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Corruption financière : L’affaire Harouni–Frikha suspendue en attente de décision

20. November 2025 um 15:57

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière a décidé, aujourd’hui, de mettre en délibéré le dossier visant l’ex-ministre des Transports Abdelkrim Harouni, l’homme d’affaires Mohamed Frikha et plusieurs cadres d’une entreprise pétrolière nationale.

L’audience a été consacrée aux demandes de libération provisoire. La date de la prochaine étape du procès sera fixée ultérieurement.

Une audience centrée sur les demandes de mise en liberté

Réunis devant la Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis, les avocats de la défense ont plaidé, ce jeudi, pour la libération provisoire de leurs clients encore détenus : Abdelkrim Harouni, ancien ministre influent, Mohamed Frikha, figure connue du secteur privé, ainsi que deux cadres de l’entreprise pétrolière publique impliqués dans le dossier. Deux autres prévenus, poursuivis en état de liberté, sont également concernés par l’affaire.

Après l’examen détaillé des requêtes procédurales, la Chambre criminelle a choisi de mettre le dossier en délibéré, suspendant ainsi toute décision immédiate et renvoyant à une date ultérieure la suite du procès, rapporte Mosaique fm.

Cette étape intervient après une décision antérieure de la chambre d’accusation spécialisée près la Cour d’appel de Tunis, qui avait ordonné le renvoi des prévenus devant la juridiction de jugement.

La Cour avait considéré que les éléments du dossier justifiaient l’ouverture d’un procès criminel pour infractions financières liées à des transactions commerciales controversées entre la société de Mohamed Frikha et l’entreprise pétrolière nationale.

Selon les premiers éléments, ces opérations auraient impliqué des avantages indus, des contrats irréguliers ou des décisions administratives contestées, au cœur des soupçons de corruption.

Abus de fonction et infractions financières

Les prévenus sont notamment poursuivis pour abus de fonction, un délit prévu par l’article 96 du Code pénal tunisien. Cette disposition sanctionne tout agent public utilisant son poste pour obtenir un avantage illégal – pour lui-même ou un tiers – au détriment de l’administration ou en violation des procédures en vigueur.

Pour les magistrats d’instruction comme pour la chambre d’accusation, les éléments collectés au cours de l’enquête justifieraient la poursuite des investigations devant une juridiction spécialisée dans les crimes financiers.

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Affaire Zeghidi–Bsaies : La justice met le dossier en délibéré

20. November 2025 um 15:19

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a clôturé, jeudi, l’examen des demandes de forme déposées par la défense des journalistes Mourad Zeghidi et Borhene Bsaies, poursuivis dans une affaire d’évasion fiscale.

Les avocats ont sollicité plusieurs mesures, dont leur mise en liberté pour régulariser leur situation fiscale. Le tribunal a décidé de mettre le dossier en délibéré, rapporte Mosaique fm.

Demande de libération provisoire

Au terme d’une audience consacrée aux requêtes préliminaires, la Chambre criminelle a passé en revue l’ensemble des demandes formulées par le comité de défense. Parmi ces points figure la désignation d’un juge rapporteur, destiné à vérifier la nature et l’origine des biens et avoirs des deux prévenus.

La défense a également renouvelé sa demande de libération provisoire, estimant que la présence des deux journalistes en détention empêche l’achèvement des démarches nécessaires à une conciliation fiscale avec l’administration des impôts. Selon les avocats, cette étape est indispensable pour solder le litige.

À l’issue de cette revue, le tribunal a officialisé sa décision de mettre l’affaire en délibéré, laissant aux magistrats le soin d’évaluer la recevabilité des demandes et d’arrêter une position sur la mise en liberté.

Une affaire d’évasion fiscale, selon la défense

Pour les membres du comité de défense, le dossier porte exclusivement sur un contentieux fiscal. Ils assurent que les faits reprochés relèvent de mécanismes de régularisation financière et qu’une issue négociée est possible si leurs clients peuvent finaliser les procédures administratives.

Arrêtés le 11 mai 2024, les deux journalistes sont poursuivis dans le cadre d’un dossier mêlant accusations de blanchiment d’argent et application du décret-loi n°54, texte controversé encadrant les infractions liées aux systèmes d’information et de communication.

À l’époque de leur arrestation, Mohamed Zitouna, porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, avait déclaré que des informations jugées sérieuses avaient conduit le parquet à ouvrir une enquête pour infractions financières présumées, notamment pour enrichissement illicite à travers des activités médiatiques considérées comme suspectes.

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Éducation : un budget record en 2026 avec plus de 18.000 recrutements programmés

20. November 2025 um 14:31

Le Parlement a entamé jeudi l’examen du budget 2026 du ministère de l’Éducation, en hausse notable de 656 millions de dinars. Une séance où les députés ont interrogé la capacité du ministère à réformer un secteur sous tension, entre besoins urgents en ressources humaines, infrastructures vieillissantes et attentes croissantes des enseignants.

Un budget en progression mais sous fortes attentes

La mission de l’Éducation se voit attribuer 8700 millions de dinars pour 2026, contre 8044 millions l’année précédente. Cette hausse de 8,16% se répartit entre trois grands programmes :

  • Enseignement primaire : 3,233 milliards de dinars
  • Enseignement de base et secondaire : 4,601 milliards de dinars
  • Leadership, accompagnement et pilotage : 4,601 milliards de dinars

Ce cadrage budgétaire a immédiatement ouvert le débat sur la manière dont ces ressources soutiendront les réformes réclamées depuis des années : qualité de l’enseignement, surcharge des classes, conditions d’apprentissage et modernisation des établissements.

Recrutements massifs et régularisations : un chantier prioritaire

L’année 2026 sera marquée par un effort inédit de ressources humaines : 18.349 recrutements programmés, représentant 722,4 millions de dinars.

Les mesures phares annoncées :

  • Régularisation de 4811 suppléants du primaire
  • Recrutement de 2601 titulaires de licences appliquées en éducation (promotion juin 2024)
  • Régularisation de 9026 suppléants du secondaire
  • Recrutement de 100 diplômés de l’École supérieure des enseignants
  • Régularisation de 1226 agents des laboratoires et d’encadrement
  • Intégration progressive des agents des cantines

Ces régularisations, attendues depuis plusieurs années, ont été saluées mais aussi interrogées par certains députés, qui craignent une pression accrue sur la masse salariale et s’inquiètent de l’impact réel sur la qualité pédagogique.

Infrastructures : réhabilitations accélérées et créations d’établissements

Le budget d’investissement atteint 717 millions de dinars, une augmentation significative par rapport à 2025. Parmi les priorités :

  • 19 nouveaux établissements financés à hauteur de 157 millions de dinars
  • Réhabilitation de 464 écoles et lycées, pour 392,1 millions de dinars
  • Plus de 51% d’augmentation des crédits de maintenance par rapport à l’an dernier

Les députés ont insisté sur l’état souvent critique des écoles de campagne : salles délabrées, sanitaires défaillants, manque d’équipements et difficultés d’accès.

Zones rurales : priorité au transport et à l’équipement numérique

Pour réduire les inégalités territoriales, le ministère annonce :

  • 141 millions de dinars pour les équipements informatiques et fournitures
  • Acquisition de 73 bus scolaires afin de renforcer le transport en milieu rural

Ces mesures doivent répondre à l’abandon scolaire précoce, particulièrement élevé dans les régions éloignées.

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Tunisie-Allemagne : Un nouveau partenariat pour accélérer la modernisation industrielle

20. November 2025 um 14:13

Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques (CETIME) et la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK) ont signé un accord stratégique pour accompagner les entreprises tunisiennes et allemandes vers une industrie plus innovante, plus durable et plus compétitive.

L’entente, conclue mardi, couvre la transition écologique, l’Industrie 4.0, les énergies renouvelables et la formation professionnelle, avec l’objectif affiché d’accélérer la modernisation du tissu industriel tunisien.

Un accord pour accélérer la transition écologique et numérique

Le partenariat CETIME–AHK s’articule autour de plusieurs axes : appui aux entreprises dans la réduction de leur empreinte énergétique, développement de projets dans l’Industrie 4.0, la mécatronique, la maintenance industrielle et la mobilité électrique, ainsi que renforcement de la formation aux normes et technologies industrielles avancées.

Selon le directeur général du CETIME, Noureddine Guizani, l’objectif est clair : mettre l’expertise technique tunisienne au service des entreprises allemandes implantées dans le pays, tout en consolidant les capacités des entreprises locales, rapporte l’Agence TAP. Il a souligné que cette coopération constitue un levier déterminant pour soutenir la montée en gamme des industries mécaniques et électriques.

Pour le directeur général de l’AHK, Jörn Bousselmi, l’accord permettra aux entreprises tunisiennes d’accéder plus facilement aux certifications européennes, aux standards technologiques allemands et aux solutions industrielles innovantes. Il a insisté sur l’importance de ce partenariat pour renforcer la compétitivité des filières et consolider les relations économiques bilatérales.

Nouveaux projets, partage d’expertise et montée en compétences

L’accord prévoit l’échange d’informations techniques, l’organisation de formations spécialisées, la conception de programmes communs et le lancement de projets pilotes dans les énergies renouvelables. Il met également l’accent sur la compréhension du cadre législatif tunisien, un volet souvent décisif pour les investisseurs étrangers.

Les deux institutions ambitionnent ainsi de faciliter l’intégration des technologies émergentes dans les entreprises tunisiennes, notamment l’automatisation, la digitalisation des processus et le développement de chaînes de valeur basées sur l’efficacité énergétique.

Une coopération qui vise l’attractivité et la compétitivité

Au-delà des aspects techniques, le partenariat entend renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs allemands, déjà fortement présents dans les industries mécaniques et électriques.

L’amélioration du climat d’affaires et la mise en avant de projets innovants doivent permettre, selon les deux parties, d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration dans le cadre de la transition énergétique et numérique du pays.

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Gabès : L’affaire en référé contre le Groupe Chimique Tunisien reportée au 4 décembre

20. November 2025 um 12:19

L’affaire judiciaire visant à obtenir la fermeture des unités polluantes du Groupe Chimique de Gabès (GCT) a de nouveau été reportée. Le président de l’Ordre régional des avocats de Gabès, Mounir Adouni, a annoncé que la troisième audience en référé est désormais fixée au 4 décembre 2025, dans un contexte de mobilisation croissante des citoyens et des associations locales.

Une justice freinée alors que la colère monte

Mounir Adouni, en déclarant à l’agence TAP, a souligné que l’audience, qui devait se tenir initialement plus tôt, avait été repoussée à plusieurs reprises. Il rappelle que, lors de la deuxième audience, la section régionale des avocats avait déjà présenté des preuves convaincantes exposant le danger « imminent » que font peser les unités du GCT sur la santé des habitants.

Selon lui, ces reports sont particulièrement graves, compte tenu de la situation sanitaire alarmante : des cas d’asphyxie ont été signalés chez des élèves, et les hôpitaux de la région peinent à répondre à l’afflux de malades.

Parallèlement aux procédures judiciaires, la pression sociale s’intensifie. Un rassemblement d’habitants ainsi que de militants de la société civile s’est tenu devant le Tribunal de première instance de Gabès. Les manifestants demandent non seulement l’arrêt des activités polluantes, mais le démantèlement total des unités industrielles du GCT.

La semaine précédente, une marche pacifique avait déjà traversé plusieurs artères de la ville, dénonçant ce qu’ils considèrent comme une négligence chronique des autorités et un manque de volonté politique pour résoudre durablement la crise.

Un problème environnemental ancien mais exacerbé

Le différend judiciaire s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large de colère environnementale à Gabès. Le GCT, pilier industriel de la région, est accusé depuis des années de rejeter des quantités importantes de phosphogypse, un déchet toxique contenant des métaux lourds et des substances radioactives.

Les habitants dénoncent une pollution atmosphérique persistante, liée aux émissions d’ammoniac, de soufre et de composés azotés.

Selon l’Association tunisienne pour l’environnement à Gabès, la situation sanitaire se détériore : des maladies respiratoires, des cas d’asphyxie et d’autres effets sont de plus en plus fréquents, en partie à cause de l’ancienneté des installations industrielles du complexe.

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Importation de voitures d’occasion : Une nouvelle proposition refait surface au Parlement

20. November 2025 um 10:28

Le débat sur l’importation de voitures d’occasion par les particuliers revient à l’Assemblée des représentants du peuple. Le député Yasser Gourari, président de la Commission de législation générale, a confirmé que cette mesure a été réintroduite dans le projet de loi de finances 2026, relançant un dossier qui avait suscité une forte attente populaire et un précédent rejet en 2024.

Une mesure réactivée dans le cadre du budget 2026

Intervenant sur les ondes de Mosaique fm, Yasser Gourari a expliqué que la proposition avait initialement été formulée lors de la préparation du budget 2025, mais qu’elle avait été écartée lors des arbitrages finaux, provoquant la colère d’une partie des citoyens.

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Le député estime qu’un nombre important de familles tunisiennes espèrent une ouverture du marché pour accéder à des véhicules plus abordables, à un moment où les prix des voitures neuves atteignent des niveaux historiquement élevés.

Avantages fiscaux, quotas et encadrement strict

Gourari a pointé du doigt un déséquilibre entre les avantages accordés aux concessionnaires automobiles – plus d’un milliard de dinars par an en facilités fiscales, selon lui – et la marge réduite envisagée pour les particuliers, qui ne bénéficieraient que d’une réduction fiscale de 10% pour importer une voiture d’occasion.

Il répond également aux critiques prévenant d’un risque de pression sur les réserves en devises. Le mécanisme proposé prévoit un quota maximal de 10% du total des véhicules importés chaque année, afin de maîtriser l’impact sur la balance des paiements ; des voitures d’occasion répondant à des critères techniques précis ; un dispositif entièrement placé sous la supervision du ministère du Commerce.

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Le député précise aussi que les véhicules importés ne pourront être revendus qu’après cinq ans, une disposition destinée à éviter toute forme de commerce parallèle ou spéculation à court terme.

Un levier pour moderniser un parc automobile vieillissant

Pour Yasser Gourari, cette mesure doit être perçue avant tout comme une réponse à l’état du parc automobile national, qui vieillit rapidement et ne se renouvelle plus au rythme attendu.

L’importation encadrée de véhicules d’occasion permettrait, selon lui, de faciliter l’accès à des voitures plus récentes ; de réduire progressivement les véhicules les plus vétustes ; d’améliorer la sécurité routière ; d’alléger la pression financière sur les ménages.

Il considère que l’ouverture partielle du marché, sous conditions strictes, constitue un compromis entre les impératifs économiques du pays et la demande sociale.

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Tunisie – Météo : Pluies orageuses au sud et dégradation attendue sur le nord

20. November 2025 um 09:15

La Tunisie connaîtra ce jeudi un temps instable marqué par des pluies éparses et parfois orageuses sur le sud du pays. Le nord sera également concerné par une dégradation en soirée, avec des passages nuageux devenant progressivement denses et des averses localement intenses durant la nuit. Le vent, parfois puissant près des côtes, renforcera les conditions agitées en mer.

Instabilité et des vents soutenus

Selon le bulletin météorologique, les précipitations toucheront d’abord les régions du sud et du sud-est sous forme de pluies éparses, parfois accompagnées d’orages. Sur le centre et le nord, le ciel restera variable en journée avant de s’alourdir en fin d’après-midi sur les côtes nord, où des averses orageuses sont attendues pendant la nuit.

Les vents souffleront du secteur ouest, avec des intensités relativement fortes près du littoral, dépassant ponctuellement les 70 km/h en rafales sous les cellules orageuses. À l’intérieur du pays, ils resteront faibles à modérés. En mer, l’état se dégradera progressivement : la mer, déjà agitée, deviendra très agitée dans le nord au fil de la soirée.

Temps frais sur les hauteurs

Les températures maximales varieront entre 17 et 22°C dans la plupart des régions, ne dépassant pas 15°C sur les hauteurs. L’extrême-sud bénéficiera d’un temps sensiblement plus doux, avec des valeurs atteignant 24°C.

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Tunisie : Préavis de grève dans treize secteurs pour le 10 décembre

20. November 2025 um 09:04

La Fédération générale des industries alimentaires, du tourisme, du commerce et de l’artisanat a annoncé une grève générale sectorielle pour le 10 décembre 2025, après l’échec des négociations salariales pour l’année en cours.

En coordination avec le département du secteur privé de l’UGTT, elle a transmis des préavis couvrant treize secteurs stratégiques, estimant que la situation sociale « ne permet plus ni retard ni tergiversation ».

Un appel à la grève face à l’enlisement des discussions

Dans son communiqué, la Fédération affirme mettre en œuvre les résolutions de son instance administrative réunie le 13 novembre. Le blocage des discussions sur les majorations salariales pour 2025 est présenté comme la cause principale du mouvement.

Pour la Centrale syndicale, le pouvoir d’achat des travailleurs continue de s’éroder, tandis que les engagements patronaux tardent à se concrétiser. D’où la décision d’une action coordonnée dans l’ensemble des branches relevant de la Fédération, avec un objectif clair : obtenir un accord salarial avant la fin de l’année.

Treize secteurs mobilisés le 10 décembre

La grève annoncée aura un impact large, touchant toute une chaîne de production, de transformation et de distribution. Les secteurs concernés sont les minoteries ; les boulangeries ; la fabrication et le commerce des boissons alcoolisées ; les pâtes alimentaires et couscous ; les conserves, semi-conserves et emballage des huiles ; la torréfaction du café ; la production du lait et ses dérivés ; la confiserie, biscuit, chocolat et pâtisserie ; le commerce de gros, semi-gros et détail ; les grandes, moyennes et petites surfaces commerciales ; les boissons gazeuses non alcoolisées, jus et eaux minérales ; les restaurants, cafés et établissements similaires ; les salines tunisiennes.

L’ampleur des secteurs concernés laisse présager une journée de perturbation notable dans l’approvisionnement alimentaire et les services de restauration.

La Fédération explique que ce mouvement est un message adressé aux employeurs et aux fédérations patronales : elles doivent « respecter leurs engagements » et débloquer les négociations en cours.

Dans un contexte de hausse continue des prix et d’inquiétude croissante parmi les salariés, l’UGTT durcit progressivement son discours et laisse entendre qu’elle pourrait étendre la mobilisation si aucun progrès n’est enregistré d’ici décembre.

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Polémique relancée à l’ARP : Abdessattar Zarai défend à nouveau la polygamie

20. November 2025 um 08:47

Le député Abdessattar Zarai a ravivé la controverse autour de la polygamie en publiant un nouveau message sur Facebook, au lendemain d’une plénière explosive consacrée au budget du ministère de la Femme.

Dans son intervention comme dans son post, il réclame une révision du Code du statut personnel, accusé selon lui d’avoir « détruit la famille ». Ses propos ont déclenché une vague de réactions, de la ministre Asma Jabri jusqu’à l’UNFT.

Un plaidoyer assumé qui bouscule l’hémicycle et les réseaux

Dans son message, Abdessattar Zarai déroule une vision qu’il présente comme « équilibrée » entre hommes et femmes : une femme « vertueuse » serait « une couronne posée sur [sa] tête », écrit-il, promettant de défendre « la justice et l’égalité réelle ». Le député reproche au CSP d’avoir « lésé » les deux sexes et d’avoir provoqué « l’effritement de la famille ».

Il insiste ensuite sur la polygamie, qu’il décrit comme une « liberté personnelle » que chacun pourrait exercer « dans le cadre licite ». Il va jusqu’à interpeller les femmes qui refusent cette pratique : elles devraient « aimer, soutenir et ne pas menacer avec la pension » en cas de divorce.

Cette prise de position, rare dans le débat public tunisien depuis plusieurs années, prolonge sa sortie de la veille à l’Assemblée, où il avait déjà appelé à reconsidérer les fondements juridiques du CSP devant une salle médusée.

Une riposte immédiate du gouvernement et du mouvement associatif

La ministre de la Femme, Asma Jabri, n’a pas tardé à réagir. Déjà la veille en séance plénière, elle avait opposé une fin de non-recevoir catégorique : « Aucun retour en arrière n’est possible sur les acquis des femmes en Tunisie », avait-elle rappelé, martelant la position de l’État en faveur de la protection et du renforcement des droits des Tunisiennes.

Dans la foulée du post du député, l’UNFT a dénoncé à son tour une polémique jugée « indigne » face aux réalités sociales qui frappent les familles : précarité, violences, déséquilibre économique. Sa présidente, Radhia Jerbi, a fustigé des propos « honteux » et une focalisation qui détourne le débat des urgences du pays.

Entre histoire du CSP et résurgence d’un débat sensible

La sortie de Zarai intervient dans un contexte où le CSP – pilier fondateur de la modernité tunisienne depuis 1956 – reste au cœur des débats sur les libertés individuelles. Si certaines voix isolées évoquent périodiquement la polygamie ou la réévaluation de certaines dispositions, aucune formation politique représentée au Parlement ne porte officiellement ce discours.

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Classement FIFA : La Tunisie remonte à la 40ᵉ place

19. November 2025 um 20:33

La Tunisie a gagné trois rangs au classement FIFA de novembre, publié mercredi soir, pour atteindre la 40ᵉ place mondiale. Cette progression intervient après une série de performances convaincantes lors de la fenêtre internationale. Au niveau africain, la sélection dirigée par Sami Trabelsi occupe la 6ᵉ position.

Une remontée portée par une série de matchs solides

La nouvelle hiérarchie mondiale, dévoilée par la FIFA, maintient l’Espagne en tête devant l’Argentine, la France, l’Angleterre et un Brésil qui progresse au 5ᵉ rang. La Tunisie, elle, gagne trois places grâce à un mois de novembre animé : nul contre la Mauritanie (1-1), victoire face à la Jordanie (3-2) à Radès, puis un match courageux contre le Brésil soldé par un 1-1 à Lille, offrant aux Aigles de Carthage une visibilité internationale appréciable.

La progression tunisienne s’inscrit dans un contexte continental compétitif : le Maroc reste la meilleure équipe africaine (11ᵉ, +1), suivi du Sénégal, de l’Égypte, de l’Algérie et du Nigeria, tous mieux classés que la Tunisie mais dans un mouchoir de poche.

Une montée en puissance à l’approche d’échéances majeures

Au-delà du symbole, ce classement revêt un enjeu stratégique : il sera utilisé pour le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, prévu le 5 décembre à Washington. L’amélioration du ranking pourrait donc offrir à la Tunisie un placement plus favorable dans les chapeaux.

Les Aigles de Carthage abordent désormais deux compétitions cruciales : la Coupe arabe au Qatar (1ᵉʳ-18 décembre 2025), puis la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc (21 décembre 2025-18 janvier 2026). Ces tournois serviront non seulement de préparation au Mondial mais aussi de test grandeur nature pour maintenir la dynamique actuelle.

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Tunisie – Banque mondiale : Vers un renforcement de la coopération dans le secteur de l’eau

19. November 2025 um 20:19

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu mercredi à Tunis Meskerem Brhane, directrice régionale du développement durable à la Banque mondiale pour la région MENAAP.

La rencontre, centrée sur la coopération bilatérale, a mis en avant le secteur de l’eau, considéré comme prioritaire face aux effets du changement climatique. Les deux parties ont affiché une convergence de vues sur l’urgence d’un partenariat renforcé.

La sécurité hydrique au cœur des priorités tunisiennes

Selon le communiqué du ministère, Samir Abdelhafidh a insisté sur la place stratégique du secteur de l’eau dans les politiques publiques. La Tunisie fait face à la fois à un stress hydrique structurel et à l’aggravation des impacts climatiques, ce qui exige une refonte de la gouvernance, une amélioration de la rentabilité du secteur et un renforcement des infrastructures.

Le ministre a détaillé les axes en cours de déploiement : modernisation et maintenance des réseaux de distribution, rénovation des installations vieillissantes, programmes de recyclage et de traitement des eaux usées, et optimisation de l’exploitation des ressources disponibles. Il a également salué le niveau actuel de coopération avec la Banque mondiale, estimant qu’elle continuera de jouer un rôle déterminant dans les prochaines phases.

La BM disposée à renforcer son appui technique et financier

Meskerem Brhane a souligné que la sécurité hydrique constitue un pilier essentiel du développement économique et social. Elle a rappelé l’engagement de la Banque mondiale à accompagner la Tunisie, tant par le financement de projets que par l’appui technique nécessaire à la mise en œuvre de réformes structurelles.

La responsable de la BM a exprimé la disponibilité de l’institution à intensifier la concertation avec les structures tunisiennes, afin d’élaborer des programmes d’action à moyen et long terme. L’objectif : aider le pays à relever les défis croissants liés à la rareté de l’eau, à la gestion durable des ressources et à l’adaptation climatique.

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Tunisie : Le quota des pèlerins pour 2026 fixée à 10.982 personnes

19. November 2025 um 19:40

Le ministère des Affaires religieuses a confirmé que la Tunisie enverra 10.982 pèlerins lors de la saison du Hajj 2026, dont 1000 Tunisiens résidant à l’étranger et 9982 inscrits à l’intérieur du pays.

L’annonce a été faite à Kairouan, lors d’une journée d’étude consacrée à l’encadrement religieux des futurs pèlerins, avec la précision qu’aucune augmentation de quota n’a été accordée cette année.

Une répartition stable malgré l’augmentation de la demande

Anis Mezzoughi, chargé de diriger l’administration générale du Hajj et de la Omra, a indiqué que la Tunisie n’a pas bénéficié de hausse de quota pour 2026. Il a toutefois exprimé l’espoir de voir ce chiffre révisé à la hausse dans les prochaines saisons, compte tenu de l’augmentation de la population révélée par le dernier recensement, ce qui permettrait de réduire les années d’attente pour des milliers de candidats.

La phase du contrôle médical obligatoire est désormais achevée. Les services du ministère préparent actuellement les listes finales des pèlerins retenus ainsi que la liste d’attente destinée à combler d’éventuels désistements.

Formation, encadrement et préparation des pèlerins

La journée d’étude, présidée par le ministre des Affaires religieuses Ahmed Bouhali et le gouverneur de Kairouan, a réuni directeurs régionaux et prédicateurs venus de toutes les régions. Les interventions ont porté sur les mesures organisationnelles, les questions juridiques liées au Hajj ainsi que les spécificités du pèlerinage féminin.

Mezzoughi a rappelé l’importance de l’accompagnement spirituel, sanitaire et logistique, invitant les futurs pèlerins à suivre les consignes des prédicateurs dans leurs régions, à accomplir les démarches administratives via le guichet unique et à se préparer psychologiquement, physiquement, matériellement et religieusement. Il a également appelé à suivre attentivement les communiqués du ministère concernant les étapes suivantes de la préparation.

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Tunisie – Service national : Nouvelle session d’enrôlement à partir du 1er décembre

19. November 2025 um 19:14

Le ministère de la Défense nationale a annoncé l’ouverture, du 1ᵉʳ décembre 2025 au 2 janvier 2026, de la quatrième session d’enrôlement pour l’année 2025.

Cette campagne s’adresse principalement aux jeunes nés au quatrième trimestre 2005, ainsi qu’aux classes non régularisées entre 2000 et 2005. Les autorités appellent tous les concernés à se présenter dans les centres régionaux de recrutement.

Une nouvelle session ciblant les jeunes en attente de régularisation

La session d’enrôlement couvrira l’ensemble du territoire, avec des commissions qui se déplaceront dans les délégations suivant un calendrier préétabli. Le ministère insiste sur l’importance pour les jeunes concernés de se conformer aux obligations prévues par la loi sur le service national, rappelant que cette phase constitue une étape essentielle du processus administratif et militaire.

Les centres de recrutement et de mobilisation des gouvernorats de Tunis, Sousse, Béja, Gabès et Kasserine accueilleront les candidats, qui doivent obligatoirement se présenter munis de leur carte d’identité nationale. L’objectif est de faciliter les démarches et d’éviter tout retard dans la régularisation des situations individuelles.

Une campagne encadrée pour fluidifier les démarches

L’administration générale du recrutement et de la mobilisation a mis en place plusieurs canaux d’information afin d’accompagner les familles et les jeunes. Des numéros dédiés ont été communiqués pour répondre aux questions, préciser les documents requis et détailler le calendrier des commissions itinérantes.

Les autorités affirment vouloir garantir une procédure transparente et accessible, en particulier pour ceux qui n’ont pas encore entamé leurs démarches malgré plusieurs sessions successives.

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Tunisie : Les enseignants du primaire annoncent une grève sectorielle le 26 janvier

19. November 2025 um 18:28

La Commission administrative sectorielle de l’enseignement de base a décidé, mardi, d’engager un nouveau bras de fer avec le ministère de l’Éducation. Réunis à Tunis, ses membres ont validé une grève sectorielle pour le 26 janvier 2026 et une « journée de colère » nationale durant les vacances d’hiver. Cette décision intervient après l’impasse des négociations autour de plusieurs dossiers jugés prioritaires par les enseignants.

Blocage des discussions et revendications urgentes

Selon Ikbel Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, la réunion de la commission a constaté « un blocage total » dans les échanges avec le ministère, accusé de refuser un dialogue « sérieux et responsable ». Le syndicat reproche notamment aux autorités de ne pas répondre à la motion professionnelle déposée depuis le dernier congrès.

Parmi les revendications centrales figurent l’augmentation des salaires, la préservation du pouvoir d’achat et l’accélération du versement des indemnités dues aux enseignants diplômés.

Le dossier des promotions demeure également en suspens, tout comme l’application des accords conclus avec les partenaires sociaux, notamment l’accord sur la catégorie A3 prévoyant la réduction du volume horaire hebdomadaire de 25 à 18 heures.

Le syndicat réclame aussi l’ouverture de discussions régulières avec les organisations professionnelles, le respect du droit syndical, le renforcement des effectifs dans les écoles et une réforme plus profonde du système éducatif.

Climat tendu avant les vacances d’hiver

La « journée de colère », dont la date précise sera dévoilée dans les prochains jours, se tiendra pendant les vacances d’hiver, entre le 22 décembre 2025 et le 4 janvier 2026. Elle sera suivie d’une grève sectorielle nationale le 26 janvier, point culminant d’un mouvement qui pourrait perturber le début de la seconde partie de l’année scolaire si aucun accord n’est trouvé.

Les syndicats estiment que seule une reprise rapide et constructive des pourparlers pourrait éviter une escalade. De leur côté, les enseignants, déjà confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat et à une surcharge de travail, voient dans cette mobilisation un dernier recours.

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Happy Days chez Nouvelair : 30% de remise pour voyager vers l’Allemagne et la Suisse

19. November 2025 um 11:33

La compagnie tunisienne Nouvelair lance une nouvelle vague de promotions « Happy Days » avec une réduction de 30% sur les vols reliant la Tunisie à l’Allemagne et à la Suisse. L’offre, valable une semaine, cible autant les voyageurs loisirs que les déplacements professionnels, avec des départs possibles dès ce 18 novembre.

Nouvelair a annoncé ce mardi 18 novembre le lancement d’une nouvelle édition de son offre promotionnelle “Happy Days”, offrant une réduction de 30% sur une sélection de vols reliant la Tunisie à l’Allemagne et à la Suisse.

Cette opération, valable jusqu’au 24 novembre, s’inscrit dans la stratégie commerciale de la compagnie visant à renforcer les flux entre les aéroports tunisiens et les grandes capitales économiques européennes.

La promotion concerne plusieurs destinations majeures : Berlin, Düsseldorf, Francfort et Munich pour l’Allemagne ; Genève et Bâle pour la Suisse, des villes considérées comme des pôles d’affaires, mais aussi des portes d’accès touristiques plébiscitées par les voyageurs tunisiens.

Une offre limitée dans le temps

La réduction s’applique sur le tarif affiché hors taxes, avec une fenêtre de réservation fixée du 18 au 24 novembre 2025. Les voyages peuvent être effectués entre le 18 novembre 2025 et le 31 mars 2026, en dehors des périodes de vacances scolaires.

Les passagers peuvent réserver via le site officiel de la compagnie, son application mobile, le service client ou encore les agences Nouvelair situées dans les aéroports de Tunis-Carthage, Monastir et Djerba, ainsi que les agences partenaires.

Les conditions d’annulation ou de modification restent soumises aux règles tarifaires propres à chaque destination et type de billet.

Nouvelair mise sur la relance et la diversification du réseau

En multipliant ces opérations commerciales, la première compagnie aérienne privée de Tunisie cherche à dynamiser les réservations sur la période hivernale et à soutenir sa fréquentation sur les liaisons Europe–Tunisie, particulièrement concurrentielles.

Fondée en 1989, la compagnie dessert aujourd’hui plus de 40 destinations sur trois continents et opère à partir de ses bases de Tunis, Monastir et Djerba.

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Soutien aux sportifs d’élite : Focus sur Ahmed Jaouadi et les disciplines de haut niveau

19. November 2025 um 10:52

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a réaffirmé son engagement envers les sportifs d’élite et les disciplines individuelles dans le cadre du budget 2026, soulignant le suivi rigoureux des fédérations et le soutien ciblé aux athlètes de haut niveau.

Priorité aux sports individuels et aux disciplines paralympiques

Sur le budget 2026, le ministère a consacré 29 millions de dinars aux sports individuels, contre 6,63 millions aux sports collectifs. Cette orientation a permis de maintenir la Tunisie parmi les nations performantes lors des grandes compétitions internationales.

Le sport paralympique bénéficie également d’un soutien accru, avec 11 contrats d’objectifs conclus avec des athlètes de haut niveau pour un montant de près de 3 millions de dinars, et un élargissement des disciplines de 5 à 10.

Soutien aux sportifs d’élite

Le ministre a réaffirmé l’appui aux athlètes de haut niveau, citant Ahmed Jaouadi, Ayoub Hafnaoui et Rami Rahmouni. Pour Jaouadi, deux contrats de soutien ont été signés : 375.000 dinars en 2024 et 350.000 dinars en mai 2025, dont 185.000 dinars déjà versés.

En parallèle, le ministère a rappelé son intention de sanctionner tout manquement aux règles de discipline, évoquant l’exemple de l’haltérophile Ghofrane Belkjir, dont le départ jugé « illégal » de la délégation nationale en Norvège est considéré comme inacceptable.

Gestion et restructuration des fédérations

Plusieurs fédérations sportives ont été restructurées, certaines dissoutes et remplacées par des bureaux provisoires pour manquements aux règles, notamment dans le taekwondo et la pétanque. Au total, 11 fédérations ont été réorganisées, en plus de trois autres en 2024.

Le ministère suit de près les postes vacants dans les directions techniques, notamment le recrutement du directeur technique de la Fédération d’athlétisme.

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Structures sportives, violence et régulation des paris : Le MJS trace la feuille de route 2026

19. November 2025 um 10:42

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a présenté les grandes lignes du projet de loi sur les structures sportives, ainsi que des mesures visant à renforcer la sécurité dans les stades et à encadrer les paris sportifs, lors de la séance plénière consacrée au budget 2026.

Projet de loi sur les infrastructures et la sécurité

Le projet de loi relatif aux structures sportives, transmis à la présidence du gouvernement depuis le 10 octobre, est désormais dans sa version finale et attend son examen par le Conseil des ministres. Il vise à moderniser les installations et à renforcer leur gestion pour mieux répondre aux besoins des clubs et des athlètes.

Parallèlement, un projet de loi de 40 articles a été élaboré pour lutter contre la violence, le vandalisme et le fanatisme dans les espaces sportifs. Le texte, envoyé à la présidence le 22 octobre, devrait être transmis à l’Assemblée des représentants du peuple dans les semaines à venir.

Depuis le début de la saison, plusieurs réunions avec le ministère de l’Intérieur et les parties prenantes ont défini des mesures concrètes, la plus récente ayant eu lieu le 4 novembre.

Pour renforcer la prévention, le ministère met en place la vente électronique des billets et équipe progressivement les installations sportives de caméras de surveillance modernes.

Encadrement des jeux de hasard et paris sportifs

Le ministre a également présenté la révision complète du projet de loi sur les jeux de hasard, d’argent et les paris sportifs, qui a été adapté aux normes internationales de lutte contre la manipulation et le blanchiment d’argent.

L’objectif est de sécuriser le secteur et de prévenir toute influence extérieure susceptible de nuire à l’intégrité des compétitions.

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Finances publiques : Les commissions parlementaires ouvrent l’examen détaillé du projet de loi de finances 2026

19. November 2025 um 10:12

L’Assemblée des représentants du peuple a entamé mardi 18 novembre l’examen article par article du projet de loi de finances 2026, lors d’une séance conjointe réunissant sa Commission des finances et du budget et celle du Conseil national des régions et des districts.

Les discussions ont porté en priorité sur les dispositions consacrant le rôle social de l’État, notamment la lutte contre le chômage des diplômés.

Un début d’examen consacré au rôle social de l’État

Réunis au sein d’une double commission, les députés ont ouvert les débats sur le premier axe du projet de loi : la dimension sociale de l’action publique.

Ce volet, jugé prioritaire par plusieurs élus, traite de la création d’emplois, considérée comme « l’un des principaux défis de la période ». Les parlementaires ont souligné la nécessité d’un dispositif à la fois efficace, soutenable et en phase avec les réalités économiques des régions.

Les travaux ont rapidement mis en lumière les attentes fortes autour du budget 2026 : réduction du chômage, soutien à l’investissement productif et priorisation des dépenses à impact social.

L’article 13 au cœur des débats : encourager l’embauche des diplômés

L’une des premières dispositions examinées en détail fut l’article 13, qui vise l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé.

Les représentants du ministère des Finances ont expliqué que cette mesure repose sur un mécanisme d’incitation directe.

L’État prendrait en charge la contribution patronale aux régimes de sécurité sociale, en échange, les entreprises privées s’engageraient à recruter des titulaires d’un diplôme universitaire, l’objectif final étant de réduire durablement le chômage des jeunes.

Un chantier budgétaire qui s’annonce dense

Au-delà de l’article 13, les députés ont souligné la nécessité d’un examen rigoureux du texte, axé sur l’équilibre entre impératifs sociaux et contraintes financières.

Les prochaines séances devraient aborder d’autres mécanismes de soutien à l’emploi, mais aussi les mesures fiscales, les dispositifs d’investissement et les prévisions macroéconomiques qui structureront le budget 2026.

Les deux commissions devront également évaluer l’impact réel des incitations prévues et vérifier leur capacité à relancer le marché du travail sans creuser les déficits.

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Situation environnementale à Gabès : Kaïs Saïed resserre l’étau autour du comité chargé des solutions urgentes

19. November 2025 um 09:50

Mardi 18 novembre au Palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a présidé une nouvelle réunion du comité mandaté pour proposer des mesures urgentes face à la crise environnementale qui frappe Gabès.

Autour de lui, les membres de cette commission ont présenté un premier rapport préliminaire. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un plan d’action rapide, dénonçant au passage la mauvaise gestion, les équipements abandonnés et les tentatives de manipulation autour du dossier.

Cette rencontre réaffirme la volonté de l’exécutif d’accélérer la sortie de crise, tout en appelant à la vigilance face aux tensions.

Réunion de crise autour du premier rapport préliminaire

Au Palais de Carthage, Kaïs Saïed a réuni les membres du comité qu’il avait désignés pour élaborer des solutions immédiates pour Gabès : Ali Ben Hammoud, Samia Ben Ali, Hamida Kawas, Rafik Aouadi, Noureddine Rachdi, Mohamed Salah Ennajjar et Mohamed Ben Charrada.

Les participants ont remis au président une première version de leur rapport, document que Saïed a appelé à finaliser « dans les plus brefs délais » avec des mesures concrètes, rapides et applicables.

Le chef de l’État a insisté pour que le rapport final propose non seulement des solutions de court terme mais aussi une vision environnementale durable, capable d’impliquer la jeunesse locale. Il a rappelé que de nombreux pays s’inspirent encore des études environnementales réalisées par des experts tunisiens.

Le dossier des équipements abandonnés : un point de colère présidentielle

Kaïs Saïed est revenu en détail sur le scandale des équipements acquis en 2018 pour le Groupe chimique tunisien (GCT), abandonnés puis devenus inutilisables.

Selon lui, cet épisode symbolise une gestion défaillante des fonds publics, aggravée par une négligence délibérée. Il a dénoncé l’usage de rumeurs et de contre-vérités destinées, selon lui, à détourner l’attention de projets de cession d’établissements publics.

Pour le président, cette accumulation d’erreurs a « méprisé les souffrances des habitants de Gabès », déjà confrontés à une situation environnementale étouffante.

Hommage appuyé aux habitants de Gabès

Tout en exposant ces dysfonctionnements, le président a salué la population locale pour sa retenue et son sens de l’intérêt général. Il a souligné leur engagement à préserver la paix civile, notamment en collaborant avec les forces de sécurité face aux tentatives visant à envenimer la situation.

Saïed a assuré qu’il suit personnellement l’évolution du dossier et que les habitants ont le droit « de connaître toute la vérité, de demander des comptes conformément à la loi et de vivre librement, dans la dignité ».

Mise en garde présidentielle

Au-delà du dossier environnemental, le président a livré un message politique très direct. Il a parlé d’une « guerre de libération nationale tous azimuts », évoquant des tentatives de déstabilisation, de manipulations médiatiques et d’allégeance à l’étranger.

Selon lui, « l’État tunisien ne se gouverne pas par des publications sur les réseaux sociaux », ni par ceux qui diffament ou cherchent à « propager les mensonges ».

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