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BIAT : un bénéfice net de 399,4 MDT en 2024

25. April 2025 um 14:40

La BIAT a tenu son Assemblée Générale Ordinaire (AGO), vendredi 25 avril 2025, au sein de son siège social, en présence des membres du bureau de l’assemblée, des administrateurs, de la direction générale, des actionnaires ainsi que des invités. Les actionnaires ont eu l’opportunité d’assister à une présentation détaillée des réalisations de la banque ainsi que des projets stratégiques mis en œuvre tout au long de l’année 2024.

Avant d’entrer dans le vif du sujet de l’AGO, une minute de silence a été observée à la mémoire de Tahar Sioud, décédé mercredi 23 avril, qui a occupé le poste d’administrateur représentant les petits porteurs pour un mandat de trois ans, lors de l’assemblée ordinaire de la BIAT du 24 mai 2017.

 

Des résultats solides et un engagement constant au service de l’économie 

En 2024, la BIAT a poursuivi avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie de croissance, combinant solidité financière et accompagnement du développement économique tunisien. Portée par une gouvernance éclairée, une maitrise des risques et l’engagement de ses collaborateurs, la Banque a su préserver sa position de référence dans le secteur bancaire tunisien, notamment en matière de collecte de dépôts et de génération de produit net bancaire.

 

AGO du 25 avril de la BIAT

 

Ainsi, les dépôts de la BIAT ont atteint 20 814 millions de dinars témoignant de la fidélité et de la confiance de ses clients renforcées au fil des années. Le produit net bancaire (PNB) s’est établi à 1 479,7 millions de dinars, soutenu par la croissance du portefeuille d’investissement.

Ces performances ont permis à la BIAT de dégager un résultat net de 357,7 millions de dinars, illustrant la solidité de son modèle économique et la pertinence de sa stratégie.

Lire aussi: BIAT : un PNB de 1 479,7 millions de dinars en 2024 et des perspectives positives

Avec un encours de crédits de 12 807 millions de dinars, la BIAT a poursuivi son appui au financement de l’économie. Son portefeuille de crédits, équilibré et diversifié, reflète une présence active sur l’ensemble des secteurs d’activité. Fidèle à sa vocation d’accompagnement du tissu productif, la BIAT a accordé une attention particulière au secteur industriel, qui concentre à lui seul plus de 28 % des engagements.

La BIAT a consolidé son soutien aux entreprises à travers le maintien d’une relation de proximité et la mobilisation de 1 214 millions de dinars de crédits d’investissement en 2024. Concernant les particuliers, plus de 38 000 crédits ont été octroyés en 2024 pour soutenir les projets de vie et le pouvoir d’achat des ménages.

La BIAT a poursuivi ses efforts en matière d’accompagnement de ses 960 000 clients particuliers, professionnels et entreprises à travers son réseau de 206 agences réparties sur tout le territoire. Le nombre de ses clients observe une croissance continue porté par une dynamique de conquête notamment auprès des jeunes avec 26 000 nouveaux clients jeunes en 2024.

Toutes ces réalisations ont permis à la BIAT de recevoir quatre distinctions bancaires en 2024, consolidant sa réputation de banque de référence en Tunisie et dans la région. Elle a reçu le titre de “Meilleure Banque en Tunisie“ décerné par Euromoney, une distinction prestigieuse qu’elle remporte pour la troisième fois. Le magazine Capital Finance International (CFI) lui a également attribué trois récompenses : “Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie“, “Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du Nord“ et contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie.

Par ailleurs, la certification internationale AML 30000, dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a été renouvelée, attestant de la conformité rigoureuse de la BIAT aux normes internationales.

 

Une transformation digitale accélérée 

En 2024, La BIAT a consolidé ses efforts en matière de transformation digitale avec le lancement de sa plateforme MyBIATCorporate, dédiée aux entreprises. Fruit d’une étroite collaboration avec les clients, cette solution innovante et sécurisée vise à simplifier la gestion des opérations bancaires à distance. 9 000 entreprises ont adopté MyBIATCorporate témoignant de la pertinence et de l’efficacité de cette nouvelle offre. En parallèle, la plateforme MyBIATRetail, destinée aux particuliers et professionnels, a poursuivi sa montée en puissance, totalisant 390 000 utilisateurs à fin 2024.

Dans le cadre du renforcement de ses capacités technologiques, la BIAT a créé en 2024 sa filiale BIAT Innovation & Technology, regroupant l’ensemble de ses expertises IT dans un environnement dédié à l’innovation. Cette nouvelle entité a pour mission de piloter le développement digital et data, d’implémenter des solutions technologiques performantes, et de renforcer la sécurité des systèmes d’information. 

 

Des agences modernisées sur tout le territoire 

La BIAT a poursuivi en 2024 la généralisation de son nouveau concept d’agences, amorcé en 2021. Près de 40 agences réparties sur l’ensemble du territoire, notamment à Tunis, Bizerte, Nabeul, Sousse, Monastir, Mahdia, Sfax, Djerba, Zarzis et Tozeur, ont été entièrement rénovées alliant accompagnement humain et innovation digitale.

Par ailleurs, la BIAT a intégré une solution digitale pour la gestion des files d’attente, optimisant ainsi l’efficacité des opérations en agence. Déployée dans 65 agences, la solution permet la prise de rendez-vous en ligne, la gestion fluide des flux en agence, ainsi que la collecte et l’analyse des retours clients. 

Une conformité règlementaire

Soucieuse de respecter la réglementation en vigueur, la BIAT a activement participé à la mise en place de la plateforme électronique des chèques à la suite de la promulgation de la loi 2024-41. Une équipe d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Un accompagnement spécifique a également été mis en place pour assister les collaborateurs et les clients dans l’appropriation des nouveautés. Ces actions reflètent l’engagement de la BIAT en faveur d’un secteur bancaire moderne et à la hauteur des ambitions nationales.

Par ailleurs, la BIAT s’est pleinement engagée dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Des moyens humains et techniques ont été déployés pour traiter rapidement et efficacement la totalité des demandes des clients éligibles. 

Un soutien aux sociétés communautaires pour un développement inclusif

En phase avec la stratégie nationale de développement durable, la BIAT a renforcé en 2024 son engagement pour accompagner les sociétés communautaires. En plus de sa participation à la ligne de crédit mise en place par l’Etat, la banque a pris part aux ateliers de formation sur des thématiques clés comme la finance et la gestion, afin de structurer ces initiatives et d’en assurer la viabilité. Un accompagnement personnalisé est également proposé pour appuyer les porteurs de projets dans la concrétisation et la pérennisation de leurs activités à impact local. 

Un engagement sociétal au service d’un développement inclusif et durable

En 2024, la BIAT a renforcé son rôle d’acteur engagé pour le développement durable à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de nombreux projets à fort impact.

Ainsi, en cohérence avec la politique nationale, la BIAT a pris en charge la rénovation de sites emblématiques de la capitale tels que la piscine municipale du Belvédère et la place Pasteur. Ces projets, financés par la banque et pilotés par ses experts en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes, ont permis de restituer à ces lieux leur cachet historique tout en répondant aux normes modernes de confort et de sécurité.

Dans le cadre de son soutien à l’inclusion sociale, la BIAT a apporté son appui au handisport à travers son partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sports pour Handicapés. Grâce à ce partenariat, la BIAT a pu accompagner des athlètes en situation de handicap dans leur préparation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Par ailleurs, la Fondation BIAT a poursuivi ses efforts dans le secteur éducatif à travers la réhabilitation de neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana, bénéficiant à plus de 6 300 élèves. En plus de ces travaux d’infrastructure, la Fondation BIAT a procédé à l’équipement de laboratoires, de bibliothèques et à l’organisation d’ateliers pédagogiques axés sur le développement personnel des élèves.

La Fondation BIAT a également poursuivi le programme Generation Leaders, initié en 2014, qui accompagne les bacheliers brillants sur le chemin de l’excellence. De plus, elle a renforcé son initiative « Découverte du monde professionnel », permettant aux étudiants des universités partenaires d’explorer différents secteurs d’activité à travers des visites d’entreprises ou de sites. Enfin, la Fondation BIAT a poursuivi son projet de valorisation du patrimoine immatériel tunisien à travers la publication d’une série d’ouvrages consacrés à la richesse du patrimoine culinaire régional.

Forte de ses résultats, de l’engagement de ses équipes et de la confiance de ses parties prenantes, la BIAT poursuit sa trajectoire de développement. Elle aborde la nouvelle année avec sérénité et la détermination de poursuivre sa mission d’accompagner ses clients, de soutenir l’économie nationale et de contribuer activement à la construction d’une société fondée sur l’inclusion et la durabilité.

Débats animés

Comme toutes les assemblées ordinaires des banques, les questions posées ont porté sur les dividendes, une augmentation du capital de la banque, sur l’impact des taux du marché monétaire (TMM), des taxes/tarifs douaniers qui se mettent en place à l’étranger, l’impact des normes IRFS sur les de la banque, les investissements verts.

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La crise de la French Tech : Leçons pour la Tunisie

25. April 2025 um 08:10

startupC’est une crise sans précédent que traverse aujourd’hui la French Tech, débroussaillage de Sami Ayari, président de l’Association franco-tunisienne Reconnectt : En 2024, la French Tech a fait face à une crise record, avec 64 faillites de start-ups, surtout parmi les plus matures (6-8 ans).

Une situation qui s’explique par plusieurs réalités :

  • Modèle non rentable : La quête incessante de l’hyper-croissance a conduit à des investissements massifs, mais sans rentabilité à long terme.
  • Écosystème en recul : Les faillites dépassent désormais les créations en série A, avec 10,4 % des start-ups IT en difficulté.
  • Capital inefficace : Les French Tech ne suffisent plus à protéger les start-ups face à la raréfaction du capital-risque et à la chute des valorisations.

Leçons à tirer pour la Tunisie

Le dynamisme de l’écosystème entrepreneurial tunisien est incontestable, avec 1040 à 1133 start-ups labellisées en 2024, bien au-delà de l’objectif de 1.000 fixés pour la fin d’année. Cependant, il est essentiel de ne pas suivre aveuglément les tendances internationales, mais de s’inspirer des erreurs de la French Tech pour anticiper les risques.

Recommandations pour le futur de l’écosystème tunisien :

  1. Organisation et spécialisation : La fin de la phase d’expansion du Startup Act 1.0 doit marquer un tournant, avec un focus sur l’inclusivité et la rentabilité, en lien avec les priorités de l’économie nationale.
  2. Le Startup Act 2.0 : Une vision nationale, un contrôle financier rigoureux, des indicateurs de performance (KPI), et un suivi du retour sur investissement (ROI) sont essentiels pour garantir la durabilité du modèle. Il faut aussi lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent, tout en protégeant les talents locaux.
  3. Secteurs stratégiques : L’accent doit être mis sur des secteurs à fort potentiel comme l’agriculture, la santé numérique, ql’énergie, le transport, l’IA et la cybersécurité, afin de maximiser le ROI et de soutenir la compétitivité de la Tunisie.

Conclusion : pour que la Tunisie devienne un acteur incontournable dans l’écosystème international, elle doit tirer parti des erreurs passées et des défis actuels, tout en s’appuyant sur des stratégies nationales bien définies. Sans un soutien renforcé aux start-ups locales, il existe un risque réel d’essoufflement du dynamisme entrepreneurial.

Sami AYARI – Reconnectt

EN BREF

French Tech en crise : les leçons pour la Tunisie

  • 64 start-ups françaises matures ont fait faillite en 2024, un record inquiétant.
  • « L’hyper-croissance sans rentabilité est une impasse stratégique. » – Sami Ayari
  • 10,4 % des start-ups IT sont en difficulté, les créations ne compensent plus les pertes.
  • Tunisie : 1040 à 1133 start-ups labellisées, mais attention à ne pas répéter les erreurs françaises.
  • Recommandations : spécialisation sectorielle, rigueur financière, et déploiement du Startup Act 2.0.

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Balance alimentaire : un excédent en chute libre, un signal d’alerte pour l’économie tunisienne

24. April 2025 um 08:40

huile d'oliveL’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI) a révélé dans sa dernière publication une baisse significative de l’excédent de la balance commerciale alimentaire au premier trimestre 2025.

Celui-ci s’établit à 614,8 millions de dinars, contre 1,115 milliard de dinars à la même période en 2024. Le taux de couverture des importations par les exportations chute ainsi à 134,7 %, contre 161,6 % un an plus tôt. Sans sombrer dans l’alarmisme, les chiffres parlent d’eux-mêmes : la dynamique excédentaire s’essouffle.

En 2024, l’huile d’olive à elle seule avait rapporté près d’un milliard de dinars. En 2025, la donne a changé. L’ONAGRI précise que les exportations alimentaires ont reculé de 18,4 %, quand les importations n’ont baissé que de 2,1 %. Une désynchronisation qui pourrait s’expliquer par la forte chute des exportations d’huile d’olive (-23,3 %), de dattes (-18,7 %) et de produits de la pêche (-31,6 %). Et ce, malgré un recul notable des importations de céréales (-18,3 %), de sucre (-33,4 %) et d’huiles végétales (-50,6 %).

« L’excédent alimentaire ne suffit plus à masquer la fragilité de notre modèle agricole. Ce que nous exportons aujourd’hui ne compense plus ce que nous importons demain. »

 

Le principal facteur de ce déséquilibre ? La dégringolade du prix de l’huile d’olive, dont le cours moyen à l’export a chuté de 54,5 %, passant à 12,52 DT/kg. À l’échelle nationale, le litre s’échange aujourd’hui autour de 12,500 DT, contre 27 DT l’an dernier. À cette crise des prix s’ajoute un scandale judiciaire qui a éclaboussé un des principaux exportateurs d’huile d’olive labellisée. Une affaire qui, au-delà des frontières, a réjoui certains concurrents européens, en prime les Italiens, ravis de reprendre des parts de marché perdus parce que la qualité de l’huile d’olive tunisienne labellisée est l’une des meilleures au monde.

Quelles conséquences pour le marché intérieur ?

Si la baisse des importations peut être perçue comme une bonne nouvelle pour la balance commerciale, elle soulève une question cruciale : le marché local tiendra-t-il le choc ?

Certains produits essentiels enregistrent des baisses inquiétantes en volume importé. L’orge, par exemple, a vu ses importations chuter de 55,7 %, passant de 268 700 tonnes au 1er Trimestre 2024 à 119 000 tonnes cette année. Le maïs suit la même tendance avec une baisse de 1,3 % sachant que ces produits sont importants pour les fourrages et peuvent impacter les filières avicoles ou bovines provoquant l’augmentation des prix s’ils ne sont pas en quantités suffisantes sur le marché. Les huiles végétales, pourtant indispensables à de nombreux produits transformés, ont été réduites de plus de moitié (31700 tonnes contre 76400 tonnes en 2024).

« En quelques mois, l’huile d’olive tunisienne est passée de fleuron exporté à prix d’or à produit dévalorisé sur le marché international. Ce revers n’est pas conjoncturel, il est structurel. »

 

Et maintenant ?

Dans un contexte économique où la balance commerciale globale se dégrade grimpant de 66,8 % au premier trimestre 2025, atteignant -5 050,5 MD, contre -3 027,4 MD un an plus tôt. Dans un contexte où les importations totales ont augmenté de 5,5 %, dominées par les produits énergétiques et les matières premières qui représentent à eux seuls plus de 50 % des importations, où les exportations globales ont reculé de 4,4 %, les exportations alimentaires, bien qu’elles représentent 15,6 % des ventes totales, ne suffisent plus à rééquilibrer la balance.

«Pour garantir notre souveraineté alimentaire et notre stabilité économique, il faut investir dans l’innovation agricole, la gouvernance des filières et la confiance avec les producteurs.»

 

L’excédent de la balance commerciale alimentaire a certes permis d’amortir partiellement la dégradation du solde global – à hauteur de 24,7 % selon l’ONAGRI, mais cela ne saurait masquer une tendance de fond inquiétante : une dépendance accrue aux aléas des marchés internationaux, combinée à une fragilité structurelle de nos filières agricoles.

Il est urgent de repenser les politiques agricoles et commerciales, revaloriser les filières locales, diversifier les débouchés à l’export, renforcer la transparence et la gouvernance des circuits de distribution, rétablir la confiance avec les agriculteurs et les industriels dans l’agroalimentaires, améliorer le climat d’affaires et rassurer les opérateurs loin de la chasse aux sorcières et d’une ineptie devenue aujourd’hui la règle : “Coupable dans l’attente des preuves de l’innocence”.

Serait-ce possible dans la Tunisie d’aujourd’hui ?

Tous les espoirs sont permis

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Baisse inquiétante de l’excédent alimentaire en Tunisie (T1 2025)

  • Excédent alimentaire en chute : 614,8 MD contre 1,115 milliard au T1 2024.
  • Recul des exportations : -18,4 %, surtout huile d’olive (-23,3 %) et produits de la pêche (-31,6 %).
  • Prix moyen de l’huile d’olive à l’export divisé par deux : 12,52 DT/kg.
  • Importations d’orge -55,7 %, huiles végétales -50,6 %.
  • «Ce que nous exportons aujourd’hui ne compense plus ce que nous importons demain.»
  • Risques pour le marché intérieur et appel à repenser la stratégie agricole nationale.

 

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