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Comment se portent les échanges commerciaux de la Tunisie en 2025 ?

12. August 2025 um 18:49

Entre janvier et juillet 2025, la Tunisie a poursuivi ses échanges commerciaux avec le reste du monde. Si le volume des produits vendus à l’étranger est resté presque stable, les achats en provenance d’autres pays ont eux augmenté. Cette évolution a creusé le déficit commercial du pays, révélant des déséquilibres sectoriels et géographiques importants. Voici un point clair et simple sur la situation économique actuelle de la Tunisie en matière d’importations et d’exportations.

Les exportations stagnent, les importations augmentent

La Tunisie a vendu pour environ 37 milliards de dinars de produits à l’étranger, quasiment le même montant qu’en 2024. Par contre, elle a acheté plus de produits venant de l’étranger : presque 49 milliards de dinars, soit une hausse de presque 5 % par rapport à l’année précédente.

Cela veut dire que la Tunisie dépense plus qu’elle ne gagne avec ses échanges internationaux. Le déficit commercial, c’est-à-dire la différence entre ce qu’on achète et ce qu’on vend, s’est creusé pour atteindre environ 12 milliards de dinars.

Quels secteurs exportent plus ou moins ?

Certaines industries ont bien réussi : les mines et le secteur mécanique/électrique ont augmenté leurs ventes à l’étranger.

Mais d’autres secteurs ont moins vendu, comme l’énergie (à cause d’une baisse des produits raffinés), l’agroalimentaire (notamment l’huile d’olive) et le textile.

La Tunisie importe plus de machines, de matières premières et de biens de consommation. En revanche, elle achète moins de produits énergétiques et alimentaires.

Avec qui la Tunisie échange-t-elle le plus ?

L’Union européenne reste le principal partenaire commercial, avec plus des deux tiers des exportations. Les ventes augmentent vers l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, mais diminuent vers l’Italie et l’Espagne.

Les échanges avec les pays arabes, comme la Libye, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte, sont aussi en hausse.

Côté importations, la Tunisie achète plus à la France, à l’Allemagne, à la Chine et à la Turquie, mais moins à la Russie, à l’Inde, à la Grèce et à la Belgique.

D’où vient le déficit commercial ?

Le plus gros déficit vient du secteur de l’énergie (plus de 6 milliards de dinars). Les matières premières, les machines et les biens de consommation participent aussi à ce déséquilibre. En revanche, le secteur alimentaire est excédentaire, c’est-à-dire qu’il rapporte plus qu’il ne coûte.

En résumé, malgré une légère stabilité des ventes à l’étranger, la Tunisie fait face à un déficit commercial qui se creuse, en raison surtout de la hausse des achats de certains produits essentiels. Ce déséquilibre souligne l’importance de soutenir certains secteurs et de diversifier les marchés pour améliorer l’équilibre économique du pays dans les mois à venir.

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Tunisie : Le déficit commercial explose à près de 7,3 milliards de dinars

Von: MC
13. Mai 2025 um 12:16

L’Institut National de la Statistique (INS) fait état, ce mardi, d’une forte détérioration de la balance commerciale tunisienne : le déficit aux prix courants s’est creusé de 54%, passant de 4734,8 MD à fin avril 2024 à 7294,1 MD à la même date en 2025. Le taux de couverture des importations par les exportations s’en ressent, s’établissant à 74%, contre 81,8% un an plus tôt.

Selon l’INS, cette dégradation tient à un repli des exportations de 2,4%, qui n’ont pas dépassé 20,7 milliards de dinars, tandis que les importations ont bondi de 7,8%, pour atteindre plus de 28 milliards de dinars au cours des quatre premiers mois de l’année.

L’énergie en est le principal responsable : les exportations du secteur ont chuté de 33%, à 105,8 MD contre 621,2 MD auparavant, du fait notamment de la forte baisse des ventes de produits raffinés. Les industries agroalimentaires ont également vu leurs exportations reculer de 19,2%, sous l’effet d’un net fléchissement des ventes d’huile d’olive (– 28%, à 1758,6 MD).

Côté importations, la hausse est portée par les biens d’équipement (+ 22,1%) et les matières premières et demi-produits (+ 11,3%), signe d’une relance potentielle des investissements et de l’appareil productif. Les biens de consommation progressent de 15,7%, tandis que les produits énergétiques importés, en dépit d’une forte volatilité mondiale, reculent de 14,2%.

En décomposant le déficit par poste, on relève que l’énergie pèse pour près de 3,7 milliards de dinars, les matières premières et demi-produits pour 2,5 milliards, les biens d’équipement pour 1,1 milliard, et les biens de consommation pour 0,6 milliard. À noter que, hors secteur énergétique, le déficit commercial se limite à 3,6 milliards de dinars sur cette même période.

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Commerce extérieur fin juin 2025 : la Tunisie face à un déséquilibre inquiétant

Von: hechmi
15. August 2025 um 08:46

Commerce Extérieur juin 2025L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier les chiffres du commerce extérieur arrêtés à fin juin 2025. Derrière statistiques et pourcentages, un constat s’impose : le pays s’enfonce dans un déséquilibre qui menace à la fois la croissance, la stabilité monétaire et la sécurité alimentaire.

En un an, le déficit commercial a bondi de 9,6 milliards de dinars à 11,9 milliards, soit une aggravation de 2,3 milliards. Ce chiffre, loin d’être anecdotique, illustre une tendance préoccupante : la machine exportatrice tunisienne ralentit, pendant que les importations explosent.

Quand les importations galopent et les exportations s’essoufflent

Dans une économie ouverte, il est logique que les importations augmentent lorsque la demande intérieure se porte bien. Mais encore faut-il que les exportations suivent le rythme. Dans les faits, la réalité des échanges commerciaux en Tunisie n’est pas des plus reluisantes : Les importations grimpent de 45 % en valeur, les exportations reculent légèrement… mais reculent tout de même. Cette divergence alimente un déficit commercial qui pèse sur les réserves en devises et fragilise le dinar.

Secteurs clés l’huile d’olive recule, le textile décroche

Le recul touche des secteurs stratégiques et en prime l’agroalimentaire : l’huile d’olive, fleuron des exportations tunisiennes, enregistre une chute considérable. La baisse des prix a entraîné une diminution des recettes d’exportation, malgré une augmentation des quantités exportées. Ses ventes à l’étranger passent d’un peu plus de 3,6 milliards de dinars en 2024 à 2,5 milliards en 2025, soit 900 millions de moins. Une contre-performance qui s’explique par la volatilité des prix internationaux.

L’analyse sectorielle révèle des dynamiques très contrastées :

  • En hausse : le secteur mines, phosphates et dérivés progresse de +8,6 % et les industries mécaniques et électriques enregistrent une avancée de +6,5 %.
  • En forte baisse : l’énergie plonge de -34,8 %, en raison d’un effondrement des ventes de produits raffinés (381,3 MD contre 1 143,1 MD un an plus tôt) ;
  • Recul des industries agroalimentaires de -17,5 %, tiré par la baisse des exportations d’huile d’olive (2 506,1 MD contre 3 636,2 MD) ;
  • Textile, habillement et cuir : repli plus modéré de -0,2 %.

Le taux de couverture poursuit sa descente

Le taux de couverture des importations par les exportations s’effrite dangereusement : 75,6% en 2025, contre 79,4 % en 2024 et 78 % en 2023. En 2022, il dépassait encore ce seuil. Ce glissement, discret mais constant, traduit une perte de compétitivité et une dépendance accrue vis-à-vis de l’étranger.

Importations : derrière les chiffres, des choix politiques

Les données brutes cachent des décisions stratégiques – ou leur absence. S’agissant des Céréales : en volume, les achats passent de 2,375 millions de tonnes en 2024 à 1,953 million en 2025. Un recul paradoxal, alors même que les besoins restent élevés. Officiellement, la bonne récolte nationale compenserait, mais les risques de tensions sur le marché ne sont pas écartés.

La réduction des quantités de sucre importées, est-elle aussi notable. Après un peu plus de 300 000 tonnes importées en 2023, le volume tombe à 159 000 tonnes en 2024, provoquant des pénuries, puis à 142 000 tonnes cette année. Avec une production locale quasi inexistante, cette raréfaction semble relever d’une stratégie implicite de réduction des subventions, au prix d’une tension sur les prix à la consommation. Encore heureux que les produits pharmaceutiques soient disponibles en légère hausse de 4,4 à 4,8% en valeurs stables.

Matières premières : signes d’essoufflement industriel

La baisse des importations de papier, carton, coton et fibres textiles végétales reflète le ralentissement du secteur textile. À l’inverse, le bois, l’aluminium et certains métaux progressent, signe que d’autres branches industrielles résistent encore.

Mais le signal le plus préoccupant vient des équipements industriels : les importations de chaudières, réacteurs et machines mécaniques reculent fortement. Moins d’équipements, c’est moins d’investissements productifs… et donc un risque de croissance bridée à moyen terme.

Une trajectoire risquée

Le commerce extérieur est souvent un thermomètre de l’économie. Or, les chiffres de 2025 indiquent que la Tunisie s’engage sur une trajectoire où le déficit se creuse, les secteurs exportateurs perdent du terrain et l’investissement industriel ralentit.

Si cette tendance se confirme, le pays risque non seulement d’accroître sa dépendance aux financements extérieurs, mais aussi de voir ses marges de manœuvre budgétaires et monétaires se réduire encore. Dans un contexte mondial instable, ce n’est pas seulement une alerte statistique : c’est un avertissement stratégique.

Amel Belhadj Ali

Commerce extérieur Tunisie : les 5 chiffres à retenir à fin juin 2025

1️⃣ 11,9 milliards de dinars → Montant du déficit commercial, un record historique, en hausse de 2,3 milliards par rapport à 2024.
2️⃣ 75 % → Taux de couverture des importations par les exportations, contre 79 % un an plus tôt.
3️⃣ -34,8 % → Chute des exportations d’énergie, plombées par l’effondrement des ventes de produits raffinés (381,3 MD contre 1 143,1 MD).
4️⃣ -17,5 % → Recul des exportations d’industries agroalimentaires, essentiellement dû à la baisse des ventes d’huile d’olive (2 506,1 MD contre 3 636,2 MD).
5️⃣ +8,6 % et +6,5 % → Progression respective des exportations de mines, phosphates et dérivés et des industries mécaniques et électriques, rares secteurs en hausse.

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Le déficit commercial de la Tunisie avec la Turquie persiste

13. August 2025 um 08:29

La Tunisie, qui cherche à réduire son déficit commercial chronique avec la Turquie, a enregistré une hausse de 15,4 % de ses importations en provenance de ce pays au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.  

Selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INS), les importations totales du pays ont atteint 41,67 milliards de dinars tunisiens (14,22 milliards de dollars) entre janvier et juin 2025. Cette augmentation est due aux taux d’importation élevés de biens d’équipement, de matières premières et de biens de consommation.

Au cours de cette période, la Turquie figurait parmi les principaux fournisseurs de la Tunisie hors Union européenne, indique également l’INS.

Au cours de la période spécifiée, les importations en provenance de pays hors UE ont augmenté de 37,7 % en provenance de la Chine et de 15,4 % en provenance de la Turquie, tandis qu’elles ont diminué de 20,1 % en provenance de Russie et de 16,5 % en provenance d’Inde.

Parallèlement, les exportations totales de la Tunisie ont diminué de 0,6 % pour atteindre environ 10,85 milliards de dollars, tandis que son déficit commercial extérieur total a augmenté pour atteindre environ 3,38 milliards de dollars.

L’augmentation des importations de la Tunisie a été particulièrement concentrée dans les produits non énergétiques. Hors énergie, le déficit commercial extérieur a atteint 1,6 milliard de dollars.

I. B.

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Le déficit commercial s’aggrave encore, dépassant les 11 904 Mtnd en sept mois

12. August 2025 um 10:43

Le déficit commercial continue à s’élargir. Fin juillet 2025, les échanges commerciaux de la Tunisie affichent un solde de – 11 904,5 Mtnd contre – 9 631,8 Mtnd sur la même période en 2024. Les exportations se sont repliées de 0,2% à 36 973,4 Mtnd sur les sept premiers mois de l’année contre une hausse des importations de 4,7% à 48 877,9 Mtnd.

En détail, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés (+8,6% à 1 344,2 Mtnd) et le secteur des industries mécaniques et électriques (+6,5% à 17 966,9 Mtnd). Le textile et habillement a pu faire évoluer ses ventes à l’étranger de 0,6% à 5 466,7 Mtnd. Cependant, les exportations énergétiques ont reculé de 34,8% à 1 411,3 Mtnd, sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 Mtnd seulement contre 1 143,1 Mtnd sur la même période en 2024). Idem pour les industries agroalimentaires qui se sont repliées de 17,5% à 5 046,0 Mtnd, une tendance causée par la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (-31,0% en glissement annuel à 2 506,1 Mtnd).

En ce qui concerne les importations, une augmentation a été observée au niveau des produits d’équipement (+18,6% à 8 996,2 Mtnd), de même pour les biens de consommation qui sont en hausse (+12,1% à 11 747,2 Mtnd). En revanche, les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse (-14,9% à 7 448,5 Mtnd), ainsi que celles de produits alimentaires (-5,1% à 3 780,3 Mtnd).

La répartition géographique montre une dominance de l’Union européenne comme premier client de la Tunisie, avec une part de 70,6% des exportations. Depuis le début de l’année, les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays-Bas (+11,8%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%). L’UE est également notre premier fournisseur, représentant 44,2% de nos achats en devises.

Globalement, les chiffres prouvent qu’il y a une résilience dans le secteur industriel. Le croisement de ces données avec ce qu’on observe indique clairement qu’il y aura une hausse des importations dans les mois à venir à cause de l’insuffisance de l’offre locale. Les entreprises tunisiennes sont en perte de compétitivité, avec l’augmentation inédite des coûts d’exploitation. Il faut faire très attention à ce point car si des solutions ne sont pas trouvées, les conséquences seront lourdes sur la croissance et l’emploi.

 

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