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Beït al-Hikma : À la rencontre des écrivains siciliens de Tunisie

12. April 2025 um 17:01

Un colloque international intitulé « Écrivains siciliens de Tunisie d’expression française » se tiendra le mardi 22 avril 2025 au palais de l’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts, Beït al-Hikma, à Carthage.

Ce colloque sera consacré à l’étude des œuvres d’auteurs tunisiens d’origine sicilienne. Les écrivains siciliens, après l’indépendance de la Tunisie, ont poursuivi leur parcours en France ou en Italie, et ont en grande partie écrit en langue française, indique l’Institut culturel italien de Tunis dans sa newsletter du samedi 12 avril.

Dans le cadre de ce colloque prévu toute la journée, la salle de l’Agora La Marsa abritera, à 19h00, une projection exceptionnelle du film sorti en 2024 « La Bocca dell’Anima » de Guiseppe Carleo.

Ce long-métrage de fiction (109′), écrit et réalisé par Guiseppe Carleo, est inspiré d’une histoire vraie dans la Sicile rurale de l’après-guerre. Il sera présenté en version originale sous-titrée en français.

La séance se déroulera en présence du réalisateur Giuseppe Carleo et de l’acteur principal Maziar Firouzi, suivie d’un débat modéré par Mariangela Intorre.

Cet évènement sera organisé par en collaboration entre la Chaire Sicile pour le Dialogue des Cultures et Civilisations de l’Université de La Manouba, l’Académie Beït al-Hikma, l’ICC de Tunis, la section culturelle à l’ambassade d’Italie et l’ambassade de France en Tunisie, L’alliance française de Tunis et la cimenterie Cat Colacem.

L’ouverture des travaux du colloque aura lieu en présence du président de l’Académie Beit al Hikma, de l’ambassadrice de France, du directeur de l’IIC de Tunis et du président de l’Université de la Manouba.

Des allocutions seront prononcées par les auteurs et Pr. à l’Université de la Manouba, Kamel Gaha, Pr. émérite, membre de l’Académie Beit al Hikma, et Alfonso Campisi, Pr. en Philologie Romane et Italienne et président de la Chaire de Langue et Culture Siciliennes.

Né à Trapani en Italie, Campisi est un philologue et méditerranéiste, spécialiste de langue et de culture siciliennes, qui s’intéresse à la Sicile, à la Méditerranée, au Maghreb et notamment à la Tunisie et au dialogue entre cultures et civilisations.

Trois sessions et des interventions dans le cadre des Chaires Alfonso Campisi, Cyrine ben Amor et Mariem Douib à l’Université de la Manouba sont au programme du colloque.

La première séance sera consacrée aux thématiques suivantes : « La francophonie à l’épreuve de la littérature pluriculturelle au Maghreb » (Falviano pisanelli), « Palais Disca : une saga captivante sur l’émigration sicilienne en Tunisie (Jean Louis Amiel) et « De Tunisie en France : itinéraire d’une famille sicilienne » (jean Bevinetto).

« Le parfum envoûtant du jasmin » (Flavian Errera), « « les editions arabesques et les Siciliens de Tunisie » (Moncef Chebbi), « scalesi : les soliloques tératologiques ? » (Manoubia ben Ghedahem) et « Terres promises. De Flavignana à Tunis » (Alfonso Campisi) sont au cœur de la deuxième séance.

La troisième séance prévue l’après-midi, prévoit des communications sur : « 100 ans en Tunisie : un passé récomposé » (Marie Giaramidaro), « migrations italiennes en Tunisie : histoire des Montelatici au début du XIXème siècle » (Rosamaria Maggio), « Rayan ben Abdallah, : un inspecteur en Tunisie, entre fiction et réalité » (Giorgia Gritti) et « Migrance et insularité dans les écrits d’Alfonso Campisi » (Bassem Aloui).

L’IIC présente un colloque qui offrira une plateforme d’échange sur les thématiques de la double appartenance et du lien culturel entre les deux rives de la Méditerranée. Les auteurs invités y présenteront leurs publications et participeront à des discussions enrichissantes autour de leurs expériences littéraires et identitaires.

Avec TAP

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“Quelle pensée dans la pratique des arts, poésie plurielle” thème d’un séminaire ce samedi à la Cité de la Culture

Von: walid
12. April 2025 um 14:01

Des lectures de poésie, en arabe et en français, sont au menu d’un séminaire qui s’intitule “Quelle pensée dans la pratique des arts”, poésie plurielle” prévu ce samedi 12 avril, à la Cité de la Culture.

Le Collège de Tunis pour la Philosophie a annoncé que ce séminaire sera organisé en partenariat avec le Centre des arts, de la culture et des lettres, Ksar Saïd et le ministère des Affaires Culturelles. Ce rendez-vous littéraire se déroulera à partir de 15h, à la salle des réunions de la Cité, située au troisième étage.

Des auteurs et penseurs tunisiens dont Mohamed Abou Hachem Mahjoub, Abdelaziz Qacem, Yadh ben Achour, Hichem ben Ammar et Abdelhamid Ladhari prendront part à ce séminaire qui sera présenté par le philosophe Fathi Triki.

La séance inaugurale verra une intervention de Mohamed Abou Hachem Mahjoub qui abordera la question suivante : “le poème entre philosophie et pensée”.

En plus des lectures de poésie, une séance-débat autour de la poésie, la langue et la traduction est également au programme.

Inauguré le 26 avril 2019, le Collège de Tunis pour la philosophie a pour objectif de promouvoir les sciences humaines. La création de cette institution par le ministère des Affaires Culturelles s’inscrit dans le cadre de la démocratisation du savoir et de la vulgarisation des concepts philosophiques et des concepts des sciences humaines à un large public.

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Deux films tunisiens au 78e Festival de Cannes

10. April 2025 um 19:51

Deux films de réalisatrices tunisiennes, « La petite dernière » de Hafsia Herzi et « Promis le ciel » d’Erige Sehiri, figurent dans la sélection officielle du Festival de Cannes dévoilée ce jeudi 10 avril 2025.

L’actrice française Juliette Binoche est la présidente du Jury du 78e Festival international de Cannes qui se déroulera du 13 au 24 mai 2025 dans la ville de Cannes.

« La petite dernière », troisième long métrage de Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice française d’origine tunisienne, est sélectionné dans la compétition officielle à laquelle sont en lice 19 films pour la Palme d’or.

Ce film est adapté du roman éponyme de Fatima Daas. « La Petite dernière » (192 pages, 2020) est le premier roman de l’autrice française d’origine algérienne.

Résumé : Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

Révélée en 2007 par La Graine et le mulet du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, Hafsia Herzi fait ses premiers pas au cinéma en tant qu’actrice. Elle obtient pour ce rôle le prix Marcello Mastroianni à la mostra de venise, le césar du meilleure espoir féminin en 2008 ainsi que de nombreux prix d’interprétations dans le monde entier. Parmi ses rôles pour le cinéma tunisien, elle a joué dans « les Secrets » de Raja Amari (2009), « L’amour des hommes » de Mehdi ben attia (2017) et dans deux autres films français de Abdellatif Kechiche, Mektoub, my love : canto uno, (2017) et « Mektoub, my love : intermezzo », en 2019.

Après un premier court métrage en 2010 (Le Rodba), elle réalise deux longs métrages, « Tu mérites un amour » en 2019 et « Bonne mère » en 2020.

Son premier film comme réalisatrice, « Tu mérites un amour », a été présenté en 2019 à la Semaine de Critique en séance spéciale. Cette section parallèle du Festival de Cannes dédiée aux premiers et seconds films.  Inspiré du poème éponyme de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, « Tu mérites un amour » est un film totalement auto-produit qui a été applaudi par la critique.

« Promis le ciel » deuxième long-métrage de la réalisatrice franco-tunisienne Erige Sehiri est retenu dans la section parallèle un certain regard qui se déroulera du 16 au 24 mai 2025.

L’actrice française d’origine malienne et sénégalaise Aissa Maïga joue dans ce long-métrage qui relate l’histoire de trois femmes, Marie, Haney et Jolie vivant ensemble à Tunis, abritant Kenza, une rescapée du naufrage.

Son premier long métrage « Sous les Figues » (Under the Fig Trees, titre en Anglais) était le candidat de la Tunisie aux 95èmes Academy Awards, dans la catégorie International Feature Film.

Erige Sehiri a également réalisé un premier film du genre documentaire « La Voie Normale » (2018) .

Deux autres films arabes figurent dans la section un Certain Regard, « Aisha Can’t Fly Away » de Morad Mostafa (Egypte) et « Once Upon A Time In Gaza » de Tarzan et Arab Nasser (Palestine). Les 16 films retenus dans cette section représentent le Nigeria, l’Egypte, la Palestine, le Chili, l’Inde, le Japon, l’Italie, la République Tchèque, le Royaume-Uni, les Etats, la France et la Tunisie.

Au cours d’une conférence de presse diffusée jeudi matin en ligne, le festival de Cannes a dévoilé la liste des longs métrages sélectionnés en Compétition, au Certain Regard, Hors Compétition, en Séances de Minuit, à Cannes Première et en Séances Spéciales.

La liste des films de la sélection officielle est régulièrement mise à jour, indique le festival.

Avec TAP

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L’art du trait : Aly Abid, pionnier du dessin de presse tunisien à l’honneur à la FILT 2025

10. April 2025 um 18:27

Avec l’élégance d’un trait qui dit tout, Aly Abid, figure majeure de la caricature et du dessin de presse en Tunisie et dans le monde arabe, a dessiné le monde, croquant des personnages et des scènes de vie, avec tendresse ou provocation, mais toujours avec justesse et regard aiguisé.

A la 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (FILT, 25 avril-4 Mai 2025), une exposition rétrospective lui est consacrée, mettant à l’honneur le parcours d’un pionnier qui cumule près de 4000 dessins à son actif depuis plus de soixante ans, racontant une société dans ses moindres détails et un monde en mouvement et en ébullition.
“Il serait vain et superflu de doubler le message graphique explicite que véhiculent les travaux d’Aly Abid par un discours littéraire, car ses caricatures et dessins humoristiques n’ont pas besoin de légendes”, écrivait l’artiste peintre et critique culturel Naceur Ben Cheikh dans le texte d’introduction du livre “Caricatures de Aly Abid” ; un ouvrage unique que le caricaturiste a lui-même réalisé en 1978, rassemblant plus de 150 caricatures : portraits de personnalités politiques, culturelles, sportives tunisiennes et étrangères, des scènes de vie, d’actualité nationale et internationale… tout un univers qu’il a commencé à explorer dès son plus jeune âge, jusqu’à devenir l’une des grandes icônes du dessin de presse en Tunisie, et un pionnier du genre dans le monde arabe.

Entre satire mordante, récit visuel engagé et regard critique, ses dessins interpellent autant qu’ils amusent. En attendant de découvrir son exposition dont le fil rouge sera la cause palestinienne, a-t-il annoncé, l’agence TAP a eu une rencontre avec un artiste qui manie le trait avec liberté et finesse, un grand maître du dessin, chroniqueur attentif de la société tunisienne et du monde à travers son coup de crayon : Aly Abid.

“Je suis doublement ravi. D’abord parce que cette exposition répond à une invitation formulée de tout cœur par le président de la République, Kais Saied, que j’ai rencontré l’année dernière au palais du Kram, (à l’occasion de l’hommage qui m’a été rendu par la 38ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis), et qui m’a encouragé à exposer afin que les jeunes générations puissent découvrir, à travers mon univers, une partie de l’histoire et de la mémoire tunisiennes. Ensuite, parce que c’est une occasion pour moi d’inviter les jeunes à venir sur les traces d’un monde qui m’a toujours habité, un art qui circule dans mes veines depuis ma tendre jeunesse”, c’est ainsi qu’Aly Abid, âgé aujourd’hui de 87 ans, s’est confié, à l’agence TAP, revenant sur six décennies de passion et d’art.

Le parcours : de fil en crayon à l’époque du télex

Né le 15 décembre 1938 à Tunis, Aly Abid grandit dans un quartier populaire de la médina, à “Beb Lakwess”, où il passe son enfance entre Bab Saadoun, Halfaouine et Bab Souika.

Après avoir fréquenté l’école coranique “El Kotteb”, il rejoint brièvement le Collège Sadiki et le collège technique Emile Loubet (Lycée 9 avril) avant d’interrompre ses études à 16 ans.
Passionné de dessin, il a sans cesse caressé le rêve d’intégrer les Beaux-Arts, un rêve qui ne se réalisera pas. Il enchaîne alors divers métiers pour gagner sa vie, avant de se consacrer pleinement à la caricature, un terme qu’il ‘ignorait au départ, lui qui dessinait simplement pour faire rire, pour plaisanter.

Sur les murs, les façades, les morceaux en faience “zliz”, les cahiers ou les livres, il esquissait, au crayon ou au charbon, ses amis et les voisins du quartier “dans des scènes comiques, assez souvent à leur grand désarroi”, raconte-t-il dans un éclat de rires, chargé de souvenirs.

Sa carrière dans la caricature, cette passion qui le rongeait sans arrêt, s’amorce d’une manière des plus inattendues :
“Après avoir réussi un concours au ministère de l’Intérieur, j’ai été affecté comme garde du corps personnel de Bourguiba… sans doute grâce à mon souci du détail, à ma posture élégante”, raconte-t-il avec un sourire enveloppé d’une voix tendre, qui dit tout de l’homme : observateur minutieux, précis jusqu’au bout du regard, l’humour fin au bout des lèvres, qui ne lésine pas quant il s’agit d’autodérision.

Il profitait de ses instants de répit pour esquisser, sur une feuille, les visages de personnalités d’ici et d’ailleurs croisées à cette époque. Petit à petit, ses dessins s’accumulent, révélant un talent singulier, une acuité rare. De fil en crayon, il passe à l’univers des salles de rédaction à l’époque du télex, poussé par l’encouragement de ceux qui voyaient déjà en lui un œil affûté et un coup de crayon prometteur.

C’est ainsi qu’en 1957-58, à tout juste 20 ans, il publie sa première caricature dans le journal satirique arabophone “El Efrit”, avant de rejoindre “Kol Chay bel Makchouf”, puis d’être intégré comme dessinateur au journal “L’Action en 1967”, avant de signer une collaboration avec la revue “Dialogue” entre 1976 et 1988.

Un témoin d’époque

” En dessinant, j’ai toujours eu à coeur de créer quelque chose d’original, de fort, de pertinent, qui touche, habité par ce souci permanent de précision à la perfection”, avoue Aly Abid, qui, depuis une vingtaine d’années, a laissé reposer son crayon, le regard devenu trop fragile pour tracer le monde avec la rigueur qu’il entretenait tant.

Son inspiration, il la puise dans le quotidien : “Ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’entends, l’actualité internationale, les préoccupations sociales… bref, mon vécu, mes pulsations”, confie Aly Abid, grand admirateur de la finesse de la signature du dessinateur humoriste tunisien feu Amor Ghrairi.

Influencé notamment par le peintre tunisien Hatem Mekki (1918-2003), “j’ai eu la chance, comme les rares de mon époque d’ailleurs comme Chedly Belkhamsa ou Lotfi Ben Sassi, de tracer une voie à une époque où le terrain était fertile”, se souvient Aly Abid. Fils d’un wattman de tramway, c’est son père un passionné de peinture et grand cinéphile, qui fut son tout premier maître.

Ses œuvres, publiées dans de nombreux journaux, frappent par leur force visuelle. Ce que certains appellent “le coup de poing visuel” d’Aly Abid réside dans sa capacité à dire sans mots, à transmettre juste par le trait.

Son style, unique en son genre, marqué par le coup de crayon et la griffe d’un maitre, lui a valu d’être répertorié comme artiste et caricaturiste de renom notamment par Marquis Who’s Who.

Autodidacte exigeant, il a affiné au fil du temps un langage graphique qui lui a permis d’entrer en résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 1974 et d’exposer dans de nombreux pays notamment à Montréal, Paris, Dubai, Syrie, Italie, et bien entendu en Tunisie, notamment à la Galerie de l’Information à Tunis où il exposé pour la première fois en 1972.

Récompensé à plusieurs reprises, il reçoit entre autres, le premier prix du festival Ali Riahi, le premier prix du Festival arabe de Damas en 1981 pour trois dessins sur le Moyen-Orient outre le prix de l’Union des Journalistes Arabes en 1993.

Identité tunisienne et mémoire dessinée

Dans ses caricatures, l’identité tunisienne affleurait dans les moindres détails : un costume traditionnel, une parure d’apparat de ces femmes et hommes, silhouettes du quotidien ou figures illustres, portant les couleurs d’un pays qu’il n’a jamais cessé de dessiner.

Il a croqué des personnalités de tous bords et de tous horizons : Douaagi, Abdelaziz Gorgi, Ali Riahi, Hédi Labidi, Salah Mehdi, Ali Bellagha, Gammoudi, Attouga, mais aussi Picasso, Molière, Kateb Yacine, Ismail Yassine, Om Kalthoum…et la liste est trop longue.

Du sport à la bureaucratie, du mariage mixte aux transports publics, de la cherté de la vie aux traditions festives, de la famine à la guerre, Aly Abid a promené son crayon avec lucidité, humour et audace. Son empreinte ne se lit pas seulement dans les colonnes de la presse, mais aussi dans des ouvrages d’art, notamment dans le beau livre “Patrimoine et Terroirs-saveurs et savoirs” (Editions Alif, 2024), réalisé en collaboration avec l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC).

Ses dessins racontent des récits de tous les jours, plaisants ou troublants, mettant en lumière des personnages qui ont marqué l’Histoire, mais toujours sans un mot, laissant le soin aux autres de comprendre, d’interpréter, de sentir, d’admirer car ” pour moi, il y’a plusieurs messages à la pointe du regard “.

Avec son regard perdu dans ce temps “passé si vite”, il évoque des instants suspendus, entre la quête d’un dessin et l’appel d’une feuille blanche, pour laquelle il chérissait un amour exceptionnel, doublé de cet ancrage tendre et vital, à la fois muse et refuge, qu’il n’aurait “quitté pour aucun autre ciel, ni pour n’importe quel avenir aussi prometteur qu’il soit”, murmure-t-il avec douceur. En racontant de petites anecdotes sur d’autres vents qui ont soufflé, “j’ai choisi le souffle de cette étincelle devenue flamme, sur cette terre, ma véritable raison d’être” conclut Aly Abid d’un ton chargé d’émotion, comme un hommage discret à Lella Baya, symbole de sa Tunisie intemporelle.

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Aly Abid à l’honneur à l’exposition rétrospective dédiée à la cause palestinienne

10. April 2025 um 14:22
Avec l’élégance d’un trait qui dit tout, Aly Abid, figure majeure de la caricature et du dessin de presse en Tunisie et dans le monde arabe, a dessiné le monde, croquant des personnages et des scènes de vie, avec tendresse ou provocation, mais toujours avec justesse et regard aiguisé.
A la 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (FILT, 25 avril-4 Mai 2025), une exposition rétrospective lui est consacrée, mettant à l’honneur le parcours d’un pionnier qui cumule près de 4000 dessins à son actif depuis plus de soixante ans, racontant une société dans ses moindres détails et un monde en mouvement et en ébullition.
« Il serait vain et superflu de doubler le message graphique explicite que véhiculent les travaux d’Aly Abid par un discours littéraire, car ses caricatures et dessins humoristiques n’ont pas besoin de légendes », écrivait l’artiste peintre et critique culturel Naceur Ben Cheikh dans le texte d’introduction du livre « Caricatures de Aly Abid » ; un ouvrage unique que le caricaturiste a lui-même réalisé en 1978, rassemblant plus de 150 caricatures : portraits de personnalités politiques, culturelles, sportives tunisiennes et étrangères, des scènes de vie, d’actualité nationale et internationale… tout un univers qu’il a commencé à explorer dès son plus jeune âge, jusqu’à devenir l’une des grandes icônes du dessin de presse en Tunisie, et un pionnier du genre dans le monde arabe.

Entre satire mordante, récit visuel engagé et regard critique, ses dessins interpellent autant qu’ils amusent. En attendant de découvrir son exposition dont le fil rouge sera la cause palestinienne, a-t-il annoncé, l’agence TAP a rencontré un artiste qui manie le trait avec liberté et finesse, un grand maître du dessin, chroniqueur attentif de la société tunisienne et du monde à travers son coup de crayon : Aly Abid.

« Je suis doublement ravi. D’abord parce que cette exposition répond à une invitation formulée de tout coeur par le président de la République, Kais Saied, que j’ai rencontré l’année dernière au palais du Kram, (à l’occasion de l’hommage qui m’a été rendu par la 38ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis), et qui m’a encouragé à exposer afin que les jeunes générations puissent découvrir, à travers mon univers, une partie de l’histoire et de la mémoire tunisiennes. Ensuite, parce que c’est une occasion pour moi d’inviter les jeunes à venir sur les traces d’un monde qui m’a toujours habité, un art qui circule dans mes veines depuis ma tendre jeunesse », c’est ainsi qu’Aly Abid, âgé aujourd’hui de 87 ans, s’est confié, à l’agence TAP, revenant sur six décennies de passion et d’art.

Le parcours : de fil en crayon à l’époque du télex
Né le 15 décembre 1938 à Tunis, Aly Abid grandit dans un quartier populaire de la médina, à « Beb Lakwess », où il passe son enfance entre Bab Saadoun, Halfaouine et Bab Souika. Après avoir fréquenté l’école coranique « El Kotteb », il rejoint brièvement le Collège Sadiki et le collège technique Emile Loubet (Lycée 9 avril) avant d’interrompre ses études à 16 ans.
Passionné de dessin, il a sans cesse caressé le rêve d’intégrer les Beaux-Arts, un rêve qui ne se réalisera pas. Il enchaîne alors divers métiers pour gagner sa vie, avant de se consacrer pleinement à la caricature, un terme qu’il ’ignorait au départ, lui qui dessinait simplement pour faire rire, pour plaisanter.
Sur les murs, les façades, les morceaux en faience « zliz », les cahiers ou les livres, il esquissait, au crayon ou au charbon, ses amis et les voisins du quartier « dans des scènes comiques, assez souvent à leur grand désarroi », raconte-t-il dans un éclat de rires, chargé de souvenirs.
Sa carrière dans la caricature, cette passion qui le rongeait sans arrêt, s’amorce d’une manière des plus inattendues. « Après avoir réussi un concours au ministère de l’Intérieur, j’ai été affecté comme garde du corps personnel de Bourguiba… sans doute grâce à mon souci du détail, à ma posture élégante », raconte-t-il avec un sourire enveloppé d’une voix tendre, qui dit tout de l’homme : observateur minutieux, précis jusqu’au bout du regard, l’humour fin au bout des lèvres, qui ne lésine pas quant il s’agit d’autodérision.
Il profitait de ses instants de répit pour esquisser, sur une feuille, les visages de personnalités d’ici et d’ailleurs croisées à cette époque. Petit à petit, ses dessins s’accumulent, révélant un talent singulier, une acuité rare. De fil en crayon, il passe à l’univers des salles de rédaction à l’époque du télex, poussé par l’encouragement de ceux qui voyaient déjà en lui un œil affûté et un coup de crayon prometteur.
C’est ainsi qu’en 1957-58, à tout juste 20 ans, il publie sa première caricature dans le journal satirique arabophone « El Efrit », avant de rejoindre « Kol Chay bel Makchouf », puis d’être intégré comme dessinateur au journal « L’Action en 1967 », avant de signer une collaboration avec la revue « Dialogue » entre 1976 et 1988.

Un témoin d’époque

 » En dessinant, j’ai toujours eu à coeur de créer quelque chose d’original, de fort, de pertinent, qui touche, habité par ce souci permanent de précision à la perfection », avoue Aly Abid, qui, depuis une vingtaine d’années, a laissé reposer son crayon, le regard devenu trop fragile pour tracer le monde avec la rigueur qu’il entretenait tant.

Son inspiration, il la puise dans le quotidien : « Ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’entends, l’actualité internationale, les préoccupations sociales… bref, mon vécu, mes pulsations », confie Aly Abid, grand admirateur de la finesse de la signature du dessinateur humoriste tunisien feu Amor Ghrairi.
Influencé notamment par le peintre tunisien Hatem Mekki (1918-2003), « j’ai eu la chance, comme les rares de mon époque d’ailleurs comme Chedly Belkhamsa ou Lotfi Ben Sassi, de tracer une voie à une époque où le terrain était fertile », se souvient Aly Abid. Fils d’un wattman de tramway, c’est son père un passionné de peinture et grand cinéphile, qui fut son tout premier maître.

Ses œuvres, publiées dans de nombreux journaux, frappent par leur force visuelle. Ce que certains appellent « le coup de poing visuel » d’Aly Abid réside dans sa capacité à dire sans mots, à transmettre juste par le trait.

Son style, unique en son genre, marqué par le coup de crayon et la griffe d’un maitre, lui a valu d’être répertorié comme artiste et caricaturiste de renom notamment par Marquis Who’s Who.

Autodidacte exigeant, il a affiné au fil du temps un langage graphique qui lui a permis d’entrer en résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 1974 et d’exposer dans de nombreux pays notamment à Montréal, Paris, Dubaï, Syrie, Italie, et bien entendu en Tunisie, notamment à la Galerie de l’Information à Tunis où il exposé pour la première fois en 1972.
Récompensé à plusieurs reprises, il reçoit entre autres, le premier prix du festival Ali Riahi, le premier prix du Festival arabe de Damas en 1981 pour trois dessins sur le Moyen-Orient outre le prix de l’Union des Journalistes Arabes en 1993.

Identité tunisienne et mémoire dessinée

Dans ses caricatures, l’identité tunisienne affleurait dans les moindres détails : un costume traditionnel, une parure d’apparat de ces femmes et hommes, silhouettes du quotidien ou figures illustres, portant les couleurs d’un pays qu’il n’a jamais cessé de dessiner.
Il a croqué des personnalités de tous bords et de tous horizons : Douaagi, Abdelaziz Gorgi, Ali Riahi, Hédi Labidi, Salah Mehdi, Ali Bellagha, Gammoudi, Attouga, mais aussi Picasso, Molière, Kateb Yacine, Ismail Yassine, Om Kalthoum … et la liste est trop longue.
Du sport à la bureaucratie, du mariage mixte aux transports publics, de la cherté de la vie aux traditions festives, de la famine à la guerre, Aly Abid a promené son crayon avec lucidité, humour et audace. Son empreinte ne se lit pas seulement dans les colonnes de la presse, mais aussi dans des ouvrages d’art, notamment dans le beau livre « Patrimoine et Terroirs-saveurs et savoirs » (Editions Alif, 2024), réalisé en collaboration avec l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC).
Ses dessins racontent des récits de tous les jours, plaisants ou troublants, mettant en lumière des personnages qui ont marqué l’Histoire, mais toujours sans un mot, laissant le soin aux autres de comprendre, d’interpréter, de sentir, d’admirer car  » pour moi, il y’a plusieurs messages à la pointe du regard « .
Avec son regard perdu dans ce temps « passé si vite », il évoque des instants suspendus, entre la quête d’un dessin et l’appel d’une feuille blanche, pour laquelle il chérissait un amour exceptionnel, doublé de cet ancrage tendre et vital, à la fois muse et refuge, qu’il n’aurait « quitté pour aucun autre ciel, ni pour n’importe quel avenir aussi prometteur qu’il soit », murmure-t-il avec douceur.
En racontant de petites anecdotes sur d’autres vents qui ont soufflé, « j’ai choisi le souffle de cette étincelle devenue flamme, sur cette terre, ma véritable raison d’être » conclut Aly Abid d’un ton chargé d’émotion, comme un hommage discret à Lella Baya, symbole de sa Tunisie intemporelle.

L’article Aly Abid à l’honneur à l’exposition rétrospective dédiée à la cause palestinienne est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Art Week Riyadh 2025 : Les galeries tunisiennes Gorgi et Selma Feriani à l’honneur avec six artistes internationaux

Von: walid
07. April 2025 um 17:55

Les galeries tunisiennes Abdelaziz Gorgi et Selma Feriani figurent au parmi 45 galeries locales, régionales et internationales, au programme de la première édition de la Semaine “Art Week Riyadh”, prévue du 6 au 13 avril 2025 dans la Capitale saoudienne Riyadh.

Six artistes plasticiens dont quatre tunisiens, une saoudienne et une franco algérienne, exposeront avec les deux galeries tunisiennes.

La galerie A.Gorgi sera présente avec une sélection d’œuvres contemporaines des artistes Ali Tnani, Najah Zarbout et Omar Bey. Fondée en 1988, la galerie A.Gorgi est baptisée au nom du grand artiste plasticien Abdelziz Gorgi (1928-2008).

Selma Feriani Gallery, basée à Tunis et Londres, présentera des œuvres de la Saoudienne Maha Malluh (Food for thought (Tuwaiq), 2025), Thameur Mejri (Dawn of man, 2024) et la Franco-algérienne Zineb Sedira (No matter what (Dreams Have No titles), 2023).

Les 45 galeries locales, régionales et internationales seront présentent à une multitude d’expositions d’art au programme de la Semaine inaugurale de l’Art à Riyadh qui se déroulera à travers des sites culturels clés dont le JAX District et le Centre Al Mousa.

Les œuvres des galeries, des collections privées et institutionnelles participent à l’exposition phare de l’événement, “At The Edge”, organisée autour des thèmes thématiques suivantes : “Everyday Life”, “Landscapes” et “Motifs”.

L’exposition présente des œuvres pour d’importantes galeries dont certaines sont implantées dans plusieurs pays. Les galeries représentent les pays suivants : Arabie Saoudite, Autriche, Bahreïn, Brésil, Chine, Corée du Sud, Cuba, Égypte, Émirats Arabes Unis, Espagne, États-Unis, France, Hong Kong, Inde, Italie, Japon, Jordanie, Koweït, Qatar, Royaume-Uni, Turquie et Tunisie.

Vittoria Matarrese, Basma Harasani, Victoria Gandit Lelandais et Shumon Basar sont les commissaires d’exposition de la Semaine de l’art de Riyad 2025 placée sous le thème «At The Edge”.

Collectionneurs, artistes et amateurs d’art prendront part à la Semaine de l’art de Riyad, initiative de la Commission des arts visuels d’Arabie Saoudite qui célèbre la scène artistique avec une programmation conçue pour honorer le passé, célébrer le présent et investir dans l’avenir. Outre les expositions, la semaine sera riche en conférences et ateliers sur les thèmes et les questions auxquels sont confrontés les arts visuels dans le monde entier.

Artistes des galeries Gorgi et Selma Feriani

Ali Tnani est un artiste plasticien, diplômé de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis. Depuis, il a fréquemment participé à des programmes internationaux de résidence artistique. Dans sa pratique artistique, le plasticien exploite différents supports et formats tels que la photographie, le dessin, l’installation sonore et le film documentaire.

Il a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives en Tunisie et à l’étranger : station d’art B7L9, TAM Torrance Art Museum (Los Angeles, USA), Motorenhalle Centre for Contemporary Art (Dresden, Allemagne), Biennale de Dakar (Sénégal), Elmarsa Gallery (Dubaï, EAU), Château d’Oiron et La Terrasse (France), Biennale de Marrakech (Maroc) …

Après des études à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Sfax, Najah Zarbout obtient un doctorat en Arts et Sciences de l’Art à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Najah Zarbout s’intéresse à des sujets liés à l’actualité, à l’individu et à la société contemporaine. Sa pratique artistique prend des formes diverses, allant du dessin à la vidéo, en passant par la photographie et l’installation.

En 2018, elle a représenté la Tunisie à la Biennale de Dakar. En plus d’un nombre important d’expositions personnelles et collectives, son travail a été montré dans plusieurs foires et salons (Tunisie, France, Suisse, Belgique, Maroc, Koweït…). Elle est lauréate du Grand Prix Arts Plastiques du festival « Ici et demain » en 2008 (France).

Né à Tunis en 1973, Omar Bey a effectué une résidence à la Cité Internationale des Arts de 2011 à 2012 après avoir été diplômé, en 1998, de l’Institut des Beaux-Arts de Tunisie. Les œuvres d’Omar Bey comprennent la peinture, le collage et l’assemblage multimédia d’objets trouvés. Son travail a été présenté dans diverses expositions internationales à Paris, Londres, Barcelone, New York, Dubaï et Abu Dhabi ; en passant par des foires d’art contemporain telles que : Cutlog, Dubaï Art fair, Abu Dhabi ou 1:54 African Art fair.

Né en 1982 à Tunis, Thameur Mejri vit et travaille Nabeul. Il est diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Tunis, et il enseigne actuellement à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Nabeul.

À travers ses dessins, ses vastes compositions sur des toiles tendues ou flottantes ainsi que des peintures murales, les œuvres de Thameur Mejri remettent en question les notions d’humanisme et la construction des êtres humains à l’échelle sociale, en représentant plusieurs paradoxes qui émergent des pratiques politiques et culturelles.

Il a exposé à la 13e Biennale du Caire (Égypte), à la Biennale d’art contemporain africain Dakar, (Sénégal), au Centre d’art contemporain N’Namdi (États-Unis), au Festival international indépendant du film et de la vidéo de New York, au Musée d’art contemporain (MOCA) L.I (États-Unis).

Il a également eu des expositions personnelles à la Jack Bell Gallery (Londres, Royaume-Uni) , Gallery 1957 (Accra, Ghana), Selma Feriani Gallery, B7L9 Art Station (Tunisie), MAC Lyon, (France) Montague Contemporary, New York (États-Unis) et Uitstalling Art Gallery (Belgique).

Le travail de Mejri fait partie de nombreuses collections d’art prestigieuses, notamment Barjeel Art Foundation, Sharjah, Émirats arabes unis, la Fondation Sindika Dokolo (Angola), Dalloul Art Foundation (Liban), le Musée d’art de la Nouvelle-Orléans (États-Unis), le Musée d’art contemporain africain Al Maaden (MACAAL, Maroc) et la Fondation Kamel Lazaar (Tunisie).

Maha Malluh est une artiste saoudienne basée à Riyad. Elle travaille entre Londres et Vienne. Malluh a commencé à exposer en 1976.

Ses œuvres d’art examinent les symboles emblématiques et culturels de la civilisation saoudienne et dépendent de la mondialisation, ainsi que de son effet sur la population urbaine en Arabie saoudite, l’environnement rural et la culture matérielle du Royaume.

Son travail est exposé dans de nombreux musées et collections privées, à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, au British Museum et à la Tate Modern à Londres, au Louvre et au Centre Pompidou à Paris, au Mak à Vienne, au Guggenheim et, plus récemment, au SFMOMA aux États-Unis.

Née en 1963 à Paris, Zineb Sedira vit et travaille à Londres et travaille entre le Royaume-Uni, Paris et Alger. Elle est diplômée du Royal College of Art de Londres, au Royaume-Uni, et de la Slade School of Art Central Saint Martin’s School of Art.

Au cours des quinze années de sa pratique, Sedira a enrichi le débat autour des concepts de modernisme, de modernité et de ses manifestations de manière inclusive. Elle a également sensibilisé à l’expression artistique et à l’expérience contemporaine en Afrique du Nord.

Elle a des expositions personnelles : Photographer’s Gallery et Art On the Underground (Londres), Pori Museum (Finlande), Bildmuseet (Suède), Kunsthalle Nikolaj (Danemark), Palais de Tokyo (France), Musée d’Art Contemporain (Marseille), Blaffer Art Museum, (Houston), Prefix – Institut d’art contemporain (Toronto), Charles H. Scott Gallery (Canada), Sharjah Art Foundation, Beirut Art Center (Liban), Jeu de Paume (Paris) et IVAM (Espagne), Bildmuseet (Suède), SMOCA (États-Unis), Biennale de Venise (Italie) et Hamburger Bahnhof (Berlin).

Elle a des expositions de groupe au Tate Londres, Centre Pompidou (Paris), au Musée Mori (Tokyo), Musée d’Art Moderne d’Alger, Musée de Brooklyn (New York), Musée d’art de Gwangju (Corée du Sud), MMK Museum für Mordern Kunst (Allemagne), Power Plant (Toronto), Smithsonian (Washington), Musée Guggenheim (NY), Museum Colecao Berardo, (Lisbonne) et Whitechapel Gallery (Londres).

NB: Les biographies des six artistes sont publiées dans différentes sources dont des galeries ou des musées où ils ont exposés

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8ème édition de « Thysdrus » – Lancement d’un crowdfunding pour les Journées Romaines d’El Jem

06. April 2025 um 14:36

 La fête romaine annuelle « Thysdrus, Journées romaines d’El Jem » revient pour sa 8ème édition les 10 et 11 mai 2025 à El Jem, l’antique ville millénaire Thysdrus.

Pendant deux jours, l’amphithéâtre romain d’El Jem, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, sera le théâtre de spectacles uniques dans un cadre historique époustouflant. Au programme : un défilé militaire romain, une projection de film, des combats de gladiateurs organisés en collaboration avec l’association Bagaconervio de la ville de Bavay en France, des ateliers interactifs (mosaïque, poterie, frappe de monnaie…), ainsi qu’un marché artisanal romain.

Porté par l’association tunisienne « We Love El Jem », le festival a lancé une campagne de financement participatif. L’objectif du crowdfunding consiste à valoriser le patrimoine antique grâce à une collaboration internationale, notamment entre l’association tunisienne et l’association française Bagaconervio, et ce, dans le cadre d’une convention signée entre les deux parties. Cette collaboration permet de partager les connaissances en matière de reconstitution historique et de pédagogie auprès de tous les publics, tout en faisant la promotion de la richesse artisanale de cette époque comme la mosaïque.

Cette initiative vise à faire grandir et pérenniser les Journées romaines de Thysdrus, en facilitant la venue de nouveaux re constituteurs spécialisés dans la période romaine, ainsi que d’artisans, artistes (danseurs, musiciens), cavaliers, désirant partager leur passion et leur savoir-faire notamment en matière de mosaïque.

L’objectif est de faire des Journées Romaines de Thysdrus un rendez-vous incontournable en Tunisie, en investissant dans la confection de costumes, la fabrication de chars romains, les décors, la régie technique, et tout le matériel nécessaire pour que la fête soit encore plus spectaculaire et permette de faire découvrir cette région du Sahel tunisien, devenue au fil de ces Journées une destination prisée par des visiteurs ravis de vivre sur les traces des empereurs, praeco, gladiateurs et artisans, rappelant la grandeur d’une cité qui forme l’un des joyaux du patrimoine tunisien.

Avec TAP

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Sicca Jazz fête ses dix ans avec « La Route des Belles Histoires » au Kef

06. April 2025 um 13:13

Avec un visuel qui raconte une histoire, celle de dix années rythmées par la passion, la musique, la découverte et le partage, le festival Sicca Jazz célèbre cette année son dixième anniversaire. L’édition 2025, qui se tiendra du 30 avril au 4 mai au Kef, marquera l’ouverture d’un nouveau chapitre, avec du jazz et des musiques du monde qui résonnent au coeur de cette région du nord-ouest tunisien depuis une décennie.

Une édition anniversaire foisonnante d’expériences inédites

L’édition anniversaire réserve de nombreuses nouveautés. Pour améliorer l’accessibilité et répondre à une attente exprimée par de nombreux festivaliers, une navette quotidienne reliera Tunis au Kef. « La Route des Belles Histoires », comme elle a été nommée, est bien plus qu’un simple service de transport, mais un trajet bien singulier qui invite à une immersion culturelle en mouvement, ponctuée de rencontres avec un historien, autour de récits sur le patrimoine du Kef, son histoire et ses trésors cachés tout en profitant de ses paysages à couper le souffle.

Le départ se fera chaque matin à 10H00 depuis Tunis, avec un retour après les concerts, à minuit. Une solution pensée pour offrir un confort maximal tout en nourrissant l’imaginaire des festivaliers.

A cette initiative s’ajoutent d’autres expériences inédites : le Sicca Jazz Day Experience, la Relax Experience, des circuits touristiques pour (re)découvrir la région, des afters pour prolonger les soirées musicales, un espace gastronomique sous le label Siccaveneria Delight, et CinemaTdour, pour des projections en harmonie avec l’esprit du festival.

Au line-up figure également une exposition des affiches des neuf éditions précédentes. Cette rétrospective, installée dans le store du festival, permettra aux visiteurs de redécouvrir les univers visuels qui ont jalonné dix années de programmation, d’hommages, d’expérimentations et de rencontres musicales.

Un retour où tout a commencé : La Kasbah du Kef.

Au fil des éditions, des artistes d’exception ont foulé les scènes du festival, venus des quatre coins du monde. Parmi eux, David Murray, Kenny Garrett, Martha High, Bill Laurance, Bonney Fields, Terence Blanchard, Paco Séry, Nguyen Lê, Guillaume Perret, Rabih Abou-Khalil, Karim Ziad, Nicole Slake Jones, Fawzi Chkili, Malek Kakhoua, Mohamed Ali Kammoun… Ouvert au fil de son histoire aux musiques du monde et sonorités métissées, le festival a aussi accueilli Iyeoka, Natasha Rogers, Trilok Gurtu, Gentleman’s Dub Club, les groupes marocains Jil Jillala et Hoba Hoba Spirit, les Algériens Labess et Démocratoz, ou encore Juan Carmona, le Dérive Jazz Quartet, Eric Sardinas et No Jazz.

En chiffres, plus de 120 concerts, 50 spectacles gratuits, 50 scènes, 30 pays, 100 partenariats et 200 000 spectateurs ont marqué le festival depuis sa création en 2015, année où l’aventure a commencé à la Kasbah du Kef, lieu emblématique chargé d’histoire, dont l’atmosphère a contribué au charme des premières éditions. Sicca Jazz, qui s’est installé en 2019 au Centre des Arts Dramatiques et Scéniques du Kef, revient pour son édition anniversaire à ses sources, là où tout a commencé : la Kasbah du Kef, dotée d’une capacité d’accueil de 4000 spectateurs.

Avec les projecteurs qui s’apprêtent à s’allumer, le festival international Tunisien de Jazz et de world music se prépare à écrire une nouvelle page, poursuivant sa route d’histoires autour du jazz, jazz rock, du blues, et d’autres musiques du monde avec un programme détaillé qui sera dévoilé prochainement.

Avec TAP

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Design arabe à l’honneur : l’IMA lance la 3ᵉ édition de son prix

03. April 2025 um 13:36

L’Institut du Monde Arabe (IMA) a ouvert les candidatures pour la troisième édition de son Prix du design. Il est destiné à promouvoir les créateurs émergents et établis du monde arabe. Les projets, conçus entre le 1ᵉʳ septembre 2022 et le 20 mai 2025, doivent être portés par des ressortissants de la Ligue arabe ou développés dans cette région. La date limite de dépôt est fixée au 20 mai 2025.

Cette édition du Prix du design distinguera les lauréats dans quatre catégories :

  • Prix Talent émergent (étudiants ou designers avec moins de 10 ans d’expérience) : évalue les solutions innovantes répondant aux enjeux locaux, les procédés de fabrication et le potentiel de développement.
  • Prix Impact Arab Bank Switzerland : récompense l’impact social (éducation, protection des territoires), environnemental (solutions écologiques, matériaux bas carbone) et économique (modernisation des traditions, création d’emplois).
  • Grand Prix (designers ou architectes confirmés, +10 ans d’expérience) : honore une réalisation marquante, reflet d’une carrière accomplie.
  • Nouveau Prix de l’artisanat contemporain : met en lumière une réinterprétation des savoir-faire traditionnels, intégrant des innovations technologiques pour répondre aux défis actuels (durabilité, valorisation des patrimoines).

Calendrier et jury

Les finalistes seront dévoilés en mai, avant une remise des prix en septembre 2025 à Paris, lors de la Paris Design Week. Un jury d’experts du design sélectionnera les gagnants.

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Hassen Doss sélectionné comme chanteur d’opéra

03. April 2025 um 09:08

Le chanteur tunisien Hassen Doss a été sélectionné comme chanteur d’opéra dans un orchestre étranger !

Le ténor tunisien chantera avec l’orchestre classique tchèque Morivan Symphonic Orchestra, dirigé par le chef international primé Peter Valentovic.

Ainsi, Hassen Doss se rendra à Vienne en juin pour un événement important. Mais auparavant, il s’envolera ce mois-ci pour Paris où il interprétera pour la première fois le rôle principal dans l’opéra Un Ballo in Maschera de Verdi.

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