Mondial des clubs: Los Angeles FC troisième adversaire de l'Espérance
© Mosaique FM
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L’association Mahdia Mémoire de la Méditerranée a lancé ce dimanche un projet régional à long terme pour la protection des plages de la ville contre la pollution, avec un accent particulier sur les déchets plastiques. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme de sensibilisation et d’actions environnementales concrètes, ouvert à l’ensemble de la population.
Des dizaines de bénévoles, parmi lesquels des militants écologistes et des habitants de la région, ont pris part à une campagne de distribution de brochures visant à alerter sur les dangers de la pollution côtière et à promouvoir des comportements respectueux de l’environnement. Sur la corniche de Mahdia, des équipes de volontaires, vêtues de gilets de sécurité et munies de gants, ont sillonné le littoral pour collecter les déchets jetés sur la plage.
Afin d’encourager la participation, les organisateurs ont conçu les opérations de nettoyage sous forme de concours : des groupes de 15 personnes ont été chargés de nettoyer des portions de 100 mètres de plage pendant une heure et demie. Les résultats ont ensuite été évalués par un jury, sur la base du volume et de la nature des déchets collectés. À l’issue de l’opération, un classement a été établi, suivi d’une cérémonie de remise des prix aux équipes les plus actives.
Parallèlement, plusieurs clubs spécialisés ont entrepris des actions en mer. Des plongeurs et des membres des clubs Subway, Cap Africa, l’Association des Amis de la Mer et du club d’aviron local ont récupéré les déchets plastiques présents dans les eaux côtières.
La journée s’est également accompagnée d’une enquête de terrain, avec la distribution de questionnaires aux habitants de Mahdia afin de mieux comprendre les habitudes des usagers des plages et d’identifier les comportements à risque.
Portée par des chercheurs et experts en environnement et sciences sociales membres de l’association, cette initiative vise à restaurer la vitalité écologique du littoral de Mahdia, fortement dégradé par l’accumulation des déchets.
Le projet cible l’ensemble des composantes de la société locale – élèves, étudiants, acteurs associatifs, pêcheurs, estivants et touristes – dans l’objectif de réduire significativement les déchets jetés sur les plages et de promouvoir une culture citoyenne de protection du littoral et de la mer.
Dans un hommage inédit à l’art du textile doré à travers les siècles et les civilisations, la Tunisie brille par ses broderies en cannetille et ses costumes tissés de fils d’or au Musée du quai Branly – Jacques Chirac, à Paris. Elle est à l’honneur dans le cadre de l’exposition temporaire “Au fil de l’or. L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant” (11 février – 6 juillet 2025), une invitation à explorer l’histoire fascinante de ce métal précieux, étroitement lié aux arts textiles.
Fruit d’un savoir-faire ancestral, le mariage subtil entre fibres nobles et lames d’or a traversé les âges, façonné par des générations d’artisans à travers cinq grandes régions culturelles : le Maghreb, le Moyen-Orient, la péninsule Arabique, l’Asie du Sud et du Sud-Est, et l’Asie orientale.
La Tunisie, étoile du couchant textile
Dans le parcours intitulé Costumes de lumière des pays du soleil couchant, une collection de tenues tunisiennes richement brodées illustre le raffinement du patrimoine vestimentaire national. Le texte de présentation, signé par Leila Temime Blili, professeure émérite d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de La Manouba, figure dans le prestigieux catalogue de l’exposition. Ce volume de plus de 300 pages rassemble les contributions de 34 spécialistes et met en lumière la richesse textile d’une vaste région s’étendant du Maghreb jusqu’au Japon.
Ce catalogue, à la fois guide et ouvrage d’art, est illustré d’une iconographie abondante – photographies et documents – pour accompagner le visiteur dans un voyage à travers les civilisations. “Des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique, l’exposition propose de partir sur les traces de ces sociétés où orfèvres et tisserands conjuguent leurs talents pour produire des œuvres de prestige, témoignages historiques de traditions parfois très anciennes… et toujours vivantes”, lit-on dans l’éditorial d’Emmanuel Kasarhérou, président du musée.
Une épopée de l’or, du Maghreb au Japon
Depuis sa découverte il y a 7 000 ans, l’or a été au cœur des traditions textiles, des plaines de Chine à l’Inde, du Moyen-Orient au Maghreb. Dès le Ve millénaire av. J.-C., les étoffes de luxe destinées aux élites s’en parent. Au fil des siècles, Romains, Byzantins, Chinois, Perses et musulmans ont développé des techniques raffinées pour entremêler soie, lin et fils d’or dans des créations d’exception.
L’exposition rend hommage à cette tradition universelle, en présentant notamment des pièces issues de trois pays du Maghreb – Tunisie, Algérie, Maroc – aux côtés de kimonos de l’époque Edo et de soieries orientales. Elle illustre ainsi une histoire commune où l’art textile rencontre l’héritage et l’innovation.
Djebbas, qoftans, farmlas… lexique doré de la Tunisie
Dans l’espace dédié aux costumes maghrébins, la Tunisie se distingue par ses tenues d’apparat somptueusement brodées. Djebbas, qoftans, tuniques, pantalons et gilets révèlent une virtuosité artisanale influencée par l’héritage andalou et l’empreinte ottomane. Certaines pièces exposées remontent à la fin du XIXᵉ et au début du XXᵉ siècle. La kiswa tarayoun de Tunis – costume de mariée en velours, soie, fil d’argent doré, paillettes et cannetilles – en incarne toute l’élégance intemporelle.
À ses côtés, une “qmejja qsira” de Sousse, une “koufia” de Moknine, une “kmejja” de Sfax, une “farmla” de Raf-Raf, une robe “kadrûn” de Hammamet ou encore une “shushâna” de Raf-Raf témoignent de la richesse de cette tradition vivace. Ces vêtements, brodés d’or ou de vermeil, illustrent la diversité du costume féminin tunisien dont les origines pourraient remonter à la Carthage antique.
Leila Temime Blili : une mémoire brodée d’or
Dans le catalogue, Leila Temime Blili retrace l’histoire des broderies traditionnelles tunisiennes, nées dans différentes villes et nourries par des échanges culturels constants, rendus possibles grâce à la position stratégique de la Tunisie au cœur de la Méditerranée. Si les coupes restent simples, les étoffes se parent de riches ornements. Les hommes tissent la soie et les étamines de laine préparées par les femmes, qui assurent ensuite la broderie.
Les pièces brodées sont autant de signes de distinction sociale que de capital financier : elles pouvaient être vendues lors des périodes difficiles. Faute d’iconographie ancienne, les chercheurs s’appuient sur les descriptions contenues dans les contrats de mariage, où quatre tenues saisonnières étaient souvent exigées. Au XIXᵉ siècle, le caftan décline, remplacé peu à peu par la djebba, dont la coupe rappelle les vêtements antiques.
Après la Première Guerre mondiale, un nouveau costume émerge : le tarayoun, composé d’un pantalon ample et d’une blouse courte, inspiré de l’uniforme des tirailleurs d’Afrique. Ce patrimoine immatériel, toujours vivant, suscite un intérêt croissant, notamment chez les jeunes créateurs tunisiens.
Fragments d’or, éclats d’univers
Traversant les âges et les civilisations, les broderies en fils d’or continuent d’émerveiller. Cette exposition du musée du quai Branly – Jacques Chirac en est le reflet, magnifiée par la participation exceptionnelle de Guo Pei, grande figure de la haute couture chinoise. Ses créations contemporaines, inspirées de l’Himalaya, témoignent d’une fascination éternelle pour le métal le plus convoité : l’or. Ce matériau, dont l’origine serait stellaire selon les récentes recherches scientifiques, a permis à l’homme de filer des merveilles, tissant entre ses doigts l’éclat du ciel dans la trame des étoffes.
Parmi les trésors exposés, la Tunisie se distingue dans le parcours « Costumes de lumière des pays du soleil couchant », où une collection de tenues traditionnelles richement brodées témoigne de la richesse de son patrimoine vestimentaire. Leila Temime Blili, professeure émérite en histoire à l’Université de La Manouba, signe un texte éclairant dans le catalogue de l’exposition, un ouvrage de référence de plus de 300 pages réunissant les contributions de trente-quatre spécialistes.
Ce livre d’art, enrichi d’une iconographie somptueuse, guide le visiteur à travers les civilisations, « des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique », comme le souligne Emmanuel Kasarhérou, président du musée. « L’exposition révèle comment orfèvres et tisserands ont uni leurs talents pour créer des œuvres textiles d’exception, reflets de traditions séculaires toujours vivantes. »
Depuis sa découverte il y a 7 000 ans, l’or a inspiré les artisans du monde entier. De la Chine au Maghreb, en passant par Byzance et la Perse, les techniques se sont perfectionnées pour sublimer soieries, lin et brocarts. L’exposition met en lumière cette histoire universelle, confrontant des pièces maghrébines – tunisiennes, algériennes et marocaines – à des kimonos japonais de l’époque Edo ou aux soieries orientales.
Dans l’espace dédié au Maghreb, la Tunisie captive avec ses costumes d’apparat : qoftans, djebbas, farmlas et autres tuniques brodées de fils d’or ou de vermeil. Parmi les pièces phares, une kiswa tarayoun (robe de mariée tunisoise) en velours et soie rehaussée de cannetilles côtoie une qmejja qsira de Sousse, une koufia de Moknine ou une farmla de Raf-Raf. Autant de témoignages d’un artisanat influencé par l’héritage andalou et ottoman, dont les origines remonteraient à l’époque carthaginoise.
Leila Temime Blili : plongée dans l’histoire textile tunisienne
Dans le catalogue, l’historienne retrace l’évolution des broderies traditionnelles, nourries par les échanges culturels permis par la position géographique de la Tunisie. Les étoffes, bien que sobres dans leur coupe, se parent d’ornements précieux, signes de distinction sociale. Autrefois mentionnées dans les contrats de mariage, ces pièces constituaient aussi un capital financier pour les femmes en temps de crise.
Après la Première Guerre mondiale, le tarayoun – pantalon large et blouse courte inspiré des uniformes militaires – s’impose, tandis que le caftan décline. Aujourd’hui, ces costumes, classés patrimoine immatériel, inspirent une nouvelle génération de créateurs.
L’or, fil conducteur des civilisations
L’exposition, conçue avec la collaboration de la styliste chinoise Guo Pei – dont les créations contemporaines dialoguent avec les pièces historiques –, célèbre l’éclat intemporel de l’or. Un métal « d’origine stellaire », comme le rappellent les récentes découvertes scientifiques, et qui, depuis des millénaires, tisse entre les doigts des artisans « l’éclat du ciel dans la trame des étoffes ».
Par Sarra Belguith
Crédits photo : Musée du quai Branly-Jacques Chirac
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Tunis, UNIVERSNEWS (Consommation) – Le Tunisien a appris à vivre avec le principe du fait accompli qu’il prend en considération, dans son quotidien, dans sa famille et dans ses relations avec les autres. Combien de choses auraient pu être améliorés, si on avait pris la peine de les changer… dans le bon sens, mais l’esprit méditerranéen a prévalu et, l’inertie aidant, on ne fait rien pour révolutionner certaines habitudes et corriger certaines erreurs, pourtant simples !!!
C’est le cas, avec l’eau qu’on est en train de boire, pour se désaltérer. Dans tous les pays du monde l’eau du robinet peut accomplir cette mission… et désaltérer les assoiffés, mais il n’en est pas le cas, en Tunisie, et cela depuis bien longtemps, puisque cette eau de la SONEDE est infecte et imbuvable… quoi qu’on puisse nous dire, et seuls ceux qui n’ont pas les moyens osent la boire, avec tous les problèmes de santé que cela peut leur créer… surtout que l’eau dite-minérale qui est écoulée chez nous coûte très cher !!!
Le cout de la consommation de l’eau en bouteille
Le coût de consommation de l’eau en bouteille pour une famille tunisienne de cinq personnes a augmenté, depuis 2022, pour se situer entre 130 et 140 dinars par mois, a fait savoir l’expert en gestion des ressources en eau, Houcine Rehili, dans une interview accordée à l’agence TAP.
La Tunisie est le quatrième plus gros consommateur d’eau en bouteilles dans le monde, a-t-il rappelé, relevant que la consommation moyenne annuelle par habitant de cette eau en Tunisie a atteint 241 litres en 2024, contre 225 litres par habitant en 2020, selon les dernières statistiques de l’Office National du Thermalisme et de l’Hydrothérapie.
La classe moyenne et les pauvres les plus touchés
La consommation excessive de l’eau en bouteille est l’alternative à la détérioration de la qualité de l’eau potable et à la pénurie de cette ressource, a-t-il dit.
« La classe moyenne et les pauvres étant les plus touchés par la pénurie de l’eau, ont recours à des sources d’eau inconnues, ce qui pose un problème majeur en raison des graves répercussions sur la santé », prévient l’expert.
Il met en garde, à cet égard, contre le phénomène répandu des vendeurs ambulants qui proposent de l’eau potable d’origine inconnue, en particulier dans les quartiers populaires. Cette eau, qui est souvent collectée à partir de sources naturelles de faibles niveaux de sels, entraîne des maladies du foie et porte atteinte à la santé des citoyens, selon Rehili.
D’après l’expert, 3 millions de citoyens en Tunisie sont touchés par le problème de l’eau potable, en raison de la forte salinité, des concentrations élevées de carbonates et des risques de contamination des ressources en eau et de l’absence de canaux d’assainissement.
Il a recommandé, à cet effet, d’œuvrer à améliorer la qualité de l’eau dans toutes les zones souffrant de problème dans ce domaine, en particulier; le bassin minier où le niveau de fluor est élevé, soulignant la nécessité pour l’État d’assumer sa responsabilité de fournir de l’eau potable et de garantir la santé des citoyens, d’autant plus qu’environ 4 000 enfants meurent chaque jour dans le monde suite à des maladies causées par l’eau polluée (diarrhée).
Améliorer la qualité de l’eau de la SONEDE
L’expert appelle aussi à investir dans l’amélioration de la qualité de l’eau de la SONEDE et le renouvellement des canaux de transfert de l’eau à partir des barrages qui ont plus de 15 ans, d’autant plus que 70 % de la pollution provient de ces canaux.
En ce qui concerne le gaspillage de l’eau, Rehili a fait savoir que le taux de gaspillage est estimé à 40 % au niveau des réseaux, soit environ 750 millions de mètres cubes, ce qui est supérieur à la quantité d’eau consommée annuellement par les citoyens. L’absence de politiques d’adaptation a incité l’Etat à recourir à des solutions plus coûteuses, telles que les coupures d’eau et le dessalement de l’eau de mer, malgré la hausse des coûts, a-t-il dit, précisant que le coût des stations de dessalement est 5 fois supérieur à son coût réel.
« Si l’État avait traité le problème du gaspillage de l’eau depuis 1995, le gaspillage de l’eau aurait été évité et réduit d’environ 70 %, ce qui aurait permis de conserver des quantités importantes d’eau, d’éviter d’investir dans le renouvellement des canaux de transfert de l’eau, de réduire les interruptions fréquentes et de réorienter les actions vers l’amélioration de la qualité de l’eau », a conclu l’expert en gestion des ressources en eau.
Tunis, UNIVERSNEWS (Football) – Comme d’habitude, Dame Coupe a ses caprices, et le sort en a voulu, ainsi, puisque pour la clôture de cette saison footballistique, on aura droit à une confrontation entre le leader du championnat, l’Espérance ST, et l’un des outsiders qui a tenu, au cours de la saison, la dragée haute aux autres équipes en compétition, soit le Stade Tunisien, en plus, détenteur de ce trophée, la saison dernière.
Le rideau tombera aujourd’hui, donc, à Radès, sur la saison de football 2024-2025, avec cette rencontre qui marque une première historique entre deux clubs qui ne s’étaient jamais affrontés à ce stade de la compétition. Chacune des deux formations avance avec des arguments solides pour prétendre au sacre, promettant un choc passionnant et indécis.
Le club du Bardo, vainqueur de la toute première édition postindépendance en 1956, disputera sa 13e finale de Coupe avec l’espoir de décrocher un 8e titre, et le deuxième d’affilée. De son côté, le club de Bab Souika, qui domine le palmarès avec 26 finales disputées, vise un 16e sacre et un 6e doublé dans son histoire, avant d’aller défendre ses chances à la Coupe du monde des clubs aux Etats-Unis, à partir de la mi-juin.
L’enjeu est de taille, tant pour les Stadistes, qui espèrent sauver une saison en demi-teinte en réalisant un exploit historique avec un second titre consécutif, que pour les Espérantistes, désireux de conclure en beauté une saison exceptionnelle qui les a déjà vus conserver leur titre de champion et remporter la Supercoupe de Tunisie… face au Stade Tunisien.
Cette finale sera également le théâtre d’un duel tactique entre deux entraîneurs en quête de leur premier titre national en tant qu’entraîneur principal. Pour Chokri Khatoui, aux commandes du Stade Tunisien, comme pour Maher Kanzari, récemment nommé à la tête de l’Espérance, l’enjeu est considérable. Ce dernier connaît bien son adversaire du jour : il avait commencé la saison sur le banc du club bardolais, qu’il avait mené au titre honorifique de champion d’automne, avant de rejoindre l’Espérance à la mi-mars. Il espère cette fois soulever le trophée, après avoir échoué en finale la saison dernière alors qu’il dirigeait le CA Bizertin… battu par le Stade Tunisien.
La rencontre dont le coup d’envoi sera donné à 16h00, sera dirigée par l’arbitre tunisien Oussama Ben Is’hak.
Les 20 accusés d’être impliqués dans l’attaque de l’ambassade des États-Unis à Tunis, lors des manifestations du 14 septembre 2012 contre un film anti-islam produit aux États-Unis, ont vu leurs peines alourdies par la chambre criminelle auprès du tribunal de première instance de l’Ariana.
Les nouvelles peines, prononcées vendredi 30 mai 2025, vont de 8 ans et 3 mois d’emprisonnement, soit une augmentation significative par rapport aux peines initiales de 2 ans avec sursis prononcées en 2013, a indiqué Habib Tarkhani, porte-parole du tribunal, à l’agence Tap.
Lors de l’incident, les assaillants, décrits par les médias tunisiens comme des «salafistes et des extrémistes du groupe interdit Ansar Al-Charia», ont incendié des véhicules et endommagé des installations de l’ambassade et de l’école américaine adjacente.
Ce jugement annule un verdict clément de 2013, rendu sous le gouvernement d’Ali Laarayedh (2013-2014), ancien secrétaire général du mouvement islamiste Ennahdha, alors au pouvoir, qui n’avait prononcé que deux ans de prison avec sursis. Ce dernier est actuellement en prison, poursuivi dans d’autres affaires.
Les violences de 2012 ont fait 4 morts et des dizaines de blessés parmi les assaillants, et Washington a réclamé 18,2 millions de dollars d’indemnisation pour les dommages causés à l’ambassade et à l’école.
I. B.
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Maher Kanzari ne compte pas changer une équipe qui gagne. Il alignera le même onze de départ qui a assuré la qualification lors des deux tours précédents.
Le coach «sang et or» sait que la finale sera beaucoup plus difficile à négocier que les tours précédents de la Coupe de Tunisie lors desquels la tâche était plus facile, d’autant que l’adversaire du jour est le détenteur du trophée.
Et même si le Stade Tunisien, son ex-club, est un chapitre ouvert devant lui, Maher Kanzari pare à toutes les éventualités. En ce sens, les séances des tirs au but ont été au menu des séances d’entraînement. Les joueurs se sont entraînés également sur les balles arrêtées, une arme tranchante de l’attaque « sang et o r».
L’objectif de Maher Kanzari est de remporter le trophée de la Coupe de Tunisie dans la perspective de couronner cette saison par un doublé après avoir échoué à qualifier l’équipe en demi-finales de la Ligue des champions.
La dernière fois que les « Sang et Or » ont brandi le trophée de la Coupe de Tunisie remonte à 2016, soit depuis neuf longues années. Quant à Maher Kanzari, il a échoué à remporter la coupe la saison dernière après avoir perdu en finale devant le Stade Tunisien, alors qu’il était à la tête du CAB.
Pour l’entraîneur « sang et or », comme pour ses joueurs, remporter la Coupe de Tunisie aura sûrement un impact positif à quelques jours de l’entame de l’échéance suprême de cette saison : la Coupe du monde des clubs. Kanzari, qui a réussi à faire retrouver aux joueurs la confiance en eux-mêmes et l’esprit gagneur, aspire à brandir le trophée de la Coupe aujourd’hui afin de partir aux Etats-Unis en conquérants.
Tout à l’heure, Maher Kanzari fera confiance aux mêmes joueurs qui ont excellé lors des deux tours précédents de la Coupe de Tunisie. Il comptera sur le même trio en attaque avec Sasse et Belaïli sur les couloirs qui apporteront leur soutien à Achref Jabri qui a plus de chances de débuter la rencontre et Rodrigues de prendre la relève. Jebali aura, lui, un rôle de soutien en tant que relayeur-passeur. En défense, Ben Saïd emmènera un quatuor complémentaire qui se comporte bien avec Tougaï-Jelassi, le duo axial solide et vigilant.
Formation probable : Ben Saïd, Ben Ali (Bouchniba), Tougaï, Jelassi, Ben Hmida, Guenichi, Ogbelu, Jebali, Sasse, Belaïli et Jabri (Rodrigues).
Chokri Khatoui va aligner son meilleur onze possible qui va essayer de gérer convenablement tous les détails d’une finale qui peut être longue.
La Presse —Dans l’ensemble, Chokri Khatoui ne va pas apporter des changements sur son onze face à l’EST pour cette finale tant attendue. Sauf pour Werghemmi qui ne sera pas là et qui devrait céder sa place à Khalil Ayari. Et c’est justement là un des points qui donnent de l’assurance pour l’entraîneur stadiste : malgré les départs dans son effectif durant cette saison, il y a toujours de la bonne matière.
Des jeunes du cru surtout qui peuvent donner le plus et porter le club haut. La saison moyenne en championnat ne va pas dissuader le Stade pour cette finale. Au contraire, c’est une motivation de plus pour sauver justement cette saison controversée qui a basculé vite d’un état de grâce après l’aller à l’incertitude au retour. La qualification acquise à Monastir et à Sousse a donné des ailes aux équipiers de Sahraoui.
Ils ont bien joué et mis en évidence leurs qualités défensives d’abord dans une compétition qui exige de l’endurance et de la patience. C’est bon à prendre face à une EST qui ne lâche rien et qui veut briguer un doublé. La défense d’abord a été bien entretenue par Chokri Khatoui durant cette semaine d’avant-finale. Les Hlel, Khalfa, Laifi, Sahraoui et Arous ont été soumis à divers exercices bien sûr en compagnie de milieux qui aident dans la couverture. Face à une EST qui compte en premier lieu sur les débordements intenses et dangereux de Blaïli, une attention spéciale a été accordée à Khalfa qui sera son vis-à-vis aux côtés de Touré, décalé à droite pour réduire les espaces devant l’Algérien.
Si la défense stadiste tient bon pendant plus d’une heure, le Stade a des chances d’y aller jusqu’au bout, car c’est difficile de rattraper l’EST quand elle mène au score. Moughisha, Touré et N’dao (à degré moindre Ghazi Ayadi) vont avoir le rôle le plus sensible dans le plan de jeu stadiste. En récupération bien sûr, mais aussi en reconversion et en surnombre offensif.
Saisir sa chance
Le jeune Khalil Ayari, assez rapide et technique de son pied gauche, aura un grand rôle à jouer dans l’animation offensive. Technique et rapide, il devra donner du tonus à l’attaque et créer des situations favorables pour lui et pour Kadida, fer de lance de l’équipe et qui retrouve doucement son métier de buteur. De l’autre côté, Saafi, un joueur fougueux et discret, a bien progressé dans son nouveau rôle offensif. L’équipe stadiste se connaît bien, les liens dans le jeu sont assez clairs et travaillés depuis les matches du championnat.
Mais on sait tous que c’est une finale de coupe qui peut réserver des surprises. Les détails font souvent la différence. Et Chokri Khatoui sait bien que ces détails échappent parfois à tout entraîneur même les plus pointilleux. C’est aux joueurs d’agir, d’être à la hauteur de l’événement. Tout a été travaillé aux entraînements (balles arrêtées aussi, point fort de l’EST), mais il y a aussi l’aspect mental. L’entraîneur stadiste et son staff ont parlé avec les joueurs pour les mettre dans le bain. Il y a la pression fatale de supporters qui veulent préserver cette Coupe de Tunisie, mais il y a surtout cette énergie et cet espoir de bien faire qui vont aider les joueurs à bien gérer les tournures d’une finale imprévisible. Hlel et ses équipiers en sont conscients parfaitement et entendent rester sur cette vague positive en Coupe de Tunisie.
Les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025 démarrent ce lundi 2 juin en Tunisie, avec la participation de 151 808 candidats à l’échelle nationale. Les examens se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin, tandis que les résultats seront annoncés le 24 juin prochain, a indiqué le ministère de l’Éducation.
La session de contrôle est quant à elle prévue du 30 juin au 3 juillet, avec une publication des résultats fixée au 13 juillet 2025.
Le nombre de candidats a connu une hausse de 11 602 élèves par rapport à la session 2024. Parmi eux, 125 515 sont issus des établissements publics, 18 351 du privé, et 7 942 se présentent en candidats libres.
Les filles représentent 62 % des candidats, contre 38 % pour les garçons. Le doyen des candidats a 74 ans (inscrit en section sport), tandis que le plus jeune, âgé de 17 ans, passe les épreuves en sciences de l’informatique.
La répartition des candidats par section est la suivante :
Économie et gestion : 49 229 candidats
Sciences expérimentales : 30 496
Lettres : 27 079
Sciences techniques : 20 455
Sciences de l’informatique : 14 594
Mathématiques : 8 231
Sport : 1 724
Moyens logistiques renforcés et mesures d’inclusion
Pour encadrer cette session, le ministère a mobilisé 590 centres d’examen, 30 centres de correction, 27 centres de dépôt, ainsi que 4 centres de transcription en braille.
Des dispositions exceptionnelles ont été prises pour garantir l’égalité d’accès à l’examen : 18 élèves détenus ont été autorisés à passer les épreuves et 5 enfants atteints de xeroderma pigmentosum (appelés « enfants de la lune ») bénéficieront de conditions sanitaires et humaines adaptées à leur pathologie.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a souligné que les préparatifs des examens ont débuté dès la rentrée scolaire, saluant un climat pédagogique apaisé qui a permis de boucler les programmes dans l’ensemble des établissements secondaires.
Le ministre a également appelé les élèves à respecter strictement les règles encadrant les examens, notamment l’interdiction d’introduire ou d’utiliser des appareils électroniques, rappelant que toute fraude serait sévèrement sanctionnée.
À la veille des examens du baccalauréat, alors que l’anxiété gagne les candidats, il devient essentiel de préserver son équilibre psychologique pour optimiser ses performances. Le psychologue en éducation, Aatef Lebbadi, propose six conseils clés pour bien gérer la semaine des examens, en insistant sur l’importance de la confiance en soi et de l’organisation. Il […]
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Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – La ville de Hammamet vient de vivre un événement scientifique d’envergure internationale. Du 23 au 24 mai 2025 s’est tenu au centre de congrès et d’exposition de la Medina Yasmine Hammamet la 19ᵉ édition du Congrès de l’Union Panarabe des Sociétés de Neurologie (PAUNS). Ce haut sommet de la neurologie arabe, marqué par une participation record, a été l’occasion d’échanges scientifiques de haut niveau. Cette édition historique, placée sous le signe de l’innovation et de la reconnaissance, restera dans les annales avec l’élection de la Tunisienne Pr Amina Gargouri à la présidence du PAUNS, consacrant ainsi le leadership tunisien dans le domaine neurologique à l’échelle panarabe.
Le programme scientifique du congrès s’est distingué par la diversité et la richesse de ses contenus : 8 sessions plénières, 5 sessions parallèles, 4 ateliers pratiques et plus de 220 e-posters ont été présentés. Des thématiques variées ont été abordées, allant des accidents vasculaires cérebraux à l’épilepsie, en passant par l’histoire de la neurologie et la prise en charge paramédicale de la SEP. Plusieurs experts de renommée internationale ont marqué l’événement, notamment les Prs Wolfgang Grisold (Brain Health), Elena Moro (Parkinson avancé), Valeria Caso (hémorragies cérébrales), Bassem Yamout (SEP)…
La Tunisie à l’honneur avec l’élection du Pr Amina Gargouri
L’un des moments forts du congrès a été sans doute l’élection des nouveaux membres du bureau du PAUNS. À cette occasion, la Professeure Amina Gargouri, éminente neurologue tunisienne, a été élue à la tête de l’organisation pour les prochaines années. Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance individuelle, elle symbolise la montée en puissance de la neurologie tunisienne sur la scène arabe et internationale, et la reconnaissance du rôle que la Tunisie joue dans le progrès médical de la région. Pr Gargouri succède ainsi au Pr Youssef Al-Said et travaillera aux côtés du Pr Abdullah Al Asmi (Oman), élu président-désigné, en vue du prochain congrès prévu à Oman en 2026. “Voir la Tunisie élue à la tête de l’organisation est une immense fierté. Cette reconnaissance internationale récompense des années d’efforts collectifs en faveur du progrès neurologique dans notre région”, a déclaré le Pr Riadh Gouider, Président du 19ᵉ congrès du PAUNS. Avec 36 pays représentés, 86 panélistes et 59 conférences,
Une nouvelle ère de la neurologie arabe
Cette manifestation a été un véritable succès aussi bien sur le plan scientifique que logistique. En témoignent les sentiments des nombreux participants qui ont exprimé leur gratitude et souligné la pertinence des contenus et l’opportunité de renforcer les ponts entre les institutions neurologiques internationales. Cette édition a confirmé le positionnement du PAUNS comme plateforme stratégique de formation, d’échange et de développement scientifique dans le monde arabe. Et les recommandations issues des différentes sessions soulignent l’urgence d’accélérer l’accès aux thérapies innovantes, de renforcer les coopérations scientifiques internationales et de structurer des réseaux régionaux de recherche, notamment dans le champ de l’intelligence artificielle et des neurosciences computationnelles. Ce congrès aura ouvert, sans doute, une nouvelle ère où la neurologie arabe, portée par une génération engagée qui entend relever les véritables défis de demain avec audace et persévérance
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Les agissements de Washington montrent encore une fois, si besoin est, que les instances internationales mises en place sont des instruments à son service et non des organes pour la régulation des internationales, dans le sens de relations plus justes et plus équilibrées… surtout l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avec ses fameux rapports sur l’Irak et ailleurs.
Maintenant, c’est l’Iran qui est dans le collimateur de cette agence qui plie servilement à la volonté de Washington, mais Téhéran a fermement rejeté le dernier rapport de l’AIEA sur son programme nucléaire, le qualifiant de « sans fondement » et de « prétexte à des manœuvres politiques » contre le pays.
Dans une déclaration commune publiée samedi, le ministère iranien des affaires étrangères et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique ont qualifié les conclusions du rapport de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU de « reproduction d’allégations infondées ».
Selon le rapport de l’AIEA envoyé aux États membres, le stock iranien d’uranium enrichi à 60 % a augmenté de près de 50 %, atteignant 408,6 kilogrammes, une quantité qui, selon l’agence, pourrait être suffisante pour fabriquer neuf armes nucléaires si l’uranium était encore enrichi.
Dans un autre rapport confidentiel distribué aux États membres et cité par de nombreux médias, l’AIEA affirme que l’Iran s’est engagé dans des activités nucléaires non-déclarées sur trois sites faisant l’objet d’une enquête de longue date, impliquant des matières nucléaires qui n’avaient pas été divulguées auparavant à l’agence des Nations unies.
Ces conclusions pourraient inciter les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne à demander au Conseil des gouverneurs de l’AIEA de déclarer officiellement que l’Iran ne respecte pas les obligations qui lui incombent en vertu du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et ce pour la première fois depuis près de vingt ans.
Les deux rapports publiés par l’AIEA samedi ont exprimé de « sérieuses inquiétudes » concernant les niveaux d’enrichissement, notant que l’Iran reste le seul État non doté d’armes nucléaires à procéder à un enrichissement à un niveau aussi élevé.
La déclaration iranienne note toutefois qu’en dépit de la coopération continue avec l’agence dans le cadre de l’accord de garanties généralisées, les rapports se concentrent sur « des questions marginales et accessoires qui dépassent le mandat assigné à l’AIEA, qui ne sont pas pertinentes et qui n’entrent pas dans le cadre des garanties ».
« La République islamique d’Iran déplore la publication de ce rapport, qui a été élaboré sous la pression et à des fins politiques, et s’oppose fermement à son contenu », indique la déclaration.
Celle-ci prévient en outre que l’Iran prendra « les mesures appropriées pour protéger ses droits et intérêts légitimes » si certains pays -faisant implicitement référence aux États-Unis et aux Européens- « utilisent abusivement le rapport actuel lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA ».
« Les conséquences et la responsabilité de ces actions incomberont à ces pays », ajoute la déclaration, un message que les analystes interprètent comme une indication possible que l’Iran pourrait augmenter ses niveaux d’enrichissement au-delà du seuil de pureté actuel de 60 %.
La publication des rapports de l’AIEA intervient sur fond de négociations indirectes sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis, menées avec la médiation du Sultanat d’Oman.
Cinq cycles de négociations ont eu lieu jusqu’à présent à Mascate et à Rome, mais aucun progrès significatif n’a été signalé, l’enrichissement demeurant un point d’achoppement majeur entre les deux parties.
Alors que les États-Unis ont demandé le démantèlement du programme d’enrichissement de l’Iran, Téhéran maintient que ses activités nucléaires sont pacifiques et que l’enrichissement se poursuivra.
Deux personnes sont mortes et 192 ont été blessées dans la nuit de samedi à dimanche à travers la France, en marge des célébrations de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, selon un bilan provisoire communiqué ce matin par le ministère de l’Intérieur.
Les forces de l’ordre, fortement mobilisées pour encadrer les rassemblements, ont enregistré 22 blessés dans leurs rangs, dont 18 à Paris. Les autorités ont procédé à 559 interpellations, dont 491 dans la capitale, donnant lieu à 320 gardes à vue, principalement à Paris (254).
Les secours ont également été mis à rude épreuve : sept sapeurs-pompiers ont été blessés et 692 incendies ont été recensés à l’échelle nationale, dont 264 impliquant des véhicules, selon le ministère.
Un jeune homme a été poignardé à Dax, dans les Landes, pour une raison encore inconnue, lors d’un rassemblement festif, a-t-on appris de source policière. À Paris, une personne circulant en scooter a été mortellement percutée par une voiture, selon plusieurs médias. À Grenoble, trois à quatre membres d’une même famille ont été blessés après qu’un conducteur aurait perdu le contrôle de son véhicule, d’après la préfecture.
Paris : une nuit agitée mais sous contrôle
À Paris, où des milliers de supporters en liesse ont célébré la première victoire du PSG en Ligue des champions, la Préfecture de police a indiqué dans la soirée avoir observé « très peu de tensions », en dehors des Champs-Élysées et du boulevard périphérique, où les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises face à des « fauteurs de troubles ».
Les joueurs du PSG, vainqueurs de l’Inter Milan sur un score sans appel de 5-0 à Munich, doivent regagner Paris dans l’après-midi. Un défilé est prévu vers 17h00, suivi d’une réception à l’Élysée par le président Emmanuel Macron.
La capitale tunisienne s’apprête à accueillir, les 16 et 17 octobre prochains, la deuxième édition du Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du Développement Durable. L’événement mettra cette année l’accent sur un thème central : l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion économique et l’accès au financement.
Organisé en partenariat avec des institutions financières, des incubateurs, des associations et des partenaires internationaux, ce rendez-vous national vise à renforcer la participation des femmes dans l’économie verte et durable, en répondant aux freins structurels qui limitent leur accès aux financements et aux opportunités de développement.
Dans un contexte où les femmes entrepreneures restent sous-représentées dans les secteurs innovants et durables, le Salon entend offrir un espace de dialogue et de co-construction entre entrepreneures, acteurs économiques, décideurs publics et bailleurs de fonds. L’objectif : proposer des solutions concrètes pour une croissance inclusive, résiliente et respectueuse de l’environnement.
Pendant deux jours, les participantes et participants auront accès à un programme riche et interactif, articulé autour de panels thématiques, d’ateliers pratiques, de masterclass, de sessions de pitch, de speed-meetings et d’espaces d’exposition. Les discussions porteront notamment sur les mécanismes de financement innovants tels que la microfinance, la fintech, le crowdfunding ou encore le capital à impact.
Au-delà de la mise en réseau, le Salon ambitionne de formuler des recommandations destinées aux décideurs publics et privés pour améliorer l’environnement entrepreneurial des femmes en Tunisie. En réunissant un large éventail d’acteurs – institutions publiques, banques, startups, incubateurs, ONG et organisations internationales –, cette deuxième édition s’inscrit dans une dynamique de mobilisation collective pour une économie plus équitable, inclusive et durable.
Le Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du Développement Durable confirme ainsi son rôle de plateforme stratégique au service des transitions écologique, économique et sociale en Tunisie.
La Presse avec Communiqué
Une campagne régionale exceptionnelle de propreté a été lancée samedi dans le gouvernorat de Tunis, dans le cadre des efforts continus pour améliorer la situation environnementale et revaloriser les entrées de la capitale. L’opération a été supervisée par le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris.
Selon un communiqué publié sur la page officielle du gouvernorat, la campagne a ciblé plusieurs zones sensibles, notamment la route nationale n°1, les abords du cimetière du Jellaz, le bassin de collecte des eaux pluviales à Bab Alioua ainsi que le quartier de Bardo.
Imed Boukhris a, à cette occasion, appelé à renforcer les efforts pour préserver un environnement sain et améliorer les indicateurs de propreté dans la région, soulignant l’importance de garantir un cadre de vie salubre aux citoyens.
Parallèlement, le comité régional pour l’amélioration de l’habitat s’est réuni récemment afin d’examiner les moyens de soutenir les familles à revenus limités dans l’amélioration de leurs conditions de logement. Cette initiative vise à renforcer l’intervention dans le tissu urbain et prévenir la dégradation des bâtiments.
La réunion a permis d’étudier plusieurs dossiers de demande d’aides du Fonds national pour l’amélioration de l’habitat, en vérifiant leur conformité avec le décret n°534 du 12 mai 2007, qui fixe les conditions d’attribution des prêts et subventions du fonds, ainsi qu’avec les textes complémentaires en vigueur.