la CIA avait orchestré en 1953 l’opération Ajax, renversant le Premier ministre Mohammad Mossadegh. Mais les tentatives plus récentes illustrent la complexité — voire l’échec — de telles entreprises.

Irak, Libye, Syrie : des résultats ambigus

L’invasion de l’Irak en 2003, motivée par la crainte d’armes de destruction massive, a certes conduit à la chute de Saddam Hussein, mais au prix d’un effondrement institutionnel, de la montée du terrorisme et d’une instabilité régionale durable.

La Libye, en 2011, a connu une trajectoire similaire : l’intervention internationale contre le régime de Kadhafi a débouché sur un chaos prolongé, avec un État failli et des milices rivales.

En Syrie, malgré un long siège international et des pressions militaires indirectes, le régime de Bachar al-Assad a résisté plus de dix ans avant de s’effondrer brutalement en décembre 2024, à la suite d’une offensive rebelle inattendue. Cette chute tardive montre que même les régimes les plus enracinés peuvent finir par vaciller… ou se maintenir contre toute attente.

Un pari stratégique risqué

Pour Israël, l’option d’un effondrement contrôlé du régime iranien paraît séduisante. L’État hébreu espère peut-être reproduire, à une échelle bien plus grande, la dynamique observée au Liban : les frappes de 2024 contre le Hezbollah avaient affaibli durablement son emprise politique.

Mais ce pari reste à haut risque. L’Iran dispose encore d’un appareil sécuritaire résilient et d’une base sociale mobilisable en cas de menace extérieure. L’effet de « ralliement autour du drapeau » pourrait paradoxalement renforcer le régime face à une agression étrangère.

Le Guide suprême Ali Khamenei a déjà promis une riposte « douloureuse et irréversible ». Une escalade directe — voire un embrasement régional — reste possible si Téhéran choisit la confrontation au lieu de la négociation.

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Drones contre avions : L’Iran peut-il vraiment affronter Israël sur le plan militaire ?

Face aux frappes israéliennes d’une ampleur inédite, l’Iran révèle les limites de son arsenal militaire conventionnel. Mais derrière ses vieux avions et ses systèmes vieillissants, Téhéran mise sur une stratégie asymétrique redoutable, combinant missiles balistiques, drones kamikazes et saturation des défenses. L’écart technologique est réel, mais la menace iranienne, elle, bien concrète.

Alors que près de 200 avions israéliens ont frappé des sites militaires et nucléaires en Iran dans la nuit de jeudi à vendredi, une question revient avec insistance : que vaut réellement l’armée iranienne face à la puissance de feu israélienne ? Si Téhéran a tenté de riposter par des drones, la comparaison militaire entre les deux pays révèle un déséquilibre profond… mais pas sans surprises.

Une aviation dépassée

La première faiblesse de l’Iran est son aviation. Ses avions de chasse datent d’une autre époque : des F-4 Phantom des années 1960, des F-5 et F-14 américains achetés avant la révolution de 1979, quelques MiG-29 russes… et même, selon certaines sources, d’anciens Mirage F1. Résultat : la flotte iranienne est vieillissante, difficile à entretenir, et incapable de mener des opérations offensives à longue portée, notamment contre Israël.

En face, Israël dispose d’une des armées de l’air les plus modernes du monde, équipée de F-35 furtifs américains, de systèmes de brouillage électronique et d’une expérience opérationnelle inégalée.

Des missiles nombreux, mais inégaux

Si l’aviation iranienne est en retrait, le pays a misé depuis des années sur son programme de missiles balistiques et de croisière. Selon les services de renseignement américains, l’Iran posséderait aujourd’hui la plus grande force de missiles du Moyen-Orient. Certains engins peuvent atteindre des cibles à plus de 2 000 km.

C’est ce qui fait de l’Iran une puissance régionale redoutée : ces missiles peuvent menacer les bases américaines dans la région, les infrastructures pétrolières du Golfe, ou encore Israël. Mais leur précision, leur efficacité réelle et leur capacité à percer les défenses modernes comme le Dôme de fer israélien restent variables.

Les drones, la vraie carte maîtresse de l’Iran

Le domaine où l’Iran s’est réellement modernisé, c’est celui des drones. Ces dernières années, Téhéran a investi massivement dans cette technologie bon marché mais redoutablement efficace. Le drone « Shahed », par exemple, est désormais produit sous licence par la Russie, qui l’utilise dans la guerre en Ukraine.

Ces drones ont plusieurs avantages : ils volent à basse altitude, peuvent parcourir de longues distances et sont très bon marché – jusqu’à 20 fois moins chers qu’un missile de croisière. En avril, l’Iran a envoyé plus de 300 drones et missiles vers Israël dans une attaque largement symbolique, mais qui a montré sa capacité à saturer les défenses ennemies.

Une marine discrète, mais stratégique

Sur le plan naval, l’Iran mise sur une stratégie d’embuscade plutôt que sur la confrontation directe. Avec ses vedettes rapides, ses petits sous-marins et ses mines marines, il cherche à perturber le trafic maritime dans le golfe Persique et à menacer le détroit d’Ormuz – un point clé pour le commerce mondial de pétrole.

Même si ses grands navires de guerre sont peu efficaces, l’Iran espère ainsi jouer la carte de la déstabilisation plutôt que celle de la domination.

Une guerre asymétrique

Militairement, Israël garde une nette supériorité technologique, opérationnelle et stratégique. Mais l’Iran, contraint par les sanctions et les embargos, a appris à faire avec peu : il mise sur la guerre asymétrique, les frappes indirectes, les attaques symboliques… et les surprises.

Comme le résume un rapport de l’Institut français des relations internationales (IFRI), la vraie force de l’Iran réside dans la combinaison de ses missiles, de ses drones, et de sa capacité à saturer les défenses adverses. Pas de quoi l’emporter dans une guerre frontale, mais suffisant pour dissuader, riposter… et faire trembler toute une région.

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Iran – Israël : Le monde financier en alerte, l’or noir s’enflamme

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran franchit un nouveau cap, les marchés financiers mondiaux vacillent. Hausse brutale du pétrole, envolée de l’or, chute des Bourses : les investisseurs redoutent une guerre élargie dans une région clé pour l’économie mondiale.

À la suite des frappes israéliennes contre des installations nucléaires et militaires en Iran, les prix du pétrole se sont envolés. Le baril de brut américain (WTI) a bondi de plus de 8 %, frôlant les 74 dollars, tandis que le Brent de la mer du Nord a grimpé de près de 7,6 %. En pleine nuit, les hausses avaient même dépassé les 12 %.

Pourquoi ? L’Iran est l’un des dix plus gros producteurs mondiaux de pétrole. Et une guerre au Moyen-Orient, notamment dans la région stratégique du Golfe, menace de perturber l’un des axes maritimes essentiels pour l’approvisionnement mondial en or noir. « Un quart du pétrole mondial transite par cette zone », rappelle Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Comme souvent en période de crise, les investisseurs se tournent vers les valeurs dites « refuge ». Résultat : le cours de l’or a gagné près de 1 %, atteignant les 3 418 dollars l’once (31,1 grammes). Le dollar s’est également renforcé face à l’euro (+0,74 %), profitant de son statut de monnaie refuge.

Les principales places boursières ont ouvert en net recul ce vendredi :

  • Wall Street : S&P 500 -1,00 %, Nasdaq -1,26 %, Dow Jones -1,05 %
  • Europe : Paris -0,80 %, Francfort -1,10 %, Milan -0,99 %, Londres -0,24 %
  • Asie : Tokyo -0,89 %, Séoul -0,87 %, Shanghai -0,75 %, Hong Kong -0,57 %

Les marchés redoutent une escalade incontrôlable, surtout après les propos de l’armée iranienne qui promet une riposte « sans limite ». Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, les frappes israéliennes constituent une « déclaration de guerre ».

Les analystes financiers prévoient un week-end particulièrement volatil. « Une riposte massive de l’Iran pourrait bouleverser les équilibres économiques mondiaux », prévient Stephen Innes de SPI Asset Management. « De nombreux investisseurs pourraient réduire leur exposition au risque en attendant de voir comment la situation évolue », renchérit Ipek Ozkardeskaya de Swissquote Bank.

Certaines entreprises du secteur énergétique, en revanche, profitent de cette envolée des cours du pétrole. À Paris, TotalEnergies gagnait +1,72 %, BP +2,5 % à Londres, Shell +1,6 % et Repsol +1,5 % à Madrid. Aux États-Unis, ExxonMobil et Chevron gagnaient près de 3 % en avant-Bourse.

Le regain de tension entre Israël et l’Iran ne se limite pas au terrain militaire. Il fait vaciller l’équilibre fragile des marchés mondiaux, déjà secoués par les incertitudes politiques et économiques. Entre pétrole, or, devises et Bourses, le moindre tir de missile pourrait désormais faire trembler les courbes économiques de la planète.

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Israël frappe l’Iran : Téhéran crie à la « déclaration de guerre »

Après des frappes israéliennes massives sur des sites nucléaires en Iran, Téhéran crie à la déclaration de guerre. La riposte est immédiate et l’escalade militaire menace d’embraser toute la région.

Les tensions au Moyen-Orient ont franchi un nouveau seuil critique ce vendredi 13 juin. Après une série de frappes israéliennes d’une ampleur inédite contre des installations militaires et nucléaires iraniennes, Téhéran a réagi avec une virulence sans précédent, qualifiant l’attaque de « déclaration de guerre ».

Selon les autorités iraniennes, l’opération israélienne – baptisée Rising Lion – a ciblé une centaine de sites stratégiques, notamment les complexes nucléaires de Natanz et Ispahan. Des frappes aériennes massives ont visé également des centres de commandement, des bases des Gardiens de la révolution et des scientifiques de haut rang. Plusieurs responsables militaires de premier plan, dont les généraux Hossein Salami et Mohammad Bagheri, auraient été tués dans l’offensive.

« Ce qui s’est produit est une déclaration de guerre claire contre la souveraineté iranienne. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit agir immédiatement », a déclaré Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, dans un message adressé à l’ONU. Le Guide suprême, Ali Khamenei, a promis une riposte « douloureuse et sans limites », affirmant que « le régime sioniste devra en payer le prix fort ».

En réaction, l’Iran a lancé plus d’une centaine de drones en direction d’Israël, selon les médias officiels iraniens. L’armée israélienne (IDF) affirme avoir intercepté la majorité de ces engins grâce à son bouclier antimissile, mais l’alerte a été déclenchée dans plusieurs régions, de Tel-Aviv au sud du pays.

Donald Trump a exhorté l’Iran à conclure un accord nucléaire « avant qu’il ne reste plus rien », tout en dénonçant les pertes humaines et matérielles causées par le conflit. « Il est encore temps d’arrêter ce massacre », a-t-il lancé, sans pour autant condamner les frappes israéliennes.

Selon des sources diplomatiques relayées par Reuters, les États-Unis n’auraient pas directement participé aux frappes mais auraient fourni un soutien logistique et du renseignement à leur allié israélien. L’administration américaine s’est toutefois gardée de commenter publiquement la situation, appelant « à la retenue » de toutes les parties.

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Trump met en garde l’Iran : « Il faut conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien »

Alors que les frappes israéliennes contre l’Iran provoquent une flambée des tensions au Moyen-Orient, Donald Trump appelle Téhéran à conclure rapidement un accord diplomatique. L’ex-président américain avertit que sans compromis, les prochaines attaques seront « encore plus brutales », et que l’Iran pourrait être détruit.

Dans un message publié ce vendredi 13 juin sur sa plateforme Truth Social, le président américain Donald Trump a lancé un avertissement ferme à l’Iran, au moment où les frappes israéliennes visant des sites militaires et nucléaires iraniens se poursuivent. Il estime qu’un accord diplomatique est encore possible, mais que le temps presse.

    « L’Iran doit conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien », a écrit Trump, ajoutant que les prochaines attaques israéliennes pourraient être « encore plus brutales ».

Le dirigeant républicain affirme avoir donné « chance après chance » à Téhéran pour renégocier un accord sur le nucléaire, et accuse les dirigeants iraniens d’avoir ignoré ces opportunités. Il a salué la puissance de feu d’Israël, soulignant que l’État hébreu dispose « d’armes létales fabriquées aux États-Unis » et « sait s’en servir ».

Tout en dénonçant les « nombreuses pertes humaines et destructions » déjà causées, Trump assure qu’il est encore temps d’« arrêter ce massacre », avant que l’Iran ne subisse des dégâts irréversibles.

Frappes massives et riposte iranienne

L’opération israélienne, baptisée Operation Rising Lion, aurait ciblé plus de cent installations stratégiques en Iran, notamment les sites nucléaires de Natanz et d’Ispahan. Les médias internationaux rapportent des frappes aériennes massives et l’élimination de plusieurs hauts responsables des Gardiens de la Révolution, dont les généraux Hossein Salami et Mohammad Bagheri.

En réaction, Téhéran a lancé une centaine de drones armés en direction du territoire israélien, provoquant une alerte régionale et la fermeture de plusieurs espaces aériens au Moyen-Orient.

Washington en retrait, mais attentif

Selon l’agence Reuters, l’administration Trump aurait signifié à Israël qu’aucune assistance militaire offensive ne serait fournie pour ces opérations, tout en maintenant un appui en matière de renseignement et de défense, notamment en cas de représailles iraniennes.

Donald Trump a insisté sur le fait que les États-Unis n’étaient pas impliqués dans l’offensive israélienne, tout en profitant de la situation pour renouveler son appel à une résolution diplomatique. En février dernier, il avait réactivé sa stratégie de « pression maximale » contre l’Iran, combinant sanctions économiques renforcées et menaces militaires.

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Bloqué en Iran, le journaliste Ala Chebbi livre son témoignage

L’attaque lancée par Israël contre l’Iran, la nuit dernière en a surpris plus d’un dont la journaliste tunisien Ala Chebbi. Celui-ci est actuellement en Iran avec son épouse en tant que touriste.

Contacté par la radio Express fm pour livrer son témoignage, le journaliste a tenu à rassurer tout le monde. Dans son témoignage il révèle qu’il est présent dans l’ouest de l’Iran, assez loin de la série de frappes ciblées contre plusieurs sites stratégiques dans le nord.

Malgré cette attaque, la vie est normale là où il se trouve actuellement et rien n’est venu perturber les habitudes des habitants et des quelques touristes étrangers dont des Américains.

Il a toutefois exprimé son souhait de rentrer au plus vite en Tunisie sachant que l’espace aérien iranien a été fermé, mais il espère revenir par voie terrestre via la Turquie. Il a également indiqué avoir été contacté personnellement par l’ambassadeur de Tunisie en Iran.

Ala Chebbi devra donc attendre que la situation se calme pour pouvoir espérer revenir en Tunisie. Dans ce contexte bien précis, le journaliste Samir Ouafi a tenu à préciser dans un message publié sur Facebook mercredi, qu’il avait, lui aussi, été invité à passer quelques jours en Iran mais qu’il avait choisi de décliner l’invitation pour des raisons professionnelles.

« J’avais été invité en Iran par une partie officielle iranienne, dans le cadre d’une délégation médiatique tunisienne restreinte, partie il y a deux jours, pour découvrir l’Iran de près et pour la première fois. Le programme de la visite, prévu pour une semaine, était passionnant et bien organisé, sous la supervision de l’État iranien. (…).

Je remercie l’État iranien, son ambassade ainsi que son centre culturel à Tunis pour cette aimable invitation et pour leur insistance à ce que je participe jusqu’au dernier moment. Je leur présente mes excuses pour mon absence, et j’espère avoir une prochaine occasion pour visiter l’Iran et découvrir réellement sa civilisation ».

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La Russie condamne « l’escalade » après les frappes israéliennes en Iran

Au lendemain de frappes israéliennes sur des sites nucléaires et militaires en Iran, la Russie exprime sa « profonde préoccupation » et condamne une « escalade dangereuse » au Moyen-Orient. Moscou, allié stratégique de Téhéran, appelle à la retenue tout en mettant en garde contre le risque d’un embrasement régional majeur.

La Russie a exprimé, ce vendredi 13 juin, sa profonde préoccupation et condamné fermement la « forte escalade des tensions » après les frappes aériennes israéliennes ayant visé des installations nucléaires et militaires en Iran.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que le président Vladimir Poutine était tenu « informé en temps réel » de l’évolution des événements. Dans la foulée, l’ambassade russe en Israël a déconseillé tout déplacement vers ce pays.

Moscou rappelle régulièrement sa position : toute action militaire contre les installations nucléaires iraniennes doit être exclue, invoquant le risque d’une « catastrophe régionale ». Début avril, M. Peskov avait déjà souligné la nécessité d’un règlement diplomatique des tensions liées au nucléaire iranien.

La visite surprise du président Poutine en Iran en janvier 2025 avait renforcé les liens entre les deux pays : un traité stratégique global de coopération a été signé, couvrant l’énergie nucléaire civile, la défense, le commerce et la mise en place d’un corridor économique reliant la Russie à l’Inde via l’Iran.

Pourtant, cette alliance reste prudente : si la Russie soutient des sanctions légales et non militaires contre l’Iran, le partenariat ne comprend pas d’engagement de défense mutuelle.

En avril dernier Moscou avait mis en garde contre toute frappe visant les sites nucléaires iraniens, avertissant qu’une telle action pourrait déclencher une « catastrophe régionale ».

La Russie avertit que les frappes de l’opération israélienne dite Operation Rising Lion – ayant touché jusqu’à 100 installations dont des sites nucléaires – risquent de déclencher une spirale incontrôlable

Les déclarations russes et les initiatives diplomatiques dans les prochains jours seront déterminantes pour savoir si la région s’approchera de la guerre ou si une désescalade maîtrisée sera possible.

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Tunisie : Près de 9500 croisiéristes ont débarqué à La Goulette

Le port de La Goulette a accueilli, hier, deux navires de croisière transportant près de 9500 touristes venus de divers horizons, notamment d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Cette escale s’inscrit dans le cadre des circuits réguliers des croisières vers la Tunisie.

Selon un communiqué du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, les passagers ont visité plusieurs sites emblématiques de la capitale et de sa banlieue, dont le musée national du Bardo, la médina de Tunis et le village pittoresque de Sidi Bou Saïd.

Ces excursions ont permis aux visiteurs de découvrir la richesse du patrimoine historique et culturel tunisien. Le ministère souligne également que cette affluence a contribué à dynamiser l’économie locale à travers divers services liés au tourisme, tels que le transport, les guides, les artisans et les commerçants.

La Tunisie prévoit de poursuivre l’accueil de croisiéristes dans le cadre d’une stratégie nationale visant à renforcer le rôle du tourisme dans l’économie, à diversifier l’offre touristique et à attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat.

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Frappes israéliennes contre l’Iran : Les prix du pétrole s’envolent de plus de 10%

Les cours du pétrole ont bondi de plus de 10% ce vendredi 13 juin, après des frappes israéliennes massives sur des sites militaires et nucléaires en Iran. Alors que le spectre d’une guerre régionale se précise, les marchés redoutent des perturbations majeures dans les approvisionnements énergétiques mondiaux.

Aux premières heures du vendredi 13 juin 2025, Israël a lancé une vaste opération militaire – baptisée « Operation Rising Lion » – visant au moins 100 cibles militaires et nucléaires en Iran, notamment les sites de Natanz, Ispahan et ceux liés aux missiles balistiques. Parmi les victimes figurent des figures de haut rang : le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major iranien, et Hossein Salami, commandant du CGRI, ont été tués.

L’attaque décrite par Israël comme un geste « préventif » pour contrer ce qu’il estimait être une menace nucléaire imminente, a entraîné une escalade rapide : l’Iran a riposté avec plus de 100 drones en direction d’Israël, poussant à la fermeture d’environnements aériens régionaux.

Sur les marchés, la réaction a été immédiate : le prix du baril WTI a bondi de 10,41% à 75,10 $, tandis que le Brent prenait 10,15%, atteignant 76,40 $. D’autres sources évoquent des hausses encore plus fortes : jusqu’à +12% pour le WTI et +11,7% pour le Brent. Reuters rapporte une envolée des prix de plus de 9% .

L’opération survient alors que les négociations américaines‑iraniennes étaient déjà au point mort suite à un blâme de l’AIEA envers Téhéran pour son manque de coopération.

D’un autre côté, le FMI estime qu’une hausse de 10% du pétrole fait grimper l’inflation mondiale d’environ 0,4% durant deux ans. A partir de là, les marchés financiers ont réagi avec volatilité : les actions chutent en Europe et en Asie, les indices américains plongent, tandis que l’or progresse.

Par ailleurs, les analystes craignent que l’élargissement du conflit perturbe le trafic au détroit d’Hormuz, voie vitale pour 20% du pétrole maritime mondial.

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La caravane Soumoud bloquée par les forces de l’Est libyen aux portes de Syrte

Alors qu’elle s’apprêtait à entrer dans la ville de Syrte, la caravane Soumoud, partie de Tunis à destination de Gaza, a été stoppée par les forces de l’Est libyen. Les organisateurs dénoncent une entrave inattendue à cette mission humanitaire, lancée en solidarité avec les Gazaouis.

La Coordination de l’action commune pour la Palestine a annoncé, jeudi soir, que la caravane Soumoud a été bloquée par les forces de sécurité et l’armée relevant des autorités de l’Est libyen, alors qu’elle arrivait aux abords de la ville de Syrte.

Selon ces forces sécuritaires, les membres de la caravane doivent patienter jusqu’à réception d’instructions émanant des autorités de Benghazi, comme l’indique un communiqué publié par la coordination sur sa page Facebook officielle.

Face à ce qu’elle qualifie de « réaction inattendue », la coordination précise que les responsables de la caravane ont décidé de ne pas faire demi-tour. Ils se sont rangés sur le bas-côté de la route et se déclarent prêts à passer la nuit sur place si nécessaire.

Dans le même communiqué, la caravane a exhorté les autorités de Benghazi à concrétiser leur soutien à cette initiative, rappelant les propos favorables du ministère libyen des Affaires étrangères publiés mercredi. Ce dernier avait exprimé sa confiance dans l’unité du peuple libyen, estimant que le soutien populaire à la caravane transcende les clivages entre l’Est et l’Ouest du pays.

La coordination a lancé un appel aux autorités concernées pour faciliter la mission de la caravane, qui affirme avoir pour unique objectif humanitaire de « briser le blocus imposé à Gaza et de contribuer à mettre fin à la famine et au génocide en cours dans l’enclave palestinienne ».

Elle a également tenu à rassurer les familles des participants : tous les membres de la caravane sont en bonne santé et regroupés à quelques kilomètres de Syrte. Les difficultés de communication sont dues à l’absence de couverture téléphonique dans la zone.

Pour rappel, la caravane Soumoud a quitté Tunis le 9 juin en direction de Gaza, via la Libye et l’Égypte. Elle réunit des militants originaires de plusieurs pays du Maghreb, porteurs d’un message de solidarité avec les Gazaouis et d’une aide humanitaire destinée à la population de l’enclave, toujours soumise à un blocus sévère depuis plus d’un an et demi.

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Israël, Jordanie : une riposte iranienne par drones et missiles déjà en cours ?

Au lendemain des frappes massives menées par Israël contre des infrastructures clés en Iran, l’espace aérien du Moyen-Orient semble entrer dans une nouvelle phase d’alerte maximale. Ce vendredi matin, des drones et missiles iraniens auraient été interceptés au-dessus d’Israël, de la Syrie, de la Jordanie et même de l’Arabie saoudite.

L’armée israélienne a annoncé avoir commencé à intercepter plusieurs engins aériens sans pilote (UAV) en provenance d’Iran. Si les autorités ne confirment pas officiellement l’origine exacte des appareils, les sources militaires indiquent que des interceptions sont en cours dans plusieurs zones, notamment au-dessus de la Syrie et du nord de l’Arabie saoudite, selon des chaînes israéliennes.

Simultanément, la Jordanie a annoncé par le biais de son agence de presse officielle avoir abattu un certain nombre de missiles et de drones ayant pénétré son espace aérien dans la matinée. Amman n’a pas précisé leur origine, mais cette manœuvre défensive intervient moins de 24 heures après l’offensive israélienne sur des sites sensibles en Iran, alimentant les soupçons d’une riposte en cours.

Alors que Téhéran a promis une “punition sévère” et annoncé que sa réaction pourrait toucher aussi bien Israël que les intérêts américains dans la région, ces premiers mouvements aériens laissent entrevoir une escalade rapide et multilatérale du conflit. La situation reste extrêmement volatile, alors que les États-Unis maintiennent un haut niveau d’alerte sur leurs bases militaires au Moyen-Orient.

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Frappes israéliennes en Iran : l’Arabie saoudite et d’autres pays dénoncent une escalade dangereuse 

13. Juni 2025 um 07:08

Les frappes aériennes menées par Israël dans la nuit du 12 au 13 juin sur plusieurs sites militaires et nucléaires en Iran ont suscité une vague de condamnations à travers le monde. Si l’État hébreu assume ouvertement l’opération — baptisée Rising Lion —, ses répercussions diplomatiques s’annoncent déjà majeures.

L’Arabie saoudite, premier acteur régional à réagir, a dénoncé, vendredi 13 juin, « une violation flagrante du droit international ». Dans un communiqué diffusé par son ministère des affaires étrangères, Riyad a condamné des « attaques odieuses » et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer ses responsabilités pour faire cesser immédiatement cette agression ».

Réprobation dans le Golfe et au-delà

Oman, pays hôte de pourparlers informels entre Washington et Téhéran, a exprimé une condamnation similaire, déplorant une « escalade susceptible d’embraser toute la région ». Le Qatar et le Koweït ont également exprimé leur inquiétude, appelant au respect de la souveraineté iranienne et à la désescalade.

En Asie, l’Indonésie a exprimé sa préoccupation face aux « risques majeurs pour la stabilité régionale et mondiale ». Le Japon a exhorté toutes les parties à « la retenue » et à privilégier « la voie diplomatique », tandis que la Chine a mis en garde contre « une dérive vers un conflit ouvert ».

Du côté occidental, les réactions sont restées plus nuancées. Le Royaume-Uni s’est dit « préoccupé par l’escalade » tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. L’Union européenne a appelé à « éviter tout acte susceptible de compromettre davantage la stabilité régionale », sans condamner directement l’opération israélienne.

Un précédent stratégique

Selon plusieurs analystes, cette attaque marque un tournant dans la confrontation israélo-iranienne. « Le niveau de coordination, la simultanéité des frappes sur Natanz, Ispahan, Tabriz, Téhéran et Khorramabad montrent une planification militaire poussée », note un diplomate européen. Contrairement aux échanges de 2024 — ripostes limitées après l’attaque de l’ambassade iranienne à Damas et l’assassinat du général Abbas Nilforoushan —, cette opération semble viser à dégrader durablement les capacités stratégiques iraniennes.

L’ONU, par la voix du secrétaire général António Guterres, a exprimé sa « vive inquiétude » face à ce qu’il qualifie d’« escalade militaire dangereuse », appelant toutes les parties à la retenue. Des consultations d’urgence pourraient être convoquées au Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

Un risque d’embrasement régional

À Téhéran, les autorités iraniennes ont dénoncé une « agression brutale » et promis une « riposte décisive ». Plusieurs responsables iraniens ont évoqué la possibilité de s’en prendre aux intérêts américains dans la région, bien que Washington ait assuré ne pas avoir été informé des frappes israéliennes.

Les États-Unis, tout en rappelant leur engagement en faveur de la sécurité d’Israël, ont ordonné l’évacuation partielle de plusieurs ambassades et bases militaires en Irak et au Golfe. Le Pentagone a indiqué avoir placé ses forces en état d’alerte renforcée.


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Israël bombarde l’Iran, Trump s’abstient : la région au bord du précipice

13. Juni 2025 um 05:58

Tel-Aviv a mené dans la nuit du 12 au 13 juin une série de frappes ciblées contre plusieurs sites stratégiques en Iran, provoquant la mort de hauts gradés du Corps des Gardiens de la Révolution. Téhéran promet une réponse “stratégique”. Washington, dirigé par Donald Trump, se dit non impliqué mais reste silencieux.

Dans un coup de force qui pourrait faire basculer le Moyen-Orient dans une nouvelle phase de confrontation ouverte, Israël a visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs infrastructures militaires et nucléaires iraniennes. L’opération, nommée Rising Lion, a notamment ciblé le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, des centres de commandement du Corps des Gardiens de la Révolution à Téhéran, et des bases de missiles dans les villes de Khorramabad, Tabriz et Ispahan. Le général Hossein Salami, ancien chef du CGRI, aurait été tué dans les frappes, ce qui confère à cette offensive une portée politique aussi forte que militaire.

Le gouvernement iranien a immédiatement dénoncé une “agression planifiée” et a convoqué une réunion de crise du Conseil suprême de sécurité nationale. Dans un communiqué, le ministère iranien de la Défense a promis que cette attaque “ne resterait pas sans réponse” et a laissé entendre que les intérêts américains dans la région pourraient être considérés comme des cibles légitimes, au même titre qu’Israël.

Trump en retrait… ou complice ?

Cette attaque, bien que revendiquée unilatéralement par Tel-Aviv, s’inscrit dans un contexte stratégique où les États-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier, ont clairement resserré leurs liens avec le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou. Si la Maison-Blanche affirme n’avoir été ni informée ni associée à l’opération, le président Trump n’a formulé aucune condamnation, se contentant d’appeler à la “vigilance” tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre.

Sur le terrain, la tension est palpable. Les forces américaines stationnées en Irak, au Koweït et au Qatar sont en alerte maximale. L’état-major américain redoute une réponse indirecte de l’Iran par l’intermédiaire de ses réseaux régionaux : Hezbollah au Liban, milices chiites en Irak et en Syrie, ou encore attaques navales sur les lignes de fret dans le détroit d’Ormuz et la mer Rouge. Un scénario d’embrasement fragmenté et prolongé, bien plus complexe qu’un affrontement direct.

En parallèle, l’attaque israélienne enterre de fait toute possibilité de reprise du dialogue sur le nucléaire iranien. Des discussions secrètes entre émissaires américains et iraniens, prévues à Oman dans les prochains jours, ont été suspendues sine die. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui suivait de près le site de Natanz, n’a pas encore pu évaluer l’étendue des dégâts.

Ce raid soulève une série de questions sur l’efficacité à long terme d’une stratégie israélienne fondée sur la dissuasion par la force. En s’attaquant au territoire iranien, Tel-Aviv rompt un tabou stratégique et place Téhéran dans une position où l’absence de réponse affaiblirait considérablement son autorité régionale. Mais une réponse trop massive risquerait d’ouvrir un conflit de grande ampleur.

Le silence prudent de Donald Trump, qui depuis son retour au pouvoir se montre favorable à une ligne dure contre l’Iran, est interprété à Téhéran comme un aval implicite. Une position qui isole davantage les États-Unis sur la scène internationale, alors que l’Union européenne appelle à la désescalade et que la Russie et la Chine exigent une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Au lendemain des frappes, la région semble suspendue à la décision que prendra Téhéran. Frappes ciblées, cyberattaques, ou attaques via des groupes armés ? Quelle que soit la forme, la riposte semble désormais inévitable. Et avec elle, le risque d’un engrenage qui pourrait redessiner durablement l’équilibre stratégique du Moyen-Orient.

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