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France : le gouvernement de François Bayrou renversé par l’Assemblée nationale le 8 septembre 2025

08. September 2025 um 22:42
France : le gouvernement de François Bayrou renversé par l’Assemblée nationale le 8 septembre 2025

Lundi 8 septembre 2025, l’Assemblée nationale française a rejeté la confiance au gouvernement dirigé par le Premier ministre François Bayrou, avec 364 voix contre et seulement 194 voix pour Suite à ce vote défavorable, M. Bayrou devrait remettre sa démission au président Emmanuel Macron mardi. Lors de cette session extraordinaire à Paris, le Premier ministre […]

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France : François Bayrou poussé à la démission

08. September 2025 um 20:30

Comme attendu, François Bayrou n’a pas obtenu la confiance des députés qu’il avait lui-même sollicitée sur l’état des finances du pays, ce lundi 8 septembre 2025.

Ainsi, avec 364 de votes défavorables des députés de RN et de LFI (contre seulement 194 votes favorables des députés issus des rangs de la coalition gouvernementale)., François Bayrou adonc été obligé de rendre le tablier.

Dans la foulée, il remettra sa démission au président de la République, Emmanuel Macron, qui, selon plusieurs sources à l’Elysées, a pris acte de la démission du chef du gouvernement.

Il restera donc le premier chef de gouvernement de la Ve République française à être renversé lors d’un vote de confiance.

Que fera le chef de l’Etat? Question à 44 milliards d’euros!

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L’instabilité politique en France

08. September 2025 um 06:48

Malgré des critiques récurrentes, le régime politique français présentait une qualité indéniable : la stabilité gouvernementale. Une qualité non négligeable au regard même des investisseurs étrangers, qui participait ainsi à l’attractivité économique du pays. Or, la France s’apprête à connaître un 5e gouvernement en moins de deux ans. La situation politique se caractérise par une équation impossible, qui nourrit une instabilité gouvernementale sans précédent, source d’insécurité économique dans une conjoncture financière difficile.

L’histoire constitutionnelle française est particulièrement riche, mouvementée et instable, car parcourue par les variations et les convulsions de la vie politique et institutionnelle. Depuis la Révolution de 1789, aucun des régimes expérimentés jusqu’en 1958 n’est parvenu à bâtir un équilibre institutionnel durable. La France a connu alternativement des monarchies (1789-1792, 1814-1848), deux empires (1804-1815, 1852-1870) et cinq Républiques.

La Ve République : un régime stable

Quant à la IVe République, le régime politique était marqué par une instabilité gouvernementale pathologique : les gouvernements, au nombre de vingt-deux en douze ans, ne se maintenaient pas plus de sept mois en moyenne.

A l’inverse, si la Ve République née en 1958 bénéficie d’une exceptionnelle longévité, c’est précisément parce qu’elle avait relevé ce défi de l’instabilité gouvernementale : jusqu’au probable rejet du vote de confiance en faveur du gouvernement Bayrou, seul le gouvernement de Georges Pompidou a subi jusqu’ici l’adoption d’une motion de censure, le 6 octobre 1962. De plus, le régime a su surmonter toutes les difficultés auxquelles il a été confronté, dont la décolonisation algérienne (1958-1962), la démission et la mort du « Père-fondateur  – le Général de Gaulle – (1969), le décès d’un président de la République en exercice (1974), l’alternance politique (1981), des périodes de « cohabitation » officielles (1986-1988, 1993-1995, 1997-2002) ou officieuses (1974-1976, 1988-1991). De tels événements politiques auraient pu emporter nombre des régimes qui ont jalonné l’histoire française.

La Ve République : un régime en crise

Finalement, c’est la décision du président Macron (en juin 2024) de dissoudre l’Assemblée nationale et de provoquer des élections législatives qui n’ont pas permis de dégager une majorité, qui a plongé le régime dans une crise structurelle. Aujourd’hui, la situation est bloquée et confuse à la fois. D’une part, le président Macron est sans majorité et sa fonction, « clef de voûte » de la Ve République, est affaiblie. D’autre part, l’Assemblée nationale est fragmentée en trois blocs équivalents et inconciliables. Aucune force politique n’est majoritaire, le tout dans une société politique qui n’a pas la culture du compromis, comme en témoigne l’absence de coalition transpartisane susceptible de former un gouvernement (comme en Allemagne). Dès lors, le pays semble ingouvernable et incapable de prendre des décisions majeures (en dehors du champ de compétence présidentiel : la diplomatie et la défense).

Derrière cette situation de blocage, une force politique demeure malgré tout en dynamique. Le Rassemblement national de Marine Le Pen ne cesse de se renforcer (malgré les « problèmes » judiciaires de cette dernière). On assiste à la normalisation de ses idées et de son agenda politique repris par d’autres forces politiques (en matière d’immigration et d’insécurité). Les digues sautent les unes après les autres et Marine Le Pen et ses affidés continuent leur marche vers le pouvoir. Car derrière leur idéologique, ce sont les portes du pouvoir politique qui s’ouvrent irrémédiablement dans un pays fatigué et prêt à expérimenter le pire.

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Mélenchon appelle à l’épreuve de force | La France bloquée  

07. September 2025 um 07:33

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise (LFI), a salué ce week-end depuis Lille l’«honnêteté républicaine» de François Bayrou, Premier ministre français. Ce dernier a choisi de soumettre son gouvernement à la confiance de l’Assemblée nationale, une décision rare sous la Ve République.

«Le 8, sera posée la question de confiance et on pense que la réponse sera que l’Assemblée nationale ne fait pas confiance, c’est-à-dire que le gouvernement tombera», a déclaré Mélenchon. Selon lui, François Bayrou aura eu le mérite de «poser la question qu’aucun de ses prédécesseurs n’a voulu poser».

Ce geste s’inscrit dans un contexte politique tendu. Confronté à une crise budgétaire et à une majorité affaiblie, le gouvernement Bayrou se trouve à la merci d’une opposition déterminée à précipiter sa chute. La décision de convoquer un vote de confiance, qui aura lieu le 8 septembre, témoigne d’une volonté de transparence mais pourrait déboucher sur une crise institutionnelle majeure si le gouvernement est renversé.

Pour Mélenchon, cette éventuelle défaite de Bayrou n’est qu’une étape. Le leader insoumis entend capitaliser sur le mécontentement social grandissant pour ouvrir une séquence politique plus large. Il appelle à transformer la journée du 10 septembre en mobilisation nationale sous le slogan «Bloquons tout». Ce mouvement, d’abord apparu sur les réseaux sociaux, a rapidement gagné en audience et bénéficie du soutien de plusieurs syndicats, dont Sud Rail, Solidaires et certaines fédérations de la CGT.

Les organisateurs appellent à des grèves massives, des blocages routiers et une paralysie économique, avec pour objectif d’exprimer une colère sociale que Mélenchon juge «profonde et légitime». Selon lui, «ce n’est pas par caprice que les gens vont tout bloquer, c’est parce que la situation est devenue invivable pour beaucoup».

Un sondage récent indique que près de 63 % des Français soutiennent cette journée de mobilisation. Si certains y voient un écho des Gilets jaunes, la dimension institutionnelle – avec la chute possible du gouvernement Bayrou le 8 – confère à ce mouvement une portée particulière.

Ainsi, la rentrée politique française s’annonce comme un moment charnière : un exécutif fragilisé, une opposition revigorée et une rue prête à se mobiliser. Entre institutions et contestation populaire, l’équilibre politique paraît plus incertain que jamais. Et si elle fait l’affaire de Marine Le Pen et de l’extrême droite, qui se tiennent en embuscade, prêts à rafler la mise, cette atmosphère d’instabilité institutionnelle ne va pas faire l’affaire de l’économie française qui continue de s’enfoncer avec des déficits record.  

D. G.

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Un socialiste à Matignon ?

06. September 2025 um 11:27

Inédit. Emmanuel Macron exhorte la droite et son camp à « travailler » avec les socialistes pour composer un nouveau gouvernement, après l’inéluctable chute de François Bayrou le 8 septembre en cours. En fait, a-t-il d’autres choix ?

 

Finira-t-il par franchir le Rubicond ? Alors que son Premier ministre a  annoncé, le 25 août dernier, qu’il se soumettrait à un vote de confiance le 8 septembre prochain, vote qui, sauf miracle, devrait entraîner sa chute, Emmanuel Macron, lequel – suite à une catastrophique dissolution de l’Assemblée nationale, aura successivement nommé deux personnalités de gauche et de droite à Matignon, en l’occurrence Gabriel Attal et Michel Barnier, puis un centriste, François Bayrou – est tenté par une bifurcation à gauche : et si pour résoudre la crise actuelle et surtout prévenir une nouvelle dissolution, le locataire du palais de l’Elysée décidait de nommer un socialiste à la tête du gouvernement ?

« L’Élysée juge le temps venu de se tourner vers le camp socialiste. Ou en tout cas d’envisager cette hypothèse », rapporte le journal espagnol El Pais. « Si cela venait à arriver, ce serait alors la première cohabitation depuis plus de vingt ans », ajoute la même source.

En effet, ce scénario n’est pas inédit sous la Ve République : entre 1997 et 2002, le socialiste Lionel Jospin a occupé le poste de Premier ministre sous la présidence de Jacques Chirac à l’issue des élections législatives anticipées provoquées par une dissolution de l’Assemblée nationale. Ne dit-on pas que l’Histoire ne se répète pas, mais elle se plagie ?

Une idée qui fait son chemin

Toujours est-il que le Parti socialiste veut croire que le président de la République nommera, enfin, un Premier ministre issu de ses rangs, d’autant que la gauche est arrivée en tête des législatives anticipées de 2024, et alors que le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, a promis de ne pas censurer « a priori » un gouvernement de gauche, mais « sans ministres issus de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ».

Encore faut-il s’assurer que les députés LR sont tous sur la même longueur d’onde : le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déjà mis son veto, expliquant dans la foulée sur X que « si un gouvernement socialiste devait mener une politique contraire aux intérêts de la France, le devoir de la droite serait de l’empêcher ».

Pourtant, les propos de Laurent Wauquiez prennent de l’épaisseur quand on se rappelle que l’ancien chef du gouvernement de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, une voix très respectée par l’opinion publique française, ne veut pas non plus d’une dissolution qui mènerait à « une crise de régime » et se prononce en revanche pour la nomination, par Emmanuel Macron, d’un Premier ministre de gauche en cas de chute inéluctable du gouvernement de François Bayrou.

« Il faut faire les choses dans l’ordre. Il faut commencer par le bloc qui est arrivé en tête aux dernières élections, c’est un bloc de gauche. Sollicitons les personnalités qui sont susceptibles de constituer ce gouvernement. S’il échoue, alors on s’adressera au bloc central », plaida-t-il mercredi 3 septembre sur TF1.

Les socialistes y croient

Mais que pense le parti à la rose de ce scénario, impensable il y a quelques mois ? « Nous sommes volontaires » et « prêts » à entrer à Matignon, a lancé Olivier Faure, le patron des socialistes, lors des universités d’été du parti fin août.

Le socialiste, qui connaît très bien et tutoie même le chef de l’État, s’est également dit mardi 3 septembre sur LCI « à la disposition » d’Emmanuel Macron pour discuter des conditions dans lesquelles le PS pourrait occuper des places dans l’exécutif.

Calculs politiques

Message reçu cinq sur cinq par Emmanuel Macron qui cherche à tout prix à sortir du cercle infernal des dissolutions à répétition. Profitant d’un déjeuner à l’Élysée, mardi 2 septembre, autour d’Édouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau et François Bayrou, il a  exhorté ses invités de droite à « travailler » avec le PS. Mais avait-il le choix ?

Il est clair que le président se tourne vers la gauche, non par conviction mais pour sauver un budget, éviter une censure et garantir un semblant de stabilité dans un paysage politique profondément mouvant depuis plus d’un an : la gauche, composée de troupes socialistes, de députés hétéroclites, ainsi que les écologistes, les communistes et le groupe de la gauche démocrate et républicaine, compte dans ses rangs 354 députés à l’Assemblée nationale, soit 65 députés de plus que la majorité absolue. Laquelle majorité permettrait d’adopter les budgets de l’État et de la sécurité sociale à l’automne prochain, sans recours au fameux article 49.3, lequel permet de faire adopter un texte sans vote.

Un calcul qui ne manque pas d’habileté, mais n’est-il pas saisissant de constater qu’un pouvoir en fin de règne rêve de gouverner à gauche alors que la France n’a jamais été aussi nettement installée à droite ?

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