En 2024, les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21% par rapport à 2023, pour atteindre 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publié, jeudi 19 juin 2025, par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
Avec l’Egypte, la Tunisie a contribué de «manière significative» à la hausse de la valeur de nouveaux projets en Afrique du Nord, où les investissements ont augmenté de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, soit les deux tiers des dépenses d’investissement du continent.
Ainsi, la Tunisie a contribué à cette évolution, avec des annonces d’investissement d’une valeur de 13 milliards de dollars, outre une augmentation considérable du nombre de projets.
Selon la Cnuced, l’Afrique du Nord a été la seule région du continent qui a enregistré une hausse de la valeur de nouveaux projets.
Elle a d’ailleurs attiré le plus d’IDE dans le continent, avec une valeur de 51 milliards de dollars, contre 13 milliards de dollars, en 2023.
Par ailleurs, le rapport a mis en lumière une reprise significative des flux d’IDE vers l’Afrique qui ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’année précédente.
Cette hausse est en grande partie due à un accord international de financement de projets de développement urbain en Égypte, explique la même source.
Hors cette augmentation, les IDE en Afrique ont tout de même progressé de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.
Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rôle important en Afrique, représentant 36% des mesures politiques favorables aux investisseurs.
La libéralisation est également restée un élément clé de l’élaboration des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, représentant un cinquième des mesures adoptées en 2024.
Le continent a attiré en 2024 une part croissante des mégaprojets mondiaux, dont sept sont évalués à plus de 4 milliards de dollars.
Parmi les plus grandes annonces figurent un mégaprojet dans le secteur des énergies renouvelables en Tunisie, d’une valeur totale de 6 milliards de dollars.
Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits métalliques ont enregistré les plus fortes hausses d’investissements dans les projets entièrement nouveaux, tandis que les projets d’approvisionnement en électricité et en gaz ont reculé de 51 milliards de dollars.
D’après le rapport, les investisseurs européens détiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine.
Les investissements chinois, évalués à 42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.
Pour évoquer l’évolution historique d’une ville et les différentes composantes de son patrimoine, trois formats sont généralement choisis pour les publications : la monographie, l’article qui aborde un sujet précis et les actes d’une rencontre scientifique. S’inscrivant hors de ces traditions, un livre, paru récemment chez Nirvana (en coédition avec l’Association de Sauvegarde de la Médina de Bizerte) aborde le passé de Bizerte et son patrimoine matériel et immatériel selon un format original, celui de la mise ensemble de contributions apportées par de nombreux auteurs, à maintes occasions très étalées dans le temps.
Houcine Jaïdi *
A cette particularité de la genèse de l’ouvrage s’ajoutent d’autres caractéristiques dont le cadre de la présentation initiale des travaux.
L’ouvrage, publié en arabe, au mois d’avril dernier, a pour titre ‘’Bizerte, l’histoire et le patrimoine’’. Le sous-titre indique qu’il s’agit de textes revus et introduits par le Pr Noureddine Dougui, universitaire spécialiste de l’histoire contemporaine de la Tunisie, qui avait déjà signé, il y a 25 ans, avec trois autres auteurs, un ouvrage publié par l’ASM de Bizerte.**
Un fruit remarquable du travail associatif
Dans le nouveau livre, le lecteur trouve 49 contributions signées par 27 auteurs parmi lesquels 12 ont plus d’une étude dans l’ouvrage. De ce point de vue, la palme revient au regretté Hédi Bouaita dont les six textes témoignent, de nouveau et à titre posthume, de sa brillante contribution à l’étude et à la documentation des monuments historiques de Bizerte et de sa trame urbaine.
Tous les textes réunis dans l’ouvrage sont des contributions aux rencontres annuelles organisées par l’ASM de Bizerte, depuis 1987, avec une régularité qui ne s’est pas démentie jusqu’en 2010 et qui a repris depuis 2022 après une longue interruption due aux aléas de la vie politique nationale et locale. Ils ont pour objets l’histoire et le patrimoine de la ville, matériel surtout mais aussi immatériel, pour une part moindre. Si toutes les participations aux assises annuelles dédiées par l’ASM à l’histoire de la ville n’ont pas été publiées dans l’ouvrage, celui-ci n’en constitue pas moins un florilège hautement instructif.
Avec cet ouvrage, l’ASM de Bizerte, fondée en 1979, assurera, sans doute, une meilleure diffusion à des textes précieux qui n’avaient été publiés que dans le cadre de brochures à diffusion surtout interne. Le mérite n’est pas mince tant les études et les témoignages sont de bonne facture et souvent très originaux de par les sources qu’ils mobilisent ou les approches qui les distinguent. Il s’ajoute à d’autres actions remarquables de l’ASM dont, par exemple, le réaménagement des aquariums abrités par le fortin de Sidi El Henni, avec toujours, en filigrane, un clin d’œil pour le lien viscéral de la ville avec la mer.
A l’échelle nationale, ces actions s’inscrivent dans le mouvement engagé, avec plus ou moins de bonheur mais toujours louable, des ASM, depuis la création de celle de Tunis en 1967, dans le double but de préserver et de mettre en valeur le patrimoine (jusqu’à son inscription au patrimoine mondial, dans certains cas) d’une part et de se l’approprier d’autre part face au pouvoir tentaculaire des autorités centrales. L’effort assidu de l’ASM de Bizerte est d’autant bienvenu que le patrimoine monumental de la vieille ville, comme celui de la ville moderne, est, mis à part quelques exceptions, n’a pas les faveurs des institutions officielles en charge des biens culturels.
Il est à noter qu’une autre planche de salut vient d’être offerte au patrimoine de la ville par l’Armée nationale qui a inauguré, à Bizerte, il y a près de deux ans, un Musée de la Marine Tunisienne, très riche en objets et en documents dont beaucoup intéressent le patrimoine maritime de Bizerte et de sa région. Ce joyau, original jusqu’au cadre insolite qui l’héberge, a comblé l’absence incompréhensible et indéfendable de musées (de quelque nature que ce soit) dans la ville de Bizerte qui était, à cet égard, un cas assez singulier, compte tenu de la concentration incessante des musées tout le long du littoral tunisien, particulièrement bien doté en la matière par rapport aux régions intérieures du pays.
L’économie de l’ouvrage, reflet de plusieurs considérations
Noureddine Dougui a judicieusement organisé l’ouvrage en 11 sections dont chacune regroupe de 3 à 6 contributions qui embrassent divers aspects de l’évolution historique de la ville, à travers les âges, en considérant le peuplement, l’économie, l’équipement monumental et la contribution des Bizertins au mouvement national, à la vie syndicale et à la bataille qui a conduit à l’Évacuation des forces armées françaises en 1963. Par son introduction et sa conclusion très éclairantes ainsi que par la riche illustration très souvent inédite qu’il a réunie, l’historien a apporté des contributions essentielles qui s’ajoutent aux études qu’il a signées.
Toutes les époques historiques sont traitées dans l’ouvrage. Mais le lecteur relève, de prime abord, que la Préhistoire n’a pas été abordée. Cela ne signifie évidemment pas que la région de Bizerte n’a pas livré des vestiges préhistoriques. Des vestiges de cette catégorie ont d’abord été répertoriés dans les deux séries de l’AtlasArchéologique de la Tunisie dont la publication s’est étalée de 1882 à 1932. En 1985, l’un des premiers fascicules de cet Atlas a été consacré à la région de Bizerte où 35 gisements ont été répertoriés y compris dans les environs immédiats de la ville. La primauté chronologique de la région en matière d’actualisation des données s’est confirmée, de nouveau, avec la publication, en 1998, de la première notice de La Carte Nationale des Sites et des Monuments Historiques, consacrée à la zone de l’Oued Sejnane.
Mais, comme tous les sites qui ont connu une occupation humaine continue et marquée de surcroît par de nombreuses destructions/reconstructions, la ville de Bizerte n’a pas révélé aux archéologues des témoignages conséquents remontant aux temps préhistoriques. Il n’en reste pas moins qu’une présentation (souhaitable dans de futures publications de l’ASM), de l’ensemble des données qui concernent la Préhistoire de la région de Bizerte éclairera l’occupation humaine d’avant les Phéniciens.
Dans l’ouvrage, la revue du passé de la ville s’arrête à l’Évacuation de Bizerte par les troupes françaises le 15 octobre 1963. Ainsi, l’histoire contemporaine de la ville n’a pas été traitée pour la durée de deux générations suivantes. Ce choix rappelle celui qui a été retenu pour l’ouvrage publié en 2000. Assurément, il s’explique, dans les deux cas, d’abord par la rareté de la documentation accessible mais aussi par le manque de recul nécessaire au travail serein de l’historien. Ces deux contraintes devraient s’estomper avec le temps, ce qui ouvrira la porte à des études s’intéressant au passé proche et pourquoi pas au temps présent examiné à la loupe des historiens.
Sur les 49 contributions publiées dans l’ouvrage, l’Antiquité, qui représente près de la moitié de l’histoire générale de la Tunisie, n’est représentée que par 4 textes soit moins de 10% du total. Cette portion congrue s’explique largement par la destruction des vestiges antiques, leur ensevelissement sous les couches postérieures du bâti ou leur remploi surtout lorsqu’il s’agit de pierre de taille ou d’éléments réutilisés dans le décor architectonique de certains monuments de l’époque islamique.
Il est vrai aussi que les textes anciens (littéraires et épigraphiques) et les vestiges antiques préservés (découverts, pour la plupart, fortuitement, lors des grands travaux entrepris à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle) sont, malgré l’originalité et la grande importance de certains documents, rares au total. Mais de nouvelles découvertes archéologiques ne sont pas à exclure.
Une ville qui compte parmi les premières fondations phéniciennes du pays, puis colonie romaine depuis l’époque de Jules César, soit donc l’une des plus vielles créations urbaines de la Tunisie à l’époque romaine, puis grand port d’exportation à la même époque comme en témoigne une mosaïque de la Place dite des Corporations à Ostie, l’avant-port de la Rome antique, devait être dotée de monuments en rapport avec sa taille qui ne devait pas être négligeable.
Malgré toutes les destructions subies, certains monuments antiques pourraient avoir gardé des traces lisibles dans les couches profondes du sol de la ville. Seule la recherche archéologique préventive, dûment conduite, permettrait la mise au jour de ces traces archéologiques.
Par ailleurs la prospection méthodique des fonds marins tout le long du littoral bizertin ne manquera pas de révéler de nombreux témoignages des activités maritimes qu’il a connues pendant plusieurs millénaires. Mais force est de constater que l’archéologie préventive (qui est aux antipodes des découvertes fortuites) et les recherches archéologiques subaquatiques qui ont permis, sous d’autres cieux, de réaliser des découvertes aussi nombreuses que décisives, sont encore embryonnaires dans notre pays pour des raisons qui tiennent aux ressources humaines et matérielles mais aussi aux cadres organisationnels.
Avec 4 contributions, l’histoire médiévale n’est pas mieux lotie que l’histoire ancienne. Cette proportion, qui s’explique largement par la rareté des sources, reflète la marginalisation de la ville après la conquête arabe. Mais pour le Moyen-Âge, l’archéologie préventive pourrait révéler de nouveaux documents.
Une multitude de monuments et la richesse de la documentation littéraire, épigraphique et archivistique expliquent la part prise, dans l’ouvrage, par les époques moderne et contemporaine qui totalisent respectivement 15 et 26 études. Mais ces nombres sont à attribuer aussi au développement particulier, pour l’ensemble de la Tunisie, des études relatives aux deux époques. Ajoutons que, pour l’époque contemporaine, les perspectives d’étude sont potentiellement bien grandes. Tel est le cas, par exemple, de l’étude du bâti (original et fragilisé) de l’époque du Protectorat peu présente dans l’ouvrage alors qu’elle connaît en Tunisie, depuis quelques décennies, un développement remarquable, particulièrement pour ce qui concerne la ville de Tunis. Ce nouvel engouement est nourri par la conviction que le patrimoine de l’époque du Protectorat français est tout autant tunisien que celui de toute autre époque et qu’il est aussi chargé de mémoire post-coloniale.
De l’Antiquité à l’époque contemporaine, les études regroupées dans le livre promènent le lecteur dans des sujets très variés mais où la mer est toujours présente, souvent de manière directe et pour le moins en arrière-plan qui explique l’histoire et le patrimoine dans ses différentes composantes. Faut-il s’en étonner quand on sait à quel point l’histoire de Bizerte a été étroitement liée aux activités maritimes tant civiles que militaires ?
Du choix du site par les Phéniciens jusqu’à l’aménagement des bases navale et aérienne ainsi que la création de l’Arsenal sous le Protectorat français, en passant par les descriptions émerveillées des géographes et des voyageurs arabes, le duel hispano-ottoman du XVIe siècle, l’apogée de la course au XVIIe et la curiosité souvent intéressée des voyageurs européens, la mer et l’exceptionnel système lacustre commandé par Bizerte ont constitué, pour la ville, un ancrage essentiel.
Comme pour sceller, dès le départ et à jamais, le rapport organique entre la ville et le milieu aquatique, le nom antique de la ville, Hippo Diarrhytus dont découle son appellation depuis le Moyen Âge, précisait dans sa deuxième composante (qui est grecque, occurrence rarissime dans la toponomie antique de la Tunisie) que la ville était «traversée par les flots» dans une allusion claire au canal à deux branches qui la reliait au Lac de Bizerte.
Si ce lien fort entre Bizerte et la mer, appuyé dans l’Antiquité par la fameuse légende du dauphin, peut se retrouver ailleurs en Tunisie, certaines particularités sont typiquement bizertines, comme le souligne Noureddine Dougui dans la conclusion de l’ouvrage. Dans ce même cadre, l’historien a souligné le fait que les activités maritimes qui ont tant donné à Bizerte n’ont pas, pour des raisons bien expliquées, engendré une capitalisation locale des richesses, qui aurait pu donner naissance à des élites socio-économiques de poids.
A ces considérations s’ajoute le fait que Bizerte a, depuis l’Antiquité, très probablement pâti de la concurrence de centres urbains non éloignés tels que Utique si importante durant l’histoire ancienne et les villes du «Sahel de Bizerte» (Ghar El Melh, Rafraf et Ras Jebel) satellisées par Tunis depuis l’époque moderne.
Pour la publication de ce beau et bon livre, les mérites de l’ASM de Bizerte, du Pr. Dougui et des Éditions Nirvana sont aussi évidents que louables. Mais s’il est donné à l’ouvrage de connaître une deuxième édition, le lecteur appréciera la contextualisation des communications en rappelant la date où elles ont été présentées pour la première fois, la confection d’indices (noms propres, noms géographiques et matières) qui faciliteront l’exploitation du contenu de l’ouvrage. Une meilleure valorisation de la richissime documentation photographique nécessitera l’utilisation, au moins partielle, d’un papier au grammage adéquat.
Comme tous les savoirs scientifiques, la connaissance historique progresse surtout par les apports cumulés grâce aux recherches limitées à des sujets précis, qui permettent, le moment venu, d’élaborer de vastes synthèses.
Nul doute que l’ouvrage, qui est l’objet de ces lignes, constitue, autant par les résultats qu’il offre aux lecteurs que par les nombreux questionnements qui y sont formulés ici et là, une contribution majeure à la quête du long passé de Bizerte et des composantes de son riche patrimoine matériel et immatériel.
* Historien universitaire.
** Noureddine Dougui, Hédi Bouaita, Abdelouahed Braham et Mourad Ben Jaloul, Bizerte, identité et mémoire, Bizerte, Association de Sauvegarde de la Médina de Bizerte, 2000. Une traduction en arabe de l’ouvrage, signée par Hamadi Sahli, a été publiée en 2006.
Le ministère de la Santé a annoncé ce jeudi que l’équipe de radiologie interventionnelle de l’hôpital La Rabta a réalisé la première embolisation prostatique thérapeutique sur un patient souffrant d’une hypertrophie importante de la prostate et ne pouvant pas subir une anesthésie générale.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère précise que l’intervention s’est déroulée entièrement sous anesthésie locale, sans chirurgie, sous la supervision de la professeure Habiba Mizouni et d’une équipe médicale 100% tunisienne.
Selon la même source, cette avancée ouvre de nouvelles perspectives pour les patients atteints de troubles prostatiques, notamment les personnes âgées ou celles présentant des contre-indications à la chirurgie. Cela reflète également le progrès de la médecine tunisienne dans l’utilisation de techniques précises et peu invasives.
Depuis sa création il y a six mois, l’unité de radiologie interventionnelle a accompli des progrès importants grâce à des interventions efficaces, notamment pour sauver des patients en cas d’hémorragies sévères ou pour poser des cathéters thérapeutiques ciblés au niveau du foie, des reins, des poumons, de l’utérus, du système digestif et des voies biliaires.
“Ces réussites font une réelle différence dans la vie des patients et témoignent de l’excellence des compétences tunisiennes”, lit-on de même source.
Sur décision des autorités françaises, les quatre principaux stands israéliens du Salon du Bourget ont été fermés pour non-respect des règles de sécurité. Une mesure qui suscite des tensions diplomatiques et interpelle sur les conditions d’exposition d’armements.
A la demande du gouvernement français, les organisateurs du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget (Seine-Saint-Denis) ont fermé les quatre principaux stands d’entreprises israéliennes, dont Elbit Systems, Rafael, IAI et Uvision.
Selon une source proche du dossier, ces fermetures font suite au non-respect par les exposants israéliens d’une consigne de sécurité leur ordonnant de retirer certains équipements offensifs ou à énergie cinétique de leurs stands. Les espaces concernés ont été cloisonnés à l’aide de panneaux noirs, les isolant visuellement des autres exposants.
D’autres stands israéliens de moindre envergure, ne présentant pas d’armement, ainsi qu’un stand du ministère israélien de la Défense, demeuraient ouverts au public.
Dans un communiqué, les organisateurs du salon ont précisé avoir simplement appliqué une directive des autorités françaises concernant le retrait de certains matériels exposés. Des discussions seraient en cours pour tenter de résoudre ce différend diplomatique et commercial.