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Gestern — 31. Juli 2025Haupt-Feeds

Tunisie-Italie : Kaïs Saïed et Meloni scellent un partenariat stratégique

31. Juli 2025 um 16:48

Selon un communiqué de Palazzo Chigi, relayé par l’agence italienne Nova, le président tunisien Kaïs Saïed a reçu ce jeudi 31 juillet 2025 à Carthage la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dans le cadre d’une visite officielle destinée à consolider les liens bilatéraux entre les deux pays riverains de la Méditerranée.

 Les discussions ont mis en lumière la vitalité des relations tuniso-italiennes, particulièrement à travers les initiatives du Plan Mattei pour l’Afrique, auquel la Tunisie participe activement. Les deux dirigeants se sont appuyés sur la déclaration conjointe de janvier 2025, qui structure désormais leur collaboration en matière de développement.

Le volet agricole a occupé une place centrale, avec un focus sur le projet Tanit, ambitieux programme de valorisation des eaux usées traitées pour la réhabilitation des terres cultivables. Cette innovation revêt une importance cruciale pour la Tunisie, confrontée à des défis majeurs en sécurité alimentaire et gestion hydrique. La perspective d’un futur centre régional de formation agricole a également été abordée.

Energie et migration au cœur des échanges

Le dossier migratoire a donné lieu à un réexamen des positions communes, avec une réaffirmation de la lutte conjointe contre les filières de passeurs et la promotion de canaux de migration réguliers.

Sur le front énergétique, les interlocuteurs ont souligné le rôle pivot de la Tunisie comme plaque tournante entre l’Afrique et l’Europe. Le projet Elmed, future interconnexion électrique sous-marine, a été identifié comme un levier essentiel pour accélérer la transition verte. La participation des investisseurs italiens dans les énergies renouvelables locales a été saluée comme un gage de dynamisme économique.

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Réforme des médias et de la justice : les critiques acerbes de Mongi Rahoui

31. Juli 2025 um 15:47

Lors de son passage dans l’émission Politica sur Jawhara FM, le secrétaire général d’Al Watad, Mongi Rahoui, a dressé un bilan sévère des réformes inabouties dans des secteurs clés tels que la justice et les médias. Selon lui, ces derniers n’ont pas connu les transformations nécessaires au cours des dernières années, malgré leur rôle central dans la démocratie.

Le dirigeant a fustigé le paysage médiatique, accusant certains établissements de privilégier la médiocrité au détriment de la qualité culturelle. Réaffirmant son attachement à la liberté de la presse, il appelle à une refonte en profondeur du secteur.

La magistrature n’a pas non plus été épargnée, Rahoui dénonce « une institution à la traîne », nécessitant « une révision urgente des textes de loi », notamment ceux relatifs à la Banque centrale, aux procédures collectives et à l’investissement.

Sur le plan législatif, il a rappelé que la mission première du Parlement réside dans l’examen et l’adoption des projets gouvernementaux, reléguant l’initiative législative à un rôle secondaire. Une révolution juridique, selon lui, se fait toujours attendre, tout comme la conciliation pénale, dont l’échec reposerait, à ses yeux, sur les épaules de l’exécutif.

Retour sur les luttes politiques post-révolution

Remontant le fil des événements, Rahoui pointe du doigt les forces politiques ayant, selon ses dires, cherché à torpiller la volonté populaire avant le 25 juillet 2021. Pour étayer ses propos, il évoque une tentative de destitution du président Kaïs Saïed, ainsi qu’une déviation précoce du processus révolutionnaire dès le premier gouvernement issu du 14 janvier 2011.

Il a également accusé d’anciennes figures du pouvoir, notamment Hichem Mechichi, d’avoir pactisé avec Ennahdha et Qalb Tounes en échange, affirme-t-il, de « pots-de-vin ». Des personnalités qu’il qualifie de « criminels en liberté » œuvreraient aujourd’hui, selon ses dires, aux côtés d’autres figures…

Lire aussi: Hichem Mechichi rompt le silence  

Enfin, dans une charge à l’encontre de l’ancien procureur de la République, Bechir Akremi, le secrétaire général d’Al Watad a rejeté l’étiquette de « prisonnier politique », soulignant les accusations de dissimulation de dossiers pesant contre ce dernier. Un réquisitoire sans concession dans lequel Rahoui a une nouvelle fois appelé à une refonte globale des institutions.

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Grève des transports : quelles solutions pour les usagers ?

30. Juli 2025 um 10:03

Le ministère des Transports a annoncé, mardi 29 juillet 2025, d’importantes perturbations dans les services de transport public collectif, en raison d’un mouvement de grève lancé par la Fédération générale des transports relevant de l’UGTT. La grève, prévue du 30 juillet à minuit au 1er août 2025 à minuit, touchera Tunis ainsi que plusieurs autres régions du pays.

Pour limiter l’impact sur les usagers de cette grève des transports, le ministère a mis en place plusieurs mesures d’urgence :

  • Extension des zones de circulation : les taxis « Louage » seront autorisés à opérer sur l’ensemble du territoire national, au-delà de leur périmètre habituel.

  • Assouplissement pour les transports collectifs : les taxis collectifs et les véhicules de transport rural pourront circuler librement dans leur gouvernorat d’attache, sans restriction de zone.

  • Service minimum : du personnel supplémentaire sera mobilisé pour assurer les déplacements essentiels.

Dans un communiqué, le ministère des Transports a rappelé que « la priorité absolue reste la satisfaction des besoins des citoyens et la garantie de leur droit à la mobilité ». Il a également souligné ses efforts en cours pour moderniser la flotte de transports publics et améliorer les infrastructures, afin d’optimiser les conditions de travail et la qualité du service.

Toutefois, le ministère a tenu à préciser que certaines revendications sociales, notamment financières, ne pourront être satisfaites qu’après une amélioration des revenus des entreprises du secteur. « Les demandes, jugées excessives dans le contexte actuel, nécessitent une stabilisation financière préalable », a-t-il indiqué.

Malgré les défis, le ministère réaffirme son engagement à poursuivre les réformes pour offrir des services de transport « efficaces et accessibles à tous ». Les usagers sont invités à se renseigner sur les alternatives disponibles durant cette période de perturbation.

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Hafedh Laamouri alerte : « la retraite anticipée des femmes risque de fragiliser la CNSS »

29. Juli 2025 um 16:40

« Une mesure socialement noble, mais juridiquement fragile et économiquement risquée ». C’est en ces termes que Hafedh Laamouri, universitaire et ancien ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a commenté le projet de loi autorisant les femmes à partir en retraite dès 50 ans, lors de son passage dans Summer Mag sur Express FM, ce 29 juillet 2025.

S’il reconnaît la dimension sociale du texte, l’ex-ministre en soulève les contradictions : « La Tunisie a ratifié des conventions internationales qui interdisent toute discrimination basée sur le genre. Or, ce dispositif avantage les femmes sans justification objective, ce qui pourrait être contesté », a-t-il expliqué.

Il relève également une incohérence dans l’argumentaire : « Si la retraite anticipée se justifie par la charge des enfants, pourquoi ne pas l’étendre aux pères ? L’Organisation internationale pour les migrations a d’ailleurs alerté la Tunisie sur cette disparité », rapporte-t-il, en référence aux droits différenciés en matière de travail à temps partiel.

Au-delà des aspects juridiques, Laamouri alerte sur les conséquences financières : un départ massif à la retraite entraînerait une baisse des cotisations et une hausse des pensions, fragilisant les comptes de la CNSS. Un dilemme qui appelle, selon lui, à une réflexion plus approfondie.

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Fractionnement d’actions chez Délice Holding : le capital passe à 109,8 millions de titres

28. Juli 2025 um 15:05

Lors de son Assemblée Générale Extraordinaire , Délice Holding a approuvé le fractionnement (split) de la valeur nominale de ses actions, passant de 10 dinars à 5 dinars. Cette opération prendra effet à compter du 1ᵉʳ août 2025.

À cette date, le capital social de l’entreprise sera composé de 109 814 524 actions, chacune d’une valeur nominale de 5 dinars. Cette décision vise à améliorer la liquidité des titres et à les rendre plus accessibles aux investisseurs.

Les actionnaires de DH ont été officiellement informés de cette modification, qui n’entraîne aucune dilution de capital mais ajuste la structure des titres.

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Hélmi Tlili appelle à transformer les transferts de devise en investissements

28. Juli 2025 um 14:53

Lors de la première conférence régionale sur le rôle des TRE dans l’investissement direct, tenue ce lundi 28 juillet 2025 à Tunis, Hélmi Tlili, responsable de la gestion de l’Office des Tunisiens à l’Étranger (OTE), a souligné l’importance capitale des transferts financiers de la diaspora. Placée sur le thème « Modernisation des visions pour un avenir prometteur », cette rencontre a mis en avant la contribution majeure de la communauté tunisienne à l’étranger, dont les envois de fonds dépassent désormais les revenus du tourisme et participent à la stabilité économique du pays.

Avec des transferts financiers atteignant des niveaux historiques, les Tunisiens résidents à l’étranger sont devenus un levier essentiel pour l’économie nationale. Ces flux, qui constituent la première source de devises en Tunisie, ont permis de renforcer les réserves du pays et de stabiliser le taux de change. Toutefois, M. Tlili a insisté sur la nécessité de transformer ces transferts en investissements directs, particulièrement dans les secteurs clés comme l’agriculture et l’industrie, où leur impact reste encore limité.

Pour favoriser cette dynamique, les autorités ont mis en place des mesures incitatives, notamment la loi de finances 2024, qui permet aux expatriés de séjourner en Tunisie jusqu’à 183 jours par an sans perdre leurs avantages fiscaux. Par ailleurs, des partenariats avec des institutions financières, comme la BNA BANK , ont été renforcés pour faciliter les projets d’investissement. Malgré ces efforts, M. Tlili a reconnu que des défis persistent, notamment en matière de coordination entre les différents dispositifs d’incitation.

La conférence a également annoncé le lancement prochain de rencontres similaires dans d’autres régions, notamment à Djerba et à Mahdia, afin d’adapter les stratégies aux spécificités locales. L’objectif est de renforcer les liens entre la diaspora et son pays d’origine, tout en encourageant les jeunes générations, souvent détentrices de double nationalité, à s’impliquer davantage dans le développement économique de la Tunisie.

Hélmi Tlili a réaffirmé l’engagement des institutions tunisiennes à accompagner les expatriés, tout en les appelant à jouer un rôle plus actif dans l’investissement productif. « La Tunisie compte sur vous », a-t-il déclaré, rappelant que la confiance mutuelle et la simplification des procédures restent les clés pour concrétiser cette ambition.

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Ahmed Ben Moulehom : « La diaspora tunisienne est un levier stratégique pour bâtir une économie résiliente »

28. Juli 2025 um 13:08

Dans un contexte où la Tunisie mise plus que jamais sur sa diaspora pour renforcer son développement économique, la BNA BANK a pris les devants. En effet, elle a organisé, en partenariat avec l’Office des Tunisiens à l’Etranger ( OTE), la première conférence régionale dédiée au rôle des expatriés dans l’investissement direct. Placée sur le thème « Modernisation des visions pour un avenir prometteur », cette rencontre s’est tenue lundi 28 juillet 2025 à Tunis. Et ce, en présence des représentants des gouvernorats du Grand Tunis, à savoir Tunis, Ariana, Ben Arous et La Manouba; ainsi que de plusieurs institutions financières et administratives.

Ahmed Ben Moulehom, directeur général de la BNA, est revenu sur les mesures concrètes mises en œuvre pour faciliter et encourager l’implication économique des Tunisiens résidant hors des frontières nationales. Il a rappelé les grandes lignes de l’accord de partenariat stratégique signé le 15 juillet 2025 entre son institution et l’OTE.

Fondé sur une approche pragmatique, cet accord vise à offrir des solutions bancaires sur mesure, alliant simplicité, avantages financiers et digitalisation des procédures. Parmi les mesures phares figurent la facilitation de l’accès à distance aux comptes bancaires, l’accompagnement personnalisé des projets d’investissement – notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’immobilier et des initiatives entrepreneuriales –, ainsi que la mise en place de mécanismes de financement adaptés aux besoins spécifiques de la diaspora.

Au-delà de l’apport financier…

Dans son allocution, M. Ben Moulehom a insisté sur la nécessité de considérer les Tunisiens de l’étranger non pas uniquement comme une source de transferts de fonds, mais comme des acteurs à part entière du développement économique national. « Notre vision est claire : la diaspora tunisienne n’est pas une périphérie, mais un levier stratégique pour bâtir une économie résiliente et inclusive », a-t-il déclaré. Il a également souligné que la Tunisie avait besoin, au-delà des capitaux, des compétences, des idées innovantes et des réseaux dont disposent ses citoyens établis à l’international.

Pour traduire cette ambition en actions tangibles, la BNA a déployé une série d’initiatives structurantes. Parmi celles-ci, le développement d’une offre bancaire exclusive réservée aux expatriés, l’optimisation des canaux de communication pour un meilleur accompagnement, et la création de produits financiers hybrides combinant services bancaires, assurances et opportunités immobilières. Ces dispositifs s’inscrivent dans une logique de proximité, afin que chaque Tunisien, où qu’il réside, puisse maintenir un lien économique fort avec son pays d’origine.

Le responsable a réaffirmé l’engagement inébranlable de son institution envers la diaspora, qualifiant celle-ci de « partenaire incontournable dans la construction d’une Tunisie prospère ». « La nation ne se construit pas seulement avec ceux qui y vivent, mais aussi avec ceux qui, bien qu’éloignés géographiquement, portent la Tunisie dans leur cœur et contribuent à son rayonnement », a-t-il martelé. Il a enfin rendu hommage aux participants pour leur confiance en la BNA, promettant que celle-ci resterait un « partenaire fidèle et un relai essentiel de leurs ambitions économiques ».

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Israël frappe un convoi humanitaire : l’UGTT dénonce un ‘crime contre la solidarité internationale’

27. Juli 2025 um 17:21

Dans un communiqué virulent, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a qualifié d’inacceptable l’assaut mené par l’armée de l’occupation  contre le Handala, un bateau affrété par des militants internationaux pour secourir Gaza. Parmi les 21 civils interpellés, originaires de douze pays, figure Hatem Aouini, syndicaliste tunisien engagé dans cette opération visant à contourner l’embargo imposé à l’enclave palestinienne.

Intervenant sur les ondes de Diwan FM, Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a fustigé un « acte de piraterie moderne », contraire aux conventions internationales. Selon lui, cette intervention s’inscrit dans une stratégie de répression israélienne ciblant toute initiative dénonçant les exactions à Gaza. « Cette attaque ignoble contre une mission humanitaire rappelle les pires exactions historiques. Nous exigeons des comptes et réitérons notre engagement total envers le peuple palestinien », a-t-il martelé.

Quelques heures avant son interpellation, Hatem Aouini avait diffusé un message vidéo prémonitoire : « Si ces images vous parviennent, c’est que j’ai été capturé en mer par les forces d’occupation. » Le militant y exhortait ses proches et ses compatriotes à mobiliser les autorités tunisiennes pour obtenir sa libération, ainsi que celle des autres passagers.

Samir Cheffi a tenu à rappeler le rôle central d’Aouini, coordinateur du Réseau syndical international pour la solidarité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. L’UGTT a d’ailleurs engagé des consultations avec des centrales syndicales arabes et mondiales afin d’obtenir la libération des détenus. « Son arrestation honore la Tunisie, car il incarne une cause chère à notre nation », a-t-il affirmé.

Le syndicat a par ailleurs annoncé son soutien à la future Flottille du Maghreb, organisée avec des ONG et des partenaires régionaux pour intensifier la solidarité avec Gaza. Cette initiative vise à briser l’indifférence des capitales occidentales face aux violations israéliennes.

Enfin, l’UGTT a pressé le gouvernement tunisien d’agir au-delà des déclarations formelles, en initiant des recours juridiques et diplomatiques auprès des instances internationales. L’objectif : garantir le retour des ressortissants tunisiens et la protection de l’ensemble des civils pris pour cible lors de cette opération.

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Al Watad dresse un bilan contrasté du processus du 25-Juillet

25. Juli 2025 um 13:03

 Le Parti des patriotes démocrates unifiés (Al Watad, courant de Mongi Rahoui) a tenu une réunion de son comité central jeudi 24 juillet 2025, pour évaluer la situation politique, économique et sociale en Tunisie, quatre ans après le coup d’arrêt institutionnel du 25 juillet 2021.

Dans un communiqué, le parti réaffirme son soutien à ce processus, qualifié de « moment de convergence entre la volonté populaire, l’intérêt de l’État menacé de démantèlement, et celle du président de la République ». Il se dit déterminé à poursuivre les objectifs issus de la révolution de 2010-2011.

Al Watad reconnaît plusieurs mesures emblématiques depuis 2021 : la dissolution du Parlement élu en 2019, l’abrogation de la Constitution de 2014, la refonte du système judiciaire avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), ainsi que des procédures contre des figures accusées de « terrorisme et corruption ».

Le parti met également en avant des réformes sociales, comme la revalorisation du SMIG, la révision du Code du travail ou l’intégration des contractuels de la fonction publique.

Cependant, le parti pointe des « limites préoccupantes » : lenteur des réformes, institutions locales sans réels pouvoirs, Parlement inactif et retard dans la mise en place de la Cour constitutionnelle. Il critique aussi l’échec de la réconciliation pénale, des politiques budgétaires « injustes » et la dégradation des services publics, aggravant la précarité des classes populaires.

Le communiqué fustige des « campagnes hostiles » contre le 25-Juillet, attribuées à des « puissances régionales » et ambassades étrangères, accusées de financer des médias et des ONG pour « déstabiliser la Tunisie ».

Il rejette notamment les appels à un « congrès national pour les droits et libertés » initié par la LTDH, y voyant une tentative de « réhabiliter la décennie 2011-2021 », qualifiée de « période de ruine ».

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Hichem Mechichi rompt le silence  

25. Juli 2025 um 12:24

Dans une lettre publiée à l’occasion de la fête de la République, l’ancien chef du gouvernement, Hichem Mechichi, dénonce une « dérive autoritaire » et appelle à une mobilisation démocratique.

Quatre ans après son éviction par le président Kaïs Saïed dans le cadre des mesures exceptionnelles du 25 juillet 2021, l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi est sorti de son mutisme pour livrer une critique acerbe de la situation politique en Tunisie. Dans une déclaration rendue publique jeudi, il accuse le chef de l’État d’avoir orchestré un « putsch » contre la Constitution et d’avoir systématiquement affaibli les institutions nationales.

Mechichi, qui affirme avoir respecté un devoir de réserve depuis sa destitution, explique que son intervention actuelle est motivée par la « désintégration des institutions » et les « campagnes de diffamation » visant des acteurs politiques, des avocats et des journalistes. Sans préciser davantage, il laisse entendre que Saïed aurait, à plusieurs reprises, tenté de s’emparer du pouvoir avant d’en être empêché.

L’ancien chef du gouvernement reproche également au président d’avoir entravé la gestion de la pandémie de Covid-19 et d’avoir instauré une « administration parallèle », remplaçant les cadres compétents par des « fidèles incompétents ». Selon lui, cette stratégie vise à faire porter à d’autres la responsabilité des échecs gouvernementaux.

Mechichi dénonce par ailleurs un « système corrompu » où les fonds publics seraient distribués sous couvert de financement d’entreprises communautaires, favorisant ainsi les proches du pouvoir. Il conteste aussi les promesses de recrutement des diplômés chômeurs, qualifiant ces annonces de « mirage » en citant des rapports officiels qui en auraient révélé l’inefficacité.

Sur le plan international, il fustige la participation de la Tunisie à des « projets régionaux sans intérêt », une allusion à peine voilée aux initiatives sécuritaires défendues par Kaïs Saïed, notamment en matière de surveillance des frontières.

L’ancien chef du gouvernement exhorte les partis politiques et la société civile à surmonter leurs divisions pour engager une « lutte pacifique » contre ce qu’il présente comme une dérive autoritaire. Il plaide pour un retour à un processus démocratique fondé sur le dialogue et un « programme de sauvetage national ».

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La France reconnaîtra l’État de Palestine en septembre à l’ONU

24. Juli 2025 um 21:28

 Le président français Emmanuel Macron a confirmé, ce jeudi 24 juillet, que la France reconnaîtrait officiellement l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York. Cette déclaration a été publiée sur ses comptes officiels de réseaux sociaux.

Dans son message, le chef de l’État a justifié cette décision par son « engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient ». Il a également souligné que « l’urgence aujourd’hui est que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue ». Une lettre officielle, signée par Emmanuel Macron et adressée au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a accompagné cette annonce.

Du côté palestinien, Hussein al-Cheikh, vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a salué cette décision, la qualifiant de « position [qui] reflète l’attachement de la France au droit international et son soutien aux droits du peuple palestinien à l’autodétermination ».

Parallèlement, la France coprésidera, avec l’Arabie saoudite, une conférence internationale en septembre réunissant chefs d’État et de gouvernement, dans le but de relancer le processus de solution « à deux États ». Initialement prévue en juin, cette rencontre avait été reportée en raison des tensions entre Israël et l’Iran. En attendant, une réunion ministérielle se tiendra les 28 et 29 juillet à New York pour préparer les discussions.

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La Fondation Fidaa mise sur l’autonomisation économique des victimes du terrorisme

24. Juli 2025 um 16:52

Le président de la fondation Fidaa, Ahmad Jaafar, a annoncé, ce jeudi 24 juillet 2025, lors de son passage sur l’émission « Midi Eco », l’adoption d’une nouvelle approche pour soutenir les bénéficiaires de l’institution. Cette initiative prévoit le lancement d’une ligne de crédit de deux millions de dinars destinée à financer des projets économiques en leur faveur.

Ahmad Jaafar a précisé que ces prêts seront accordés sans exiger de garanties matérielles ni d’autofinancement, et sans intérêts bancaires. Il est à noter qu’une convention a été signée entre le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, la fondation Fidaa chargée d’accompagner les victimes d’attaques terroristes parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes, ainsi que les ayants droit des martyrs et blessés de la révolution et la  BTS BANK . Cette convention vise à définir les mécanismes de mise en œuvre du programme de financement des projets économiques des bénéficiaires , doté d’un budget de deux millions de dinars.

Ahmad Jaafar a ajouté que ce programme concerne toutes les familles des martyrs de la révolution et des victimes d’actes terroristes, soulignant que chaque membre de ces familles peut soumettre une demande de prêt. Cependant, il a indiqué que l’acceptation des demandes dépendra de plusieurs critères, notamment le volume des crédits disponibles, ainsi que l’examen et l’évaluation des dossiers, tout en garantissant l’équité et la justice entre toutes les familles. Il a également affirmé que les blessés de la révolution bénéficieront d’une priorité dans l’accès à cette ligne de financement. Jaafar a expliqué que toute personne portant un projet, quel que soit le secteur d’activité, peut postuler pour obtenir un financement. Un montant de 200 000 dinars est réservé aux diplômés de l’enseignement supérieur, tandis que 150 000 dinars sont alloués aux non-diplômés. Les demandes pourront être déposées à partir du 2 août prochain, soit dans les espaces de l’initiative, soit dans les bureaux de l’emploi, en fonction de la localisation géographique du projet proposé.

Concernant le certificat de formation requis, Ahmad Jaafar a assuré qu’un partenariat a été établi avec plusieurs centres de formation publics et privés, certains ayant accepté de délivrer gratuitement cette attestation aux bénéficiaires.

Conditions d’éligibilité

Parmi les conditions essentielles pour bénéficier du financement figurent :

  • Un engagement à plein temps dans le projet ;

  • La soumission d’une étude de faisabilité détaillée.

Enfin, Jaafar a insisté sur le fait que les demandes seront traitées selon des critères objectifs, garantissant transparence et équité dans leur sélection.

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Thamer Derbel inaugure la nouvelle agence Wifak Bank à Yasminette

23. Juli 2025 um 13:10

Wifak Bank a inauguré sa 52ème agence à Yasminette, dans le gouvernorat de Ben Arous; et ce, en présence de son directeur général adjoint, Thamer Derbel. Cette ouverture s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la banque pour renforcer sa proximité avec les clients, notamment dans le Grand Tunis.

L’un des principaux atouts mis en avant par Wifak Bank est son engagement à proposer des financements à taux fixes. Tout en garantissant des mensualités stables pour les particuliers et les entreprises, même en période d’instabilité économique.

Lors de son discours, Thamer Derbel a souligné le dynamisme de la zone de Yasminette, riche en artisans et commerçants, cibles privilégiées de la banque. Il a également salué l’engagement de ses équipes. En précisant que l’âge moyen des employés de Wifak Bank est de 34 ans, reflétant ainsi une énergie jeune et innovante.

Le directeur général adjoint en a profité pour remercier l’ensemble de ses collaborateurs pour leur contribution aux performances de la banque. Tout en réaffirmant sa confiance en leur capacité à poursuivre cette croissance. Avec cette nouvelle agence, Wifak Bank consolide donc sa présence nationale. De même qu’elle renforce son positionnement comme acteur clé de l’inclusion financière.

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