Danse et résilience : le spectacle « Arboune » questionne le statut de l’artiste
La 59e édition du Festival International de Hammamet (FIH) a accueilli, ce mercredi, la représentation « Arboune », une œuvre de danse contemporaine signée Imed Jemâa. D’une durée d’une heure, cette création aborde la vulnérabilité des artistes pendant et après la pandémie de Covid-19, à travers une narration corporelle puissante et des scènes de vie reconstituées.
Interprétée par neuf jeunes danseurs, la pièce explore les difficultés rencontrées par les artistes face au manque de protection sociale et à l’incertitude financière. Le spectacle s’ouvre sur un décor évocateur : un espace partagé, meublé d’un divan, d’une table, de chaises anciennes et d’un rideau rouge, symbolisant le quotidien précaire d’une famille en lutte.
La chorégraphie, portée par des mouvements expressifs et des tableaux visuels intenses, met en scène des situations marquées par l’entraide et la résilience. Les interprètes – Rania Jdidi, Ameni Chatti, Chokri Jemaa, Abdelkader Drihli, Omar Abbes, Kais Boulares, Imed Jemaa et Houssem Eddine Achouri – y expriment tour à tour la fragilité et la persévérance du milieu artistique. La scénographie, conçue par Souad Ostarcevic, renforce cette immersion.
L’article Danse et résilience : le spectacle « Arboune » questionne le statut de l’artiste est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.