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Gestern — 30. Dezember 2025Haupt-Feeds

Disparition de l’hôtelier Zakaria Zegoulli

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Zakaria Zegoulli, promoteur de l’hôtel Dar Zakarya à Yasmine Hammamet et figure marquante de la profession hôtelière en Tunisie s’est éteint, a annoncé la FTH.

Son nœud papillon, fidèle compagnon, faisait partie intégrante de son identité. Acteur engagé du développement du tourisme national, feu Zakaria Zegoulli a consacré une grande partie de sa carrière au service du secteur, après un premier parcours dans le domaine bancaire. Il fut en effet le promoteur de l’hôtel Dar Zakarya implanté dans la station touristique de Yasmine Hammamet.

Au sein de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), il a occupé plusieurs responsabilités de premier plan, notamment celles de président de la Fédération régionale du Cap Bon, puis de secrétaire général de la FTH, fonction qu’il a exercée jusqu’en 2013. Il a également siégé pendant plus de vingt ans au sein du Bureau exécutif de la Fédération.

Sur le plan international, Zakaria Zegoulli a représenté la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie auprès d’instances professionnelles de référence, dont l’International Hotel & Restaurant Association (IH&RA), contribuant ainsi au rayonnement du tourisme tunisien à l’étranger.

Très impliqué dans les travaux de la Commission Formation de la FTH, il défendait avec constance l’importance du développement des compétences et de la transmission du savoir-faire, convaincu que ces enjeux constituent un levier essentiel pour l’avenir et la durabilité du tourisme tunisien.

En cette pénible circonstances, l’équipe de Destination Tunisie présente ses condoléances les plus attristées à ses proches.

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QNB organise des ateliers financiers pour les élèves de l’école primaire « El Chedly Khaznadar » à Ezzahra

26. Dezember 2025 um 11:43

Tunis, le 25 décembre 2025 — QNB Tunisia a organisé un atelier de formation au profit des élèves de l’école primaire « El Chedly Khaznadar » à  Ezzahra, axé sur l’importance de l’éducation financière, la gestion des fonds et la réalisation des objectifs financiers, dans une atmosphère ludique et éducative.

Cette initiative annuelle s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la banque visant à renforcer l’inclusion financière en diffusant la culture bancaire et l’éducation financière auprès des enfants, et en leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires à la gestion efficace de leurs finances.

Au cours de l’atelier, une équipe des collaborateurs QNB a expliqué aux enfants les fondamentaux du système bancaire, les principes essentiels à la gestion efficace de l’argent et l’importance de la planification financière pour réaliser leurs projets futurs. Cette action vise à les sensibiliser dès le plus jeune âge à l’exploration des opportunités futures.

L’atelier a été marqué par une grande participation des élèves à travers des activités interactives leur permettant d’acquérir des notions financières de manière simple et ludique.

À la fin de la séance, des livres et des dictionnaires ont été distribués aux participants afin de les inciter à la lecture, de stimuler leur imagination et de soutenir leur créativité.

QNB Tunisia est présente dans 11 Gouvernorats à travers son réseau d’agences, dont trois agences destinés aux clients First à Tunis, Sousse et Sfax, 3 centres d’affaires pour les entreprises à Tunis, Hammam Sousse et Sfax et un bureau de change à l’aéroport Tunis-Carthage.

Site web : QNB Tunisia

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La révolution tunisienne, 15 ans après | Inachevée mais toujours vivante  

17. Dezember 2025 um 07:30

Le 17 décembre 2025 marque quinze ans depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid, l’étincelle qui a embrasé la Tunisie et le monde arabe. Cette «Révolution de la dignité» n’a pas seulement renversé une dictature ; elle a fait naître une initiative citoyenne inédite, portée par des textes fondateurs qui ont transformé la révolte en projet politique durable. Ces textes – slogans, chartes, décrets, constitutions, essais réflexifs – forment une généalogie à la fois politique (revendication populaire), juridique (institutionnalisation de la liberté) et symbolique (dignité, vivre-ensemble, autonomie de la sphère civile). Quinze ans plus tard, ils restent des phares dans un paysage où la transition démocratique vacille.

Abdelhamid Larguèche *

1. Les mots d’ordre révolutionnaires

«Travail, liberté, dignité nationale» – «Le peuple veut la chute du régime».   

Ces slogans, anonymes et collectifs, constituent les véritables textes fondateurs. Ils sont des «actes performatifs» : en les énonçant, des sujets jusque-là invisibles (jeunes diplômés des régions intérieures) se sont autorisés à parler au nom du commun. 

Ils fondent l’initiative citoyenne comme droit d’agir sans délégation préalable. Pas d’idéologie, pas de chef : seulement la dignité (karāma) revendiquée par tous. Le philosophe Fathi Triki y voit l’exigence éthique centrale : la révolution est d’abord une reconnaissance mutuelle, un vivre-ensemble dans la dignité. Ces mots ont brisé la peur et ouvert l’espace public à la multitude hétérogène.

2. L’auto-organisation populaire 

Dès janvier 2011, à Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa, des comités de protection de la révolution produisent des appels publics, listes de revendications et chartes de vigilance. C’est une pratique d’auto-organisation hors partis et hors État : un contre-pouvoir populaire pur. 

La Charte citoyenne (lancée par l’Initiative citoyenne en février 2011) cristallise ces revendications en 16 principes : État civil, égalité, indépendance de la justice, alternance, rejet de la violence, préservation des acquis des femmes, liberté de conscience, droit au travail et développement régional équitable. 

Elle affirme : «La véritable légitimité est celle des valeurs citoyennes qui ont permis la victoire de la révolution.» C’est le peuple, et non les partis, qui porte la légitimité révolutionnaire.

 3. Le décret-loi n°2011-88 : la première consécration juridique 

Ce décret, adopté le 24 septembre 2011 sous la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror) présidée par Yadh Ben Achour, consacre la liberté d’association par simple déclaration. Il rompt avec le régime autoritaire des associations sous Ben Ali et transforme l’initiative citoyenne en acteur reconnu de l’espace public. 

Yadh Ben Achour, dans ses écrits, y voit la «deuxième naissance» de la Tunisie : un État de droit où la société civile devient autonome et inaliénable.

 4. La légitimité révolutionnaire institutionnalisée 

Sous Ben Achour, la Haute instance produit rapports et principes reconnaissant explicitement la légitimité révolutionnaire et la participation citoyenne. 

La Constitution de 2014 en est le couronnement : articles 21 (égalité), 31 (liberté d’expression), 35 (liberté d’association), 139 (démocratie participative locale). Pour la première fois, l’initiative citoyenne devient principe constitutionnel.

 5. De la protestation à la proposition 

Les manifestes pour la transparence, la justice transitionnelle, la décentralisation traduisent une maturation : l’initiative citoyenne devient force normative. 

Les penseurs donnent sens à ce mouvement : 

– Fathi Triki : la révolution comme exigence éthique de dignité et reconnaissance. 

– Latifa Lakhdar : crise de l’imaginaire collectif, rôle de la culture et de l’école. 

– Aziz Krichen : crise de l’État et des élites modernisatrices. 

– Hamadi Redissi : sécularisation en marche, islam politique confronté au pluralisme. 

– Mondher Kilani : autonomie de la sphère civile, éclipse du religieux dans le politique, présence des femmes, non-violence.

Moi-même j’y ai vu un symptôme historique de longue durée (marginalisation des régions, héritage postcolonial). 

15 ans après : une révolution inachevée, mais vivante 

Ces textes fondateurs ont permis une transition unique : liberté d’expression, élections pluralistes, Constitution progressiste. Pourtant, la société civile reste tiraillée entre instrumentalisation partisane et autonomie réelle. 

La crise actuelle (concentration des pouvoirs, chômage persistant, inégalités régionales) montre que la flamme de Sidi Bouzid brûle encore. Les slogans de 2011 – dignité, travail, liberté – restent des exigences non satisfaites. 

L’initiative citoyenne tunisienne, née dans la rue, institutionnalisée par la Charte et le décret 88, consacrée par la Constitution, reste la boussole. Comme le dit Fathi Triki : «La révolution n’est pas terminée ; elle est une œuvre éthique en devenir.» 

À l’heure de l’an XV, relisons ces textes fondateurs non comme archives, mais comme promesses : la Tunisie peut encore achever sa révolution citoyenne, inclusive, juste et digne pour tous. 

* Historien.

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