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Invité sur RTCI, Hédi Mechri revient sur les enjeux de l’IA

21. Mai 2025 um 22:02

À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) bouleverse les règles du jeu mondial. Hédi Mechri, directeur des publications de Promedia, est intervenu sur les ondes de RTCI ce mercredi 21 mai 2025 au micro de Hatem Bourial, lors de l’émission « 120 minutes », pour discuter des enjeux du partenariat Tunisie-Europe, dans un contexte mondial en pleine évolution, marqué notamment par le développement rapide de l’intelligence artificielle. Et ce à l’issue de la 26ème édition du Forum international de L’Économiste Maghrébin.

Tout d’abord, il a insisté sur la nécessité d’un débat public approfondi autour de cette thématique, d’autant plus pertinente à l’occasion du 30ème anniversaire de l’accord d’association Tunisie-Union européenne. En effet, cet accord, signé en 1995 dans un contexte géopolitique et technologique très différent, doit aujourd’hui être repensé pour s’adapter aux transformations industrielles, à l’émergence de nouvelles filières et à l’intégration de l’intelligence artificielle comme levier de modernisation et de compétitivité pour l’économie tunisienne.

Dans cet ordre d’idées, il a rappelé que les bouleversements géopolitiques récents, notamment la guerre commerciale initiée par les États-Unis sous Donald Trump, ont profondément modifié les équilibres internationaux. Ce contexte de tensions et de redéploiement des chaînes de valeur oblige la Tunisie à revoir ses partenariats et ses stratégies de développement.

En ce qui concerne l’accord d’association avec l’UE, il a souligné que celui-ci a joué un rôle majeur dans la transformation de l’industrie tunisienne. En effet, en levant progressivement les protections douanières, il a exposé le secteur à la concurrence internationale, ce qui a contraint les entreprises à s’adapter, innover et se moderniser.

Ce processus a permis de tripler les exportations entre 1995 et 2005 et d’élever les standards de qualité et de compétitivité, ouvrant aussi la voie à de nouveaux marchés, notamment en Afrique.

Cependant, trente ans plus tard, M. Mechri estime qu’un bilan s’impose, car l’architecture mondiale a profondément changé. L’irruption de nouvelles technologies, l’émergence de l’intelligence artificielle et la recomposition des chaînes d’approvisionnement exigent une révision de cet accord pour qu’il corresponde aux réalités actuelles.

Dans cette perspective, il a mis l’accent sur l’intelligence artificielle comme levier stratégique incontournable pour moderniser l’économie tunisienne. L’IA doit permettre de dynamiser les secteurs traditionnels tels que l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie et les services financiers, tout en favorisant l’émergence de nouvelles filières. Pour cela, des investissements dans les infrastructures énergétiques, notamment le photovoltaïque, et dans la gestion des données sont indispensables.

Enfin, Hédi Mechri a rappelé que le développement de ces technologies passe par une formation adaptée, de l’école primaire à l’enseignement supérieur.

Au passage, il a identifié trois défis majeurs pour la Tunisie : la gestion de l’eau, la production d’énergie renouvelable et la réforme du système éducatif afin de répondre aux besoins de l’économie de demain.

Pour conclure, il s’est félicité de la qualité des débats lors du Forum international de L’Économiste Maghrébin, qui a réuni experts et diplomates autour de ces enjeux cruciaux. Selon lui, ces échanges ouvrent des perspectives encourageantes pour anticiper les mutations à venir et renforcer la compétitivité et la résilience de la Tunisie dans un monde en pleine transformation.

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Participation du ministre de l’Économie aux réunions annuelles de la Banque islamique à Alger

21. Mai 2025 um 16:44

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a représenté la Tunisie lors des réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement à Alger les 20 et 21 mai 2025. Cet événement a réuni de nombreuses personnalités et institutions financières internationales autour du thème de la diversification économique et du développement durable.

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Hichem Turki : « Positionner nos talents en IA à l’international »

21. Mai 2025 um 11:10

À l’heure où la Tunisie s’interroge sur ses choix stratégiques face à la transformation numérique et à l’instabilité géopolitique mondiale, la 26ème édition du Forum annuel international de l’Économiste Maghrébin s’est tenue le mardi 20 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis). Placée sur le thème « La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratégiques à l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cette rencontre a réuni près de 400 participants, experts, décideurs publics et chefs d’entreprise, autour des défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle. L’événement, organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union Européenne à Tunis, a permis d’échanger sur la modernisation des secteurs clés tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, afin de renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation régional.

Hichem Turki : « Créer un écosystème dynamique entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises »

Rencontré en marge de cet événement, Hichem Turki, directeur général de Novation City a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la Tunisie dispose d’un atout fort : ses talents.  il précise dans ce contexte: « Notre priorité consiste à préparer ces talents, à leur donner les moyens d’exceller dans le domaine de l’intelligence artificielle. Pour cela, nous avons investi dans la capacité de calcul afin de leur offrir les ressources nécessaires. Nous avons également créé une Smart Factory, un véritable terrain de jeu pour tester et développer des applications innovantes. Ce projet, implanté sur Novation City, devrait être opérationnel d’ici fin août ou début septembre. Ce site deviendra un endroit phare, idéal pour rassembler étudiants, chercheurs et entreprises autour de la technologie. L’objectif est clair : créer un écosystème dynamique entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises. Ce cadre permet aux talents de rencontrer les acteurs économiques, de collaborer avec eux et de participer au développement de solutions technologiques. Cette synergie vise à générer de la technologie à travers nos talents, et, in fine, à tirer l’économie tunisienne vers le haut. »

Quelles conclusions peut-on tirer du 26ème Forum de l’Économiste Maghrébin ? 

A cette interrogation, il a répondu que « les échanges ont mis en évidence que l’intelligence artificielle n’est pas un choix, mais une obligation. Toute l’industrie et la technologie utilisent désormais l’IA, il est donc impératif que la Tunisie s’inscrive dans ce créneau, non seulement pour elle-même, mais aussi pour participer pleinement au développement mondial. Il existe deux options : soit nous agissons dès maintenant, soit nous risquons d’être dépassés. Notre ambition est donc d’agir, afin de positionner nos talents sur le marché international de l’intelligence artificielle et de servir de relais pour les décideurs, qui doivent être à l’écoute de ces enjeux ».

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Pensée unique ou intelligence augmentée : le piège de la dépendance à l’IA

21. Mai 2025 um 10:01

À l’heure où la Tunisie s’interroge sur ses choix stratégiques face à la transformation numérique et à l’instabilité géopolitique mondiale, l’Économiste Maghrébin a  organisé, le mardi 20 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis), la 26ème édition de son Forum annuel international. Placé sur le thème « La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratégiques à l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cet événement, organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union Européenne à Tunis, a réuni près de 400 participants venus débattre des défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle. Experts, décideurs publics et chefs d’entreprise échangeront sur la modernisation des secteurs clés tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, pour renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation régional.

 

Selon Mustapha Mezghani, Directeur général de la Société de Gestion de la Technopole de Sfax (SGTS) l’enjeu de l’intelligence artificielle réside dans le fait qu’elle constitue un outil d’augmentation des capacités humaines, à l’image des outils qui permettent de soulever des charges plus lourdes ou d’avancer plus rapidement. L’intelligence artificielle va permettre de développer les capacités cognitives de l’homme, d’accélérer sa manière de raisonner et d’obtenir des résultats plus rapides en prenant en compte une quantité considérable d’informations, ce qu’un individu seul ne pourrait pas faire avec ses seules capacités.

Il précise  dans ce contexte:  « Aujourd’hui, on peut synthétiser des millions de documents ou traiter un sujet en considérant le contenu de millions de livres, de documents, d’images ou de photos, ce qu’il était impossible de faire auparavant. C’est donc le côté positif de l’intelligence artificielle. Cependant, l’intelligence artificielle peut aussi introduire des biais dans les raisonnements. Le fait de prendre en compte, de manière aveugle, les résultats fournis par un moteur d’intelligence artificielle peut conduire à ce que ce moteur introduise des biais dans le raisonnement. On peut alors se retrouver avec des résultats qui ne sont pas conformes à la réalité, ou qui sont entachés d’erreurs ou de biais. Il est donc essentiel de comprendre comment le raisonnement de l’intelligence artificielle est construit. »

Il ajoute : « Il faut voir que l’intelligence artificielle est composée de deux grandes parties : d’une part, les données qui vont être traitées ou à partir desquelles on va extraire les connaissances, et d’autre part, la manière dont le raisonnement va être conduit. Cette dernière partie est très importante. À long terme, on risque de se retrouver face à deux grandes écoles de pensée, deux manières de réfléchir. »

Il poursuit : « C’est-à-dire? L’école américaine et l’école chinoise. À trop se baser sur l’intelligence artificielle, ceux qui l’utilisent deviennent de plus en plus dépendants de cet outil. Cette dépendance est telle que, même lorsqu’ils font un raisonnement pour aboutir à un résultat, ils vont directement poser la question à l’intelligence artificielle pour comparer s’ils sont arrivés au même résultat ou non. Aujourd’hui, ceux qui utilisent l’intelligence artificielle s’en servent pour acquérir de l’expertise et remplacer principalement le travail des juniors. Or, l’intelligence artificielle est construite par des seniors. Pour avoir des seniors, il faut des juniors. À terme, si tout le monde se base sur l’intelligence artificielle, on n’aura plus de juniors pour faire le travail. Donc, on ne pourra plus avoir de seniors puisqu’on n’aura plus de juniors. »

Dans ce cas, il y a un problème : l’intelligence artificielle va réfléchir pour tout le monde. Peut-on alors parler d’une pensée unique, d’un prêt-à-penser? Quelle sera cette pensée? Si tout le monde se contente d’un prêt-à-penser, c’est un seul grand système qui pensera pour tous. Dans ce cas de figure, il y a un fossé, des obstacles, et on peut se demander quel sera l’avenir.

A cet effet, Mustapha Muzghani revient sur le risque même de créer de la bêtise humaine. Il souligne : « Car si l’on n’apprend plus aux gens à construire leur raisonnement et qu’on leur enseigne seulement à se baser sur celui d’une machine, on perdra l’intelligence humaine. Le raisonnement se construit progressivement, avec l’expérience, les différents cas rencontrés, etc. Si l’on n’a pas l’occasion de bâtir et d’apprendre à construire son raisonnement, on finira par de la bêtise humaine, avec, selon moi, deux grandes écoles de pensée : l’école chinoise et l’école américaine, et rien entre les deux. Il arrivera peut-être un moment où l’une de ces écoles l’emportera sur l’autre. C’est une guerre technologique. »

Il évoque l’exemple concret de Cambridge Analytica, aux États-Unis. Lors du premier mandat de Trump. Cambridge Analytica a été accusée d’avoir influencé les votes de certaines personnes sur la base des réseaux sociaux. Elle a récupéré des informations sur les tendances politiques de ces personnes, sur ce qu’elles souhaitaient entendre et a adapté des messages conçus pour influencer leurs choix. Cela a été rendu possible grâce à l’intelligence artificielle.

Et de conclure : « Aujourd’hui, certains veulent être dépendants de l’intelligence artificielle. Parce qu’ils le veulent. Le résultat sera donc pire que si cela était imposé à des gens qui ne le souhaitaient pas. Il n’y a plus de questionnement, plus de réflexion. On est là pour suivre. À trop travailler avec les réseaux sociaux, à être trop dépendant, l’esprit est toujours occupé et ne se libère pas. On ne cherche plus à innover, à créer de nouvelles solutions ou de nouvelles situations. Dans certains cas, on est encore obligé de réfléchir, mais si l’on ne se repose que sur l’intelligence artificielle, on ne développera plus ses capacités de réflexion et de raisonnement. L’intelligence vient de la capacité à raisonner, à réfléchir, et des nombreux exercices que l’on fait chaque jour, volontairement ou non, selon les situations rencontrées. Si l’on ne cherche plus à trouver des solutions par soi-même, mais que l’on se base sur l’intelligence artificielle pour les obtenir, on tuera notre intelligence humaine. »

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Tunisie-UE : 30 ans d’un partenariat stratégique et prometteur vers un avenir renforcé

19. Mai 2025 um 21:35

À l’occasion du 30e anniversaire de l’accord d’association signé en 1995 entre la Tunisie et l’Union européenne, un bilan globalement positif se dégage de trois décennies de partenariat. Et ce dans le cadre du Forum de l’Economiste Maghrébin pour sa 26ème édition. 

Ce dernier a permis à la Tunisie de renforcer son intégration économique avec l’UE, premier partenaire commercial et investisseur du pays, tout en développant une coopération étendue aux domaines politique, social et culturel.

Malgré des défis persistants, cette relation d’interdépendance a favorisé la croissance économique tunisienne, l’ouverture sur les marchés européens, ainsi que des échanges scientifiques et culturels enrichissants. Aujourd’hui, les deux parties envisagent de renouveler et d’approfondir ce partenariat pour mieux répondre aux aspirations tunisiennes et aux enjeux régionaux et mondiaux.

Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, a souligné que l’accord d’association signé en 1995 entre l’Union européenne et la Tunisie était un accord de libre-échange pionnier dans la région, témoignant de l’importance stratégique de la Tunisie pour l’UE.

Il a qualifié ce partenariat de global, englobant non seulement l’économie, mais aussi la politique, la formation et une vision sociétale complète, établissant ainsi une coopération approfondie et multidimensionnelle. Et ce dans le cadre du forum de l’Economiste Maghrébin pour sa 26 ème édition. 

Après 30 ans, Giuseppe Perrone dresse un bilan largement positif, mettant en avant le développement économique considérable de la Tunisie, notamment en termes de capacité industrielle et d’implantation d’entreprises, avec le marché européen comme principal débouché pour les exportations tunisiennes. Il a rappelé que l’Union européenne demeure le premier partenaire économique de la Tunisie, représentant 70 % des échanges commerciaux et 90 % des investissements étrangers dans le pays, ce qui garantit une balance commerciale favorable et soutient la croissance économique tunisienne. 

L’accord d’association est ainsi vu comme la fondation d’une relation dynamique et équilibrée entre les deux rives de la Méditerranée, renforcée par l’approche collective dite « Team Europe », qui incarne l’engagement de l’UE en faveur de la paix, du libre-échange, du respect des droits humains et de l’ordre international. Par ailleurs, l’UE accompagne la Tunisie dans divers projets sociaux et de développement, notamment dans l’éducation, la santé, l’innovation et la transition numérique.

Enfin, Giuseppe Perrone a indiqué que l’Union européenne attend des propositions tunisiennes pour relancer les discussions autour d’un éventuel nouvel accord de libre-échange approfondi, à l’image de l’ALECA, afin d’adapter ce partenariat aux défis actuels et futurs. 

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Ravel célébré en musique à Tunis, à Sidi Bou Saïd et à Sousse

19. Mai 2025 um 18:00

La Tunisie, riche de sa culture et de sa musique variée, célèbre avec joie la musique classique, un art qui fait vibrer nos cœurs et qui est profondément ancré dans notre histoire.

À l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance du compositeur français Maurice Ravel, une série de concerts d’exception viendra souligner ce lien historique et culturel. Dès le 24 mai 2025, le violoncelliste français de renommée internationale Sébastien Hurtaud offrira au public tunisien des moments musicaux d’une rare intensité, alliant virtuosité, émotion et dialogues artistiques riches.

Accompagné de l’Orchestre Symphonique de Tunis dirigé par Fadi Ben Othman, en duo avec la pianiste française Pamela Hurtado, ainsi qu’en collaboration jazz avec Omar El Ouaer, Sébastien Hurtaud invite à un voyage musical à travers les chefs-d’œuvre classiques et contemporains.

Un programme éclectique et passionnant

Ravel – Saint-Saëns | 24 mai 2025 – Théâtre de l’Opéra de Tunis, 20h

La soirée d’ouverture mettra à l’honneur des pièces emblématiques de Maurice Ravel, telles que la Sonate posthume pour violon et piano arrangée pour violoncelle, la Pavane, et le célèbre Boléro. Le concert sera complété par le Concerto pour violoncelle n°1 de Camille Saint-Saëns, interprété avec brio par Sébastien Hurtaud et l’Orchestre Symphonique de Tunis.

Mosaïque du Monde | 29 mai 2025 – Palais du Baron d’Erlanger à Sidi Bou Saïd, 20h

Aux côtés de la pianiste Pamela Hurtado, reconnue pour son jeu lyrique et virtuose, Sébastien Hurtaud explorera un répertoire varié, mêlant musique contemporaine tunisienne et œuvres majeures de Debussy, Stravinsky, Bernstein, entre autres.

Sous Les Cieux de Tunisie – Jazz & Violoncelle | 30 mai 2025 – Théâtre Municipal de Sousse, 19h

Cette soirée unique marquera la rencontre entre le violoncelle classique et le jazz, avec Omar El Ouaer. Un dialogue inédit où tradition et improvisation se conjuguent autour de morceaux allant de Jobim à Bernstein.

Un artiste d’exception au service d’un art intemporel

Sébastien Hurtaud, souvent comparé aux plus grandes légendes du violoncelle, incarne l’alliance parfaite entre maîtrise technique et expressivité profonde. Professeur à l’École Normale Alfred Cortot à Paris et soliste invité par de prestigieux orchestres internationaux, il apporte à chaque interprétation une passion communicative et une sensibilité hors du commun.

Cette série de concerts est organisée avec le soutien de l’Ambassade de France en Tunisie, de l’Institut français de Tunisie, du Ministère des Affaires culturelles tunisien, du Théâtre de l’Opéra de Tunis, du Palais du Baron d’Erlanger et du Théâtre Municipal de Sousse.

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Le gouvernement invite la 4e promotion des travailleurs ruraux à mettre à jour leurs données

19. Mai 2025 um 17:45

Le gouvernement a annoncé, dans un communiqué, qu’il invite les membres de la quatrième promotion des travailleurs des zones rurales âgés de moins de 45 ans à actualiser leurs informations personnelles sur la plateforme numérique hadhaer.gov.tn, et ce, du 19 mai jusqu’au 31 mai 2025.

Dans ce cadre, Hiba Saadi, coordinatrice nationale des travailleurs des zones rurales de moins de 45 ans, a qualifié cette initiative de positive lors d’une déclaration à Mosaique FM. Elle a également exhorté le gouvernement à respecter les dispositions de l’arrêté gouvernemental n° 436 de 2021, qui prévoit la fermeture du mécanisme d’emploi des travailleurs ruraux via l’ouverture de la plateforme de recrutement des postes vacants, 30 jours après le lancement de la mise à jour des données personnelles.

Par ailleurs, Saadi a appelé les autorités à finaliser la régularisation des dossiers des travailleurs ruraux de moins de 45 ans dans les délais légaux, soit avant la fin de l’année en cours, en réglant les situations des deux dernières promotions, la quatrième et la cinquième.

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La révolution de 2010-2011 a freiné le potentiel économique tunisien

19. Mai 2025 um 12:05

Comment sont-ils perçus les investissements en Tunisie après la révolution de 2010-2011? Si on fait le bilan, qu’en est-il réellement?

Sami Jallouli, politologue, dresse un bilan critique de la situation des investissements en Tunisie via son post Fb. Il souligne à cet effet les défis majeurs auxquels le pays fait face. Selon lui, depuis la révolution de 2010-2011 l’industrie tunisienne subit une pression intense, qualifiée de « campagne de massacre », qui fragilise les acteurs économiques locaux et les PME.

Il met en garde contre une dépendance excessive aux capitaux étrangers, dont la présence reste souvent temporaire et soumise aux aléas politiques internationaux.

Pour Sami Jallouli, il est indispensable d’ouvrir davantage les frontières et de moderniser le cadre légal. Tout en protégeant les entreprises nationales afin de préserver la souveraineté économique et favoriser une croissance durable. Il insiste aussi sur la nécessité d’exploiter pleinement les compétences tunisiennes, notamment des ingénieurs, souvent sous-utilisés. De même qu’il appelle à lutter efficacement contre la corruption qui freine l’investissement et l’essor économique.

Il précise dans ce contexte : « Entre 2007 et 2010, la Tunisie a attiré un afflux massif d’investissements étrangers, notamment en provenance des pays du Golfe, avec des projets ambitieux destinés à transformer le pays en un centre économique régional majeur. Cependant, la révolution de 2011 a stoppé net cette dynamique, entraînant des pertes économiques significatives et un recul de l’attractivité du pays. Durant cette période faste, plusieurs projets phares ont été lancés : le méga-investissement émirati de Sama Dubai à 25 milliards de dollars, promettant jusqu’à 200 000 emplois; le port financier international financé par Bahreïn; ainsi que des infrastructures clés… S’y ajoutaient des initiatives sportives avec le groupe koweïtien Boukhatir, des projets immobiliers à Mahdia financés par le groupe libanais Hariri, une centrale nucléaire en partenariat avec la France, et le renouvellement de la flotte de Tunisair avec Airbus. »

Il conclut : « Ces projets visaient à stimuler la croissance, créer des milliers d’emplois et renforcer la position économique de la Tunisie. Pourtant, la révolution de 2010-2011 a conduit à la suspension ou à l’annulation de la majorité d’entre eux. Quinze ans après, la Tunisie peine à retrouver le niveau de développement économique escompté sous l’ancien régime, avec de nombreux projets retardés ou abandonnés, affectant durablement l’économie et l’emploi. »

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Comar d’Or: 29 ans de valorisation et de rayonnement de la littérature tunisienne

17. Mai 2025 um 23:27

La 29ᵉ édition des Prix littéraires Comar d’Or est devenue un rendez-vous incontournable, célébrant chaque année l’excellence et la richesse de la littérature tunisienne, tant en arabe qu’en français. Rien ne saurait remplacer le plaisir d’un bon livre classique entre les mains.

Lancé en 1997, le prix Comar d’Or s’inscrit dans une démarche culturelle durable, créant un climat de valorisation des talents et, surtout, promouvant la lecture auprès du grand public. Chaque édition se distingue par ses spécificités et ses nouveautés. Cette année, un record a été atteint avec 76 livres en compétition, contre 58 l’an dernier : 55 en langue arabe et 21 en langue française.

Trois prix sont décernés pour chacune des deux langues : le Prix Découverte, le Prix Spécial du Jury et le Comar d’Or, le prix principal. Les jurys, composés de cinq membres pour chaque langue (universitaires, romanciers, anciens lauréats, journalistes), agissent en toute indépendance, garantissant la crédibilité et la notoriété du concours. La compagnie Comar, organisatrice, n’intervient jamais dans le processus de sélection.

Cette édition a été marquée par une ambiance chaleureuse, rythmée par des reprises musicales d’Oum Kalthoum et d’Abdelhalim Hafez, interprétées par Rana Zarrouk, et un public enthousiaste.

Marouane Ben Saïd, membre du comité d’organisation, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que  le nombre record de participants témoigne de l’engouement croissant des écrivains tunisiens pour la création littéraire et de la reconnaissance des Prix Comar d’Or comme référence sur la scène littéraire nationale.

Face à la montée des réseaux sociaux, la question de la place de la lecture a été soulevée. Toutefois,  il estime que la littérature tunisienne continue de résister et de séduire.  » Le plaisir du livre papier, de la découverte et de l’évasion qu’offre la lecture, demeure irremplaçable. Cette année encore, six ouvrages de qualité ont été distingués, offrant aux lecteurs tunisiens de belles perspectives de lecture estivale « , a-t-il déclaré.

Lotfi Haj Kacem, Directeur général de Comar assurances a souligné l’importance de la transmission culturelle à travers le livre, face à la domination des réseaux sociaux et des lectures éphémères. Il a salué la contribution inestimable des auteurs, des éditeurs, des libraires et des membres du jury, dont le dévouement permet de sélectionner et de récompenser les œuvres les plus marquantes.

La cérémonie s’est conclue par la remise du Comar d’Or à Mahdi Hizaoui ( en langue française). L’auteur, ému, a partagé que son attachement à la littérature remonte à l’enfance et que l’écriture de son premier livre lui a demandé deux ans de travail. Il a cité parmi ses inspirations des auteurs du XIXᵉ siècle comme Emile Zola et Honoré de Balzac, ainsi que Jean Genet. Pour lui, la littérature et l’écriture sont ce qui fait avancer les civilisations et l’histoire.

En somme, la 29ᵉ édition des Prix Comar d’Or a une fois de plus confirmé l’importance de la littérature tunisienne, la vitalité de ses auteurs et l’engagement de tous les acteurs du livre à promouvoir la lecture et la création littéraire.

 

Lauréats des Prix Comar d’Or 2025

-Comar d’Or

Français : Écris, tu seras aimé des dieux de Mahdi Hizaoui

Arabe : لمن تجمع وردك يا مكرم de Chafik Tarki

-Prix Découverte

Français : Écoute-moi ma fille de Houda Majdoub

Arabe : نافذة على الشمس de Balkis Khelifa

-Prix Spécial du Jury

Français : Le vert et le bleu d’Abdellatif Mrabet

Arabe : أصحاب الهدهد de Sofiene Rejeb

 

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Bassem Trifi au cœur d’un débat sur ses déclarations concernant Abir Moussi

17. Mai 2025 um 17:29

Bassem Trifi, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et fils de l’ancien président  Mokhtar Trifi, est actuellement au centre d’un débat vis-à-vis de ses  propos critiques à l’encontre d’Abir Moussi, présidente du parti PDL.

Toutefois, ses propos critiques à son encontre, ont suscité des réactions. Abir Moussi, actuellement détenue, est considérée par ses partisans comme une femme intègre. Plusieurs observateurs estiment que Bassem Trifi devrait présenter des excuses publiques pour ses déclarations jugées dégradantes, afin de restaurer sa crédibilité.

Le 16 mai 2025, une réunion du conseil national de la LTDH a été perturbée par l’intervention d’un groupe d’individus. Le lendemain, lors d’une conférence marquant le 48e anniversaire de la Ligue, Bassem Trifi a qualifié cet incident de tentative de pression liée aux positions critiques de l’organisation envers le pouvoir en place. Il a rappelé que la LTDH a été régulièrement ciblée, depuis l’époque de Habib Bourguiba, sous Ben Ali, et après la révolution, en raison de son engagement en faveur des droits et libertés sans discrimination.

Parmi les réactions, Abdessalem Larif, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, a souligné « la gravité des propos tenus par Bassem Trifi. Il a insisté sur la nécessité d’excuses publiques, non seulement pour répondre aux attentes de la partie offensée, mais aussi pour préserver l’honneur et la légitimité du défenseur des droits humains. Selon lui, le non-respect de ces obligations morales affecte la crédibilité de Trifi, notamment vis-à-vis d’une avocate actuellement détenue. »

Mohsen Marzouk a, quant à lui, appelé au calme et à la modération. Il a rappelé que, malgré les tensions, Abir Moussi « est une personne considérée comme victime, méritant le soutien ». Il a également reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés Bassem Trifi et la LTDH dans leur engagement. Mohsen Marzouk a invité à distinguer l’essentiel du secondaire, en mettant en garde contre les divisions et conflits internes.

Et comme le disait Victor Hugo : « On ne juge pas la grandeur d’un homme à sa richesse, mais à sa capacité à respecter ceux qui se trouvent au bas de l’échelle. »

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Recensement 2024 : Les femmes représentent désormais 50,7 % de la population

17. Mai 2025 um 16:30

L’Institut National de la Statistique (INS) a publié le 17 mai 2025 les résultats officiels du Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2024, lors d’une conférence de presse à Tunis. Cette opération majeure, la treizième du genre en Tunisie, s’est déroulée du 6 novembre au 31 décembre 2024, marquant une étape importante grâce à l’utilisation des technologies numériques pour garantir la qualité, la rapidité et la fiabilité des données.

La population tunisienne atteint désormais 11 972 169 habitants, soit une hausse de près d’un million de personnes (+989 415) en dix ans, avec un taux de croissance annuel moyen de 0,87 %. La répartition par sexe révèle une légère prédominance féminine, avec 50,7 % de femmes contre 49,3 % d’hommes. Cet écart s’explique notamment par une espérance de vie plus élevée chez les femmes, supérieure de 4 ans à celle des hommes, ainsi que par une baisse du taux de fécondité et des dynamiques migratoires.

Le recensement met en lumière une évolution significative de la structure démographique : les personnes en âge d’activité (15-59 ans) représentent 60,3 % de la population, mais cette proportion diminue légèrement au profit des populations âgées, qui ont vu leur part passer de 6 % en 1966 à 16,9 % en 2024, témoignant du vieillissement progressif de la population tunisienne. Parallèlement, la part des enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 28 % en 1966 à 17 % en 2024, reflétant la baisse continue de la natalité.

Cette transformation démographique est également marquée par une augmentation des tranches d’âge supérieures à 35 ans, liée à l’amélioration des conditions de santé et à l’allongement de l’espérance de vie.

Le recensement fournit une base de données complète sur la population, les conditions de logement, la répartition géographique et les caractéristiques socio-économiques, qui servira de référence essentielle pour la planification stratégique et le développement des politiques publiques aux niveaux national, régional et local.

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Départ du premier lot de 300 bus depuis le port de Xiamen

17. Mai 2025 um 15:18

L’arrivée prochaine du lot de 300 nouveaux bus acquis par la Société des Transports de Tunis Transtu  en provenance de la République populaire de Chine, a été annoncé dans un communiqué du ministère du Transport. Ce projet fait  l’objet d’un suivi étroit de la part du ministère des Transports et de l’ambassade de Tunisie en Chine.

La vidéo documente le début de l’opération d’embarquement du premier lot de ces bus depuis le port de Xiamen en Chine en direction de la Tunisie.

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Salon inédit dédié aux patients : un écosystème humain, solidaire et engagé

16. Mai 2025 um 20:38

Pour la première fois en Tunisie, un salon entièrement dédié aux patients a vu le jour les 16 et 17 mai 2025 au palais des Congrès.  Cet événement réunit professionnels de santé, associations, sociétés savantes et structures publiques autour de thématiques variées telles que les maladies chroniques, la nutrition, la ménopause ou encore les troubles du sommeil.

L’initiative, pionnière dans le pays, vise à instaurer un dialogue ouvert entre experts et grand public, afin que chacun puisse s’informer, échanger et trouver des réponses adaptées à ses besoins. Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont répondu présents, témoignant de l’intérêt suscité par ce nouveau modèle d’accompagnement.

Rodile Annabi, CEO de  Re-searchLight

Rencontrée lors de cette première journée, Rodile Annabi, CEO de Re-searchLight et membre du comité d’organisation, revient sur cette aventure humaine et collective. Forte de 14 années d’expérience, elle explique que leur société accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, notamment grâce à des programmes d’éducation thérapeutique. « Nous avons encadré plus de 30 000 patients atteints de maladies chroniques, de cancers ou de pathologies auto-immunes », précise-t-elle, soulignant que cette proximité leur a permis de mieux comprendre les besoins profonds des patients, notamment en matière d’information et de soutien.

En effet, Rodile Annabi constate que le temps limité des consultations médicales ne suffit souvent pas à répondre à toutes les questions. Beaucoup de patients, laissés sans réponses, se tournent alors vers Internet ou les réseaux sociaux, au risque de tomber sur des informations erronées. C’est pourquoi elle insiste sur l’importance d’encadrer l’information, de la rendre accessible et validée, tout en créant un espace d’échange entre patients et professionnels.

Un autre besoin majeur exprimé par les patients est celui de ne plus se sentir isolés face à la maladie. À ce propos, Rodile Annabi raconte l’histoire d’une jeune femme atteinte de sclérose en plaques, qui exprimait ses inquiétudes quant à son avenir et sa vie personnelle. Ces questionnements, partagés par beaucoup, ont motivé la création d’un événement fédérateur, réunissant tous les acteurs concernés afin de dialoguer et de s’entraider.

Le salon regroupe ainsi non seulement les patients, mais aussi une vingtaine de sociétés savantes, des structures publiques comme le Centre National de Transfusion Sanguine, ainsi que des associations de patients, sous l’égide du ministère de la Santé. Bien que peu nombreuses, ces dernières jouent un rôle fondamental. Leur réunion permet de valoriser leur action et de favoriser la coordination entre tous les acteurs.

L’idée du salon est née en 2020. Depuis, un comité de pilotage composé de 20 professionnels de santé, issus du public et du privé, a travaillé sans relâche pour concrétiser ce projet. Inspiré des congrès scientifiques, ce salon se distingue par son orientation patient et par la mise en place de stands interactifs favorisant la connexion et l’échange direct.

Malgré les défis, notamment pour convaincre les différentes spécialités de participer et trouver des sponsors, la force du collectif a permis de surmonter ces obstacles. Le soutien des principales instances du secteur, telles que le Conseil de l’Ordre des médecins, des pharmaciens, des biologistes et le ministère de la Santé, a renforcé la légitimité du projet.

L’inauguration a été un moment fort, réunissant tous ces acteurs autour d’une même vision : « placer l’humain au centre du système de santé. Ce salon constitue un véritable écosystème où chaque acteur trouve sa place, favorisant la responsabilité sociale et l’entrepreneuriat solidaire », nous confie-t-elle.

Elle rappelle également que depuis 2012,  Re-searchLight s’est engagé dans cette voie, en accompagnant gratuitement les patients grâce à des financements alternatifs.

Le programme inclusif et familial s’est articulé autour de cinq panels thématiques : pathologies chroniques et lourdes, seniors, parents et enfants, adolescents, ainsi que nutrition et communication. Chaque visiteur a pu trouver des réponses adaptées à ses préoccupations.

Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont participé, confirmant l’intérêt pour cette initiative. Les échanges ont été riches, les professionnels ont donné des conseils et recommandations, sans jamais se substituer à la consultation médicale, mais en apportant une information de qualité et un accompagnement humain.

Ce qui rend Rodile Annabi particulièrement fière, c’est d’avoir vu des patients s’informer, poser des questions et parfois découvrir qu’ils n’étaient pas seuls face à certaines difficultés. Elle souligne également l’engagement de nombreux professionnels de santé, qui sont  bénévoles et  qui œuvrent quotidiennement pour le bien-être des patients malgré les contraintes du secteur.

Pour elle, ce salon est le rêve des patients devenu réalité. Il s’agit d’un projet collectif, un modèle que l’équipe espère dupliquer dans d’autres régions du pays que ce soit dans le sud ou dans le nord  où les besoins sont encore plus importants.

In fine,  elle conclut avec émotion en remerciant tous les professionnels, associations et partenaires ayant cru en ce projet, affirmant que ce n’est que le début d’une belle aventure au service de la santé et du bien-être des Tunisiens.

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Moez Soussi revient sur le taux de croissance de l’INS

16. Mai 2025 um 13:18

Comment expliquer que la croissance économique ait ralenti à 1,6% selon l’INS, ainsi que la légère baisse du taux de chômage au premier trimestre 2025 à 15.7% ? Moez Soussi, professeur en sciences économiques, chercheur universitaire et expert en économie du travail et en développement régional, donne son point de vue sur la question dans une interview exclusive à l’Économiste Maghrébin. 

Moez Soussi estime que ce chiffre marque un recul par rapport au taux enregistré à la fin de 2024, c’est-à-dire au quatrième trimestre, où nous étions à 2,4%. À ce moment-là, nous pensions être sur une bonne dynamique de croissance.

Et de poursuivre: « Bien sûr, l’année 2024 s’est clôturée avec un taux annuel de 1,4%, mais l’impulsion, ou la croissance anticipée, au quatrième trimestre était assez satisfaisante. Malheureusement, on observe désormais un ralentissement du rythme de croissance à 0,83%, ce qui explique également la baisse du PIB trimestriel en volume de 0,2%. Nous considérons donc que ces taux confirment que la Tunisie est toujours en situation de crise, c’est-à-dire dans l’incapacité à générer une croissance suffisamment élevée, voire dans une phase de repli du rythme de croissance ».

En ce qui concerne le taux de chômage, on note une légère baisse. Selon lui, il faut préciser que les données disponibles permettent uniquement une comparaison entre le troisième trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, car celles du quatrième trimestre 2024 ne sont pas encore disponibles. Sur cette période, le taux de chômage est passé de 16% à 15,7%.

Et de conclure: « Ce qui est particulièrement remarquable, c’est l’amélioration de la situation des femmes, ce qui constitue une note positive. Globalement, le taux de chômage a légèrement reculé, mais les progrès réalisés concernant le taux de chômage féminin, comparé à celui des hommes – que ce soit chez les jeunes ou chez les diplômés -, sont encourageants. Certes, un écart persiste en faveur des hommes, mais la situation des femmes sur le marché du travail s’améliore de manière sensible. Voilà ce que l’on peut retenir des chiffres publiés le 15 mai 2025 ».

Lire l’intégralité de l’interview dans le prochain numéro de l’Économiste Maghrébin.

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Bassem Ennaifer qualifie le taux de croissance de « modéré »

16. Mai 2025 um 09:03

Le taux de croissance du PIB pour les trois premiers mois de 2025, s’est établi à 1,6 % en glissement annuel par rapport à la même période en 2024, selon l’Institut national de la statistique (INS).

Cette croissance est principalement portée par le secteur agricole, qui a bénéficié des pluies récentes, entraînant une hausse de la valeur ajoutée de 0,7 % et contribuant à hauteur de 0,59 point de pourcentage à la croissance globale du PIB.

Le secteur industriel a également progressé modérément de 0,5 %. Tandis que le secteur des services a enregistré une augmentation de 1,1 %, contribuant respectivement 0,5 et 0,66 point à la croissance.

L’analyste financier Bassem Ennaifer, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm le 16 mai 2025, a qualifié ce taux de croissance de « modéré ». Tout en soulignant qu’il est essentiellement dû au secteur agricole, avec un effet positif mais temporaire lié aux conditions climatiques favorables.

Il a précisé que ce taux de 1,6 % résulte d’une croissance positive de 4 % de la consommation intérieure, contrebalancée par une contribution négative du commerce extérieur. La Tunisie étant davantage importatrice qu’exportatrice. Ce qui a pesé à hauteur de -2,4 points.

Selon les projections de la Banque mondiale, la croissance économique tunisienne devrait se stabiliser entre 1,6 % et 1,7 % pour les années 2026 et 2027, portée par une amélioration progressive des secteurs clés. Et ce, malgré certains défis liés au commerce mondial et au financement extérieur.

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Taxis en grève le 19 mai : préparez-vous à un lundi compliqué

15. Mai 2025 um 20:45

Les chauffeurs de taxi n’ont pas chômé pour faire entendre leurs revendications. La grève générale est confirmée pour le 19 mai 2025. En attendant, les citoyens qui, par malchance, devront prendre un taxi ce jour-là, notamment pour aller au travail ou chez un médecin, doivent réfléchir à deux fois, car les moyens de transport alternatifs sont parfois inexistants dans certaines zones. Ce 19 mai, un lundi, début de semaine où tout le monde devrait être actif, risque donc d’être particulièrement perturbé.

Les raisons de cette  grève générale sont multiples. Car cela s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes , mais aussi face aux évolutions du secteur. 

Les chauffeurs de taxi dénoncent  une baisse significative de leurs revenus

En effet, les chauffeurs de taxi dénoncent depuis plusieurs mois une baisse significative de leurs revenus, liée à la stagnation des tarifs officiels alors que le coût de la vie et des carburants ne cesse d’augmenter. Ils réclament une revalorisation des tarifs pour pouvoir couvrir leurs frais d’exploitation (carburant, entretien du véhicule, assurances) et garantir un revenu décent. Sans cette augmentation, beaucoup craignent la précarisation de leur métier, voire la disparition progressive des taxis traditionnels.

Outre les aspects financiers, les chauffeurs soulignent la dégradation de leurs conditions de travail, notamment à une insécurité grandissante dans certaines zones. 

Au-delà des revendications actuelles, il est important de garder à l’esprit que certains métiers, dont celui de chauffeur de taxi, pourraient profondément évoluer, voire disparaître, avec l’avènement des véhicules autonomes et de l’intelligence artificielle. Cette révolution technologique a déjà commencé dans plusieurs pays développés, et il est légitime d’espérer qu’elle arrive un jour en Tunisie, apportant avec elle des changements majeurs.

Face à cette réalité, il est essentiel que les professionnels du secteur se préparent à ces transformations, en envisageant de nouvelles compétences et opportunités, plutôt que de s’opposer uniquement à court terme. Car demain, l’IA pourrait bien redéfinir leur métier, et il faudra alors savoir s’adapter pour ne pas rester sur le bord de la route. 

A titre d’exemple, le géant chinois de la technologie Baidu s’apprête à tester pour la première fois en Europe son service de taxis autonomes, Apollo Go, avec un lancement prévu notamment en Suisse et en Turquie, selon le Wall Street Journal.

Tandis que la technologie progresse,  le visage des taxis tels que nous les connaissons est en train de changer, ouvrant la voie à une nouvelle ère où l’intelligence artificielle et les véhicules sans chauffeur pourraient bientôt devenir la norme.

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Violences à Tripoli: affrontements meurtriers entre milices rivales

15. Mai 2025 um 19:03

Depuis plusieurs jours,  Tripoli est devenu un théâtre de combats violents entre groupes armés rivaux, principalement entre les forces alliées au chef du gouvernement d’union nationale Abdelhamid Dbeibah reconnu par l’ONU, et des milices comme l’Appareil de soutien à la stabilité (SSA) et la force Radaa.  Ces affrontements ont fait au moins six morts et ont  provoqué d’importants dégâts matériels, ainsi que la fermeture des écoles et de l’aéroport de Mitiga.

La cause de ces violences est liée à l’assassinat d’Abdel Ghani al-Kikli, alias « Gheniwa », chef du SSA, tué dans une embuscade au quartier général de la Brigade 444, un groupe loyal à Dbaibah. 

En réaction, Dbeibah a dissout certains organes sécuritaires affiliés à ces groupes et lancé une opération militaire pour démanteler les milices irrégulières à Tripoli.

Quatorze ans plus tard après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye demeure divisée. A savoir entre un gouvernement à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbaiba, et un autre à l’est du pays, plus précisément à Benghazi, contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar. 

Plusieurs experts en géopolitique ont souligné que la situation va se complexifier davantage. C’est le cas de Rafaa Tabib qui craint un risque élevé d’escalade incontrôlable. 

Sami JallouliToutefois,  au-delà de ces affrontements qui ne cessent chaque jour, des rumeurs ont récemment circulé, affirmant que le Conseil de sécurité de l’ONU aurait retiré sa reconnaissance au gouvernement d’Abdelhamid Dbaiba.

Sami Jallouli, juriste senior, politologue et consultant en image politique, précise via son post fb que le Conseil de sécurité n’a pris aucune décision ni tenu de réunion aujourd’hui concernant la Libye. En effet, le Conseil de sécurité ne reconnaît ni ne retire la reconnaissance des gouvernements ou des États.

Ce qui s’est réellement passé, explique-t-il, c’est que le Procureur de la Cour pénale internationale a demandé, lors d’une séance au siège du Conseil de sécurité, l’exécution de mandats d’arrêt visant certains responsables libyens, qui n’avaient pas été appliqués depuis un certain temps.

Sur le plan juridique, cette démarche est claire, mais sur le plan politique, Sami Jallouli souligne l’existence de pressions internationales qui ne servent en rien les intérêts du peuple libyen, mais visent plutôt à préserver des intérêts stratégiques de puissances étrangères.

D’ailleurs, sur le plan politique, ces affrontements reflètent des pressions internationales et des intérêts stratégiques divergents. Pire encore, ils ne répondent pas aux aspirations du peuple libyen en matière de paix et de stabilité.

La question essentielle aujourd’hui est la suivante: la Libye connaîtra-t-elle un jour la stabilité? Le temps nous le dira… 

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Le procès d’Abir Moussi reporté au 12 juin 2025

15. Mai 2025 um 15:32

L’examen de l’affaire opposant la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, a été reporté à la séance du 12 juin. Ce report intervient suite à la requête formulée par l’avocat désigné par le tribunal pour assurer la défense de Abir  Moussi.

Cette procédure fait suite à une plainte déposée par l’Instance supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) à l’encontre de la dirigeante politique. Par ailleurs, il est à noter que la famille d’Abir Moussi ainsi que ses partisans ont été empêchés d’assister à l’audience.

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ARP : la commission valide l’interdiction de la sous-traitance

15. Mai 2025 um 14:22

Le projet de loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction du recours à la sous-traitance constitue une étape pour renforcer la protection des droits des travailleurs. En encadrant strictement les pratiques de sous-traitance, notamment dans les secteurs sensibles, ce texte vise à garantir une meilleure stabilité de l’emploi et à lutter contre les abus liés aux contrats précaires.

La commission de la santé et des affaires sociales a validé le projet de loi portant sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance.

Interrogé sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 15 mai 2025, le député Yassine Ben Mami a indiqué que la commission a examiné et voté les articles du texte un par un. Et ce, en y apportant plusieurs modifications et en intégrant de nouveaux éléments. Le projet sera désormais soumis au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple, qui fixera la date de la séance plénière pour sa discussion et son adoption.

Parmi les ajouts les plus significatifs apportés au texte initial, présenté par le gouvernement, figure l’interdiction explicite de la sous-traitance dans les secteurs de la sécurité et du nettoyage, deux domaines particulièrement concernés par cette pratique. Cette précision manquait dans la version originale du projet de loi.

Les amendements comprennent également l’ajout d’une disposition dans l’article 6 des mesures transitoires, qui concerne les personnes licenciées à partir du 14 mars, date du dépôt officiel du projet auprès de l’Assemblée. Selon Ben Yassine Ben Mami, « ceux qui ont été licenciés à partir de cette date sont désormais considérés comme des employés titularisés de plein droit, conformément aux dispositions de cet article ».

Parmi les autres ajustements, le texte définit les exceptions permettant la conclusion de contrats à durée déterminée, notamment pour les travaux saisonniers dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture, tels que les récoltes de dattes, d’olives ou d’amandes.

Enfin, le député a précisé que de nouvelles propositions pourront être soumises lors de la séance plénière, avec la possibilité de clarifier certains termes, afin d’éviter toute ambiguïté ou interprétation erronée du texte.

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