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Gestern — 17. November 2025Haupt-Feeds

Infrastructures routières : 600 millions de dinars seront investis en 2026

17. November 2025 um 12:32

En 2026, près de 600 millions de dinars seront investis dans les ponts et routes, représentant environ 40 % du budget du ministère de l’Équipement et de l’Habitat. Le ministre Slah Zouari a présenté devant l’ARP et le CNRD un programme ambitieux, s’inscrivant dans une stratégie nationale de développement des infrastructures routières. Aujourd’hui, les projets en cours dépassent déjà 4 milliards de dinars, avec 79 chantiers en cours de réalisation.

Pour l’année à venir, il s’agit de l’année des infrastructures,  37 nouveaux projets sont prévus, pour un montant total de 2,9 milliards de dinars. Parmi les chantiers majeurs :

  • 1,4 milliard pour l’axe économique RN13 (Kasserine–Sidi Bouzid–Sfax);

  • 300 millions pour la RN2 (Kairouan–Enfidha);

  • 110 millions pour la RR77 (Makhtar–Elhbabsa, Siliana, plus de 50 km).

À cela s’ajoute la construction de 14 nouveaux ponts dans les gouvernorats de Mahdia, Kairouan, Siliana, Gabès, Monastir, Ben Arous, Manouba, Sfax, Bizerte, Béja et Nabeul.

La répartition du budget de 600 millions pour 2026 se détaille ainsi :

  • 300 millions pour les routes numérotées;

  • 100 millions pour l’entretien d’environ 350 km de voies;

  • 100 millions pour réparer les dégâts causés par les inondations et les glissements de terrain;

  • 30 millions pour renforcer la sécurité routière;

  • 45 millions pour l’entretien des bacs de Djerba et l’acquisition de nouvelles pistes;

  • 18 millions pour l’achat de balayeuses et l’entretien via des entreprises spécialisées.

Le gouvernorat de Gafsa bénéficiera également de nouveaux projets, dont la route locale 899 (Snad–RN3, 30 km) et la route sinueuse de Zarzis, pour un montant total de 110 millions de dinars.

Le ministère prévoit aussi de renforcer ses équipes — ingénieurs, techniciens, administratifs et contrôleurs — afin de garantir la bonne réalisation de tous ces projets.

Dans le cadre du plan de développement 2026-2030, plusieurs projets stratégiques sont à l’étude :

  • L’autoroute Bousalem–Fernana (près de 45 km);

  • L’autoroute Tunis–Le Kef;

  • Deux axes majeurs dans le Sud : la RN15 (Kasserine–Gabès via Gafsa) et la RN16 (Gabès–frontière algérienne via Kebili jusqu’à Hazoua).

Enfin, le ministère examine la création d’une liaison permanente avec l’île de Djerba, entre Ajim et El Jorf. Plusieurs chantiers, comme l’accès sud de la capitale, Korba (Nabeul), Jelma (Sidi Bouzid) et la liaison de Bizerte, devraient être terminés dès 2026.

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SNCFT 2026 : le grand retour du train tunisien ?

11. November 2025 um 07:25

TrainL’entreprise publique de transport, la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) qui connaît depuis plusieurs décennies des difficultés multiformes, a tendance, ces derniers temps, à améliorer son image de marque auprès de sa clientèle en jouant la carte de la proximité. Objectifs recherchés : rapprocher les services ferroviaires des usagers, répondre à leurs besoins urgents de mobilité et favoriser l’ouverture aux différentes régions du pays.

Ainsi, au grand bonheur des usagers de ses trains, au nord comme au sud du pays, la SNCFT a annoncé ces derniers jours, (octobre 2025), la reprise de dessertes matinales abandonnées depuis plusieurs années. Les annonces les plus récentes concernent la reprise des dessertes matinales (5h du matin) entre Sousse- Tunis et le Kef –Tunis.

Il y a  plus d’un mois et demi, plus exactement, le 2 septembre 2025, la SNCFT avait annoncé la reprise du transport des passagers entre le site minier Metlaoui et la ville oasienne de Tozeur.

Les projets pour 2026 sont encore plus ambitieux

Au regard de son programme pour 2026, la SNCFT ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.  Cofinancé à hauteur de 160 millions d’euros par la BERD et 25 millions d’euros par l’État tunisien, ce programme, qui  vise à renforcer l’efficacité, la sécurité et la connectivité du réseau, comporte trois volets :

  • le premier consiste en la réhabilitation de la ligne Tunis – Kasserine, tronçon clé pour le fret et le transport de passagers.
  • Le second volet prend en compte l’électrification et le doublement de la ligne Moknine – Mahdia,
  • tandis que le troisième porte sur l’acquisition de cinq nouvelles rames automotrices électriques.

Les travaux d’infrastructures incluront entre autres le renouvellement des voies et un réalignement du tracé. À terme, ils devraient réduire les temps de trajet et accroître la sécurité afin d’augmenter le rythme et la fréquence des navettes et soutenir la fluidité des échanges régionaux.

Après des années de difficultés, la SNCFT multiplie les initiatives pour se rapprocher de ses clients, améliorer ses services et redynamiser le transport ferroviaire dans toutes les régions du pays.

 

Morale de l’histoire : l’ensemble de ces réalisations et initiatives heureuses  illustrent de manière éloquente que la SNCFT commence à avoir des couleurs, à se redresser et à investir dans la réhabilitation de son réseau et l’amélioration de ses services. Est-il besoin de rappeler que l’entreprise  publique a été confrontée depuis des décennies à des difficultés majeures : vétusté des infrastructures et des équipements, ainsi qu’au défaut de ponctualité du service sur certaines lignes.

Les avantages du rail demeurent multiples et d’actualité

Pour mémoire, les chemins de fer tunisiens qui comptent, à ce jour, 2.165 kilomètres de rails dont 471 kilomètres à voie normale et 1.694 kilomètres à voie métrique. Mais seuls 65 kilomètres sont électrifiés.

Malheureusement, ce leg précieux de l’ère coloniale a été dilapidé par l’effet la mauvaise gouvernance des gouvernements et régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays depuis son accès à l’indépendance en 1956.

Aujourd’hui, le contribuable paie très cher pour réhabiliter le ferroviaire du pays. En dépit du retard nous ne pouvons que nous féliciter de ce regain d’intérêt pour le ferroviaire. Et pour cause.

La BERD et l’État tunisien financent ensemble un programme de modernisation de plus de 185 millions d’euros pour relancer le rail.

 

Ce mode de transport est toujours d’actualité. Il présente une multitude d’avantages à portée de main que d’autres modes ne peuvent pas fournir.

Il s’agit, tout d’abord, d’un mode de transport rapide et fiable. Le train est jusqu’à deux fois plus rapide que le transport maritime. C’est le mode de transport à privilégier pour une expédition rapide d’une grande quantité de marchandises. D’après les experts, il est le mode de transport le plus sûr. Le transport ferroviaire enregistre cinq fois moins d’accidents par tonne transportée que par véhicule routier.

Mention spéciale pour le transport de marchandises (céréales, phosphate et autres produits…). Pour ce type de transport, le train présente un niveau de sécurité optimale.

Relier villes, zones industrielles et régions rurales : la SNCFT reste un maillon vital du transport national.

 

Cerise sur le gâteau, le transport ferroviaire est une solution de transport durable face aux changements climatiques. C’est, à l’évidence, l’un des modes de transport qui produit le moins d’émissions de CO2.

Pour toutes ces raisons, nous pensons que le gouvernement actuel serait bien inspiré de soutenir massivement et généreusement la SNCFT dans ses efforts d’investissement, de réhabilitation du réseau et d’amélioration de ses prestations et image de marque. La raison est simple. Le réseau ferroviaire tunisien constitue une composante essentielle du transport national, reliant les grandes villes, les zones industrielles et certaines régions rurales. Il mérite d’être érigé comme l’oléiculture en priorité nationale.

ABOU SARRA

EN BREF

  • La SNCFT relance ses dessertes matinales entre Sousse–Tunis et Le Kef–Tunis.
  • Un programme 2026 de 185 millions € vise à moderniser le réseau.
  • Trois volets : réhabilitation, électrification et achat de nouvelles rames.
  • Le réseau tunisien compte 2 165 km de rails, dont seulement 65 km électrifiés.
  • Le rail reste rapide, sûr et écologique : un atout stratégique pour la Tunisie.

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Monastir et Sousse : 2 km de route renforcée dans le cadre du Programme de Développement Régional

07. November 2025 um 11:40

Le coup d’envoi  des travaux de réaménagement et de renforcement de la route reliant la délégation de Sahline Mootmar (gouvernorat de Monastir) et la délégation de Zaouia-Ksiba-Thrayet (gouvernorat de Sousse) sur une longueur de 2 km, a été donné jeudi.

Ces travaux font partie de la troisième tranche du Programme de Développement Régional au gouvernorat de Monastir qui comprend également la réhabilitation et le pavage de la route reliant Chrahil et Sidi Bennour sur une distance de 1,3 km ainsi que la route menant au Stade municipal à Menzel Kamel sur une longueur de 1,5 km, pour un coût total d’environ 2,3 millions de dinars. Les travaux se poursuivront durant une période de 180 jours.

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Nouveau pont de Bizerte : plus de 65 % des travaux des premières tranches déjà réalisés

Von: walid
06. November 2025 um 09:46

Les travaux des première et troisième tranches du nouveau pont de Bizerte ont dépassé 65%, selon une source de la cellule technique chargée du suivi dudit projet.

Ces deux tranches, confiées à des entreprises tunisiennes expérimentées et hautement qualifiées, ont respecté les délais d’exécution annoncés, malgré la complexité technique du chantier, a souligné la même source, notant que les travaux, d’un coût de 151 millions de dinars devraient être achevés d’ici la fin du second semestre de l’année prochaine.

La première tranche, confiée à l’entreprise tunisienne “Soroubat” pour 76 millions de dinars, concerne la liaison sud et ouest sur 4,7 km, tandis que la troisième, attribuée à l’entreprise Chaâbane pour 75 millions, porte sur la liaison nord sur 2,7 km.

Parallèlement, un projet d’aménagement des quartiers environnants, financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 6 millions de dinars, a été achevé, comprenant la voirie, l’éclairage et l’assainissement. Le volet foncier a également été clôturé, avec le versement de 45 millions de dinars d’indemnités.

S’agissant de la deuxième tranche, réalisée par des entreprises chinoises, 14% des travaux de fondation ont été achevés pour une mise en service du pont prévue pour la mi-2027, selon l’ambassadeur de Chine en Tunisie.

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